Meilleurs films par genre et par note

Catalogue généré le 30/12/2022 à 01:14:16 avec Ant Movie Catalog - Total: 370 films.

 

Action
Animation
Aventure
Comédie
Comédie dramatique
Documentaire
Drame
Fantastique
Horreur
Policier
Science-fiction
Thriller

 

Liste des films par genre et par note

 

Détail des films

Titre traduit (Titre original)
Général Genre Pays Année Durée
Réalisateur Acteurs
Adresse Web
Synopsis
Critique
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47 Ronin (47 Ronin)

1341 3/4
Action USA 2013 119 min.
Carl Rinsch Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada, Kô Shibasaki, Tadanobu Asano, Min Tanaka, Rinko Kikuchi, Jin Akanishi, Masayoshi Haneda
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141505.html
Synopsis :

Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité.
Critique :

Cette superproduction élégante, riche en effets spéciaux et en combats habilement chorégraphiés, dépoussière le film de samouraï et marque le retour d'un Keanu Reeves au meilleur de sa forme.
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Battle Royale (Battle Royal)

198 3/4
Action Japon 2001 115 min.
Kinji Fukasaku Tatsuya Fujiwara, Aki Maeda, Taro Yamamoto, Masanobu Ando et Takeshi Kitano
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=256
Synopsis :

Le Japon dans un futur pas si lointain. Le gouvernement, face à la crise et à une recrudescence de “délinquance juvénile”, vote une loi pour lutter contre ce phénomène social : le Battle Royal Act. Ce dernier consiste en l’organisation d’un jeu sur une île, où l’on a préalablement réuni une classe d’une quarantaine de lycéens jugés turbulents, dont l’unique règle est la survie. Et ce n’est pas contre les éléments que les lycéens doivent lutter mais entre eux, dans l’espoir d’être l’unique survivant qu’exige le règlement. Quant à ceux qui refuseront d’obtempérer, ils verront leurs colliers posé de fraîche date exploser...
Critique :

Sorti dans les salles japonaises l’année dernière ce film a défrayé la chronique et déclenché les foudres du gouvernement et de la censure. En adaptant un roman sujet à polémique en son temps Kinji Fukasaku (Tora, Tora, Tora, en collaboration avec R. Fleischer, 1970) semble avoir “tapé dans le mile”. L’agitation suscitée par son film a ainsi créé un engouement renforcé par le traitement, violent, de cette œuvre d’anticipation. Ainsi le récit nous fait suivre le véritable jeu de massacre disciplinaire que constitue le jeu, conçu comme un événement médiatique qui renvoie directement à l’idée d’une société du spectacle, rappelant certains aspects du Japon moderne.

Mais au-delà du discours social (ou en plein dedans ?) il y a l’avalanche de meurtres et de suicides de toutes sortes qui parsèment l’histoire. Les alliances et trahisons qui découlent de cette situation sans issue donnent lieue à une multitude de scènes qui déclinent (je vous laisse compter le nombre de victimes pour ne pas gâcher le suspense) autant de façons différentes de mourir. Et pour ne pas oublier que nous sommes dans un jeu nous avons droit (ainsi que les protagonistes) au décompte systématique des morts. Et c’est de sa voix indéchiffrable que le personnage du professeur, devenu Maître de jeu et bourreau, égrène les noms tous les matins et oriente la partie.

Impeccable dans ce rôle, Takeshis Kitano est un des rares interprètes professionnels de Battle Royal. Car dans sa volonté de frapper les esprits le réalisateur Kenji Fukasaku a fait jouer à de véritables lycéens le rôle des victimes ! Un choix qui fait gagner en réalisme mais occasionne également des disparités dans la qualité globale de l’interprétation. Mais cela ne gâche fondamentalement pas l’intérêt du film qui repose bien plus sur l’accumulation de cadavres que d’un discours critique, même si ce dernier n’est pas faux.

Film un peu hybride, Battle Royal commence comme un brûlot social pour évoluer rapidement vers un Slasher de masse néo-réaliste évoquant, irrémédiablement, l’esprit d’émissions telles que Loft Story ou Les Aventuriers du Kho Lanta.


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Danny The Dog (Unleashed)

202 3/4
Action France/USA 2004 103 min.
Louis Leterrier Jet Li (Danny), Bob Hoskins (Bart), Morgan Freeman (Sam), Kerry Condon (Victoria), Michael Jenn (Wyeth), Vincent Regan (Raffles), Dylan Brown (Lefty).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=49935.html
Synopsis :

Bart a élevé Danny comme un chien, dressé pour tuer. A 30 ans, il ne connaît de la vie que son maître, la pièce dans laquelle il est resté reclus et les combats sanguinaires pour lesquels il est entraîné. Après un règlement de compte, Danny se retrouve seul, perdu. Sam, doux, humain, artiste, et sa belle fille mélomane le recueillent. A force d'amour, de patience et de gentillesse, Sam et Victoria vont défaire le long apprentissage de la violence qu'il a connue.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 45 millions de $
Box Office France : 752 186 entrées
N° de visa : 107171
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

2e collaboration Jet Li / Luc Besson
Danny the dog marque les retrouvailles de Jet Li avec le producteur et scénariste Luc Besson. Les deux hommes avaient collaboré en 2001 sur Le Baiser mortel du dragon.

Yuen Wo Ping pour la chorégraphie des combats
Les combats ont tous été chorégraphiés par Yuen Wo Ping, qui a supervisé ceux de Matrix. En faisant référence au film, Louis Leterrier explique : "les combats sont visuels et rapides, très sombres. Après, ils se développent et deviennent plus visuels. Les acteurs qui participent aux combats de Wo Ping savent se battre, car ses plans sont longs, avec des enchaînements de dix à douze coups, très chorégraphiés, très compliqués pour les comédiens. On les voit faire des choses qu'on aurait crues impossibles."

Bob Hoskins dans la peau de Bart
Pour incarner au mieux cet effrayant magouilleur qu'est Bart, Bob Hoskins s'est inspiré de nombreuses mauvaises fréquentations de jeunesse et de quelques rencontres douteuses dans les hautes sphères de la production cinématographique. "Je me suis bien amusé, se souvient-il. Dans ce film-là, j'ai pris plus de claques, de coups et de beignes que dans tous les autres réunis !"

Kerry Condon, la révélation du film
Pour le rôle de Victoria, Louis Leterrier souhaitait une jeune femme qui incarne à la fois la fraîcheur et la gentillesse, sans aucune mièvrerie. C'est après avoir voyagé aux Etats-Unis et en Angleterre que son choix s'est porté sur l'Irlandaise Kerry Condon, alors totalement inconnue. A son sujet, le réalisateur déclare : "Kerry a tout de suite brillé par son authenticité, son naturel. Elle est vraiment le personnage de Victoria, toute en faiblesses, une beauté qui s'ignore, très timide, mais dont le charme est évident."

La scène du baiser
Dans une scène du film, Kerry Condon doit embrasser Jet Li, mais celui-ci redoutait de tourner cette séquence. Il n'avait jamais embrassé une fille au cinéma et se demandait comment réagir.Louis Leterrier proposa alors à la comédienne de laisser planer le doute au moment du jeu, de faire comme si elle pouvait l'embrasser sur la bouche à n'importe quel instant. Celle-ci a laissé s'installer les choses, jouant avec l'embarras de Jet. Le cinéaste se souvient : "Elle l'a frôlé, regardé pour finalement faire ce que les spectateurs découvriront. A ce moment-là, ce n'était pas l'embarras de Danny que je filmais, c'était celui de Jet."

Massive Attack à la musique
La bande originale est signée Massive Attack. A propos de ce groupe, Louis Leterrier déclare : "il est assez proche de l'univers de Danny, on y trouve cette capacité à l'émotion à travers des mélodies qui n'ont pas peur d'être violentes." Massive Attack a travaillé sur la musique pendant trois mois à partir des images du film. L'un des membres, 3D, explique : "Il existe une grande différence entre composer librement et composer pour un film. Pour un album, on se laisse porter par ses états d'âme, sa seule sensibilité. Dans le cas de Danny, il fallait se nourrir de l'histoire, des ambiances et se laisser porter. A travers les notions qu'il aborde, le film traite beaucoup des thèmes qui nous sont chers : la liberté, les liens qui peuvent surgir entre les individus, la violence qu'il faut parfois pour gagner la paix. Au final, le film était une bonne rencontre entre ce que nous aimons faire et ce qu'il est. Le résultat porte incontestablement notre marque, mais trouve son inspiration dans le film."


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Alerte ! (Outbreak)

1284 3/4
Action USA 1995 128 min.
Wolfgang Petersen Dustin Hoffman, Cuba Gooding Jr., Morgan Freeman, Rene Russo, Donald Sutherland, Kevin Spacey, Patrick Dempsey, Zakes Mokae
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12240.html
Synopsis :

A la suite de plusieurs négligences et de mauvaises volontés, les habitants d'une petite ville américaine sont victimes d'un virus venu d'Afrique, particulièrement dévastateur. Pour enrayer l'épidémie, un général sans scrupule décide, avec l'accord du président, de rayer de la carte la bourgade en larguant une bombe incendiaire.
Critique :

Divertissement de qualité sur un sujet bateau mais toujours d'actualité. Le phénomène épidémique arrive à prendre le spectateur et les acteurs sont crédibles.
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Balle perdue (Balle perdue)

1349 3/4
Action France 2020 93 min.
Guillaume Pierret Alban Lenoir, Nicolas Duvauchelle, Ramzy Bedia, Stéfi Celma, Rod Paradot, Sébastien Lalanne, Patrick Médioni, Arthur Aspaturian
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=282416.html
Synopsis :

Petit génie de la mécanique, Lino est réputé pour ses voitures-bélier. Jusqu'au jour où il se fait arrêter pour un braquage qui tourne mal. Repéré par le chef d'une unité de flics de choc, il se voit proposer un marché pour éviter la prison. 9 mois plus tard, Lino a largement fait ses preuves. Mais soudain accusé à tort de meurtre, il n'a d'autre choix que de retrouver l'unique preuve de son innocence : la balle du crime, coincée dans une voiture disparue.
Critique :

En 90 minutes chrono vous allez vivre une aventure passionnante, déroutante, percutante. Avec tout ce qu'il faut de bonnes voitures mécaniquement modifiées pour offrir des scènes d'action mémorables.
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Balle perdue 2 (Balle perdue 2)

1361 3/4
Action France 2022 98 min.
Guillaume Pierret Alban Lenoir, Stéfi Celma, Sébastien Lalanne, Pascale Arbillot, Diego Martín, Anne Serra, Jérôme Niel, Khalissa Houicha
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=291621.html
Synopsis :

Après la mort de Charras, Lino et Julia ont pris la relève et forment la nouvelle équipe de choc de la brigade des stups. Bien déterminé à retrouver les assassins de son frère et de son mentor, Lino continue sa traque et ne laissera personne se mettre en travers de sa route.
Critique :

Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort, Balle perdue 2 s’impose en film d’action aussi jouissif qu'exigeant, porté par la générosité de son équipe et par un Alban Lenoir impressionnant.
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Ip Man 2 (Yip Man 2)

649 3/4
Action Chine/Hong-Kong 2010 108 min.
Wilson Yip Donnie Yen (Ip Man), Sammo Hung Kam-Bo (comme Samo Hung) (Maître Hong Zhen Nan), Simon Yam (Zhou Qing Quan), Lynn Hung (Zhang Yong Cheng), Xiaoming Huang (Wong Shun Leung), Siu-Wong Fan (Jin Shan Zhao), Kent Cheng (Fatso), Darren Shahlavi (Twister), Calvin Cheng Ka-Sing (Zhou Guang Yao), Yu-Hang To (Cheng Wai-Kei), Bruce Blain (Maître Hung), Erich Fleshman (Wong Shun Leung).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178267.html
Synopsis :

Désireux de faire perpétuer son art, Ip Man décide d'enseigner les arts martiaux au sein d'une école mais essuie l’hostilité de Hung qui est le seul à décider qui peut s'octroyer ce droit. Pour cela, Ip Man doit vaincre une flopée d'adversaires, un défi qu'il relève avec brio mais ces ennuis ne s'arrêtent pas là puisque le gouvernement britannique organise un tournoi auquel participe Twitser, un redoutable champion de boxe.
Critique :



Fiche technique :

Année de production : 2010
Date de sortie DVD : 24 avril 2013
Langue : Cantonais, 02 Anglais, Mandarin
Date de sortie Blu-ray : 9 août 2011
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Léon (Léon)

55 3/4
Action France/USA 1993 103 min.
Luc Besson Jean Reno, Gary Oldman, Natalie Portman, Danny Aiello, Peter Appel
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9684.html
Synopsis :

Léon est un tueur. Un de la pire espèce. Il est introuvable, indétectable. Son ombre est comme une menace de danger permanent sur New-York. Indestructible Léon ? Oui, jusqu'à ce qu'une petite souris pénètre dans son univers. Une toute petite souris aux yeux immenses.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 115 000 000 FF
N° de visa : 82 525
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


S'il met Jean Reno en vedette, Léon vaut surtout pour la découverte d'une future star du nom de Natalie Portman, qui incarne Mathilda. Âgée de 12 ans lors du tournage, la jeune actrice épate par son implication et la justesse de son jeu dans un film où la violence est omni-présente. Depuis, Natalie Portman n'a eu de cesse de confirmer son statut d'actrice de premier plan, en alternant films d'auteur (Tout le monde dit I love you de Woody Allen ou Ma mère, moi et ma mère de Wayne Wang) et les grosses productions comme Heat, Mars attacks! et surtout la première trilogie de La Guerre des étoiles, entamée avec La Menace fantôme (1999).


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Mémoire Dans La Peau (la) (The Bourne Identity)

283 3/4
Action USA 2002 118 min.
Doug Liman Matt Damon (Jason Bourne), Franka Potente (Marie Kreutz), Chris Cooper (Ted Conklin), Brian Cox (Ward Abbott), Clive Owen (le professeur), Julia Stiles (Nicolette)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29071.html
Synopsis :

Au sud de Marseille, un petit bateau de pêche repère le corps inanimé d'un homme ballotté par les flots. Des marins s'empressent de le repêcher. Portant des traces de balles dans le dos, cet homme à l'identité inconnue a miraculeusement survécu, mais il ne se souvient plus de rien. Même pas de son nom. Et encore moins des raisons pour lesquelles on a tenté de le tuer.
Toutefois, un indice subsiste : de sa hanche est extraite une petite capsule holographique indiquant un numéro de compte à Zurich. L'inconnu se rend alors dans une banque suisse afin de faire la lumière sur son identité. Une fois sur place, il découvre dans un coffre-fort une malette contenant plusieurs milliers de dollars, un pistolet, un passeport au nom de Jason Bourne et six autres documents d'identité de diverses nationalités. Ce dernier s'aperçoit bientôt qu'il est suivi à la trace par une mystérieuse organisation.
Critique :

Fiche technique :

Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Jason Bourne, le héros de La Mémoire dans la peau, est issu de l'imagination du romancier Robert Ludlum. Ce maître de la littérature d'espionnage a consacré trois best-sellers à ce personnage : La mémoire dans la peau (1980), La Mort dans la peau (1986) et La Vengeance dans la peau (1990).Le romancier, décédé en mars 2001, officie en tant que producteur exécutif du long métrage, et a accepté que cette adaptation diffère librement de son roman, afin d'attirer une nouvelle génération de spectateurs.


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Mort Dans La Peau (la) (The Bourne Supremacy)

277 3/4
Action USA 2003 109 min.
Paul Greengrass Matt Damon (Jason Bourne), Franka Potente (Marie Kreutz), Brian Cox (Ward Abbott), Julia Stiles (Nicky)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53335.html
Synopsis :

Depuis deux ans, l'ex-agent / tueur à gages de la CIA Jason Bourne et sa compagne Marie ont réussi à tromper leurs poursuivants au prix d'une vigilance sans faille. Ce paisible village de Goa aurait dû être leur dernier refuge. Vain espoir. Deux ans plus tôt, Jason avait juré de se venger de quiconque le relancerait. Il tiendra parole...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 75 millions de $
Box Office France : 1 138 180 entrées
Box Office Paris : 341 326 entrées
Box Office USA : 176 241 941 $
N° de visa : 111 150
Couleur : Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


En 2002, avec le succès international de La Mémoire dans la peau, une suite s'imposa très vite dans l'esprit des producteurs. Frank Marshall explique : "Nous avions fait un film d'espionnage intellectuel, un thriller parano d'un style inédit. Le casting à contre-emploi de Matt Damon se révéla un choix idéal. Avec lui naissait un nouveau héros d'action si passionnant, si déroutant, que nous avons eu envie de poursuivre son histoire".


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Nid de guêpes (Nid de guêpes)

107 3/4
Action France 2001 105 min.
Florent-Emilio Siri Samy Naceri, Benoît Magimel, Nadia Fares, Pascal Greggory, Sami Bouajila, Anisia Useyman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34916.html
Synopsis :

La banlieue industrielle de Strasbourg, le 14 juillet 2001. Des petits délinquants – menés par Nasser et Santino, quasiment son frère de sang –, projette un cambriolage, méticuleusement préparé, dans un entrepôt de matériel informatique. Parallèlement, un caïd de la mafia albanaise, Abedin Nexhep, doit être jugé pour ses activités à la tête d’un réseau international de prostitution. Ce prisonnier à haut risque est escorté par une équipe de forces spéciales dirigée par Laborie, qui concilie ce métier très physique et sa vie familiale avec sa fillette. Giovanni, un collègue italien, fait également partie du détachement. Les sbires de Nexhep tendent une embuscade au fourgon pour libérer leur maître. Le véhicule parvient à s’échapper et se réfugie dans… le hangar où officient les jeunes malfrats, qui ont attaché les deux veilleurs de nuit : le jeune Pitz et Louis, un ancien pompier.

Nasser est grièvement blessé. Les commandos mafieux s’apprêtant à prendre d’assaut l’entrepôt, policiers et voleurs, ainsi que Louis, réquisitionné avec sa carabine, doivent faire cause commune pour soutenir un véritable siège mené par d’innombrables assaillants, durant toute une nuit de combats et de fureur aveugle. Les hommes de Nasser comme ceux de Laborie paieront un lourd tribut à la bataille : parti chercher du secours en se glissant par les canalisations, l’agile Martial est capturé, tué et mutilé ; Pitz, épouvanté, se rend et meurt sous les balles ; Giovanni est égorgé à mains nues par le terrible Nexhep, parvenu à se libérer de ses liens ; Selim et Winfried sont abattus lors d’une tentative de sortie en camion. Le criminel subit les foudres de la jeune Nadia, elle-même violée quand elle était enfant. Condamné, Nasser succombe en couvrant la fuite de ses amis. Louis se sacrifie à son tour. Au petit matin, les forces de l’ordre interviennent, grâce au frère cadet de Santino, que l’inquiétude avait conduit à venir aux nouvelles. Les survivants – Laborie, Santino, Nadia – sont évacués. Nexhep sera bel et bien jugé pour ses crimes.
Critique :

Avec NID DE GUEPES, son second film, Florent-Emilio Siri nous balance un film d’action explosif, dopé à l’adrénaline. Un divertissement efficace et riche en rebondissements, défendu par une belle brochette de jeunes acteurs. Percutant !
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The Takeover (The Takeover)

1365 3/4
Action ++ Autres 2022 87 min.
Annemarie van de Mond Geza Weisz, Frank Lammers, Susan Radder, Walid Benmbarek, Noortje Herlaar, Jeremiah Fleming, Anna Deborah van der Rhee
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=309023.html
Synopsis :

Accusée de meurtre après avoir dévoilé un scandale, une hackeuse éthique doit échapper à la police tout en essayant de retrouver les criminels qui la font chanter.
Critique :

Pas si mal pour ce film qui n'est pas un blockbuster, une distribution hollandaise "connue", un intrigue pêchue originale et bien réalisée surtout sur son début, puis ça devient beaucoup plus prévisible, avec un dénouement beaucoup moins original qui nuance la performance et la tension. Au global, pas mal pour une soirée, suffisamment distrayant.
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Vengeance Dans la Peau (The Bourne Ultimatum)

386 3/4
Action USA 2007 116 min.
Paul Greengrass Matt Damon, Julia Stiles, David Strathairn
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59809.html
Synopsis :

Jason Bourne a longtemps été un homme sans patrie, sans passé ni mémoire. Un conditionnement physique et mental d'une extrême brutalité en avait fait une machine à tuer - l'exécuteur le plus implacable de l'histoire de la CIA. L'expérience tourna court et l'Agence décida de le sacrifier.
Laissé pour mort, Jason se réfugie en Italie et entreprend une lente et périlleuse remontée dans le temps à la recherche de son identité. Après l'assassinat de sa compagne, Marie, il retrouve l'instigateur du programme Treadstone qui a fait de lui un assassin et l'a condamné à l'errance. S'estimant vengé par la mort de ce dernier, il n'aspire plus qu'à disparaître et vivre en paix. Tout semble rentré dans l'ordre : Treadstone ne serait plus qu'une page noire – une de plus - dans l'histoire de l'Agence...
Mais le Département de la Défense lance en grand secret un second programme encore plus sophistiqué : Blackbriar, visant à fabriquer une nouvelle génération de tueurs supérieurement entraînés. Jason est, pour le directeur des opérations spéciales, une menace et une tache à effacer au plus vite. Ordre est donné de le supprimer. La traque recommence, de Moscou à Paris, de Madrid à Londres et Tanger...
Critique :

Inattendu et roublard, le meilleur de la trilogie.
Un thriller formidablement prenant et réussi qui va vous scotcher à votre fauteuil deux heures durant


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Anna (Anna)

1165 3/4
Action, Thriller France 2019 119 min.
Luc Besson Sasha Luss, Helen Mirren, Luke Evans, Cillian Murphy, Adrian Can, Alexander Petrov (II), Lera Abova, Eric Godon
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=259650.html
Synopsis :

Les Matriochka sont des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Chaque poupée en cache une autre. Anna est une jolie femme de 24 ans, mais qui est-elle vraiment et combien de femmes se cachent en elle ? Est-ce une simple vendeuse de poupées sur le marché de Moscou ? Un top model qui défile à Paris ? Une tueuse qui ensanglante Milan ? Un flic corrompu ? Un agent double ? Ou tout simplement une redoutable joueuse d’échecs ? Il faudra attendre la fin de la partie pour savoir qui est vraiment ANNA et qui est “échec et mat”.
Critique :

Et le rythme crépite d’autant plus que, agent simple, agent double, agent triple - car elle ne fait pas dans l’économie -, Anna a une virtuosité qui s’adapte avec la plus parfaite souplesse à la façon également virtuose dont Luc Besson mène son récit.ateurs : 3,5/5 (Pour notes)
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Ile aux chiens (l') (Isle Of Dogs)

1019 3/4
Animation USA 2018 101 min.
Wes Anderson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241680.html
Synopsis :

En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.
Critique :

Ségrégation, maltraitance, corruption : avec cette fable animalière inventive, le cinéaste américain réussit un film politique haletant et foisonnant.

Il y avait déjà une île dans la filmographie de Wes Anderson : celle des amoureux ­fugueurs de 12 ans dans Moonrise Kingdom, un sanctuaire d’innocence et d’idéalisme. L’Ile aux chiens se situe à l’opposé. C’est une décharge, un ­cimetière, une jungle. On y abandonne massivement, systématiquement, les chiens, décrétés porteurs d’une grippe fatale, et on les laisse ­vivoter ou s’entretuer pour un peu de nourriture avariée au milieu des ordures. Comme les animaux de ce film d’animation parlent et sont dotés de caractéristiques humaines, ils sont aussi, évidemment, nos doubles.

D’un succès à l’autre (il est parti­culièrement apprécié en France), le cinéaste américain est ainsi passé des tourments intimes de ses débuts (La Famille Tenenbaum) à la fable sociale (Fantastic Mr Fox), puis à l’épopée historique (The Grand Budapest Hotel). L’Ile aux chiens est son film le plus politique. Bien que situé dans un Japon futuriste, parfois rétro-futuriste comme pour brouiller les pistes, il fait songer, à travers une figure de ­dirigeant corrompu et autocrate, à Donald Trump ou Vladimir Poutine. Et l’île du titre évoque les zones insalubres où s’entassent, aujourd’hui, les populations déplacées, indésirables, refoulées. Avec cet arbitraire terrifiant qui frappe tel groupe, telle religion ou ethnie : ici, la déportation des chiens s’effectue au profit des chats, vénérés par le pouvoir en place.

Fils adoptif de l’ignoble dirigeant, un préadolescent atterrit sur l’île pour y chercher son animal de compagnie disparu. Il s’allie alors avec une bande de cinq chiens errants, et découvre peu à peu la manipulation politique à l’origine de cette fourrière géante. Une aventure extraordinairement contrastée et foisonnante prend corps : le film sidère par sa profusion de détails visuels et narratifs, qui donne souvent l’impression de n’en capter, au vol, que quelques-uns. Wes Anderson mélange les estampes japonaises avec la haute technologie et l’art de Méliès avec les superpouvoirs numériques. Les gags alimentent la noirceur. Les marionnettes rappellent l’enfance par la naïveté de leur style, mais la violence sanglante qu’elles affrontent, les mutilations et les maladies qu’elles subissent destinent L’Ile aux chiens à un public adulte.

Une guerre haletante se joue entre le cynisme (mot dont l’étymologie ­ramène, paradoxalement, au chien) des puissants et la soif de justice du petit héros, soutenu à distance par des lycéens engagés. Connaître les films précédents de Wes Anderson et leur douce mélancolie ne suffit pas à deviner à l’avance l’issue de ce combat, surprenante à tous points de vue. Le film tiendrait donc du sans-faute s’il n’avait deux défauts. La représentation conventionnelle des chiens femelles déçoit de la part d’un cinéaste aussi sophistiqué et contemporain, a fortiori dans un plaidoyer pour l’éga­lité. Heureusement que la bravoure d’une jeune fille corrige le tir… Et le film d’action brute prend le pas sur cette délicatesse qui a toujours fait la patte (si l’on ose dire) de l’auteur. En somme, face à la rudesse de l’époque, Wes Anderson redouble de maîtrise et d’inventivité, mais s’adonne aussi à la sauvagerie.
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Livre de la jungle (le) (The Jungle Book)

69 3/4
Animation USA 1967 78 min.
Wolfgang Reitherman pas d'acteurs
http://www.moviecovers.com/film/titre_LE%20LIVRE%20DE%20LA%20JUNGLE%20(1967).html
Synopsis :

Perdu dans la jungle, un jeune garçon est recueilli par les animaux et en particulier par la louve Rashka qui l'élève comme son enfant et le nomme Mowgli. Avec ses amis animaux, Mowgli apprend de nombreuses choses. Mais un jour, il est capturé par les habitants d'un village qui tentent de rééduquer Mowgli.
Critique :


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Vice Versa (Inside Out)

802 3/4
Animation USA 2015 95 min.
Pete Docter, Ronaldo Del Carmen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196960.html
Synopsis :

Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…
Critique :

Un bijou de finesse et d'intelligence. (...) Plus la situation apparaît compliquée, abstraite, immensément subtile, et plus le film s’emballe, tout entier dévoué à résoudre l’équation que pose le réel, sa virtuosité monte d’un cran, et repousse par là toutes les frontières qui l’entourent.
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Kaena (Kaena, la Prophétie)

178 3/4
Animation Canada 2003 90 min.
Chris Delaporte Les Voix De , Cécile De France , Michael Lonsdale , Victoria Abril , Jean Piat , François Siener
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41305.html
Synopsis :

Kaena vit avec sa tribu, sur un arbre-monde appelé Axis. Toute la société est organisée autour des offrandes de sève que le grand prêtre accorde aux Sélénites, une sorte de dieux esclavagistes et menaçants. Malheureusement, Axis se meurt et la sève est de plus en plus rare et difficile à récolter. Kaena, jeune fille rebelle et aventurière, est habitée par d'étranges visions où Axis l'appelle à l'aide. Elle décide donc de passer outre les menaces du grand prêtre et les tabous de sa tribu, pour partir en quête d'une solution qui sauverait l'arbre géant et son peuple. Kaena prend alors la direction des racines d'Axis, persuadée de finir un jour par atterrir sur un autre monde...
Critique :

AUPRES DE MON ARBRE, JE VIVAIS HEUREUX
Pour goûter pleinement la bonne sève que l'arbre de KAENA, LA PROPHETIE,
peut offrir, il faudrait arriver dans la salle avec une bonne dizaine de
minutes de retard... Et rater ainsi ce début tonitruant, tape-à-l'oeil et
difficilement supportable, où les auteurs ont paru vouloir prouver toutes
leurs compétences visuelles et sonores dans le moins de temps possible. Pour
autant, résumer KAENA à ses premiers pas trébuchants et agressifs serait
commettre une injustice. Le premier long métrage français en images de
synthèse est une bonne surprise aux moyens techniques impressionnants. Chris Delaporte et Pascal Pinon ont réussi une oeuvre virtuose, au rythme
trépidant, bourrée de bonnes idées et vraiment attachante. Mais il est
regrettable que le scénario soit si vainement complexe. Et surtout, il est
vraiment dommage que l'on ait du mal à se préoccuper des personnages. La
faute à leur apparence un peu lisse qui les fait passer pour des acteurs
monolithiques et rarement surprenants. Mais on ne brûle pas un arbre parce
que quelques-uns de ses fruits sont moches. On ferme les yeux, et on déguste les autres, très bons.
Mcinema.com (Camille Brun)
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Lorax (le) (Dr. Seuss' The Lorax)

1171 3/4
Animation USA 2012 87 min.
Chris Renaud, Kyle Balda Danny DeVito, Ed Helms, Zac Efron, Taylor Swift, Betty White, Rob Riggle, Jenny Slate, Nasim Pedrad, François Berléand, Kev Adams, Alexandra Lamy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=170530.html
Synopsis :

Pour conquérir le cœur de sa jolie voisine, Audrey, Ted va s’échapper de Thneedville, un monde totalement artificiel où toute végétation a définitivement disparu, pour partir en quête d’un arbre vivant. Ted va rencontrer le Gash-pilleur, un vieil ermite aigri reclus dans sa cabane au milieu de nulle part, et découvrir la légende du Lorax, cette créature aussi renfrognée que craquante qui vit dans la magnifique vallée de Truffala et lutte avec ardeur pour la protection de la nature. Avec l’aide de sa grand-mère, Mamie Norma, Ted va devoir déjouer les pièges de O’Hare et ses sbires pour rapporter à Audrey la dernière graine d’arbre vivant au monde. Sans le savoir, le jeune garçon va transformer le destin de Thneedville.
Critique :

Cette fable 100% écolo réussit sur un mode rigolo et tonique à faire passer le message, sans discours rasoir. Séduisant sur le fond et la forme, voilà un manifeste en faveur de Dame Nature, auquel petits et grands souscriront dans un même élan.
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Wallace Et Gromit Le Mystère Du Lapin-Garou (Wallace & Gromit : The Curse Of The Were-Rabbit)

311 3/4
Animation UK/USA 2003 85 min.
Nick Park, Steve Box les voix originales de Helena Bonham Carter (Lady Tottington), Peter Sallis (Wallace), Ralph Fiennes (Victor Quartermaine), Peter Kay (PC Mackintosh)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55129.html
Synopsis :

Une ''fièvre végétarienne'' intense règne dans la petite ville de Wallace et Gromit, et l'ingénieux duo a mis à profit cet engouement en inventant un produit anti-nuisibles humain et écolo, qui épargne la vie des lapins. L'astuce consiste simplement à capturer, à la main, un maximum de ces rongeurs et à les mettre en cage.

A quelques jours du Grand Concours Annuel de Légumes, les affaires de Wallace et Gromit n'ont jamais été aussi florissantes, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si un lapin-garou géant ne venait soudain s'attaquer aux sacro-saints potagers de la ville. Pour faire face à ce péril inédit, l'organisatrice du concours, Lady Tottington, se tourne vers nos deux ''spécialistes'' et leur demande d'appréhender le monstre.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 30 000 000$
Box Office France : 2 210 865 entrées
N° de visa : 113661
Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Le Mystère du lapin-garou est le premier long-métrage mettant en scène les célèbres personnages de pâte à modeler Wallace et Gromit. Nick Park, leur créateur, n'avait en effet réalisé que trois courts métrages avec eux auparavant : Une grande excursion, Un mauvais pantalon et Rasé de près. Ces deux derniers ont par ailleurs remporté l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation, respectivement en 1994 et 1996. " Réaliser un Wallace & Gromit de 30 minutes exige déjà énormément de temps, de soin et de patience, explique Nick Park. Un long métrage de 85 minutes revient à bâtir... la Muraille de Chine avec des allumettes ! Il a fallu cinq ans d'efforts ininterrompus, parce que chaque détail compte, y compris les plus minuscules. Je pense toutefois que le défi majeur fut d'inventer l'intrigue qui nous permettrait de passer d'un coup de 30 minutes à 85."


L'équipe de décorateurs a dû recréer plus de 700 légumes en plâtre ainsi qu'une centaine de plantes pour conférer le maximum d'authenticité au parc, à la forêt voisine et aux serres de Lady Tottington. Les outils de jardinages sont, quant à eux, pleinement opérationnels, de même que le Van de Wallace et Gromit, un modèle réduit d'Austin 35 dont chaque accessoire (phares, pneus, coffre) devait fonctionner comme dans une vraie voiture. Enfin, toutes les tapisseries ornant les murs de Tottington hall ont été peintes à la main.


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Adèle Blanc-Sec (Adèle Blanc-Sec)

401 3/4
Aventure France 2010 107 min.
Luc Besson Louise Bourgoin (Adèle Blanc-Sec), Gilles Lellouche (Inspecteur Caponi), Mathieu Amalric (Dieuleveult), Jean-Paul Rouve (Justin De Saint Hubert), Jacky Nercessian (Espérandieu), Nicolas Giraud (Andrej Zborowski), Philippe Nahon (Professeur Ménard), Gerard Chaillou (Le Président Armand Fallières), Laure De Clermont-Tonnerre (Agathe Blanc-Sec), Moussa Maaskri (Akbar), Frédérique Bel (Actrice), Grégory Ragot (L'Assistant De Bertrand), Swann Arlaud (Crieur De Journaux 4), Christophe Dimitri Réveille (La Momie Shelsoüt), Jean-Michel Molé (Acteur), Eric Naggar (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133917.html
Synopsis :

En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique ! Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3363 notes : 19 % de *****, 17 % de ****, 28 % de ***, 9 % de **, 26 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 602 720 entrées
Budget : 31 000 000 euros
N° de visa : 123 765
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adaptation d'une BD
Le film est l'adaptation de la célèbre BD de Jacques Tardi, publiée pour la première fois en 1976 et qui relate les aventures d'une journaliste intrépide dans le Paris de la Belle Epoque. Luc Besson a décidé de mettre en scène deux des neuf albums dans Adèle Blanc-Sec et prévoit de décliner la saga en trois volets:" J’ai écrit une première adaptation en m’efforçant de rester très fidèle à la BD, à l’univers de Jacques Tardi, aux caractéristiques profondes du personnage d’Adèle Blanc-Sec. C’est avec une angoisse non dissimulée que j’ai remis mon script à Tardi ! C’était angoissant dans la mesure où il est un auteur de BD et que je m’étais approprié son personnage en l’adaptant. Et puis j’ai eu beaucoup de chance parce qu’il a lu le script et il m’a dit… : « Voilà c’est super ! ». Il reconnaissait complètement sa BD, complètement son personnage et en même temps il découvrait l’adaptation cinématographique de sa BD et pas une simple transposition de sa BD en images. C’est cela qui l’a vraiment séduit. La seule modification qu’il m’ait demandée est de changer le prénom d’un des personnages."

Un premier grand rôle
C'est le premier grand rôle incarné par Louise Bourgoin, ancienne miss météo de Canal+, au cinéma, puisqu'elle incarne l'héroïne éponyme du film. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Luc Besson lance la carrière d'une actrice au cinéma, on pense notamment à Anne Parillaud dans Nikita ou encore Milla Jovovich dans Le Cinquième élément. Pour interpréter Adèle Blanc-Sec, le réalisateur dit avoir hésité entre quatre actrices françaises, dont Sylvie Testud, qui a elle-même incarné une héroïne de BD, le personnage de Calamity Jane dans Lucky Luke aux côtés de Jean Dujardin. Luc Besson raconte sa rencontre avec Louise Bourgoin: "Cela faisait pas mal de temps que j’observais Louise Bourgoin, la Miss Météo fantasque de Canal + que l’on connaît puis tête d’affiche au côté de Luchini dans le film d’Anne Fontaine. Le fait qu’elle soit capable d’interpréter toutes sortes de personnages différents m’a séduit car cette aptitude là est rare. Son talent est parfaitement adapté au rôle d’Adèle pour lequel elle doit avoir une quinzaine de déguisements. Nous nous sommes rencontrés, elle m’a plu tout de suite, j’étais sûr que c’était elle Adèle. Louise est une personne très ouverte, toujours sur le coup, capable de passer du chaud au froid en un clin d’oeil tout comme le personnage d’Adèle en moins folle… Elle est une jeune femme extrêmement sérieuse sur qui l’on peut compter. Avec Adèle c’est un peu plus compliqué parce qu’elle poursuit sa route et rien ne peut l’arrêter ! Sur le tournage, l’équipe avait surnommé Louise « la comptable » parce qu’elle passait son temps à vérifier les raccords, les nombres de plans, elle savait tout. Notre collaboration a été une vraie révélation."

Retrouvailles
Ce film marque les retrouvailles devant la caméra de Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve qui avaient déjà travaillé ensemble sur le film réalisé par l'ancien Robin des Bois, Sans arme, ni haine, ni violence.

Décors et lieux de tournage
L’essentiel du tournage s'est fait en studio. Les décors ont nécessité près de huit mois de préparation et ont été développés sur près de 800 m2, comprenant des reconstitutions de lieux historiques tels que le Louvre ou encore la grande pyramide d’Egypte.

La rencontre de Luc Besson et de Tardi
"C'est une longue histoire. En fait, je suis tombé amoureux de son personnage il y a une dizaine d'années. J'avais essayé de contacter Tardi une première fois mais malheureusement il voulait faire Adèle avec un autre metteur en scène. Sur le moment, j’étais un peu triste mais comme c’était un « grand » réalisateur, j’ai trouvé cela bien et lui ai souhaité bon courage. J’ai attendu avec impatience un film qui n’est jamais venu. Au bout de trois ou quatre ans, j’ai rappelé Tardi qui m’a dit être très fâché contre ce metteur en scène, contre le cinéma tout entier. Bref, il ne voulait plus entendre parler de rien. J’ai dû le convaincre de revoir sa position. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois. Il a fallu lui redonner confiance, montrer patte blanche et attendre encore un an pour récupérer les droits que son agent avait cédés à quelqu’un d’autre. Après six années d’attente et de négociations, Tardi a fini par accepter de me céder les droits de son Adèle."

Mathieu Amalric en méchant
Ce n'est pas la première fois que l'acteur Mathieu Amalric joue les méchants; on a pu le voir notamment dans Quantum Of Solace en 2008, face à James Bond joué par Daniel Craig. Luc Besson explique les raisons pour lesquelles il l'a choisi pour incarner le redoutable Dieuleveult: " Mathieu Amalric est l’un des premiers acteurs que j’ai choisi sur Adèle. J’aime beaucoup Mathieu, aussi bien l’homme que l’acteur, l’un des plus doués de sa génération, capable de se métamorphoser d’une manière incroyable. Sa performance dans Le Scaphandre et le papillon est prodigieuse ! J’ai donc vu Mathieu pour lui proposer le rôle de Dieuleveult. Il m’a dit qu’il avait décidé de ne plus faire l’acteur, qu’il se consacrait à la mise en scène. Et puis en fait, je l’ai eu aux sentiments et avec l’aide de ses enfants. Il est rentré chez lui et je crois qu’il en a parlé à son fils qui lui a dit : « Mais tu es fou, Tardi, Adèle Blanc-Sec c'est génial, il faut que tu le fasses ! ». Il m’a rappelé pour me dire qu’il ferait une exception pour Adèle. Voilà pour la petite histoire et ce tournage a été un réel plaisir. Maintenant, quand on découvre le personnage de Dieuleveult dans le film, je pense que si on ne sait pas que c’est Mathieu qui interprète ce rôle, c’est impossible de le reconnaître, sa physionomie a changé, même son timbre de voix est modifié. C’est une composition totale et assez exceptionnelle du personnage."

Le personnage de Caponi
Pour camper Caponi, Gilles Lellouche dont la rencontre avec Luc Besson date de 2003 sur le tournage de son premier court métrage Pourkoi... passkeu, a dû prendre un peu de poids. "Je ne lui ai pas demandé de prendre trente kilos en deux mois comme Scorsese l’a exigé de De Niro pour Raging Bull, nous lui avons simplement mis des coussins un peu partout ", précise le cinéaste. Il ajoute: " Il a un comique de situation en permanence, il est toujours un peu décalé. C’est l’un des personnages charnière de l’histoire et c’est un bon contre poids au personnage de Louise et à son enquête."

Une équipe qui gagne!
Luc Besson a travaillé sur Adèle Blanc-Sec avec d'anciens collaborateurs à la technique, s'entourant de Thierry Arbogast à la lumière, avec qui il travaille depuis Nikita, mais aussi d'Olivier Beriot pour les costumes avec qui il a notamment travaillé sur la trilogie Arthur. Pour les décors qui occupent une place prépondérante, le réalisateur a fait appel à Hugues Tissandier (Jeanne d'Arc, la trilogie Arthur ): "Nous avons travaillé, comme à chaque fois, sur des maquettes de décors assez petites. Le fait de préparer sur des volumes réduits permet de mieux définir les angles de la caméra. On s’aperçoit rapidement si les plafonds sont trop hauts, trop bas, les murs trop loin les uns des autres. Hugues utilise à présent le numérique pour préparer et pré-visualiser ses décors. Cela me permet de m’y balader virtuellement, de définir les axes de tournage, d’affiner mes choix de focales très en amont. Nous faisons aussi des économies grâce à cette nouvelle technologie dans la mesure où nous réduisons la construction des décors à ce qui sera filmé. Notre travail de recherche a été facilité par l’abondance de documents sur l’Egypte et par la collaboration précieuse de Tardi qui nous a ouvert sa bibliothèque personnelle. Jacques possède un appartement rempli d’ouvrages et de documents d’époque et Hugues a passé beaucoup de temps avec lui. Je crois que Tardi a été assez impressionné par la qualité de notre travail si j’en juge par sa réaction lorsqu’il a découvert l’appartement d’Adèle. C’était une scène très émouvante. Jacques arrive sur le décor et pénètre dans l’appartement d’Adèle qu’il a donc dessiné et tout à coup, Adèle / Louise en costume vert avec son chapeau à plumes vient à sa rencontre et lui tend un livre d’Adèle qu’elle venait de lui dédicacer. C’était vraiment un beau moment."

La naissance d'Adèle Blanc-Sec par Tardi
Tardi raconte que le personnage d'Adèle Blanc-Sec lui est venu en tête avant tout parce qu'il n'y avait pratiquement que des héros masculins dans l'univers de la bande dessinée, hormis quelques exceptions comme Barbarella, dans un registre érotique, ou encore Bécassine. Il raconte ainsi comment il a construit le personnage de femme émancipée et moderne qu'est son Adèle: "J’ai par ailleurs toujours été très intéressé par le roman-feuilleton dont la grande époque se situe à la fin du XIXe, début du XXe siècle. Un des plus célèbres romans-littéraires parus en 1910 est Arsène Lupin par exemple. Du coup, j’ai décidé que mon héroïne serait contemporaine de ces années là. La question était aussi de savoir ce qu’elle allait bien pouvoir faire comme métier (...) elle pouvait faire le même métier que moi et transposer en 1910, elle serait feuilletoniste. On la voit de temps en temps sur sa machine à écrire, on la voit chez son éditeur, elle en parle et même si, au bout du compte on la voit très peu travailler, cela nous donne une indication sur son style et son niveau de vie. Elle n’est pas une grande bourgeoise, elle travaille, c’est une femme émancipée, une femme résolument moderne qui n’a pas du tout la mentalité des femmes de cette époque. Enfin, il me fallait un décor de base. J’utilise les lieux de Paris car j’aime les dessiner. J’aime beaucoup les musées car ils m’inspirent et en particulier le jardin des plantes avec sa verrière, ses vitrines et tout le bazar scientifique qu’il renferme. Dès lors, j’avais mon personnage et le point de départ d’une histoire : le jardin des plantes et bien avant Jurassic Park et Indiana Jones je précise, un oeuf de ptérodactyle vieux de 136 millions d’années qui allait éclore et semer la terreur sur le Paris de 1900."

Les droits d'adaptation
Cela faisait dix ans que Luc Besson souhaitait acquérir les droits d'adaptation de la bande dessinée de Tardi. A l'époque, ils avaient été cédés à un réalisateur de renom mais le projet n’a jamais vu le jour. Lorsque le réalisateur a appris que les droits étaient de nouveau disponibles, il a immédiatement proposé de les racheter.

Adèle Blanc-Sec par Louise Bourgoin
"L’Adèle de Luc est un peu moins antipathique que dans la bande dessinée. Elle est plus humaine, elle a une vraie sensibilité. Au fil de l’histoire, on se rend compte qu’il y a des choses qui la blessent, qu’Adèle a des failles qu’elle essaye évidemment de dissimuler. Elle est opiniâtre, effrontée, touchante, franche et elle a beaucoup d’humour. C'est une sorte d'Indiana Jones au féminin. Tout au long du scénario, elle vit des aventures rocambolesques comme chevaucher un ptérodactyle, réveiller des momies, naviguer sur le Nil dans un sarcophage, sauver le Président de la République et traverse des moments plus intimes, plus émouvants, avec sa soeur notamment. C’est agréable de jouer une héroïne aussi physique et aussi courageuse. C’est rare dans ce genre de cinéma. Les femmes sont plus souvent les faire-valoir des hommes. Elles répondent à des stéréotypes, elles sont les passe-plats du rôle principal qui est la plupart du temps masculin. Dans le film de Luc, il y a une héroïne qui contrôle l’histoire du début à la fin. C’est un vrai beau rôle !"

En famille, c'est mieux!
La productrice d'Adèle Blanc-Sec n'est autre que la femme de Luc Besson, Virginie Besson-Silla. Le réalisateur confie la satisfaction qu'il a eue à, pour la première fois, n'avoir qu'à se concentrer sur la mise en scène, sans se préoccuper de la production de son film.

La dimension fantastique d'Adèle Blanc-Sec
Tardi avoue s'être inspiré de Fritz Lang pour le côté fantastique de son oeuvre ainsi que de Jules Verne pour son côté " bricolage et inventions", ce qui explique une ambiance poético-scientifique, ainsi que "des histoires délirantes qui ne tiennent pas debout mais dans lesquelles on se laisse embarquer de manière presque enfantine".

Tardi, incontournable!
La productrice Virginie Besson-Silla, explique la nécessité pour Besson et elle-même d'impliquer Tardi dans le processus d'écriture du scénario afin de rester davantage en cohérence avec sa bande-dessinée: " Luc avait son idée en tête de l’adaptation et des éléments cinématographiques qui se devaient d’exister dans le film. Néanmoins, il tenait à ne pas dénaturer l’oeuvre de Tardi avec qui nous avons organisé quelques séances de travail, la question étant de savoir ce que Tardi voulait voir à l’image. Cela étant, Luc voulait aussi étoffer le personnage d’Adèle et la rendre plus émouvante. C’est une des raisons pour laquelle il a intégré le personnage d’Agathe, la soeur d’Adèle. L’écriture a été assez rapide, il faut dire que Luc avait ce projet en tête depuis dix ans ! Tardi a aimé le scénario dès la première lecture. C’était essentiel pour nous qu’il ne se sente pas trahi et qu’on ne dénature pas son oeuvre".Le dessinateur a été également sollicité durant le tournage du film : "Dès la préparation, Hugues Tissandier, le chef décorateur, et Olivier Beriot, le créateur des costumes, sont allés chez Tardi pour consulter ses archives et s’imprégner de son univers. Pendant le tournage, Tardi est venu régulièrement voir les décors qui se montaient et nous donner ses remarques", raconte t-elle.

De la BD au film
L'adaptation d'une bande dessinée au cinéma est un pas de géant qui exige de faire des choix. La productrice Virginie Besson-Silla, revient sur la façon dont l'adaptation des aventures d'Adèle a été abordée: "Je pense qu’au départ, il est essentiel de jauger les éléments qui nous font aimer la bande dessinée et qui la rendent unique. Il faut ensuite élaborer la structure narrative d’un long métrage et déterminer toutes les scènes de la bande dessinée que l’on veut garder. Pour Adèle, nous nous sommes attachés à conserver les personnages de la bande dessinée avec leurs physionomies tellement particulières, les décors incroyables, l’ambiance et nous avons pioché dans différents albums.…", explique t-elle.
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Délivrance (Deliverance)

665 3/4
Aventure USA 1972 110 min.
John Boorman Jon Voight (Ed Gentry), Burt Reynolds (Lewis Medlock), Ned Beatty (Bobby Trippe), Ronny Cox (Drew Ballinger), Ed Ramey (le vieil homme), Billy Redden (Lonny), James Dickey (Sheriff Bullard), Bill McKinney (Mountain Man), Charley Boorman (Le Fils d'Ed), Belinda Beatty (Martha Gentry), Grace Fair (la propriétaire d'une maison), Macon McCalman (Deputy Queen), Christopher Dickey (Dead body pulled out of river), Seamon Glass (Acteur), Hoyt Pollard (Acteur), Herbert 'Cowboy' Coward (Acteur), Johnny Popwell (Acteur), John Fowler (Acteur), Kathy Rickman (Actrice), Ken Keener (Acteur), Lewis Crone (Acteur), Louise Coldren (Actrice), Pete Ware (Acteur), Randall Deal (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=166.html
Synopsis :

Quatre Américains de classe moyenne, Ed Gentry, Lewis Medlock, Bobby Trippe et Drew Ballinger décident de consacrer leur week-end à la descente en canöe d'une impétueuse rivière située au nord de la Géorgie. Ils envisagent cette expédition comme un dernier hommage à une nature sauvage et condamnée par la construction d'un futur barrage. Mais les dangers qu'ils affronteront ne proviendront pas uniquement des flots tumultueux de la rivière...
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 5/5

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Box Office France : 1 471 180 entrées
Budget : 2 000 000 $
Année de production : 1972
Date de reprise : 20 novembre 2002
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 18 août 2008
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Django Unchained (Django Unchained)

677 3/4
Aventure USA 2012 164 min.
Quentin Tarantino Jamie Foxx (Django), Christoph Waltz (Dr. King Schultz), Leonardo DiCaprio (Calvin Candie), Kerry Washington (Broomhilda), Samuel L. Jackson (Stephen), Jonah Hill (Le régulateur), Don Johnson (Spencer ''Big Daddy'' Bennett), Walton Goggins (Billy Crash).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=190918.html
Synopsis :

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4,5/5 (Pour : 44% de *****, 37% de ****, 10% de ***, 5% de **, 2% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 prix et 10 nominations
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Box Office France : 4 292 940 entrées
Année de production : 2012
Budget : ca. 100 000 000 $
Date de sortie DVD : 17 mai 2013
Langue : 02 Anglais, Allemand, Français
Date de sortie Blu-ray : 17 mai 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Western Spaghetti
Quentin Tarantino voulait réaliser depuis longtemps un western spaghetti en hommage à une de ses idoles, le cinéaste Sergio Leone. Le titre de départ du projet était même "The Angel, The Bad And The Wise" en référence au Bon, la brute et le truand.

Ils étaient pressentis
Parmi les acteurs qui ont failli tourner dans Django Unchained figurent Kevin Costner, Kurt Russell, Sacha Baron Cohen ou encore Anthony LaPaglia.

L'amour au temps de l'esclavage
Quentin Tarantino a décidé de situer son western à la période de l'esclavage, choix courageux de la part du cinéaste, le sujet étant toujours très sensible aux USA : "J’aimerais faire un western, mais plutôt que de le situer au Texas, faisons-le à l’époque de l’esclavage. Ce sujet, tout le monde a peur de le traiter. Il faut qu’on l’éclaire nous-mêmes", déclare le metteur en scène.

DiCaprio a failli être un Nazi !
Au départ, Leonardo DiCaprio était le premier choix de Quentin Tarantino pour le rôle de Hans Landa dans Inglourious Basterds. Finalement, le natif de Knoxville a décidé qu'il serait plus judicieux qu'un germanophone campe le redoutable "chasseur de juifs" en la personne de Christoph Waltz. Déterminé à offrir un rôle de méchant à "Leo", le metteur en scène de Reservoir Dogs lui a spécialement réservé celui de Calvin Candie, l'esclavagiste de Django Unchained, un "sacré rôle de méchant" d'après Tarantino !

Encore un tour de Waltz
Révélé par son rôle de Colonel SS dans Inglourious Basterds (qui lui a valu le Prix d'interprétation à Cannes et Un Oscar du Meilleur second rôle), Christoph Waltz est dirigé pour la deuxième fois par Quentin Tarantino.

Un "Men in black" sur la liste
Parmi les six acteurs pressentis pour jouer le rôle de Django figurait Will Smith, mais le cinéaste a finalement choisi Jamie Foxx. D'autres acteurs ont également été approchés, il s'agit d'Idris Elba, Chris Tucker, Terrence Howard, Michael K. Williams et Tyrese Gibson.

Jamie et Kerry ne se quittent plus
C'est la deuxième fois que Jamie Foxx et Kerry Washington forment un couple à l'écran. La première fois se passait devant la caméra de Taylor Hackford pour Ray, le biopic sur le chanteur Ray Charles. Par ailleurs, Kerry Washington tourne également pour la troisième fois avec Samuel L. Jackson après Mother & Child de Rodrigo Garcia et Harcelés de Neil LaBute : "Je suis toujours ravi de faire un film avec Kerry. Elle est douce et gentille ; elle possède également une certaine fragilité qui masque en fait une grande force intérieure", s'enthousiasme le comédien.

Mon ami Sam
Django Unchained marque la cinquième collaboration entre Quentin Tarantino et Samuel L. Jackson. Le comédien a déjà tourné Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill : Volume 2 et Inglourious Basterds sous la houlette du cinéaste américain. Jamie Foxx commente ainsi la relation entre le cinéaste et le comédien : "La relation de Quentin et Samuel a de quoi rendre jaloux ! C’est incroyable, ils se connaissent par cœur. J’espère avoir ce genre de relation avec Quentin maintenant que nous avons tourné ensemble. Ils se connaissent, se soutiennent et s’entraident. Ils ont trouvé des idées géniales qui n’étaient même pas dans le scénario mais qui ont amélioré l’ensemble du film. Samuel Jackson nous a fait la démonstration de toute l’étendue de son talent."

Made in Japan
Quentin Tarantino a eu l'idée du film... au Japon, où il se trouvait pour la promotion de Inglourious Basterds. Les spectateurs japonais étant friands de westerns-spaghettis, le cinéaste s'est procuré plusieurs dvd de films de ce genre, ce qui lui a donné l'envie de réaliser un film qui s'inspire de cette tradition.

Joseph Gordon-Levitt trop occupé
Joseph Gordon-Levitt devait jouer dans le long métrage de Quentin Tarantino mais a finalement dû annuler sa participation en raison du tournage de son premier film en tant que réalisateur. Le comédien-réalisateur avoue regretter de ne pas pouvoir se libérer pour tourner avec Tarantino qui est l'un de ses réalisateurs préférés. Joseph Gordon-Levitt affirme par ailleurs que le réalisateur de Django Unchained l'a soutenu dans sa démarche de réalisateur.

Leo el diablo !
Le chef-décorateur J. Michael Riva a révélé que les couleurs jouent un rôle prépondérant dans Django Unchained et qu'une partie de son travail a consisté à retranscrire une ambiance en adéquation avec chaque personnage : "Pour moi, le personnage de Leo représente très clairement le diable, je voulais donc qu’il soit autant que possible entouré de rouge. Quant à Django et Schultz, que je vois comme des héros de western, ils sont associés aux tons chauds de jaune et d’ambre. J’ai essayé de rappeler ces couleurs dans tous les décors. La fin du film est plus sombre, les couleurs se teintent de rouge, les choses deviennent plus sérieuses. Ça n’est pas très complexe, ce qui à mon sens permet d’identifier clairement les deux univers qui s’affrontent", explique l'artiste. Ce talentueux technicien est malheureusement décédé en 2012 à l'âge de 63 ans ; Stacey Sher lui rend hommage : "J’ai beaucoup de chance d’avoir pu travailler et côtoyer Michael Riva au quotidien. C’était un artiste et un homme merveilleux, espiègle, inventif, brillant et attentionné", déclare la productrice.

Un si long tournage
Le tournage de Django Unchained a duré 130 jours. Il s'agit du tournage le plus long de la carrière de Quentin Tarantino.

Il faut y aller Franco !
Django Unchained s'inspire du western spaghetti ultra-violent, Django, réalisé par Sergio Corbucci en 1965. Franco Nero y tenait le rôle principal. Quentin Tarantino étant un grand fan du film, il a proposé à l'acteur italien de faire un caméo dans Django Unchained en tant que patron de bar.

Sally nous Menke
Quentin Tarantino travaille pour la première fois avec le chef-monteur Fred Raskin. Sa fidèle collaboratrice qui avait monté tous ses films, Sally Menke, est décédée brutalement en 2010 à l'âge de 56 ans.

Un chef-opérateur chevronné
Django Unchained marque la quatrième collaboration entre Quentin Tarantino et le directeur de la photographie Robert Richardson. Cet artiste de la lumière est une figure reconnue dans la profession ; il travaille notamment régulièrement avec Martin Scorsese (Casino, Aviator, Hugo Cabret) et Oliver Stone (Platoon, Tueurs nés, Nixon).

Killing Zoe
L'actrice et cascadeuse Zoe Bell, qui avait tourné sous l'égide de Quentin Tarantino pour Boulevard de la mort en 2007, a d'abord été considérée pour camper Lara Lee Candie-Fitzwilly, rôle finalement échu à Laura Cayouette. Toutefois, Bell joue le rôle de Peg dans Django Unchained.

Pas trouvé sous le sabot d'un cheval
Un des chevaux qu'on voit dans le film appartient à Jamie Foxx, qui l'a reçu comme cadeau d'anniversaire. L'équidé répond au nom de Tony.

Tarantino taquin
Une rumeur a circulé selon laquelle Sid Haig (connu pour son rôle du Capitaine Spaulding dans The Devil's Rejects et La Maison des 1000 morts) aurait été choisi par Quentin Tarantino pour jouer le rôle de M. Stonesipher. L'agent d'Haig l'a même contacté pour lui annoncer la bonne nouvelle. Plus tard, Tarantino a engagé David Steen pour ce rôle. Le cinéaste, connu pour être blagueur, aurait organisé ce canular afin de se venger du refus de Sid Haig de jouer le rôle de Marsellus Wallace dans Pulp Fiction en 1994.

Pour toi Kenneth
Quentin Tarantino a écrit un rôle spécialement pour Michael K. Williams mais celui-ci a dû décliner à cause de son emploi du temps chargé sur la série TV Boardwalk Empire.

Quentin Tarantino présente
Pendant le tournage dans la ville de Jackson Hole, Wyoming, Quentin Tarantino a loué une salle de cinéma afin de projeter à son équipe des films de samouraï et des westerns de sa collection personnelle.

Shaft !
Quentin Tarantino a dévoilé lors du Comic-Con 2012 que les personnages campés par Jamie Foxx et Kerry Washington étaient les arrières-arrières-arrières grands parents de John Shaft, personnage emblématique de la blaxploitation (Shaft, les nuits rouges de Harlem). Cette information est corroborée par le nom complet du personnage de Kerry Washington dans le film : Broomhilda Von Shaft. A noter que Samuel L. Jackson (Stephen dans Django) a interprété le rôle de Shaft dans le film du même nom sorti en 2000.

Bad Romance ?
L'extravagante chanteuse Lady GaGa a été considérée pour le rôle de Lara Lee Candie-Fitzwilly.

Jonah est finalement là !
L'adolescent gras du bide et libidineux de SuperGrave, Jonah Hill, a fait du chemin. En effet, le comédien tient le rôle du régulateur dans Django Unchained. Rôle qu'il a failli ne jamais jouer pour un problème d'emploi du temps finalement résolu. L'acteur sera également à l'affiche de The Wolf of Wall Street de Martin Scorsese en 2013, rien que ça ! L'époque des comédies potaches made in Judd Apatow semble bel et bien révolue pour Jonah.

Du sang, pas de larmes !
Leonardo DiCaprio est un dur à cuir ! Lors de la scène du dîner à Candyland, Calvin Candie brise un verre de la main. Cet effet n'était pas voulu et a eu pour conséquence d'entailler sévèrement la main de l'acteur. Toutefois, celui-ci a continué la scène comme si de rien n'était déclamant ses répliques et incluant même cette "erreur" dans la scène en touchant Kerry Washington lui laissant quelques traces de sang, ajoutant encore plus de tension à la scène. A la fin de la prise, Leo a eu droit aux applaudissements de l'assemblée et s'est fait poser des points de suture. Il en garde une cicatrice encore aujourd'hui !

De père en fille
Amber Tamblyn joue le rôle de "la fille du fils d'un hors-la-loi" dans Django Unchained. Il s'agit d'une référence au long-métrage où joue son père, Russ Tamblyn, intitulé Le fils d'un hors-la-loi (1965).

Le Parrain du gore au casting
Tom Savini, qui campe Chaney dans Django, est principalement connu pour sa carrière de maquilleur effets spéciaux. L'artiste, surnommé "Le parrain du gore", est un collaborateur fidèle de George A. Romero pour qui il signera les effets spéciaux du Jour des morts-vivants et de La Nuit des morts-vivants notamment. On a pu le voir récemment à la réalisation d'un segment du film à sketches, The Theatre Bizarre.

En haut de l'affiche
C'est la première fois en 16 ans que Leonardo DiCaprio n'a pas le haut de l'affiche pour un film.

Décors
Django Unchained a été tourné à Jackson Hole dans le Wyoming, à La Nouvelle-Orléans et en Californie, à Santa Clarita, Alabama Hills et Independence. L'équipe a par ailleurs utilisé certains décors construits auparavant pour la série TV Deadwood.

Caméos en pagaille
Selon le producteur Harvey Weinstein, Django Unchained contient de nombreux caméos d'acteurs connus... Dont un certain Brad Pitt. Ce qui n'est finalement pas le cas.

Léonide Moguy
Un des personnages (campé par Dennis Christopher) s'appelle Léo Moguy. Il s'agit d'un hommage rendu par Quentin Tarantino au cinéaste français Leonide Moguy, connu pour être le précurseur du sous-genre des films de prison, style que "QT" apprécie beaucoup.

Bonanza !
Dans le film, Django porte une veste verte et un chapeau entouré d'une bande de clous ; il s'agit de la même tenue que portait Little Joe alias Michael Landon dans la série Bonanza.

Pas de compositeur attitré !
Encore une fois, Quentin Tarantino ne s'attache pas les services d'un compositeur pour les musiques de son film mais préfère les choisir lui-même parmi sa collection de musiques et chansons déjà existantes. Comme pour chacun de ses films, gageons que cette nouvelle bande-originale choisie par le cinéaste soit détonnante. On retrouve notamment des morceaux de l'inévitable Ennio Morricone et du compositeur Argentin Luis Enriquez Bacalov qui avait composé la musique du film original Django de Sergio Corbucci.

Bienvenue au saloon !
Le saloon dans le film s'appelle "Le Minnesota Clay" qui est le titre 02 Anglais d'un western spaghetti de Sergio Corbucci (Le Justicier du Minnesota).

Clarita's Way
Une partie du tournage s'est déroulée au Melody Ranch de Santa Clarita en Californie. De grands classiques du cinéma y ont été tournés comme Le Train sifflera trois fois de Fred Zinnemann et La Chevauchée fantastique de John Ford. Par ailleurs, une autre partie du tournage a eu lieu dans un lieu culte, à Alabama Hills vers la ville de Lone Pine. Ces décors ont accueillis moult tournages dont La Grande évasion de Raoul Walsh, Un homme est passé de John Sturges ou L' Etrange incident de William A. Wellman.

Au pays de Candie
La partie de Django Unchained qui se déroule à Candyland, la plantation que possède Calvin Candie (Leonardo DiCaprio) dans le film, a été tournée en décors réels dans la plantation Evergreen, un lieu qui a vraiment été le théâtre de la traite négrière : "Il est impossible de ne pas verser de larmes, de ne pas être bouleversé dans un tel endroit. J’y ai emmené mes deux enfants, de 3 ans et demi et 18 ans, et je les ai laissés parcourir les lieux. Je leur ai expliqué qu’ils venaient de là. C’était le lieu idéal pour véritablement nous imprégner de l’histoire", confie Jamie Foxx.

Cartoon Django
Don Johnson a révélé s'être inspiré du personnage de dessin animé, le coq Foghorn Leghorn créé par Robert McKimson, afin d'avoir l'accent adéquat pour camper Big Daddy.

Leonardo Di Caligula
Quentin Tarantino voyait au départ le personnage Calvin Candie plus vieux ; mais l'intérêt de Leonardo DiCaprio pour le film l'a forcé à reconsidérer la question : "Je me suis mis alors à reconfigurer Candie comme une sorte de Caligula jeune. Son arrière-grand-père a créé cette affaire d’exploitation de coton, et son grand-père a continué après lui et en a fait une entreprise rentable. Son père, ensuite, a encore augmenté les profits. Calvin est le quatrième Candie à diriger l’entreprise et il s’est lassé. Il se moque du coton, c’est pour cela qu’il s’occupe de combats d’esclaves. C’est une sorte de jeune prince flamboyant, un Louis XIV à Versailles", révèle le metteur en scène.

A la Hitchcock
A l'instar d'Alfred Hitchcock, Quentin Tarantino aime faire des caméos dans ses films ; on se souvient avec bonheur de celui de Pulp Fiction notamment, haut en couleurs. "QT" ne déroge pas à la règle dans Django avec un caméo tenu secret mais qui s'annonce déjà mémorable d'après les acteurs du film.

Lawrence Bender out
Une fois n'est pas coutume, Lawrence Bender ne produit pas le film de Quentin Tarantino. Le producteur a toujours été de la partie en produisant chaque long-métrage du déjanté cinéaste (Il n'a toutefois pas produit Boulevard de la mort qui faisait partie du diptyque Grindhouse avec Planète terreur de Robert Rodriguez).

Parks maître
Michael Parks, qui campe le Texas Ranger Earl McGraw pour Quentin Tarantino et Robert Rodriguez depuis Une nuit en enfer et qui a repris ce rôle pour Kill Bill et Boulevard de la mort, a rempilé pour Django Unchained.

Privilégier l'authentique
Quentin Tarantino préfère se passer autant que possible d'images de synthèse dans ses films. C'est pourquoi il a tenu à tourner les scènes d'hiver dans un endroit où il faisait réellement un froid glacial : "C’était vraiment très important aux yeux de Quentin parce qu’il croit à l’efficacité des effets autres que les images de synthèse ; il croit à l’impact du cinéma authentique sur le public. Nous nous sommes donc rendus sur le lieu de tournage de la scène d’ouverture du film, et un assistant de production a dû s’assurer qu’il faisait assez froid et que le degré d’humidité était suffisant pour que notre haleine forme de la buée", raconte Stacey Sher, la productrice.

La folie Django s'empare de Twitter
Les premières réactions à la vision de Django Unchained sont dithyrambiques et ont déchaîné le réseau social Twitter. Par exemple, la productrice Julie Seureau a déclaré : "Je suis ravi d’avoir été une des premières à voir Django. Christoph Waltz est un si grand acteur… Il vole réellement la vedette aux autres !" Quant au réalisateur de Looper, Rian Johnson, il s'est enflammé à son tour sur son compte twitter : "Django est formidable !"
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Indiana Jones 1 - Les aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark)

81 3/4
Aventure USA 1981 75 min.
Steven Spielberg Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, Ronald Lacey, John Rhys-Davies, Anthony Higgins
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=121.html
Synopsis :

Indiana Jones, un professeur universitaire d'archéologie doublé d'un aventurier, parcourt le monde à la recherche de trésors. Son principal adversaire est l'archéologue français René Belloq, qui loue ses services à l'Allemagne hitlérienne. Le chancelier du Reich s'est en effet mis en tête de retrouver l'Arche d'Alliance contenant les Tables de la Loi brisées par Moïse, voilà trois mille ans. Jones sait que les dossiers allemands indiquent que le professeur Ravenwood, aujourd'hui décédé, a été en possession d'une curieuse médaille, la "Mire de Râ" qui, installée à l'endroit requis, doit dévier un rayon de soleil vers le lieu où se trouve l'Arche Sainte.

"Indy", qui a eu jadis une liaison avec Marion, la fille de Ravenwood, retrouve celle-ci au fin fond du Népal, afin de la questionner. Marion tient un bar et provoque les hommes dans des concours de boissons. Elle ne porte pas Indiana dans son cœur, mais ce dernier la sauve des griffes de Toht, un agent de la Gestapo qui voulait récupérer le médaillon. Ensemble, ils rejoignent Le Caire et se font aider par un vieux complice, Sallah.

Les fouilles allemandes ont commencé mais Indy est persuadé que Belloq s'est trompé dans ses calculs et, en effet, il découvre le véritable emplacement. Aussitôt, les Allemands s'emparent de l'Arche et entreprennent son transport jusqu'en Allemagne.

Indy parvient à la récupérer mais celle-ci lui échappe à nouveau et lorsque Toht et son complice Dietrich l'ouvriront au cours d'une cérémonie mise en scène par Belloq, des phénomènes surnaturels anéantiront toute l'assemblée. Seuls, Indy et Marion, ayant fermé les yeux pendant cette manifestation divine, seront épargnés.

L'Arche est ramenée aux États-Unis, classée "Secret Militaire" dans un vaste hangar qui en contient déjà des milliers...
Critique :


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Into The Wild (Into The Wild)

588 3/4
Aventure USA 2007 147 min.
Sean Penn Emile Hirsch (Christopher Mccandless), Marcia Gay Harden (Billie Mccandless), William Hurt (Walt Mccandless), Jena Malone (Carine Mccandless), Brian Dierker (Rainey), Catherine Keener (Jan Burres), Vince Vaughn (Wayne Westerberg), Kristen Stewart (Tracy Tatro), Hal Holbrook (Ron Franz), Jim Gallien (Lui-Même), James J. O'Neill (L'Orateur À La Remise Des Diplômes), Malinda Mccollum (La Serveuse), Zach Galifianakis (Kevin), Paul Knauls (Le Chef De Chantier), Robin Mathews (Gall Borah), Steven Wiig (Le Ranger Du Ferry Steve Koehler), Candice Campos (La Fille Au Bar), Thure Lindhardt (Mads), Signe Egholm Olsen (Sonja), Floyd Wall (L'Homme Dans La Cabine Téléphonique), Bryce Walters (Chris Mccandless À L'Âge De 4 Ans), Jim Davis (Iii) (L'Officier De L'Immigration), Cheryl Francis Harrington (L'Assistante Sociale), R.D. Call (Bull), Leonard Knight (Lui-Même), Haley Ramm (Carine Enfant), Haley Sweet (Le Caissier De Banque), Dan Burch (Un Passant), Joe Dustin (La Bête), John Jabaley (Le Présentateur), Kathleen Mattice (Un Élève Du Lycée), J. Nathan Simmons (Un Touriste), Merritt Wever (Lori), Susan Spencer (Parent), Kyle Kwon (Ted Turner), Parris Mosteller (Young Boy (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110101.html
Synopsis :

Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 26590 notes : 63% de *****, 21% de ****, 2% de ***, 6% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 9 nominations
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 1 412 977 entrées
Année de production : 2007
Budget : 15 000 000 $
Date de sortie DVD : 16 juillet 2008
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 20 juillet 2011
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Ip Man (Ip Man)

404 3/4
Aventure Chine/Hong-Kong 2008 105 min.
Wilson Yip Donnie Yen (Ip Man), Simon Yam (Zhou Qing Quan), Siu-Wong Fan (Jin Shan Zhao), Ka Tung Lam (Li Zhao), Yu Xing (Maître Zealot Lin), You-Nam Wong (Shao Dan Yuan), Chen Zhi Hui (Maître Liao), Lynn Hung (Zhang Yong Cheng), Hiroyuki Ikeuchi (Miura), Yu-Hang To (Hu Wei).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146717.html
Synopsis :

Film biographique sur la vie de Ip Man, un maître de Kung-Fu spécialisé dans le style Wing Chun et qui fut le mâitre de Bruce Lee. Dans les années 30, Ip Man vit à Foshan dans le sud de la Chine, lors de l'occupation japonaise. Face à ses indéniables talents en matière d'arts martiaux, les japonais lui demandent d'entraîner les soldats, ce qu'il refuse catégoriquement. Il va alors devoir lutter pour sa survie.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 306 notes : 78 % de *****, 12 % de ****, 6 % de ***, 3 % de **, 2 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Chinois

Secrets de tournage :

Inspiré d'une histoire vraie
Le film s'inspire de la vie d'Ip Man, un expert en Kung Fu Wing Chun. Durant la seconde guerre sino-japonaise, dans les années 30 et 40, face à son indéniable talent pour les arts martiaux, l'armée japonaise lui a demandé d'entraîner les soldats, ce qu'il refusa catégoriquement par patriotisme. Un peu plus tard, et suite aux tensions politiques régnant en Chine, Ip Man s'exile à Hong Kong. Sur place, il va enseigner son art à quelques disciples dans un restaurant, avant de créer une école et d'étendre son enseignement à plusieurs élèves, dont le célèbre Bruce Lee.

Une première !
Bien qu'il soit très célèbre en Chine, c'est la première fois qu'un film basé sur la vie de Ip Man est réalisé. Mais il faut noter que Wong Kar-Wai est également en train de préparer un film sur le maître : The Grand Master, avec Tony Leung Chiu Wai en vedette.

Des chorégraphes reconnus
Les scènes de combat du film ont été chorégraphiées par Sammo Hung Kam-Bo et Tony Leung Siu-Hung. Ces deux derniers ont d'ailleurs déjà collaboré avec Wilson Yip et Donnie Yen sur SPL, mais en tant qu'acteurs.

Récompenses
Ip Man a été un immense succès au box office chinois et hong kongais. En 2009, le film a remporté le prix du meilleur film aux Hong Kong Awards. Sammo Hung Kam-Bo et Tony Leung Siu-Hung ont reçu celui de la meilleur chorégraphie pour un film d'action.

Une suite de prévue
Ip Man se centre sur la résistance du maître face aux japonais. Fort de son succès, une suite est déjà en tournage. Cette séquelle sera centrée sur la vie de Ip Man à Hong Kong et devrait donc voir apparaître le jeune Bruce Lee.

Fidélité
Dans le rôle de Ip Man, on retrouve la star hong kongaise des films d'action, Donnie Yen, alors que Wilson Yip s'est occupé de la réalisation. Avec ce film, c'est la quatrième fois que les deux hommes travaillent ensemble, après SPL en 2005, Dragon Tiger Gate en 2006 et Flashpoint en 2007.

Un compositeur de talent
L'homme à l'origine de la bande originale du film n'est autre que le compositeur japonais Kenji Kawai, célèbre pour avoir signé la musique de films tels que Ghost in the Shell, Ring, Avalon... C'est la deuxième fois qu'il travaille avec Wilson Yip et Donnie Yen puisqu'en 2006 il s'était chargé de la bande originale de Dragon Tiger Gate.
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Jungle (Jungle)

1012 3/4
Aventure USA 2017 115 min.
Greg McLean Daniel Radcliffe, Alex Russell, Thomas Kretschmann, Yasmin Kassim, Joel Jackson, Lily Sullivan, Jacek Koman, Luis Jose Lopez
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=107637.html
Synopsis :

In the pursuit of self-discovery and authentic experiences, the Israeli backpacker, Yossi Ghinsberg, meets a cryptic Austrian geologist in La Paz, Bolivia, and captivated by his engrossing stories of lost tribes, uncharted adventures and even gold, decides to follow him, circa 1981. Without delay and accompanied by the good friends, Kevin, an American photographer, and Marcus, a Swiss teacher, they join an expedition led by their seasoned trail-leader, deep into the emerald and impenetrable Amazonian rainforest. However, as the endless and inhospitable jungle separates the inexperienced team, before long, Yossi will find himself stranded in the depths of a nightmarish environment crawling with formidable and tireless adversaries. How can one escape this green maze?
Critique :

You like movies about survival, Adventure, Friendship, what's it like to live for days in a jungle? Welcome to the Jungle of Bolivia and believe me, this is one ride you'd never forget.

Saw this movie today and I totally fell flat on my nose for how brilliantly it was made. The Cinematography, camera angles, music, direction etc.., everything is beyond par! I really felt like I was lost in a jungle, felt every pain, agony, despair and what not. It's so well made that you'd think you are right there with them! I've seen a lot of survival movies and without a shadow of doubt, this by far is the best in 2017.

If you're looking for mindless action, please ignore this. You really need to go skin deep into the dialogues, scenes and ambiance to get a feel of how brilliant this movie is. 10/10 for me!
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Lion (Lion)

950 3/4
Aventure USA 2017 118 min.
Garth Davis Dev Patel, Rooney Mara, Nicole Kidman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229070.html
Synopsis :

Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde.
Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.
Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?
Critique :

L’histoire de ce jeune Indien, égaré à Calcutta et adopté en Australie, atteint des sommets mélodramatiques.

Avec ses six nominations aux oscars, dont celui du meilleur film, Lion de Gareth Davies n’est peut-être pas tout à fait en mesure de supplanter la vague La La Land ou Moonlight, mais il peut toujours y avoir des surprises, surtout quand on sait que le film est produit par Harvey Weinstein, faiseur de roi dans «l’oscar circus» depuis longtemps. Le film est un mélo dickensien pas possible : le truc, inspiré d’une histoire vraie, vous essore dans tous les sens et vous ne pouvez pas faire grand-chose à part vous éponger le visage avec des serpillières ultra-absorbantes. Qu’on en juge : Saroo, 5 ans, petit garçon adorable et pauvre dans un village de l’Etat du Madhya Pradesh, se perd un soir qu’il accompagne son frère aîné Guddu dans une gare. Monté dans un train à l’arrêt, il s’est endormi sur une banquette et se réveille à Calcutta, à 1 500 kilomètres de chez lui. Livré à lui-même (on est dans l’Inde du début des années 80), sans moyen de se faire comprendre (il parle hindi et non le bengali de Calcutta), il survit avec d’autres enfants des rues, est récupéré par la police après des mois d’errance et placé dans un orphelinat d’où il sera expédié en Tasmanie, pour y être adopté par un couple australien, les Hobart.

Le gamin va ainsi grandir dans une culture, un milieu social complètement différent de celui d’où il vient, surmontant par force l’arrachement à ses proches perdus de vue au gré d’une odyssée de l’éloignement tout à fait stupéfiante. Devenu adulte, Saroo passe l’essentiel de ses loisirs à zoomer sur Google Earth à la recherche des vagues points d’accroches localisables de sa mémoire traumatisée.

Gareth Davies avait signé quelques-uns des épisodes de l’excellent Top of the Lake, la série de Jane Campion. On le sent attentif à ne pas manipuler trop grossièrement le spectateur, au vu de la densité en sucre rapide mélodramatique que contient ce récit.

La deuxième partie avec Dev Patel (révélé dans Slumdog Millionaire et qui semble passer beaucoup de temps en salle de gym) est moins convaincante que la première, avec Sunny Pawar, un enfant d’un quartier pauvre de Bombay choisi parmi 2 000 autres et trimballé depuis de plateaux télé en fêtes à Hollywood et jusqu’à la Maison Blanche, où il a pu rencontrer Obama.
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Little Big Man (Little Big Man)

59 3/4
Aventure USA 1970 147 min.
Arthur Penn Dustin Hoffman, Martin Balsam, Faye Dunaway, Richard Mulligan, Amy Eccles, Jeff Corey
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=8249
Synopsis :

Jack Crabb a cent vingt-et-un ans. Dans son asile de vieillards, il se souvient...

Rescapé d'un massacre alors qu'il était encore un petit enfant, Jack est élevé par les Cheyennes qui lui donnent le nom de " Little Big Man". Revenu parmi les Blancs dans son adolescence, il est pris en charge par un pasteur, Mr. Pendrake, et son épouse, désireux de donner à ce sauvage une éducation chrétienne. Cependant, le jeune homme n'apprendra pas que la religion auprès de Mrs. Pendrake: au cours d'un bain mémorable, il commencera aussi ses expériences sentimentales. Ensuite Jack Crabb s'essaie à divers métiers: charlatan, tireur au pistolet, épicier. Il épouse une Suédoise, Olga, qui se fait enlever par les Indiens peu après les noces. De retour chez les Cheyennes, il se marie avec une Indienne, Sunshine... et ses trois soeurs, mais sa femme et son fils seront massacrés sous ses yeux par Custer et ses hommes à la rivière Washita. Balloté d'un camp à l'autre, Jack Crabb assiste à la déchéance de la civilisation blanche et à la destruction du peuple indien. Une seule consolation pour lui: avoir vu mourir Custer à la bataille de Little Big Horn dont il se dit être le dernier survivant.
Critique :


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Little Buddha (Little Buddha)

996 3/4
Aventure France/USA 1993 135 min.
Bernardo Bertolucci Keanu Reeves, Ruocheng Ying, Bridget Fonda, Chris Isaak, Alex Wiesendanger, Raju Lal, Sogyal Rinpoche, Jo Champa
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8832.html
Synopsis :

Jesse Conrad, neuf ans, vit à Seattle avec un père ingénieur, Dean, et une mère enseignante, Lisa. Un jour, ils reçoivent la visite surprise d'une délégation de moines bouddhistes venue du royaume himalayen du Bhoutan sous la conduite du lama Norbu et de son adjoint Champa. Les moines sont persuadés que Jesse pourrait être la réincarnation d'un de leurs plus éminents chefs spirituels.
Critique :

Dans un dèluge d'images rouge et or, le prince oriental Siddhârta se lance dans une spectaculaire quête mystique! Deux mille cinq cents ans plus tard, des moines tibètains visitent une famille bourgeoise amèricaine (sublime Bridget Fonda) dont le jeune fils qui pourrait être la rèincarnation d'un grand lama! Dècidè à s'adresser d'abord aux enfants, Bernardo Bertolucci a choisi de raconter le destin du prince Siddhârta (le futur Bouddha) a travers les yeux èmerveillès d'un petit amèricain qui dècouvre cette lègende dans un livre! Serait-il devenu bouddhiste? C'est en tout cas à la dècouverte de cette religion sans dieu qu'il invite dans cette double èpopèe spirituelle! Bertolucci a longtemps cherchè en Inde l'acteur idèal pour incarner le jeune prince Siddhârta avant de rencontrer Keanu Reeves, ascendance chinoise, hawaïenne et europèenne, qui a tout de suite frappè le cinèaste italien pour son extrême candeur! Le visage, les yeux, les mouvements de Keanu reflètent la plus parfaite innocence! Bertolucci clôt ici sa trilogie orientaliste sur ce magnifique voyage dans le temps et l'espace des origines de la foi bouddhique...
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Milarépa, la voie du bonheur (Milarepa)

1005 3/4
Aventure ++ Autres 2006 90 min.
Neten Chokling Jamyang Lodro, Orgyen Tobgyal, Kelsang Chukie Tethtong
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=120322.html
Synopsis :

Mille ans après sa mort, l'histoire initiatique de Milarépa fait partie du patrimoine spirituel mondial.Tibet, 11ème siècle, originaire d'une famille de riches marchands, Milarépa mène une enfance privilégiée. Sur son lit de mort, le père confie la richesse familiale à son frère jusqu'à la majorité de Milarépa.Cependant, l'oncle s'arroge la fortune familiale et exploite la nouvelle misère de Milarépa, sa mère et sa jeune soeur, quasiment réduits en esclavage. Humiliée et désespérée, la mère projette de venger cette injustice en instrumentalisant son fils dévoué. Après avoir vendu son dernier champ, elle envoie Milarépa en apprentissage auprès du maître Yongten Trogyal afin qu'il l'initie à la magie noire. Aidé par les démons, il invoque un sortilège et détruit une partie du village, tuant une trentaine de personnes. Immédiatement, une foule en colère le poursuit. Pour échapper à une mort certaine, Milarépa trouve refuge auprès d'un vieux moine bouddhiste.Alors que la vengeance a rempli sa mère de joie, le sang sur les mains de Milarépa ne lui laisse plus de paix. C'est à ce moment qu'il reçoit le conseil qui changera le cours de sa vie : "Les ennemis naissent de ton esprit. Pour les vaincre, cesse les actions négatives, cultive les actions positives et maîtrise ton esprit..."
Critique :

Voici donc le troisième film réalisé au Bhoutan, ce petit royaume himalayen devenu par la force de l'Histoire, le conservatoire de la civilisation tibétaine qui agonise dans son propre pays sous notre regard apitoyé mais vite détourné. Milarepa est une grande figure du bouddhisme tibétain et Neten Chokling a entrepris de raconter la vie de ce personnage en deux parties, la seconde partie, promise pour 2011, n'étant finalement jamais sortie. Thopaga (ainsi s'appelait-il avant de prendre le nom de Milarepa) vivait au 11e siècle dans un petit village de l'Himalaya et son père était riche. Malheureusement, celui-ci mourut prématurément, après avoir eu la mauvaise idée de confier ses biens et sa famille à son frère et à sa belle-soeur, deux rapaces au coeur sec. Le jeune garçon, sa mère et sa soeur furent spoliés et réduits à une vie de misère, moins bien nourris que le chien! La mère envoya donc Thopaga étudier la sorcellerie dans le but d'acquérir les moyens de punir leurs ennemis. Le jeune homme obéit et revint pour déchaîner sur le village la foudre de la vengeance. Mais ceux qui en réchappèrent l'obligèrent à fuir et surtout, le remords ne lui laissa plus de repos. Son maître spirituel lui conseilla alors de renoncer à l'action négative pour se tourner vers les actes positifs, seule source de bonheur. Thopaga prit donc la route pour accomplir son destin. Toute imprégnée d'une atmosphère mystérieuse où la vie la plus quotidienne côtoie un surnaturel qui semble n'étonner personne, cette histoire nous transporte à la fois à travers le temps et l'espace. Les paysages himalayens, grandioses, austères et magnifiques, nous font comprendre comment la spiritualité a pu naître chez ceux qui côtoyaient en permanence tant de beauté. Faites un geste concret pour aider les Tibétains : allez voir le film de Neten Chokling, moine bouddhiste, acteur (dans "La coupe" en 1999) et désormais réalisateur, afin qu'il puisse nous offrir la suite de cette aventure humaine et spirituelle.
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Mission (la) (News of The World)

1266 3/4
Aventure USA 2020 119 min.
Paul Greengrass Tom Hanks, Helena Zengel, Elizabeth Marvel, Ray McKinnon, Mare Winningham, Thomas Francis Murphy, Bill Camp, Gabriel Ebert
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=256220.html
Synopsis :

Cinq ans après la fin de la Guerre de Sécession, le capitaine Jefferson Kyle Kidd, vétéran de trois guerres, sillonne le pays de ville en ville en qualité de rapporteur public et tient les gens informés, grâce à ses lectures, des péripéties des grands de ce monde, des querelles du gratin, ainsi que des plus terribles catastrophes ou aventures du bout du monde. En traversant les plaines du Texas, il croise le chemin de Johanna, une enfant de 10 ans capturée 6 ans plus tôt par la tribu des Kiowa et élevée comme l’une des leurs. Rescapée et renvoyée contre son gré chez sa tante et son oncle par les autorités, Johanna est hostile à ce monde qu’elle va devoir rejoindre et ne connait pas. Kidd accepte de la ramener à ce domicile auquel la loi l’a assignée. Pendant des centaines de kilomètres, alors qu’ils traversent une nature hostile, ils vont devoir affronter les nombreux écueils, aussi bien humains que sauvages, qui jalonnent la route vers ce que chacun d’entre eux pourra enfin appeler son foyer.
Critique :

Magnifiques paysages, quête de rédemption, récit initiatique et règlements de comptes : tous les ingrédients conventionnels du western sont réunis dans La Mission, adaptation du roman Des nouvelles du monde de Paulette Jiles.
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Mon Oncle Benjamin (Mon Oncle Benjamin)

482 3/4
Aventure France 1969 90 min.
Edouard Molinaro Jacques Brel (Benjamin), Claude Jade (Manette), Bernard Alane (Hector De Pont-Cassé), Robert Dalban (L'Aubergiste), Paul Frankeur (Minxit), Lyne Chardonnet (Arabelle), Rosy Varte (Bettine), Bernard Blier (Cambyse), Armand Mestral (Machecourt), Alfred Adam (Le Sergent), Gérard Boucaron (Monsieur Fata), Luce Fabiole (Une Vieille Femme), Henri Guégan (Un Domestique), Guy Delorme (Un Laquais), Daniela Surina (La Marquise De Cambyse), Eric Vasberg (Un Laquais), Christine Aurel (Madame Chapelle), Pippo Merisi (Monsieur Bonteint), Dominique De Keuchel (Gaspard, Neveu De Benjamin), Paul Préboist (Parlenta), Yvon Sarray (Le Mari), Jacques Provins (Le Domestique De Minxit).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4091.html
Synopsis :

Dans la France d'avant la Révolution française, Benjamin Rathery est médecin de campagne doublé d'un bon vivant. Volontiers frondeur, il s'attaque aux noblions, frôle les galères et chavire les coeurs.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 96 notes : 77 % de *****, 15 % de ****, 8 % de ***, 0 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Lieux de Tournage
Le film a été tourné :sur le causse Méjan, en Lozère,en Bourgogne à Vézelay et aux environs de Corbigny, et à l'abbaye de Royaumont, et pour la toute dernière scène, en forêt de Rambouillet dans la vallée de Chevreuse
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Nom de la Rose (le) (Nom de la Rose (le))

668 3/4
Aventure France 1986 131 min.
Jean-Jacques Annaud Sean Connery (Guillaume de Baskerville), Christian Slater (Adso de Melk), Helmut Qualtinger (Remigio de Varagine), Elya Baskin (Severinus), Valentina Vargas (la fille), Michael Lonsdale (l'abbé), William Hickey (Ubertino de Casale), Feodor Chaliapin Jr (Jorge de Burgos), Michael Habeck (Berengar), Urs Althaus (Venantius), Ron Perlman (Salvatore), Leopoldo Trieste (Michele de Cesena), Franco Valobra (Jérôme de Kaffa), F. Murray Abraham (Bernardo Gui), Lucien Bodard (le cardinal Bertrand), Kim Rossi Stuart (un novice), Vernon Dobtcheff (Hugh de Newcastle), Andrew Birkin (Cuthbert de Winchester), Volker Prechtel (Malachia), Donald O'Brien (Pietro d'Assisi), Peter Berling (Jean d'Annaux), Pete Lancaster (l'évêque d'Alborea), Ludger Pistor (un moine), Mark Bellinghaus (Acteur), Peter Welz (Nero).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2402.html
Synopsis :

En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine, des moines disparaissent. Un franciscain, Guillaume de Baskerville aidé du jeune novice Adso von Melk mène l'enquête. C'est l'époque ou l'Eglise, en pleine crise, se voit disputer son pouvoir spirituel et temporel. C'est aussi l'apogée de l'inquisition. Un thriller moyenageux très attendu préparé avec soin pendant trois ans, respectant le mieux possible l'époque et qui a coûté la bagatelle de dix-neuf millions de dollars. C'est également un film de Jean-Jacques Annaud toujours passionnément entraîné par ses sujets.
Critique :

Note de la presse : 4,8/5

Fiche technique :

Récompenses : 3 récompenses
Distributeur : Artistes Auteurs Associés (A.A.A.)
Box Office France : 4 959 436 entrées
Année de production : 1986
Budget : 20 000 000 $
Date de sortie DVD : 6 octobre 2004
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Oracle (l') (The Physician)

780 3/4
Aventure USA 2013 155 min.
Philipp Stölzl Tom Payne (II) (Rob Cole), Ben Kingsley (Ibn Sina), Stellan Skarsgård (Bader), Olivier Martinez (Schah Ala ad-Daula), Emma Rigby (Rebecca), Elyas M'Barek (Karim), Makram Khoury (Imam), Michael Marcus (Mirdin), Michael Jibson (Stratford Monk), Stanley Townsend (Bar Kappara), Mohamen Mehdi Ouazanni (Mirdin's Father), Adam Thomas Wright (Young Rob Cole), Mourad Zaoui (The shah messenger), Manuela Biedermann (Older Whore), Natalia Witmer (Mirdin's Sister), Tom Paladin Bareck (Man), Fahri Yardim (Davoud Hossain).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207809.html
Synopsis :

Londres, début du XIème siècle. Le jeune Rob Cole découvre à la disparition de sa mère qu’il possède un don particulier lui permettant de ressentir par le toucher l’imminence de la mort. Seul et sans ressource, c’est auprès d’un barbier ambulant qu’il découvre l’art de guérir. Se jurant de devenir médecin et de vaincre la mort elle-même, il décide de se rendre en Perse afin d’étudier auprès du « prince des savants », Avicenne. Face aux invasions barbares, aux guerres de religion, et aux épidémies dévastatrices, parviendra-t-il à accomplir son destin ?
Critique :

Note des spectateurs : 3,5/5 (Pour 55 notes : 8% de *****, 62% de ****, 8% de ***, 15% de **, 8% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Condor Entertainment
Année de production : 2013
Date de sortie DVD : 4 janvier 2016
Langue : 02 Anglais, Allemand
Date de sortie Blu-ray : 4 janvier 2016
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Prophétie des Andes (la) (Celestine Prophecy (the))

385 3/4
Aventure USA 2006 99 min.
Armand Mastroianni Matthew Settle, Thomas Kretschmann, Sarah Wayne Callies
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111726.html
Synopsis :

A l'origine, un manuscrit fabuleux rédigé 600 ans avant Jésus Christ et une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. Intrigué, le héros de cette histoire s'envole pour le Pérou à la recherche du mystérieux grimoire, objet de toutes les convoitises, qui va transformer sa vie. Commence alors une aventure magique et enchanteresse, une dangereuse initiation : une quête en neuf étapes qui le mène au sommet des Andes au coeur de la forêt amazonienne sur la voie des révélations de la vie...
Critique :

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, ce peut être une bonne occasion d'en savoir plus en lisant le roman, car le film ne fait que survoler l'histoire.. on passe quasiment de le 1ère à la 8ème prophétie, presque sans transition ! Il eût fallu au moins 3 parties comme pour "Le Seigneur des Anneaux", et des moyens plus considérables, au moins ce film a le mérite d'exister et de donner envie de se (re)plonger dans ce best-seller vendu à plus de vingt millions d’exemplaires dans plus de trente-cinq pays.. "La prophétie des Andes" est un "roman fantastique" appelant à une plus grande ouverture au moment présent et aux signes qui nous sont envoyés afin de nous guider dans notre vie. C'est l’histoire d’un homme qui part au Pérou afin de découvrir les révélations contenues dans un ancien manuscrit. Cet homme, embarqué "au hasard" dans cette aventure extraordinaire, comprend peu à peu le sens des évènements qu’il traverse et donc, le sens de la vie. Mêlé à de surprenantes aventures, il prend conscience de l’énergie divine qui coordonne le monde, bien au-delà de ce que les humains peuvent "voir".
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Sept ans au Tibet (Seven Years in Tibet)

790 3/4
Aventure UK/USA 1997 135 min.
Jean-Jacques Annaud Brad Pitt, David Thewlis, Jamyang Wangchuck, B.D. Wong, Victor Wong, Tenzin Jangchub, Mako, Lhakpa Tsamchoe
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9104.html
Synopsis :

A la fin de l'été 1939, l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer, premier vainqueur de la face Nord de l'Eiger et qui rêve de conquérir le Nanga Parbat, sommet inviolé de l'Himalaya, accepte de l'argent nazi pour y planter le drapeau à croix gammée. La guerre éclate. Prisonnier des Britanniques à la frontiere de l'Inde, il s'évade. Commence alors la véritable aventure de sa vie: une longue errance qui se termine a Lhassa, résidence du jeune dalai-lama avec qui il se lie d'amitié.
Critique :

Sept ans au Tibet est l'adaptation du roman du même nom qui est un roman autobiographique de Heinrich Harrer, alpiniste Autrichien qui fit la rencontre du dalaï-lama . Tout commence en 1939 ou il part explorer l'Himalaya pour le Reich, mais son expédition ne va pas se passer comme prévu ou il sera fait prisonnier par les Britanniques . A partir de la va commencer une grande aventure, de l'Inde jusqu'au Tibet . Un voyage qui nous mène dans des paysages magnifiques en compagnie d'un Brad Pitt vraiment bon, un voyage humain ou la guerre fait rage et ou l'on rencontrera un jeune Dalaï-lama plein de sagesse . Ce film est plus qu'un simple voyage, c'est une épopée rafraichissante dans les hautes montagnes du Tibet . C'est beau et parfois touchant, les acteurs sont excellents et la réalisation formidable, Alors il est vrai que le film est très romancé, le personnage de Harrer était un nazi, dans le film on dirait plus qu'il est contre le nazisme avec la scène du début ou il semble se forcer a prendre un petit drapeau a croix gammée . Mais qu'importe l'essentiel dans ce film est que Jean-Jacques Annaud arrive a offrir deux choses, une grande aventure dépaysante et une dénonciation de l’oppression Chinoise sur le Tibet, et le fait avec brio .
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The Way, La route ensemble (The Way)

1020 3/4
Aventure USA 2010 128 min.
Emilio Estevez Martin Sheen, Emilio Estevez, Deborah Kara Unger
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134076.html
Synopsis :

Tom Avery, médecin américain à l’existence confortable, se rend d’urgence en France où son fils Daniel vient de disparaître lors d’un accident en montagne. Il découvre sur place que ce fils qu’il n’a jamais compris avait entrepris le pèlerinage de Compostelle. Tom décide alors de prendre le « camino ». Sur sa route, il croise Jack l’irlandais, Sarah la canadienne ou encore le hollandais Joost, pèlerins aux caractères bien trempés. D’abord fuyant, Tom s’ouvre pas à pas, à mesure qu’il apprend enfin à « marcher ensemble ».
Critique :

Ce road-movie pédestre distille ses charmes doucement, mais sûrement, tout en évitant le piège du pathos et de l’excès de religiosité. Sympathique, malgré une durée excessive.

Très pieux, Martin Sheen n’a jamais caché sa ferveur catholique, au point de souhaiter rencontrer le pape, de visiter la grotte de Lourdes et même d’entamer le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle avec son petit-fils durant l’été 2003. N’ayant pas eu le temps de parcourir l’intégralité du chemin pour des raisons professionnelles, l’acteur s’était juré de revenir plus longuement dans cette région d’Espagne qui l’a séduit. Ce sont ces raisons purement personnelles qui ont poussé Emilio Estevez (fils de Sheen) à s’emparer du roman de Jack Hitt qui se déroule justement sur le chemin de Compostelle. Cette très belle histoire raconte le parcours atypique d’un homme qui vient identifier le cadavre de son fils, mort en plein pèlerinage. Afin de respecter la mémoire de sa progéniture, l’homme entame alors un périple de plus de 800 kilomètres à pied afin de faire La route ensemble une dernière fois.

Sur ce canevas chargé en pathos, le pire était à craindre de la part d’un réalisateur très croyant qui risquait de se laisser aller à un prosélytisme de mauvais aloi. Heureusement pour le spectateur, il n’en est rien. Dès le départ, The Way se débarrasse de la question religieuse en insistant davantage sur le parcours personnel d’un homme tenant à accompagner son fils lors de son dernier voyage avant la dispersion de ses cendres. Si l’on note bien ça et là quelques réflexions sur la spiritualité et une déférence générale envers l’Eglise – qui, au passage, a autorisé pour la première fois une équipe de cinéma à filmer l’intérieur de la cathédrale Saint-Jacques – le propos du cinéaste se veut à la fois plus général (il s’agit de parler de la filiation) et plus intime (qu’est-ce qui rattache chacun de nous à l’existence ?). Grâce à la sobriété de jeu de Martin Sheen et à l’implication de ses compagnons de route qui viennent se greffer à sa marche rédemptrice (excellent James Nesbitt et formidable Deborah Kara Unger en femme blessée par la vie), The Way n’est jamais pontifiant, préférant se lover dans une ambiance à mi-chemin entre comédie sympathique et drame intimiste.

Certes, on peut reprocher au cinéaste un excès de confiance envers la richesse émotionnelle de son histoire et trouver les deux heures dix de ce road-movie pédestre un peu longues, mais le charme opère tout de même grandement. Il faut simplement se laisser emporter par la beauté des paysages traversés et, tout comme dans The Wild de Sean Penn, se prendre au jeu du globe-trotter qui redécouvre le monde sous un angle différent. La pause que nous offre The Way est donc loin d’être désagréable.
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Cent mille dollars au soleil (Cent mille dollars au soleil)

481 3/4
Aventure Italie, France 1964 130 min.
Henri Verneuil Jean-Paul Belmondo (Rocco), Lino Ventura (Hervé Marec Dit 'Le Plouc'), Bernard Blier (Mitch-Mitch), Andrea Parisy (Pepa), Gert Fröbe (Castigliano), Reginald Kernan (Hans Steiner), Doudou Babet (Khenouche, Le Serveur Chez Halibi), Pierre Mirat (Halibi, Le Sourdingue), Anne-Marie Coffinet (Angèle Bameste, La Jeune Femme Volage), Henri Lambert (Le Client Chez Orlando), Pierre Collet (Un Ouvrier Chez Castigliano), Jacky Blanchot (Un Consommateur Chez Halibi), Louis Bugette (Orlando, Le Bistrot), Christian Brocard (Un Mécano Du 'Plouc'), Marcel Bernier (Marcel, Un Garagiste Chez Castigliano), Paul Bonifas (Le Docteur Magnart, Ex Professeur), Marcel Policard (Le Routier Du Raccourci).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6946.html
Synopsis :

Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers. Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au coeur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice. Castigliano promet alors une forte récompense à Marec s'il récupère le camion. Commence une folle poursuite...
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 422 notes : 49 % de *****, 39 % de ****, 7 % de ***, 0 % de **, 5 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

A propos de l'auteur
Sorti le 17 avril 1964, Cent mille dollars au soleil est l'adaptation de "Nous n'irons pas au Nigéria", un roman de Claude Veillot paru en 1962. Veillot, qui fit ici ses premiers pas dans le monde du cinéma, deviendra par la suite l'un des collaborateurs privilégiés d'Yves Boisset. C'est à lui que l'on doit notamment les scénarios du Le Juge Fayard dit le shérif et de R.A.S..

Acteur fétiche
Quelques mois après la fin du tournage de Cent mille dollars au soleil, Henri Verneuil retrouva Jean-Paul Belmondo pour Week-end à Zuydcoote. Au total, l'acteur joua 7 fois sous la direction du cinéaste.

Opération restauration
Soucieuse de préserver son patrimoine cinématographique, la Gaumont a choisi de restaurer entièrement certains films de son catalogue avec un haut standard de qualité audio et vidéo. En marge de ressorties en salles sont donc sortis en DVD Les Tontons flingueurs ainsi que les Les Barbouzes. Tout comme l'édition de Cent mille dollars au soleil, ceux-ci bénéficient d'un label THX, certifiant la qualité du traitement audio et vidéo. Dans le cadre des ressorties en salle, à raison d'une par mois, Gaumont a signé avec les laboratoires Eclair un accord pour la restauration numérique de 150 films sur 30 mois. Cela se traduit pour Eclair par la mise en oeuvre d'une filière de traitement 2K pour 50 de ces films promis à une ressortie numérique en salles et d'une filière HD pour les 100 autres films promis quant à eux à une exploitation TV. Chacun des 150 films disposera de deux masters HD, un à 24 i/s (image / seconde) et un à 25 i/s, permettant à Gaumont de répondre à toutes les formes d'exploitation vidéo.

Le tournage
Le film fut tourné entre la France et le Maroc, "sur les traces de Lawrence d'Arabie" comme le disait Henri Verneuil, plus particulièrement à Marrakech et dans l'oasis de Ouarzazate. Pour éviter de multiplier des allers-retours longs et coûteux des camions entre la France et le Maroc, la production disposait des mêmes 30 tonnes des deux côtés de la Méditerranée. Une logistique lourde mais indispensable à la réalisation d'un western à la française.

Partie de carte enflammée
Le soir, après le tournage, les comédiens se retrouvaient pour dîner et jouer aux cartes. Les repas étaient placés sous le signe de la convivialité. Mais, au cours de ces parties, le ton changeait. Les joueurs avaient pris l'habitude de s'insulter avec la dernière des grossièretés tout en gardant un calme olympien. Bernard Blier excellait dans cette étrange discipline. Une fois la partie achevée, les acteurs redevenaient les meilleurs amis du monde.

Du scandale au succès
Cent mille dollars au soleil représenta la France au Festival de Cannes 1964 aux côtés de La Peau douce de François Truffaut et Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, qui décrocha la Palme d'or. Sur la Croisette, la critique française et internationale se montra particulièrement dure avec le film, le jugeant vulgaire et colonialiste. Pour beaucoup, Cent mille dollars au soleil n'était qu'un sous Salaire de la peur. De retour à Paris, la virulence laissa place à l'enthousiasme. Les journalistes voyaient finalement dans le film un solide divertissement. Le public, quant à lui, lui réserva un bon accueil, avec 3 400 000 spectateurs en France. Cette année-là, Le Gendarme de Saint-Tropez s'octroya la première du box-office national avec 7 800 000 entrées.

L'équipe du film
Avec Cent mille dollars au soleil, Lino Ventura et Jean-Paul Belmondo font équipe pour la seconde et dernière fois. Les deux comédiens s'étaient donné la réplique dans Classe tous risques de Claude Sautet. Par ailleurs, le 1er assistant du film n'est autre que Claude Pinoteau, qui allait devenir réalisateur en 1973 avec Le Silencieux, un ambitieux film d'espionnage dont la vedette était Lino Ventura. Les deux hommes se retrouveront par la suite pour La Gifle, L'Homme en colère et La 7ème cible.
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Chair Et Le Sang (la) (Flesh And Blood)

332 3/4
Aventure USA 1985 126 min.
Paul Verhoeven Rutger Hauer (Martin), Jennifer Jason Leigh (Agnès), Tom Burlinson (Steven), Jack Thompson (Hawkwood), Fernando Hilbeck (Arnolfini), Susan Tyrrell (Céline), Ronald Lacey (Cardinal), Brion James (Karsthans), John Dennis Johnston (Summer), Simon Andreu (Miel), Bruno Kirby (Orbec).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52650.html
Synopsis :

Au XVIème siècle, une bande de mercenaires, s'estimant lésés par un seigneur, enlèvent et violent la promise de son fils avant de semer la terreur dans son château.
Critique :

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Chemins de la liberté (les) (The Way Back)

878 3/4
Aventure USA 2010 134 min.
Peter Weir Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin Farrell, Mark Strong, Gustaf Skarsgård, Alexandru Potocean, Sebastian Urzendowsky
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140000.html
Synopsis :

En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien.Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde - alors sous contrôle 02 Anglais - est le but ultime.vMais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…
Critique :

Le road-movie pédestre est un genre délicat. Dans le meilleur des cas, il suppose une incertitude et une forme d’errance où s’estompe peu à peu la notion de destination. Le nouveau film de Peter Weir n’appartient pas à la même logique. Il raconte la cavale homérique d’évadés du goulag depuis la Sibérie jusqu’aux contreforts de l’Himalaya indien, soit une chouette balade de plusieurs milliers de kilomètres à pinces et sans gourde. Si ces braves gens ont choisi la direction du Sud, c’est que toutes les autres sont encombrées de nazis ou d’armée Rouge puisque nous sommes en 1941. Et le film s’en tient là.

S’il ne vient à l’idée de personne de contester la pénibilité de l’entreprise en question, toute la dramaturgie tient dans son énoncé. Les péripéties et les rencontres deviennent anecdotiques, les relations entre personnages sont prévisibles et ne semblent servir qu’à donner du rythme à ce Koh Lanta de l’évasion. Certes, les paysages sont magnifiques, du lac Baïkal jusqu’aux cols du Tibet en passant par les dunes du désert de Gobi, et c’est d’ailleurs une relative surprise de voir National Geographic en coproducteur du film, mais l’exposition sur tous les modes de la souffrance physique et morale qui étreint les participants au marathon finit par rapidement tourner à vide.

Le film n’est pas déshonorant pour autant, et Weir touche parfois des zones sensibles inattendues. Comme le franchissement de la frontière entre l’Union soviétique et la Mongolie, simple poteau de fer rouillé planté dans un océan de caillasses. On peut aussi se montrer sensible à la composition des comédiens qui ont l’air d’en avoir bavé des ronds de chapeaux, à commencer par Ed Harris, toujours impérial, dont le masque de douleur et la sécheresse font singulièrement écho à Viggo Mortensen dans la Route. Plus incertain, Colin Farrell, supposément un voyou moscovite chatouilleux du surin (en dépit du fait qu’il s’exprime en 02 Anglais), n’a pas forcément eu raison de se brosser les dents à la suie pour composer son personnage.
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Deux Frères (Deux Frères)

168 3/4
Aventure France 2004 109 min.
Jean-jacques Annaud Guy Pearce , Jean-claude Dreyfus , Philippine Leroy-beaulieu , Freddie Highmore
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48229.html
Synopsis :

Deux tigres, deux frères. Auprès de leurs géniteurs, au coeur de la jungle indochinoise, Koumal, le courageux, et Sangha, le timoré, coulent des jours heureux. A l'autre bout du monde, un chasseur reconnu se rend compte que l'Afrique ne paie plus : les défenses d'éléphant ayant fait sa renommée sont supplantées dans le coeur des acheteurs par des têtes de Bouddhas ramenées d'Asie. Qu'à cela ne tienne, le chasseur entame un nouveau périple et se rend dans les ruines du temple, où vivent les deux tigres. Au contact des humains, les deux frères sont chassés. Leurs destinées bifurquent : Koumal sera dompté et deviendra vedette de cirque, Sangha sera recueilli par le fils d'un administrateur colonial avant de devenir dangereux...
Critique :

DEUX TIGRES VIVAIENT EN PAIX
De toute évidence, sur l'aspect félin, le but de DEUX FRERES est atteint : les tigres sont géniaux, et leurs scènes fascinent. Le travail énorme du réalisateur, du dresseur et de l'équipe paie : l'humanisation des tigres fonctionne, sans être ridicule. On n'a jamais vu des fauves mis en scène de cette façon, notamment dans les scènes des arènes et du dressage. Le problème de ce film, puissant mais raté, est ailleurs. Malgré une saine volonté de suivre le genre « aventures pour enfants », DEUX FRERES perd son cap en s'engluant dans un mauvais scénario, peuplé de personnages bâclés. Deux histoires et deux univers (tigres et humains) sont menés de front, pour le plus grand malheur du spectateur, qui observe surtout le film s'emmêler les pinceaux entre passages spectaculaires sur les fauves et séquences colonialistes difficilement convaincantes. L'évolution du héros est déroutante, la galerie de personnages elliptique, la route-prétexte serpentant la jungle superflue, et la musique monomaniaquement fadasse. DEUX FRERES se solde sur un demi-échec : loin d'être un grand film, il reste un incroyable défi pour les amoureux des fauves, ce qui est déjà bien.
Mcinema.com (Guillaume Tion)
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Easy Rider (Easy Rider)

32 3/4
Aventure USA 1969 94 min.
Dennis Hopper Peter Fonda, Dennis Hopper, Antonio Mendoza, Jack Nicholson, Luke Askew, George Fowler Jr
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178.html
Synopsis :

Billy et Wyatt, surnommé "Captain America", viennent de négocier une importante quantité de drogue. Ils ont enfin réalisé le rêve de leur vie : ils sont riches. Wyatt cache les billets dans le réservoir de sa moto et les deux amis partent pour la Nouvelle-Orléans afin d'y être à temps pour Mardi Gras. Leurs longs cheveux et leurs motos aux peintures psychédéliques inquiètent les populations locales qui leur refusent régulièrement le gîte.

Billy et Wyatt se retrouvent finalement en prison pour avoir participé à une parade illicite et ils y font la connaissance d'un avocat alcoolique, George Hanson, qui décide de les suivre dans leur randonnée.

Mais les trois hommes, qui sont devenus trois amis, sont attaqués en pleine nuit par un groupe d'hommes décidés à les lyncher. Hanson meurt après avoir été sauvagement frappé. Billy et Wyatt continuent leur route et atteignent la Nouvelle-Orléans. Ils y assistent avec deux prostituées au carnaval puis prennent du LSD.

Ils repartent ensuite mais un conducteur de camion qui voulait faire peur à Billy tire et le blesse mortellement. Wyatt trouve la mort de la même manière, abattu par le conducteur du camion.
Critique :


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Enola Holmes (Enola Holmes)

1346 3/4
Aventure USA 2020 123 min.
Harry Bradbeer Millie Bobby Brown, Henry Cavill, Sam Claflin, Helena Bonham Carter, Louis Partridge, Fiona Shaw, Frances de la Tour, Burn Gorman
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261721.html
Synopsis :

Enola, la jeune sœur de Sherlock Holmes, met ses talents de détective à l'épreuve pour tenter de retrouver sa mère disparue et déjouer une dangereuse conspiration.
Critique :

Le réalisateur de la série "Killing Eve" signe une comédie d'aventures baroque et survitaminée, emmenée par la pétulante Millie Bobby Brown.
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Etreinte du serpent (l') (El abrazo de la serpiente)

914 3/4
Aventure ++ Autres 2015 124 min.
Ciro Guerra Nilbio Torres (Karamakate jeune), Jan Bijvoet (Theo), Antonio Bolivar (Karamakate), Brionne Davis (Evan), Yauenkü Migue (Manduca), Nicolás Cancino (Anizetto), Luigi Sciamanna (Gaspar)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236295.html
Synopsis :

Karamakate, un chaman amazonien puissant, dernier survivant de son peuple, vit isolé dans les profondeurs de la jungle. Des dizaines d’années de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la yakruna, une plante sacrée très puissante, possédant la vertu d’apprendre à rêver. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt Amazonienne au cours duquel, passé, présent et futur se confondent, et qui permettra à Karamakate de retrouver peu à peu ses souvenirs perdus.
Critique :

Il guette sur la rive du fleuve, presque nu : un pagne, un grand collier, des bracelets de plumes autour des biceps. En noir et blanc, sa peau semble se confondre avec le feuillage et l'eau : l'homme et la forêt, même matière vivante... Dès le premier plan, Karamakate, chaman amazonien, ermite tourmenté, s'empare du film. Il en est le guide, à travers l'espace et le temps. C'est lui qui conduit tour à tour vers l'inconnu, à des décennies de distance, deux scientifiques occidentaux venus le solliciter : un ethnologue allemand et un botaniste américain. Leurs voyages dans les méandres de l'Amazone se répètent, se répondent et se confondent dans une même quête obsédante. Les deux étrangers veulent dénicher la yakruna, une fleur mythique, curative et hallucinogène. Karamakate, lui, veut retrouver son peuple et, peut-être, renouer avec une identité que sa solitude a fini par dissoudre, faisant de lui un « chullachaqui », une enveloppe sans âme.

De son troisième long métrage, le Colombien Ciro Guerra fait une immense rêverie aussi énigmatique, dense et luxuriante que cette jungle dans laquelle il est le premier, depuis une trentaine d'années, à poser sa caméra. L'Etreinte du serpent est un film d'aventures, dont le parcours sinueux, contemplatif et hypnotique glisse vers les confins de la folie, dans une Amazonie hantée : ici, la violence des colons exploitant le caoutchouc ; plus loin, une mission catholique où des orphelins sont fouettés au coeur de la nuit ; ailleurs, un messie dément qui s'offre à ses adeptes dans une eucharistie cannibale... Tout ce périple, entre violence historique et vertige spirituel, semble suivre les traces d'un Werner Herzog (Aguirre ou la colère de Dieu, Fitzcarraldo). Et de Joseph Conrad dans son roman Au coeur des ténèbres. Avec son noir et blanc hiératique, le cinéaste cherche, pourtant, l'exact opposé de cet exotisme à l'occidentale. Il teste notre perception, notre représentation de ce monde opaque et fascinant. Jusqu'à la toute dernière image, au centre du mystère. — Cécile Mury
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Fanfan La Tulipe (Fanfan La Tulipe)

126 3/4
Aventure France 2003 95 min.
Gérard Krawczyk Vincent Pérez , Penelope Cruz , Michel Muller , Hélène De Fougerolles , Didier Bourdon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44653.html
Synopsis :

Au coeur de la France du XVIIIe siècle, Fanfan est un jeune homme qui aime se battre et convoiter de belles jeunes femmes. Il les aime tellement qu'il manque de peu en épouser une... Pour échapper au mariage, il s'enfuit, s'engage dans les armées du roi Louis XV, et rencontre une série de personnages hauts en couleurs : la séduisante Madame De Pompadour, le truculent Tranche-Montagne, ou la craquante Adeline.
Critique :

LA TULIPE A VIEILLI
Il est plus rapide, plus moderne, plus roublard que celui de 1952, mais il manque au FANFAN LA TULIPE 2003 le charme de son illustre prédécesseur. Vincent Pérez, qui offre au personnage de Fanfan sa fougue et son énergie, n'y est pour rien. Il fait lui-même la plupart de ses cascades et semble prendre un réel plaisir dans l'action (comme il l'avait fait dans LE BOSSU) et dans la comédie. Son personnage l'autorise même à cabotiner, ce dont il ne se prive pas. En revanche, on croit beaucoup moins à sa romance avec Adeline / Pénélope Cruz. Il faut dire que la naïveté affichée des sentiments des personnages passe beaucoup moins bien à l'écran qu'il y a une cinquantaine d'années. En revanche, le choix des comédiens qui paraissait saugrenu sur le papier constitue plutôt la bonne surprise du film. Didier Bourdon en Louis XV, Michel Muller alias Tranche-Montagne, et surtout Guillaume Gallienne dans le personnage de La Houlette, sont parfaitement à l'aise avec les dialogues remis au goût du jour par Jean Cosmos et Luc Besson. Ce parti-pris de modernisation n'est pas vraiment scandaleux mais il finit par lasser à force d'anachronismes. FANFAN LA TULIPE souffre d'un décalage trop important entre sa forme et son fond. Dopé par un montage survitaminé (trop !), le film de Gérard Krawczyk est un divertissement honnête, mais parfois un peu désuet. Dommage !
Mcinema.com (Jean-Luc Brunet)
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Frères Sisters (les) (The Sisters Brothers)

1118 3/4
Aventure France 2018 121 min.
Jacques Audiard John C. Reilly, Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed, Rutger Hauer, Rebecca Root, Carol Kane, Ian Reddington
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240435.html
Synopsis :

Charlie et Eli Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Eli, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?
Critique :

Du Bien et du Mal

Les frères Sisters doivent débusquer et abattre Hermann Kermit Warm, un homme qui aurait trahi le mystérieux Commodore, leur commanditaire. Ombre maléfique filmée de loin, ce dernier semble faire office de figure paternelle (une obsession audiardienne) pour nos deux solitaires qui lui obéissent aveuglément. Le Bien et le Mal, ils s’en fichent comme de leur première cartouche. On est dans le ‘Wild Wild West’. Dans un premier temps, Audiard respecte humblement les conventions du genre, avec ses durs à cuire poussiéreux, ses grands espaces (en réalité roumains et espagnols !) filmés sans esbroufe. À mesure que la parole des protagonistes se libère, la chevauchée se transforme en conversation, le cadre se resserre, les plans “à l’iris”, cette marque de fabrique du réalisateur, surgissent, les visions oniriques aussi. La fable à la Dheepan se précise pour cet admirateur de Little Big Man, le grand western contestaire et pacifiste d’Arthur Penn. Guidé par le projet utopique de Warm (alchimiste qui a trouvé une formule chimique assurant potentiellement sa richesse destinée à bâtir une société fouriériste), le scénario d’Audiard et Thomas Bidegain dévoile ses véritables intentions qui consistent à rendre leur humanité et leur dignité à des personnages victimes de leur déterminisme familial et social. Une certaine naïveté est à l’œuvre comme dans cette scène où Eli Sisters découvrant les vertus du dentifrice -invention du monde civilisé- entame sa révolution intérieure. Une façon imagée, typiquement cinématographique, de proclamer l’immanence du Bien que l’aîné des frères ressent confusément et qu’il va tenter de transmettre à son cadet. L’occasion pour Audiard d’aborder pour la première fois la question de la fraternité -son inconscient biblique meurtrier, ses déchirements freudiens. Il le fait avec une sincérité et une tendresse folles que la dédicace du film à son frère aîné disparu vient renforcer.

Big Bang

La réussite d’une telle entreprise tient énormément au charisme de ses interprètes qui incarnent moins des personnages que des idées : l’héritage de la violence pour Charlie (Joaquin Phoenix, torturé comme jamais), la possibilité de la rédemption pour Eli (John C. Reilly, la bonté et la barbarie mêlés), le prophétisme zen pour Warm (Riz Ahmed, gueule d’ange faussement fragile), l’apostolat opportuniste pour John Morris (Jake Gyllenhaal, dans le rôle le plus ambigu d’un détective converti aux thèses de Warm). À rebours de Dheepan cette fois, plus taiseux et plus graphique, Audiard a choisi de grands acteurs pour sa peinture assez littéraire d’un monde finissant, comme un écho lointain au Nouvel Hollywood et à ses préoccupations progressistes teintées de mélancolie.
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Hugo Cabret (Hugo)

999 3/4
Aventure USA 2011 128 min.
Martin Scorsese Asa Butterfield, Chloë Grace Moretz, Ben Kingsley, Sacha Baron Cohen, Ray Winstone, Emily Mortimer, Jude Law, Christopher Lee
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136181.html
Synopsis :

Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…
Critique :

On nous l'avait annoncé comme un film pour enfants, une histoire de Noël, une œuvre de commande pour le grand Martin Scorsese, et pourtant... J'ai rarement eu l'occasion de voir quelque chose d'aussi beau, émouvant, époustouflant qu' « Hugo Cabret », la plus belle déclaration d'amour que l'on pouvait faire au cinéma et à Georges Méliès. C'est drôle, alors que des dizaines d'émotions m'ont traversé et que je m'apprêtais à écrire des centaines de choses, je me retrouve un peu bête, comme s'il y avait trop de choses à exprimer. Je me contenterais donc de dire que c'est visuellement merveilleux, que cet hommage au cinéma muet est à la fois éblouissant de modernité technique et narrative, tout en évoquant brillamment tout ce qui faisait l'émotion et l'inventivité du septième art à l'époque, comme en témoigne plusieurs scènes citant subtilement aussi bien le slapstick que le burlesque. Mais c'est surtout un univers entier que le réalisateur des « Affranchis » retranscrit à travers cette gare, ces commerces, ses personnages décalés souvent délicieux. On dirait un parfum enivrant, élégant, à la fois doux et apaisant que porterait une femme sublime et délicate. Traité presque comme une enquête vue à travers le regard de deux enfants aussi avides d'émotions que de cinéma (les deux marchent ensemble, me direz-vous), le résultat est presque miraculeux, comme si Méliès avait transcendé un metteur en scène qui est pourtant juste l'un des plus grands de sa génération... Une oeuvre inoubliable, assurément le dernier (et l'un des seuls) grand film de 2011.
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Indiana Jones 2 - et le temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom)

51 3/4
Aventure USA 1984 118 min.
Steven Spielberg Harrison Ford, Kate Capshaw, Ke Huy Quan, Amrish Puri, Roshan Seth, Phillip Stone
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=638.html
Synopsis :

1935. Dans un luxueux cabaret de Shanghai, Indiana Jones est en mauvaise posture. Il est pris dans une querelle de gangsters et aventuriers en tout genre qui se disputent un fabuleux bijou. Indiana se défend surtout par la ruse et s'en tire - tout juste ! - avec l'aide d'un jeune Chinois du nom de Short Round. La chanteuse du cabaret - Willie Scott - est elle aussi entraînée dans ce tourbillon. Tous trois Indiana, Willie et Short Round - sont contraints de quitter la ville à bord d'un avion de fortune. Et, comme les pilotes leur faussent compagnie, ils sont forcés d'atterrir en plein cœur de l'Inde...

Là, dans un petit village perdu, Indiana, Willie et Short Round vont être émus par le triste sort des habitants : le village en question n'a plus aucune vie depuis le vol d'une pierre magique qui faisait office de symbole religieux...

Indiana Jones et ses deux comparses repartent donc encore une fois, en direction du "temple maudit", qui abrite une secte cruelle et dangereuse, responsable du vol de la pierre magique. Après mille et une aventures dans la jungle, Indiana, Willie et Short Round arrivent dans le fameux temple et sont tout de suite aux prises avec les féroces dirigeants de la secte rebelle. Un tout jeune maharadjah est à la tête de celle-ci, mais il s'avère que le jeune souverain a subi une sorte de lavage de cerveau, et que le vrai pouvoir est entre les mains d'une poignée de redoutables individus - notamment le mollah Ram et Chattar Lal. Ceux-ci vont jusqu'à exploiter une masse d'enfants, originaires, d'ailleurs, du petit village indien où ont atterri Indiana, Willie et Short Round.

Nos trois héros réussiront non seulement à libérer ces enfants opprimés, mais aussi à rendre le pouvoir au jeune maharadjah et surtout à ramener la pierre magique dans le petit village indien...
Critique :


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Indiana Jones 3 - et la dernière croisade (Indiana Jones and the Last Crusade)

82 3/4
Aventure USA 1989 125 min.
Steven Spielberg Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott, Alison Doody, River Phoenix, John Rhys-Davies
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5032.html
Synopsis :

Utah, 1912 : l'adolescent Indiana Jones surprend dans une caverne des pilleurs de trésors archéologiques. Il subtilise leur plus belle pièce afin de la remettre à un musée. Poursuivi par les trafiquants, il acquiert ses signes distinctifs : le fouet le feutre cabossé, la cicatrice au menton et une phobie tenace des reptiles. Vingt-six ans plus tard, Indiana partage son temps entre ses cours d'archéologie et des chasses au trésor qui le conduisent dans les endroits les plus reculés de la planète. Un jour, le riche collectionneur Walter Donovan lui apprend que son père, le professeur Henry Jones, parti à la recherche du Saint Graal, a disparu. Indiana se rend à Venise, où son père a été vu pour la dernière fois. Avec son ami Marcus Brody et Elsa Schneider, l'assistante d'Henry, il décrypte certains indices attestant l'existence du Graal. Indy et Elsa retrouvent Henry prisonnier des Allemands dans un château à la frontière germano-autrichienne. Mais Elsa, en fait, une espionne de mèche avec les Nazis et Donovan, les trahit. Ils réussissent cependant à s'enfuir et rejoignent au Moyen-Orient leur ami Sallah et Marcus Brody. Après un combat à bord d'un tank contre les Nazis, ils arrivent aux ruines d'un temple où se trouve le Graal. Les Nazis sont déjà là et, pour obliger Indy à aller. au péril de sa vie, chercher le Graal, Donovan blesse mortellement Henry. En utilisant son intelligence et son pouvoir de déduction. Indy déjoue tous les pièges. Donovan tente de s'approprier sa découverte, mais périt atrocement. Indy rapporte la coupe miraculeuse grâce à laquelle il arrache son père à la mort. Mais le Graal ne doit pas quitter ces lieux. Elsa, qui veut l'emporter, provoque un séisme et périt dans une crevasse. Henry et "Junior " renonceront à l'objet tant convoité, ayant appris que la vraie richesse du Graal n'est pas dans sa possession, mais dans la sagesse qu'il permet d'acquérir.
Critique :


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Inglorious Bastards (Inglorious Bastards)

527 3/4
Aventure USA 2008 153 min.
Quentin Tarantino Brad Pitt (Lieutenant Aldo Raine), Mélanie Laurent (Shosanna Dreyfus), Christoph Waltz (Colonel Hans Landa), Eli Roth (Sergent Donnie Donowitz), Diane Kruger (Bridget Von Hammersmark), Michael Fassbender (Lieutenant Archie Hicox), Daniel Brühl (Fredrick Zoller), Til Schweiger (Sergent Hugo Stiglitz), Gedeon Burkhard (Caporal Wilhelm Wicki), Mike Myers (General Ed Fenech), Maggie Cheung (Madame Mimieux), B.J. Novak (Smithson Utivich), Samm Levine (Gerold Hirschberg), Paul Rust (Andy Kagan), Julie Dreyfus (Francesca Mondino), Denis Ménochet (Perrier Lapadite), Léa Seydoux (Charlotte Lapadite), Anne-Sophie Franck (Mathilda), Michael Bacall (Michael Zimmerman), Omar Doom (Omar Ulmer), Sylvester Groth (Joseph Goebbels), Martin Wuttke (Adolf Hitler), August Diehl (Major Deiter Hellstrom), Christian Berkel (Eric Le Propriétaire), Soenke Möhring (Butz), Rod Taylor (Winston Churchill), Cloris Leachman (Mme Himmelstein), Marie De Villepin (Actrice), Richard Sammel (Sergent Werner Rachtman), Jana Pallaske (Babette), Jean-Jacques Ido (Marcel), Ludger Pistor (Capitaine Wolfgang), Enzo G. Castellari (Le Général Nazi), Petra Hartung (Anastasia Schifler), Anastasia Schifler (Marie), Michael Kranz (Herrmann #3), Samuel L. Jackson (Narrateur), Arndt Schwering-Sohnrey (Le Soldat Allemand/winnetou), Volker Michalowski (Le Soldat Allemand/edgar Wallace), Ken Duken (Le Soldat Allemand/mata Hari), Christina Rodriguez (Julie Lapadite), Lena Friedrich (Suzanne Lapadite), Wolfgang Lindner (Herman #1), Rainer Bock (General Schonherr), André Penvern (Le Vieux Vétérinaire Français), Sebastian Hülk (Le Chauffeur D'Hellstrom), Buddy Joe Hooker (Gaspar), Carlos Fidel (Simon Sakowitz), Hilmar Eichhorn (Emil Jannings), Patrick Elias (Jakob Dreyfus), Eva Löbau (Miriam Dreyfus), Salvadore Brandt (Bob Dreyfus), Wilfried Hochholdinger (Le Sergent Allemand), Olivier Girard (Ii) (Le Serveur De Chez Maxim'S), Michael Scheel (General Frank), Leo Plank (Le Motocycliste #1), Andreas Tietz (Le Motocycliste #2), Bo Svenson (Le Colonel Américain), Alexander Fehling (Sergent Wilhelm), Harvey Keitel (L'Officier Américain À La Radio (Non Crédité)), Quentin Tarantino (Le Premier Cadavre Allemand Scalpé (Non Crédité)), Olivier Girard (Kellner Im Maxims), Gregory Nicotero (Major De La Gestapo), Christian Brückner (Kliest (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60208.html
Synopsis :

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. ''Les bâtards'', nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17366 notes : 56 % de *****, 21 % de ****, 10 % de ***, 2 % de **, 12 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 847 740 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Français, Allemand

Secrets de tournage :

Les Basterds bullent
Parallèlement à la sortie du film, les Basterds de Tarantino se sont affichés dans le magazine Playboy, qui a publié leurs aventures sous forme de bande-dessinée.

Court ou long ?
Contrairement à bon nombre de réalisateurs, qui choisissent de réduire leur film après l'avoir présenté à Cannes, Quentin Tarantino a décidé de rallonger Inglourious Basterds de quelques scènes supplémentaires.

QT volume 6 (ou 7)
Si l'on compte Kill Bill : Volume 1 et 2 comme un seul et même film, Inglourious Basterds est le sixième mis en scène par Quentin Tarantino. Si non, c'est le septième.

Sa place est dans un musée ?
Ironie, quand tu nous tiens : Quentin Tarantino a présenté le film au Musée de l'Holocauste de Mahnattan, devant un public composé d'enfants de survivants, et même de rescapés.

Cannes 2009
En habitué du Festival de Cannes, Quentin Tarantino à présenté Inglourious Basterds en compétition, lors de la 62è édition, en mai 2009. L'interprète du Colonel Hans Landa, Christoph Waltz, est même reparti de la Croisette avec le Prix d'Interprétation Masculine.

Avant "Inglourious Basterds"...
... le long métrage a bien failli s'appeler "Once Upon a Time in Nazi-Occupied France", dans la mesure où Quentin Tarantino souhaitait autant faire un film de guerre qu'un western spaghetti. Après avoir finalement opté pour Inglourious Basterds, il a néanmoins donné ce titre au premier des cinq chapitres que compte le film.

Réalisateur prévoyant
Quentin Tarantino avait commencé à écrire Inglourious Basterds avant de s'attaquer à Kill Bill : Volume 1. Mais faute de trouver une fin qui le satisfasse, le réalisateur l'avait laissé de côté pour mettre en boîte le second, dont il avait eu l'idée pendant le tournage de Pulp Fiction, en 1994.

Une première... ou pas
Si c'est bien la première fois que Quentin Tarantino dirige Brad Pitt, le comédien n'est en revanche pas un néophyte de l'univers du réalisateur, puisqu'il avait tourné dans True Romance, écrit par QT en personne.

Le gang des déserteurs
David Krumholtz (Numb3rs), Simon Pegg, Adam Sandler et Isabelle Huppert se sont vus proposer des rôles qu'ils ont du refuser pour des questions de conflit d'emploi du temps.

Le feu ça brûle...
... et ça, Eli Roth et Omar Doom en savent quelque chose, puisqu'ils sont sortis du tournage de la scène de l'incendie du cinéma avec des blessures mineures. Un bilan qui aurait pu être pire pour les deux comédiens, puisque la température a grimpé jusqu'à 1200 degrés et que, selon les pompiers, il n'aurait fallu que 15 secondes supplémentaires de tournage pour que la structure métallique s'effondre et incinère les deux hommes.

Réalisateur bis
C'est Eli Roth qui a réalisé Nation's Pride, le "film dans le film" qui met en scène Daniel Brühl. Tourné en 3 jours, il dure en tout 5 minutes 30, mais n'apparaît que par bribes dans le long métrage final.

Une croix disparaît
En Allemagne, le croix gammée du logo a été effacée sur les affiches, car il n'était pas sûr qu'elles ne violent pas la loi locale (qui interdit l'exhibition de symboles nazis, sauf lorsqu'il est question d'art ou de science).

Ennio, c'est non !
Alors que Quentin Tarantino avait réussi à le convaincre de signer la bande-originale d'Inglourious Basterds, Ennio Morricone a du se désengager du projet pour cause de conflit d'emploi du temps.

Hommages en série
Comme à son habitude, Quentin Tarantino a parsemé son film de clins-d'yeux : le nom du personnage joué par Mike Myers, Ed Fenech, est ainsi un hommage à l'actrice Edwige Fenech, tandis qu'Enzo G. Castellari et Bo Svenson, réalisateur et acteur principal d'Une Poignée de salopards (modèle du film de Tarantino), fontt une petite apparition. De la même façon, le nom d'Hugo Stiglitz (joué par Til Schweiger) est un hommage à l'acteur mexicain Hugo Stiglitz.

De la suite dans les idées...
Selon ses dires, Quentin Tarantino aurait commencé à écrire un prequel à Inglourious Basterds (alors qu'il lui aura fallu près de 10 ans pour venir à bout du script de ce dernier), avant même que le montage de celui-ci soit achevé.

Invité surprise
Le réalisateur Tom Tykwer (Cours, Lola, cours) a collaboré au scénario d'Inglourious Basterds, en traduisant les dialogues américains en allemand. Une participation néanmoins non créditée au générique du film.

Quand Tarantino remonte le temps...
Inglourious Basterds est le premier film de Quentin Tarantino situé dans une époque ancienne (celle de la Seconde Guerre mondiale, en l'occurence), puisque tous ses précédents longs métrages se déroulaient de nos jours.

Je l'ai déja vu quelque part
Les acteurs Eli Roth et Omar Doom était déjà présents dans Boulevard de la mort, le précédent film de Quentin Tarantino.

Donowitz : un nom qui ne vous rappelle rien ?
En effet, le maestro a encore fait une petite référence à son propre univers en choisissant le nom de Donnie Donowitz, le Basterd campé par Eli Roth. Tarantino a répondu à ses fans, en leur confirmant qu'il s'agissait bien là du père du personnage de producteur Lee Donowitz, dans son script de True Romance réalisé par Tony Scott en 1993.

Goebbels : c'est lui !
L'acteur Sylvester Groth prêtant ses traits à Joseph Goebbels, Second d'Hitler et Ministre de la Propagande, a déjà interprété ce même rôle au cinéma dans Mon Führer, une comédie allemande de Dani Levy sortie en 2008.

Samuel L. Jackson, une constante du cinéma Tarantinien
Inglourious Basterds, dans lequel l'acteur interprète le narrateur (en VO), marque la quatrième collaboration entre ce dernier et le cinéaste. En effet les deux amis ont déjà eu l'occasion de travailler ensemble sur Pulp Fiction (1994), Jackie Brown (1998) et Kill Bill : Volume 2 (2004).

Et Luc Besson créa un film...
Lors de la présentation du film aux États-Unis, Quentin Tarantino a donné une masterclass dans laquelle il a expliqué que si le film existait "en tant que tel" c'était plus ou moins grâce à Luc Besson. Tarantino explique que lors d'un dîner avec le français, celui-ci lui a demandé quel était son prochain projet. Tarantino lui a donc présenté son idée, qui était, à l'époque, de faire une mini-série de 12 épisodes sur la seconde guerre mondiale. Luc Besson trouvant que cela était une mauvaise idée ne manqua pas de le dire à son confrère en précisant "Tu es l'un des derniers réalisateurs qui me donne envie d'aller au cinéma, alors je n'ai pas envie d'attendre cinq ans de plus pour voir l'un de tes films. Il faut en faire un film et pas une série." Le lendemain, Tarantino recommençait son scénario pour en faire un long métrage...

Il y 10 ans
Quentin Tarantino a débuté l'écriture du scénario il y a 10 ans. Le film a failli s'intituler "Il était une fois dans la France occupée par les nazis", en guise de clin d'oeil au célèbre film de Sergio Leone "Il était une fois dans l'ouest".
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Perdus dans l'Arctique (Against The Ice)

1322 3/4
Aventure ++ Autres 2021 102 min.
Peter Flinth Nikolaj Coster-Waldau, Joe Cole, Charles Dance, Heida Reed, Ed Speleers, Diarmaid Murtagh, Gísli Örn Garðarsson, Sam Redford
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=289682.html
Synopsis :

En 1909, une expédition danoise en Alabama, menée par le Capitaine Ejnar Mikkelsen, a pour but de réfuter l'appartenance du nord-est du Groenland aux Etats-Unis, une appartenance ancrée dans l'idée que le Groenland est divisé en deux territoires différents. Laissant son équipage à bord du bateau, Mikkelsen part en traîneau sur la glace en compagnie de son novice Iver Iversen.
De retour avec la preuve que le Groenland forme une seule et même île, ils peinent à rejoindre le bateau. Après s'être battus contre la faim, la fatigue et une attaque d'ours polaire, ils trouvent le navire abandonné et échoué dans la glace.
Critique :

Against the ice se distingue des productions du même genre par son réalisme et sa sobriété. Le duo d’acteur formé par Nikolaj Coster-Waldau et Joe Cole est tout à fait remarquable, et le réalisateur Peter Flinth parvient peu à peu à installer une atmosphère spécifique, un peu lunaire, au sein de ces paysages enneigés. La fin du film est assez touchante (en particulier lorsque Mikkelsen sombre dans la démence, avant son soulagement) et laisse songeur. Il y a quelque chose de très étonnant dans cette histoire qui se déroule aux antipodes des sociétés urbaines.
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Robin Des Bois (Robin Hood)

557 3/4
Aventure UK/USA 2010 140 min.
Ridley Scott Russell Crowe (Robin Longstride), Cate Blanchett (Marianne Loxley), Max Von Sydow (Sire Walter Loxley), William Hurt (William Marshal), Mark Strong (Godefroy), Oscar Isaac (Le Prince Jean), Danny Huston (Richard Coeur De Lion), Eileen Atkins (Aliénor D'Aquitaine), Mark Addy (Frère Tuck), Kevin Durand (Petit Jean), Scott Grimes (Will L'Ecarlate), Alan Doyle (Allan A'Dayle), Douglas Hodge (Sire Robert Loxley), Léa Seydoux (Isabelle D'Angoulême), Jonathan Zaccaï (Le Roi Philippe), Robert Pugh (Le Baron Baldwin), Gerard Mcsorley (Le Baron Fitzrobert), Velibor Topic (Belvedere), Ciaran Flynn (Loop), Simon Mcburney (Le Père Tancred), Denise Gough (Une Mère Au Village), John Nicholas (Le Fermier Paul), Thomas Arnold (Le Capitaine De La Barge Royale), Pip Carter (L'Écuyer Royal), Mark Lewis Jones (Longstride Le Maçon), Bronson Webb (Jimoen), Denis Ménochet (Adhemar), Jamie Beamish (Le Diacre), John Atterbury (Le Chancelier De L'Echiquier), Luke Evans (L'Homme De Main Du Shérif), Roy Holder (Gaffer Tom), Mark David (Le Petit-Fils Du Baron Baldwin), Ruby Bentall (La Servante De Margaret Walter), Ned Dennehy (La Sentinelle), Nicolas Simon (Le Cuisinier Français Négligé), Lisa Millett (La Cuisinière De Walter), Stuart Martin (Le Messager), Jessica Raine (La Princesse Isabel De Gloucester), Steve Evets (Le Messager En Haillons), Eric Rulliat (Le Rustre), Abraham Belaga (L'Aide De Camp Du Roi Philippe), Jack Downham (Robin Enfant), Richard Riddell (Une Sentinelle), David Bertrand (Le Capitaine Français), Arthur Darvill (Le Chambellan), Giannina Facio (La Dame D'Honneur), Hannah Barrie (Une Femme, Au Marais), Lee Battle (Un Enfant Soldat), Nicky Bell (Le 2ème Soldat), Andrea Ware (La Compagne De Petit Jean), John O'Toole (Tom The Pig Man), Ralph Inneson (Un Homme Du Nord), Zuriel De Peslouan (Le Délateur Français), Jake Curran (Un Étrange Personnage), Samuel Dupuy (Le Capitaine Du Vaisseau Amiral Français), Nick Lucas (Le Cardinal Roger), Lothaire Gérard (Le Garçon Français), Mat Laroche (Le Soldat Français Hilare), Chris Jared (L'Écuyer), Joseph Hamilton (L'Enfant Sauvage 1), James Hamilton (Iv) (L'Enfant Sauvage 2), James Burrows (L'Enfant Sauvage 3), Danny Clarke (L'Enfant Sauvage 4), Tom Blyth (L'Enfant Sauvage 5), Matthew Macfadyen (Sheriff Of Nottingham), Vanessa Redgrave (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126127.html
Synopsis :

À l’aube du treizième siècle, Robin Longstride, humble archer au service de la Couronne d’Angleterre, assiste, en Normandie, à la mort de son monarque, Richard Coeur de Lion, tout juste rentré de la Troisième Croisade et venu défendre son royaume contre les Français.De retour en Angleterre et alors que le prince Jean, frère cadet de Richard et aussi inepte à gouverner qu’obnubilé par son enrichissement personnel, prend possession du trône, Robin se rend à Nottingham où il découvre l’étendue de la corruption qui ronge son pays. Il se heurte au despotique shérif du comté, mais trouve une alliée et une amante en la personne de la belle et impétueuse Lady Marianne, qui avait quelques raisons de douter des motifs et de l’identité de ce croisé venu des bois.Robin entre en résistance et rallie à sa cause une petite bande de maraudeurs dont les prouesses de combat n’ont d’égal que le goût pour les plaisirs de la vie. Ensemble, ils vont s'efforcer de soulager un peuple opprimé et pressuré sans merci, de ramener la justice en Angleterre et de restaurer la gloire d'un royaume menacé par la guerre civile. Brigand pour les uns, héros pour les autres, la légende de ''Robin des bois'' est née.
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 7005 notes : 24 % de *****, 21 % de ****, 26 % de ***, 9 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 337 160 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Avis prononcé...
Russell Crowe avoue que s'il existait à ce jour une bonne adaptation de Robin des Bois au cinéma, il ne se serait pas engagé sur ce film. Il a également dit que Robin des Bois, prince des voleurs, avec Kevin Costner, ressemblait à un clip de Bon Jovi... Dans le même genre, Ridley Scott a fourni un avis tout aussi radical que son acteur, puisqu'il dit n'avoir aimé aucun Robin des Bois au cinéma, excepté la parodie Sacré Robin des Bois avec Cary Elwes.

On prend les mêmes...
Un grand nombre de techniciens de l'équipe de tournage de Robin des Bois avaient déjà travaillé avec Ridley Scott et Russell Crowe sur Gladiator, comme le directeur de la photographie John Mathieson, le monteur Pietro Scalia, le chef décorateur Arthur Max ou le chef costumier Janty Yates.

Un nouveau départ
Ridley Scott insiste sur sa volonté d’ancrer l’histoire de Robin des Bois dans un contexte historique spécifique, et d'en finir avec l'image stéréotypée que les gens se font de ce personnage. Il a donc situé l'intrigue du film au sein d'une époque particulièrement délicate pour l'Angleterre, celle du financement des croisades d’Henri II et de Richard Cœur de Lion. Il s'agit d'une période de crise pour ce pays, tant d'un point de vue économique que politique : "L'Angleterre, aux mains de l'inepte roi Jean, était alors proche de la faillite, en proie à une guerre civile et à la menace française", nous explique le producteur Brian Grazer.

Russell Crowe et ses cheveux
A la base, Russell Crowe comptait incarner Robin des Bois avec les cheveux longs (les mêmes que ceux de Jeux de Pouvoir, son film précédent ), mais une telle coiffure le gênait pour le tir à l'arc. Il a donc décidé d'opter pour une coupe rappelant celle qu'il avait dans Gladiator, quitte à ressembler un peu trop à Maximus.

Des habitués du genre
Comme souvent dans ce genre de grosses productions, une grande partie des acteurs avait déjà joué dans des films se rattachant aux thématiques historiques et guerrières. Il y a bien sûr Russell Crowe qui, après Gladiator et Master & Commander : de l'autre côté du monde, est à nouveau à l’affiche d’un film mêlant histoire et action. De même pour Cate Blanchett, qui avait incarné Elisabeth 1ère dans les deux films réalisés par Shekhar Kapur. Mark Addy avait joué un rôle important dans Chevalier, aux côtés d’Heath Ledger en 2001. Quand à Mark Strong, il était présent dans Tristan & Yseult, mis en scène par Kevin Reynolds (et produit par Ridley Scott). Le très demandé Danny Huston avait interprété l'Empereur Joseph dans Marie-Antoinette de Sofia Coppola, et tient également un rôle important dans Le Choc des Titans de Louis Leterrier. Enfin Oscar Isaac, interprétant ici le cruel Prince Jean, s'était fait connaître grâce au récent Agora. Tout ceci sans oublier Ridley Scott, réalisateur de Gladiator, Kingdom of Heaven, 1492 : Christophe Colomb.

Une passion pour le Moyen Age
Passionné par le Moyen Age, Ridley Scott avait voulu faire une suite à Kingdom of Heaven, mais le film n’ayant pas rencontré le succès escompté, il fut contraint d'y renoncer. Robin des Bois lui a donc permis de se plonger à nouveau dans cette période.

Gros budget
Le budget du film est estimé à 130 millions de dollars, ce qui représente donc 30 millions de plus que pour Gladiator.

Robin des Bois au cinéma
Le personnage de Robin des Bois a bénéficié de plusieurs adaptations cinématographiques. Parmi les plus connues, il y a Robin des Bois réalisé par Allan Dwan en 1922, Les Aventures de Robin des Bois par Michael Curtiz et William Keighley en 1938, le Walt Disney Robin des Bois en 1973, La Rose et la Flèche par Richard Lester en 1976, Robin des Bois, prince des voleurs par Kevin Reynolds en 1991 et enfin Sacré Robin des Bois par Mel Brooks en 1993.

Une nouvelle Marianne
Nouvelle histoire, nouvelle Marianne : Ridley Scott explique avoir à tout prix voulu éviter de faire de ce personnage le cliché de la dame à sauver, autrement dit celui d'un archétype féminin un peu léger. La Marianne de ce film, interprétée avec intensité par Cate Blanchett, est une sorte d'alter ego du personnage de Russell Crowe, une guerrière qui fait face à l'adversité.

Ça donne envie…
Le producteur Brian Grazer (American Gangster, Un Homme d'exception, etc.) explique que la parenté de ce film avec Gladiator est volontaire, un peu comme si Robin des Bois était au film sur le Moyen Age ce que Gladiator fut au péplum.

Des débuts laborieux
Russell Crowe, pourtant habitué aux films à gros budget, a qualifié la production de Robin des Bois comme étant la plus fastidieuse et la plus laborieuse qu’il ait connue. Sans doute parce que plusieurs imprévus avaient repoussé la création du projet, comme la grève des scénaristes, le choix des interprètes et les multiples retouches du scénario.

Pistonnés !
Kevin Durand, Scott Grimes et Alan Doyle, interprétant chacun un second rôle dans le film, ont tous les trois été pistonnés par Russell Crowe. Les deux premiers avaient joué à ses côtés dans Mystery, Alaska, une comédie dramatique réalisée par Jay Roach en 1999 (Kevin Durand avait également retrouvé Crowe quelques années plus tard dans 3h10 pour Yuma). En ce qui concerne Alan Doyle, il s'agit d'un musicien confirmé qui a écrit plusieurs chansons avec Russell Crowe (l'acteur étant aussi chanteur dans un groupe de rock).

Et de 5 !
Robin des Bois constitue le 5ème film pour lequel Russell Crowe et Ridley Scott ont fait équipe, après Mensonges d'Etat (2009), American Gangster (2007), Une grande année (2006) et Gladiator (2000).

Ouverture à Cannes
Robin des Bois fera l'ouverture du 63ème Festival de Cannes, le 12 mai 2010, soit une semaine avant sa sortie en France.

Sienna Miller pressentie
Avant Cate Blanchett, le rôle de Marianne avait été confié à Sienna Miller, qui dû finalement renoncer pour des raisons d’emploi du temps. De plus, Ridley Scott la trouvait trop jeune pour incarner ce personnage.

Un professionnel du tir à l’arc
Russell Crowe s’est entraîné au tir à l’arc pendant quatre mois pour rendre son personnage le plus crédible possible. L'acteur a acquis un très bon niveau dans cette discipline : "Vous devez vous approprier ce qui fait partie intégrante du personnage. Si celui-ci est archer, vous devez vous servir d'un arc, y compris dans des situations défavorables (...) Je devais, par exemple, être en mesure de décocher une flèche au pas de course et en un point précis. Certains jours, je lançais jusqu'à 200 flèches (l’équivalent d'un archer olympique en période de préparation)", confie-t-il.

Mark Strong à la mode !
Après avoir joué les grands méchants de Sherlock Holmes et Kick-Ass, Mark Strong interprète, dans le film de Ridley Scott, le Seigneur Godefroy, un homme de main du Prince Jean. C'est aussi la deuxième fois qu'il joue aux côtés de Russell Crowe et sous la direction de Ridley Scott, après Mensonges d'Etat en 2009.

Tournage
La plupart des scènes ont été tournées dans les forêts du comté de Surrey, au sud de Londres. Le tournage du film débuta au mois d'avril 2009, pour s'achever quatre mois plus tard.

Préparation physique et intellectuelle
Pour incarner Robin des Bois, Russell Crowe fut contraint de prendre du muscle et de perdre le poids qu’il avait pris pour interpréter ses personnages dans Mensonges d'Etat et Jeux de Pouvoir. Pour ce, les producteurs ont dépensé plus de 100 000 dollars de matériel sportif (appareils de musculation, etc.). A cette préparation physique s'ajoute la préparation intellectuelle, puisque pendant plusieurs mois, l'acteur s'est documenté de manière très sérieuse sur son personnage et sur la période du Moyen Age en Angleterre.

Remaniements
Le scénario de Robin des Bois, depuis son achat par Universal Pictures au début de l'année 2007 jusqu'au tournage du film en 2009, a été remanié à plusieurs reprises. Il a d'abord été question d'un projet intitulé Nottingham, dans lequel il s'agissait d'une sorte de triangle amoureux entre le shérif (qui avait le « beau rôle »), Robin des Bois et Marianne. La réécriture du scénario par Brian Helgeland (réalisateur de Chevalier), à la demande de Ridley Scott, fit du shérif un valeureux guerrier qui, après avoir combattu aux côtés de Richard Coeur de Lion au moment des Croisades, se voit confronté au tyrannique Prince Jean et au hors-la-loi Robin des Bois. Le scénariste Paul Webb, chargé de revoir le travail de Brian Helgeland (Scott n'étant toujours pas convaincu !), imagina ensuite une histoire dans laquelle Robin des Bois usurpe l'identité du shérif après l'avoir vu mourir au combat. Finalement, Ridley Scott laissa tomber cette idée, et décida de revenir à une trame plus classique. Par la suite, Tom Stoppard (Brazil, Shakespeare in Love) fut également engagé pour réécrire quelques scènes du script, dont certaines au moment même du tournage.

Le moins jeune
Né en avril 1964, Russell Crowe est l'acteur le plus âgé à avoir incarné Robin des Bois, puisqu'il avait 45 ans au moment du tournage.

Le compositeur
Compte tenu de la ressemblance entre l'équipe technique de Gladiator et celle de Robin des Bois, au aurait pu penser que le compositeur Hans Zimmer soit à nouveau en charge de la création de la bande originale du nouveau film de Ridley Scott. Mais c'est finalement Marc Streitenfeld qui endossa cette fonction. Il avait d'ailleurs déjà composé les musiques d'American Gangster et de Mensonges d'Etat, les deux films précédents réalisés par Ridley Scott.

Métamorphoses
Comme c'est le cas dans Robin des Bois, Russell Crowe s'est plusieurs fois "métamorphosé" physiquement durant sa carrière, pour incarner tel ou tel personnage. Il avait pris du muscle pour son rôle de policier teigneux dans L.A. Confidential, et pour son personnage de guerrier dans Gladiator. L'acteur avait aussi suivi un entraînement intensif de boxe 02 Anglaise en 2004 pour apparaître de manière crédible dans De l'ombre à la lumière de Ron Howard. Dans Révélations (1999) et Mensonges d'Etat (2008), il s'était fait plaisir en forçant sur la nourriture calorique (cheeseburgers selon lui...), afin de rentrer dans la peau de personnages ayant quelques kilos en trop.

3h10 pour Robin
Dans la première version du scénario, Russell Crowe devait jouer le shérif de Nottingham et Christian Bale Robin des Bois. Le moins que l'on puisse dire, c'est que si ce film avait vu le jour, sa tête d'affiche aurait fait penser à celle de 3h10 pour Yuma, un western centré sur le face à face entre les deux acteurs.

Une ovation
C'est après avoir participé, avec Cate Blanchett, au lancement public de nouveaux timbres-poste australiens que Russell Crowe (qui est également producteur de Robin des Bois) pensa à engager l'actrice pour incarner Marianne. Au moment de cette cérémonie, Crowe se tourna vers la foule en demandant si les gens aimeraient le voir jouer aux côtés de Cate Blanchett dans le même film : "Cela déclencha une immense ovation (...) Je vis le visage de Cate s'illuminer ; l'idée lui plaisait manifestement", se remémore l'acteur.

En finir avec les clichés
Ridley Scott, Russell Crowe et plus globalement toute l'équipe du film ont donc donné forme à ce nouveau Robin des Bois dans une optique profondément différente de tout ce qu'il a été possible de voir jusqu'à présent sur ce même sujet : "Ce qui m'intéressait le plus était d'humaniser la légende. Ridley voulait que l'homme Robin prenne le pas sur le mythe", explique le scénariste Brian Helgeland. Le producteur Brian Grazer confirme cette nouvelle approche, fondée aussi bien sur un ancrage rigoureux dans une période historique délimitée, que sur plusieurs approfondissements concernant les personnages de cette histoire : "Notre film explique qui sont le shérif de Nottingham, Marianne, son beau-père, etc. Il nous éclaire sur la société du nord de l'Angleterre, ses barons, ses institutions. A la fin, vous saurez tout de Robin. C'est là que notre histoire s'arrête, car chacun connaît la suite", commente-t-il.

Robin par Crowe
L'une des préoccupations principales des créateurs du film était d'approfondir au maximum la question de l'identité de Robin des Bois, et plus précisément celle des facteurs événementiels qui ont façonné son profil et déterminé ses actions : après avoir assisté à l'exécution de son père par le roi Henri II à l'âge de cinq ans, "Robin échoue en France dans un monastère des Templiers. Il y sera victime de mauvais traitements avant de s'en échapper, trainant derrière lui la pesante cuirasse de son père. Le Robin adulte que nous découvrons au début du film n'a aucun souvenir de ces épisodes (...) il croit que ses parents se sont débarrassés de lui par désaffection. C'est avec cette souffrance qu'il vit depuis plus de trente ans. Entre-temps, il a sillonné l'Europe et le Moyen-Orient et s'est familiarisé avec d'autres modes de vie. L'Angleterre qu'il redécouvre lui paraît un pays étonnamment répressif. Son passé lui revient par bribes, sa quête se précise, Robin prend la mesure de sa destinée et décide de poursuivre le travail de son père", nous explique Russell Crowe.

Perfectionniste...
Dans le cadre de sa préparation physique intensive pour incarner Robin des Bois, Russell Crowe a chassé pieds nus dans les forêts australiennes pendant trois mois...

Filmer les batailles
Pour filmer les scènes de guerre, Ridley Scott et son équipe sont allés jusqu'à utiliser douze caméras, dans le but de rendre compte des batailles avec un minimum de prises, facilitant ainsi les choses aux acteurs (mis à mal par les intempéries, le poids des costumes, etc.). En dépit des difficultés induites par ce type de scènes, certains comédiens avouent tout de même avoir été grisés par ces moments intenses. C'est le cas de Mark Strong par exemple, interprétant le personnage de Godefroy : "En faisant faire demi-tour à mon cheval, j'ai vu 130 cavaliers se ruer sur moi. J'ai foncé sur les deux que j'étais censé combattre. J'ai frappé le premier à la tête, le second à la poitrine. Ils sont tombés de cheval. C'était tellement exaltant que j'ai continué sur ma lancée et je me suis jeté dans la mêlée, cognant sur tout ce qui bougeait, y compris mes troupes!", se rappelle-t-il.

Et Tomer aussi ?
Selon ses propres dires, Tomer Sisley aurait refusé le petit rôle de Français (peut-être celui joué par Denis Ménochet au final) qui lui avait été proposé par Ridley Scott.
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Seul au monde (Cast Away)

799 3/4
Aventure USA 2000 143 min.
Robert Zemeckis Tom Hanks, Helen Hunt, Nick Searcy, Chris Noth, Lari White, Geoffrey Blake, Jenifer Lewis, David Allen Brooks
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27770.html
Synopsis :

Chuck Noland, un cadre de Fedex, sillonne le monde pour améliorer les performances de son entreprise et la productivité de ses équipes. Il ne trouve la tranquillité qu'auprès de sa compagne Kelly. Mais à la veille de Noël, il reçoit un appel lui annonçant qu'il doit contrôler la livraison d'un colis urgent pour la Malaisie. Il n'en a que pour quatre jours et reviendra pour fêter le Nouvel An avec sa dulcinée. Chuck quitte Los Angeles à bord d'un petit avion. Mais au-dessus de l'Océan Pacifique, un orage éclate et prend par surprise l'équipage. Le crash est inévitable. Agrippé à un radeau de sauvetage, Chuck s'échoue sur une île déserte. Les jours passent et aucun secours en vue. Pendant quatre ans, le naufragé va tenter de s'adapter à cet environnement sauvage en surmontant l'épreuve terrible de la solitude.
Critique :

Inoubliable voyage au bout du monde, vèritable tèmoignage d'espoir, de courage et de survie, le "Cast Away" de Robert Zemeckis est une parfaite illustration de l'extraordinaire savoir-faire du cinoche hollywoodien! Un naufragè sur une île dèserte se bat pour survivre en apprenant à pêcher, à faire du feu...et dècouvre que son propre voyage vient seulement de commencer! Seul face à la camèra, dans un film presque sans dialogue, Tom Hanks livre en Robinson moderne une prestation intense et enfièvrèe et aurait mèritè de remporter son troisième Oscar du meilleur acteur, tant sa performance est impressionnante! il faut avouer que l'on ne s'ennuie pas une seule minute à le suivre dans cette fable èloquente sur la fragilitè de l'être humain livrè à la solitude et à l'hostilitè de la nature sauvage! La mise en scène de Zemeckis est d'une virtuositè stupèfiante, notamment ce crash d'avion plus vrai que nature. "Cast Away", c'est aussi Monuriki, île volcanique paradisiaque situèe aux nord-ouest des îles Fidji! De plus, cette grande aventure pousse à la rèflexion et nous montre que la nature contrôle tout et la simple vision d'une baleine peut nous apprendre la sagesse, loin du Net ou du tèlèphone portable! Signalons en dehors de l'île, l'èmouvante interprètation d'Helen Hunt (tout comme Wilson, un ballon de volley attachant) et la très belle musique d'Alan Silvestri qui pointe rèellement le bout de son nez dans sa dernière partie! Une fantastique leçon de vie...
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Sherlock Holmes (Sherlock Holmes)

562 3/4
Aventure UK/USA 2009 128 min.
Guy Ritchie Robert Downey Jr. (Sherlock Holmes), Jude Law (Docteur John H. Watson), Mark Strong (Lord Blackwood), Rachel Mcadams (Irene Adler), Kelly Reilly (Mary Morstan), James Fox (Sir Thomas), Eddie Marsan (Inspector Lestrade), Robert Maillet (Dredger), William Hope (John Standish), Hans Matheson (Lord Coward), William Houston (L'Agent Clark), Geraldine James (Mme Hudson), David Garrick (Mcmurdo), Robert Stone (Ii) (Prizefighter), Joe Egan (Big Joe), James A. Stephens (Capitaine Philips), Clive Russell (Le Capitaine Tanner), Oran Gurel (Reordan), Kylie Hutchinson (La Bonne), Andrew Brooke (Le Capitaine De La Garde), Tom Watt (Le Chauffeur Du Carrosse), John Kearney (Le Chauffeur Du Carrosse), Sebastian Abineri (Le Chauffeur De La Voiture), Jonathan Gabriel Robbins (Le Garde), Terry Taplin (Le Gardien), Bronagh Gallagher (Le Diseuse De Bonne Aventure), Ed Tolputt (L'Anonyme), Jefferson Hall (Le Jeune Garde), Miles Jupp (Le Serveur), Marn Davies (L'Officier), Andrew Greenough (Le Garde De La Prison), Ned Dennehy (L'Homme Avec Des Roses), Martin Ewens (L'Homme Extractible), Amanda Grace Johnson (La Jeune Femme Du Sacrifice), James Greene (Le Gouverneur), David Emmings (Le Policier Solennel), Ben Cartwright (Le Policier Solennel), Chris Sunley (Le Policier Solennel), Michael Jenn (Le Prêcheur), Timothy O'Hara (Porter/smith), Guy Williams (Iv) (L'Émissaire Du Golden Dawn), Peter Miles (Le Truand).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127179.html
Synopsis :

Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts; accessoirement, une droite redoutable...Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 11880 notes : 37 % de *****, 26 % de ****, 22 % de ***, 4 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 143 123 entrées
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

"Sherlock Holmes" par sa productrice
"Ce film était l'occasion d'explorer la merveilleuse mythologie Holmesienne avec les moyens techniques actuels", explique la productrice Susan Downey. "Aujourd'hui, toute une génération ne connaît de Sherlock Holmes que le nom, tandis que les fans de longue date sont restés focalisés sur certains accessoires fétiches (le fameux chapeau), certaines répliques passées à la postérité ("Elémentaire, mon cher Watson"). Ils ne retrouveront pas cela dans le film, mais y découvriront des personnages beaucoup plus proches du matériau original, beaucoup plus dynamiques en terme d'action. Nous avons donné à ces histoires une ampleur inusitée et nous avons montré à l'écran ce qui n'était que suggéré dans les livres."

Un rôle en or ?
Sa prestation dans Sherlock Holmes a valu à Robert Downey Jr. une nomination au Golden Globe du Meilleur Acteur dans une Comédie ou une Comédie Musicale en 2010.

Entendu dans la bande-annonce
La musique que l'on peut entendre à la fin de la seconde bande-annonce de Sherlock Holmes (et qui n'est pas dans la bande-originale du film) est "Unstoppable", du groupe E.S. Posthumus, dont les compositions sont régulièrement utilisées pour accompagner des bandes-annonces.

De Sirius à Sherlock
Avant d'être la maison de Sherlock Holmes dans le film de Guy Ritchie, le décor avait servi pour celle de Sirius Black dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix.

Un rôle élémentaire ?
L'univers de Sherlock Holmes n'est pas complètement étranger à Jude Law, qui avait tenu un petit rôle dans un épisode de la série Sherlock Holmes, au début des années 90. Le héros y était d'ailleurs joué par Jeremy Brett, dont Robert Downey Jr. s'est beaucoup inspiré pour composer son personnage.

20 ans plus tard
Ce Sherlock Holmes est le premier film mettant en scène le célèbre détective à sortir dans les salles américaines depuis la comédie Elementaire, mon cher... Lock Holmes (1988) avec Michael Caine.

Ils auraient pu jouer dedans
Robert Downey Jr. a bien failli faire équipe avec Colin Farrell, en pourparlers avant que Jude Law ne soit casté... et que Sienna Miller refuse du coup le rôle qui lui avait été proposé.

Fidélité
Si Robert Downey Jr. et Jude Law évoluent pour la première fois devant la caméra de Guy Ritchie, ce n'est pas le cas de Mark Strong, déjà présent dans les deux précédents films du réalisateur (Revolver et RockNRolla).

Grande(s) première(s)
En plus de diriger Robert Downey Jr. et Jude Law pour la première fois de sa carrière, Guy Ritchie signe avec Sherlock Holmes le premier de ses longs métrages situé dans une autre époque (le XIXème siècle en l'occurence).

Et de 6 !
Sherlock Holmes est le sixième long métrage réalisé par Guy Ritchie.

Accidentel mon cher Watson ?
C'est ce qu'on appelle "payer de sa personne" : lors d'une scène de combat l'opposant à l'acteur Robert Maillet, Robert Downey Jr. a en effet été assommé après avoir reçu un violent crochet au menton de la part de son partenaire. Après avoir repris ses esprits, le comédien a pourtant tenu à continuer le tournage, sans passer par la case "hôpital".

Tournage londonien
Très logiquement, le tournage de Sherlock Holmes, adapté de l'oeuvre so british d'Arthur Conan Doyle, s'est déroulé à Londres, en Angleterre. Les premiers tours de manivelle ont été donnés le 6 octobre sous la direction de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr. dans le rôle du célèbre détective et Jude Law dans celui de son assistant Watson.
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Taxi Pour Tobrouk (un) (Taxi Pour Tobrouk (un))

478 3/4
Aventure France 1961 90 min.
Denys De La Patellière Hardy Krüger (Le Capitaine Ludwig Von Stiegel), Lino Ventura (Brigadier Theo Dumas), Maurice Biraud, Charles Aznavour (Samuel Goldmann), German Cobos (Paolo Ramirez), Enrique Ávila, Ellen Bahl, Roland Malet, Roland Menard, Carlos Mendy, Jacques Preboist (Acteur), Lorenzo Robledo (Acteur), Dominique Rozan (Actrice), Fernando Sancho (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4542.html
Synopsis :

En octobre 1942, à Tobrouk, un commando français fait sauter des dépôts d'essence allemands. Quatre soldats parviennent à s'enfuir et se retrouvent bientôt perdus en plein désert. Après une journée de marche harassante, ils repèrent une auto-mitrailleuse allemande et ses cinq occupants. Un seul échappe à la mort et est fait prisonnier. C'est le début d'une aventure étonnante où, face au danger, chacun découvrira la solidarité.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 439 notes : 40 % de *****, 33 % de ****, 20 % de ***, 0 % de **, 7 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 23761
N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français, 02 Anglais, Allemand

Secrets de tournage :

Collaborations régulières
Que ce soit en tant que scénariste ou en tant que dialoguiste Michel Audiard a régulierement collaboré avec le réalisateur Denys de La Patellière avec des films comme Les Grandes Familles (1958), Rue des Prairies (1959) ou Le Bateau d'Emile (1961).

Histoire vraie
Selon Pierre Bellemare, l'histoire d'Un Taxi pour Tobrouk serait fortement inspirée par une aventure réelle vecu par deux soldats danois et allemand qui se seraient perdus au Groenland en 1943.
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The Lost City of Z (The Lost City of Z)

960 3/4
Aventure USA 2016 141 min.
James Gray Charlie Hunnam, Sienna Miller, Tom Holland, Robert Pattinson, Angus Macfadyen, Edward Ashley, Daniel Huttlestone, Harry Melling
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223754.html
Synopsis :

L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…
Critique :

Signer un film intimiste avec toute la matière d'une fresque d'aventure : voilà l'exploit inattendu de James Gray, le réalisateur de Little Odessa (1995) et de Two Lovers (2008). Depuis qu'il avait annoncé, il y a une petite décennie, vouloir adapter la biographie de l'explorateur britannique Percy Fawcett (1867-1925), mystérieusement disparu, le doute était permis. Qu'allait faire dans cette galère amazonienne ce cinéaste identifié à New York (décor et personnage central de ses cinq premiers films) ? Aujourd'hui, le résultat, majestueux et subtil, déjoue les catégories existantes. Derrière son classicisme apparent, The Lost City of Z est un prototype.

D'abord, la jungle équatoriale n'envahit pas tout, bien au contraire. L'ancrage familial et social de l'explorateur prime. L'histoire commence à Londres, dans la haute société, en 1906. Toute la suite découle d'allers-retours entre l'Amérique et le Vieux Continent. Le premier voyage, Fawcett (Charlie Hunnam) l'effectue presque à contrecoeur. La mission que lui confie la Royal Geographic Society — cartographier une zone limitrophe de la Bolivie et du Brésil — lui semble un pis-aller par rapport à son désir de reconnaissance. Et déjà, les discussions, préalables au départ, avec l'épouse enceinte (Sienna Miller) reflètent la complexité profonde de ce héros aristocrate. Se laissent deviner à la fois l'ambition et la dérision de l'ambition ; en même temps, l'appel du large et les derniers feux de l'indolence juvénile.

Au milieu du faste d'époque, l'attention portée aux visages par le cinéaste (et son chef opérateur, lire ci-contre) est d'emblée bouleversante. Nombre de réalisateurs qui disposent d'un budget inhabituel se laissent dévier de leur trajectoire artistique. Pas James Gray, qui, depuis ses débuts, filme avant tout des dilemmes intimes, des tourments existentiels. Même en Amazonie, il tient son cap. Loin de Francis Ford Coppola (Apocalypse now) ou de Werner Herzog (Aguirre, la colère de Dieu ; Fitzcarraldo) : la jungle, avec ses multiples dangers, n'est pas, cette fois, le lieu de la folie explicite. Les tempêtes demeurent contenues sous les crânes de Fawcett et de son aide de camp — Robert Pattinson, méconnaissable derrière sa barbe.

En pleine nature hostile, parmi les Indiens imprévisibles, l'explorateur reste hanté par l'image de la famille naissante qu'il a laissée en Angleterre. A peine se laisse-t-il griser par la découverte imprévue des vestiges d'une ancienne civilisation. Mais, plus tard, revenu parmi les siens, il ne songe qu'à cette cité inconnue, qu'il appelle Z. Il affronte l'élite intellectuelle 02 Anglaise, qui nie sa découverte. Il demeure comme absent à sa famille, qui pourtant ne cesse de s'agrandir. Il interdit à sa femme de le suivre dans sa nouvelle expédition, la jugeant trop fragile. Ainsi, il la déconsidère comme la communauté scientifique le mésestime, lui.

Quant à l'existence réelle de cette civilisation perdue, un léger doute persiste. Trop peu d'indices sont mis en évidence. De sorte que l'obsession de l'explorateur ouvre à plusieurs lectures possibles. Elle devient métaphore d'une aspiration humaine à l'ailleurs. D'un besoin impérieux de diversion, de transcendance. D'un désir de croire. L'aventurier, au-delà même de la cité de Z, idéalise les indigènes. Il leur prête, non sans paternalisme, la grandeur d'âme qui manque à ses congénères britanniques. Durant la Première Guerre mondiale, alors qu'il dirige une brigade d'artillerie en France, dans les tranchées, Percy Fawcett est, de nouveau, rattrapé par cette croyance : la jungle lui apparaît comme un pays perdu, un sanctuaire de paix.

Une autre dimension vient encore ajouter à l'ampleur de cette histoire : le temps. Près de vingt ans s'écoulent entre la première et la troisième expédition, en 1925. Le fils aîné, que l'explorateur n'a pas voulu voir grandir, est, soudain, un disciple inespéré, un alter ego possible. En tout cas, un compagnon de voyage ultime. James Gray, ­refusant toujours le spectaculaire, orchestre alors un finale grandiose, à bas bruit. Une cérémonie nocturne, au milieu de la forêt, où culmine le mysticisme du héros. Il s'agit, aussi, du legs ambigu d'un père à son enfant. Comme une leçon de vie et de mort. La transmission, dans le même mouvement, de la joie d'être au monde, de s'y abandonner et de s'y dissoudre. — Louis Guichard
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The Proposition (The Proposition)

415 3/4
Aventure UK 2005 104 min.
John Hillcoat Guy Pearce (Charlie Burns), Emily Watson (Martha Stanley), Ray Winstone (Capitaine Stanley), David Wenham (Eden Fletcher), John Hurt (Jellon Lamb), Richard Wilson (Mike Burns), Boris Brkic (Officier Holloway), Danny Huston (Arthur Burns), Garry Waddell (Officier Davenport), David Gulpilil (Jacko), Leah Purcell (Queenie), Tommy Lewis (Two Bob), Jerry Solomon (Blinky), Max Age (Thommo), Ralph Cotterill (Dr. Bantrey), Noah Taylor (Brian O'Leary), Mick Roughan (Mad Jack Bradshaw), Shane Watt (John Gordon), Robert Morgan (Lawrence), Bryan Probets (L'Officier Dunn), Oliver Ackland (Patrick Hopkins), David Vallon (Tom Cox), Daniel Parker (Henry Clark), Bogdan Koca (Paul Broussard), Tom Budge (Samuel Stoat), Sue Dwyer (Mrs. Broussard), Lance Medlin (Dan O'Reilly), Jae Mamuyac (Asian Prostitute), Carl Rush (Robert Borland), Iain Gardiner (Acteur), Rodney Boschman (Acteur), Ned Rose (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57886.html
Synopsis :

Dans l'arrière-pays australien, à la fin du XIXème siècle, deux hommes situés aux deux extrémités de la loi passent un marché secret et décisif...Le Capitaine Stanley s'est juré de ''civiliser'' le pays sauvage australien. Ses hommes ont capturé deux des quatre frères du gang Burns : Charlie et Mike. Les bandits ont été jugés responsables de l'attaque de la ferme Hopkins et de l'assassinat de toute une famille.Arthur, le plus âgé des frères Burns et chef du gang, s'est réfugié dans la montagne. Le Capitaine Stanley propose alors un marché à Charlie : retrouver son frère aîné en échange de son pardon, et de la vie sauve pour le jeune Mike. Charlie n'a que neuf jours pour s'exécuter...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 254 notes : 37 % de *****, 37 % de ****, 16 % de ***, 3 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nick Cave au scénario
Le scénario de The Proposition est intégralement écrit par le chanteur Nick Cave, qui en a également composé la musique. Le film est la deuxième collaboration du compositeur avec son compatriote John Hillcoat après Ghosts... of the Civil Dead en 1988 dont il était scénariste et dans lequel il jouait aussi un rôle.

Un western australien
John Hillcoat, le réalisateur de The Proposition, explique avoir "toujours été obsédé par l'idée de réaliser un western australien situé dans l'outback, mettant en scène le conflit avec les aborigènes, les Bushrangers, tous ces éléments. Je me suis mis à développer cette idée et Nick Cave était de la partie en tant que compositeur. Mais les années passaient et Nick devenait de plus en plus frustré de voir que ça trainait, donc je lui ai demandé s'il voulait tenter d'écrire le scénario. Je me doutais qu'il en sortirait quelque chose de bon, à cause du songwriting très narratif de Nick qui installe des personnages si marquants..." Et Nick Cave de poursuivre : "Pour John Hillcoat, l'Australie possède aussi une histoire de western. Le pays a eu son wild west, mais ça n'avait jamais été exploité au cinéma. Il n'y a pas eu de films de genre sur cette période, hormis des biographies d'Australiens célèbres tels que Ned Kelly, Mad Dog ou d'autres. (...) On ne voulait pas donner l'impression d'un western américain catapulté en Australie. L'identité australienne possède aujourd'hui une forme de platitude, derrière laquelle se cachent en vérité une sauvagerie et une cruauté. L'humour ici est aussi sec que le désert. Ceci vient du fait que les gens ne vivent probablement pas où ils devraient vivre. Et ce film parle d'une communauté isolée, de gens qui se battent dans un endroit où ils n'ont aucun droit d'être."

Un autre regard sur les aborigènes
Avec La Proposition, le réalisateur John Hillcoat souhaitait proposer autre chose que le discours habituel sur les aborigènes dans les films australiens, qui laisse entendre qu'ils se sont contentés d'être là et de se laisser exterminer. Les acteurs indigènes étaient ravis de figurer dans un filmoù ils avaient la possibilité de riposter. Nick Cave explique la particularité historique du film : "Les personnages indigènes de The Proposition ne font pas partie du simple décor, ils sont essentiels au climat mystique du film et constituent un lien ambivalent entre les deux camps qui s'affrontent ici : les bandits et la loi. Qu'ils soient violemment écrasés par la domination des Blancs ou contraints à accepter la soumission qu'on leur impose, ils demeurent tous animés par un esprit de rébellion contenu mais inébranlable."

Un tournage par... 57 degrés !
Le tournage de The Proposition s'est effectué dans des conditions de chaleur étouffantes. Selon le réalisateur John Hillcoat, "les acteurs étaient complètement assommés par les conditions de tournage. Ils portaient trois couches de vêtements sous une chaleur de 57 degrés." Nick Cave, lui, déclare : "On était la meilleure blague du moment là-bas, parce qu'on se dirigeait de plus en plus vers le coeur de l'été, et les habitants locaux se disaient que ça allait être très drôle de regarder des gens essayer de tourner un film dans ces conditions. Personne ne pouvait ouvrir la bouche sans qu'une mouche ne vienne s'y terrer."

Une lumière française
La lumière de The Proposition est signée par le Français Benoît Delhomme (Cyclo, L'Odeur de la papaye verte).

Primé à Valenciennes
The Proposition a obtenu le Grand Prix du Jury au Festival de Valenciennes 2009.
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Vie aquatique (la) (The Life Aquatic)

883 3/4
Aventure USA 2003 118 min.
Wes Anderson Bill Murray, Owen Wilson, Cate Blanchett, Willem Dafoe, Anjelica Huston, Jeff Goldblum, Michael Gambon, Robyn Cohen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53109.html
Synopsis :

Steve Z., le chef de l'équipe océanographique "Team Zissou", sait que l'expédition qu'il conduit est sans doute la dernière, et son plus cher désir est de graver son nom dans l'Histoire. Parmi les membres de son équipe figurent Ned Plimpton, qui est peut-être - ou peut-être pas - son fils, Jane Winslett-Richardson, une journaliste enceinte dépêchée par le magazine Oceanographic Explorer, et Eleanor, sa femme, que l'on prétend être "le cerveau de la Team Zissou".Tandis qu'ils affrontent tous les dangers, depuis une mutinerie jusqu'à l'attaque de pirates en passant par un "requin jaguar" plus ou moins imaginaire, Zissou est bien forcé d'admettre que tout ne peut pas être planifié comme il l'aimerait...
Critique :

Cette loufoquerie - qui risque de laisser certains perplexes - n'est jamais loin de la tristesse. Rien n'est dramatisé mais tout va plus ou moins de travers, de mal en pis.[...] Jusqu'à ce que, merveille d'artifice cinématographique, l'océan ne rende à cette humanité désenchantée le spectacle miraculeux de la beauté du monde, et l'extase enfantine qui va avec.
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Quand Harry Rencontre Sally (When Harry Met Sally)

608 4/4
Comédie USA 1989 96 min.
Rob Reiner Billy Crystal (Harry Burns), Meg Ryan (Sally Albright), Carrie Fisher (Marie), Bruno Kirby (Jess), Steven Ford (Joe), Lisa Jane Persky (Alice), Michelle Nicastro (Amanda Reese), Kevin Rooney (Ira), Franc Luz (Julian), Tracy Reiner (Emily), Kyle T. Heffner (Gary), Harley Jane Kozak (Helen), Gretchen Palmer (Hôtesse), Robert Alan Beuth (Acteur), Joe Viviani (Acteur), David Burdick (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32035.html
Synopsis :

Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié. La complicité les rapproche à tel point qu'ils finissent par admettre, ce que leurs amis savaient déjà : ils sont faits l'un pour l'autre.
Critique :

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 5685 notes : 39% de *****, 32% de ****, 13% de ***, 9% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Titre original : When Harry Met Sally
Récompenses : 2 nominations
Box Office France : 1 851 694 entrées
Budget : 16 000 000 $
Année de production : 1989
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 18 juillet 2007
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 25 mai 2011
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Vie de Brian (la) (Monty Python's Life Of Brian)

549 4/4
Comédie UK 1978 93 min.
Terry Jones Graham Chapman (Brian / Le Premier Roi Mage / Biggus Dickus), Terry Gilliam (Un Révolutionnaire Du Commando Masqué / Un Prophète De Sang Et De Tonnerre / Geoffrey), John Cleese (Le Troisième Roi Mage / Reg / Un Officiel Juif À La Lapidation / Un Centurion À La Cour), Michael Palin (Ponce Pilate / Le Deuxième Roi Mage / Nisus Wettus), Eric Idle, Terry Jones (Mandy La Mère De Brian / Colin / Simon / Bob Hoskins / Le Saint Homme), George Harrison (Papadopoulis), Ken Colley, Spike Milligan, Bernard Mckenna, Kenneth Colley (Acteur), Charles Mckeown (Acteur), Sue Jones-Davies (Actrice), Neil Innes (Acteur), John Young (Acteur), Carol Cleveland (Acteur), Terence Bayler (Acteur), Chris Langham (Acteur), Peter Brett (Acteur), Gwen Taylor (Actrice), Andrew Maclachlan (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=249.html
Synopsis :

En l'an 0, en terre de Galilée, Mandy et son bébé Brian reçoivent la visite des Rois Mages un beau soir de décembre. Ceux-ci, s'apercevant de leur erreur, remballent prestement leurs présents et filent dans l'étable voisine. Hélas, Brian a tiré le mauvais numéro...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 7557 notes : 62 % de *****, 22 % de ****, 8 % de ***, 2 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Budget : 4 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

La troisième folie des Monty Python
Formée en 1969, la troupe des Monty Python, qui réunit John Cleese, Terry Gilliam, Eric Idle, Michael Palin, Graham Chapman et Terry Jones, se fait d'abord connaître par l'émission télévisée Monty Python's flying circus. En 1971, la joyeuse bande passe du petit au grand écran avec La Première folie des Monty Python, sous la direction de Ian McNaughton. C'est ensuite Terry Jones qui réalise Monty Python, sacré Graal en 1975, La Vie de Brian trois ans après, puis Monty Python, le sens de la vie (co-réalisé par Gilliam) en 1983, le dernier film qui rassemble ces figures culte de l'humour britannique.

Sauvés par un scarabée
En 1976, les Monty Python ne parviennent pas à réunir l'argent nécessaire au tournage de La Vie de Brian. En effet, EMI, qui devait financer le film, se désengage au dernier moment par crainte de la polémique. C'est finalement George Harrison, ami et fan des Monty Python, qui leur vient en aide, en fondant pour l'occasion la maison de production Handmade films. L'ancien membre des Beatles, qui fait une apparition, non-créditée, dans le film, retravaillera par la suite avec certains des Monty Python, produisant Bandits, bandits de Terry Gilliam, ou le The Missionary et A private function, deux films avec Michael Palin. Le musicien, disparu en 2001, produira via sa société une vingtaine d'autres longs-métrages, dont Racket de John Mackenzie et Mona Lisa de Neil Jordan, deux films avec Bob Hoskins, ou encore Shanghai surprise avec Madonna.

Tunicinéma
La Vie de Brian a été tourné en 1978 en Tunisie, et notamment à Monastir. C'est dans cette cité qu'a été réalisé, à la même époque, sur un sujet comparable, mais sur un mode beaucoup plus sérieux, Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli. Dans la même région désertique avaient été tournées plusieurs scènes de La Guerre des étoiles de George Lucas en 1977. Le Sud tunisien sera également choisi vingt ans plus tard par Anthony Minghella pour son Patient 02 Anglais.

Un sacré scandale (1)
Pensant que les réactions seront moins hostiles qu'en Angleterre, où les groupes de pression religieuses ont manifesté leur colère dès le début du tournage du film, la production décide de sortir La Vie de Brian d'abord aux Etats-Unis, en août 1979. Mais les dignitaires américains des différents religions ne tardent pas à réagir : le Rabbin Hecht déclare ainsi "Je serais fou de joie si ce film retournait là même où il a été produit : en Enfer." La Vie de Brian est également condamné par les Eglises protestante et catholique, un représentant de cette dernière considérant comme un "péché" le fait d'aller voir le film. Ces exhortations ont surtout pour effet de susciter la curiosité des spectateurs, et le film connaît un grand succès public.

Un sacré scandale (2)
Lors de la sortie du film en Grande-Bretagne en septembre 1979, une association baptisée Festival of light tente d'empêcher le film d'obtenir un visa d'exploitation, mais elle ne parvient pas à ses fins. Le film sera cependant interdit dans certaines municipalités. Le film sera interdit en Norvège pendant quelques mois, en Irlande jusqu'en 1987, et en Italie jusqu'en 1990. Dix ans plus tard, et dans un registre différent, un autre film mettant en scène Jesus, La Dernière tentation du Christ de Martin Scorsese, déclenchera des réactions plus violentes encore. En 2004, sur un thème similaire, La Passion du Christ de Mel Gibson fera lui aussi scandale.

La vie de Jésus ?
Monty Python, la vie de Brian retrace les péripéties d'un homme né le même que jour que Jesus, mais au départ, les auteurs avaient pensé aller ancore plus loin, en réalisant un film sur Jésus-Christ lui-même, auquel ils auraient attribué un autre destin. Sur le ton de la boutade, les Monty Python avaient lancé le titre : Jesus Christ : Lust for glory (Jésus-Christ, la soif de gloire).

Changement de titre
A l'origine, le film devait avoir pour titre Brian de Nazareth.

Sondage
En 1999, le British Film Institute lançe un grand sondage auprès des professionnels du cinéma 02 Anglais, leur demandant quels sont selon eux les meilleurs films de l'Histoire du cinéma britannique. Monty Python, la vie de Brian arrive en 28ème position de ce classement de 100 films, les trois premiers étant, dans l'ordre, Le Troisième homme de Carol Reed, puis Breve Rencontre et Lawrence d'Arabie de David Lean.

Drôle de rencontre
Dans un petit rôle apparaît un des plus célèbres humoristes britanniques des années 50, Spike Milligan. C'est par hasard que ce comique s'est retrouvé dans La Vie de Brian. En effet, Milligan passe ses vacances à Monastir, en Tunisie, au moment où les Monty Python y tournent leur film. Fan du comédien, la joyeuse troupe lui demande aussitôt de participer à l'aventure.
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Ascension (l') (Ascension (l'))

1223 3/4
Comédie France 2017 103 min.
Ludovic Bernard Ahmed Sylla, Alice Belaïdi, Kevin Razy, Nicolas Wanczycki, Waly Dia, Maïmouna Gueye, Denis Mpunga, Fadila Belkebla
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247045.html
Synopsis :

« Pour toi, je pourrais gravir l’Everest !» Samy aurait mieux fait de se taire ce jour-là... D’autant que Nadia ne croit pas beaucoup à ses belles paroles. Et pourtant… Par amour pour elle, Samy quitte sa cité HLM et part gravir les mythiques 8848 mètres qui font de l’Everest le Toit du monde. Un départ qui fait vibrer ses copains, puis tout le 9-3 et c’est bientôt la France entière qui suit avec émotion les exploits de ce jeune mec ordinaire mais amoureux. A la clé, un message d’espoir : à chacun d’inventer son avenir, puisque tout est possible.
Critique :

A la fois comédie sentimentale, film d'aventure, chronique sociale et voyage initiatique, cette «ascension» qui part du camp de base en béton du 9-3 pour s'achever à la cime enneigée de l'Everest, fait gravir au spectateur une montagne de sensations.
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BigBug (BigBug)

1312 3/4
Comédie France 2022 111 min.
Jean-Pierre Jeunet Isabelle Nanty, Elsa Zylberstein, Claude Perron, Stéphane De Groodt, Youssef Hajdi, Claire Chust, François Levantal, Alban Lenoir, André Dussollier, Benoît Allemane, Corinne Martin, James Champel, François Berland
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=279139.html
Synopsis :

En 2045, l’intelligence artificielle est partout. À tel point que l’humanité compte sur elle pour assouvir ses moindres besoins et ses moindres désirs - même les plus inavouables… Dans un quartier résidentiel tranquille, quatre robots domestiques décident soudain de retenir leurs maîtres en otages dans leur propre maison. Enfermés ensemble, une famille pas tout à fait recomposée, une voisine envahissante et son robot sexuel entreprenant sont donc obligés de se supporter dans une ambiance de plus en plus hystérique ! Car, à l’extérieur, les Yonyx, dernière génération d’androïdes, tentent de prendre le pouvoir. Tandis que la menace se rapproche, les humains se trompent, se jalousent, et se déchirent sous les yeux ahuris de leurs robots d’intérieur. Et si, au fond, c’étaient les robots qui avaient une âme… ou pas!
Critique :

Cette comédie incroyablement inventive combine une loufoquerie morbide à la Tim Burton (ses créatures bizarroïdes et excentriques) et une fantaisie créatrice à la Jacques Tati (on pense à sa mythique villa Arpel, imaginée comme principal décor de Mon Oncle).
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Blues Brothers (les) (Blues Brothers (the))

78 3/4
Comédie USA 1980 130 min.
John Landis John Belushi, Dan Aykroyd, Carrie Fisher, Cab Calloway, Ray Charles
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=311.html
Synopsis :

Dès sa sortie de la prison de Joliet (Illinois), Jake Blues est emmené par son frère Elwood chez Sœur Mary Stigmata, qui dirige l’orphelinat dans lequel ils ont été élevés. 5 000 dollars sinon c'est l'expulsion. Voilà la somme que Jake et Elwood doivent trouver pour sauver l'orphelinat. Dans le recueillement d'une église baptiste, au son d’un gospel emmené par le révérend Cleophus James, Jake est touché par la grâce : il sait maintenant que la seule solution est de reformer leur groupe musical, les "Blues Brothers".

Pas si simple... Il faut d'abord retrouver les autres membres, mais surtout fuir les deux policiers de la route qui harcèlent Elwood, ce fou du volant, fuir la mystérieuse créature qui leur tire dessus au bazooka, etc. Et voilà que des néo-nazis s'en mêlent ! Les deux frères leur ont foncé dessus avec leur Bluesmobile et les ont jetés à la rivière ! Les Good Ole Boys leur courent après, furieux que les Blues Brothers se soient fait passer pour eux dans une boîte de country and western (où ils ont dû troquer le rhythm 'n’ blues contre la musique locale).

Tout ce petit monde se retrouve au Palace Hotel Ballroom, immense salle de concerts. Jake et Elwood, retardés par une panne d'essence, ne sont pas là à l'heure. Le publie s'impatiente. Alors Curtis, le vieux concierge noir de l'orphelinat, improvise. Il fait un tabac en chantant" Minnie the Moocher".

Enfin arrivés, les frères triomphent à leur tour, et se voient offrir 10.000 dollars d'avance par un directeur de disques. Mais il leur faut à nouveau éviter tous leurs poursuivants, notamment la jeune femme qui maintenant les attend avec un fusil-mitrailleur. En fait, il s'agit de Camille, la fiancée que Jake avait abandonnée le jour même du mariage!

Avant qu'ils parviennent à déposer les 5 000 dollars à la recette des impôts de Chicago, il y aura de la casse et beaucoup de tôle froissée ! Cernés par une incroyable armada – l’armée et des commando d’élite se sont joints aà la police –, Jake et Elwood se retrouvent en prison. Leur nouveau succès : "Jailhouse rock" !
Critique :

Qualité moyenne de la bande sonore (mélanges d'02 Anglais et de français)
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Delicatessen (Delicatessen)

18 3/4
Comédie France 1991 97 min.
Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro Dominique Pinon, Marie Laure Dougnac, Jean Claude Dreyfus, Karin Viard, Ticky Holgado, Rufus
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=4088
Synopsis :

Un vieil immeuble sur un terrain vague en des temps difficiles. A l'enseigne Delicatessen, le boucher procure une viande qui provient on ne sait d'où. Et comme, parfois, un locataire disparaît...

Louison, clown au chômage, devient l'homme à tout faire du lieu : réparateur de tuyaux ou de sommier bruyants ou, amuseur des enfants. Virtuose de la scie musicale, il plaît à Julie, violoncelliste, la fille du boucher, Il y a aussi les frères Kube, fabricants de boîtes qui meuglent, ou Madame Interligator, une snob qui rate ses suicides. Monsieur Potin qui s'empiffre d'escargots au milieu d'une cave inondée et infestée de grenouilles. La famille Tapioca vit d'expédients et possède une grand-mère tricoteuse.

Le facteur amène les nouvelles, mauvaises d'ailleurs, et courtise Julie, qui le repousse. Elle préfère Louison, mais sait qu'il ne plaît pas à son père et qu'il risque gros; devenir viande de boucherie par exemple. Pour le sauver, elle fait appel aux Troglodistes, des résistants végétariens qui vivent dans les égouts.

A l'issue d'une lutte terrible, après avoir failli mourir noyés dans la salle d'eau dans laquelle ils s'étaient réfugiés, les amoureux échappent aux visées assassines du boucher, qui est tué. Louison et Julie se retrouvent sur les toits où, alors qu'un soleil jaunâtre perce péniblement des nuages gras à haute teneur polluante, ils se lancent dans le plus harmonieux des duos pour scie et violoncelle.
Critique :


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Fabuleux destin d'Amélie Poulain (le) (Fabuleux destin d'Amélie Poulain (le))

635 3/4
Comédie France 2001 120 min.
Jean-Pierre Jeunet Audrey Tautou (Amélie Poulain), Mathieu Kassovitz (Nino Quincampoix), Isabelle Nanty (Georgette), Rufus (Raphaël Poulain), Jamel Debbouze (Lucien), Yolande Moreau (Madeleine Wallace), André Dussollier (Narrateur), Artus de Penguern (Hipolito), Urbain Cancelier (Collignon), Dominique Pinon (Joseph), Maurice Bénichou (Dominique Bretodeau), Claude Perron (Eva), Michel Robin (Le père de Collignon), Claire Maurier (Suzanne), Serge Merlin (Dufayel), Lorella Cravotta (Amandine Poulain), Armelle (Philomène), Flora Guiet (Amélie Poulain enfant), Jean Darie (L'aveugle), Ticky Holgado (L'homme en photo (qui parle à Nino d'Amélie)), Marc Amyot (L'homme étrange), Dominique Bettenfeld (Le voisin qui crie), Eugène Berthier (Eugene Koler), Amaury Babault (Nino enfant), Frankye Pain (Le marchand de journaux), Marion Pressburger (Petites mains du générique), Charles-Roger Bour (L'homme à la vespasienne), Luc Palun (L'épicier d'Amélie Poulain), Fabienne Chaudat (La femme dans le coma), Jacques Viala (Le client qui humilie son ami), Fabien Behar (Le client humilié), Jonathan Joss (Le fils du client humilié), Jean-Pierre Becker (Le vagabond), Thierry Gibault (Le client aux endives), François Bercovici (Le copain du client aux endives), Guillaume Viry (Le sans-abris), Valérie Zarrouk (Dominique Bredoteau 2), Kevin Fernandes (Dominique Bretodeau enfant), Marie-Laure Descoureaux (La concierge du mort), Sophie Tellier (Tante Josette), Gérard Weingand (Le professeur), François Viaur (Le propriétaire de bistrot), Paule Daré (L'employée du bistrot), Myriam Labbé (Le client du bureau de tabac), Julianna Kovacs (Le client chez l'épicier), Philippe Paimblanc (Le contrôleur), Mady Malroux (La première dame jumelle), Monette Malroux (La seconde dame jumelle), Isis Peyrade (Samantha), Valériane de Villeneuve (La femme qui rit), Christiane Bopp (La femme près du caroussel), Raymonde Heudeline (La caissière du train fantôme), Thierry Arfeuillères (La statue), Jerry Lucas (Le petit garcon au Sacré Coeur), Patrick Paroux (Le souffleur de rue), François Aubineau (Le facteur de la concierge), Philippe Beautier (Le facteur de Monsieur Poulain), Régis Iacono (Félix L'Herbier), Andrée Damant (La mère de Collignon), Franck Monier (Le petit-fils de Dominique Bretodeau), Jean Rupert (L'homme ayant subi une opération du nez), Robert Gendreu (La patron du café), Karine Asure (La jolie fille), Rudy Galindo (Lui-même (images d'archive)), Clotilde Mollet (Gina), Dean Baykan (Acteur), Clément Chebli (Acteur), Valérie Labro (Actrice), Manoush (Actrice), Gérald Weingand (L'instituteur), Frankie Pain (Actrice), Valériane de Villeneuve (Actrice), Franck-Olivier Bonnet (Palace Video Voice), Alain Floret (Voice of Janitor's dead-husband), Jean-Pol Brissart (Postman's Voice), Jacques Thebault (Voix), Frédéric Mitterrand (Lui-même (voix)), Jean-Michel Larqué (Lui-même (voix) (document d'archive)), Thierry Roland (Lui-même (voix) (documents d'archive)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27063.html
Synopsis :

Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s'est fixé un but : faire le bien de ceux qui l'entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence.
Le chemin d'Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque ; Lucien, le commis d'épicerie ; Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés ; Raymond Dufayel alias ''l'homme de verre'', son voisin qui ne vit qu'à travers une reproduction d'un tableau de Renoir.
Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange ''prince charmant''. Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de Photomaton.
Critique :

Note de la presse : 4,3/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 29725 notes : 51% de *****, 18% de ****, 3% de ***, 6% de **, 7% de *, 15% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 14 nominations
Distributeur : UFD
Box Office France : 8 516 999 entrées
Année de production : 2001
Budget : 11 710 000 euros
Date de sortie DVD : 21 octobre 2009
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 21 octobre 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Coloration brésilienne
Les couleurs principales du film (vert, jaune et rouge) sont une inspiration directe du travail de l'artiste brésilien Juarez Machado.

De faux ricochets
Audrey Tautou ne sachant pas faire des ricochets, la fameuse scène des ricochets sur le canal Saint-Martin a été réalisée avec des cailloux en image de synthèse.

Le fabuleux destin d'Emily...
Pour interpréter Amélie, Jean-Pierre Jeunet avait d'abord songé à Emily Watson (Breaking the Waves). Certaines scènes devaient même être tournées en Angleterre...Devant la durée de la production, Emily Watson, d'abord intéressée, préféra se retirer.

Ira ? Ira pas ?
Non retenu dans la Sélection officielle du 54ème Festival de Cannes, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain a malgré tout les honneurs de La Croisette, avec une projection en plein-air le 13 mai.

La musique de Yann Tiersen au cinéma
On retrouve le musique de Yann Tiersen dans la bande originale de La Vie rêvée des anges d'Erick Zonca, Alice et Martin d'André Téchiné et Qui plume la lune ? de Christine Carrière.

Guillaume Laurant, co-scénariste
Il a déjà travaillé avec Jean-Pierre Jeunet, sur La Cité des Enfants Perdus (dialogues additifs) et Alien, la résurrection.Guillaume Laurant a également écrit un roman et plusieurs pièces pour le théâtre.

Jean-Pierre Jeunet à propos du film
" Je me souviens qu'après Alien, la resurrection, j'avais très envie de revenir en France pour faire un "petit" film avec mes copains ! Parce que même si Alien a été une aventure merveilleuse, c'était aussi très lourd à porter...En fait, lorsque la Fox m'a proposé le film, j'étais déjà en train de travailler sur ce qui allait devenir Amélie. J'avais des tas d'idées de scènes, de situations, de personnages, des tas d'envies précises, mais j'avais beaucoup de mal à trouver le dénominateur commun de tout ça. Je cherchais tout simplement le sujet du film. J'en étais là quand je suis parti à Hollywood. Lorsque je suis revenu, j'ai repris mon projet où je l'avais laissé. "
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Intouchables (Intouchables)

647 3/4
Comédie France 2011 112 min.
Eric Toledano, Olivier Nakache François Cluzet (Philippe), Omar Sy (Driss), Anne Le Ny (Yvonne), Audrey Fleurot (Magalie), Clothilde Mollet (Marcelle), Alba Gaia Bellugi (Elisa), Cyril Mendy (Adama), Salimata Kamate (Fatou), Absa Dialou Toure (Mina), Grégoire Oestermann (Antoine), Dominique Daguier (Un ami de Philippe), François Caron (Un ami de Philippe), Christian Ameri (Albert), Thomas Soliveres (Bastien), Dorothée Briere Meritte (Eléonore), Marie-Laure Descoureaux (Chantal), Emilie Caen (Galeriste), Sylvain Lazard (Un nouvel auxiliaire), Jean-François Cayrey (Un nouvel auxiliaire), Ian Fenelon (Un candidat), Renaud Barse (Un candidat), François Bureloup (Un candidat), Nicky Marbot (Un policier), Benjamin Baroche (Un policier), Jérôme Pauwels (Un voisin mal garé), Antoine Laurent (Un voisin mal garé), Fabrice Mantegna (Le chanteur d'opéra), Hédi Bouchefana (Garagiste), Caroline Bourg (Fred), Michel Winogradoff (Le serveur des Deux Magots), Kevin Wamo (L'ami de Driss), Elliot Latil (Un lycéen), Alain Anthony (Un pilote de parapente), Dominique Henry (II) (Un pilote de parapente), Philippe Le Fèvre (Le chef d'orchestre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182745.html
Synopsis :

A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement... Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables.
Critique :

Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 4,6/5 (Pour 36708 notes : 54% de *****, 29% de ****, 9% de ***, 4% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 15 prix et 18 nominations
Distributeur : Gaumont Distribution
Box Office France : 19 385 300 entrées
Année de production : 2011
Budget : 9 500 000 euros
Date de sortie DVD : 28 mars 2012
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 28 mars 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Inspiré de faits réels
C'est le visionnage d'un documentaire qui a donné aux deux réalisateurs l'envie de faire ce film. Intitulé "A la vie, à la mort", ce dernier évoquait le cas d'un jeune de banlieue embauché pour s'occuper d'un homme tétraplégique, Philippe Pozzo di Borgo. Nous étions alors en 2004 et les deux cinéastes, bien que séduits par l'idée, ne se sentaient pas de taille à affronter un tel sujet. Ce n'est qu'après la sortie de Tellement proches en 2008 qu'ils se sont lancés. A noter qu'une fois le long-métrage terminé, les deux réalisateurs se sont rendus à l'anniversaire du modèle, Philippe, pour le lui montrer.

Shopping en France pour la Weinstein !
The Weinstein Company a fait son shopping en France afin de distribuer les films français outre-atlantique ! Parmi eux, The Artist, dont un succès comparable à celui du Fabuleux destin d'Amélie Poulain est attendu, mais aussi Intouchables, qui fera l'objet d'un remake.

Auteuil avant Cluzet
C'était Daniel Auteuil qui, avant que François Cluzet ne le remplace, devait initialement camper le rôle de Phillipe Pozzo di Borgo, aristocrate handicapé suite à un accident de parapente.

Actor studio
Bien qu'il ne joue pas de personnage célèbre, ni même un sportif de haut niveau, Omar Sy a fait en sorte de perdre dix kilos pour le rôle. Il estimait en effet qu'un homme venant des banlieues, avec un passif tel que le sien, se devait d'avoir une carrure plus athlétique que la sienne.

De précieux conseils
Avant de se lancer dans l'aventure, Eric Toledano et Olivier Nakache ont rencontré Philippe Pozzo di Borgo à Essaouira au Maroc, où il vit et où il s’est remarié. Une rencontre décisive pour les réalisateurs, qui ont vu leur envie de faire ce film se décupler tant le discours tenu par leur hôte était émouvant et sincère. Philippe a pu leur donner une multitude d'indications et de conseils sur chacune des scènes du film.

Une rencontre bouleversante
François Cluzet a également rencontré Philippe Pozzo di Borgo peu de temps avant le tournage du film afin de recueillir les informations dont il avait besoin. Il observa Philippe afin de reproduire au mieux sa façon de bouger, de respirer et de parler. L'acteur, réputé pour s'investir à fond dans ses rôles, s'est dit bouleversé par cette rencontre.

Eviter le pathos
Les premières minutes du film, filmées en banlieue parisienne, n'ont pas pour but d'exposer la réalité des banlieues, ressassée de manière permanente dans les JT selon les réalisateurs, mais au contraire de dresser au mieux le portrait du jeune Driss (Omar Sy), originaire des cités, afin d'accentuer l'écart de statut avec Philippe (François Cluzet), aristocrate.

De la terre, de l'eau, du feu et des notes
La musique joue un rôle central dans le long-métrage, ce qui constitue une première dans la filmographie des deux réalisateurs. Ces derniers avouent notamment que certaines chansons (celle d'Earth Wind and Fire utilisée dans le film, notamment) ont fortement influencé la rédaction du script. Le plus dur fut ensuite d'acquérir les droits des chansons, dont la présence dans le film était devenue presque indispensable.

La méthode Toledano-Nakache
Quitte à subir des remontrances de leurs techniciens ou de leurs acteurs, Eric Toledano et Olivier Nakache, perfectionnistes dans l'âme, ont pour habitude de réécrire le script d'un film de manière permanente, parfois même en plein tournage. Des changements déstabilisants mais nécessaires : "Par ce biais, on essaye de troubler le jeu de nos comédiens et de provoquer des choses inattendues, des accidents, des imprévus", déclarent-ils.

Dans le fauteuil
François Cluzet livre une performance à la fois émouvante et éprouvante dans Intouchables. Avant lui, d'autres acteurs se sont assis dans un fauteuil roulant parmi lesquels Mathieu Amalric pour Le Scaphandre et le papillon ou encore Sophie Marceau pour L' Homme de chevet.

Pas de pitié !
Intouchables est avant tout une comédie. L'humour y est omniprésent. Chose primordiale pour Philippe Pozzo di Borgo, qui ne voulait pas que son histoire personnelle fasse l'objet d'un film axé sur la pitié et la compassion.

Et de quatre !
Les deux réalisateurs semblent apprécier le jeu d'Omar Sy. En effet, c'est la quatrième fois que l'interprète évolue devant leur caméra, après le court-métrage Ces Jours heureux (2002) et les longs Nos jours heureux (2006) et Tellement proches (2008). Il fut d'ailleurs le premier acteur contacté, avant même que le scénario ne soit rédigé. Son enthousiasme pour l'idée contribua d'ailleurs fortement à motiver les deux réalisateurs à mener à bien leur projet.

Une question de handicap
Le handicap est le mot maître du film. Les deux acteurs campent en effet des personnages aux handicaps bien marqués : Philippe (François Cluzet) est victime d'un handicap physique, tandis qu'Abdel (Omar Sy) est victime d'un handicap social. Ces fardeaux vont les rapprocher jusqu'à ce qu'ils créent une complémentarité inattendue.

3 en 2
3 comme le nombre de films où l'on a retrouvé Anne Le Ny au casting en l'espace de 2 mois. La comédienne n'a pas chômé, puisqu'en dehors d'Intouchables, elle était également à l'affiche de La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli et La Brindille d'Emmanuelle Millet.
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Jour sans fin (un) (Groundhog Day)

41 3/4
Comédie USA 1993 103 min.
Harold Ramis Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott, Stephen Tobolowsky, Brian Doyle-Murray
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=801
Synopsis :

Dans la pittoresque petite ville de Punxsutawney (Pennsylvanie), chaque 2 février, on fête le «Groundhog Day» ou «Jour de la marmotte». Le petit animal est présenté à la foule en liesse et la légende veut que s’il «voit son ombre», l’hiver durera encore six bonnes semaines. Journaliste responsable de la météo dans une petite station de Pittsburgh, Phil Connors est chargé, comme tous les ans, de couvrir l’événement, ce qui l’ennuie profondément. Accompagné de sa productrice Rita Hanson et de Larry, son caméraman, il se rend donc en maugréant dans cette «bourgade de ploucs» et prend une chambre à l’auberge de Mrs. Lancaster. Debout dès 6 heures du matin, il fait avec son cynisme habituel le compte-rendu de la fête et s’apprête, aussitôt après, à regagner Pittsburgh avec ses collaborateurs. Mais la route est coupée par le blizzard et ils doivent passer une seconde nuit à Punxsutawney. Réveillé à 6 heures le lendemain, Phil constate avec effarement que tout se passe exactement comme le jour précédent : mêmes émissions à la radio, mêmes festivités, mêmes personnes rencontrées au même moment dans la rue, tel cet importun ami d’enfance, Ned Ryerson. Plus inquiétant encore, personne à part lui ne semble s’apercevoir de cette anomalie. Le même phénomène se reproduisant indéfiniment, le malheureux consulte des médecins qui ne constatent rien d’anormal chez lui et le prennent pour un fabulateur. Se voyant condamné à revivre sans cesse ce fatidique 2 février, Phil cherche d’abord à profiter égoïstement de la situation. Sans se soucier de l’avenir (puisqu’il n’en a pas), il fume comme un pompier, boit comme un trou, se goinfre tant et plus, nargue les policiers, commet des larcins. Bientôt dépressif, il kidnappe la marmotte-mascotte, jette sa voiture dans un précipice, se suicide de diverses façons… en vain. Certes, les détails appris au cours de cette journée toujours recommencée lui permettent de jouer les devins et de séduire sans peine la naïve Nancy Taylor et quelques autres… Mais avec Rita, c’est plus difficile et, devant sa résistance, Phil se met à changer. Il prend des leçons de piano, se cultive, s’adonne à la sculpture sur glace… Peu à peu, il prend un réel plaisir à faire le bien, dépannant les uns ou les autres, réconciliant les amoureux brouillés et sauvant ceux que menace un terrible accident. Adoré comme le Bon Samaritain par la communauté, il finit par conquérir l’amour de Rita. La jeune femme accepte de passer la nuit avec lui et le miracle se produit : le cercle vicieux temporel est enfin brisé et tous deux se réveillent… le 3 février !
Critique :


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Ma Petite Entreprise (Ma Petite Entreprise)

640 3/4
Comédie France 1999 96 min.
Pierre Jolivet Vincent Lindon (Ivan Lansi), François Berléand (Maxime Nassief), Roschdy Zem (Sami), Zabou Breitman (Nathalie), Albert Dray (Charles), Catherine Mouchet (Lucie), Anne Le Ny (L'assureuse), Catherine Mendez (Sylvie), Yvan Valensi (l'homme du bistrot), Philippe Cura (Le livreur), Simon Michaël (Un flic), Pierre Jolivet (Un flic), Sabine Parra (l'hôtesse), Fabienne Mai (Madame Akénasian, la concierge), Jacqueline Vicaire (La femme).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25857.html
Synopsis :

Il se démène comme un beau diable, Ivan, pour faire tourner sa petite entreprise de menuiserie. Mais un jour, l'atelier d'Ivan est ravagé par un incendie. Machines, réserve de bois, contrats urgents, tout part en fumée... Les assurances sont là pour ça ? C'est ce que pense Ivan sauf qu'il va découvrir que le courtier qui assure tout le quartier est un magouilleur de première. Ivan n'a pas la choix. Pour retrouver ses billes, éviter la faillite, empêcher que ses ouvriers se retrouvent au chômage, il doit se résoudre à enfeindre la loi : visiter l'ordinateur central de la compagnie d'assurances.
Critique :

Note de la presse : 4,1/5
Note des spectateurs : 2,6/5 (Pour 629 notes : 7% de *****, 40% de ****, 23% de ***, 16% de **, 14% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 4 nominations
Distributeur : Bac Films
Box Office France : 823 989 entrées
Année de production : 1999
Budget : 3 770 000 euros
Date de sortie DVD : 24 avril 2001
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1. 66

Secrets de tournage :

Le titre du film
Il s'inspire directement de la chanson d'Alain Bashung, "Ma petite entreprise".Pierre Jolivet : "C'est une chanson très complexe, comme souvent les chansons d'Alain. Mais son point de départ rejoint celui du film, revaloriser l'image de la PME. C'est sympa, une entreprise, c'est une cellule de vie, où les gens se rencontrent, se parlent, s'affrontent parfois, mais s'en sortent par le travail." (extrait du dossier de presse).

Pierre Jolivet à propos du scénario et du travail d'écriture :
"Les chroniques ne m'intéressent pas. Il fallait une intrigue. Simon Michaël, mon co-scénariste, connaît un petit patron de PME dont l'usine de bois a brûlé. Alors, on a inventé cette histoire de magouille à l'assurance. Tout le monde a des rapports compliqués avec les assurances. Tout le monde s'est dit un jour ou l'autre, en cas de sinistre : «Est-ce que j'essaye de me faire rembourser un peu plus ?» C'est un thème universel.Oh non. Ce qui demande du temps, c'est trouver comment surprendre le spectateur sans que ça paraisse factice, c'est trouver l'équilibre entre le récit, sa part humaine et sociale, et la comédie proprement dite. Partir du réalisme, et inventer des choses de cinéma qui nous étonnent. Confronter nos personnages à des situations un peu exceptionnelles. Ma Petite Entreprise, c'est une petite histoire. Mais une petite histoire pas banale…" (extrait du dossier de presse)

De Pierre Jolivet :
"Fred était un film noir, désespéré, dans lequel nous avons essayé de montrer que la dignité n'a rien à voir avec la classe sociale. Sans quitter cet esprit - et l'univers du monde du travail - Frédéric Bourboulon et moi-même avions envie d'aller vers quelque chose de plus positif. Et je voulais passer à une autre catégorie socio-professionnelle : Fred était ouvrier, Ivan est patron d'une petite entreprise." (extrait du dossier de presse)

Pierre Jolivet réalisateur
Scénariste et producteur, Pierre Jolivet a réalisé plusieusr longs métrages :Strictement Personnel (1984), Le complexe du kangourou (1986), Force Majeure (1987), Simple mortel (1991), A l'heure où les grands fauves vont boire (1992), Fred (1996), En plein coeur (1998).

Simon Michaël, co-scénariste
Il a collaboré à plusieurs reprises avec Claude Zidi : Les Ripoux, Association de malfaiteurs, Ripoux contre Ripoux, La totale, Profile bas.Avec Pierre Jolivet, il a co-écrit le scénario de Fred, dans lequel jouait déjà Vincent Lindon.

Les collaborateurs de Pierre Jolivet
Outre les acteurs, Pierre Jolivet s'est entouré de fidèles collaborateurs. En premier lieu le producteur Frédéric Bourboulon qui avait déjà financé Fred et Ma Petite entreprise mais aussi le scénariste Simon Michaël déjà présent sur Ma petite entreprise .
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Micmacs à tire-larigot (Micmacs à tire-larigot)

427 3/4
Comédie France 2008 104 min.
Jean-Pierre Jeunet Dany Boon (Bazil), André Dussollier (Nicolas Thibault De Fenouillet), Nicolas Marié (François Marconi), Jean-Pierre Marielle (Placard), Julie Ferrier (La Môme Caoutchouc), Omar Sy (Remington), Dominique Pinon (Fracasse), Yolande Moreau (Tambouille), Michel Cremades (Petit Pierre), Marie-Julie Baup (Calculette), Patrick Paroux (Gerbaud), Stéphane Butet (Matéo), Philippe Girard (Gravier), Jean-Pierre Becker (Libarski), Doudou Masta (Le Chef Des Rebelles), Eric Naggar (Le Chauffeur De Marconi), Urbain Cancelier (Le Gardien De Nuit), Noé Boon (Bazil Jeune), Arsène Mosca (Serge, Du Magasin Vidéo), Thierry Roland (Lui-Même), Jean-Michel Larqué (Lui-Même), Christine Kelly (Elle-Même), Manon Le Moal (Lola), Félicité N'Gijol (Madame Cissé), Bernard Bastereaud (Le Mari De Madame Cissé), Tony Gaultier (Le Technicien Lubrique), Stéphanie Gesnel (La Partenaire Du Technicien), Julia Gunthel (La Doublure Contorsionniste De Julie Ferrier), Florian Goutieras (Le Fils De François Marconi), Pierre Etaix (L'Inventeur Des Histoires Drôles), Agathe Natanson (L'Ange-Gardien), Laurentine Milébo (La Nounou De Marconi), Regis Romele (Le Père De Bazil), Thérèse Roussel (La Dame Âgée Au Lit), Julianna Kovacs (La Grand-Mère De Bazil), Michel Francini (L'Homme Âgé Au Lit), Lara Guirao (La Mère De Bazil), Eric Moreau (Un Homme Dans La Rue (Non Crédité)), Cendrine Orcier (L'Assistante Du Chirurgien), Louis Marie Audubert (Le Technicien Embarassé), Arnaud Maillard (Le Chauffeur De De Fenouillet), Alain Raimond (Max Le Ferrailleur), Christine Kay (Madame De Fenouillet), Juliette Wiatr (La Vendeuse Des Galeries), Pascale Liévyn (La Soeur De L'Orphelinat), Emy Levy (La Bénévole Des Restos Du Coeur), Cid Freer (Le Dealer), Nicolas Beaucaire (Un Journaliste (Non Crédité)), Gérald Weingand (Le Guide Des Touristes), Rachel Berger (La Strip-Teaseuse), Alix Poisson (L'Hôtesse Du Train Bleu), Domitille Bioret (Le Concierge De Bazil), Elisabeth Calejon (Le Concierge De De Fenouillet), Gautier Van Lieshout (Le Fils De De Fenouillet), Guy Lamûre (L'Officier), Juliette Armanet (La Chanteuse Du Métro), Marc Stusay (Un Rebelle), Laurent Mendy (Un Rebelle), Philippe Pillavoine (Le Diable), Valérie Moinet (La Femme Avec Le Chien), Pascal Parisat (Le Chirurgien), Yannick Mahé (Un Journaliste Télé), Yamine Dib (Robert De Niro), Jacques Herlin (Acteur), Dominique Bettenfeld (Le Garcon Du Peep Show), François Berland (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132791.html
Synopsis :

Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau... Bazil n'a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l'a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. A sa sortie de l'hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l'inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu'inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d'armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d'hurluberlus, il décide de se venger. Seuls contre tous, petits malins contre grands industriels cyniques, nos chiffonniers rejouent, avec une imagination et une fantaisie dignes de Bibi Fricotin et de Buster Keaton, le combat de David et Goliath...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2354 notes : 26 % de *****, 27 % de ****, 25 % de ***, 6 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 258 804 entrées
Budget : 27 000 000 euros
N° de visa : 118828
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Et de six !
Micmacs à tire-larigot est le sixième long métrage (et quatrième en solo) réalisé par Jean-Pierre Jeunet.

Efficacité maximale
Selon ses dires, Jean-Pierre Jeunet n'a supprimé qu'une seule séquence du montage final de Micmacs à tire-larigot (certaines ayant juste été raccourcies).

Quand un réalisateur en dirige d'autres...
Dany Boon est le quatrième acteur-réalisateur à être dirigé par Jean-Pierre Jeunet, après Mathieu Kassovitz (Le Fabuleux destin...), Jodie Foster et Albert Dupontel (Un long dimanche...). Peuvent aussi être pris en compte Isabelle Nanty, Yolande Moreau, Artus de Penguern, Bouli Lanners et Jean-Paul Rouve, dont le premier passage derrière la caméra est néanmoins postérieur à leur première collaboration avec le metteur en scène.

Quand la musique change...
Après Yann Tiersen (Le Fabuleux destin...) et Angelo Badalamenti (Un long dimanche...), Jean-Pierre Jeunet s'est offert les services d'un autre compositeur : Raphaël Beau, jeune prof qui signe ici sa première bande-originale.

Références
Combat des "petits" contre les "grands", Micmacs à tire-larigot s'inspire entre autres de David contre Goliath, du Petit Poucet, de Toy Story (chaque personnage a une "aptitude" qui fait avancer l'histoire), de Bourvil et de Chaplin... et de l'univers de Jean-Pierre Jeunet, évidemment. A ce titre, les plus observateurs noteront la (très) brève apparition du couple de Delicatessen, joué par Dominique Pinon et Marie-Laure Dougnac.

Dany remplace Jamel
C'est Jamel Debbouze (inoubliable Lucien du Fabuleux destin d'Amélie Poulain) qui devait initialement tenir le rôle principal de Micmacs à tire-larigot. Son handicap avait même été intégré au scénario du film. Toutefois, il préféra se retirer du projets pour raisons personnelles, laissant Jean-Pierre Jeunet sans héros à deux mois du tournage. le cinéaste parviendra à convaincre Dany Boon de rejoindre la bande à Bazil, repoussant de quelques mois le tournage (d'avril 2008 à août 2008) afin de procéder à quelques ajustements sur le scénario. Autre remplacement de dernière minute : Marie-Julie Baup, qui se substitua à une Marina Foïs enceinte.

La bande à Bazil
Les héros de Micmacs à tire-larigot rassemblent des habitués du cinéma de Jean-Pierre Jeunet (Dominique Pinon, André Dussollier et Yolande Moreau) mais également des nouveaux-venus (Dany Boon, Julie Ferrier, Omar Sy, Jean-Pierre Marielle, Michel Cremades, Marie-Julie Baup et le "méchant" Nicolas Marié).

Des collaborateurs fidèles...
Sur Micmacs à tire-larigot, Jean-Pierre Jeunet retrouve notamment le scénariste Guillaume Laurant (La Cité des Enfants Perdus, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, Un Long dimanche de fiançailles), le chef-monteur Hervé Schneid (qui travaille à ses côtés depuis Delicatessen), la chef-costumière Madeline Fontaine (Le Fabuleux destin..., Un Long dimanche...) et la chef-décoratrice Aline Bonetto (Le Fabuleux destin..., Un Long dimanche...).

... et un nouveau venu
Le directeur de la photographie Bruno Delbonnel (Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain et Un Long dimanche de fiançailles) étant retenu sur le tournage de Harry Potter et le Prince de sang mêlé, Jean-Pierre Jeunet a fait appel à un "petit nouveau" pour la lumière de Micmacs à tire-larigot : Tetsuo Nagata, à l'oeuvre sur La Chambre des officiers, Blueberry, Narco et La Môme.

Boon Jr.
Dans le rôle de Bazil jeune, Jean-Pierre Jeunet a trouvé le comédien idéal en la personne de Noé Boon, le propre fils de Dany Boon qui fait ici ses débuts à l'écran.

Retour à Paris
Après un Paris "idéalisé" dans Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain et un Paris de début de siècle dans Un Long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet filme une nouvelle fois Paris dans Micmacs à tire-larigot. Un Paris qui mêle le traditionnel et le moderne, le nouveau et l'ancien, la ville et la banlieue... Du propre aveu du cinéaste, il pourrait s'agir de sa dernière oeuvre "parisienne" tant il a filmé la capitale.

Les fleurs c'est présentable, mais les vidéos c'est tellement beau...
Ne cherchez pas le vidéo-club dans lequel officie Bazil (Dany Boon) au début du film : ce n'en est pas un ! L'équipe de Jean-Pierre Jeunet a en effet entièrement redécoré la boutique d'un fleuriste de Puteaux (rue Charles-Lorilleux) pour en faire un vidéo-club (baptisé Matador Vidéo), le temps de quelques jours de tournage en octobre 2008.

Micmacs se tape l'affiche
Mise en abîme surprenante : différentes affiches de Micmacs à tire-larigot apparaissent à quatre reprises dans le long métrage, participant ainsi à la création d'un univers 100 % Jeunet.

Cinéphilie, quand tu nous tiens...
Au début du film, Dany Boon s'offre dans son vidéoclub une énième projection du Le Grand sommeil de Howard Hawks (1947). Grand cinéphile devant l'éternel, Jean-Pierre Jeunet en profite d'ailleurs pour gratifier son film d'un générique "à l'ancienne" et d'une bande originale reprenant les compositions de Max Steiner, auteur des partitions... du Le Grand sommeil.

Bienvenue au CSA
La journaliste Christine Kelly, qui joue son propre rôle le temps d'un courts flash info dans le film, a changé de poste depuis la fin du tournage. Elle est désormais membre du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (depuis janvier 2009).

Dates de tournage
Micmacs à tire-larigot a été tourné du 11 août 2008 à la mi-décembre 2008, entre Paris (au Pont de Crimée notamment) et sa banlieue (à Puteaux, entre autres).

Nouveau : le site officiel de jean-Pierre Jeunet
Découvrez le nouveau site officiel et le blog de jean-Pierre Jeunet :http://www.jpjeunet-siteofficiel.comhttp://www.jpjeunet-siteofficiel.com/blog
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Père Noël est une ordure (le) (Père Noël est une ordure (le))

426 3/4
Comédie France 1982 83 min.
Jean-Marie Poiré Anémone (Thérèse), Marie-Anne Chazel (Zézette), Thierry Lhermitte (Pierre Mortez), Josiane Balasko (Madame Musquin), Christian Clavier (Katia), Gérard Jugnot (Félix), Bruno Moynot (Preskovitch), Michel Blanc (L'Obsédé Au Téléphone), Martin Lamotte (M. Leble), Jacques François (Le Pharmacien), Claire Magnin (Madame Leblé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4478.html
Synopsis :

La permanence téléphonique parisienne SOS détresse-amitié est perturbée le soir de Noël par l'arrivée de personnages marginaux farfelus qui provoquent des catastrophes en chaîne.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17757 notes : 67 % de *****, 21 % de ****, 7 % de ***, 1 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adapté de la pièce du Splendid
Réalisé par Jean-Marie Poiré, Le Père Noël est une ordure est l'adaptation cinématographique de la pièce homonyme créée en 1979 par la troupe du théâtre Splendid. Le succès des Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Gérard Jugnot et autres Marie-Anne Chazel, déjà tous présents sur scène, fut tel que la troupe dû s'exiler au théâtre de la Gaité Montparnasse, plus grand, dès janvier 1980.

Des répliques cultes
Succès plutôt mitigé lors de sa sortie en salles en août 1982 (437 000 spectateurs sur Paris), Le Père Noël est une ordure a acquis son statut de film culte au fur et à mesure de ses diffusions télévisuelles. De nombreuses répliques du film sont devenues de vrais classiques qui réapparaissent dans les conversations : du C'est c'là, oui au Doubitchous de Sofia en passant par Ca dépend, ça dépasse ou encore un fameux délire téléphonique effectué par un Michel Blanc, rare membre de la troupe du Splendid à ne pas apparaître physiquement dans le film.

Un remake américain
Le père Noël est une ordure a fait l'objet d'un tardif remake américain. Intitulé Mixed Nuts, le film a été réalisé par Nora Ephron en 1994 avec Steve Martin Juliette Lewis et Adam Sandler dans les rôles principaux.

Problème de publicité
Sorti en août 1982, Le Père Noël est une ordure a connu des problèmes de publicités à l'époque de son arrivé dans les salles françaises. La RATP et la Ville de Paris ont en effet refusé de louer des emplacements publicitaires pour l'affiche du film, car son titre était jugé politiquement incorrect.

Titre alternatif
Satire assez sombre de la société sous son couvert d'humour, Le Père est une ordure devait à l'origine s'intituler Le Père Noël s'est tiré une balle dans le cul. Un titre finalement abandonné car jugé trop virulent.

Une affiche signée Reiser
Dans la lignée de son scénario corrosif, l'affiche originale du Père Noël est une ordure a été réalisé par le dessinateur Reiser, qui travaillait alors à Charlie Hebdo, célèbre magazine à l'humour noir.

Josiane Balasko présente dans le film mais pas dans la pièce.
Josiane Balasko est à l'origine de la rencontre entre Jean-Marie Poiré et la joyeuse équipe. Ne faisant pas partie de la distribution de la pièce, un rôle a été ajouté pour elle dans ce film.
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Petit guide du voyageur dans le temps (le) (Frequently Asked Questions About Time Travel)

1094 3/4
Comédie UK 2008 83 min.
Gareth Carrivick Chris O'Dowd, Marc Wootton, Dean Lennox Kelly, Anna Faris, Meredith MacNeill, Nick Ewans, Arthur Nightingale, Paul Adams
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141208.html
Synopsis :

Trois losers se retrouvent dans un pub où ils ont leurs habitudes : Ray, obsédé par les voyages dans le temps, Toby, fondu de cinéma, et Pete, un grand cynique. Au cours de cette soirée par comme les autres, ils vont vivre d'étranges expériences temporelles avec Cassie, une jeune fille qui déclare surgir du futur.
Critique :

C'est très original, très drôle, un film qui ravira les fans de l'humour british, qui plaira aux geeks et aux nerds, une comédie qui vous divertira et qui n'en reste pas moins passionnante et bien écrite. Ce n'est pas le film de l'année mais les cinq étoiles sont amplement méritées !!
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Yesterday (Yesterday)

1053 3/4
Comédie UK 2019 117 min.
Danny Boyle Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran, Kate McKinnon, Joel Fry, Alexander Arnold, Lamorne Morris, James Corden
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263075.html
Synopsis :

Hier tout le monde connaissait les Beatles, mais aujourd’hui seul Jack se souvient de leurs chansons. Il est sur le point de devenir extrêmement célèbre. Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village où il habite en Angleterre, en dépit des encouragements d’Ellie, sa meilleure amie d’enfance qui n’a jamais cessé de croire en lui. Après un accident avec un bus pendant une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où il découvre que les Beatles n’ont jamais existé… ce qui va le mettre face à un sérieux cas de conscience.
Critique :

Une fantaisie romantique attachante, souvent très drôle, mais pas aussi étourdissante que ne le laissait espérer son pitch fou.

Danny Boyle refuse de vieillir. Il a passé la soixantaine, mais ne comptez pas sur lui pour tourner son Douleur et Gloire. Le seul indice de l’âge du capitaine, c’est sa tendance récente à regarder dans le rétro et à réfléchir à la grande histoire de la pop culture britannique. Après la mise en scène de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres, il a revisité son Trainspotting façon Retour vers le futur 2 (T2 Trainspotting) et, il y a quelques mois encore, il était sur le point de s’attaquer à James Bond... Le 007 de Boyle ne se fera finalement pas mais, aujourd’hui, on peut se consoler avec son ode aux Beatles. Yesterday est un mausolée à la gloire de John, Paul, George et Ringo. Mais il est conçu par Boyle et le roi de la romcom Richard Curtis : le genre de monument qu’on visite à cent à l’heure, en rigolant, comme Anna Karina et ses copains traversent le Louvre dans Bande à part. Le pitch est celui d’une uchronie « à la Jean-Philippe » (comme on dit au pays de Johnny), confirmant, après Il était temps, le goût de Curtis pour la SF de proximité : après un black-out inexpliqué, Jack, un chanteur sans succès, se réveille dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé et où il est le seul à connaître leurs chansons... Ce qui va donner un sérieux coup de fouet à sa carrière.

SAVOIR-FAIRE
Le film est conçu comme un immense jeu de piste à l’intérieur du catalogue et de la mythologie des Beatles. On le regarde en fan fébrile, en se demandant quel sera le prochain tube à retentir dans la bande-son, quelle forme prendra le clin d’oeil à Sgt. Pepper, etc. Boyle la joue profil bas, calme ses ardeurs de styliste survitaminé, et laisse le champ libre au savoir-faire de Curtis, qui entremêle satire de l’industrie musicale et comédie romantique délicieuse. Un savoir-faire parfois trop mécanique : après une montée en puissance franchement euphorisante, le film déçoit dans son dernier tiers, qui enchaîne les passages obligés du genre sans véritable conviction. On ressort du film heureux, mais en se disant que le vrai grand film sur l’impact des Beatles sur nos vies reste à faire. Peut-être qu’au fond de lui, Danny Boyle préfère les Rolling Stones...

Yesterday, en salles le 3 juillet 2019.
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Adieu Les Cons (Adieu Les Cons)

1152 3/4
Comédie France 2020 87 min.
Albert Dupontel Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié, Jackie Berroyer, Philippe Uchan, Bastien Ughetto, Marilou Aussilloux, Catherine Davenier
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=274345.html
Synopsis :

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
Critique :

'Adieu les cons" est une fable haletante du début jusqu'à sa fin audacieuse, où le burlesque et le lyrisme s'harmonisent. Si l'ineptie est devenue la norme, être à la marge en faisant preuve d'humanité et de solidarité permet de vivre, enfin ! Mala vida !
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Arizona Junior (Raising Arizona)

1082 3/4
Comédie USA 1986 94 min.
Joel Coen Nicolas Cage, Holly Hunter, Trey Wilson, John Goodman, William Forsythe, Sam McMurray, Frances McDormand, Randall 'Tex' Cobb
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1500.html
Synopsis :

Hi, impénitent cambrioleur de supermarchés, passe beaucoup de temps dans la prison de Tempe en Arizona. Il y rencontre un jour Ed, charmante femme policier, dont il tombe éperdument amoureux. Terminé les braquages, il se marie et part pour l'usine qui ressemble somme toute à la prison. Hi et Ed voudraient un enfant mais Ed est stérile. Or un jour des quintuplés font la une de la presse locale. Hi et Ed décident d'en voler un. Sur cinq, cela ne se verra pas trop.
Critique :

C'est du pur jus des frères Coën, une sorte de road movie survitaminè où un jeune dèlinquant (Nicolas Cage, hilarant) et une fliquette stèrile (Holly Hunter) kidnappent le bèbè qu'ils ne peuvent avoir ensemble! Ambiance absurde boostèe par une camèra virevoltante: personne ne sait trop comment apprèhender ce film culte qui dèpasse à l'èvidence, les limites de la sèrie B! Si "Arizona Junior" est prèsentè hors compètition au festival de Cannes 1987 et n'a donc aucune chance de se retrouver au palmarès, on sort de la projection convaincu d'avoir affaire à des cinèastes, des vrais! Et deux frangins, qui plus est! Menè à 200 à l'heure et filmè comme un cartoon à la Tex Avery, le mètrage collectionne les nombreuses péripèties et les scènes d'anthologies à fusion comme ce biker complètement dèjantè! Sans temps mort et super bien enlevè, c'est un petit chef d'oeuvre d'où le spectateur sort transformè, avec une bande son entraînante de Carter Burwell...
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Auberge Espagnole (l') (Auberge Espagnole (l'))

111 3/4
Comédie France 2001 120 min.
Cédric Klapisch Romain Duris, Cécile de France, Audrey Tautou, Judith Godrèche, Xavier De Guillebon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=33468.html
Synopsis :

Romain est un jeune Français de 25 ans qui étudie l’économie. Un ami de son père lui propose un travail, mais il faut pour cela qu’il apprenne l’espagnol. Il décide donc d’aller passer sa dernière année d’études à Barcelone, en profitant du programme d’échange universitaire européen. Arrivé à Barcelone, il s’installe dans un grand appartement avec sept étudiants originaires de différents pays d’Europe, et tous venus dans le même cadre que lui. Pendant cette année, Romain vit une série d’expériences qui sont comme un parcours initiatique pour lui. Dans l’appartement, les huit jeunes apprennent à se connaître et à s’apprécier, partageant tous la sensation d’être des étrangers.
Critique :

Une excellente comédie de jeunes qui ne les prend ni pour des idiots ni pour des obsédés sexuels. Cédric Klapisch prouve qu’il est peut-être le meilleur observateur de la jeunesse, et a offert un rôle en or à Judith Godrèche, tout bonnement incroyable.

En supplément, la BO du film en MP3.
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Aventure c'est l'Aventure (l') (Aventure c'est l'Aventure (l'))

448 3/4
Comédie France 1972 120 min.
Claude Lelouch Lino Ventura (Lino Massaro), Nicole Courcel (Nicole), Aldo Maccione (Aldo), Charles Denner (Simon Duroc), Jacques Brel (Jacques), Charles Gérard (Charlot), Yves Robert (L'Avocat De La Défense), Johnny Hallyday (Lui-Même), André Falcon (L'Ambassadeur), Juan Luis Buñuel (Ernesto Juarez), Xavier Gélin (Le Fils De Lino), Catherine Allegret (Une Militante), Michel Drucker (Lui-Même), Charles Vanel (Acteur), Elie Chouraqui (Un Révolutionnaire), Alexandre Mnouchkine (Davis).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4090.html
Synopsis :

Les banques n'étant plus d'un rapport assez lucratif, cinq truands décident de se recycler en enlevant des personnalités. Le premier sur la liste n'est autre que Johnny Hallyday.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 725 notes : 59 % de *****, 13 % de ****, 16 % de ***, 3 % de **, 9 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Barking Dogs Never Bite (Flandersui gae)

1067 3/4
Comédie Corée du Sud 2000 110 min.
Bong Joon-Ho Sung-jae Lee, Doona Bae, Hie-bong Byeon, Go Su-hee, Kim Ho-jung, Roe-ha Kim, Seong Jeong-seon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46991.html
Synopsis :

Yun-ju, professeur à l'université, vit une existence sans encombre avec sa compagne, qui attend un enfant. Mais les aboiements répétés d'un chien du voisinage commencent à le rendre fou...
Critique :

Un film parfait, merveilleux, sublime et drôle. Bong Joon Ho est sans doute un des réalisateurs les plus doués et les plus admirables actuellement, et le prouvait donc dés son premier long métrage. Il signe ici une histoire absolument délicieuse et décalée. Avec un charme absolu, il pose ici les bases de sa virtuosité de cinéaste avec une caméra qui virevolte, tournoie, se pose toujours là où il faut et avec une intelligence absolument époustouflante. Chaque plan est réfléchi et maîtrisé, mais le film ne se prend jamais au sérieux. C'est là aussi une immense force de Bong Joon Ho : le recul et l'humour dont il fait toujours preuve, sans jamais oublier d'égratigner les travers de la société coréenne et de subtilement dénoncer les difficultés sociales de la jeunesse de son pays et son inconsistance. Barking Dog est donc à la fois foutraque, ironique, mélancolique, social et souvent hilarant, mais également un superbe film à suspense. Avec un talent tout hitchcockien, le metteur en scène crée des situations insoutenables de tension et d'attente pour le spectateur. Bref, un bijou de film à voir absolument.
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Bienvenue à Zombieland (Zombieland)

724 3/4
Comédie USA 2009 80 min.
Ruben Fleischer Woody Harrelson (Tallahassee), Jesse Eisenberg (Columbus), Abigail Breslin (Little Rock), Emma Stone (Wichita), Amber Heard (406), Bill Murray (lui-même), Derek Graf (Clown Zombie), Mike White (Un zombi), Robert Hatch (Yuppie Zombie), Chick Bernhardt (Pee Paw), Blaise Corrigan (Groom), Ming Liu (Achilles Business Woman), Chris Burns (Bicycle Zombie), Steve Warren (Metro Station Zombie), Barry Hopkins (Panicked Pedestrian), Lynn McArthur (Girl on Cell Phone), Justin Price (Sprint Zombie), Ernest Dancy (Businessman Zombie), April Rich (Hot Mom), Steve Prouty (Punched in Face Zombie), Steven Stadler (Cowboy), Travis Young (Grocery Store Zombie), John C. Reilly (Zombie dans la salle de bain), Rosie Bernhard (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138837.html
Synopsis :

Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l'idée d'être dévoré. C'est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d'un fusil d'assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre.
Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre...
Critique :

Secrets de tournage :

Apocalypse, quand tu nous tiens
Lorsque les quatre héros traversent Hollywood, les plus observateurs pourront apercevoir le logo de 2012, autre film à base d'apocalypse.

Bienvenue chez les zombies
Faire un film de zombies, sans en être fan, c'est ce qu'a réussi Ruben Fleischer avec Bienvenue à Zombieland : "J'étais loin d'être un inconditionnel du genre mais je me suis énormément documenté et j'ai visionné un maximum de films pour me familiariser avec cet univers. Je voulais être sûr d'être à la hauteur et de ne pas décevoir les amateurs du genre", explique le réalisateur.

Bienvenue chez Carpenter
John Carpenter aurait pu signer son grand retour derrière la caméra avec Bienvenue à Zombieland, mais il a décliné l'offre qui lui avait été faite.

Number one
Avec 25 millions de dollars de recettes engrangés pour son seul week-end de sortie, Bienvenue à Zombieland a constitué le plus gros démarrage de la carrière de Woody Harrelson aux Etats-Unis, devant les 18 millions de Proposition indécente.

Tournage éclair
Le tournage de Bienvenue à Zombieland a duré 42 jours, et aurait même pu être encore plus court, si l'arrestation de Woody Harrelson, pour possession de marijuana, n'avait retardé le planning d'une journée.

Des gens et des villes
Les quatre personnages principaux du film portent tous des noms de ville : Columbus (Ohio), Tallahassee (Floride), Wichita (Kansas) et Little Rock (Arkansas).

Zombies en série
Le script de Bienvenue à Zombieland était, à l'origine, prévu pour un pilote de série télé, jusqu'à ce que Rhett Reese et Paul Wernick ne décident d'en faire un scénario de long métrage.

Un Caméo de Patrick Swayze ?
Le regretté Patrick Swayze devait à l'origine faire une brève apparition dans son propre rôle "zombifié". Mais son cancer l'a finalement empêché de prendre part au projet. Des caméos ont également été proposés à Joe Pesci, Mark Hamill, Dwayne Johnson, Kevin Bacon, Jean-Claude Van Damme et Matthew McConaughey.

Premier long-métrage
Ruben Fleischer signe ici son tout premier long-métrage. Il s'était auparavant distingué en mettant en scène le court métrage The Girls Guitar Club en 2001 et en participant au show de Jimmy Kimmel sur les réseaux américains.

Influence
Le réalisateur Ruben Fleischer avoue avoir eu envie de tourner Bienvenue à Zombieland après avoir vu une autre comédie avec des zombies : Shaun of the Dead.
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Bienvenue Chez Les Ch'Tis (Bienvenue Chez Les Ch'Tis)

347 3/4
Comédie France 2007 106 min.
Dany Boon Kad Merad (Philippe Abrams), Dany Boon (Antoine Bailleul), Zoé Félix (Julie Abrams), Philippe Duquesne (Fabrice Canoli), Line Renaud (Madame Bailleul), Michel Galabru (Le Grand Oncle De Julie), Stéphane Freiss (Jean), Guy Lecluyse (Yann Vandernoout), Anne Marivin (Annabelle Deconninck), Patrick Bosso (Le Gendarme), Zinedine Soualem (Momo), Jérôme Commandeur (Inspecteur Lebic), Christophe Rossignon (Non Crédité (Le Garçon Du Restaurant), Yaël Boon (La Femme Énervée Au Guichet), Alexandre Carriere (Tony, L'Amoureux D'Annabelle), Fred Personne (Monsieur Vasseur), Franck Andrieux (Monsieur Leborgne), Dominique Parent (Monsieur Mahieux), Jean Christophe Herbeth (Le Voisin D'Antoine ' Tizaute '), Jenny Clève (La Mamie '' Quinquin ''), Sylviane Goudal (La Cliente À La Poste), Nadège Beausson-Diagne (L'Employée Du Bureau Salon N°1), Bruno Tuchszer (Un Policier De Bergues), Eric Bleuze (L'Homme À La Mobylette), Jean-François Elberg (L'Employé De La Station Service), Maryline Delbarre (La Femme De Momo), Louisette Douchin (La Femme Aux Moules), Mickaël Angele (L'Homme Au Bar), Cedric Magyari (La ' Gueule Noire ' N°1), Jean-Marc Vauthier (La ' Gueule Noire ' N°2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126535.html
Synopsis :

Philippe Abrams est directeur de la poste de Salon-de-Provence. Il est marié à Julie, dont le caractère dépressif lui rend la vie impossible. Pour lui faire plaisir, Philippe fraude afin d'obtenir une mutation sur la Côte d'Azur. Mais il est démasqué: il sera muté à Bergues, petite ville du Nord.Pour les Abrams, sudistes pleins de préjugés, le Nord c'est l'horreur, une région glacée, peuplée d'êtres rustres, éructant un langage incompréhensible, le ''cheutimi''. Philippe ira seul. A sa grande surprise, il découvre un endroit charmant, une équipe chaleureuse, des gens accueillants, et se fait un ami : Antoine, le facteur et le carillonneur du village, à la mère possessive et aux amours contrariées. Quand Philippe revient à Salon, Julie refuse de croire qu'il se plait dans le Nord. Elle pense même qu'il lui ment pour la ménager. Pour la satisfaire et se simplifier la vie, Philippe lui fait croire qu'en effet, il vit un enfer à Bergues. Dès lors, sa vie s'enfonce dans un mensonge confortable...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 11 000 000 euros
Box Office France : 19 559 843 entrées
Film pour enfants à partir de 6 ans
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

En lutte contre les préjugés
Avec Bienvenue chez les Ch'tis, Dany Boon a cherché à s'affranchir des clichés que l'on porte traditionnellement sur la région du Nord. Il explique : "L'idée de Bienvenue chez les Ch'tis, je l'ai eue avant de faire mon premier film, La Maison du bonheur. Mais je voulais d'abord voir si j'étais capable de réaliser un film, car je ne voulais pas me planter avec un sujet qui me tienne fort à coeur. Tous les sujets sont importants, mais celui-là l'est vraiment : c'est mon enfance, c'est ma région, c'est les gens... C'est mes frères quoi ! Ils comptent sur moi. Et justement l'idée du film est parti de la vision qu'ont ceux qui ne connaissent pas le Nord-Pas de Calais. Ces Français qui ont une vision très négative et terrible de la région, que ce soit sur la pauvreté, le desespoir, le chômage ou les mines. D'où l'envie de faire une comédie très humaine, dont le personnage principal, n'étant pas originaire du Nord, va découvrir la culture ch'timi, le sens de l'accueil, du partage...Tout ce que résume ce proverbe : un étranger qui vient dans le Nord pleure deux fois : quand il arrive, et quand il repart".

Réalisateur : deuxième !
Si Dany Boon fait souvent l'acteur, Bienvenue chez les Ch'tis est "seulement" sa deuxième réalisation, deux ans après le succès La Maison du bonheur. Un jolie succès d'ailleurs, puisque le film a séduit plus d'un million de spectateurs.

Sortie Ch'timi
Coup de coeur pour le Nord oblige, le film bénéficie d'une sortie dans trois départements dès le 20 février; soit une semaine avant sa sortie nationale.

Au fait, c'est quoi le Ch'ti ?
Le Ch'ti est le patois appelé par les linguistes le picard. C'est une évolution du latin mélangée à d'autres langages (Flamands...). Le Nord étant une région se trouvant proche de l'Ile de France, le Ch'ti ressemble au Français qui n'est que le patois de la région parisienne, pays où habitaient les rois. Quelques mots propres au Nord le différencient vraiment de la langue nationale, des mots désignant des outils agricoles ou miniers, des animaux et des plantes. Le Ch'ti devient célèbre au début du XXe siècle (à cette époque les patois étaient très répandus dans toute la France) par la guerre 14/18. Il est rendu populaire par le personnage de Broucke de Roland Dorgelès dans les Croix de Bois (d'ailleurs adapté en film en 1932). En fait, "Ch'ti" était le surnom donné aux soldats de la région Nord-Pas-de-Calais; par extension c'est associé de nos jours à tous les habitants de cette région. Pour leur langue, les nordistes préférent parler de patois et non de Ch'ti.

Promo décalée
Pour la promotion du film, une chaîne d'infos spécial "Ch'ti" a été créée : ChtiNN, savoureusement baptisée "la chaîne qui ne perd pas le Nord". Elle est consultable ici.

Petit bréviaire du bon parler Ch'ti
Parler et comprendre le Ch'ti est difficile. Il faut en effet savoir que suivant les villages et régions du Nord-Pas-de-Calais, certains mots ne se prononcent pas de la même façon où se traduisent différemment, ce qui rend la tâche encore plus ardue. De plus, il est à noter que les "e" en fin de mot sont muets et sont parfois remplacés par une apostrophe. Certains verbes possède aussi plusieurs participe passé suivant les régions ou les phrases dans lesquelles ils sont employés, comme "Querre", qui signifie "tomber, choir" : Queu, Qué ou Quéillu...Pas simple donc...Bon courage !

Un familier du doublage des films d'animation
On retrouvera prochainement Dany Boon dans Mia et le Migou, le nouveau film d'animation du réalisateur de La Prophétie des grenouilles. Le comédien est d'ailleur très familier dans l'exercice du doublage puisqu'il était apparu vocalement dans Gang de requins, Le Manège enchanté et Cendrillon & le prince (pas trop) charmant.

Un long mûrissement
Dany Boon a mis un an pour écrire le script de Bienvenue chez les Ch'tis. Un processus difficile : "Au théâtre, quand je fais des sketches sur des personnages qui sont caricaturaux, exagérés, c'est une convention et on en rigole. Au cinéma, c'est plus délicat parce qu'on montre, on est dans la réalité, il faut que ca soit crédible". C'est alors qu'il s'est tourné vers Franck Magnier, originaire du Nord, qui lui a présenté Alexandre Charlot (un duo à qui l'on doit également le scénario des prochaines aventures live de Lucky Luke par James Huth). A eux trois, ils ont mis la touche finale au scénario en trois mois.

Le (non) choix de Kad Merad
Kad Merad n'était pas du tout le choix de départ de Dany Boon pour le rôle titre. C'est l'un des coproducteurs du film, Richard Pezet du groupe Pathé, qui a suggéré au cinéaste le nom de Kad Merad.

Dany Boon ou Dany Veber ?
Au fur et à mesure que le tournage du film avançait, Kad Merad a surnommé Dany Boon "Dany Veber". Clin d'oeil affectueux à l'acteur comique pour sa prestation dans La Doublure de Francis Veber, aux côtés de Daniel Auteuil, Gad Elmaleh et Alice Taglioni. Dany Boon reste d'ailleurs fidèle à Francis Veber puisqu'il joue sur les planches aux côtés de l'animateur Arthur dans "Le dîner de cons", qui a déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 1998, avec Thierry Lhermitte, Francis Huster et le regretté Jacques Villeret.

Merad / Félix : deuxième !
Kad Merad a déjà joué aux côtés de Zoé Félix en 2007, dans une autre comédie : Pur week-end.

Clin d'oeil et retour aux sources
Le rôle de Line Renaud, madame Bailleul, la mère de Dany Boon, est évidemment un clin d'oeil savoureux à cette grande dame de la chanson française et du show bizz. Celle qui fut surnommée la "Lady d'Armentières" est en effet née à Pont-de-Nieppe, dans le Nord, non loin d'Armentières justement. Pour les besoins de son rôle, elle s'est entraînée à parler Ch'ti, déclarant même à Dany Boon : "C'est drôle, je me suis battue pendant des années pour perdre cet accent et tu me demandes de le retrouver".

Des figurants du cru
Pour faire davantage "couleur locale", Dany Boon souhaitait auditionner de nombreux figurants, notamment des habitants de la ville de Bergues. Mais là où il s'attendait à voir 200 candidats selon ses propres termes, il en a vu plus de 1000 !


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Big lebowski (the) (The big lebowski)

13 3/4
Comédie USA 1997 117 min.
Joel Coen Jeff Bridges, John Goodman, Julianne Moore, Steve Buscemi, John Turturro, David Huddleston
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16463.html
Synopsis :

À Venice (Californie), Jeff Lebowski, homme paisible et sans ambition, revendique son surnom de " Dude " (" tocard ") et mène une vie nonchalante essentiellement occupée par son passe-temps favori, le bowling. Avec ses copains, Walter Sobchak (un ancien du Viêt-nam irascible et revanchard) et Donny (pas très futé, mais excellent joueur), il prépare les prochains championnats où leur principal adversaire devrait être le vaniteux Jesus Quintana. Un soir, Dude se fait agresser dans son appartement par deux individus voulant obtenir le remboursement d'une dette soi-disant contractée par son épouse envers le producteur de films pornographiques Jackie Treehorn. Or, Dude n'est pas marié. On l'a manifestement confondu avec Jeffrey Lebowski, dit " The Big Lebowski ", un milliardaire philanthrope de Pasadena. L'un des voyous ayant uriné sur son tapis, Dude, poussé par Walter, va demander réparation à son homonyme et, bien que reçu très froidement, réussit à retourner chez lui avec un beau tapis en remplacement du sien. Pendant sa visite, il fait la connaissance de Bunny, l'aguichante épouse de Lebowski qui, peu après, se fait enlever. Lebowski, en larmes, demande à Dude d'assurer la livraison de la rançon. Walter, toujours d'aussi mauvais conseil, incite son ami à remplacer la mallette contenant l'argent par un leurre.

Quelques heures plus tard Dude se fait voler sa voiture avec la mallette. Entre-temps, Maude, fille d'un premier mariage de Lebowski, est venue récupérer le nouveau tapis de Dude, sous prétexte qu'il appartenait à sa défunte mère. Selon elle, Lebowski n'a aucune fortune personnelle et fait un très mauvais usage de l'héritage destiné par sa mère à des œuvres caritatives. Courant toujours après sa mallette, Dude s'efforce de calmer la colère de Lebowski et de résister aux assauts du trio de ravisseurs, des nihilistes allemands armés d'un furet vorace. Drogué lors d'une visite à Treehorn, il se retrouve chez lui, où la belle Maude s'offre à lui. Di Fino, un détective à la recherche de Bunny, lui propose de mettre leurs renseignements en commun. Il s'avère en fait que la jeune femme est tout bonnement allée passer quelques jours chez des amis et que les " ravisseurs " ont fait croire à son enlèvement afin de toucher une rançon. Quant à la rançon, elle n'a jamais été déposée dans la mallette, car l'hypocrite Lebowski comptait ainsi faire assassiner sa dépensière épouse. L'aventure fera pourtant une victime innocente : Donny, mort d'un infarctus au cours d'une bagarre avec les nihilistes. Mais dans le ventre de Maude, un petit Lebowski attend de voir le jour.
Critique :

Une comédie absurde et réjouissante. Un pur régal dans la droite lignée de FARGO (en plus fou peut-être !)
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Bonne Année (la) (Bonne Année (la))

443 3/4
Comédie France 1973 115 min.
Claude Lelouch Lino Ventura (Simon), Françoise Fabian (Françoise), André Falcon (Le Bijoutier), Charles Gérard (Charlot), Mireille Mathieu (Elle-Même), Michou (Lui-Même), Bettina Rheims (La Jeune Vendeuse), Rémy Julienne (Le Chauffeur De Taxi), Elie Chouraqui.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12732.html
Synopsis :

Apres six ans de prison, un cambrioleur cherche la femme dont il etait tombe amoureux a l'epoque du hold-up, qui avait mal tourne. Il retrouve une femme emancipee qui ne l'a pas attendu. Il reussit pourtant a la reconquerir.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 79 notes : 31 % de *****, 38 % de ****, 25 % de ***, 0 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
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Bronzés (les) (Bronzés (les))

77 3/4
Comédie France 1978 98 min.
Patrice Leconte Josiane Balasko, Michel Blanc, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Marie-Anne Chaze
Synopsis :

Un car de nouveaux arrivants stoppe au Club Méditerranée. Parmi eux : Bernard, cadre commercial moyen, vient rejoindre sa femme, Nathalie, qui est au club de vacances depuis une semaine, Gigi, jeune secrétaire, vient passer huit jours pour oublier ses peines de coeur, Jérôme, jeune médecin célibataire, a pour but de pratiquer de nombreuses activités sportives et de conquérir le coeur des jolies femmes; Christiane, vieille fille aigrie, est esthéticienne en province et espère faire une rencontre au club; Jean-Claude veut profiter de ses vacances pour conquérir une femme, mais, maladroit et timide, il n'accumulera que des échecs.

Parmi les organisateurs : Popeye, bel homme, musclé, sexy, qui ravira les femmes des autres; Bourseault, l'animateur du village, qui fait chavirer le coeur de Gigi; Bobo, l'animateur plutôt médiocre, ambitionne de percer à Paris; Miguel a pour occupations la culture et les arts appliqués; Marcus, lui, est le patriarche de toute cette tribu.

Tout ce beau monde va vivre ensemble huit jours plein d'entrain et de gaieté jusqu'à l'heure du départ, où chacun reprendra sa destinée.
Critique :


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Bruce tout-puissant (Bruce Almighty)

45 3/4
Comédie USA 2003 101 min.
Tom Shadyac Jim Carrey, Jennifer Aniston, Morgan Freeman, Lisa Ann Walter, Mark Adair-Rios, Sydney Anderson
http://www.allocine.fr/film/galerie_gen_cfilm=43219&filtre=&cmediafichier=18355939.html
Synopsis :

Bruce Nolan est journaliste pour une chaîne locale de Buffalo. Malgré l’amour de sa petite amie Grace, Bruce ne se satisfait plus de sa condition professionnelle et trouve la vie mal faite. Lors d’un reportage en direct, il pète les plombs et se fait virer de son boulot. Lassé de ces ennuis à répétition, Bruce s’en prend le soir même à Dieu, qu’il accuse de mal faire son travail. Et là, surprise : Dieu en personne lui répond et lui propose de faire mieux en lui accordant tous ses pouvoirs pour sept jours. Le journaliste profite alors de ses fabuleuses facultés pour réorganiser sa vie, et croit son cauchemar terminé. Mais résoudre ses soucis quotidiens ne constitue pas un début d’ordre, et Bruce va très vite se rendre compte qu’être Dieu n’est pas un job de tout repos...
Critique :

Malgré l’abattage comique de Jim Carrey et un sujet en or, BRUCE TOUT-PUISSANT déçoit. La faute à un scénario paresseux et à une réalisation mollassonne de Tom Shadyac. Le film, qui provoque quand même quelques sourires, dégouline de bons sentiments et ne parvient jamais à nous emballer. Dommage !
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C'est arrivé près de chez vous (C'est arrivé près de chez vous)

167 3/4
Comédie ++ Autres 1992 95 min.
Benoit Poelvoorde Jacqueline Poelvoorde Pappaert , Nelly Pappaert
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI004916&file=http
Synopsis :

Dans un train, Ben étrangle une voyageuse. Devant la caméra d'une équipe de reportage, il explique consciencieusement et minutieusement, exemple à l'appui, comment lester un cadavre avant de le jeter à l'eau. Tueur à son compte, il gagne sa vie en supprimant celle des autres. En début de mois, il agresse un facteur, ce qui lui permet de repérer les pensions et les adresses des retraités.
Il ne prend jamais pour cible de jeunes couples, qui dit-il, ni de grosses fortunes, sources d'ennuis. Ben nous présente Jenny, sa vieille copine, une ancienne prostituée. Pour être un assassin, Ben n'en n'est pas moins très sociable. Son enfance n'a jamais été très difficile et il voit encore très régulièrement les membres de sa famille, parents et grands-parents. Un malheureux ouvrier africain est assassiné avant d'être emmuré sur un chantier; une pauvre vieille, cardiaque, meurt sous l'effet de la terreur. Malgré ses crimes, Ben pose sur la société et sur l'urbanisme un regard non dénué de bon sens. A l'issue d'une journée bien remplie, il invite à dîner sympathique équipe. Celle-ci se sent obligée d'accepter. Au cours du repas, il se déclare prêt à cofinancer le film. Cultivé, Ben s'intéresse à la musique et à l'Art en général. Il présente Valérie, sa petite amie.

Pour toute l'équipe, le quotidien reprend le dessus. Lors d'un échange de coups de feu, Franco, le preneur de son, est abattu. Effondré, son collègue journaliste s'exprime devant la caméra. Il dédie le reportage à sa mémoire. Patrick, qui le remplace, connaît le même sort et reçoit le même hommage posthume. Ben exécute une famille, la mère, le père, puis l'enfant. Il liquide un criminel rival et se débarrasse de l'équipe de tournage vidéo qui l'accompagnait. Toujours avec la complicité des reporters, il viole une jeune femme sous les yeux de son ami. Valérie reçoit des menaces; Ben ne s'en inquiète pas.

A la suite d'un mauvais coup, Ben est hospitalisé, puis emmené en prison. Grâce à journalistes, il s'évade, mais Valérie n'est pas là malgré ses promesses. Il découvre son corps sans vie; elle a été violée. Ben et les membres de l'équipe seront abattus les uns après les autres, victimes d'un règlement de comptes.
Critique :


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Crise (la) (Crise (la))

466 3/4
Comédie France 1992 95 min.
Coline Serreau Vincent Lindon (Victor), Patrick Timsit (Michou), Zabou Breitman (Isabelle), Yves Robert (Le Père De Victor), Annick Alane (Mamie), Gilles Privat (Laurent), Michèle Laroque (Martine), Christian Benedetti (Paul), Nanou Garcia (Sophie), Clotilde Mollet (Tania), Isabelle Petit-Jacques (Françoise), Didier Flamand (Monsieur Laville), Marie-France Santon (Madame Laville), Maria Pacôme (La Mère De Victor), Jacques Frantz (Monsieur Borin), Robinson Stévenin (Le Fils Borin), Sonia Wieder-Atherton (La Violoncelliste), Catherine Wilkening (Marie), Marina Tomé (Conception), Nicolas Serreau (Pierre), Jacques Décombe (Bernard), Nicole Jamet (Josyane Borin), Franck-Olivier Bonnet (Bébert), Bernard Cazassus (René), Josephine Serre (Camille), Dimitri Rougeul (Antoine), Noémie Orphelin (Hélène).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6468.html
Synopsis :

Le même jour, Victor est abandonné par sa femme et perd son emploi de juriste. Personne autour de lui ne semble se préoccuper de son sort. La seule oreille attentive qu'il trouve est celle de Michou, un SDF rencontré dans un café, et qui va vivre à ses crochets.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 590 notes : 53 % de *****, 28 % de ****, 6 % de ***, 2 % de **, 11 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 350 189 entrées
N° de visa : 78669
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Dîner de cons (le) (Dîner de cons (le))

634 3/4
Comédie France 1998 80 min.
Francis Veber Thierry Lhermitte (Pierre Brochant), Jacques Villeret (François Pignon), Francis Huster (Just Leblanc), Daniel Prévost (Lucien Cheval), Alexandra Vandernoot (Christine), Catherine Frot (Marlène Sasseur), Edgar Givry (Jean Cordier), Christian Pereira (le docteur Sorbier), Pétroline Moss (Mademoiselle Blond), Daniel Martin (Messignac), Elvire Mellière (Gisèle), Philippe Brigaud (Tanner).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16731.html
Synopsis :

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est declaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sur d'avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale: Francois Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes. Ce qu'il ignore c'est que Pignon est passe maître dans l'art de déclencher des catastrophes.
Critique :

Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 39918 notes : 65% de *****, 25% de ****, 5% de ***, 3% de **, 1% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 prix et 3 nominations
Distributeur : Gaumont Buena Vista International (GBVI)
Box Office France : 9 247 509 entrées
Année de production : 1998
Budget : 12,50 millions d'euros
Saga : François Pignon
Date de sortie DVD : 1 mars 2008
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 5 décembre 2008
Format audio : Dolby numérique
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un livre clin d'œil ?
Sur la table basse de Pierre Brochant se trouve un livre intitulé "Poiret". On peut penser à un clin d'œil de Francis Veber à son ami Jean Poiret, eux qui avaient adaptés ensemble la pièce La Cage aux folles pour le cinéma.

François Pignon
C'est le deuxième personnage récurrent après François Perrin interprété tour à tour par Pierre Richard (Le Grand Blond avec une chaussure noire, Le Jouet, La Chèvre), Patrick Dewaere (Coup de tête) et Patrick Bruel (Le Jaguar).

Le Dîner de cons marche en Angleterre
Ce film français est un des rares à avoir eu un important succès en Angleterre. L'humour anglophone est particulièrement sensible aux jeux de mots ; il y en a ici un de taille, au coeur de l'histoire. En effet, on utilise en argot le terme wiener qui signifie raté et se rapproche de winner, le vainqueur.

François Pignon : Un personnage qui dure
Le personnage de François Pignon est récurrent dans les oeuvres de Francis Veber. On le retrouve sous les traits de Jacques Brel dans L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro, de Pierre Richard dans Les Compères et dans Les Fugitifs, de Daniel Auteuil dans Le Placard, de Gad Elmaleh dans La Doublure ainsi que de Patrick Timsit dans le remake de L'Emmerdeur (film, 2008).

Gerard Depardieu envisagé?
On a songé à Gérard Depardieu pour jouer le rôle de Pierre Brochant.

Professeur Sorbier/Archambault
Le film dure une heure et demie, contre deux heures pour la pièce originale. Il y a donc eu plusieurs changements dans l'adaptation. Ainsi, dans la version originale, Marlène dit à François Pignon être la sœur de Pierre Brochant (suivant une vague histoire de karma) ; au cinéma, pour faciliter la chose, "Sasseur" devient son nom de famille, ce qui entraîne un changement d'identité pour le docteur de Brochant, qui s'appelle à l'origine " Archambault " et devient Sorbier (pour expliquer sa présence sur le répertoire à la lettre S, comme Sasseur).
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Downsizing (Downsizing)

1018 3/4
Comédie USA 2017 136 min.
Alexander Payne Matt Damon, Kristen Wiig, Christoph Waltz, Hong Chau, Udo Kier, Jason Sudeikis, Neil Patrick Harris, Laura Dern
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=232910.html
Synopsis :

Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le "downsizing". Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek  et sa femme à abandonner le stress de leur quotidien à Omaha (Nebraska), pour se lancer dans une aventure qui changera leur vie pour toujours.
Critique :

Quand Alexander Payne ("The Descendants", "Sideways"), qui filme ses personnages à hauteur d’homme, se pique de les rapetisser, ça donne un film plus que moyen. Le postulat est de ceux qui font les grands films. Paul Safranek (Matt Damon), un brave ostéopathe du Nebraska, a tiré un trait sur ses grandes ambitions. Avec son épouse (Kristen Wiig), il vit toujours dans la maison de ses parents et peine à joindre les deux bouts. Pour s’offrir une vie meilleure, c’est décidé, sa femme et lui vont se faire "downsizer", du nom de la technique de miniaturisation mise au point par des scientifiques norvégiens pour lutter contre la surconsommation et le réchauffement de la planète.

S’est ainsi créée une société parallèle où, chacun mesurant 12 centimètres, on consomme moins, on coûte moins et on vit plus heureux. Le spot de publicité est formel, on y voit Laura Dern dans son bain exhibant une bague en or rutilante qui ne lui a coûté que 83 dollars. Car un dollar, dans cet univers riquiqui, vaut quatre-vingts fois plus. Un détail : le processus est irréversible. Paul Safranek va très vite le comprendre à ses dépens…

Ceux qui espèrent une fiction inventive et iconoclaste à la Spike Jonze, le réalisateur de "Her" et de "Dans la peau de John Malkovich", déchanteront après la première demi-heure. Payne ne mange pas de ce pain-là. Et le réalisateur de révéler la face cachée de ce Lilliput faussement utopique où les inégalités de l’Amérique actuelle sont reproduites et les pauvres parqués dans une tour de Babel, au-delà d’un mur qui les rend invisibles au reste de la société. Partagé entre l’influence d’un noceur, nouveau riche (Christoph Waltz), qui a réussi grâce à un trafic d’import-export avec le monde normal et son attirance pour une femme de ménage vietnamienne au pied bot (Hong Chau), Safranek, livré à lui-même, doit faire le choix du capitalisme décomplexé ou de l’humanisme solidaire.

Matt Damon fait le job, ajoutant un titre à sa filmographie de démocrate exemplaire. Alexander Payne, lui, tourne volontairement le dos au vaste potentiel cinématographique de son sujet pour se concentrer sur ses enjeux humains et politiques. Mais le propos est édifiant et la fable, mollassonne. Long, très long, le film semble écrit au fil de la plume, lesté par une ironie sans mordant et un sentimentalisme plaqué. "Downsizing" souffre d’un gros problème de proportion.

Nicolas Schaller

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Esprit de famille (l') (Esprit de famille (l'))

1111 3/4
Comédie France 2014 0 min.
Frédéric Berthe Françoise Miquelis, Michaël Youn, Ary Abittan, Marie Denarnaud, Pascale Louange, Denise Chalem, Michel Jonasz, Richard Berry
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228223.html
Synopsis :

Yvan et Max sont frères et, bien qu’une grande affection les unisse, ils pourraient s’entre-tuer sur bon nombre de sujets fondamentaux. Yvan a un défaut majeur qui lui pourrit l’existence : il est hypocondriaque. Max, au contraire, est d’un caractère optimiste et insouciant. Leur petite soeur Hélène souffre depuis de nombreuses années de graves problèmes rénaux. Une greffe s’impose d’urgence. Le rein d’un donneur « vivant » aurait une plus grande chance de réussite. Dès lors, Yvan et Max sont sollicités et vont subir de nombreux examens. Un seul sera choisi pour effectuer le don. Une compétition entre les deux frères s’engage, au cours de laquelle les deux donneurs potentiels espèrent secrètement être… recalés. Car, s’ils éprouvent une affection sincère pour leur soeur et une volonté absolue de la sauver, la peur est bien présente chez nos deux héros et leur famille.
Critique :

Très bonne comédie sur un sujet sérieux le don d'organe ! Les acteurs jouent parfaitement leurs rôles dans ce téléfilm ! A voir pour un bon moment de détente !
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Frères Pétard (les) (Frères Pétard (les))

292 3/4
Comédie France 1986 90 min.
Hervé Palud Gérard Lanvin (Manu), Jacques Villeret (Momo), Thomas M. Pollard (Sammy), Patrice Valota (Teuch), Josiane Balasko (Aline), Michel Galabru (le père de Momo), Philippe Khorsand (un policier), Dominique Lavanant (une policière), Valérie Mairesse (Brigitte), Daniel Russo (Harky)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=30739.html
Synopsis :

Fauchés, Momo et Manu acceptent de convoyer des statuettes depuis Amsterdam, et découvrent qu'elles contiennent de la drogue. Ils reçoivent un kilo d'herbe en échange, qu'ils revendent immédiatement. Si l'affaire est rentable, il n'est pas façile de devenir par la suite, un dealer en bonne et due forme.
Critique :

Fiche technique :

Couleur : Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


Les Frères Petard est le deuxième film de Herve Palud. Le cinéaste est surtout connu pour ses comédies comme Mookie. Son principal succès reste Un indien dans la ville avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit.


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Ils sont partout (Ils sont partout)

1263 3/4
Comédie France 2016 111 min.
Yvan Attal Yvan Attal, Benoît Poelvoorde, Valérie Bonneton, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, Grégory Gadebois, Denis Podalydès, Gilles Lellouche
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235734.html
Synopsis :

Yvan se sent persécuté par un antisémitisme grandissant et il a l’habitude de s’entendre dire qu’il exagère, qu’il est paranoïaque. Lors de séances chez son psy, Yvan parle donc de ce qui le concerne : son identité, être français et juif aujourd’hui. Mais ces rendez-vous sont aussi et surtout une sorte de fil rouge reliant entre elles plusieurs histoires courtes qui tentent de démonter, sur le mode tragi-comique, les clichés antisémites les plus tenaces 
Critique :

Ils sont partout est un film utile, rappelant au plus grand nombre que les juifs sont des gens comme les autres, bien loin des clichés qui semblent les poursuivre depuis trop longtemps. A aucun moment le film ne prône la colère ou le jugement, mais plutôt la réflexion quant à nos préjugés parfois facile dans lesquels on risque de se retrouver par moments. On rit mais aussi on réfléchit, on ne rit pas des juifs mais on rit avec les juifs.
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Intégrule (l') (Intégrule (l'))

633 3/4
Comédie France  min.
Les Nuls
Synopsis :

Critique :


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Italien (l') (Italien (l'))

533 3/4
Comédie France 2010 102 min.
Olivier Baroux Kad Merad (Dino/mourad), Valérie Benguigui (Hélène), Roland Giraud (Charles Lemonnier), Philippe Lefebvre (Cyril Landrin), Guillaume Gallienne (Jacques), Sid Ahmed Agoumi (Mohamed), Farida Ouchani (Rachida), Saphia Azzeddine (Amel), Tarek Boudali (Karim), Nathalie Levy-Lang (Nadège), Karim Belkhadra (Iman Abdel), Alain Doutey (André), Arielle Séménoff (Marie-Paule), Guy Lecluyse (Monsieur De Maizière), Pascal Vincent (Le Comptable).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146711.html
Synopsis :

Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. A 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l'épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s'est construite sur un mensonge. Dino s'appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité... Dans dix jours débute le ramadan et Mourad qui passe outre tous les ans devra cette fois assumer la promesse faite à son père malade. Faire le ramadan à sa place... Pour Dino, l'italien, cela ne va pas être simple.
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1365 notes : 20 % de *****, 25 % de ****, 30 % de ***, 10 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 092 419 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un sujet sérieux
Avec L’Italien, Olivier Baroux a cherché à donner forme à un film drôle, mais orienté par rapport à une problématique sérieuse, à savoir les questions d’identité. De ce fait, cette thématique entre en adéquation avec le parcours de Kad Merad, qui est né d’un père algérien et d’une mère française.

Et de 3 !
Après Safari (2009) et Ce soir, je dors chez toi (2007), Olivier Baroux réalise, avec L’Italien, son troisième long métrage.

Le scénario
A l’origine, le script de Nicolas Boukhrief et Eric Besnard (qui avaient collaboré sur Le Convoyeur, en 2003) était plus sombre et plus réaliste que ce qu’on peut voir dans le film d'Olivier Baroux. Ce n’est qu’après le travail de réécriture entreprit par Kad et Olivier que L’Italien est finalement davantage axé sur le genre comique, tout en abordant un sujet d'actualité : "Nicolas Boukhrief ne vient pas de la comédie et avec Éric Besnard ils ont eu la bienveillance d’imaginer que nous saurions transposer le sujet dans un registre plus léger", explique Olivier Baroux. "Au début, j’ai eu besoin de remettre à plat l’essentiel, pour avoir le sentiment de m’approprier le film : le personnage principal ne jouait pas à être un parfait italien, mais se faisait passer pour un bon français, parfois jusqu'à la caricature. Sans doute trop, puisqu’à un moment, pour ne pas perdre la face vis-à-vis de ses collègues il en venait à adopter des attitudes racistes et le film ne devenait pas forcément drôle pour tout le monde !", ajoute-t-il.

Retrouvailles !
Hormis Kad Merad et Olivier Baroux, qui ont travaillé ensemble à maintes reprises aussi bien pour la scène que pour le cinéma, Valérie Benguigui et Philippe Lefebvre se retrouvent à nouveau après Safari (réalisé par Olivier Baroux) et Pur week-end, deux comédies avec Kad Merad dans le rôle titre.

Habitués...
Etant donné qu’ils travaillent ensemble depuis une vingtaine d’années, Olivier Baroux explique que Kad Merad est l’acteur avec lequel il communique le moins sur un plateau de tournage : "Nous avons tellement parlé "avant" (ça fait quand même vingt ans que ça dure) que sur le plateau ça va très vite. Je passe plus de temps avec les autres acteurs", conclut le metteur en scène.

Une dispute
Kad Merad a pris les scènes de prières très à cœur, puisqu’il les a travaillées avec un coach pour être le plus crédible possible à l’écran. Olivier Baroux nous fait part d’une dispute qu’il a eue avec son partenaire au sujet de ce type de scène : "Ça nous a valu une saine engueulade lorsque je lui ai dit que je voulais filmer la prière sur la terrasse, au soleil levant. Il m’a dit "pas question, la prière c’est dedans !" Je lui ai dit qu’au nom de la beauté du plan, on pouvait faire une petite entorse à l’orthodoxie ! Et en fait, on a utilisé les deux", confie-t-il.
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Je ne suis pas un homme facile (Je ne suis pas un homme facile)

1272 3/4
Comédie France 2018 98 min.
Eléonore Pourriat Vincent Elbaz, Marie-Sophie Ferdane, Pierre Bénézit, Blanche Gardin, Céline Menville, Moon Dailly, Willy Cartier, Christèle Tual
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263240.html
Synopsis :

Damien, Don Juan célibataire, se retrouve propulsé dans une société matriarcale ou il tombe amoureux d'Alexandra, femme puissante et croqueuse de jeunots. Pour lui plaire, Damien tente de décrypter les codes inversés de ce nouveau monde.
Critique :

En imaginant un monde où les rôles hommes-femmes sont inversés, le film met en lumière les effets du patriarcat sur notre quotidien et ce, jusque dans de petits détails que l'on ne remarque pas toujours tant cela nous semble aujourd'hui normal.

Le retournement de situation final ne manque pas d'efficacité pour montrer que ce qui est absurde dans une situation (la domination féminine), l'est tout autant dans l'autre (domination masculine).
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Ma femme est une actrice (Ma femme est une actrice)

30 3/4
Comédie France 2000 93 min.
Yvan Attal Charlotte Gainsbourg, Yvan Attal, Terence Stamp, Noémie Lvovsky, Ludivine Sagnier
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28474.html
Synopsis :

Yvan, journaliste sportif pour une chaîne câblée, vit avec Charlotte, vedette de cinéma, ce qui s’avère au quotidien pour lui un vrai « truc de fou ». Même si la notoriété peut parfois s’avérer utile, comme au volant vis-à-vis de la police, Yvan doit en effet composer avec la célébrité de sa compagne : autographes sans cesse sollicités, dîners à l’extérieur, sempiternels déplacements professionnels et surtout, ces scènes d’amour qui lui laissent une impression bizarre. Surtout lorsque Georges, une vague connaissance trop curieuse, fait naître le doute sur la fidélité d’une femme actrice lorsqu’elle embrasse un partenaire séduisant… C’est bien le moment, alors que Charlotte tourne à Londres avec le charismatique John ! Yvan saute dans l’Eurostar et va faire une scène à son épouse…

Sur place, un malentendu le laisse pétrifié : comme la jeune actrice refusait de tourner nue, elle a demandé par plaisanterie que toute l’équipe se déshabille, ce qui est advenu ! Yvan croit débarquer en pleine partie fine et regagne Paris. Pour mieux comprendre les explications de Charlotte sur cet épisode incongru, le jeune homme s’inscrit dans un cours de théâtre, où une élève, Géraldine, tombe bientôt sous son charme.
Alors que sa sœur Nathalie et son mari Vincent se chamaillent sans relâche parce qu’elle entend élever son enfant dans la tradition judaïque – donc le faire circoncire –, Yvan ne parvient pas à surmonter sa jalousie et retourne à Londres, où il surprend Charlotte et John en train de… jouer aux échecs. Il se montre peu aimable envers son rival présumé et se voit reprocher cette excessive jalousie par Charlotte. Nouvelle dispute et nouveau départ d’Yvan… À Paris, il repousse Géraldine, qui n’en comprend pas la raison et insiste, lui donnant un baiser… juste au moment où Charlotte est revenue passer une journée à Paris ! Mais, heureusement, après une franche explication, l’heure de la réconciliation peut sonner…
Alors qu’enfin, le fils de Nathalie et Vincent naît, Charlotte apprend qu’elle est enceinte à son tour. La seconde nouvelle est qu’elle a décroché un bout d’essai avec Leonardo Di Caprio : les ennuis d’Yvan ne feraient-ils que commencer ?
Critique :

Avec ce premier long métrage, Yvan Attal nous régale d’une comédie ironique, délurée et souvent touchante. Il évite avec élégance la complaisance et le narcissisme que pouvait laisser craindre son sujet et filme avec amour sa Charlotte, qui n’a jamais été aussi naturelle, lumineuse et mutine.

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Mafia Blues (Analyze This)

106 3/4
Comédie USA 1999 102 min.
Harold Ramis Robert De Niro, Billy Crystal, Lisa Kudrow
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20404.html
Synopsis :

Une réunion des principaux mafiosi de la côte Est doit se tenir dans le New Jersey. Paul Vitti, un puissant parrain new-yorkais, devrait y assister, ne serait-ce que pour contrecarrer l’irascible et ambitieux Primo Sindone. Dominic Manetta, qui s’est occupé de Paul depuis la mort de son père, l’y encourage vivement. Mais depuis quelque temps, Paul est taraudé d’insomnies, de cauchemars et de bouffées d’angoisse. Un obscur sentiment de culpabilité, un rejet viscéral de la violence l’empêchent d’exercer correctement son « métier ».

La situation s’aggrave lorsque Dominic meurt sous ses yeux, victime d’un attentat qui les visait tous les deux. Le problème doit être impérativement résolu avant que ses rivaux n’en tirent parti. Le seul à être dans la confidence est Jelly, son fidèle garde du corps. Justement, ce dernier vient d’être percuté en voiture par Ben Sobel, un psychiatre qui a tenu à lui laisser ses coordonnées. Paul consulte Ben et exige qu’il le remette sur pied avant la fameuse assemblée. Ben se voit donc nanti malgré lui d’un patient dangereux, terriblement pressé et allergique à toute mention du complexe d’Œdipe.

Lorsque Ben part à Miami retrouver sa fiancée Laura MacNamara, Paul le suit et le fait enlever en pleine nuit afin de résoudre un problème de panne sexuelle. Il s’invite ensuite avec toute sa famille au cocktail donné en l’honneur des fiancés, ce qui irrite Scott, le père de Laura, persuadé que son futur gendre a des rapports privilégiés avec la pègre.



Pis encore, le jour du mariage, un cadavre atterrit au milieu des petits fours : il s’agit d’un tueur chargé d’éliminer Paul, que Jelly a réussi à défenestrer. De retour à New York, l’existence de Ben devient encore plus compliquée. En effet, le FBI qui l’a filé et qui a remarqué la monumentale fontaine que lui a offerte Vitti, lui demande de soutirer à son client des indications concernant la réunion des mafiosi. Comme Ben hésite, ils lui font écouter des bandes trafiquées, censées prouver que Paul a l’intention de l’éliminer.

Cependant, en cherchant à se renseigner, le psychiatre découvre un fait beaucoup plus important : Paul a assisté, enfant, à l’assassinat de son père ; il avait même repéré le tueur, mais comme il venait de se faire sermonner, il n’avait rien dit. Mis en présence de la vraie cause de ses angoisses et de son sentiment de culpabilité, Paul s’effondre en larmes. Impossible, dans ces conditions de se présenter à l’assemblée. Ben doit donc l’y représenter, en se faisant passer pour le nouveau « consigliere ». Il réussit brillamment à assurer la relève jusqu’à ce que Paul, enfin remis de ses émotions, ne vienne lui-même annoncer qu’il a décidé de se retirer des affaires. L’intervention du FBI provoque une fusillade généralisée. Ben est blessé par une balle destinée à Paul.

Éperdu de reconnaissance, ce dernier lui demandera de poursuivre, à Sing Sing où il purge sa peine, leurs séances de psychanalyse.
Critique :

Mafia blues est une déception donc, mais pas un navet… loin de là. On rit malgré tout de bon coeur, grâce en partie au numéro de Billy Cristal et à un casting de seconds rôles de premier choix.
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Maison du bonheur (la) (Maison du bonheur (la))

1264 3/4
Comédie France 2005 100 min.
Dany Boon Dany Boon, Michèle Laroque, Daniel Prévost, Zinedine Soualem, Laurent Gamelon, Line Renaud, Michel Vuillermoz, Gaëlle Bona
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61186.html
Synopsis :

Un mari radin décide d'être enfin généreux avec sa femme en lui offrant une maison de campagne. Mais il ne peut pas s'empêcher de faire des économies et choisit donc de faire confiance à un agent immobilier douteux et à des ouvriers foireux qui vont transformer sa surprise en cauchemar.
Critique :

Riche en rebondissements, un peu long, mais finalement plaisant, ce film est surtout une très bonne occasion de voir du bon théâtre de boulevard sur grand écran. C'est déjà pas mal.
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Marie-Francine (Marie-Francine)

1252 3/4
Comédie France 2016 95 min.
Valérie Lemercier Valérie Lemercier, Patrick Timsit, Hélène Vincent, Philippe Laudenbach, Denis Podalydès, Nadège Beausson-Diagne, Marie Petiot, Anna Lemarchand
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247484.html
Synopsis :

Trop vieille pour son mari, de trop dans son boulot, Marie-Francine doit retourner vivre chez ses parents... ... à 50 ans ! Infantilisée par eux, c'est pourtant dans la petite boutique de cigarettes électroniques qu'ils vont lui faire tenir, qu'elle va enfin rencontrer Miguel. Miguel, sans oser le lui avouer, est exactement dans la même situation qu'elle. Comment vont faire ces deux-là pour abriter leur nouvel amour sans maison, là est la question...
Critique :

Le thème du retour des adultes chez leurs parents est ici traité avec beaucoup de douceur, et un peu de burlesque. Timsit surprend en embrassant un registre solaire et bienveillant, aux antipodes de son cynisme habituel.
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Mary à tout prix (There's something about Mary)

131 3/4
Comédie USA 1998 114 min.
Peter et Bobby Farrelly Cameron Diaz , Matt Dillon , Ben Stiller , Lee Evans , Chris Elliott
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18478.html
Synopsis :

Timide et maladroit, Ted Stroehmann semble voué à une existence morne de raté. Pourtant, il a naguère connu le grand amour avec la reine du collège, Mary. Belle, intelligente et drôle, elle possédait toutes les qualités, y compris la bonté, puisqu'elle s'occupait avec un dévouement sans faille de Warren, son frère handicapé mental. C'est d'ailleurs pour remercier Ted d'avoir défendu Warren contre une bande de voyous qu'elle lui avait demandé d'être son cavalier au bal de fin d'année. Hélas, l'idylle tourna court, Ted s'étant malencontreusement coincé les parties génitales dans la fermeture à glissière de son pantalon de smoking. Pendant qu'il récupérait à l'hôpital, Mary partit avec sa famille et disparut de sa vie.
Des années plus tard, à l'instigation de Dom, son copain de bureau, Ted décide de retrouver Mary. Il engage donc Pat Healy, un détective aussi habile que malhonnête, qui ne tarde pas à retrouver Mary en Floride. Elle a changé d'identité afin d'échapper à un maniaque qui la harcelait. Elle habite avec Magda, une vieille coquette à la peau tannée et continue de s'occuper de Warren et de ses camarades handicapés. Comme elle est toujours aussi belle, intelligente et drôle, Healy entreprend de la garder pour lui. D'une part, il raconte à Ted que Mary est obèse, pourvue d'enfants et se déplace en fauteuil roulant. D'autre part, en espionnant la jeune fille, il découvre ses rêves secrets. Avec l'aide de Sully, son contact local, il réussit à se faire passer auprès d'elle pour l'homme idéal.
Sur ces entrefaites, Ted décide malgré tout d'aller retrouver Mary. Celle-ci est alors l'objet des attentions de Ted et Healy, mais aussi de Tucker, un livreur de pizzas jouant les architectes hémiplégiques afin d'attirer sa compassion, ainsi que de Dom... qui s'avère être le dangereux maniaque auquel elle avait voulu échapper. Après une kyrielle de quiproquos, magouilles, bévues et mésaventures, tout rentre dans l'ordre et Ted peut enfin connaître le bonheur parfait en compagnie de sa dulcinée.
Critique :


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Mouse Hunt (Souris (la))

1088 3/4
Comédie USA 1998 99 min.
Gore Verbinski Nathan Lane, Lee Evans, Vicki Lewis
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16498.html
Synopsis :

A la mort de leur père, Ernie et Lars Smuntz héritent d'un oeuf en céramique, d'une boite de cigares bien entamée, d'une vieille fabrique de ficelles et d'une maison délabrée en rase campagne. Les deux frères apprennent que leur bicoque est en fait un des derniers joyaux architecturaux du XIXème siècle qui, une fois restaurée, pourrait leur rapporter une belle fortune. Mais voilà : une petite souris règne sur les lieux, et elle est bien décidée à y rester. Arnie et Lars vont user de tous les stratagèmes pour se débarrasser de leur hôte gênant.
Critique :

Avant les célèbres " Pirates des caraïbes ", Gore Verbinski réalisait une petite comédie sans autres prétentions que faire rire. Pari réussi ! Hilarant du début à la fin, chaque scène ayant son charme bien à elle, le film peut se classer sans problème parmi les meilleurs comédies américaines ( mais aussi françaises ! ). Avec en plus une histoire originale et un scénario très bien ficelé ! La réalisation est très bonne et les acteurs s'en donnent à cœur joie et s'éclatent à fond ! Le dénouement est quant à lui aussi ironique qu' inattendue. Une excellente comédie qui nous fait mourir de rire du début à la fin. Aucun regret.
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Oui, mais ... (Oui, mais ...)

144 3/4
Comédie France 2001 104 min.
Yves Lavandier Gérard Jugnot , Emilie Dequenne , Cyrille Thouvenin , Alix De Konopka , Vanessa Jarry
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29325.html
Synopsis :

Eglantine est une adolescente presque comme les autres. A 17 ans, elle est en pleine découverte de la sexualité avec un petit copain pressé d'arriver à ses fins. Son apprentissage de l'amour est d'autant moins facile que son père est de moins en moins présent et que sa mère, dépressive chronique, se révèle franchement étouffante. Lorsque le chemin d'Eglantine croise celui de Moenner, un psy qui lui propose une thérapie brève, la jeune fille n'hésite pas longtemps.
Critique :

TOUT, TOUT, TOUT VOUS SAUREZ TOUT SUR LA PSYCHO...
La volonté délibérée de vulgariser la thérapie brève (sorte de psychothérapie particulièrement adaptée à la période charnière qu'est l'adolescence) sous forme de comédie était particulièrement séduisante. Oui, mais...
Oui, mais voilà ! A force de trop vouloir clarifier, simplifier son propos, Yves Lavandier (il connaît sans nul doute son sujet), qui refuse de se prendre au sérieux, a préféré nous offrir une comédie certes séduisante et attachante mais un poil trop explicative.
Le scénariste réalisateur décrit en effet une tranche de vie de la jeune Eglantine, une adolescente de 17 ans coincée entre une mère poule étouffante et dépressive et un p'tit ami pressé de copiner. Ne sachant comment se sortir seule de ses problèmes existentiels, la jeune fille accepte l'aide de Moenner, un psy charismatique qui lui propose la fameuse « thérapie brève ».
ORIGINAL MAIS DIDACTIQUE !
Afin d'aider le spectateur non initié, Yves Lavandier a eu la bonne idée de demander à son psy (Jugnot, face caméra) de commenter ses faits et gestes, invitant ainsi ses spectateurs/clients à suivre sa prescription. Ce procédé assez original est l'un des principaux attraits du film mais aussi sa réelle limite car si dans un premier temps il séduit sans problème, il finit par lasser tant l'approche est didactique et la réalisation « pépère »... On attendait une leçon de mise en scène de la part de ce scénariste réputé (script doctor et auteur de « La Dramaturgie », manuel de 540 pages sur les mécanismes du récit), au final, on obtient une gentille et honnête comédie romantique essentiellement sauvée par ses comédiens.
LES CHARMES « DISCRETS » DE L'ADOLESCENCE
Découverte dans le rôle titre écrasant de ROSETTA et vue récemment en « comtesse » dans LE PACTE DES LOUPS, Emilie Dequenne prouve avec ce nouveau rôle qu'elle est aussi à l'aise dans la gravité que dans la comédie. Elle est le moteur et le pivot gracieux de ce film où elle croise, entre autres, le touchant Gérard Jugnot et l'attachant Cyrille Thouvenin, révélation de LA CONFUSION DES GENRES. S'il manque parfois cruellement de rythme, ce portrait acidulé d'une jeune fille recèle néanmoins quelques scènes fortes et originales (celle du dépucelage, la tentative de suicide de la mère... ) et distille un charme réel mais fragile. On en sort avec le sourire et le sentiment d'avoir partagé quelques instants de la vie d'une jeune fille vraiment formidable. Oui, mais...
Mcinema.com (Jean-Luc Brunet)
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Péril Jeune (le) (Péril Jeune (le))

240 3/4
Comédie France 1994 101 min.
Cédric Klapisch Romain Duris (Tomasi), Vincent Elbaz (Alain Chabert), Nicolas Koretzky (Maurice ''momo'' Zareba), Julien Lambroschini (Bruno), Joachim Lombard (Leon), Julie-Anne Rauth (Marie), Hélène De Fougerolles (Christine), Elodie Bouchez (Sophie), Lisa Faulkner (Barbara), Jackie Berroyer (Jo), Antoine Chappey, Marina Tomé, Zinedine Soualem, Eric Barbier, Cédric Klapisch, Santiago Amigorena, Renee Le Calm.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9204.html
Synopsis :

Quelques jeunes hommes se retrouvent plusieurs années après avoir quitté le lycée. Ils assistent pendant son accouchement la compagne de leur meilleur ami, mort une semaine auparavant d'une overdose. C'est pour eux l'occasion de confronter leurs souvenirs.
Critique :

** autre copie sur divx-29 **

Note des spectateurs : 4/4

Fiche technique :

Box Office France : 645 639 entrées
N° de visa : 83169
Couleur
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Premier film traitant de la jeunesse
Le Péril jeune est en quelque sorte le premier long métrage de Cédric Klapisch traitant de la jeunesse. Ce dernier abordera à nouveau ce sujet à travers Peut-être (1999), une comédie dans laquelle des jeunes fêtent un réveillon futuriste à l'approche du Nouvel An, et L'Auberge espagnole (2002), où il est question des séjours étudiants à l'étranger.

De jeunes talents prometteurs
Le Péril jeune marque les débuts à l'écran de jeunes acteurs très prometteurs comme Romain Duris, qui collaborera à nouveau avec Cédric Klapisch sur Chacun cherche son chat, Peut-être et L'Auberge espagnole, Vincent Elbaz, qui retrouvera le cinéaste pour Ni pour, ni contre (bien au contraire), Hélène De Fougerolles, également à l'affiche de Chacun cherche son chat et Elodie Bouchez.

Oeuvre d'une collection Arte
Le Péril jeune s'inscrit dans le cadre d'une collection produite pour Arte, Les Années lycée. Le film fut d'ailleurs diffusé sur la chaîne télévisée quelques mois avant sa sortie en salles.

Tourné au lycée Montesquieu de Paris
Le tournage se déroula au lycée Montesquieu, à Paris.

Une courte apparition de Cédric Klapisch
Le réalisateur Cédric Klapisch fait ici une courte apparition en jeune père sortant de la maternité.

Un film récompensé
Le Péril jeune remporta le Grand prix du Festival du film d'humour de Chamrousse et le FIPA d'or.

645 639 entrées en France
A sa sortie en salles, le film totalisa 645 639 entrées sur l'ensemble du territoire français.


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Prénom (le) (Prénom (le))

648 3/4
Comédie France 2011 109 min.
Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte Patrick Bruel (Vincent), Valérie Benguigui (Elisabeth), Charles Berling (Pierre), Guillaume De Tonquédec (Claude), Judith El Zein (Anna), Françoise Fabian (Françoise), Yaniss Lespert (Le livreur de pizza), Miren Pradier (Infirmière Bracelet), Alexis Leprise (Apollin), Juliette Levant (Myrtille).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=188448.html
Synopsis :

Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 6168 notes : 20% de *****, 45% de ****, 23% de ***, 6% de **, 2% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 3 308 544 entrées
Année de production : 2011
Date de sortie DVD : 19 septembre 2012
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 19 septembre 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Adaptation
Le Prénom n'est autre que l'adaptation cinématographique de la pièce de théâtre à succès éponyme et dont ses auteurs, Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, se sont eux-mêmes chargés de la mise en scène.

Un sujet sensible
Le choix des prénoms attribués aux nouveaux-nés a toujours été un sujet sensible de notre société, agrémenté de désaccords familiaux ou encore d'avis d'amis pas toujours très flatteurs. Le réalisateur Alexandre de La Patellière en a particulièrement fait les frais : "En bons "bobos" que nous sommes, nous avons donné à nos enfants des prénoms assez originaux. A l'occasion de vacances communes en famille, on a pu remarquer combien cela provoquait des réactions épidermiques, même dans un univers policé comme le nôtre !", confie-t-il.

Cherchez l'intrus !
Tous les comédiens principaux du film étaient à l'affiche de la pièce de théâtre sauf un : Charles Berling ; son personnage, Pierre, ayant été interprété sur les planches par Jean-Michel Dupuis.

Au présent !
Ici, pas de flashbacks, ni d'intrigues secondaires ! Les auteurs-réalisateurs Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière ont fait en sorte de conserver le cœur du récit, lequel faisait le succès de leur pièce, en insistant particulièrement sur le rythme et la spontanéité du jeu des acteurs afin de rendre Le Prénom le plus réaliste possible.

La face cachée des comédiens
"Le plaisir de travailler au quotidien avec des acteurs, c'est aussi de les redécouvrir, d'utiliser autrement leur potentiel. Faire exploser les emplois habituels en montrant d'autres visages insoupçonnés", estime le réalisateur Alexandre de La Patellière. En ce sens, chaque comédien revêt un caractère bien particulier dans Le Prénom : un bling bling de droite (Patrick Bruel), un intello de gauche (Charles Berling), la maîtresse de maison explosive (Valérie Benguigui), le timide (Guillaume De Tonquédec) et la blonde hystérique (Judith El Zein). Toute ressemblance avec un membre de votre famille ne serait que purement fortuite !

L'anecdote de Benguigui
Valérie Benguigui (Elisabeth), qui avait choisi d'attribuer à ses fils les prénoms de César et Abraham, a dû faire face aux remarques déplacées de ses parents. Par conséquent, lorsque Abraham est né, la comédienne et son mari ont décidé d'appeler leur fils Eli pendant une matinée à la clinique. Pas convaincus, estimant que le petit "n'avait pas une tête d'Eli", les parents lui ont alors rendu son prénom originel ! "Et aujourd'hui, tout va bien pour tout le monde !", plaisante Valérie Benguigui.

250 contre 1
Avant d'être adaptée au cinéma, la pièce de théâtre "Le Prénom" a profité de pas moins de 250 représentations au Théâtre Edouard VII de Paris. Une aubaine pour la majorité des comédiens, lesquels n'ont donc pas eu besoin de longues séances de répétitions avant d'entamer le tournage.

Une famille de producteurs
Le producteur du film, Dimitri Rassam, est le fils de Jean-Pierre Rassam dont le beau-frère n'était autre que Claude Berri ; ce qui fait donc du fils de ce dernier, Thomas Langmann (The Artist), son cousin !

Un vrai faux appartement
Le décor de l'appartement parisien du film a entièrement été pensé par la chef décoratrice Marie Cheminal. C'est en tombant sous le charme de son travail réalisé sur le film Paris (2008) de Cédric Klapisch que les deux auteurs-réalisateurs lui ont proposé d'intégrer le projet.

11
11, comme le nombre de semaines nécessaires au tournage du film, lequel a débuté au mois d'août 2011.

Guillaume de Tonquédec
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Guillaume De Tonquédec (Claude) a joué de nombreuses fois les personnages secondaires au cinéma (Frantic, Parlez-moi de la pluie, Deux jours à tuer, Les Meilleurs amis du monde, etc.), tout en s'illustrant à la télévision (Commissaire Cordier, Fais pas ci, fais pas ça, etc.).

Une plus grande liberté qu'au théâtre
Reprenant intégralement les différentes séquences de la pièce, Le Prénom se dote également de plusieurs scènes ajoutées spécialement pour l'occasion, comme celles avec Françoise Fabian, laquelle joue la mère de Pierre (Patrick Bruel) et Elisabteh (Valérie Benguigui) : "Ce sont des petits espaces de liberté où nous (les comédiens) avons pu inventer des choses que nous ne faisions qu'imaginer au théâtre", confie l'acteur Guillaume De Tonquédec.

Du théâtre au cinéma
Avant Le Prénom, d'autres films ont fait l'objet d'un passage de la scène à l'écran. Parmi eux, citons Mélo d'Alain Resnais, Le Limier de Joseph L. Mankiewicz, Le Père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré ou encore Le Dîner de cons de Francis Veber.
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Randonneurs (les) (Randonneurs (les))

1167 3/4
Comédie France 1996 95 min.
Philippe Harel Benoît Poelvoorde, Karin Viard, Vincent Elbaz, Philippe Harel, Géraldine Pailhas, Zinedine Soualem, Marine Delterme, Clara Bellar
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14301.html
Synopsis :

Deux filles et trois garçons partent en randonnée sur l'île de Beauté. La difficulté des chemins escarpés de la Corse va les révéler à eux-mêmes.
Critique :

Ce film paraît léger parce qu’on y rit souvent, mais l’aventure fugitive de ces gens ordinaires révèle un vrai défi : apprendre à découvrir, à supporter et à aimer les autres.
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Rat Race (Rat Race)

3/4
Comédie Canada 2001 112 min.
Jerry Zucker John Cleese, Rowan Atkinson, Whoopi Goldberg, Cuba Gooding Jr., Jon Lovitz
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28822.html
Synopsis :

Donald Sinclair, le propriétaire du plus gros, du plus distingué et du plus excentrique casino de Las Vegas, a élaboré un nouveau concept de jeu pour ses partenaires avides d'argent. L'idée est simple : six équipes de deux personnes concourent pour une cagnotte de deux millions de dollars. De quoi faire rêver les douze participants !

Ces derniers sont prêts à tout pour mettre la main sur les fameux billets verts. L'argent en question se trouve dans un coffre-fort situé à l'autre bout du pays. La première équipe à se rendre sur les lieux remportera le gros lot.
Ce que les candidats ne savent pas toutefois, c'est que Donald et ses riches associés parient sur leurs moindres faits et gestes. Une course, c'est bien beau, mais ça manque de piquant. Alors Donald va leur en mettre plein la vue.
Critique :


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Rosalie Blum (Rosalie Blum)

876 3/4
Comédie France 2015 95 min.
Julien Rappeneau Noémie Lvovsky, Kyan Khojandi, Alice Isaaz, Anémone, Sara Giraudeau, Camille Rutherford, Philippe Rebbot, Nicolas Bridet
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221612.html
Synopsis :

Vincent Machot connaît sa vie par cœur. Il la partage entre son salon de coiffure, son cousin, son chat, et sa mère bien trop envahissante. Mais la vie réserve parfois des surprises, même aux plus prudents... Il croise par hasard Rosalie Blum, une femme mystérieuse et solitaire, qu'il est convaincu d'avoir déjà rencontrée. Mais où ? Intrigué, il se décide à la suivre partout, dans l'espoir d'en savoir plus. Il ne se doute pas que cette filature va l’entraîner dans une aventure pleine d’imprévus où il découvrira des personnages aussi fantasques qu’attachants. Une chose est sûre : la vie de Vincent Machot va changer…
Critique :



Réaliser une comédie quand on est le fils d'un des maîtres français du genre demande réflexion. Après avoir travaillé comme scénariste (pas seulement avec son père Jean-Paul), Julien Rappeneau livre un premier long métrage minutieusement concocté et manifestement personnel, alors qu'il s'agit de l'adaptation d'une bande dessinée de Camille Jourdy. Tous les personnages y semblent au bord de la vie, sur le point de s'y lancer. Ou de s'y relancer, comme Rosalie Blum.

Cette épicière de Nevers a l'âge d'avoir une grande famille mais vit isolée, comme en retrait de l'existence. Un jour, elle devient le centre des préoccupations d'un coiffeur qui se met à la suivre partout, persuadé qu'il la reconnaît, sans pourtant la connaître... Il s'appelle Vincent Machot et, même s'il a l'âge de voler de ses propres ailes, il habite toujours chez sa maman. Pour y voir clair sur lui et son petit manège, qu'elle a bien repéré, Rosalie Blum le fait suivre par sa nièce, Aude. Cette jeune fille a, elle, l'âge de commencer à travailler, mais elle n'arrive pas à se lever le matin...

En suivant tour à tour ces chemins solitaires qui se croisent et pourraient se rencontrer, Julien Rappeneau construit un récit en forme de puzzle. Avec une adresse de conteur, il en assemble les pièces jusqu'à la dernière, la plus magique. Un univers attachant prend forme, où la fantaisie réveille un élan dans des existences cernées par l'ennui ou l'échec. « Rosalie Blum » devient le nom de code d'un mystère qui peut jaillir de la routine, d'une aventure qui commence en faisant un pas de côté, en déréglant les circuits où chacun est enfermé... Cette attention aux aiguillages de la vie se mêle à une drôlerie juvénile, comme dans une intrigue du Club des Cinq. Pour faire le lien entre légèreté et sensibilité, une distribution astucieuse a été réunie : le comique Kyan Khojandi, révélé par la télévision dans Bref, joue parfaitement le timide Vincent, étouffé par sa mère fofolle, Anémone. Et Noémie Lvovsky donne à Rosalie Blum un visage qui stimule l'imagination : on peut y lire la lassitude comme un émerveillement toujours possible...

— Frédéric Strauss
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Rupture pour tous (Rupture pour tous)

1131 3/4
Comédie France 2016 91 min.
Eric Capitaine Benjamin Lavernhe, Elisa Ruschke, Aïssa Maïga, Brigitte Roüan, Camille Chamoux, Antoine Gouy, Jérôme Niel, Sam Karmann
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241158.html
Synopsis :

Mathias Lonisse, créateur de la société Love is dead, est un artisan de la séparation amoureuse. Il est mandaté pour rompre à la place de celles et ceux qui pour une raison ou une autre préfèrent s’éviter cette tâche bien souvent pénible et délicate. Mathias assume parfaitement son métier, et effectue chaque mission avec un grand sens du professionnalisme, jusqu’au jour où maman décide de quitter papa…
Critique :

Sans tomber dans l'absurde ou le non sens, mais en les frôlant délicieusement, "Rupture pour tous" est dans la lignée de "La Loi de la jungle", par son humour décalé. Il rejoint le film d'Antonin Peretjatko par un style très bédéiste, dans ses décors, les personnages et un comique irrévérencieux.
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Scary Movie (Scary Movie)

1323 3/4
Comédie USA 2000 84 min.
Keenen Ivory Wayans Anna Faris, Shawn Wayans, Marlon Wayans, Shannon Elizabeth, Kurt Fuller, Carmen Electra, Jon Abrahams, Regina Hall
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26077.html
Synopsis :

Un soir, Drew Becker recoit un appel anonyme d'un maniaque. Traquée dans sa maison, puis dans son jardin, elle finit par se faire tuer. Sa mort plonge ses camarades de lycée en plein cauchemar, d'autant qu'ils doivent désormais faire face à un tueur en série, caché parmi eux. Flairant le scoop, la journaliste Gail Hailstorn débarque en ville, bien décidée à harceler Cindy Campbell et ses amis à propos de cette histoire...
Critique :

Très intelligent, très bien mis en scène, rythmé au quart de poil, « Scary Movie » est horriblement mode, vif, malpoli et allégrement mal léché. Le genre de film qui, au-delà de 25 ans, vous fait prendre un coup de vieux.
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Sens de la fête (le) (Sens de la fête (le))

1170 3/4
Comédie France 2017 116 min.
Eric Toledano, Olivier Nakache Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Eye Haïdara, Jean-Paul Rouve, Vincent Macaigne, Alban Ivanov, Benjamin Lavernhe, Suzanne Clément
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247291.html
Synopsis :

Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.
Critique :

S'appuyant sur une galerie de personnages de bras cassés attachants et des dialogues savoureux, les réalisateurs maîtrisent de bout en bout leur sujet, faisant monter la sauce avec un sens impeccable du tempo.
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Un petit boulot (Un petit boulot)

889 3/4
Comédie France 2015 97 min.
Pascal Chaumeil Romain Duris, Michel Blanc, Alice Belaïdi, Gustave Kervern, Alex Lutz, Charlie Dupont, Philippe Grand'Henry, Thomas Mustin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236312.html
Synopsis :

Jacques habite une petite ville dont tous les habitants ont été mis sur la paille suite à un licenciement boursier. L'usine a fermé, sa copine est partie et les dettes s’accumulent. Alors quand le bookmaker mafieux du coin, lui propose de tuer sa femme, Jacques accepte volontiers...
Critique :

Tueur à gages ? Un petit boulot presque comme un autre dans la sinistrose post-industrielle d'aujourd'hui... C'est l'argument, forcément farcesque, du dernier film de Pascal Chaumeil, dont L'Arnacoeur associait déjà avec succès romance et profession hors norme (en l'occurrence, briseur de ménages). Mais le cinéaste, décédé juste après le tournage, délaisse un peu la comédie sentimentale pour aborder l'impitoyable monde du travail, armé d'un solide humour noir et d'une certaine tendresse.

Adapté du roman de Iain Levison, Un petit boulot parie sur l'incongruité et le décalage : un garçon honnête à la recherche d'un job et d'une vie simple — Romain Duris, plus cool que jamais en barbu éberlué — se découvre un don pour faire disparaître ses semblables sur commande. Ce faisant, il retrouve une certaine dignité... A travers lui, c'est la revanche des prolos, malmenés par des cols blancs à la mèche impeccable et au verbe marketé. Une ode potache à la solidarité face au capitalisme sauvage. Et si cette vision du monde ouvrier sent un peu la naphtaline, les dialogues à la Michel Audiard et les numéros d'acteurs font mouche : Michel Blanc en canaille locale, pas si dure, ou Alex Lutz, méchamment hilarant en petit chef cynique, expert pour « réorganiser » la vie de ses subalternes. — Mathilde Blottière
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Une Epoque Formidable (Une Epoque Formidable)

411 3/4
Comédie France 1991 90 min.
Gérard Jugnot Gérard Jugnot (Michel Berthier), Richard Bohringer (Toubib), Victoria Abril (Juliette Berthier), Chick Ortega (Mimosa), Eric Prat (Malakian), Julien Harlay (Vincent), Patrick Timsit (Le Borgne), Eric Laporte (Le Clochard Parfum), Charlotte De Turckheim (Rita), Michèle Laroque (La Chasseuse De Têtes), Ticky Holgado (Crayon), Zabou Breitman (La Journaliste), Raymond Aquilon (L'Antillais), Catherine Alcover (Mme Cohen), Pierre Chevalier (L'Interne Mou), Beryl Le Lasseur (Emilie), Isabelle Courger (L'Amie Hôtesse), Emmanuel Salinger (Acteur), Franck De La Personne (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6838.html
Synopsis :

A travers l'épopée de Berthier, ex-cadre supérieur chez les SDF (sans domicile fixe), une comédie pathétique et tendre sur ce qu'on appelle les nouveaux pauvres.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1604 notes : 46 % de *****, 29 % de ****, 17 % de ***, 1 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 672 754 entrées
N° de visa : 75306
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Visiteurs (les) (Visiteurs (les))

826 3/4
Comédie France 1993 105 min.
Jean-Marie Poiré Jean Reno, Christian Clavier, Valérie Lemercier, Marie-Anne Chazel, Christian Bujeau, Isabelle Nanty, Didier Bénureau, François Lalande
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5241.html
Synopsis :

Comment en l'an de grace 1112 le comte de Montmirail et son fidele ecuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulses en l'an 1992 apres avoir bu une potion magique fabriquee par l'enchanteur Eusaebius leur permettant de se defaire d'un terrible sort.
Critique :

Peut-être la meilleure comèdie française des annèes 90! Quoi de plus universel que les histoires de descendance et de rapports sociaux? Au dèpart on pense que le film de Jean-Marie Poirè reprendra quelque peu l'esprit des Monty Python puis finalement, le scènario accumule les scories du boulevard! C'est grâce à cette astucieux mèlange d'anachronismes et mots d'auteur, le tout enveloppè dans une mise en scène grand spectacle, que la mècanique comique fonctionne! On y trouve quelques moments hyper-efficaces, que renforcent d'excellentes performances d'acteurs (Valèrie Lemercier en tête qui recevra le Cèsar de la meilleure actrice dans un second rôle ) complètant la puissance comique du duo Christian Clavier-Jean Rèno! Quand à l'aspect "revival new-age" du script, il n'est sans doute pas ètranger au triomphe! "Les visiteurs" ont contaminè le language de la rue qui s'est appropriè les "Okaaay!" et les "Mais qu'est ce que c'est que ce bin's?" clamès par Clavier alias Jacquouille la fripouille ou susurrès avec l'accent d'Auteuil par Lemercier! Tournè dans les magnifiques dècors de Carcassonne, le film a bènèficiè d'effets spèciaux inèdits en France qui ont permis les face-à-face de Jacquouille et Jacquard, et les dèformations hallucinatoires du sublime château des Montmirail! Une comèdie culte et d'anthologie aux prodigieuses recettes ou Clavier, Rèno et Lemercier y sont dèsopilants et dont certaines rèpliques sont dèja passèes à l'ètat des proverbes! Magnifique B.O composè et orchestrè par le compositeur français Éric Lèvi dont le titre est tirè du projet musical Era! Okaaay...
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Yes Man (Yes Man)

1218 3/4
Comédie USA 2008 103 min.
Peyton Reed Jim Carrey, Zooey Deschanel, Bradley Cooper, John Michael Higgins, Rhys Darby, Danny Masterson, Terence Stamp, Sasha Alexander
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130082.html
Synopsis :

Carl Allen est au point mort. No future... jusqu'au jour où il s'inscrit à un programme de développement personnel basé sur une idée toute simple : dire oui à tout ! Carl découvre avec éblouissement le pouvoir magique du "Yes", et voit sa vie professionnelle et amoureuse bouleversée du jour au lendemain : une promotion inattendue, une nouvelle petite amie... Mais il découvrira bientôt que le mieux peut être l'ennemi du bien, et que toutes les occasions ne sont pas bonnes à prendre...
Critique :

Yes Man délivre un message basique: il vaut mieux s'ouvrir que de se fermer à tous. C'est léger comme une bulle de savon. Mais en ces temps de crise où le moral est dans les chaussettes, nous sommes preneurs.
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Forrest Gump (Forrest Gump)

49 4/4
Comédie dramatique USA 1994 140 min.
Robert Zemeckis Tom Hanks, Robin Wright, Sally Field, Gary SInise, Mykelti Williamson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10568.html
Synopsis :

Assis sur un banc public, Forrest Gump raconte sa vie à des passants… Il est né dans une petite ville de l’Alabama, affligé de deux handicaps : un quotient intellectuel en-dessous de la moyenne et une paralysie partielle des jambes qui l’oblige à porter des prothèses. Mais sa mère, «Mama» Gump, ne s’avoue pas vaincue et décide de l’envoyer à l’école, où il subit les brimades de ses condisciples, à l’exception de Jenny Curran, qui devient son amie. Un jour où il est poursuivi par des voyous, Forrest (dont la démarche ataxique a inspiré le jeu de scène d’Elvis Presley) découvre qu’il peut courir très vite. Cette aptitude lui permet, au collège, d’être sélectionné dans l’équipe de football et de rencontrer le président Kennedy.

Tandis que Jenny, rêvant d’une carrière à la Joan Baez, se retrouve à chanter des mélodies folk sur la scène d’une boîte de strip-tease, Forrest part pour le Viêt-nam où il sert sous les ordres du lieutenant Dan Taylor, descendant d’une lignée de militaires. Il se lie d’amitié avec «Bubba» Blue qui le persuade, quand la guerre sera finie, de se lancer avec lui dans la pêche à la crevette. Mais au cours d’une offensive, Bubba est tué et Forrest, qui a transporté un à un tous les hommes de sa compagnie, s’en tire avec une légère blessure. À l’hôpital, alors que Dan, désespéré d’avoir été amputé des deux jambes et de n’être pas mort au combat comme ses illustres ancêtres, sombre dans l’amertume, l’alcoolisme et la misanthropie, Forrest apprend à jouer au ping-pong, sport où il excelle bientôt.

Après avoir été décoré par le président Johnson, il revoit Jenny dans une manifestation pacifiste, mais elle repart aussitôt pour San Francisco. Devenu champion de ping-pong, Forrest est félicité par le président Nixon, dont il provoque involontairement la chute en signalant à la police la présence de cambrioleurs dans l’immeuble du Watergate. Il se lance ensuite dans la pêche à la crevette et s’associe avec Dan, qu’il sauve ainsi de la déchéance. Après maints déboires, ils finissent par faire fortune. Forrest perd sa mère, mais retrouve Jenny. Droguée et suicidaire, celle-ci lui offre une nuit d’amour avant de le quitter à nouveau. Forrest se met alors, pendant trois ans, à courir sur les routes d’Amérique, suivi par une foule d’adeptes qui le prennent pour un messie. Juste avant de mourir d’un virus inconnu, Jenny lui fait signe une dernière fois afin de lui confier la garde de l’enfant qu’elle a eu de lui, appelé… Forrest.
Critique :


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Valseuses (les) (Valseuses (les))

434 4/4
Comédie Dramatique France 1974 115 min.
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Jean-Claude), Miou-Miou (Marie-Ange), Patrick Dewaere (Pierrot), Jeanne Moreau (Jeanne Pirolle), Brigitte Fossey (Femme Dans Le Train), Isabelle Huppert (Jacqueline), Christian Alers (Henri, Le Père De Jacqueline), Dominique Davray (Ursula), Jacques Chailleux (Jacques Pirolle), Michel Peyrelon (Le Médecin), Gérard Boucaron (Carnot), Eva Damien (La Femme Du Médecin), Marco Perrin (L'Inspecteur Dans Le Supermarché), Jacques Rispal (Le Maton), Sylvie Joly (Actrice), Gérard Jugnot (Acteur), Marie Kéruzoré (Actrice), Christiane Muller (La Mère De Jacqueline), Thierry Lhermitte (Le Portier), Michel Pilorge (L'Homme Sur Le Scooter).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=324.html
Synopsis :

Liés par une forte amitié, deux revoltés en cavale veulent vivre à fond leurs aventures. Cette fuite sera ponctuée de provocations et d'agressions mais également de rencontres, tendres instants de bonheur éphémères.
Critique :

Interdit aux moins de 16 ans


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2936 notes : 46 % de *****, 26 % de ****, 14 % de ***, 1 % de **, 13 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
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8 mile (8 mile)

68 3/4
Comédie dramatique USA 2002 111 min.
Curtis Hanson Eminem, Kim Basinger, Mekhi Phifer, Brittany Murphy, Evan Jones, Omar Benson Miller
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41011.html
Synopsis :

1995. A la suite d’une déception sentimentale, Jimmy Smith junior, surnommé Rabbit, retourne vivre chez sa mère dans la banlieue de Detroit. Rabbit est un rappeur blanc, sans légitimité : inséré dans un groupe black, il peine à se faire accepter par le reste du milieu rap de Detroit. Aussi lui manque-t-il la confiance nécessaire pour gagner les « duels vocaux » où s’affrontent rappeurs débutants et confirmés. Mais Rabbit a du talent. Et s’il veut faire son trou dans le monde du rap, il devra composer avec les problèmes qui lui tombent sur le râble : une mère irresponsable, un beau-père de son âge, un travail tuant à l’usine, des copains pas toujours futés et des ennemis rappeurs ne voulant pas le voir traverser la 8 mile, ligne qui sépare les banlieues blanches et noires de Detroit.
Critique :

Son en français, musiques en 02 Anglais.
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Bernie (Bernie)

509 3/4
Comédie Dramatique France 1996 87 min.
Albert Dupontel Albert Dupontel (Bernie Noël), Roland Blanche (Donald Willis), Roland Bertin (Ramonda), Hélène Vincent (La Mère), Claude Perron (Marion), Catherine Samie (La Grand-Mère), Emmanuelle Bougerol (Marie-Solange Clermont), Alain Libolt (Me Clermont), Philippe Uchan (Député Vallois), Antoinette Moya (L'Agent Immobilier), Eric Elmosnino (Le Vendeur Vidéo), Paul Le Person (Bernie, Le Gardien), Lucía Sánchez (Maria), Nicolas Marié (Le Commissaire), Michel Vuillermoz (Le Travesti), Bernard Bastareaud (Le Rasta), Marie-Philomène Nga (La Femme De Ménage).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15895.html
Synopsis :

Quand il quitte l'orphelinat, Bernie Noël est âgé de trente ans. Il n'a qu'un seul but : connaître ses origines. Commence alors un parcours semé d'embûches pour ce garçon névrosé et déconnecté du monde réel qui va semer le désordre partout où il passera.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 4821 notes : 58 % de *****, 17 % de ****, 12 % de ***, 4 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 849 722 entrées
Budget : 2,21 millions d'euros
N° de visa : 88 891
Couleur
Format du son : Dolby
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Excès de vitesse
Pour le tournage de la scène sur le périphérique où Bernie ainsi que sa "compagne", Marion, en voiture, se font flasher par le radar, le périphérique était temporairement fermé, ce qui permis a l'équipe de tournage de pouvoir tourner. Une incompréhension est survenue : ils ne devaient pas rouler trop vite, ils ont eu le temps de faire les prises visibles dans le film avant de se faire disputer et donc écartés de la route. Fort heureusement pour eux les prises étaient bonnes, car autrement ils n'aurait pas pu les refaire.

les clochards de l'échangeur
Quand Bernie s'apprête a retrouver son père "caché" avec les clochards de l'échangeur, ceux visibles dans la scène sont de vrais SDF qui vivent réellement sous cet échangeur, Albert Dupontel les a embauchés pour d'une part augmenter la crédibilité et la sincérité de cette scène, mais simplement pour rendre service car, naturellement, ils ont eu un petit salaire en échange de leur participation... Et c'est d'ailleurs de la qu'a commencer a naître l'idée du film "Enfermés Dehors".

Paysage
La scène finale, lorsque Bernie rêve plus ou moins éveillé qu'il est avec Marion et ses parents sur des chevaux dans un magnifique paysage ... eh bien ce paysage est celui qu'il avait affiché dans son appartement. Ce détail, bien que parfaitement volontaire, est passé plutôt inaperçue car l'affiche de chez Bernie est peu filmée.

Détail technique
Pour le tournage de la scène ou Marion se pique et demande a Bernie de se retourner, Albert Dupontel a utilisé ce qui s'appelle une bifocale, cela consiste a avoir deux valeurs de lentille pour le même plan, grâce a cela on voit Albert Dupontel, au premier plan, aussi nettement que Clause Perron, qui elle se situe a l'arrière plan. Cependant la limite de la seconde lentille apposée est visible sur le bord de l'épaule gauche de Albert Dupontel, qui est très légèrement floue ...

Claude Perron
Bernie est le premier film de la carrière de Claude Perron, qui jouera d'ailleurs également dans les deux long-métrages qu'Albert Dupontel fera après (Le créateur et Enfermés dehors)
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Buffet froid (Buffet froid)

461 3/4
Comédie Dramatique France 1979 95 min.
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Alphonse Tram), Bernard Blier (L'Inspecteur Morvandieu), Jean Carmet (L'Assassin), Michel Serrault (Le Quidam Du R.E.R), Geneviève Page (La Veuve), Jean Benguigui (Le Tueur), Marco Perrin (Le Maçon En Sous Vêtements), Carole Bouquet (La Jeune Femme Vengeresse), Bernard Crombey (Le Médecin), Denise Gence (L'Hôtesse), Jean Rougerie (Eugène Léonard).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2651.html
Synopsis :

Tout commence quand Alphonse Tram, chômeur, rencontre un inconnu dans les couloirs déserts du R.E.R. Il le retrouve quelques temps plus tard assassiné avec son propre couteau. Dans la tour immense qu'il habite, il fait alors successivement connaissance d'un commissaire de police et de l'assassin de sa femme et se retrouve entrainé dans une série de meurtres plus surréalistes les uns que les autres.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1162 notes : 55 % de *****, 33 % de ****, 6 % de ***, 1 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un scénario en or
Pour ce film qu'il considère comme le plus réussi techniquement, Bertrand Blier précise par ailleurs qu'il est celui qu'il a mis le moins de temps à tourner. Affirmant alors se méfier "de plus en plus des sujets qu'(il) comprend trop bien", Blier a écrit d'un seul jet cette histoire surréaliste inspirée par la personnalité même de Gérard Depardieu. L'idée d'un personnage qui aurait toujours un couteau dans la poche de son manteau, d'un manteau qu'il ne quitterait d'ailleurs jamais. Une histoire récompensée par le César du meilleur scénario.

Tel père, tel fils
Comédien de légende, à l'aise chez Marcel Carné comme chez Georges Lautner et dont la carrière survole cinquante ans de cinéma, Bernard Blier n'a pas hésité à donner du verbe chez son fils, Bertrand Blier comme il l'avait fait en servant avec une rare truculence les dialogues ciselés par Michel Audiard. A trois reprises il sera ainsi l'un des interprètes inspirés de Calmos, Buffet froid et Notre histoire aux côtés d'Alain Delon et Nathalie Baye.

Trio infernal
Figure récurrente du cinéma de Bertrand Blier, la forme du trio est une constante de presque tous ses films. Dans les Les Valseuses, il crée ainsi l'évènement et le scandale en réunissant et révélant au public Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou . Dans Préparez vos mouchoirs, il retrouve à nouveau Depardieu et Dewaere, qui sont alors rejoints par Carole Laure . Depardieu, Bernard Blier et Jean Carmet composent par la suite le trio infernal qui anime Buffet froid. Dans Tenue de soirée, il bouscule les conventions du vaudeville en proposant le triptyque mari, femme et amant du mari, incarné pour l'occasion par Michel Blanc. Dans Trop belle pour toi, enfin, le coeur de Depardieu balance sur fond de Schubert entre Josiane Balasko et Carole Bouquet.

Une complicité fructueuse
Comme Robert De Niro et Martin Scorsese de l'autre côté de l'Atlantique, Bertrand Blier et Gérard Depardieu ont su depuis Les Valseuses nouer des relations particulièrement fructueuses sur le plan artistique et tourner sans hésitation à sept reprises, jusqu'à la tonitruante apparition du comédien en motard fou dans Les Acteurs.

Un quidam nommé Serrault
Déjà présent en voisin complice du trio composé par Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Carole Laure dans Préparez vos mouchoirs, Michel Serrault campe, et pour une apparition plutôt brève, le personnage du quidam assassiné dans le RER, au début du film. On le retrouvera une troisième fois sous la direction de Blier, pour une toute aussi courte participation, aux côtés de Jean-Paul Belmondo, dans Les Acteurs.

Trop belle pour lui
Révélée par Luis Buñuel dans Cet obscur objet du desir, Carole Bouquet fait avec Buffet froid son entrée dans l'univers glacé et sophistiqué de Bertrand Blier. Le cinéaste donnera d'ailleurs à la comédienne l'un des trois rôles principaux d'une histoire tournée dix ans plus tard et couronnée de succès et dont elle est le coeur, Trop belle pour toi.

Un four pour son buffet
Avec seulement un peu plus de 777 000 entrées en France à l'hiver 1979, dont à peine 250 000 pour Paris, Buffet froid est un grave échec pour Bertrand Blier, d'autant plus lourd que les rares spectateurs de l'époque à aller voir le film demandent le plus souvent à se faire rembourser comme après une mauvaise pièce. Incompris, l'oeuvre de Blier a heureusement son lot de supporters qui auront tôt fait d'établir sa réputation de film "culte".
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Cercle des poètes disparus (le) (Dead Poets Society)

719 3/4
Comédie dramatique USA 1989 128 min.
Peter Weir Robin Williams (John Keating), Ethan Hawke (Todd Anderson), Robert Sean Leonard (Neil Perry), Josh Charles (Knox Overstreet), Gale Hansen (Charlie Dalton), Dylan Kussman (Richard Cameron), Allelon Ruggiero (Steven Meeks), James Waterston (Gerard Pitts), Lara Flynn Boyle (Ginny Danburry), Norman Lloyd (Mr Nolan), Kurtwood Smith (Mr Perry), Carla Belver (Mme Perry), Leon Pownall (McAllister), George Martin (Dr Hager), Alexandra Powers (Chris Noel), Melora Walters (Gloria), Jamie Kennedy (Acteur), Bill Rowe (Dormitory Porter), Alan Pottinger (Bubba), Debra Mooney (Mrs Anderson), John Cunningham (Mr Anderson), Kevin Cooney (Joe Danburry), Keith Snyder (Russell), Joe Aufiery (Le professeur de chimie), Pamela Burrell (Le professeur sévère), Robert Gleason (Le père de Spaz), Kurt Leitner (Lester), Ashton W. Richards (Le professeur d'éducation physique), Allison Hedges (Fairy), Andrew Hill (L'étudiant senior), Barry Godin (Le professeur de langues (non crédité)), Catherine Soles (Le manager du stage), Chris Hull (Ace), Christine D'Ercole (Titania), Charles Lord (Mr Dalton), Hoover Sutton (Un professeur de Welton), Colin Irving (Chet Danburry), James J. Christy (Spaz), Jason Woody (Woodsie), John Martin Bradley (Bagpiper), Jonas Stiklorius (Jonas), Jane Moore (Mrs Danburry), Steve Mathios (Steve), Matt Carey (Hopkins), Richard Stites (Stick), Sam Stegeman (Sam), Nancy Kirk (La mère d'un élève (non créditée)), Simon Mein (Le vicaire de Welton), Robert J. Zigler III (Beans), Nicholas K. Gilhool (Shroom), Craig Johnson (Dewey), Welker White (Tina).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5280.html
Synopsis :

Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des plus fermées et austères des États-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études.C'est dans cette université qu'il va faire la rencontre d'un professeur de lettres 02 Anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l'ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l'étudiant réservé et de ses amis...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4,2/5 (Pour 29 628 notes : 53% de *****, 27% de ****, 9% de ***, 6% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 prix et 11 nominations
Box Office France : 6 598 785 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : 16 400 000 $
Année de production : 1989
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 15 juin 2009
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 5 septembre 2012
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un film tourné chronologiquement
Le Cercle des poètes disparus a été tourné dans l'ordre chronologique de son scénario, fait plutôt rare pour un tournage. Le réalisateur Peter Weir souhaitait ainsi que le développement des relations entre les élèves et Mr Keating soient encore plus naturelles.

Une phrase mythique
La célèbre phrase "Carpe Diem" ("Vis l'instant présent" en français), répétée tout au long du Le Cercle des poètes disparus, est inscrite pour l'éternité dans la plaque de ciment de Robin Williams, plaque de postérité visible au Mann's Chinese Theatre de Los Angeles.

Tom Schulman oscarisé
Le Cercle des poètes disparus est basé sur les propres souvenirs de collège du scénariste Tom Schulman. Ce fut d'aileurs son premier scénario, qu'il écrivit en 1985. Il remporta l'Oscar du Meilleur Scénario Original cinq ans plus tard.

Liam Neeson pressenti
C'est Liam Neeson qui devait dans un premier temps incarner le professeur Keating dans Le Cercle des poètes disparus, au moment où la réalisation avait été confié à Jeff Kanew. Mais dès que ce projet est passé dans les mains de Peter Weir, c'est finalement à Robin Williams que fut confié le rôle.
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Déclin De L'Empire Américain (le) (The Decline Of The American Empire)

606 3/4
Comédie Dramatique Canada 1986 95 min.
Denys Arcand Dominique Michel (Dominique), Dorothée Berryman (Louise), Louise Portal (Diana), Genevieve Rioux (Danielle), Pierre Curzi (Pierre), Rémy Girard (Rémy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2481.html
Synopsis :

Tandis que Rémy, Pierre, Claude et Alain, professeurs à la faculté d'histoire, préparent un dîner de gourmets, leurs compagnes, Dominique, Louise, Diane et Danielle, s'entraînent dans un club de musculation esthétique. Les hommes discutent des femmes, les femmes discutent des hommes. De ces deux conversations jaillissent le mensonge d'une époque et la volonté pour chaque protagoniste d'un bonheur individuel sans arrêt bafoué.
Critique :

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 734 notes : 13% de *****, 33% de ****, 10% de ***, 18% de **, 15% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Titre original : The Decline of the american empire
Récompenses : 1 nomination
Année de production : 1986
Date de reprise : 1 octobre 2003
Langue : Français
Date de sortie DVD : 2 mars 2010
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Ecume des jours (l') (Ecume des jours (l'))

1201 3/4
Comédie dramatique France 2013 90 min.
Michel Gondry Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy, Aïssa Maïga, Charlotte Le Bon, Sacha Bourdo, Philippe Torreton
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196832.html
Synopsis :

L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
Critique :

L’univers perpétuellement fantasque du livre peut donner le vertige, notamment dans la première partie. La seconde, plus calme, plus tragique, dans un superbe noir et blanc, est d’une infinie beauté.
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Elisa (Elisa)

636 3/4
Comédie dramatique France 1995 115 min.
Jean Becker Vanessa Paradis (Marie Desmoulin), Gérard Depardieu (Jacques Desmoulin), Clotilde Courau (Solange), Sekkou Sall (Ahmed), Florence Thomassin (Elisa), Werner Schreyer (Le conducteur), Michel Bouquet (Samuel), José Garcia (Passager du taxi), Laurentine Milébo (Actrice), Firmine Richard (Cliente PMU), Philippe Léotard (Le fumeur de gitanes), Catherine Rouvel (Manina), Melvil Poupaud (Le fils du pharmacien), Olivier Saladin (Kevin), Bernard Verley (L'entrepreneur), Reine Barteve (La grand-mère), Gerard Chaillou (Claude Chapelier), André Julien (Le grand-père), Samir Guesmi (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11477.html
Synopsis :

Une adolescente part à la recherche de son père, responsable de la tragédie qui a couté la vie à sa mère.
Critique :

Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 1081 notes : 35% de *****, 24% de ****, 17% de ***, 13% de **, 6% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 2 nominations
Box Office France : 2 473 193 entrées
Année de production : 1995
Budget : 11,16 millions d'euros
Date de sortie DVD : 1 avril 2008
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Parasite (Parasite)

1052 3/4
Comédie dramatique Corée du Sud 2019 132 min.
Bong Joon-Ho Song Kang-Ho, Lee Sun-kyun, Cho Yeo-jeong, Choi Woo-sik, Park So-Dam, Lee Jeong-eun, Chang Hyae Jin, Jung Hyeon-jun
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=255238.html
Synopsis :

Ki-taek, sa femme Chung-sook, leur fils Ki-woo et leur fille Ki-jung sont sans emploi et vivent entassés dans un appartement malsain en entresol. Ils piratent le réseau Wi-Fi de leurs voisins et survivent en pliant des boîtes à pizza cartonnées.

Un jour, ils reçoivent la visite d’un étudiant qui demande à Ki-woo, son ami, de le remplacer pour donner des cours privés d'02 Anglais à une jeune fille, Da-hye : il est amoureux de celle-ci et ne fait pas confiance aux autres étudiants. Ki-jung, douée pour les arts, fabrique un faux diplôme de l'université Yonsei pour Ki-woo, qui va se présenter au superbe domicile des parents de la jeune fille. Vite accepté, il séduit rapidement la fille et met en confiance la mère, Mme Park, une femme au foyer un peu naïve. Comme celle-ci voit des chefs-d’œuvre (à la Basquiat) dans les gribouillages de son fils Da-song, un petit garçon très instable depuis le jour où il a vu un « fantôme » sortir de la cave, Ki-woo la persuade d'embaucher comme professeur de dessin sa sœur Ki-jung, qu'il présente comme Jessica, une art-thérapeute très recherchée formée aux États-Unis.

Ki-jung s'impose tout aussi rapidement dans la maison. Reconduite un soir au métro par le chauffeur de M. Park, qui tente vainement de la séduire, elle ôte discrètement sa culotte et la dépose sur le sol de la voiture. Son plan réussit : M. Park, découvrant le sous-vêtement, renvoie son chauffeur pour avoir « franchi la ligne » en couchant avec une femme sur le siège où lui-même est transporté. Ki-jung parle alors à M. Park d'un excellent chauffeur qu'elle a connu autrefois, un peu âgé mais distingué : c'est en réalité son père, embauché à son tour.

Enfin c'est la mère, Chung-sook, qui, sur la recommandation de Ki-taek, entre elle-même dans la maison à la place de la gouvernante de la maison, lorsque les trois acolytes manipulent Mme Park en lui faisant croire que cette dame, allergique à la peau de pêche, est tuberculeuse et ne doit plus être mise en contact avec des enfants.

Dès lors, les deux familles vivent partiellement sous le même toit et profitent de leurs salaires. À l'occasion d'une sortie de la famille Park pour un week-end de camping pour l'anniversaire de Da-song, la famille pauvre peut profiter de la maison pour elle toute seule. Ils se saoulent dans le salon, regardant l'orage par la grande baie vitrée quand survient l'ancienne gouvernante, qui se rend dans la cave sous un prétexte : elle cherche en réalité à accéder au bunker souterrain pour apporter de la nourriture à son mari, qu'elle y héberge en secret depuis plusieurs années pour fuir des créanciers réclamant de l'argent qu'il a perdu dans une affaire montée par Ki-taek. Après une altercation, l'ancienne gouvernante manque d'envoyer une vidéo révélant la parenté des nouveaux employés, mais les Ki reprennent le dessus et elle est finalement enfermée dans le bunker avec son mari, gravement blessée.

Peu après, un violent orage fait revenir la famille Park à la maison. Chung-sook les accueille tandis que son mari et ses enfants se cachent comme ils le peuvent. Ils finissent par passer une partie de la nuit sous la table basse du séjour, juste devant M. et Mme Park qui couchent sur le canapé, surveillant leur fils qui s'est installé sous une tente indienne dans le jardin tout en tenant des propos déplaisants sur l'« odeur » de leurs serviteurs. Parvenant finalement à s'échapper sous une très forte averse, ils arrivent dans leur appartement entièrement inondé par les égouts et finissent la nuit dans un gymnase, ayant récupéré quelques objets de valeur affective.

Le lendemain, Mme Park décide d'organiser, pour l'anniversaire de son fils, une grande réception à laquelle elle invite de manière impromptue un grand nombre d'amis. Ki-taek doit participer à une fausse bataille d'Indiens dont le jeune fils de M. Park triomphera, ce qui l'humilie. Pendant ce temps, Geun-sae, le mari de l'ancienne gouvernante, écrasé de douleur par la mort de sa femme poussée dans l'escalier par Chung-sook, attaque Ki-woo qui était descendu au bunker avec une roche à la main pour tuer le couple. Geun-sae, déterminé à se venger, blesse le jeune homme à la tête, laissant celui-ci inanimé au sol, puis il s'empare d'un couteau de cuisine et sort dans le jardin familial, où il tue Ki-jung et blesse de nombreux convives au hasard avant d'être lui-même tué d'un coup de broche par Chung-sook. Da-song, le fils des Park, s'évanouit lorsqu'il réalise que le « fantôme » qu'il avait vu autrefois n'est autre que le mari de l'ex-gouvernante. Dans la confusion générale, M. Park veut fuir pour emmener son fils inconscient à l'hôpital, ignorant la blessure grave de Ki-jung face à qui il s'est retourné en se bouchant le nez, cherchant à ramasser les clés de la voiture tombées par terre au moment de la rixe entre Geun-sae et Chung-sook. Devant cet ultime geste de mépris, Ki-taek saisit le couteau, poignarde M. Park et disparaît sans laisser de trace.

Un mois plus tard, Ki-woo sort de l'hôpital. Malgré les chefs d'inculpation, il n'est condamné qu'à une peine de prison avec sursis comme sa mère. En observant l'ancienne maison des Park depuis une colline, il se rend compte qu'une lumière clignote ; se rappelant que le mari de la gouvernante utilisait une commande électrique pour communiquer par morse avec le fils Park, il comprend que son père est caché lui-même dans le bunker et utilise ce procédé pour lui envoyer un message à tout hasard. Ki-woo rédige lui-même une lettre pour son père ; il y explique qu'il est décidé à obtenir une bonne situation pour devenir riche et racheter la maison, imaginant le jour de l'emménagement où son père pourra enfin sortir du bunker.
Critique :

Parasite, une fable furieuse et politique magistrale

Bong Joon-ho revient au thriller explosif et en Corée pour une nouvelle satire politique et sociale imparable. Drôle, violent, baroque, maîtrisé : une Palme d'Or imparable.

Bong Joon-ho aime les mélanges et l’impureté. Depuis plus de vingt ans, il fouille les poubelles de son pays pour les emballer dans des films enragés, punks et passionnants. Memories of Murder, entrelaçait le thriller et la chronique rurale en racontant la poursuite d'un tueur en série par une bande de flics de campagne consternants. The Host était un film de monstre qui faisait dans la satire politique, le mélo familial, le tract écolo warrior et la comédie. Mother ? Un drame familial construit comme un mille-feuilles avec une couche de mélo filial, une autre de métaphore sociale et une parabole psychanalytique comme glaçage.

Des genres et des tonalités différentes mais à chaque fois un même schéma. A partir de l’observation de drames humains riquiquis, Bong Joon-ho construit des fictions explosives qui échappent à la norme. Il réinvestit les genres pour mieux les dissoudre, les concasser, et faire surgir à la place un objet grandiose et grotesque, kafkaien et terrifiant, malaxant des ingrédients et des références a priori incompatibles. Après ce tiercé démentiel, Bong avait tenté sa chance en langue 02 Anglaise avec Le Transperceneige et Okja deux superproductions internationales où sa puissance de feu se diluait un peu. Parasite apparaît donc d’abord comme un retour aux sources : en Corée et à sa critique dialectique et littérale du « Korean Dream ». Comme Memories of Murder, The Host et Mother Parasite traque les monstres qui prospèrent sur l’amnésie des années de dictature, la corruption et un capitalisme destructeur.

C'est la blague du festival : il ne faut pas dévoiler les ressorts des films qu'on voit. On ne dira donc pas trop de l’intrigue du film qui joue sur de multiples rebondissements et dont, il faut l'avouer, une partie du plaisir repose précisément sur les effets de surprises. Mais posons le décor. Parasite commence à la manière d’Affreux, sales et méchants, par la description d’une tribu prolo. Ki-Taek, sa femme, son fils et sa fille forment une famille unie, mais pauvre. Ils vivent dans un appart en sous-sol qui ressemble à un cloaque. Les poivrots pissent sur leurs fenêtres, leurs chiottes explosent et déversent la flotte des égouts dans le salon... l'enfer. Ils tentent comme ils peuvent de joindre les deux bouts et s’en sortent grâce à des combines minables (plier des boites à pizza pour gagner un peu d’argent). Un jour, un copain de Ki-Woo, le fils, lui propose un job bien payé : faire le prof d’02 Anglais pour une fille de riches. Ki-Woo accepte et active alors un engrenage qui va faire sortir la famille de son trou et la propulser dans un vortex de luxe et de violence folle. En s’invitant chez les riches, Ki-Taek et sa famille vont provoquer le chaos, transformer la rancœur et le sentiment d'injustice en énergie furieuse et vitale. Tout le film s’organise donc autour de ces morpions qui vont renverser l’ordre social. Mais s’agit-il vraiment des parasites du titre ? Bong ne visait-il pas plutôt les privilégiés ? Ou, le titre étant au singulier, ne pensait-il pas plutôt à un invité-surprise de dernière minute ?

Comme dans ses films précédents, Bong s’amuse donc avec les genres, reprenant les codes du home invasion, construisant un simili film de casse (avec recrutement des membres et mise en place d’un plan infaillible) et troussant une farce où les chamailleries de la famille deviennent le ressort de scènes de comédie d'un film qui est au fond aussi drôle qu'inquiétant. Car, malgré l’humour dévastateur du début, Parasite devient vite un film à suspens où la tragédie le dispute à la bouffonnerie : quand le destin s’abat sur cette maison de rêve le film bifurque vers la métaphysique et l’absurde kafkaïen. Tout cela est comme toujours chez le cinéaste, mis en boite avec une maestria furieuse : les lents travellings dans la maison, la photographie glacée et luxuriante, le jeu subtil des acteurs entre agitation et hébétude, l'efficacité cinglante des cadres et la structure quasi théâtrale de la dramaturgie font de ce Parasite une oeuvre jubilatoire en même temps qu'un instrument critique redoutable. Bong Joon-ho décrit un monde (le notre) qui, privé d'idéal politique crédible et de toute vision morale des rapports humains, retourne à la sauvagerie dont il avait cru péniblement s'extirper et s’enferme dans une spirale dont on ne sortira qu’amputé. Le désossage des travers du capitalisme et de la puissance aliénante du fric innerve une épopée aux soubresauts virtuoses. Ca mériterait au moins un prix de la mise en scène, Alejandro. Une Palme, même ?

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Ruée Vers L'Or (la) (The Gold Rush)

304 3/4
Comédie dramatique USA 1925 96 min.
Charles Chaplin Charles Chaplin (le prospecteur), Mack Swain (Big Jim McKay), Tom Murray (Black Larsen), Georgia Hale (Georgia)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2260.html
Synopsis :

Un prospecteur d'or seul part pour l'Alaska où il a entendu dire que l'or est à portée de pelle. Il y rencontre d'autres prospecteurs parfois prêt à tout et déjà atteind de la fièvre de l'or, et tombe amoureux de la belle Georgia dont il va tenter de gagner le coeur...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 923 000 $
N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Muet

Secrets de tournage :


La fameuse scène où Charles Chaplin mange une chaussure a nécessité trois jours de tournage et soixante-trois prises pour satisfaire le réalisateur. La botte était faite en réglisse et Chaplin se retrouva par la suite hospitalisé à la suite d'un choc insulinique.


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Slumdog Millionaire (Slumdog Millionaire)

502 3/4
Comédie dramatique UK/USA 2008 120 min.
Danny Boyle Dev Patel (Jamal Malik), Mia Drake (Adele), Freida Pinto (Latika), Anil Kapoor (Prem Kumar), Madhur Mittal (Salim), Imran Hasnee (Agent De Sécurité), Anand Tiwari (Newscaster), David Gilliam (Clark), Anupam Shyam (Old Villager), Uday Chopra (Punnoose), Saurabh Shukla (Sergeant Srinivas), Irrfan Khan (Inspecteur De Police), Mahesh Manjrekar (Javed), Rajendranath Zutshi (Directeur), Ankur Tewari (Dave), Tanay Chheda (Middle Jamal), Ayush Mahesh Khedekar (Youngest Jamal), Azharuddin Mohammed Ismail (Youngest Salim), Meghana Jhalani (Présentateur), Faezeh Jalali (Présentateur), Deepali Dalvi (Dancer At Javed'S Safehouse), Rufee Ahmed (Double For Irrfan Khan), Sandeep Kaul (Floor Manager), Udayan Baijal (Cricket Commentator), Homai Billimoria (Kbc Contestant), Umar Khan (Autorickshaw Driver), Syed Fazal Hussain (Autorickshaw Driver), Varun Bagri (Call Centre Trainee), Taira Colah (Nasreen), Dheeraj Waghela (Javed Goon), Pradeep Solanki (Javed Goon), Kedar Thapar (Javed Goon), Tabassum Khan (Woman At Brothel), Saeeda Shaikh (Woman At Brothel), Siddesh Patil (Older Arvind), Singh Shera Family (Family In Train), Ankur Vikal (Maman), Devesh Rawal (Blue Boy), Sharib Hashmi (Prakash), Sanchita Couhdary (Jamal'S Mother), Abdul Hamid Sheikh (Javed Goon), Ajit Pandey (Javed Goon), Alka Satpute (Woman At Brothel), Amit Leonard (Javed Goon), Anju Singh (Présentateur), Anisha Nagar (Dancer At Javed'S Safehouse), Anjum Sharma (Opérateur), Arfi Lamba (Bardi), Ashutosh Lobo Gajiwala (Middle Salim), Chirag Parmar (Young Arvind), Christine Matovich Singh (Opera Singer #1), Virendra Chatterjee (Acteur), Farzana Ansari (Actrice), Salim Chaus (Acteur), Himanshu Tyagi (Acteur), Sunil Kumar Agrawal (Acteur), Jira Banjara (Acteur), Thomas Lehmkuhl (Acteur), Saurabh Agarwal (Acteur), Virender Kumar (Acteur), Feroz Abbas Khan (Acteur), Rhea Lawyer (Actrice), Sheikh Wali (Acteur), Nazneen Shaikh (Actrice), Janet De Vigne (Actrice), Kinder Singh (Acteur), Jeneva Talwar (Actrice), Tanvi Ganesh Lonkar (Actrice), Nigel Caesar (Acteur), Satya Mudgal (Acteur), Sitaram Panchal (Acteur), William Relton (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129924.html
Synopsis :

Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie.Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d'où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu'il a perdue.Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d'une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 16173 notes : 64 % de *****, 21 % de ****, 8 % de ***, 1 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 681 115 entrées
N° de visa : 122158
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Hindi

Secrets de tournage :

Adaptation
Slumdog Millionaire est l'adaptation britannique d'un roman indien de Vikas Swarup : "Les Fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devient milliardaire". Simon Beaufoy, le scénariste, explique les difficultés qu'il a pu rencontrer lors de l'adaption scénaristique :"La principale difficulté était de préserver l'esprit de l'oeuvre originale tout en transformant les personnages littéraires en personnages cinématographiques. Le livre se présente sous la forme de douze nouvelles qui ne suivent pas le personnage de sa naissance à l'âge adulte. C'est plutôt décousu et certaines apparaissent comme de petits contes, discrets, sans aucun lien avec les personnages principaux. Il n'y a pas de fil conducteur continu dans la narration."

Des thèmes récurrents
Avec Slumdog Millionnaire, Danny Boyle revient à l'un de ses thèmes de prédilection : l'argent et ses conséquences. Il y avait déjà consacré quatre films (la trilogie Petits meurtres entre amis / Trainspotting / Une vie moins ordinaire, et Millions au titre évocateur).

Des acteurs confirmés et d'autres non
Alors que Slumdog Millionaire marque les débuts au cinéma de Dev Patel et Freida Pinto, les autres acteurs sont loin d'être débutants. C'est le cas de Anil Kapoor, qui interprète le présentateur, qui a joué dans un centaine de films hindi et a remporté de nombreux prix ; de Irfan Khan, qui s'est remarqué dans des films américains (dont Un coeur invaincu et A bord du Darjeeling Limited) ; et enfin, de Madhur Mittal qui a lui aussi joué dans de nombreux films hindi (One Two Ka Four) ainsi que dans plusieurs émissions et séries télévisées de son pays.

La collaboration entre Dev Patel et Danny Boyle
Pour son premier long-métrage, le jeune Dev Patel a eu besoin du soutien et des instructions du réalisateur :"Je devais jouer des scènes très émouvantes et d'autres plus physiques. Cela a été un travail épuisant. Danny Boyle sait parfaitement tirer de vous l'émotion qu'il recherche. Par exemple, dans la scène où Jamal remporte l'émission, je devais repenser à Latika, dont mon personnage est amoureux. Pour m'aider, l'équipe a diffusé des images d'elle et de l'enfance de Jamal sur un écran devant moi. Se souvenir de cette époque devenait facile et le sourire que j'ai à la fin de la scène n'est pas joué. Danny Boyle encourage l'improvisation. Parfois, après une prise, bien que satisfait, il nous demande de rejouer la scène avec une perspective totalement différente. Il donne des indications comme "imagine que tu ressens cela" ou "il t'est arrivé telle chose". L'histoire prend alors une autre tournure et on obtient quelque chose de beaucoup plus riche."

Dev Patel
Il est toujours difficile pour un réalisateur de trouver l'acteur idéal pour interpréter le personnage principal. C'est grâce à sa propre fille que Danny Boyle a pu trouver sa perle rare : "Caitlin est une fan de la série "Skins". Elle a parlé de Dev Patel à sa mère, qui dirigeait le casting au Royaume Uni. Je n'y avais pas pensé mais ce choix nous a ensuite paru évident. Cela nous a conduits à prendre des acteurs plus jeunes. Nous avions d'abord pensé faire jouer les personnages adolescents par des jeunes de 18 ans. A la fin du film, Jamal aurait dû avoir environ 25 ans, mais j'ai réalisé qu'il était important que ce soit à l'âge de 13 ans que tout lui arrive. C'est ce qui rend la situation extrême, inacceptable et très indienne. Nous avons ainsi opté pour trois âges clés : 7 ans, 13 ans et 18 ans. Ce que les personnages vivent durant ces courtes périodes est suffisant pour remplir toute une vie."

Loveleen Tandan
C'est grâce à Loveleen Tandan que Danny Boyle a pu trouver son casting. Mais étant indienne, Loveleen Tandan a aussi beaucoup aidé le réalisateur sur de nombreux plans :"Le rôle de Loveleen n'a cessé de croître. On lui a demandé de servir d'interprète et de diriger les enfants avec moi, en m'aidant à y voir plus clair dans les complexités culturelles de la vie dans la rue. On lui a finalement confié la direction de la deuxième équipe qui nous suivait à travers la ville. Par moments, elle a vraiment joué le rôle de coréalisatrice. Je n'aurais jamais pu faire ce film sans elle."

Salim et Latika jeunes
Danny Boyle a auditionné de nombreux enfants en 02 Anglais pour interpréter les personnes à l'âge de 7 ans, mais il était difficile de trouver des enfants qui puissent évoluer dans des bidonvilles alors qu'ils viennent de classes moyennes. Il y est finalement parvenu grâce -une nouvelle fois- à Loveleen Tandan, qui est allée directement chercher deux jeunes enfants dans la rue et a traduit rapidement le texte pour que la scène soit jouée en Hindi. Le résultat est à la hauteur des espérances de l'équipe, comme l'explique le producteur Christian Colson: "Les personnages ont soudain pris vie et on a continué ainsi. Cette décision prise un peu par hasard a vraiment contribué à donner au film une touche d'authenticité supplémentaire. Elle nous a aussi permis de trouver trois jeunes acteurs incroyables."

Différentes manières de filmer
L'Inde est un pays difficile pour les tournages. Danny Boyle et son équipe ont ainsi dû souvent ruser et se mêler aux touristes pour certaines prises de vues. Grâce à la nouvelle caméra numérique SI-2K, ils ont pu capturer des images plus vraies que nature, comme l'explique le réalisateur : "Même équipées de gyroscopes pour les stabiliser, les SI-2K restaient assez petites pour passer partout. Anthony Dod Mantle, le directeur photo, a réussi à capter la vie qui grouillait autour de nous sans que les habitants nous remarquent. On a aussi utilisé ce que nous appelions une CanonCam, qui consistait en un appareil photo Canon capable de prendre 12 images à la seconde, car les gens ne se méfient pas d'un appareil photo. Le film est donc un mélange de différentes technologies. Anthony devait porter un disque dur sur son dos qui enregistrait les images. Ce dispositif lui donnait des airs de touriste danois bien chargé se baladant dans les rues des bidonvilles alors qu'en réalité, il était en train de filmer."

Unanimité
Le scénariste Simon Beaufoy, ainsi que les producteurs Christian Colson et Tessa Ross se sont immédiatement mis d'accord sur le nom de Danny Boyle. Selon Colson: "Il nous est apparu comme le réalisateur idéal. Nous lui avons envoyé le scénario, qu'il a lu et tout de suite accepté". "Danny a le sens du rythme pour chaque scène. Tout en restant fidèle à mon travail, il parvient à faire passer sa vision très originale. Le film porte indubitablement la marque de son style, même si on y retrouve chacun des mots que j'ai pu écrire. Il me consultait dès qu'il voulait apporter un changement." ajoute le scénariste.

Récompenses et Nominations
Slumdog Millionaire a été récompensé de nombreux prix; aux British Independant Film Award il a reçut le prix du Meilleur Film, du Meilleur réalisateur pour Danny Boyle et du Meilleur Second Rôle pour Dev Patel. Aux Boston Society of Film Critics ainsi qu'aux New-York Film Critics Online le prix du Meilleur Film. Enfin aux Satellite Awards et à LAFCA, respectivement : Meilleur Film et Meilleur Réalisation, et Meilleur Réalisateur. Slumdog Millionaire est nominé aussi aux SAG pour Dev Patel, dans la catégorie Meilleur Second Rôle masculin et Meilleur ensemble d'acteurs; enfin aux Golden Globes 2009 pour le Meilleur Film dramatique et Meilleur Réalisateur.

Une collaboration qui marche
C'est la cinquième collaboration entre Danny Boyle et le directeur de la photographie Anthony Dod Mantle. Les deux hommes ont en effet travaillé ensemble sur "Vacuuming Completely Nude in Paradise", "Strumpet", 28 jours plus tard et Millions. Anthony Dod Mantle n'est autre que le directeur-photo de Le Dernier roi d'Ecosse, film pour lequel il a remporté le BIFA de la Meilleure photographie.

Une nouvelle collaboration
Sur Slumdog Millionnaire Danny Boyle ne travaille pas avec Alex Garland, son scénariste attitré depuis La Plage. Il fait équipe pour la première fois avec Simon Beaufoy (Full Monty / Le Grand jeu).
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Smoke (Smoke)

1128 3/4
Comédie dramatique USA 1995 110 min.
Paul Auster Harvey Keitel, William Hurt, Stockard Channing, Forest Whitaker, Giancarlo Esposito, José Zuniga, Ashley Judd, Harold Perrineau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Smoke_(film)
Synopsis :

Ce film rassemble des tranches de vie de plusieurs personnages qui gravitent autour du Brooklyn Cigar Company, un débit de tabac de Brooklyn tenu par Auggie (Harvey Keitel). Celui-ci tente de gérer tant bien que mal le retour d'une de ses ex-petites amies (Stockard Channing) qui lui apprend qu'il a probablement une fille (Ashley Judd), aujourd'hui enceinte et droguée, et de s'occuper de son commerce qu'il prend en photo tous les matins pour évaluer le temps qui passe.

L'écrivain Paul Benjamin (William Hurt), l'un des fidèles clients d'Auggie, tente, lui, de continuer de vivre après que sa femme enceinte a été tuée, victime d'une balle perdue près du débit de tabac. Alors qu'il se débat avec le manque d'inspiration, son quotidien est bouleversé par l'arrivée de Rashid (Harold Perrineau), un jeune noir quelque peu mythomane qui lui a sauvé la vie, et qui est à la recherche de son père.
Critique :

Écrit par Paul Auster, ce film hommage au quartier de Brooklyn et de ses habitants est une petite merveille sans prétentions que l'on voit avec plaisir. Le film raconte plusieurs histoires réalistes et touchantes qui parlent de la vie de tous les jours avec justesse sans jamais nous ennuyer. Le casting rassemblé est excellent allant de William Hurt à Harvey Keitel en passant par Forest Whitaker, tous campant d'attachants personnages avec leurs faiblesses et leurs défauts mais humains avant tout.
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The Grand Budapest Hotel (The Grand Budapest Hotel)

1031 3/4
Comédie dramatique USA 2013 100 min.
Wes Anderson Ralph Fiennes (M. Gustave), Tony Revolori (Zéro), F. Murray Abraham (Mr. Moustafa), Mathieu Amalric (Serge X.), Adrien Brody (Dmitri), Willem Dafoe (Jopling), Jeff Goldblum (Kovacs), Harvey Keitel (Ludwig), Jude Law (Young Writer), Bill Murray (M. Ivan), Edward Norton (Henckels), Saoirse Ronan (Agatha), Jason Schwartzman (M. Jean Jason), Léa Seydoux (Clotilde), Tilda Swinton (Madame D.), Tom Wilkinson (Author), Owen Wilson (M. Chuck)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207825.html
Synopsis :

Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.
Critique :

The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson est une des oeuvres les plus acclamées dans la filmographie son auteur, artiste à l'univers riche et accessible, fait de maîtrise absolue autant que de liberté euphorisante. Ce film d'un réalisateur dont la cinéphilie n'a rien à envier à celle d'un Tarantino ou P.T. Anderson marque une étape singulière dans la carrière d'un artiste que l'on caricature trop souvent décorateur de maisons de poupées.

Doté une nouvelle fois d'un casting pléthorique (Ralph Fiennes, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Léa Seydoux, Bill Murray...), Wes Anderson confectionne le récit enchâssé dans trois époques d'une vie riche en rebondissements, celle de Zero Moustafa. Réfugié politique, lobby boy, fugitif, milliardaire, son parcours délirant offre au réalisateur l'occasion de jouer comme jamais avec la grammaire visuelle qui est la sienne : décors saturés de détails, formats d'images divers, variété des styles et des tonalités... Le spectateur ne sait plus où donner de la tête, admirant simultanément ce menu pantagruélique autant que sa cohérence impressionnante.

À première vue, The Grand Budapest Hotel s'inscrit avec évidence dans l'œuvre d'Anderson. Il compose toujours ses scènes autour de vignettes virtuoses, joue du pathétique autant que de l'humour, décompose des figures de style cinématographiques connues (la fusillade, la poursuite, l'évasion) pour mieux mettre en évidence l'absurdité de ces mêmes conventions et laisser ses personnages y évoluer avec une liberté rafraichissante. Comme toujours, la beauté de l'image et du découpage va de paire avec un humour aussi féroce que délicat (comme en témoigne le sort réservé ici aux chats et aux avocats). Pour autant, l'artiste est loin de se complaire dans un système rigide et nous propose aujourd'hui une digression thématique logique, qui entraîne son récit et sa galerie de personnages très loin de son univers habituel.

Tout l'humour et la poésie que convoque habituellement le metteur en scène convergent ici jusqu'à une conclusion bouleversante, qui confère aux sourires qui l'ont précédé une dimension tragique implacable (comme dans La Vie aquatique). Si le rire est la politesse du désespoir, alors il convient de ne pas s'y tromper, le nouveau chef d'œuvre de Wes Anderson, sous ses dehors de fantaisie sucrée, est l'épitaphe d'une culture soldée par ses héritiers. Il est des oraisons funèbres plus émouvantes que les plus suaves déclarations d'amour.
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The Secret: Dare to Dream (The Secret: Dare to Dream)

1259 3/4
Comédie dramatique USA 2020 103 min.
Andy Tennant Katie Holmes, Josh Lucas, Jerry O'Connell, Celia Weston, Aidan Pierce Brennan, Chloe Lee, Katrina Begin, Samantha Beaulieu
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=273783.html
Synopsis :

Miranda Wells est une jeune veuve devant élever seule ses 3 enfants. Mais l'arrivée de Bray Johnson, un homme mystérieux, va redonner de l'élan à cette famille.
Critique :

Je ne suis pas un spécialiste des comédies dramatique, j'ai regardé ce film sans y croire et surprise je me suis accroché à cette histoire car elle est d'un humanisme exemplaire !
c'est un bon film romantique avec une fin comme je les aime.
Les acteurs jouent parfaitement leurs rôles. Ce film vu sur Netflix est une surprise et a une très bonne note d'ailleurs des spectateurs.
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Vie très privée de Monsieur Sim (la) (Vie très privée de Monsieur Sim (la))

1318 3/4
Comédie dramatique France 2015 102 min.
Michel Leclerc Jean-Pierre Bacri, Mathieu Amalric, Valeria Golino, Linh-Dan Pham, Isabelle Gélinas, Vimala Pons, Félix Moati, Vincent Lacoste
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229905.html
Synopsis :

Monsieur Sim n’a aucun intérêt. C’est du moins ce qu’il pense de lui-même. Sa femme l’a quitté, son boulot l’a quitté et lorsqu’il part voir son père au fin fond de l’Italie, celui-ci ne prend même pas le temps de déjeuner avec lui. C'est alors qu'il reçoit une proposition inattendue : traverser la France pour vendre des brosses à dents qui vont "révolutionner l'hygiène bucco-dentaire". Il en profite pour revoir les visages de son enfance, son premier amour, ainsi que sa fille et faire d’étonnantes découvertes qui vont le révéler à lui-même.
Critique :

Librement adaptée d'un roman de l'anglais Jonathan Coe, avec une fin très sensiblement différente, cette "Vie très privée de Monsieur Sim" est un road-movie sensible à plusieurs entrées qui raconte comment, en coupant les amarres, on peut paradoxalement retrouver ses racines.
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A bord du Darjeeling Limited (The Darjeeling Limited)

880 3/4
Comédie dramatique USA 2007 107 min.
Wes Anderson Owen Wilson, Adrien Brody, Jason Schwartzman, Amara Karan, Camilla Rutherford, Wally Wolodarsky, Waris Ahluwalia, Barbet Schroeder
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=115736.html
Synopsis :

Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l'Inde afin de renouer les liens d'autrefois.Pourtant, la "quête spirituelle" de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie...Dans ce pays magique dont ils ignorent tout, c'est alors un autre voyage qui commence, riche en imprévus, une odyssée qu'aucun d'eux ne pouvait imaginer, une véritable aventure d'amitié et de fraternité...
Critique :

A bord du Darjeeling Limited liquide rapidement le paternel, le temps d'un prologue dans une gare indienne où l'on voit Bill Murray courir en vain après un train - le Darjeeling Limited. Le convoi s'ébranle, et Murray reste sur le quai pour ne plus jamais réapparaître.

Tout l'enjeu du film est de savoir comment Wes Anderson va survivre à ce meurtre symbolique. La réponse est un peu inquiétante, A bord du Darjeeling Limited a conservé l'aspect - précieux et chantourné - des précédents films d'Anderson, mais a perdu l'aura de mystère et de perversité qui les entourait.

L'un des compartiments de première classe du convoi est occupé par une fratrie américaine : Peter (Adrien Brody) et Jack (Jason Schwartzman) Whitman ont répondu à l'invitation de leur frère Francis (Owen Wilson) qui les a conviés à un voyage de découvertes spirituelles, un an après la mort de leur père.

Francis leur a caché - pas très adroitement - leur vraie destination : un couvent catholique sur les contreforts de l'Himalaya où leur mère, Patricia (Anjelica Huston), a pris le voile.

SCÉNARIO INVENTIF

Au fil des kilomètres, le voyage se transforme en longue session de thérapie familiale. Les souffrances et les rancoeurs accumulées remontent à l'air surchauffé, Peter est paniqué à l'idée de sa prochaine paternité, Jack poursuit sans joie sa carrière d'érotomane, Francis s'essaie sans grand succès au rôle de patriarche. Récemment encore, Wes Anderson chorégraphiait ces figures universellement familières en un ballet baroque qui leur conférait une nouveauté, une grâce qu'on ne leur connaît plus dans la vraie vie.

On devine que le réalisateur a compté sur l'Inde, sur sa culture, son art, sa langue, pour jeter une nouvelle lumière sur les affres oedipiennes d'une famille new-yorkaise. Peut-être parce que cette réalité indienne est trop forte, même passée au filtre d'un scénario inventif, l'effet est exactement inverse : les personnages ne sont plus touchants, mais irritants, les situations ne sont plus joyeusement délirantes, mais tristement absurdes.

Reste que la manière de Wes Anderson est toujours aussi assurée et charmeuse, si bien que l'on peut presque oublier cette déception en s'abreuvant de trouvailles de décor ou de mise en scène, en se satisfaisant du spectacle d'acteurs au travail.

Pour les bagages monogrammés de la fratrie Whitman ou l'exquis personnage d'hôtesse du rail que joue Amara Karan, on peut monter A bord du Darjeeling Limited sans craindre l'ennui.

On rêve quand même ce qui aurait pu être, d'autant plus fort que le film est précédé d'un court métrage, Hôtel Chevallier, qui met en scène Jason Schwartzman dans le rôle de Peter Whitman et Natalie Portman dans le rôle d'une maîtresse toxique dont il n'arrive pas à se défaire. C'était peut-être là, du côté du duel entre hommes et femmes, que Wes Anderson aurait dû s'aventurer.
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A perfect day, un jour comme un autre (A Perfect Day)

816 3/4
Comédie dramatique Espagne 2015 106 min.
Fernando León de Aranoa Benicio Del Toro, Tim Robbins, Mélanie Thierry, Olga Kurylenko, Fedja Stukan, Eldar Residovic, Sergi López, Nenad Vukelic
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227703.html
Synopsis :

Sophie, une jeune Française, vient d'arriver dans un pays d'Europe de l'Est en pleine guerre. Elle rejoint un groupe d'humanitaires, parmi lesquels Mambrú, un homme désabusé qui ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Un autre, surnommé «B», est l'élément le plus surprenant de la bande, prenant parfois des décisions déconcertantes. Dans le groupe, il y a également Katya, une ancienne maîtresse de Mambrú. Damir est leur interprète et bientôt, tous croisent le chemin d'un jeune garçon, Nikola. Leur travail se complique quand ils apprennent que le cadavre d'un homme, coincé dans un puits, pollue l'unique source d'eau potable des environs...
Critique :

Peut-on rire du quotidien accablant des travailleurs humanitaires, lors du conflit des Balkans, à la fin des années 1990 ? L'Espagnol Fernando León de Aranoa (Les Lundis au soleil), qui a couvert la guerre en Bosnie mais aussi filmé des membres de Médecins sans frontières en Ouganda, le prouve avec cette comédie absurde, à la fois naïve et noire, qui rappelle le cinéma des frères Coen ou le Mash d'Altman.

Face au toujours charismatique Benicio Del Toro, Tim Robbins est hilarant en vieux cow-boy charitable, et Mélanie Thierry, parfaite en petit soldat idéaliste. Mais, parfois, il devient impossible de rire : deux corps pendus dans une maison bombardée ou un bus entier de prisonniers sauvés in extremis : on passe de l'horreur à l'espoir. — Guillemette Odicino
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American beauty ()

3/4
Comédie dramatique USA 0 min.
Sam Mendes .
http://www.allocine.fr
Synopsis :

Lester Burnham occupe un poste bien rémunéré dans une agence de publicité et possède une grande villa dans une élégante banlieue résidentielle. Pourtant, à l’approche de la cinquantaine, le bilan de sa vie ne le satisfait guère : son travail l’indiffère, son épouse Carolyn, prospère agent immobilier, est constamment au bord de l’hystérie et sa fille Jane est en pleine crise d’adolescence…

Leurs plus proches voisins sont un couple d’homosexuels (tous deux prénommés Jim) et l’étrange famille Fitts : la mère Barbara, silencieuse et désemparée, le père, colonel à la retraite sévère et refoulé, qui n’a pas hésité à faire interner son fils Ricky pendant deux ans parce qu’il l’avait surpris à fumer de la marijuana. Constamment espionné et astreint à d’humiliantes analyses d’urine, Ricky consacre ses loisirs à filmer « la beauté du monde », qu’il s’agisse d’un sac en plastique ballotté par le vent ou de Jane, qui l’attire par son visage intéressant et une sensibilité comparable à la sienne.

Angela Hayes, la meilleure amie de Jane, représente quant à elle l’idéal de la beauté américaine type : blonde, yeux bleus, allure sportive et pas plus intelligente qu’il ne faut pour devenir, comme elle le souhaite, mannequin-vedette. Dès l’instant où il l’aperçoit dans son numéro de majorette, Lester tombe sous le charme d’Angela et décide de changer de vie. Il démissionne de son travail, trouve un modeste emploi de serveur dans un fast-food et se met à faire de la musculation. Il s’approvisionne régulièrement en cannabis auprès de Ricky, lequel, à l’insu de son père, finance son équipement vidéo dernier cri grâce à ce commerce lucratif. Pendant ce temps, Carolyn s’acharne à vendre des villas, cultiver ses roses et entretenir son intérieur. Épouse insatisfaite, elle devient la maîtresse de son principal concurrent, Buddy Kane, auto-proclamé « roi de l’immobilier ».

En quelques jours, les événements se précipitent. Surpris par Lester en compagnie de Carolyn, Kane, pour éviter les ennuis, rompt illico. Soupçonné par son père d’avoir des relations sexuelles avec Lester, Ricky saute sur l’occasion pour se faire chasser de chez lui et retrouver sa liberté. Il envisage de partir pour New York et Jane se dit prête à l’accompagner. Angela s’offre à Lester mais celui-ci, apprenant qu’elle est vierge, renonce à concrétiser son fantasme. En plein désarroi, le colonel Fitts, dont l’homophobie cachait des tendances homosexuelles inavouées, fait à son tour des avances à Lester, qui les repousse. Déboussolée par la défection de Kane, Carolyn rentre chez elle, armée d’un pistolet pour tuer son mari. Mais ce dernier a déjà été abattu… par Fitts.
Critique :

***** attention: ancienne fiche: infos partielles
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American Splendor (American Splendor)

611 3/4
Comédie Dramatique USA 2003 101 min.
Shari Springer Berman, Robert Pulcini Paul Giamatti (Harvey Pekar), Harvey Pekar (Lui-Même), Hope Davis (Joyce Brabner), Danielle Batone (Elle-Même), Molly Shannon (Joyce), Joyce Brabner (Elle-Même), James Urbaniak (Robert Crumb), Maggie Moore (Alice Quinn), Earl Billings (M. Boats), Judah Friedlander (Toby Radloff), Madylin Sweeten (Danielle), Josh Hutcherson (Robin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52671.html
Synopsis :

Harvey Pekar, un documentaliste à la vie terne, entrevoit dans la bande dessinée une façon d'exprimer ses frustrations. Si son premier album, American Splendor, rencontre le succès, son existence lui paraît toujours aussi vide. Harvey rencontre alors Joyce Brabner, son âme sœur qui partage un même mal de vivre.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 288 notes : 36% de *****, 33% de ****, 3% de ***, 21% de **, 6% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 8 nominations
Distributeur : Diaphana Films
Année de production : 2003
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SRD
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :
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Arrête-moi si tu peux (Catch Me if You Can)

1359 3/4
Comédie dramatique USA 2002 141 min.
Steven Spielberg Leonardo DiCaprio, Tom Hanks, Christopher Walken, Martin Sheen, Nathalie Baye, Amy Adams, Jennifer Garner, James Brolin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=35973.html
Synopsis :

Dans les années soixante, le jeune Frank Abagnale Jr. est passé maître dans l'art de l'escroquerie, allant jusqu'à détourner 2,5 millions de dollars et à figurer sur les listes du FBI comme l'un des dix individus les plus recherchés des Etats-Unis. Véritable caméléon, Frank revêt des identités aussi diverses que celles de pilote de ligne, de médecin, de professeur d'université ou encore d'assistant du procureur. Carl Hanratty, agent du FBI à l'apparence stricte, fait de la traque de Frank Abagnale Jr. sa mission prioritaire, mais ce dernier reste pendant longtemps insaisissable...
Critique :

Outre des répliques savoureuses (les métaphores paternelles, tout un poème), le film tire sa force comique grâce à des scènes d'escroqueries, où souvent les victimes tendent le bâton pour se faire battre, qui atteignent des sommets de fantaisie. Un côté ludique renforcé par le clinquant des Sixties.
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Casse-tête chinois (Casse-tête chinois)

693 3/4
Comédie dramatique France 2013 117 min.
Cédric Klapisch Romain Duris (Xavier), Audrey Tautou (Martine), Cécile de France (Isabelle), Kelly Reilly (Wendy), Sandrine Holt (Ju), Margaux Mansart (Mia), Pablo Mugnier-Jacob (Tom), Li Jun Li (Nancy), Flore Bonaventura (Isabelle de Groote), Benoît Jacquot (Le père de Xavier), Amin Djakliou (Lucas), Sharrieff Pugh (Ray), Clara Abbasi (Jade), Adrian Martinez (L'acteur), Alex Kruz (Le mari latino calme), Doug Drucker (Le tatoué dans la parade #1), Alex Ziwak (Le voyageur européen branché), Joseph Basile (Le hipster du métro), Allen Lewis Rickman (Le mari propriétaire), Natasha Tax (La fille hassidique), Yelena Shmulenson (L'épouse du propriétaire), Brady Bryson (Le garçon dans le métro), Peter McRobbie (L'agent du bureau immigration), Jason Kravits (L'avocat de Xavier), Byron Jennings (L'avocat de Wendy), Peter Hermann (John), Martine Demaret (La mère de Xavier), Vanessa Guide (L'infirmière), Dominique Besnehard (L'éditeur), Zinedine Soualem (M. Boubakeur, le voisin), Kyan Khojandi (Antoine Garceau), Jose Soto (Miguel), Phil Nee (Chauffeur de taxi chinois), Xavier Alcan (L'associé de l'éditeur), Dominic Colon (Carlos Fernandez), Luis Vega (Mari latino #2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193911.html
Synopsis :

Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes.
Critique :

Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 5 155 notes : 10% de *****, 40% de ****, 30% de ***, 13% de **, 4% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 3 nominations
Distributeur : StudioCanal
Box Office France : 1 515 154 entrées
Année de production : 2013
Date de sortie DVD : 8 avril 2014
Langue : Français, 02 Anglais, Espagnol, Yiddish, Chinois
Date de sortie Blu-ray : 8 avril 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 129901

Secrets de tournage :

Le casse-tête de l'auberge des poupées russes
Casse-tête chinois est le troisième volet de la trilogie entamée avec L'Auberge Espagnole et Les Poupées russes. C'est aussi le onzième long métrage réalisé par Cédric Klapisch, et le septième dans lequel il dirige Romain Duris, sachant que les deux hommes n'ont pas travaillé ensemble depuis Paris, en 2008.

L'amour Duris
S'il y retrouve logiquement Kelly Reilly et Cécile de France pour la troisième fois de sa carrière, Casse-tête chinois marque la quatrième collaboration entre Romain Duris et Audrey Tautou, qui se sont également donné la réplique sur L'Ecume des jours de Michel Gondry.

Globe trotters
Après Paris, Barcelone, Londres et Saint-Petersbourg, Romain Duris et ses compagnons quittent cette fois-ci l'Europe pour visiter New Tork.

Pas de fils, pas de film
Les vies des personnages principaux ont naturellement changé depuis Les Poupées russes. On retrouve ainsi 10 ans plus tard Xavier, notre héros globe-trotteur, toujours incarné par Romain Duris et désormais père de deux enfants. Cédric Klapisch a attendu de réunir suffisamment de choses intéressantes à raconter avant de tourner cette suite, mais également que son acteur fétiche ait lui-même des enfants dans la vraie vie pour que son personnage soit plus crédible : "Je n’aurais peut-être pas refait ce troisième film s’il n’avait pas eu d’enfants", confie-t-il.

Fortune Cookie
Si Cédric Klapisch avait déjà eu l’idée et le titre de ce troisième volet à Saint-Pétersbourg lors du tournage des Poupées russes, c’est pourtant à New York, dans un restaurant chinois, que la grosse pomme lui est apparue comme évidence.

Retour aux sources
En décidant de scénariser Casse-tête chinois à New York, Cédric Klapisch a pu retrouver la ville dans laquelle il avait étudié il y a environ 25 ans. Son fils a même été scolarisé dans la rue où il habitait dans les années 80.

Des hommes sans loi
En 1986, Cédric Klapisch tournait le court métrage In Transit à New York. Il n’a malheureusement jamais pu réaliser un plan qui lui tenait à cœur. De retour dans la ville qui ne dort jamais, le réalisateur a enfin pu tourner cette scène en l’adaptant au scénario de Casse-tête chinois. Rien ne pouvait l’arrêter. La preuve, cette scène a été tournée sans aucune autorisation !

Absents du film mais pas du cœur
S’il s’agit bel et bien de la suite de L’Auberge Espagnole et des Poupées russes, plusieurs personnages des deux premiers volets ne seront pas présents dans Casse-tête chinois. Le réalisateur souhaitait les intégrer à l’histoire, mais il n’y est pas parvenu de manière logique : "J’ai vraiment essayé d’écrire des scènes avec William, Anne-Sophie ou les coloc de L’Auberge espagnole… ça n’a jamais fonctionné !"

New York New York
Cédric Klapisch revient sur les raisons qui l’ont poussé à choisir New York pour tourner cette suite : "C’est la ville la plus métissée, la plus mélangée du monde… Tous les continents sont à New York, toutes les races, tous les cultes. Beaucoup plus qu’à Londres, Shanghaï ou Pékin qui sont déjà des villes très cosmopolites. (…) Ces trois films racontent la génération des gens qui ont grandi en parallèle avec la formation de l’Europe et l’idée de la mondialisation. Du coup New York qui est la capitale mondiale des migrateurs était un choix justifié. C’est le côté "Hub" qui est inspirant à New York."

Harcèlement
Les quatre acteurs principaux attendaient ce troisième volet avec impatience. Certains, comme Cécile de France, allaient jusqu’à relancer régulièrement le cinéaste !

Comme un ouragan…
Après une longue galère pour trouver un financement, le tournage a été perturbé par l’ouragan Sandy : "Quand l’ouragan est arrivé, ça a été le pompon ! Dans ces cas-là il faut être "Taï chi"… Votre seule façon de rester debout c’est d’utiliser la force de l’adversaire. Parce que sinon quoi qu’il arrive, cet adversaire est plus fort que vous", précise le metteur en scène Cédric Klapisch. L’équipe de tournage, toujours positive, a vu ici l’occasion de tourner des plans dans un New York déserté, chose assez rare au cinéma.

Donnant donnant
Cédric Klapisch revient sur la difficulté de trouver un remplaçant à Jacno, le père de Xavier, décédé en 2009. Benoît Jacquot lui est apparu comme une évidence : "J’avais envie qu’il y ait une cohérence physique mais pas seulement. Deux infos étaient données sur le père de Xavier dans L’Auberge espagnole : il travaille dans la finance et, comme Jacno, il a aussi un côté rock’n’roll. Du coup pour trouver le remplaçant c’était super difficile. Et je ne sais pas pourquoi, mais au moment de la sortie des Adieux à la reine, je me suis dit que Benoît avait un physique qui pourrait marcher à côté de Romain et j’y croyais pour les aspects «finance et rock’n’roll»… Certes il y avait une inconnue sur sa capacité à jouer… et pour cause puisqu’il n’a quasiment jamais fait l’acteur ! Mais finalement je l’ai appelé un jour et je lui ai demandé : "Benoît, tu accepterais ?" Il y a eu un blanc. Et il m’a répondu : "J’accepte si toi tu acceptes de jouer dans mon prochain film." Du coup j’étais emmerdé parce que c’est un drôle de miroir qu’il m’a tendu… Mais je trouvais ça intéressant que le père de Xavier soit joué par un réalisateur, alors du coup j’ai dit oui. (…) Mais j’espère qu’il a oublié… (rires)."

Père et fils
Benoit Jacquot, le nouveau père de Xavier, avait déjà rencontré Romain Duris à l’occasion de son film Adolphe.

C’est du chinois
Dans une des scènes du film, Martine, le personnage d’Audrey Tautou, doit parler chinois. Même si la conversation ne dure que deux minutes, la comédienne, qui souhaitait tout de même avoir l’air parfaitement crédible, a décidé de prendre des cours de cette langue, deux heures par jour pendant six semaines.

American way of life
Entre une équipe de plus de 100 personnes à gérer, les règlements pantagruéliques des syndicats et une vingtaine de camions pour se déplacer, le tournage du film aux États-Unis a été une véritable croisade, comme le précise Cécile De France : "On se sentait tous petits. Et puis je voyais bien que Cédric, malgré sa bonne humeur, n’était pas dans son élément. Ce qui nous a fait un peu peur au début : alors qu’il a l’habitude de créer dans l’esprit de la nouvelle vague, d’improviser, de donner le texte le matin même, là tout était régi d’une manière tellement stricte."

Le dernier voyage de Xavier ?
Si Cédric Klapisch avait déjà envisagé une suite aux Poupées russes, Casse-tête chinois marque selon lui le dernier voyage de Xavier, à moins qu’il ne trouve une autre aventure à raconter dans 10, 20 ou 30 ans.

Angou-ment
Cette suite est extrêmement attendue par le public. Aussi Cédric Klapisch, conscient de l’attente des spectateurs, a mis plus de 8 mois à l’écrire contre 3 semaines pour L’Auberge Espagnole. Lors de sa présentation au festival d’Angoulême, Casse-tête chinois a réuni plus de 4 000 fans.
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Coeur Des Hommes (le) (Coeur Des Hommes (le))

354 3/4
Comédie Dramatique France 2002 107 min.
Marc Esposito Gérard Darmon (Jeff), Jean-Pierre Darroussin (Manu), Bernard Campan (Antoine), Marc Lavoine (Alex), Ludmila Mikaël (Françoise), Fabienne Babe (Lili), Zoé Félix (Elsa), Florence Thomassin (Juliette), Catherine Wilkening (Nanou), Jules Stern (Arthur), Amélie Gabillaud (Viviane), Guillaume Crozat (Nono), Rebecca Potok (Marie-Hélène), Anna Gaylor (La Mère De Manu), Alice Taglioni (Annette, L'Avocate).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48422.html
Synopsis :

Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis à la fois solides et immatures, sont au tournant de leur vie d'adulte. Ils se voient régulièrement, aiment tchatcher, s'engueuler et rire ensemble. Issus de milieux populaires, ils ont atteint leurs objectifs professionnels : Alex et Jeff ont créé un petit groupe de presse sportive qui marche bien, Antoine est prof de gym dans un grand lycée parisien, Manu a une boutique charcuterie-traiteur qui ne désemplit pas. Ce printemps-là, une série d'événements, la mort d'un père, l'infidélité d'une femme, le mariage d'une fille, les touche et les rapproche encore davantage. Confrontés à des situations qu'ils ne maîtrisent pas, ils se font des confidences, s'expliquent, s'aident, s'affrontent et se remettent en question. Leur rapport aux femmes est au coeur de tous leurs problèmes, de toutes leurs conversations, de tous leurs conflits...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 5,03 millions d'euros
Box Office France : 1 563 280 entrées
N° de visa : 104778
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Parmi les films qui ont suscité sa passion pour le cinéma et les acteurs, Marc Esposito souligne l'importance des comédies italiennes des années 70, et notamment celles avec Alberto Sordi. Dans un registre plus dramatique, il évoque les films de Claude Sautet comme Vincent, François, Paul et les autres ou Les Choses de la vie.


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Comme Une Image (Comme Une Image)

273 3/4
Comédie dramatique France 2003 110 min.
Agnès Jaoui Marilou Berry (Lolita), Agnès Jaoui (Sylvia), Jean-Pierre Bacri (Etienne), Laurent Grévill (Pierre)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51309.html
Synopsis :

Lolita Cassard, vingt ans, en veut au monde entier, parce qu'elle ne ressemble pas aux filles des magazines, et aimerait tellement se trouver belle, au moins dans le regard de son père, trouver son regard tout simplement.

Etienne Cassard regarde peu les autres, parce qu'il se regarde beaucoup lui-même et qu'il se sent vieillir.

Pierre Miller, un écrivain, doute de ne jamais rencontrer le succès, jusqu'au moment où il rencontre Etienne Cassard.

Sylvia Miller, un professeur de chant, croit en son mari, en son talent, mais doute du sien et de celui de son élève Lolita, jusqu'au moment où elle se rend compte qu'elle est la fille d'Etienne Cassard, cet auteur qu'elle admire tant.

C'est l'histoire d'êtres humains qui savent très bien ce qu'ils feraient s'ils étaient à la place des autres mais qui ne se débrouillent pas très bien à la leur, qui la cherchent tout simplement.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 11,73 millions d'euros
Box Office France : 1 629 469 entrées
Box Office Paris : 427 646 entrées
N° de visa : 107 893
Couleur : Couleur
Format du son : SRD + DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Présenté en compétition au Festival de Cannes 2004 où il avait été l'un des chouchous de la presse internationale, Comme une image y a remporté le Prix du scénario. Le jury était présidé par Quentin Tarantino. Pour la montée des marches qui précéda la projection officielle du film, l'équipe du film arborait un autocollant sur lequel était écrit "solidarité avec les intermittents" -ceux-ci étaient alors en conflit avec le gouvernement, qui souhaitait modifier leur statut.


Comme est image est le premier film projeté dans une salle spécialement équipée pour les malvoyants et les malentendants, inaugurée au cinéma L'Arlequin, à Paris, le 22 septembre 2004. Les films y sont projetés avec sous-titrage et audio-description, une voix-off venant décrire les actions des personnages en complément des dialogues.


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Démons de Jésus (les) (Démons de Jésus (les))

262 3/4
Comédie dramatique France 1997 117 min.
Bernie Bonvoisin Thierry Frémont (Jésus), Yann Collette (Morizot), Patrick Bouchitey (Dédé), Victor Lanoux (Jo), Martin Lamotte (Coldet), Nadia Farès (Marie), José Garcia (Bruno Piacentini), Elie Semoun (Gérard), Marie Trintignant (Levrette)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16034.html
Synopsis :

Les aventures de la famille Jacob, quelques mois avant celle de Mai 68, composée d'un père alcoolique, d'une mère au foyer, de deux frères arnaqueurs, d'un autre intello, du dernier qui se demande pourquoi il va a l'école et enfin d'une soeur trop belle pour eux.
Critique :

C'est vrai. Un premier film .... impressionnant ! D'autant plus qu'on ne le savoure réellement à sa juste valeur qu'au deuxième ou troisième visionnage. Quelle richesse et quelle gallerie d'acteurs, tous dans une espèce d'enchère à celui qui sortira la prestation la plus réaliste, le plus touchante, la plus époustouflante !!! Un moment d'état de grâce. Simplement du grand art !!!
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Eternal Sunshine Of The Spotless Mind (Eternal Sunshine Of The Spotless Mind)

519 3/4
Comédie Dramatique USA 2004 108 min.
Michel Gondry Jim Carrey (Joel Barish), Kate Winslet (Clementine Kruscynski), Kirsten Dunst (Mary), Mark Ruffalo (Stan), Elijah Wood (Patrick), Tom Wilkinson (Le Docteur Mierzwiak), Thomas Jay Ryan (Frank), Jane Adams (Carrie), Debbon Ayer (La Mère De Joel), David Cross (Rob), Ryan Whitney (Joel Jeune), Deirdre O'Connell (Hollis), Lauren Adler (La Patineuse), Gerry Robert Byrne (Train Manager), Victor Rasuk (Acteur), Ellen Pompeo (Actrice), Josh Flitter (Acteur), Dylan Gallagher (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40191.html
Synopsis :

Joel et Clementine ne voient plus que les mauvais côtés de leur tumultueuse histoire d'amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l'inventeur du procédé Lacuna, le Dr. Mierzwiak, pour qu'il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattachait à Clementine. Deux techniciens, Stan et Patrick, s'installent à son domicile et se mettent à l'oeuvre, en présence de la secrétaire, Mary. Les souvenirs commencent à défiler dans la tête de Joel, des plus récents aux plusanciens, et s'envolent un à un, à jamais.Mais en remontant le fil du temps, Joel redécouvre ce qu'il aimait depuis toujours en Clementine - l'inaltérable magie d'un amour dont rien au monde ne devrait le prive. Luttant de toutes ses forces pour préserver ce trésor, il engage alors une bataille de la dernière chance contre Lacuna...
Critique :

Malgré son thème fashion, les facéties de notre esprit, le film est avant tout une histoire d'amour aussi ingénieuse dans son traitement que bouleversante dans la vision qu'elle offre du couple. Au diapason de cette symphonie légère et inventive, les comédiens apportent charme et sobriété.
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Fight Club (Fight Club)

48 3/4
Comédie dramatique USA 1999 135 min.
David Fincher Edward Norton, Brad Pitt, Meat Loaf Aday, Helena Bonham Carter, Rachel Singer, Jared Leto
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21189.html
Synopsis :

Expert en assurance, le Narrateur occupe une situation enviable dans une grande compagnie automobile. Mais sa vie survoltée et sa solitude l’ont rendu insomniaque. C’est en fréquentant les clubs d’entraide et de soutien aux malades incurables qu’il parvient à retrouver le sommeil. Puis il fait la connaissance de Marla, une fille aussi déboussolée que lui, avant de croiser dans un avion un certain Tyler Durden, un anarchiste qui se dit représentant en savons, et qui le fascine dès leur première rencontre. Tyler est tout ce qu’il n’a jamais été, et ose tout ce qu’il n’a jamais pu faire : beau, charismatique, il sait canaliser son trop plein d’énergie. Ensemble, ils créent le “Fight Club”, une association très fermée dont les membres se défoulent en de violents combats clandestins. Après la destruction par la dynamite de son propre appartement, le Narrateur a élu domicile dans la maison en ruines de Tyler, que Marla commence elle aussi à fréquenter. Tyler devient l’amant de Marla, excitant la jalousie de son rival. Puis, se développant à une allure vertigineuse, le « Fight Club » étend ses ramifications secrètes au niveau national et devient un organe néo-fasciste très hiérarchisé. Ses membres s’attaquent systématiquement aux produits symboles de la société de consommation. C’est alors que Tyler disparaît. Le Narrateur le cherche dans tous les États-Unis jusqu’au moment où il découvre qu’il est schizophrène et que le personnage était le fruit de sa propre imagination. Ce n’est qu’en s’automutilant d’une balle dans la tête qu’il pourra se débarrasser de Tyler. Marla se retrouve à ses côtés pour contempler le résultat des actions terroristes qu’il a commanditées : les immeubles de la ville explosent les uns après les autres…
Critique :

Corrosif, incisif, résolument "fin de siècle", FIGHT CLUB est le film événement de cet automne Un film-culte en puissance.
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Human Nature (Human Nature)

1203 3/4
Comédie dramatique France/USA 2001 96 min.
Michel Gondry Tim Robbins, Patricia Arquette, Rhys Ifans, Miranda Otto, Robert Forster, Mary Kay Place, Hilary Duff, Peter Dinklage
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28830.html
Synopsis :

Lila (Patricia Arquette), une naturaliste à la pilosité abondante, et Nathan (Tim Robbins), un scientifique obsédé par les bonnes manières, ont perdu foi en la race humaine. Elle a trouvé le repos en allant vivre dans la jungle et en s'entourant d'animaux. Lui mène des expériences sur des souris en espérant rendre les hommes meilleurs.

Sur leur route, ils font la connaissance de Puff (Rhys Ifans), un homme-singe recueilli dans la jungle, et tentent de l'éduquer. Mais Lila va se battre pour préserver l'âme vierge et innocente de cet individu hors norme.
Critique :

Une construction subtile, une mise en scène à effets intelligents, un humour loufoque, pince-sans-rire, une certaine insolence pour se moquer du conformisme hypocrite et vanter la différence : joyeusement amorale, c'est une bonne surprise, venant d'Hollywood.
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Incroyable histoire de l'Île de la Rose (l') (L'incredibile storia dell'isola delle rose)

1260 3/4
Comédie dramatique Italie 2020 118 min.
Sydney Sibilia Elio Germano, Matilda De Angelis, Tom Wlaschiha, Luca Zingaretti, Fabrizio Bentivoglio, Leonardo Lidi, François Cluzet, Ascanio Balbo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=283679.html
Synopsis :

L'histoire de ‘L'île de la Rose’, une plate-forme construite de toute pièce par l'ingénieur Giorgio Rosa en 1968 au large de la côte Italienne en dehors des eaux territoriales qui devient bientôt un état indépendant. Rosa attire ainsi l'attention du monde, et du gouvernement.
Critique :

Cette histoire incroyable, mais vraie, donne lieu à une savoureuse comédie italienne, qui fait revivre l'esprit contestataire et ludique des utopies libertaires de 1968
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Maladie De Sachs (la) (Maladie De Sachs (la))

250 3/4
Comédie dramatique France 1999 107 min.
Michel Deville Albert Dupontel (Docteur Bruno Sachs), Valérie Dréville (Pauline), Dominique Reymond (Mme Leblanc), Etienne Bierry (Monsieur Renard), Philippe Lehembre (Monsieur Guilloux), Marianne Groves (Une voisine), Marie-France Santon (Madame Borgès), Bernard Waver (Monsieur Deshoulières), Nathalie Boutefeu (Viviane), Albert Delpy (le client de la pharmacie), Amanda Langlet (la femme de la brasserie), Serge Riaboukine (l'ivrogne)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20445.html
Synopsis :

Confronte a la souffrance, a l'angoisse, a la violence des rapports humains, a tout ce qui rend malade, le docteur Sachs, revolte contre l'arrogance du savoir medical et le sentiment de son insuffisance, tombe malade de lui-meme. C'est la maladie de Sachs. Par petites touches, par petites phrases, les patients font le portrait du medecin.
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Ils ont déjà travaillé avec Michel Deville
Bernard Waver ("M.Deshoulières") et Anne Fassio ("La femme constipée") : Toutes peines confonduesSylvie Jobert ("La femme avortée"), Amanda Langlet ("La femme de la brasserie") et Sandra Chéres ("Mme Calvino") : La divine poursuite

Coïncidences...
Albert Dupontel ("le docteur Sachs") et Valérie Dréville ("Pauline Kasser") ont fait l'école de Chaillot sous la direction du metteur en scène Antoine Vitez...Valérie Dréville a fait le Conservatoire d'Art Dramatique comme, Dominique Reymond ("Mme Leblanc"), Pierre Diot ("L'homme au gel anesthésique"), François Clavier ("Docteur Boulle"), Claire Hammond ("La femme qui ne peut pas prendre de rendez-vous"), Christine Brücher ("La mère d'Annie") ou Sophie Gourdin ("La femme qui a une fille métisse")...Nicolas Marié, qui interprète le capitaine des pompiers, a joué dans les deux films réalisés par Albert Dupontel : Bernie et Le créateur

Albert Dupontel à propos de son travail avec Michel Deville :
"J'ai été très impressionné par sa manière de travailler. Le scénario du film était fort bien écrit, Michel avait fait un découpage très minutieux et précis. Sur le tournage, Michel ne se "couvre" pas, il fait de longs plans-séquences qui correspondent exactement à son découpage et au montage qu'il a en tête. Il tourne de manière fluide et audacieuse, avec une grande maîtrise. Si je compare son travail de mise en scène au mien, c'est l'exacte antithèse : moi, je tourne beaucoup de plans différents par scène."

Michel Deville... directeur de casting
Le choix des comédiens a été fait par Michel Deville lui-même sans l'intermédiaire d'un directeur de casting, mais avec parfois l'avis d'amis comédiens ou agents artistiques."Mon premier travail, précise le réalisateur, est de multiplier les rencontres, d'accumuler les photos, les cassettes, de rechercher des comédiens avec qui j'ai déjà tourné ou dont j'ai remarqué le travail, au théâtre ou dans un film, dont j'ai aimé une photo, une lettre...Il y a des évidences et des coups de foudre : la première rencontre est alors la bonne, le comédien repart avec le scénario ! Il y a aussi des hésitations : plusieurs possibilités de rôles pour un seul acteur, ou plusieurs acteurs pour un seul rôle. J'ai peu d'a priori, je n'attache pas d'importance à la ressemblance avec le personnage décrit dans le scénario. Je ne respecte que les données indispensables à la compréhension de l'histoire."(extrait du dossier de presse)

De Martin Winckler, l'auteur du roman :
"Le 14 avril 98, un coup de fil des Editions P.O.L. m'annonce que Michel Deville a lu "La Maladie de Sachs" et envisage d'en faire un film. A ce moment-là, le livre n'était pas un succès de librairie et le Livre Inter ne lui avait pas été décerné. J'étais loin de m'attendre à ce que quiconque veuille adapter mon "pavé" à l'écran (...).Dans ma mémoire de cinéphile, le nom de Michel Deville est associé à des films très personnels, et par-dessus tout à l'adaptation d'un bouquin formidable : "Le dossier 51". Le roman de Gilles Perrault partage avec le mien un point commun essentiel : il décrit un individu au travers de ce que les autres savent, disent et découvrent de lui. Transposer ce livre à l'écran était une gageure, mais Deville en avait fait un film magistral sans sacrifier l'esprit du livre(...).Pour ma part, je suis un écrivain comblé : le film de Michel Deville est si dense que je défie quiconque de lui reprocher d'avoir "coupé" dans le roman.(...) Il n'a pas "adapté" "La Maladie de Sachs", il l'a adoptée."(Extrait du dossier de presse)


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Moonrise Kingdom (Moonrise Kingdom)

1023 3/4
Comédie dramatique USA 2012 94 min.
Wes Anderson Bruce Willis (le capitaine Sharp), Frances McDormand (Laura Bishop), Kara Hayward (Suzy), Edward Norton (le chef scout Ward), Jared Gilman (Sam), Bill Murray (Walt Bishop), Harvey Keitel (Pierce), Seamus Davey-Fitzpatrick (Roosevelt), Jakee Ryan (Lionel), LJ Foley (Izod), Jason Schwartzman (le cousin Ben), Tilda Swinton (l'assistante sociale)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187864.html
Synopsis :

Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté.
Critique :

Wes Anderson a toujours pratiqué un cinéma insulaire, comme une bulle stylisée, un défi à la réalité. Cette fois, non seulement il se retranche sur une véritable île, mais il invoque le paradis forcément perdu d’une Amérique encore innocente — celle des sixties. Et si tous ses héros adultes se comportaient, jusqu’alors, comme des mômes inconsolables, Moonrise Kingdom place pour la première fois au centre de vrais enfants, deux petits amoureux. A travers le branle-bas de combat déclenché par leur disparition, le cinéaste parvient à faire exister toute une flopée de personnages tragi-comiques. Le chef scout (Edward Norton) dévoré de culpabilité. Les parents de la fugueuse, las d’eux-mêmes et de leur couple (Bill Murray, Frances McDormand). Le flic (Bruce Willis), amant sans espoir de la mère.

Lorsque les éléments se déchaînent sur tout ce petit monde, Moonrise Kingdom ­devient franchement haletant, entre cartoon et film catastrophe. Or cette efficacité n’enlève rien à l’art du microdrame, du déchirement en sourdine qui caractérise le cinéaste. La crique des fugueurs sentimentaux est rayée de la carte par la tempête ? Le fait est signalé en passant. Un simple effet collatéral, sans grande importance, et d’autant plus bouleversant. Avec l’épilogue, euphémique et sublime, on a l’impression d’assister à l’invention de la nostalgie.
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Mule (la) (The Mule)

1325 3/4
Comédie dramatique USA 2018 116 min.
Clint Eastwood Clint Eastwood, Bradley Cooper, Laurence Fishburne, Michael Peña, Dianne Wiest, Andy Garcia, Ignacio Serricchio, Alison Eastwood
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262272.html
Synopsis :

À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d'être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s'est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain.
Extrêmement performant, il transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un "supérieur" chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s'intéresser à lui : l'agent de la DEA Colin Bates est plus qu'intrigué par cette nouvelle "mule".
Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre...
Critique :

En retrait des rôles d’acteur depuis longtemps, le cinéaste revient à l’écran, réac et malin, et s’inspire de l’histoire d’un vieil horticulteur devenu passeur de drogue. Vrai road-movie et faux thriller captivant, "la Mule" résonne de façon bouleversante avec sa propre vie.
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Nous trois ou rien (Nous trois ou rien)

1347 3/4
Comédie dramatique France 2014 102 min.
Kheiron Kheiron, Leïla Bekhti, Gérard Darmon, Zabou Breitman, Alexandre Astier, Kyan Khojandi, Arsène Mosca, Jonathan Cohen
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230045.html
Synopsis :

D’un petit village du sud de l’Iran aux cités parisiennes, Kheiron nous raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, éternels optimistes, dans une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’amour familial, le don de soi et surtout l’idéal d’un vivre-ensemble.
Critique :

De leur rencontre à la naissance de leur fils, de la traque en Iran à l’intégration en France, le jeune réalisateur capte chaque moment essentiel du parcours et de la relation des ses parents (incarnés par Kheiron lui-même et Leïla Bekhti) avec sincérité et finesse. Joli.
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Papillon sur l'épaule (un) (Papillon sur l'épaule (un))

580 3/4
Comédie Dramatique France 1978 95 min.
Jacques Deray Lino Ventura (Roland Fériaud), Nicole Garcia (Sonia), Claudine Auger (La Femme À L'Imperméable), Paul Crauchet (Raphaël), Jean Bouise (Le Docteur), Roland Bertin (Le Haut Fonctionnaire), Xavier Depraz (Miguel), Dominique Lavanant (La Jeune Femme), José Ruiz Lifante (Le Commissaire), Jacques Maury (Goma), Laura Betti (Mme Carrabo).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15874.html
Synopsis :

Roland Fériaud, un homme sans histoire, est séquestré dans une étrange clinique. On le questionne au sujet d'une mallette, mais il s'aperçoit bientôt qu'il y a eu erreur sur la personne...
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 26 notes : )

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Jacques Deray / Jean-Claude Carrière : cinq collaborations
Le réalisateur Jacques Deray et le scénariste Jean-Claude Carrière collaborèrent à cinq reprises, sur : Borsalino (1970), Un peu de soleil dans l'eau froide (1971), Le Gang (1977), Un papillon sur l'épaule (1978) et Un homme est mort (1982).
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Petits mouchoirs (les) (Petits mouchoirs (les))

1042 3/4
Comédie dramatique France 2010 154 min.
Guillaume Canet François Cluzet, Marion Cotillard, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Jean Dujardin, Laurent Lafitte, Valérie Bonneton, Pascale Arbillot
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146632.html
Synopsis :

A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
Critique :

Loin de céder à la tentation de l'éparpillement, le scénario plonge dans les abysses d'un sujet fort, l'amitié, dont il explore les ambiguïtés avec une précision de télépathe, une lucidité cruelle et une intuition de médium générationnel.
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Préparez Vos Mouchoirs (Préparez Vos Mouchoirs)

475 3/4
Comédie Dramatique France 1978 108 min.
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Raoul), Carole Laure (Solange), Patrick Dewaere (Stéphane), Riton Liebman (Christian), Michel Serrault (Le Voisin), Sylvie Joly (La Passante), Michel Beaune (Le Docteur Rue), Jean Rougerie (Monsieur Beloeil), Eleonore Rirt (Madame Beloeil), Liliane Rovère (La Barmaid).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4914.html
Synopsis :

A bout d'idées, Raoul demande à Stéphane de l'aider à rendre le sourire à Solange, sa femme. Ensemble, ils partent s'occuper d'une colonie de vacances où Solange finit par tomber amoureuse de Christian, un jeune surdoué de 13 ans qui s'ennuie autant qu'elle...
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 223 notes : 22 % de *****, 48 % de ****, 26 % de ***, 0 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.37 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Retour aux sources et Oscar à la clé
Après un détour surréaliste et sarcastique avec Calmos où il a avoué s'être lui-même déçu, Bertrand Blier réunit à nouveau Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, quatre années après le triomphe critique et public obtenu par Les Valseuses. Carole Laure rejoint l'univers de Blier, le film obtient l'Oscar du meilleur film étranger en 1979.

Des personnages hauts en couleur
Un homme qui croise un inconnu à qui il offre sa femme. Ce dernier possédant l'intégral des livres des poches et n'avouant écouter que des musiques signées Mozart. Un voisin râleur, mais qui aide le trio à kidnapper le jeune surdoué dont s'est éprise la jeune femme et qui tombe amoureux de la mère de celui-ci. Autant de situations surréalistes et de personnages hauts en couleur qui garantissent à Préparez vos mouchoirs un joli succès en salles en permettant au film de franchir la barre des 1 300 000 spectateurs. Loin derrière le triomphe remporté par Les Valseuses, mais beaucoup plus que les films suivants du réalisateur dont les mêmes audaces surréalistes finiront pas rebuter le plus grand nombre, à l'exception des notables performances de Tenue de soirée et Trop belle pour toi.

Un parfum de Québec
Apparue pour la première fois sur les écrans dans Mon enfance à Montréal, Carole Laure crée la sensation en apparaissant nue dans une baignoire remplie de chocolat dans Sweet Movie, mais c'est surtout dans Préparez vos mouchoirs que la comédienne et chanteuse québecoise se révèle au grand public. Pour mieux coller au personnage qu'il avait imaginé, Bertrand Blier lui fait d'ailleurs porter une perruque, afin de cacher sa longue chevelure brune qui lui donnait trop d'éclat.

Une révélation nommée Riton
Exécutant ses premiers pas sous la caméra de Bertrand Blier, le jeune Riton Liebman impose sa fragile silhouette et son éloquence particulière face à Gérard Depardieu et Patrick Dewaere. Dans Préparez vos mouchoirs, il campe ainsi de manière très convaincante le personnage de Christian Beloeil, un adolescent prisonnier dans un corps d'enfant et qui séduit Carole Laure et la sauve de l'ennui. On le retrouve 25 ans plus tard aux côtés d'Isabelle Nanty dans Le Bison (et sa voisine Dorine).

Tout pour la musique
A travers le deuxième mouvement de son fameux Concerto pour clarinette, qui sera également le thème principal du film Out of Africa - Souvenirs d'Afrique, Wolgang Amadeus Mozart est un des principaux "personnages" de Préparez vos mouchoirs, comme le sera Schubert, quelques années plus tard, dans Trop belle pour toi. Au sujet du divin Amadeus et à l'occasion d'une réplique devenue culte, le personnage de Stéphane (interprété par Patrick Dewaere) déclare à l'attention de son ami Raoul (campé par Gérard Depardieu :"C'est pas compliqué, avant de te rencontrer, c'était mon seul pote".
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Rain Man (Rain Man)

722 3/4
Comédie dramatique USA 1988 133 min.
Barry Levinson Dustin Hoffman (Raymond Rabbitt), Tom Cruise (Charlie Babbitt), Valeria Golino (Susanna), Jerry Molen (Dr. Bruner), Jack Murdock (John Mooney), Michael D. Roberts (Vern), Ralph Seymour (Lenny), Lucinda Jenney (Iris), Bonnie Hunt (Sally Dibbs), Kim Robillard (Small Town Doctor), Beth Grant (Actrice), Barry Levinson (Docteur/ médecin), Michael C. Hall (II) (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4572.html
Synopsis :

A la mort de son père, Charlie Babbitt, homme d'affaires pressé, hérite d'une vieille Buick qu'il convoitait depuis longtemps mais se voit spolié de quelque trois millions de francs versés à l'Institution psychiatrique Wallbrook au profit d'un bénéficiaire anonyme. Charlie se rend a Wallbrook et découvre l'heureux bénéficiaire. Il s'agit de Raymond, savant autiste, celui qu'il appelait dans son enfance Rain Man, qui représente ses seuls souvenirs heureux et qui n'est autre que son frère.
Critique :

Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 4,2/5 (Pour 26 069 notes : 40% de *****, 43% de ****, 11% de ***, 4% de **, 1% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 14 nominations
Distributeur : United International Pictures (UIP)
Box Office France : 6 473 196 entrées
Année de production : 1988
Budget : 25 000 000 $
Date de sortie DVD : 30 septembre 2009
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 10 septembre 2014
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR, Dolby stéréo
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Inspiré de faits réels
Raymond -Rain Man- Babbitt a vraiment existé ou Presque ! Le personnage incarné par Dustin Hoffman est en effet inspiré de Kim Peek, un Américain, atteint du syndrome du savant, à la mémoire exceptionnelle. Barry Morrow, le scénariste de Rain man, l’avait rencontré pour préparer le film, ainsi que d’autres personnes savantes. Kim Peek est devenu célèbre suite à ce film et était régulièrement invité dans des émissions de télévision. Il est décédé d’une crise cardiaque en 2009 à l’âge de 58 ans.

Le plus gros succès de Barry Levinson en France
Rain Man est le plus gros succès du réalisateur Barry Levinson (Harcèlement, Sphère, Good morning Vietnam…) en France. Le film sorti le 15 mars 1989 a attiré plus de 6,4 millions de spectateurs. Il s’est hissé à la première place du box-office français en 1989 ; idem aux Etats-Unis où le film a généré le plus gros box-office de l’année, avec $172 millions.

Fidèle à Dustin Hoffman
Dustin Hoffman est l’acteur avec lequel Barry levinson a travaillé le plus : il l’a dirigé pour la première fois dans Rain Man, ce qui a valu un Oscar à Hoffman, puis dans Sleepers en 1996, Des hommes d’influence en 1997 et Sphere en 1998.

Inversion des rôles
Dustin Hoffman avait un temps été pressenti pour incarner le rôle tenu par Tom Cruise. Le scénario avait été envoyé à Bill Murray pour le rôle-titre. Côté réalisateur, Steven Spielberg, Sydney Pollack et Martin Brest ont été impliqués dans le projet.

Une scène interdite à bord des avions !
Une scène de Rain Man montre la crise d’angoisse de Raymond au moment de prendre l’avion avec son frère Charlie. Il énumère à ce moment-là des statistiques plutôt inquiétantes sur les risques d’accident. Cette scène a pour cette raison été coupée de la version du film disponible à bord dans la plupart des compagnies aériennes.

Un caméo de Barry Levinson
Barry Levinson fait une petite apparition, non créditée au générique, dans la peau d’un médecin. Le cinéaste a également fait un caméo dans le film Jimmy Hollywood et a fait l’acteur dans une poignée de films, dont quelques-uns de Mel Brooks à la fin des années 70-80.

Le clin d'oeil de "Very Bad Trip"
Le premier volet de Very Bad Trip comporte une scène hommage à Rain Man. L’une des séquences reprend quasiment plan pour plan l’arrivée de Tom Cruise et Dustin Hoffman dans le casino à Las Vegas, avec Bradley Cooper et Zach Galifianakis à la place. Le titre Iko Iko de The Belle Stars illustre les deux scènes. Un épisode des Simpson (« L’enfer du jeu », dans la saison 5) fait également référence à cette scène, de même que le film Las Vegas 21.

La voix de Bruce Willis
Tom Cruise n’a pas la même voix française que dans ses films les plus récents. Les plus avertis reconnaitront le timbre de Patrick Poivey, voix de Bruce Willis depuis plus de 20 ans ! Patrick Poivey l’a doublé dans neuf films, dans les années 80-90, dont Top Gun et La Couleur de l’argent. Depuis, Yvan Attal et Jean-Philippe Puymartin, souvent associé à Tom Hanks, lui ont succédé.

Autisme et cinéma
Rain Man a mis un coup de projecteur sur un sujet encore peu abordé au cinéma à l’époque, l’autisme. Si le long métrage de Barry Levinson s’intéresse à un exemple particulier, à savoir le syndrome du savant, le film traite de l'autisme avec finesse, tendresse et humour. Depuis, de nombreux films portant plus ou moins directement sur ce sujet ont été produits, aussi variés que Forrest Gump, Le Huitième jour, Sam, je suis Sam ou encore le documentaire Elle s’appelle Sabine.
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Sailor Et Lula (Wild At Heart)

609 3/4
Comédie dramatique USA 1990 127 min.
David Lynch Nicolas Cage (Sailor Ripley), Laura Dern (Lula Pace Fortune), Willem Dafoe (Bobby Peru), Crispin Glover (Cousin Dell), Diane Ladd (Marietta Pace Fortune), Isabella Rossellini (Perdita Durango), Harry Dean Stanton (Johnnie Farragut), Grace Zabriskie (Juana), Sheryl Lee (Glinda), Sherilyn Fenn (La Fille De L'Accident), J.E. Freeman (Acteur), David Patrick Kelly (Dropshadow), Freddie Jones (George Kovich), John Lurie (Sparky), Jack Nance (Oo Spool), Pruitt Taylor Vince (Copain), Calvin Lockhart (Acteur), Marvin Kaplan (Acteur), William Morgan Sheppard (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5981.html
Synopsis :

Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, fuient Marietta, la mère de la jeune fille qui s'oppose à leurs amours, ainsi que toute une série de personnages dangereux et mystérieux qui les menacent. L'amour triomphera-t-il de la violence qui les entoure ?
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3445 notes : 33% de *****, 28% de ****, 8% de ***, 15% de **, 11% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Titre original : Wild at Heart
Récompenses : 1 prix et 6 nominations
Distributeur : Mission
Budget : 9,5 millions de $
Année de production : 1990
Date de reprise : 25 mai 2011
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 mai 2010
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 19 octobre 2010
Format audio : Dolby SR
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Vie rêvée de Walter Mitty (la) (The Secret Life of Walter Mitty)

734 3/4
Comédie dramatique USA 2013 114 min.
Ben Stiller Ben Stiller (Walter Mitty), Kristen Wiig (Cheryl), Shirley MacLaine (Edna), Adam Scott (Ted Hendricks), Kathryn Hahn (Odessa), Sean Penn (Sean O'Connell), Patton Oswalt (Todd Maher), Ólafur Darri Ólafsson (Le pilote islandais), Adrian Martinez (Hernando), Gary Wilmes (Le père de Walter), Terence Bernie Hines (Gary), Paul Fitzgerald (Don Proctor), Nicole Neuman (Rachel), Alex Anfanger (Chris), Jonathan C. Daly (Tim Naughton), Barbara Vincent (Femme d'affaire), Liz Mikel (Agent TSA), Zivile Kaminskaite (Touriste), Alan D. Purwin (Coordinateur aérien), Alex Kruz (Time/Life employé), Lucinda Lewis (Time/Life employé), Jay Ferraro (Time/Life employé), Wes Pope (Time/Life employé), Philip Odango (Time/Life employé), George Aloi (Time/Life employé), William Henderson White (Time/Life employé), Kelly Southerland (Homme d'affaire du rêve), Chloe Elaine Scharf (Fille de l'homme d'affaire), Rob Tode (Voisin de Cheryl), Dennis Rees (Voyageur), Aleksandra Myrna (Voyageuse), Tommy Bayiokos (Agent de change), Nancy Digonis (Spectatrice), Leeann Hellijas (Stewart), Katelynn Bailey (Etudiante), Gurdeep Singh (Conducteur de taxi), Jenny Rostain (Femme d'affaire), Joey Slotnick (Acteur), Finise Avery (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206710.html
Synopsis :

Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 8 806 notes : 15% de *****, 41% de ****, 25% de ***, 11% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Twentieth Century Fox France
Box Office France : 963 155 entrées
Année de production : 2013
Budget : 90 000 000 $
Remake de : La Vie secrète de Walter Mitty
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 juin 2014
Date de sortie Blu-ray : 4 juin 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 138106

Secrets de tournage :

La double vie de Walter Mitty
La Vie rêvée de Walter Mitty est une libre adaptation d'une comédie datant de 1947 intitulée La Vie secrète de Walter Mitty. A l'époque, c'est le comédien Danny Kaye qui interpréta le rôle de Walter aujourd'hui joué par Ben Stiller dans sa version 2013.

La vie réalisée de Ben Stiller
Avec La Vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller signe sa cinquième réalisation de long métrage pour le cinéma après Génération 90 (1994), Disjoncté (1996), Zoolander (2001) et le récent Tonnerre sous les tropiques (2008). Il est d'ailleurs - pour la cinquième fois consécutive - à la fois devant et derrière la caméra puisqu'il joue le rôle-titre de Walter Mitty tout comme dans toutes ses réalisations en dehors de Disjoncté dont le rôle principal fut offert à Jim Carrey.

Avant Stiller
Avant d'être un long métrage de 1947 sous le nom de La Vie secrète de Walter Mitty, l'histoire était racontée sous forme de nouvelle rédigée par l'auteur James Thurber. Publiée en 1939 sous le nom de The Secret Life of Walter Mitty, elle a également inspiré l'adaptation d'une série d'animation en 1975 où le personnage central était un chat nommé Waldo Kitty.

67 ans pile poil !
La date de sortie française du film n'est pas dénuée de sens : sortant le 1er janvier 2014, il fait directement écho au film original La Vie Secrète de Walter Mitty qui est sorti un 1er janvier en 1947 aux Etats-Unis. Pourtant, sur le nouveau continent, il sort le 25 décembre, le lien est donc exclusivement Européen.

La nouvelle star "hot" du cinéma
Le public français n'aura jamais autant vu le volcan Eyjafjallajökull sur grand écran que pendant la saison 2013-2014. Après avoir donné son nom à la comédie de Dany Boon, Eyjafjallajökull (2013), il tient une place importante dans le scénario de La Vie rêvée de Walter Mitty et, comme dans le film français, entre en éruption.

La vie secrète de la famille Goldwyn
Les producteurs du film de Ben Stiller sont Samuel Goldwyn Jr. et John Goldwyn, actuellement à la tête de la société Samuel Goldwyn Films, qui avait produit à l'époque La Vie secrète de Walter Mitty (1947) sous la houlette du producteur Samuel Goldwyn, père de Junior et grand-père de John Goldwyn.

Rendez-vous presque manqué
La Vie rêvée de Walter Mitty aurait pu signer la deuxième collaboration entre le scénariste Steven Conrad et le réalisateur Gore Verbinski qui était pressenti pour réaliser le film mais retenu par le tournage de Lone Ranger, naissance d'un héros (2013), il a dû refuser. Après leur première collaboration pour The Weather Man (2005), ils ont tout de même travaillé sur le même projet puisque Verbinski est resté au poste de producteur exécutif sur le film de Ben Stiller.

D'une pierre deux jobs !
Alors que les producteurs recherchaient activement un réalisateur et après avoir essuyé les refus de Steven Spielberg, Ron Howard ou encore Gore Verbinski pour conflit d'emploi du temps, ils ont rencontré Ben Stiller. Il venait pour le rôle principal de Walter Mitty et s'est montré très intéressé par l'histoire et le personnage à tel point qu'il a donné aux producteurs sa vision des choses. C'est ainsi qu'ils lui ont également proposé de réaliser le film.

Sortez l'argentique !
La Vie rêvée de Walter Mitty a été intégralement tourné en pellicule. Un moyen de tourner qui devient de plus en plus désuet face au numérique mais qui était important pour le réalisateur Ben Stiller au niveau de la cohérence avec le scénario du film. Son personnage est développeur sur pellicule pour le magazine Life qui s'apprête à publier son dernier numéro papier pour passer au format numérique sur Internet.

Des rires aux muscles
En tant que réalisateur, Ben Stiller a mis ses comédiens principaux dans des situations dont ils n'ont pas l'habitude d'être. Ainsi, Kristen Wiig, célèbre pour ses rôles de comédie au cinéma et qui a été découverte dans le Saturday Night Live a, pour la première fois, joué dans une scène d'action de pyrotechnie dans l'un des rêves de Walter Mitty, lorsque son immeuble explose. Adam Scott, lui aussi habitué à la comédie, s'est retrouvé dans une scène onirique étonnante lors d'un combat avec Ben Stiller pour laquelle il fut suspendu par des câbles au-dessus de New-York lors du tournage.

The real Life
Le magazine Life dans La Vie rêvée de Walter Mitty est un magazine américain qui a réellement existé. Créé en 1883, il a existé jusqu'en 2009 et était le premier magazine de photojournalisme. Depuis l'arrêt de la publication papier, il existe toujours sous la forme d'un site Internet, exactement comme dans le scénario du film de Ben Stiller.

Y'a pas photo !
Pour les besoins du tournage, l'équipe de La Vie rêvée de Walter Mitty a dû contacter l'actuel rédacteur en chef du site Internet Life.com, Bill Shapiro, étant donné qu'ils utilisent le nom et la charte graphique du magazine. Il s'est avéré que Shapiro avait fait le même métier que le personnage de Ben Stiller au sein du magazine, ce qui a été une source d'information inespérée pour l'équipe.

Une équipe qui gagne !
Pour l’aider dans la réalisation de La Vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller a rassemblé une équipe composée de personnes qu'il connait bien puisqu'il travaille avec depuis Zoolander (2001). Il s'agit du chef décorateur Jeff Mann, du chef monteur Greg Hayden et du producteur Stuart Cornfeld, qui ont également collaboré avec le réalisateur sur Tonnerre sous les tropiques (2008).

Les femmes d'Adam
Le comédien Adam Scott retrouve dans La Vie rêvée de Walter Mitty deux actrices auxquelles il a donné la réplique auparavant. Tout d'abord Kristen Wiig avec qui il a joué dans Friends With Kids (2012) et également Kathryn Hahn, sa partenaire dans la série Parks and Recreation (2009).

Certifié authentique !
Dans un souci d'authenticité, Ben Stiller a souhaité tourner le plus possible en conditions réelles. Ainsi, de nombreux plans ont été tournés dans le véritable hall du magazine Life qui appartient au magazine Time. Les séquences d'action à New-York ont été jouées dans la ville même, au milieu de la circulation, avec Ben Stiller et Adam Scott suspendus au-dessus des passants. Lors du plongeon de Stiller dans l'océan, c'est dans l'Atlantique que cela s'est déroulé et non dans un bassin.

Seul au monde
Lors du plongeon de Ben Stiller dans l'Océan Atlantique, le comédien a dû, pour les besoins d'un plan, se retrouver dans l'eau jusqu'au cou, seul. Il raconte : "Nous nous trouvions en pleine mer, à plus de 1,5 kilomètre des côtes, avec des creux de plus de deux mètres – qui sont très impressionnants lorsqu’on se trouve dans l’eau. Le bateau où se trouvait la caméra s’est éloigné pour revenir pour la scène, mais durant deux minutes je me suis retrouvé tout seul au beau milieu de l’Atlantique Nord. J’étais seul en pleine mer avec une mallette en attendant que la caméra revienne, et je me suis dit : « J’espère qu’ils vont réussir à me retrouver ! ». J’ai ressenti un réel danger, c’est dans des moments comme celui-là que l’on se dit que c’est ça, le vrai cinéma."
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Volver (Volver)

455 3/4
Comédie Dramatique Espagne 2005 121 min.
Pedro Almodóvar Penélope Cruz (Raimunda), Carmen Maura (Abuela Irene), Lola Dueñas (Sole), Chus Lampreave (Tìa Paula), Yohana Cobo (Paula), Pepa Aniorte (Voisin/voisine), Yolanda Ramos (La Présentatrice Tv), Antonio De La Torre (Le Mari De Raimunda), Carlos Blanco (Emilio), Leandro Rivera (Le Barman), Carmen Machi (La Soeur D'Agustina), Pilar Castro (L'Assistante De Yolanda), Raimunda Sanchez Exposito (La Vieille Dame À L'Enterrement), Blanca Portillo (Agustina), Maria Isabel Diaz (Regina), Concha Galán (Voisin/voisine), Estrella Morente (Singer ''volver'').
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59605.html
Synopsis :

Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d'ethnies étrangères.Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites.
Critique :

Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 9656 notes : 54 % de *****, 25 % de ****, 10 % de ***, 1 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 291 912 entrées
N° de visa : 114 638
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Présenté à Cannes
Volver est présenté en compétition au Festival de Cannes 2006, et a reçu le Prix du meilleur scénario et le Prix collectif de la meilleure interprétation féminine.

Almodovar et Cannes
Pedro Almodovar est un habitué du Festival de Cannes. Il a tout d'abord été président du jury en 1992, mais ce n'est qu'en 1999 avec Tout sur ma mère que l'une de ses oeuvres est en compétition officielle. Il obtient d'ailleurs le Prix de la mise en scène. Le réalisateur espagnol revient sur la croisette cinq ans plus tard pour présenter hors compétition La Mauvaise éducation. Son film Volver est une nouvelle occasion pour lui de prétendre à la Palme d'or du 59ème Festival de Cannes.

Le tournage
Après un tournage difficile avec La Mauvaise éducation, Pedro Almodovar a retrouvé le plaisir de faire un film : "Avec celui-ci [Volver] j'ai pris plus de plaisir, parce que l'avant dernier a été un enfer. J'avais oublié ce qu'était un tournage sans avoir l'impression d'être toujours au bord de l'abîme. Ce qui ne veut pas dire que Volver soit de meilleure qualité que mon dernier film, (d'ailleurs, jesuis très fier d'avoir tourner La Mauvaise éducation), mais cette fois-ci j'ai moins souffert. En fait, je n'ai pas du tout souffert.

Retrouvailles
Entre drame et comédie, Pedro Almodovar revient ici à un style qui lui est plus familier : "Volver est un film qui englobe plusieurs retrouvailles. Je reviens à la comédie. Je reviens à l'univers féminin, à La Mancha (c'est sansaucun doute le film de La Mancha, avec son langage, les coutumes, les patios, la sobriété des façades, les rues pavées...) Je retravaille avec Carmen Maura (cela fait 17 ans que nous n'étions plus ensemble), avec Pénélope Cruz, Lola Dueñas, Chus Lampreave. Je reviens à la maternité, comme origine de la vie et de la fiction. Et naturellement à ma mère."

Une comédie dramatique ?
"Je suppose que Volver est une comédie dramatique. Il y a desséquences amusantes et des séquences dramatiques. Son ton imite "la vie", mais sans être une comédie de moeurs. C'est plutôt un naturalisme irréel, si ça pouvait exister." Le réalisateur espagnol se plaît ainsi à mélanger les genres : "J'ai toujours mélangé les genres et je continue à le faire. Pour moi c'est quelque chose de naturel. Le fait d'inclure un fantôme dans l'histoire est un élément comique, surtout si on le présente d'une façon réaliste."

Mort et fantômes
Volver met en scène l'apparition du fantôme de la mère auprès de sa fille et de ses petits-enfants. Ainsi la mort et toutes les croyances qui l'entoure se trouvent au centre du film : "Dans mon village ces choses arrivent, (j'ai grandi en écoutant des histoires de fantômes), bien que je ne crois pas à ces apparitions. Sauf si ça arrive aux autres, ou dans la fiction.". "Volver est un hommage aux rites sociaux des habitants de mon village avec la mort et les morts. Les morts ne meurent jamais. J'ai toujours admiré et envié l'aisance avec laquelle ils parlent avec les morts, cultivent leur mémoire et soignent leurs tombeaux."Ce film a alors permis à Pedro Almodovar de prendre conscience de l'importance de la mort dans la vie de chacun ainsi que dans la sienne : "Je n'ai jamais accepté la mort, je ne l'ai pas compris non plus (je l'ai déjà dit). Mais pour la première fois, je crois que je peux la regarder en face, même si je continue à ne pas la comprendre ni à l'accepter. Mais je commence à me faire à l'idée qu'elle existe."

"La Familia"
Film sur la famille avec ses trois générations de femmes - grand-mère, mère et fille : "La famille de Volver est une famille de femmes. (...)D'ailleurs, Volver rend hommage à la voisine solidaire, cette femme célibataire ou veuve, qui vit seule et qui fait sienne la vie de la personne âgée qui vit à côté. Ma mère a vécu les dernières années entourée et assistée par ses voisines." Mais Volver est aussi un film fait avec les femmes de la famille du réalisateur : "Mes propres soeurs ont été des conseillères pour tout ce qui concerne La Mancha, ou l'intérieur de la maison. (...)Moi je me suis détaché assez tôt et je me suis transformé en un urbain impertinent. Quand je veux retrouver les usages et les traditions de La Mancha, ce sont elles sont mes guides."

Les femmes à l'honneur
De Talons aiguilles en passant par Tout sur ma mère, Pedro Almodovar a toujours aimé parler des femmes, il en fait de même avec ses actrices : "La seule arme que tu possèdes, à part la mise en scène réaliste, ce sont les acteurs. En l'occurrence, les actrices. J'ai la chance qu'elles soient toutes spectaculaires. Le grand spectacle ce sont elles.""Une autre bénédiction du tournage, c'est que toutes les filles étaient toutes très unies aussi bien dans la vie comme le travail, elles avaient entre elles une relation merveilleuse un peu comme une famille. Et ça l‘objectif le capte très bien."

Retrouvailles avec Carmen
Volver marque les retrouvailles de Pedro Almodovar avec l'une de ses actrices fétiches, Carmen Maura, qu'il n'avait pas dirigé depuis Matador : "Il y avait une incertitude, mais heureusement Carmen l'a effacé dès que nous avons commencé à travailler ensemble. (...)Carmen n'a pas du tout changé comme actrice, et la redécouvrir a été merveilleux. Je n'ai rien appris parce que je le savais déjà, mais maintenir le feu intacte après deux décennies est une tâche admirable et difficile, ça je ne peux pas le dire de tous les acteurs avec lesquels j'ai travaillé."

Penelope Cruz / Raimunda
Héroïne de Volver, égérie d'Almodovar, l'actrice latine Penélope Cruz est le coeur de ce film : "La regarder a été un grand plaisir pendant le tournage. (...)Penélope Cruz est une actrice qui a du caractère, mais c'est le mélange de cette émotivité fulgurante qui font d'elle une actrice indispensable. (...)Le reste c'est du coeur, de l'émotion, du talent, de la vérité et un visage que la caméra adore. Et moi aussi."Le choix de l'actrice pour le rôle de Raimunda lui a permis d'explorer de nouvelles facettes de son jeu : "Quand il le faut, elle possède une énergie explosive, mais Raimunda est aussi une femme fragile, très fragile. Elle sait (et doit, quand le scénario l'exige) être furieuse et l'instant suivant s'effondrer comme une petite fille sans défense. Cette troublante vulnérabilité de Penélope Cruz m'a énormément surpris, ainsi que la rapidité qu'elle a de se connecter avec ce sentiment. C'est un spectacle impressionnant de voir en premier plan les yeux secs et menaçants de Penélope Cruz qui soudain se remplissent de larmes, des larmes qui parfois jaillissent comme un torrent, ou bien dans d'autres scènes s'humidifient sans jamais déborder."

La rivière
La rivière prend une place importante dans le dernier film d'Almodovar métaphore du temps mais aussi écho à sa propre enfance : "Les souvenirs les plus joyeux de mon enfance sont liés avec la rivière. (...) La rivière, les rivières, c'était toujours la fête. C'est dans l'eau d'une rivière que j'ai découvert la sensualité. De mon enfance et mon adolescence c'est sans aucun doute la rivière ce qui me manque le plus."

Avis d'écrivains
L'assistante de Pedro Almodovar, Lola Garcia a envoyé le scénario de Volver à deux écrivains. Ceux-ci ont envoyé leurs impressions une fois leurs lectures achevées.Juan José Millás : "J'ai lu le scénario d'un trait. L'hyperréalisme des premières scènes te met dans une situation de tension émotionnelle énorme. (...)Volver est un jeu de main narratif permanent, un instrument prodigieux. Et on ne sait jamais où est le truc. Dans ce scénario il n'y a pas une seule frontière que Pedro Almodovar n'ait osé franchir. Il se déplace sur la ligne qui sépare la vie de la mort comme un funambule sur un fil."Gustavo Martín Garzo : J'ai beaucoup aimé le scénario de ton nouveau film. Dans sa totalité, je le trouve très familier, c'est bien toi. (...)Ce mélange qui te caractérise de candeur et perversité qui rend drôles les choses les plus atroces, et sait trouver la beauté et l'espérance là où elles n'existent plus, je trouve que c'est une des choses les plus merveilleuses de ton cinéma. (...)Voilà comment je vois ce scénario, comme un conte."
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Voyage au Groenland (le) (Voyage au Groenland (le))

969 3/4
Comédie dramatique France 2016 98 min.
Sébastien Betbeder Thomas Blanchard, Thomas Scimeca, François Chattot
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246812.html
Synopsis :

Thomas et Thomas cumulent les difficultés. En effet, ils sont trentenaires, parisiens et comédiens... Un jour, ils décident de s'envoler pour Kullorsuaq, l'un des villages les plus reculés du Groenland où vit Nathan, le père de l'un d'eux. Au sein de la petite communauté inuit, ils découvriront les joies des traditions locales et éprouveront leur amitié.
Critique :

Trentenaires adulescents sans enfants ni nana, deux potes comédiens s'envolent pour le Groenland, où le père de l'un d'eux a eu la curieuse idée de s'établir. Pas mal de loufoquerie dans cette comédie douce-amère, qui prend son temps pour nous toucher, nous faire rire ou rêver, dans des paysages de glace insolites. Le scénario aurait mérité d'être un peu plus étoffé — le caractère juvénile des antihéros et leur maladresse virent parfois à la facilité. Mais le film parle bien des différences culturelles et de la difficulté à se réaliser. Et exhale un charme certain, dépaysant à coup sûr.
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Marche De L'Empereur (la) (Marche De L'Empereur (la))

237 3/4
Documentaire France 2004 85 min.
Luc Jacquet Romane Bohringer (Voix De La Narratrice), Charles Berling (Voix Du Narrateur), Jules Sitruk (Voix Du Narrateur), Morgan Freeman (Voix Du Narrateur (Version Américaine)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57615.html
Synopsis :

L'histoire des manchots empereurs et de leur cycle de reproduction est unique au monde. Elle mêle amour, drame, courage et aventure au coeur de l'Antarctique, région la plus isolée et inhospitalière de la planète.

Un scénario offert par la nature, qui se perpétue depuis des millénaires et que les hommes n'ont découvert qu'au début du XXème siècle.

La Marche de l'empereur raconte cette histoire extraordinaire...
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

N° de visa : 110967
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Genèse d'une passion
L'histoire de la passion de Luc Jacquet pour l'Antarctique remonte à 1992, alors que le futur ornithologue faisait ses études à Lyon. Il vit un jour une annonce sur un panneau à la faculté, qui cherchait quelqu'un prêt à partir plusieurs mois en Terre Australe pour faire des recherches et rapporter des images de manchots empereurs. Il se souvient: "Etant d'un naturel autant porté sur la nature et l'aventure que sur le baroud et les conditions extrêmes, ce genre de proposition ne pouvait que m'intéresser. D'ailleurs, déjà à cette époque, il s'agissait de faire des images de manchots empereur."

Naissance d'un projet
Le projet de La Marche de l'empereur a été long et parfois difficile. La parole au réalisateur Luc Jacquet: "L'empereur, c'est le plus grand, le plus beau. Il fallait que j'ai la carrure, et puis il fallait les moyens. J'ai commencé à écrire l'histoire il y a quatre ans et le projet a mûri peu à peu, au fil des mois. Et puis il y a eu l'intérêt immédiat et sans réserve des producteurs. Comme on était en août et qu'il fallait partir en janvier, tout s'est enclenché à 200 à l'heure. D'un coup tout devenait une aventure rare, à tous les niveaux de fabrication. Une gigantesque conjonction d'envies concordantes avec à la clé une détermination et une énergie similaire à une opération commando. (...) j'avais l'histoire, pure, simple, sans tricherie dès qu'il s'agit de survie, d'un peuple maudit quelque part. Je savais précisément où et quand tourner. Mon découpage était fait, la scénarisation avait été minutieusement élaborée et tout ce qui restait à faire, c'était de parier sur les acteurs."

Cinéaste en herbe
Avant de réaliser ses premiers documentaires, Luc Jacquet n'avait jamais tenu une caméra de sa vie. Il partit donc à Zurich, pour être formé au 35 mm, durant une dizaine de jours. Il devait notamment s'entraîner à filmer des manchots en carton qui étaient disposés sur les glaciers des Alpes.

Un tournage très physique
En Antarctique, l'homme se déplace le plus souvent à pied, ce qui exige de très bonne condition physique. C'est ce qu'a dû faire l'équipe de tournage du film, qui devait tirer un traîneau avec près de 60 kg de matériel, tout en marchant dans une poudreuse de près d'un mètre de hauteur. Les caméras ont quant à elles dû être préparées pour résister au grand froid, les températures minimales atteignant tout de même les... - 30°C !

Incident de tournage
Les deux caméramen, Jérôme Maison et Laurent Chalet, ont failli perdre la vie au cours du tournage. Ils ont été pris dans un blizzard, que l'on appelle le White-Out, c'est-à-dire lorsque la neige est en suspension dans l'atmosphère. Ils n'ont eut la vie sauve que grâce à leurs GPS, localisés par une caravane envoyée depuis la base française de Dumont d'Urville. Alors que la visibilité était nulle, ils ont mis six heures pour faire 3 km, en regagnant la base. Les deux hommes s'en sont tirés avec quelques gelures superficielles.

Un (très) long hivernage
La majeure partie des images a été tournée par le duo formé de Jérôme Maison et Laurent Chalet, qui ont hiverné pendant de long mois. Luc Jacquet, de son côté, a tourné des scènes durant cinq mois, scénarisant par ailleurs le film, supervisant le tournage dans son ensemble et s'occupant du montage. Au total, le tournage aura duré un an (la durée d'un cycle de manchot), 120 heures d'images ayant été nécessaires.

Le Manchot empereur, dernier élément de vie
Alors que de nombreuses espèces animales nichent pendant l'été austral, seul le manchot empereur se risque à s'aventurer l'hiver en Antarctique, nichant en plein blizzard et jeunant pendant près de 115 jours. Sur ces terres désolées, sans âmes qui vivent, le manchot incarne alors "la frontière de la vie". Le réalisateur ajoute: "Il n'y a plus rien après le manchot empereur. On touche au domaine de l'abiotique. Il n'y a pas une cellule en Antarctique. Dans cet horizon blanc à perte de vue, il est le dernier guetteur, le dernier élément de vie de la planète. A supposer que cela ne soit pas déjà en soi une autre planète. Parce que si on est pas vraiment dans l'espace, on n'est plus vraiment non plus sur terre ! On est entre le réel et le fantastique."

Fondre comme neige au soleil
La période de couvaison par le mâle est très longue. Alors que la femelle est partie au loin trouver de quoi manger, pour elle et son petit, le mâle vit et puise dans ses réserves de graisse accumulée. Lorsque la femelle revient enfin, il a perdu entre 12 et 15 kg.

Un code de bonne conduite
Pour pouvoir filmer en toute quiétude les manchots empereurs, l'équipe du film s'est imposé une sorte de "code de bonne conduite". Il s'agissait d'être le plus discret possible, et de ne pas perturber la colonie de manchots. Ainsi arrivait-elle à gagner leur confiance, et pouvait les filmer au plus près. Durant la saison des amours, certains manchots esseulés, sans compagnes, s'aventuraient même sous la caméra, et cherchaient à séduire les membres de l'équipe...pour former un couple !

Une histoire des espèces
Privé de vol, le manchot est capable d'effectuer des plongées à 300 ou 400 mètres de profondeur, pendant plus d'un quart d'heure, alors que même s'il est un excellent plongeur, le pingouin ne reste pas plus de deux minutes sous l'eau. La famille du manchot (17 espèces, dont une au Galapagos) est celle des sphéniscidés. Le pingouin appartient quant à lui à la famille des alcidés. Par ailleurs, des deux espèces de pingouins existantes au monde, le petit pingouin, et le grand pingouin, disparu à cause des persécutions humaines, il n'en subsiste plus désormais qu'une seule, le petit pingouin Alca Torda, que l'on rencontre dans l'Atlantique nord seulement.

A propos de la bande originale
C'est Emilie Simon qui compose la bande originale du film. Récompensée par une Victoire de la musique (2004, catégorie "meilleur album de musiques électroniques/groove/dance"), la jeune artiste est arrivée très tôt sur le projet. Elle explique: "quand on m'a proposé le projet de La Marche de l'empereur, il se trouve que je travaillais justement sur une chanson intitulée Ice Girl, destinée à figurer sur mon second album ! Luc Jacquet et ses producteurs m'ont dit ce qu'ils attendaient de moi. On a défini les directions, les quatre ou cinq grands thèmes symboliques majeurs et tout s'est enchaîné assez rapidement. Une succession d'échanges: images contre musiques, musiques contre images...Les allers-retours se sont succédés. Il faut savoir qu'à ce moment-là, le film n'était pas encore monté dans sa continuité et chacun travaillait parallèlement à l'autre. En termes d'inspiration, il y a surtout eu l'effet immédiat des grands espaces totalement vierges, la notion d'une autre planète. Et là, ça m'a plu d'meblée !"

Le manchot en péril
Le réchauffement climatique qui affecte la planète, a aussi de grave répercussion sur la vie des manchots. En Antarctique, comme au Pôle Nord, c'est la fonte de la calotte glacière qui menace tout un écosystème. Ainsi, en 2001, dans la Mer de Rosse, en Antarctique, "deux incebergs géants se sont détachés, bloquant les colonies de manchots Adélie dans leur recherche de nourriture, les obligeant à faire un détour de plus de 50 km. La même année, de nombreux poussins de manchots empereur sont morts noyés, suite à une débâcle précoce (banquise qui s'affine et finit par se morceller, devenant sujette aux remous de la mer), avant d'avoir appris à nager." Même si ces fontes prématurées restent malgré tout un phénomène naturel, ce dernier deviendraient récurrent en cas d'augmentation graduelle et continu de la température. Des études menées par la base française Dumont d'Urville ont révélées que "la colonie de manchots empereurs de Pointe Géologie a perdu 3000 couples en 50 ans; les taux de mortalité maximum correspondant aux années 76 et 80 qui coïncident avec le retrait maximal de la banquise".

Sélection au festival de Sundance
La Marche de l'empereur a été sélectionné au Festival du film de Sundance pour 2005, dans la section "Special Screenings".


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Visages Villages (Visages Villages (Faces Places))

1013 3/4
Documentaire France 2016 89 min.
Agnès Varda, JR
http://www.telerama.fr/cinema/films/visages-villages,518621.php
Synopsis :

Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer.Agnès a choisi le cinéma.JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air.Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés.Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.
Critique :

Ce pourrait être un post-scriptum aux Plages d'Agnès (2008), superbe autobiographie, tout en inventions et bricolages, mais aussi aux Glaneurs et la Glaneuse (2000), documentaire à succès, jalonné de rencontres insolites. Comme dans ces films-là, Agnès Varda apparaît très souvent. La voilà de nouveau sur la route avec ses caméras, mais, cette fois, accompagnée par un coréalisateur et partenaire à l'image : le plasticien JR, connu mondialement pour coller ses immenses photographies sur des maisons, des ponts, des monuments. Principe de départ : l'octogénaire et le trentenaire débarquent dans des villes ou des villages français et conçoivent ensemble des installations pour rendre hommage à des gens du coin et pour faire surgir de la beauté dans des lieux familiers ou, au contraire, abandonnés. Les deux artistes, filmés comme les personnages d'une comédie à tandem, se charrient gentiment. Il ironise sur sa coupe au bol bicolore. Elle lui reproche de ne pas vouloir enlever son chapeau, et, surtout, ses lunettes noires. Rien de grave. Cette légèreté au bord de la futilité paraît d'abord fixer la limite de l'entreprise, d'autant que l'une des premières installations du duo laisse perplexe : les volontaires photographiés dans le camion de JR, une baguette de pain entre les dents, se retrouvent en posters sur les murs de leur commune... Par la suite, le film gagne en profondeur. Si JR semble le plus occupé des deux (il participe activement au collage des images géantes), Visages villages reste, avant tout, fidèle à la fantaisie créatrice et à l'esprit « marabout-bout de ficelle » qui court à travers l'oeuvre d'Agnès Varda — elle en a assuré le montage. Mais aussi à son féminisme : quand JR s'intéresse à des dockers sur le port du Havre, la cinéaste redirige son attention vers les épouses de ces messieurs.

Deux figures chères à la réalisatrice donnent d'ailleurs les plus beaux moments : l'installation, encore plus éphémère que les autres (pour cause de marée), sur le bunker d'une plage normande, d'un magnifique portrait, signé Varda en 1954, de feu Guy Bourdin (son ami, le grand photographe, qui habita là). Et l'étrange rendez-vous en Suisse avec Jean-Luc Godard, ancien « poteau » de la Nouvelle Vague. L'allure de JR et ses inamovibles lunettes rappellent à Varda la coquetterie, cinquante ans plus tôt, de JLG, qui devient ainsi un discret fil rouge du film, puis une ombre, presque un trou noir, dans les échanges entre les deux artistes.

Car, peu à peu, la différence d'âge apporte bien davantage qu'une cocasserie surjouée. Le temps qui passe et le temps qui reste deviennent des motifs récurrents. Il y a la réalité clinique des injections oculaires désormais nécessaires à la vision de la cinéaste — elle les rapproche du terrifiant plan d'oeil tranché dans Le Chien andalou, de Luis Buñuel. Il y a la mélancolie déchirante d'un vieil ouvrier interviewé dans son usine le tout dernier jour de sa vie professionnelle, et qui se sent comme « au bord d'une falaise ». Il y a ce vertige : Agnès Varda, 89 ans, à son aise dans un cimetière, plutôt pressée, dit-elle, que ce soit « fini » et, à la fois, de plain-pied avec son camarade de jeu, toute aux joies, indissociables chez elle, de vivre et de créer. — Louis Guichard
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Departures (Okuribito)

598 4/4
Drame Japon 2008 131 min.
Yojiro Takita Masahiro Motoki (Daigo Kobayashi), Tsutomu Yamazaki (Ikuei Sasaki), Ryoko Hirosue (Mika Kobayashi), Kazuko Yoshiyuki (Tsuyako Yamashita), Kimiko Yo (Yuriko Kamimura), Takashi Sasano (Shokichi Hirata), Tôru Minegishi, Tetta Sugimoto, Yukiko Tachibana (Acteur), Tatsuo Yamada (Acteur), Yukari Tachibana (Actrice), Taro Ishida (Sonezaki), Sanae Miyata (Naomi Togashi), Ryosuke Motani (Tomeo'S Father), Mitsuyo Hoshino (Kazuko Kobayashi), Tatsuhito Okuda (Acteur), Akemi Fuji (Actrice), Shinji Hiwatashi (Acteur), Hiroyuki Kishi (Acteur), Yukimi Koyanagi (Actrice), Genjitsu Shu (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142464.html
Synopsis :

Dans une province rurale du nord du Japon, à Yamagata, où Daigo Kobayashi retourne avec son épouse, après l'éclatement de l'orchestre dans lequel il jouait depuis des années à Tokyo. Daigo répond à une annonce pour un emploi ''d'aide aux départs'', imaginant avoir affaire à une agence de voyages. L'ancien violoncelliste s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'une entreprise de pompes funèbres, mais accepte l'emploi par nécessité financière. Plongé dans ce monde peu connu, il va découvrir les rites funéraires, tout en cachant à sa femme sa nouvelle activité, en grande partie taboue au Japon.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 880 notes : 53% de *****, 25% de ****, 10% de ***, 8% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Titre original : Okuribito
Récompenses : 1 prix
Box Office France : 75 695 entrées
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Année de production : 2008
Langue : Japonais
Date de sortie DVD : 12 janvier 2010
Format de production : 35 mm
Format audio : Dolby Digital
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Pink Floyd - The Wall (Pink Floyd The Wall)

73 4/4
Drame UK/USA 1982 100 min.
Alan Parker Bob Geldof (Pink), Christine Hargreaves (La Mère De Pink), James Laurenson (Le Père De Pink), Eleanor David (La Femme De Pink), Bob Hoskins (Le Manager), Jenny Wright (La Groupie Américaine), Joanne Whalley (Une Groupie), Kevin Mckeon (Pink Enfant), David Bingham (Pink Petit), Alex Mcavoy (Le Professeur), ellis Dale (le Docteur 02 Anglais), robert Bridges (le Docteur Américain), albert Moses (le Concierge), roger Waters (un Invité Au Mariage).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=272.html
Synopsis :

Après le décès de son père pendant la Seconde Guerre mondiale, Pink est élevé par une mère tyrannique. Devenu rock star, il mène une vie tourmentée et s'enferme sur lui-même dans sa chambre d'hôtel. Peu à peu, il sombre dans la drogue tandis que la folie commence às'emparer de lui...
Critique :

Note de la presse : 4/4
Note des spectateurs : 4/4 (Pour 2702 notes : 76 % de ****, 14 % de ***, 6 % de **, 1 % de *, 2 % de °)

Fiche technique :

N° de visa : 56 070
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Tournage
Pink Floyd The Wall a été tourné entre septembre et décembre 1981, au Québec et en Angleterre.

Récompenses
En 1983, Pink Floyd The Wall a reçu le prix de la meilleure musique originale (pour la chanson "Another Brick in the Wall") ainsi que le meilleur son aux BAFTA Awards.

Le commencement
L'écriture de l'album concept The Wall a débuté en 1977, juste après un concert donné à Montréal où le chanteur et leader des Pink Floyd, Roger Waters, a fini par craché sur l'un des spectateurs du premier rang. Après cette représentation, il constata une séparation entre le groupe et son public.

Concept initial
Le projet initial de Roger Waters comprenait un album, une tournée (avec un mur sur la scène, qui marquerait la distance entre le groupe et le public) ainsi qu'un film. Cependant, il préféra s'arrêter à une oeuvre unique et originale : un objet cinématographique illustrant la musique.

Inspiré de faits réels
Roger Waters s'est inspiré de sa propre vie pour l'écriture du scénario.

Changement de casting
Le rôle principal devait être initialement tenu par Roger Waters, mais le choix s'est finalement porté sur Bob Geldof, leader du groupe rock The Boomtown Rats. Ce chanteur irlandais est notamment connu pour ses initiatives en faveur des pays victimes de famine. Il a mis en place plusieurs concerts de soutient, comme le Live Aid, qui lui a valu être décoré de l'ordre de l'empire britannique par la reine Elisabeth II. Son interprétation de Pink reste à ce jour son unique rôle de composition dans un film.

Un dessinateur satirique
Le réalisateur Alan Parker a fait appel au dessinateur satirique britannique Gerald Scarfe, pour les animations du film. Ce dernier avait déjà travaillé pour les Pink Floyd à l'occasion de l'album Wish you were here en 1974. Elu caricaturiste de l'année lors des British Press Awards 2006, il a également écrit et réalisé de nombreux documentaires pour la BBC, fait plusieurs one-man-show et conçu les costumes et les décors de pièces de théâtres, d'opéras et de spectacles musicaux londoniens.

Improvisation
Personne n'a prévenu l'actrice Jenny Wright que Bob Geldof allait jeter une bouteille sur elle pour les besoins d'une scène. Sa réaction a donc été totalement spontanée au moment du tournage...

Apparition
Roger Waters apparaît dans le film, il se trouve parmi les invités pendant le mariage.


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Liste de Schindler (la) (Schindler's List)

1335 3/4
Drame USA 1993 195 min.
Steven Spielberg Liam Neeson, Ben Kingsley, Ralph Fiennes, Caroline Goodall, Jonathan Sagall, Embeth Davidtz, Malgoscha Gebel, Mark Ivanir
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9393.html
Synopsis :

Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau.
Critique :

La Liste de Schindler est donc un film qui nous met dans tous nos états. Tous, c'est-à-dire les pires, abattement et compassion. Mais aussi les meilleurs, ceux qui donnent des envies de fraternité.
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Orange mécanique (A Clockwork Orange)

61 3/4
Drame USA 1971 137 min.
Stanley Kubrick Malcolm McDowell, Patrick Magee, Michael Bates, Adrienne Corri, Warren Clarke
Synopsis :

Dans un futur assez proche, Alex, jeune chef d'une bande de voyous, sème violence et terreur au hasard des virées des "droogs" : un clochard ivrogne, un couple dans sa maison isolée en font, entre autres, les frais, avec une brutalité exceptionnelle. Mais Alex est arrêté : pour le maître de la psychanalyse du moment, il sera le cobaye d'une cure de dé-criminalisation et de dé-sexualisation. Après un séjour en prison, on va le conditionner : c'est une cure de désintoxication de la violence. Alex commence alors à parcourir à l'envers le chemin qui l'a mené dans le laboratoire. On lui rend sa liberté après un dernière épreuve publique où il lèche les bottes de l'homme qui vient de le rosser et où il est incapable de répondre à l'appel d'une fille nue qui s'offre à lui. Il va essayer alors de se suicider...
Critique :


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Taxi Driver (Taxi Driver)

566 3/4
Drame USA 1976 115 min.
Martin Scorsese Robert De Niro (Travis Bickle), Jodie Foster (Iris), Harvey Keitel (Sport), Cybill Shepherd (Betsy), Albert Brooks (Tom), Leonard Harris (Charles Palantine), Peter Boyle (Wizard), Norman Matlock (Charlie T), Diahnne Abbott (L'Ouvreuse De Cinéma), Franck Adu (Homme Noir En Colère), Victor Argo (Patron De L'Épicerie), Gino Ardito (Policier Au Rallye), Garth Avery (Ami D'Iris), Harry Cohn (Chauffeur De Taxi À Bellmore), Copper Cunningham (La Prostituée Dans Le Taxi), Brenda Dickson-Weinberg (La Femme Du Soap-Opera), Harry Fischler (Le Dispatcher), Nat Grant (L'Homme À L'Autocollant), Richard Higgs (L'Homme Des Services Secrets), Beau Kayser (L'Acteur De Soap), Victor Magnotta (Le Photographe Des Services Secrets), Bob Maroff (Un Mafioso), Bill Minkin (L'Assistant De Tom), Murray Moston (Iris' Timekeeper), Harry Northup (Doughboy), Gene Palma (L'Homme De La Rue), Carey Poe (La Travailleur À La Campagne), Steve Prince (Andy, Le Vendeur D'Armes), Peter Savage (Le John), Martin Scorsese (La Silhouette Qui Observe), Robert Shields (L'Aide De Palantine), Ralph S. Singleton (Le Journaliste Télé), Joe Spinell (L'Officier), Maria Turner (La Prostitué En Colère), Robin Utt (La Travailleuse À La Campagne), Frank Adu (Angry Black Man), Nicholas Shields (Palantine'S Aide), Steven Prince (Andy - Gun Salesman).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=308.html
Synopsis :

Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres nocturnes et la violence quotidienne dont il est témoin lui font peu à peu perdre la tête. Il se charge bientôt de délivrer une prostituée mineure de ses souteneurs.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 9984 notes : 62 % de *****, 18 % de ****, 11 % de ***, 2 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 701 755 entrées
Budget : 1 300 000 $
N° de visa : 45 917
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

L'expérience personnelle de Paul Schrader
L'histoire de Taxi driver est tirée de l'expérience personnelle de Paul Schrader. Au début des années 70, l'écrivain, tombé au plus bas, n'arrivait pas à vendre son premier scénario. Abandonné de sa femme, il était sans le sou, sombrait dans l'alcoolisme, errait dans les rues de New York et la nuit, quand il ne pouvait dormir, il fréquentait les cinémas porno.

L'ambition de Paul Schrader
Le scénariste Paul Schrader, également futur réalisateur d'American gigolo et d'Auto focus, dit avoir voulu transposer dans le contexte américain le roman L'Etranger d'Albert Camus. Il écrivit le script en une dizaine de jours seulement : une semaine pour la première ébauche et trois jours pour les modifications.

Mulligan et Bridges pressentis
Le réalisateur Robert Mulligan fut d'abord pressenti à la mise en scène, tandis que Jeff Bridges devait initialement incarner Travis Bickle. C'est le scénariste Paul Schrader qui insistera pour que ce soit Martin Scorsese et Robert De Niro qui se retrouvent derrière et devant la caméra.

Brian De Palma intéressé
Brian De Palma fut un temps intéressé pour porter à l'écran le scénario de Paul Schrader qu'il trouva sensationnel.

Neil Diamond dans le rôle de Travis
Un des producteurs intéressés par le scénario suggéra d'offrir le rôle de Travis Bickle au chanteur Neil Diamond, mais Martin Scorsese n'accepta pas un tel compromis.

Farrah Fawcett dans le rôle de Betsy
Pour le rôle de Betsy, la productrice Julia Phillips pensa à l'actrice Farrah Fawcett, mais Martin Scorsese s'opposa à ce choix et porta son dévolu sur Cybill Shepherd.

Rock Hudson dans le rôle de Palantine
Rock Hudson était pressenti dans le rôle du sénateur Charles Palantine, mais celui-ci refusa d'incarner ce personnage en raison de son engagement sur la série télévisée McMillan and wife.

Des salaires réduits
Robert De Niro et Martin Scorsese acceptèrent des salaires dérisoires afin de faire baisser le budget du film. L'acteur américain fut payé 35 000 dollars, alors qu'on lui offrait cinq fois plus pour jouer dans Un pont trop loin de Richard Attenborough au milieu d'une distribution prestigieuse.

Lieux et dates de tournage
Taxi driver fut tourné dans les rues de New York en juillet-août 1975.

La préparation au rôle
Pour se préparer au rôle de Travis Bickle, Robert De Niro travailla pendant un mois comme chauffeur de taxi. Il étudia par ailleurs les différentes formes de maladies mentales.

Une scène improvisée
Robert De Niro improvisa totalement la célèbre scène où il se parle à lui-même dans le miroir ("You're talking to me").

Une fausse coupe iroquoise
Dans les scènes où Travis Bickle apparaît coiffé à la manière iroquoise, Robert De Niro porte en fait une perruque conçue par le maquilleur Dick Smith.

Une prostituée pour modèle
Pour son rôle d'Iris, Jodie Foster prit comme modèle une véritable prostituée qui apparaît d'ailleurs dans le film comme étant son amie.

Harvey Keitel proxénète
Pour se préparer au rôle de Sport Matthew, Harvey Keitel fréquenta pendant quelque temps des proxénètes. La scène dans laquelle il danse avec Jodie Foster a été complètement improvisée.

Apparitions de Martin Scorsese
Martin Scorsese apparaît dans son propre film en client de Travis Bickle. Assis sur la banquette arrière du taxi, il explique à ce dernier qu'il veut tuer sa femme qui le trompe avec un autre homme. Le cinéaste apparaît une seconde fois dans le film, plus furtivement, au détour d'un plan panoramique.

La compagne de Robert De Niro en ouvreuse
Diahnne Abbott, alors compagne de Robert De Niro, fait une apparition dans le film comme ouvreuse d'un cinéma porno.

La mère de Martin Scorsese à l'écran
Catherine Scorsese, la mère de Martin Scorsese, apparaît sur la photo des parents d'Iris, découpée par Travis dans un journal.

Scorsese / De Niro : 8 films ensemble !
Martin Scorsese et Robert De Niro ont travaillé huit fois ensemble : sur Mean streets (1973), Taxi driver (1976), New York, New York (1977), Raging Bull (1980), La Valse des pantins (1983), Les Affranchis (1990), Les Nerfs à vif (1992) et Casino (1996).

Keitel / De Niro : deuxième !
Taxi driver marque la deuxième collaboration entre Robert De Niro et Harvey Keitel, les deux acteurs ayant auparavant été partenaires dans Mean streets. Ils se donneront par la suite la réplique dans Falling in love (1984) et Copland (1997).

5e collaboration Scorsese / Keitel
Taxi driver marque les retrouvailles de Harvey Keitel avec Martin Scorsese. Tous les deux avaient auparavant travaillé ensemble sur Who's that knocking at my door ? (1968), Mean streets (1973) et Alice n'habite plus ici (1974). Leur collaboration se poursuivra en 1988 avec La Dernière tentation du Christ.

Retrouvailles Foster / Scorsese
C'est la deuxième fois que Jodie Foster tourne sous la direction de Martin Scorsese. La jeune actrice a auparavant joué un petit rôle dans Alice n'habite plus ici de ce même réalisateur.

Brooks fait appel à Scorsese
Albert Brooks, qui joue ici le rôle de Tom, fera par la suite appel à Martin Scorsese pour une petite apparition dans sa comédie La Muse, sortie en 1999.

Schrader / Scorsese : première !
C'est la première fois que le scénariste Paul Schrader travaille avec Martin Scorsese. Les deux cinéastes remettront ça avec Raging Bull (1980), La Dernière tentation du Christ (1988) et A tombeau ouvert (1999).

1ère collaboration Scorsese / Chapman
Taxi driver marque la première collaboration entre Martin Scorsese et le directeur de la photographie Michael Chapman. Les deux hommes travailleront à nouveau ensemble sur Raging Bull (1980) et le vidéo clip de Bad de Michael Jackson en 1987.

Le compositeur Bernard Herrmann
Le compositeur Bernard Herrmann, fidèle à Alfred Hitchcock, décéda le soir de Noël 1975, soit quelques heures après avoir terminé la bande originale de Taxi driver. Martin Scorsese lui rendra hommage en reprenant le thème musical des Nerfs à vif pour son remake en 1991.

Palme d'Or à Cannes
Film de la consécration pour Robert De Niro et Jodie Foster, Taxi driver remporta la Palme d'Or au Festival de Cannes 1976.

4 nominations aux Oscars
Taxi driver a été nominé aux Oscars 1977 dans quatre catégories : Meilleur film, Meilleur acteur pour Robert De Niro, Meilleure second rôle féminin pour Jodie Foster et Meilleure musique.

La tentative d'assassinat contre Reagan
Le tireur fou John Hinckley junior, qui avait tenté d'assassiner le président Ronald Reagan en mars 1981, prétendit s'être inspiré de Taxi driver.

Jodie Foster trop jeune pour certaines scènes
À cause de son jeune âge (14 ans), Jodie Foster ne put tourner certaines scènes explicites. C'est sa soeur Connie, âgée de 21 ans, qui la doubla.

Trop violent?
À l'époque du tournage du film, la scène de la tuerie était considérée comme excessivement forte. Même aujourd'hui, elle conserve une puissance émotionnelle indiscutable. Afin d'obtenir un classement acceptable du film par la censure, Scorsese a atténué les couleurs dans cette scène, pour rendre le sang moins visible.

Al Pacino en Travis Bickle?
Lorsque l'un des producteurs, Tony Bill, a envisagé de faire le film, il a envoyé le script à Al Pacino dans l'espoir qu'il accepte le rôle principal. Pacino a refusé.

Hommage de "American Dad"
Dans l'épisode 9 de la saison 2 de la série animée "American Dad", Stan, le personnage principal voyage dans le temps et crée malencontreusement un univers parallèle où Martin Scorsese n'a pas réalisé "Taxi Driver", ce qui entraine de nombreux changements politiques et sociaux. Une illustration (caricaturale) de l'influence qu'a eu le film à son époque, doublé d'un hommage humoristique.
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Vivre vite (De prisa, de prisa )

390 3/4
Drame Espagne 1981 105 min.
Carlos Saura Berta Socuéllamos (Ángela), José Antonio Valdelomar (Pablo), Jesús Arias (Meca), José María Hervás Roldán (Sebas), María del Mar Serrano (María), Consuelo Pascual (Abuela), André Falcon (Cajero), Yves Arcanel (Interventor), Yves Barsacq (Luis)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vivre_vite_!
Synopsis :

Une bande de jeunes voleurs vivent de petits coups, qui leur permettent de prendre du bon temps, de se droguer parfois, et de mener grand train au bord de la mer. Mais cette existence ne leur suffit bientôt plus. Il décident de préparer un gros coup.
Critique :


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Adieu Poulet (Adieu Poulet)

441 3/4
Drame France 1975 91 min.
Pierre Granier-Deferre Lino Ventura (Verjeat), Patrick Dewaere (Lefèvre), Victor Lanoux (Lardatte), Julien Guiomar (Ledoux), Pierre Tornade (Pignol), Françoise Brion (Marthe), Claude Rich (Juge Delmesse), Gérard Hérold (Moitrié), Pierre Londiche (Janvier), Valérie Mairesse (Fille Cocarde), Claude Brosset (Antoine Portor), Michel Beaune (Dupuy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29410.html
Synopsis :

Un candidat républicain, Lardette, défend l'ordre et la morale. Ses hommes de main attaquent des colleurs d'affiches de gauche. L'un deux meurt. Le commissaire Verjeat et l'inspecteur Lefèvre mènent l'enquête, avec des méthodes qui déplaisent fortement à Lardette.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 251 notes : 24 % de *****, 45 % de ****, 17 % de ***, 3 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
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American history X (American history X)

26 3/4
Drame USA 1998 115 min.
Tony Kaye Edward Norton, Edward Furlong, Beverly D'Angelo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12475.html
Synopsis :

Élève brillant, Derek Vinyard a longtemps balancé entre une mère (Doris) plutôt tolérante, et un père (Dennis, pompier de son métier) aux idées réactionnaires bien arrêtées. Lorsque Dennis meurt au cours d'une intervention, abattu par un dealer noir, Derek choisit définitivement le camp de l'extrémisme raciste. Dès lors, l'influence bénéfique de son mentor, le professeur libéral noir Bob Sweeney, s'efface au profit de celle, pernicieuse, de Cameron, chef d'un groupuscule néo-nazi qui se sert de lui pour recruter des adeptes parmi la jeunesse désœuvrée de Californie. Derek prend pour petite amie Stacey, une raciste forcenée, et s'oppose de plus en plus fréquemment à sa sœur Davina (coupable de ne pas partager ses idées) ainsi qu'à sa mère (qui a le tort de se laisser courtiser par Murray, un professeur juif du lycée). Seul son jeune frère Danny, éperdu d'admiration, lui garde toute son affection. Un soir, Derek exécute sauvagement un Noir qui tentait de voler sa voiture. Condamné et emprisonné, il se lie tout d'abord aux détenus blancs extrémistes. Peu à peu, cependant, il les voit sous leur vrai jour et quand ils se retournent contre lui (allant jusqu'à le passer à tabac et le sodomiser), il ne trouve soutien et protection qu'auprès de Lamont, un détenu noir employé comme lui à la buanderie. C'est donc réhabilité qu'il sort de prison, fermement décidé à rompre avec ses anciens " amis " et à remettre dans le droit chemin Danny, lequel, pendant son absence, est tombé à son tour sous la coupe de Cameron. Danny vient justement de rédiger un essai provocateur à la gloire de "Mein Kampf" et Sweeney lui a infligé comme punition de raconter par écrit les événements tragiques qui ont entraîné l'incarcération de son frère. Entre les confessions de Derek et son propre examen de conscience, Danny finit par comprendre à quel point il s'est fourvoyé.

Mais on n'échappe pas si facilement au passé. Alors que Derek craint que Cameron et son bras droit, Seth, se vengent de sa " trahison " en s'en prenant à sa famille, le danger viendra d'un autre bord : dès le lendemain en effet, Danny est abattu par un jeune noir auquel l'opposait une vieille querelle raciste.

Tony Kaye ne souhaitait pas à l'origine engager Edward Norton, mais ce dernier tenait tellement au rôle de Derek qu'il accepta un salaire nettement inférieur à celui auquel il aurait pu prétendre (rôle qui lui valut une nomination à l'Oscar du meilleur acteur).
Critique :

On ressort du film choqué, ébranlé, mal à l'aise... Mais pas indifférent... Tony Haye a gardé le style qui était le sien dans ses pubs : une caméra bien placée, des cadres mûrement réfléchis, une fluidité impeccable.
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An Elephant Sitting Still (Da xiang xi di er zuo)

1072 3/4
Drame Chine/Hong-Kong 2018 234 min.
Yuchang Peng, Yu Zhang, Uvin Wang, Congxi Li, Xiaolong Zhang, Xiang Rong Dong, Jing Jing Guo, Miaomiao He
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262443.html
Synopsis :

Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants. Un matin, une simple altercation entre deux adolescents dans un lycée dégénère et va souder les destins de quatre individus brisés par l’égoïsme familial et la violence sociale. Une obsession commune les unit : fuir vers la ville de Manzhouli. On raconte que, là-bas, un éléphant de cirque reste assis toute la journée, immobile…
Critique :

Premier et dernier long-métrage d’un jeune cinéaste chinois suicidé à l’issue du tournage de ce film-monstre d’une puissance incroyable.

Cet « Elephant » arrive précédé d’une aura particulière qui ne saurait masquer l’essentiel : le film est une merveille tant expressive, dramatique que poétique. Hu Bo, son jeune auteur de 29 ans, s’est suicidé peu après le montage de son premier - et donc - ultime film. Un film-fleuve de près de 4 heures adoubé par de prestigieux parrains : Béla Tarr et Gus van Sant dont l’imprimatur ne surprend pas au vu de ce récit en forme d’errance où chaque plan séquence tente de rendre compte de la tragédie d’un monde au ralenti. Nous sommes dans une ville post-industrielle du Nord de la Chine (non nommée) où tout est gris à l’image de cet animal de foire : un éléphant impassible et assis, que plusieurs protagonistes veulent aller voir de près histoire de se refaire une santé morale ou tout simplement guidés par une curiosité qui apporterait un peu de couleur à un quotidien sinistré. Mais cet éléphant –attention spoiler– nous ne le verrons jamais, tout au plus son barrissement viendra hanter les ultimes secondes de cet opus, nous laissant à jamais avec -c’est le paradoxe du cinéma- sa forte présence à l’esprit.

POÈTE DES AMES
Mais avant d’en arriver là, il aura fallu éprouver un récit choral, s’en immerger totalement pour en sortir comme purifié de toute la violence d’un monde où les rapports de force entre les individus entraînent inexorablement les êtres vers la nuit. Là un adolescent en pousse un autre et le tue accidentellement devenant une bête traquée, ici une jeune femme flirte avec son proviseur pour s’émanciper de l’emprise d’une mère violente, il y aussi un vieil homme promis à l’hospice par ses propres enfants las d’être encombré du patriarche ou encore une petite frappe qui tente de se remettre de la mort de son meilleur ami dont il est en partie responsable… La caméra les suit avec une égale empathie, accompagne chacun de leurs gestes, et n’hésite à laisser le hors champ infuser le périmètre toujours mouvant de ces trajectoires. La purification évoquée vient de ce que le cinéaste ne cherche pas ici un naturalisme forcé, ni à rendre compte d’une réalité spécifique mais regarde chaque être comme s’il était le dépositaire de l’humanité tout entière. Hu Bo est en cela un poète des âmes. Il traque le détail invisible au commun des mortels qui viendra augmenter notre compréhension du réel : un mur blanc, des allumettes accrochées au plafond, des silhouettes dans une maison de retraite prisonnières de leur condition, un regard inquiet, un geste furtif… Et au-dessus de tout, il y a bien-sûr cet éléphant totémique et sa sagesse qui contamine tout le film.

RÉSISTER AU TEMPS
On ne s’étonnera pas que le suicide se retrouve aux deux extrémités du film, s’assumant comme une alternative au chaos. Si des hommes ou des femmes choisissent le grand saut, d’autres restent débout et continuent d’avancer dans un bouillard qui pourrait bien finir par se dissiper. C’est en tout cas ce que suggère la puissance du pachyderme en bout de course dont le cri sonne comme un rappel à l’ordre. Car si Hu Bo a décidé d’en finir dans la vraie vie, son film résiste au temps et promet une certaine éternité à celui ou celle qui osera s’y aventurer. Le premier choc de 2019.

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Bienvenue à Marwen (Welcome to Marwen)

1036 3/4
Drame USA 2018 116 min.
Robert Zemeckis Steve Carell, Leslie Mann, Eiza Gonzalez, Diane Kruger, Gwendoline Christie, Merritt Wever, Janelle Monáe, Siobhan Williams
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224929.html
Synopsis :

L'histoire de Mark Hogancamp, victime d'une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d'un village belge durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène les figurines des habitants en les identifiant à ses proches, ses agresseurs ou lui-même.
Critique :

Un amnésique se réfugie dans un monde imaginaire peuplé de figurines. Ce portrait d’un rêveur ne pouvait que séduire Robert Zemeckis.

La fantaisie était une urgence : en sortant amnésique d’un coma provoqué par une agression terriblement violente, en avril 2000, l’Américain Mark Hogancamp se réfugia dans un univers imaginaire qu’il créa avec des figurines, dans son jardin. Un village miniature baptisé Marwen et situé en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale : attaquées par les soldats allemands, les maisonnettes sont défendues par le capitaine Hogie, un pilote de chasse flanqué de guerrières belles comme les parfaites poupées qu’elles sont. Non content de s’amuser avec ses jouets, le quadragénaire Mark Hogancamp devint photographe : il mit en scène les aventures des personnages qu’il avait créés, exposa ces images, devint célèbre. C’est cette étonnante histoire vraie que retrace Bienvenue à Marwen.

En l’homme blessé qui fait vivre ses visions pour survivre, Robert ­Zemeckis a reconnu un frère. Passionné depuis toujours par les effets spéciaux, le réalisateur de Retour vers le futur (1985) a ­recréé avec des moyens hollywoodiens le petit monde bricolé par Mark Hogancamp, joué par le formidable Steve Carell. Hommage d’un rêveur à un autre rêveur, le film est une superbe et réjouissante explosion de magie. Le ­capitaine Hogie et son décor de maison de poupées s’animent en un grand spectacle qui, tout à la fois, célèbre le plaisir du cinéma d’action et le parodie. Zemeckis se sent, à l’évidence, tellement dans son élément à Marwen qu’il ne lui est pas difficile d’y faire des clins d’œil à son univers à lui. Et d’abord au fameux Forrest Gump (1994). Diminué par le traumatisme qu’il a subi, pres­que retombé en enfance, Mark Hogancamp est une nouvelle figure d’innocent, de simple d’esprit comme celui que campait Tom Hanks : un être différent, ­capable de réenchanter le monde. Mais l’éloge de la naïveté se double, cette fois, d’une rêverie plus corsée sur les femmes qui entourent le capitaine ­Hogie comme son créateur. Sexy et armées, les poupées de cire ou de chair font fantasmer Mark Hogancamp et il leur emprunte leurs… escarpins. Ceplaisir fétichiste, qui lui valut d’être tabassé par des inconnus lorsqu’il en fit état dans un bar, apporte une touche d’originalité plus radicale et plus adulte à Bienvenue à Marwen. Forrest Gump en talons aiguilles, c’était inimaginable. Les temps changent.

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Carla's song (Carla's Song)

698 3/4
Drame UK 1995 127 min.
Ken Loach Robert Carlyle (George), Oyanka Cabezas (Carla), Scott Glenn (Bradley), Louise Goodall (Maureen), Richard Loza (Antonio), Gary Lewis (Sammy), Salvador Espinoza (Rafael), Subash Singh Pall (Victor), Stewart Preston (McGurk), Margaret McAdam (la mère de George), Pamela Turner (Eileen), Greg Friel (le clavier), Anne Marie Timoney (Surveillant), Andy Townsley (Le chauffeur de taxi), Alicia Devine (Actrice), John Paul Leach (Le médecin), Norma Rivera (Norma), José Meneses (Harry), Rosa Amelia López (la mère de Carla).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26261.html
Synopsis :

Glasgow 1987. George, chauffeur de bus, est amoureux de Carla, jeune refugiée nicaraguayenne qui a fui la guerre dans son pays, après avoir été témoin d'évènements dont elle ne veut pas parler. Un jour il la sauve d'une tentative de suicide. Il décide alors de se rendre avec elle au Nicaragua sur les traces de son passé.
Critique :

Note des spectateurs : 3,6/5 (Pour 72 notes : 13% de *****, 13% de ****, 50% de ***, 25% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1995
Date de sortie DVD : 30 mars 1999
Langue : 02 Anglais, Espagnol
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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De Battre, Mon Coeur S'est Arrêté (De Battre, Mon Coeur S'est Arrêté)

303 3/4
Drame France 2004 107 min.
Jacques Audiard Romain Duris (Tom), Niels Arestrup (Robert), Emmanuelle Devos (Chris), Linh Dan Pham (Miao-Lin), Aure Atika (Aline), Jonathan Zaccaï (Fabrice), Gilles Cohen (Sami), Mélanie Laurent (la petite amie de Minskov), Anton Yakovlev (Minskov), Emmanuel Finkiel (le professeur de piano)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57956.html
Synopsis :

A 28 ans, Tom semble marcher sur les traces de son père dans l'immobilier véreux. Mais une rencontre fortuite le pousse à croire qu'il pourrait être le pianiste concertiste de talent qu'il rêvait de devenir, à l'image de sa mère.Sans cesser ses activités, il tente de préparer une audition.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 5,3 millions d'euros
Box Office France : 1 059 170 entrées
N° de visa : 109961
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


De battre mon coeur s'est arrêté est le remake d'un film de 1978, Melodie pour un tueur, de James Toback. "C'est Pascal Caucheteux, alors qu'il venait de finir de produire le remake d'Assaut de Carpenter, réalisé par Jean-Francois Richet, qui m'a demandé si la réalisation d'un remake pourrait m'intéresser, et si oui, lequel", explique Jacques Audiard. "La réponse m'a semblé évidente : c'était Fingers de James Toback. Pourquoi ? Bien sûr parce que le film m'avait marqué lorsque je l'avais vu à sa sortie. Mais sans doute aussi parce que c'était un film qu'on avait du mal à revoir, qui repassait peu et qui, à force, avait créé autour de lui un mystère supplémentaire". Ce film, selon le réalisateur, "c'est un peu la queue de la comète du cinéma indépendant américain des années 70. (...) Quand j'ai revu le film avec Tonino Benacquista, je me suis demandé si je ne lui avais pas survendu ! Il y avait des trous énormes dans l'histoire, des hauts formidables mais aussi des bas redoutables. Et puis beaucoup de poses cinématographiques très datées". Ce que confirme le coscénariste du film : "Quand je l'ai vu, je n'ai pas été séduit, trop décousu, trop underground qui se cherche. J'avais des réserves sur la narration, j'y voyais les pièges d'une transposition aujourd'hui et en France. Partant de l'enthousiasme de Jacques et de mes réserves, nous nous sommes dit qu'en travaillant, nous allions trouver un objet commun".


Le personnage du père de Tom, interprété par Niels Arestrup, est pour le réalisateur "un personnage ogresque. Un ogre s'il est bien conçu, doit avoir une voix douce féminine, au-delà de son physique très mâle et très autoritaire... Poucet doit entendre la douce voix de sa mère dans l'ogre pour que son échine se froisse... Niels Arestrup a une voix comme cela. Très timbrée, féminine, susurrée... Mais les micros saturent, c'est la voix du Diable". La figure du père permet ici d'étudier les rapports filiaux, et plus précisément "ce moment où les pères deviennent les fils de leurs fils, et par voie de conséquence, celui où les fils découvrent qu'ils sont mortels". Tonino Benacquista n'est pas d'un autre avis, même s'il est persuadé que malgré la violence des rapports entre Tom et son père, "on ne peut douter qu'il y ait de l'affection entre les deux. (...) Le père est autoritaire, il a la mainmise sur son fils qu'il prend pour son exécutant, mais en même temps, il l'appelle et lui demande de l'aide. Tom le protège. Comme il est dit dans la scène pré-générique, le rapport père/fils peut s'inverser. Le père commence à s'effacer, il devient fragile, il a besoin d'assistance".


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De L'Ombre À La Lumière (The Cinderella Man)

203 3/4
Drame USA 2005 144 min.
Ron Howard Russell Crowe (Jim Braddock), Renée Zellweger (Mae Braddock), Paul Giamatti (Joe Gould), Craig Bierko (Max Baer), Bruce Mcgill (Jimmy Johnston), Paddy Considine (Mike Wilson), David Huband (Ford Bond), Connor Price (Jay Braddock), Ariel Waller (Rosemarie Braddock), Patrick Louis (Howard Braddock), Rosemarie Dewitt (Sara), Linda Kash (Lucille Gould), Nicholas Campbell (Sporty Lewis), Gene Pyrz (Jake), Chuck Shamata (Père Rorick), Ron Canada (Joe Jeanette), Alicia Johnston (Alice), Troy Amos-Ross (John Henry Lewis), Mark Simmons (Art Lasky), Art Binkowski (Corn Griffin), David Litzinger (Abe Feldman), Matthew G. Taylor (Primo Carnera), Rance Howard (Al Fazin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28787.html
Synopsis :

Autrefois boxeur prometteur, Jim Braddock s'est vu contraint d'abandonner la compétition après une série de défaites. Alors que l'Amérique sombre dans la Grande Dépression, Jim accepte n'importe quel petit boulot pour faire vivre sa femme Mae et leurs enfants. Il n'abandonne pourtant pas l'espoir de remonter un jour sur le ring.

Grâce à une annulation de dernière minute, Jim est appelé à combattre le deuxième challenger mondial, et à la stupéfaction générale, il gagne au troisième round. Malgré son poids inférieur à celui de ses adversaires et des blessures répétées aux mains, il accumule les victoires. Portant les espoirs et les rêves des plus démunis, celui que l'on surnomme désormais ''Cinderella Man'' s'apprête à affronter Max Baer, le redoutable champion du monde qui a déjà tué deux hommes en combat...
Critique :

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Box Office France : 319 254 entrées
Couleur
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Inspiré d'une histoire vraie
De l'ombre à la lumière retrace l'histoire vraie de Jim Braddock, qui reprit sa carrière de boxeur pour nourrir sa famille durant la Grande Dépression, passant de l'anonymat et la pauvreté à la gloire en 1935 après avoir battu le champion du monde des poids lourds Max Baer lors d'un combat épique en 15 rounds. Disparu en 1974, ce personnage entré au Hall of Fame (le Panthéon) de la boxe en 1964 tenait son surnom The Cinderella Man (littéralement "L'Homme Cendrillon") de son histoire, proche de celle d'un conte de fées.

Acteur et réalisateurs pressentis
De l'ombre à la lumière devait initialement être mis en scène par Penny Marshall, puis par Billy Bob Thornton, associé à Ben Affleck dans le rôle principal. Le réalisateur d'origine suédoise Lasse Hallström avait ensuite manifesté son intérêt pour le projet, avant de renoncer quand le tournage fut repoussé pour permettre à Russell Crowe d'interpréter l'épique Master and commander : de l'autre côté du monde.

Les fils de Braddock mis à contribution
Le producteur Cliff Hollingsworth, étant de ceux que l'histoire de Jim Braddock avait bouleversés, prit contact avec l'un des neveux de Braddock, qui lui-même le mit en relation avec ses deux fils, Jay et Howard. Ils furent d'accord pour travailler avec Hollingsworth afin d'écrire l'histoire de Braddock. Au cours de nombreux entretiens, ils racontèrent les aspects de la vie de leur célèbre père que les articles de presse n'avaient pas révélés. De ces rencontres naquit un premier scénario, présentant une approche beaucoup plus personnelle de la saga de Braddock.

Retrouvailles
De l'ombre à la lumière marque les retrouvailles de Ron Howard avec Russell Crowe, les deux hommes ayant déjà collaboré sur Un homme d'exception en 2001. A ces derniers se joignit le scénariste Akiva Goldsman, également auteur du script de ce film.

Russell Crowe à l'entraînement
Parallèlement au travail de documentation que Russell Crowe a dû accomplir pour connaître l'histoire de son personnage, l'acteur devait également devenir un boxeur crédible. Il a étudié soigneusement les expressions du champion au combat, ses attitudes, sa façon de laisser tomber ses bras, de frapper. C'est sous la supervision d'Angelo Dundee, qui fut pendant 21 ans l'entraîneur de Mohamed Ali et qui eut lui-même l'occasion de voir combattre Braddock, que Crowe a entamé un programme de formation exigeant.Il n'était pas question que la star se contente de faire de la musculation pour se forger l'apparence d'un corps robuste avec des techniques nutritionnelles courantes. Pour l'amener à une parfaite condition physique, Russell Crowe a demandé à s'entraîner comme on le faisait à l'époque de Braddock. Cela impliquait du temps, différents sports classiques à même de lui forger une véritable carrure, en lui apportant puissance et endurance.Pendant qu'Angelo Dundee lui enseignait le noble art, Wayne Gordon, boxeur et entraîneur olympique, coordonnait un programme complet d'entraînement incluant de la natation, de la course de fond, du cyclisme, du kayak et de l'escalade. L'entraînement a été si intense qu'avant que ne débute le tournage, l'acteur s'est démis l'épaule, ce qui a retardé la production de sept semaines.

Pour des combats réalistes
Pour que les combats paraissent le plus réaliste possible, Ron Howard a décidé de ne pas les scénariser complètement afin d'obtenir un maximum de spontanéité. Le ring était filmé par plusieurs caméras qui, chacune, essayaient de saisir le plus fort de l'action. Il en résultait une quantité impressionnante de rushes qu'il fallait ensuite ordonner, trier et sélectionner.Ce choix de tournage impliquait un engagement total de Russell Crowe. Steve Lucescu, coordinateur des combats, explique : "Pour jouer face à Russell, nous avons engagé de vrais boxeurs. Ces gars-là ne sont pas habitués à faire semblant. Il a fallu qu'ils apprennent à retenir un peu leurs coups. Pour que Russell tienne les dizaines de prises et les heures de combat, il fallait absolument éviter les chocs qui auraient pu l'envoyer au tapis. Ça n'a pas toujours été possible et Russell a beaucoup encaissé."

Préparation au rôle pour Renée Zellweger
Pour préparer son rôle, Renée Zellweger a pu lire les lettres que Jim écrivit à Mae. Elle raconte : "Il lui a écrit plus de deux cents lettres d'amour. Ce n'était pas un érudit, mais il y a dans ses textes une telle sincérité, un tel souffle que cela en devient bouleversant. C'est une grande chance pour moi d'avoir pu accéder à cette documentation parce qu'elle m'a permis de vraiment comprendre ce qui les liait et la façon dont ils fonctionnaient."En étudiant les rares images existantes de Mae Braddock, filmée notamment lors des remises de prix ou des conférences de presse de son mari, l'actrice découvrit que "c'était une femme timide qui n'aimait ni l'exposition, ni les gens qui tournaient autour de son mari. Elle prenait toute sa dimension lorsqu'ils étaient tous les deux. Dès qu'il y avait du monde, elle s'effaçait."

Recréer l'atmosphère de l'époque
C'est au Canada que la production a découvert le lieu capable de représenter ce qu'était le Madison Square Garden des années 30. Le Maple Leaf Gardens, un ancien stade de hockey construit en 1931, s'avéra idéal. Son architecture concordait exactement et permettait de filmer les scènes avec la foule.Quelques immeubles typiques ont été également découverts, dont l'arrière-cour du Company Store, dans la baie de Toronto. Les équipes de décoration y ont ajouté beaucoup d'éléments d'époque, recréant tout l'univers de magasins fermés, d'habitations abandonnées.

Satisfait ou remboursé
Afin de booster le nombre d'entrées pour De l'ombre à la lumière, la deuxième chaîne de cinémas américains, AMC, a proposé aux spectateurs, rendus dans les salles pour assister à la projection du film, de les rembourser s'ils ne l'appréciaient pas. Cette rare opération "satisfait ou remboursé", la première remontant à 1988 pour tenter de donner un second souffle au film Mystic pizza avec Julia Roberts, intervenait alors que ce drame sur fond de boxe peinait à trouver son public.


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Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (l') (The Young and Prodigious T.S. Spivet)

746 3/4
Drame Canada/France 2013 105 min.
Jean-Pierre Jeunet Kyle Catlett (T.S. Spivet), Helena Bonham Carter (Dr. Clair), Robert Maillet (Le Hobo), Callum Keith Rennie (Le Père), Judy Davis (G.H. Jibsen), Julian Richings (Ricky), Niamh Wilson (Gracie), Dominique Pinon (Deux Nuages), Amber Goldfarb (Actrice), Jakob Davies (Layton), Rick Mercer (Roy), Richard Jutras (M. Stenpock), Mairtin O'Carrigan (Le Conférencier), Noël Burton (Senator's Aide), Michel Perron (Le Vigile), Dawn Ford (La Serveuse), Harry Standjofski (Le Policier voie ferrée), Susan Glover (Cathy), James Bradford (Le Président du Smithsonian), Sylvia Stewart (Actrice), Andrew Simms (Acteur), Lisa Bronwyn Moore (Judy the Nurse), Dylan Kingwell (Acteur), Victor Cornfoot (Acteur), Benoit Priest (Acteur), Martin Brisebois (Acteur), Leigh Ann Taylor (Actrice), Rebecca Amzallag (Actrice), Kyle Allatt (Acteur), Marc Primeau (Acteur), Anne-Sophie Bozon (Actrice), Mario Geoffrey (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=199842.html
Synopsis :

T.S. Spivet, vit dans un ranch isolé du Montana avec ses parents, sa soeur Gracie et son frère Layton. Petit garçon surdoué et passionné de science, il a inventé la machine à mouvement perpétuel, ce qui lui vaut de recevoir le très prestigieux prix Baird du Musée Smithsonian de Washington. Sans rien dire à sa famille, il part, seul, chercher sa récompense et traverse les Etats-Unis sur un train de marchandises. Mais personne là-bas n’imagine que l’heureux lauréat n’a que dix ans et qu'il porte un bien lourd secret…
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 2 337 notes : 8% de *****, 37% de ****, 34% de ***, 14% de **, 5% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 3 nominations
Box Office France : 636 371 entrées
Distributeur : Gaumont Distribution
Budget : 33 000 000 $
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 juin 2014
Date de sortie Blu-ray : 4 juin 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 133347

Secrets de tournage :

Un premier roman au cinéma
L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est l'adaptation du roman du même nom écrit par le jeune écrivain Reif Larsen publié en 2009. Il s'agit du premier roman de l'auteur américain.

Le fabuleux destin de T.S. Spivet
Jean-Pierre Jeunet a décidé de se lancer dans cette adaptation sous l'impulsion de son lecteur attitré, Julien Messemackers, qui lui a fortement conseillé de s'intéresser à ce livre en particulier. Le réalisateur avoue avoir fait cette demande pour une simple raison : "Après Micmacs à Tire-Larigot (2009), je n’avais pas envie d’écrire à nouveau une histoire originale."

Reif Larsen plonge dans son roman
L'auteur du roman Reif Larsen, dont L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est issu, a suivi de très près l'adaptation de son oeuvre par Jean-Pierre Jeunet, si bien que le réalisateur lui a demandé de faire une apparition à l'écran dans un caméo de figuration.

Un roman haut en couleur !
Jean-Pierre Jeunet a une façon bien particulière de travailler sur l'adaptation d'un roman : "J’ai pris le livre et j’ai commencé à le colorier : tout ce que j’aimais beaucoup ou que je pensais indispensable au récit en rouge ; ce que j’aimais moyen en jaune ; ce que je n’aimais pas du tout en vert. J’ai découpé les pages et les ai rangées dans des chemises, et à partir de là, j’ai rebâti une histoire en quelque sorte, en n’hésitant pas à mélanger les éléments", raconte le réalisateur qui s'est mis ensuite à l'écriture du scénario avec son complice d'écriture de toujours depuis La Cité des enfants perdus (1993), Guillaume Laurant.

La taca-taca-tactique du réal !
Pour Jean-Pierre Jeunet, il était impensable de faire son film aux Etats-Unis, il ne voulait pas avoir à céder sa liberté sur le "final cut" (le montage final du film). L'astuce du réalisateur a donc été de monter la production du film à Paris et de trouver des associés au Canada afin de pouvoir tourner en Amérique du Nord.

Pas si américain que ça...
Si le film paraît américain, les deux seuls éléments venant des Etats-Unis sont le roman d'origine et le jeune comédien Kyle Catlett qui incarne T.S. Spivet. En effet, le reste de l'équipe est soit français, soit canadien à l'exception d'Helena Bonham Carter qui est britannique et Judy Davis qui est australienne. Il en est de même pour les décors puisque les deux principaux lieux de tournage ont été Alberta et Montréal, respectivement province et ville canadiennes.

L'extravagant voyage de Kyle
Après avoir subi un long processus pour caster le jeune Kyle Catlett dans le rôle-titre, la production a essuyé plusieurs problèmes. En effet, lorsque Jean-Pierre Jeunet a annoncé à l'acteur qu'il avait été choisi, il venait de signer pour jouer dans la série The Following (2013) alors que son agent avait assuré sa disponibilité. Par la suite, l'équipe n'a pas pu s'arranger avec la série pour organiser un emploi du temps correct. C'est ainsi que la production a mis en place un hélicoptère privé pour faire le voyage du jeune comédien chaque nuit de la semaine.

Le jeune et prodigieux Catlett
Le discours final du film a été l'un des moments de tension énorme au moment du tournage pour Jean-Pierre Jeunet. En effet, le jeune comédien Kyle Catlett devait dire son texte - long de près de 7 minutes - d'une traite. D'autant qu'il aurait pu être facilement impressionné face à un public de 130 figurants qui l'écoutait avec la plus grande attention. Le plan a nécessité uniquement deux prises dont la première a été interrompue. Le réalisateur se souvient : "Il s’est soudain arrêté de parler, la coach lui a alors soufflé le texte, il l’a regardée et lui a dit : "Ce n’est pas un trou de mémoire, c’est une pause… Si j’ai un trou de mémoire je bougerai mon pied comme ça." Un vrai professionnel !"

3e sexe
Le personnage du sous-secrétaire du Musée Smithsonian a connu bien des changements. Dans le roman original, c'est un homme, qui est devenu une femme sous les traits de Kathy Bates. Suite à l'hospitalisation de la comédienne, le personnage est redevenu un homme alors interprété par Robin Williams, qui a fini par décliner le rôle quelques jours avant le début du tournage pour finalement passer le flambeau à une femme : Judy Davis.

Un ticket pour Jeunet !
Jean-Pierre Jeunet retrouve une nouvelle fois le comédien Dominique Pinon qui interprète le rôle de Deux Nuages. Malgré l'association évidente entre l'acteur et le réalisateur - il s'agit de leur septième collaboration depuis Delicatessen (1991) -, il a bien failli ne pas apparaître dans ce film étant donné qu'il devait donner une représentation théâtrale à Paris au moment du tournage. Il a cependant fait le déplacement jusqu'à Montréal pour une journée de tournage et est reparti aussitôt ses scènes terminées.

Faisons une pause...
Si Jean-Pierre Jeunet retrouve la quasi-intégralité de son équipe habituelle, il a dû se séparer de son directeur de la photographie fétiche, Bruno Delbonnel. Le réalisateur explique : "Il venait de faire deux films américains – Dark Shadows (2012) de Tim Burton et Inside Llewyn Davis (2013) des Frères [Joel et Ethan] Coen – et ne pouvait pas enchaîner avec un troisième et rester aussi longtemps loin de la France et de sa famille". Une aubaine pour Thomas Hardmeier qui a été choisi par le metteur en scène grâce à son CV.

Jeunet en 3D
L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est le premier film que Jean-Pierre Jeunet a tourné avec la technique de la 3D. Le réalisateur avoue avoir dû faire des concessions et faire bouger sa caméra plus lentement qu'il l'aurait pensé pour que cela donne un beau rendu.

Denis Sanacore parfait
Pour la musique, Jean-Pierre Jeunet a fait appel au musicien canadien Denis Sanacore, qui compose pour la première fois au cinéma. Leur collaboration est assez particulière étant donné que Jeunet lui a demandé de composer des thèmes sans forcément voir les images du film et le réalisateur a fait sa sélection après coup. La musique de Sanacore n'a d'ailleurs pas été enregistrée en studio mais chez lui : "dans son salon, en débranchant le téléphone et en faisant taire son chien", précise Jeunet.

L'extravagant Harvey Weinstein
Le producteur Harvey Weinstein a décidé de distribuer L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet sur le territoire américain avant même que le film soit terminé. Il avait déjà distribué un autre film de Jean-Pierre Jeunet qui a eu un fort succès aux Etats-Unis, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001) sous le sobre nom de "Amélie".

Premier rôle pour jeune premier
Le rôle de T.S. Spivet est le premier dans un long métrage au cinéma pour le jeune comédien Kyle Catlett. Il avait déjà eu quelques rôles à la télévision notamment dans Mercy Hospital (2009), Unforgettable (2011) et The Following (2013).
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Homme D'Exception (un) (A Beautiful Mind)

322 3/4
Drame USA 2001 134 min.
Ron Howard Russell Crowe (John Forbes Nash Jr.), Ed Harris (William Parcher), Jennifer Connelly (Alicia Nash), Paul Bettany (Charles), Adam Goldberg (Sol)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28384.html
Synopsis :

En 1947, étudiant les mathématiques à l'université de Princeton, John Forbes Nash Jr., un brillant élève, élabore sa théorie économique des jeux. Pour lui, les fluctuations des marchés financiers peuvent être calculées très précisément.
Au début des années cinquante, ses travaux et son enseignement au Massachusetts Institute of Technology ne passent pas inaperçus et un représentant du Département de la Défense, William Parcher, se présente à lui pour lui proposer d'aider secrètement les États-Unis. La mission de John consiste à décrypter dans la presse les messages secrets d'espions russes, censés préparer un attentat nucléaire sur le territoire américain. Celui-ci y consacre rapidement tout son temps, et ce au détriment de sa vie de couple avec Alicia.
Ce job n'est toutefois pas sans risques : des agents ennemis surveillent ses moindres faits et gestes. Mais personne ne le croit.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 60 millions de dollars
Box Office France : 793 558 entrées
Box Office USA : 170 742 341 $
N° de visa : 104 655
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Une partie de l'action d'Un homme d'exception se déroulant dans la célèbre école de Princeton, Ron Howard a obtenu l'autorisation de tourner à l'intérieur même du campus, dont le décor n'a, selon l'aveu même des techniciens du film, que peu changé en 50 ans. D'autres campus ont également été visités, comme ceux de la Fairleigh Dickinson University dans le New Jersey ou ceux de la Fordham University dans le Bronx.


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Incendies (Incendies)

796 3/4
Drame Canada 2010 123 min.
Denis Villeneuve Rémy Girard, Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette, Abdelghafour Elaaziz, Mohamed Majd, Allen Altman, Nabil Sawalha
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=179349.html
Synopsis :

A la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence.Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien…Simon, lui, n’a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s’est toujours montrée distante. Mais son amour pour sa sœur jumelle le poussera bientôt à rejoindre Jeanne et à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d’une mère bien loin de celle qu’ils ont connue.
Critique :

Bavarde et brillante, la pièce du dramaturge Wajdi Mouawad semblait inadaptable. Denis Villeneuve (Un 32 août sur terre, Polytechnique) la porte sur grand écran avec la puissance à la fois fascinante et excessive d’un tragédien grec. En situant l’action dans un pays imaginaire quasi mythologique et en se concentrant sur les racines de la colère d’une femme humiliée plutôt que sur des considérations politiques, le réalisateur canadien ignore la tentation du mélodrame et élabore un langage cinématographique universel, parfois intelligemment contredit par la bande-son (You and Whose Army ?, de Radiohead). La violence est sourde, et le récit, dense et fragmenté, repose sur un équilibre complexe tenu de bout en bout par des acteurs très justes, malgré quelques scènes trop écrites. Un film coup-de-poing.
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Killing Gentleman (The Merry Gentleman)

420 3/4
Drame USA 2007 110 min.
Michael Keaton Michael Keaton (Frank Logan), Kelly Macdonald (Kate Frazier), Mike Bradecich (Jerry), Bobby Cannavale (Michael), William Dick (Mr Weiss), Darlene Hunt (Diane).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126398.html
Synopsis :

Après avoir divorcé, une jeune femme décide de débuter une nouvelle vie, mais est témoin d'un meurtre...
Critique :


Note des spectateurs : 2/5 (Pour 15 notes : 0 % de *****, 0 % de ****, 75 % de ***, 25 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Long Dimanche De Fiançailles (un) (Long Dimanche De Fiançailles (un))

225 3/4
Drame France 2004 134 min.
Jean-Pierre Jeunet Audrey Tautou (Mathilde), Gaspard Ulliel (Manech), Albert Dupontel (Célestin Poux), Jodie Foster (Elodie Gordes), Bouli Lanners (Caporal Chardolot), Thierry Gibault (Lieutenant Estrangin), Philippe Duquesne (Favart), Elina Löwensohn (La Soeur De Günther), François Levantal (Thouvenel), Florence Thomassin (La Narratrice), Dominique Pinon (Sylvain), Clovis Cornillac (Benoît Notre Dame), Jérôme Kircher (Bastoche), Chantal Neuwirth (Bénédicte), Denis Lavant (Six Sous), Jean-Pierre Becker (Esperanza), Dominique Bettenfeld (Ange Bassignano), Jean-Pierre Darroussin (Caporal Gordes Dit Biscotte), Marion Cotillard (Tina Lombardi), André Dussollier (Pierre-Marie Rouvières), Ticky Holgado (Germain Pire), Jean-Paul Rouve (Le Facteur), Jean-Claude Dreyfus (Commandant Lavrouye), Tchéky Karyo (Capitaine Favourier), Julie Depardieu (Véronique Passavant), Michel Vuillermoz (P'Tit Louis), Rufus (Un Breton).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48349.html
Synopsis :

En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d'autres, il est ''mort au champ d'honneur''. C'est écrit noir sur blanc sur l'avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d'admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !

Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man's land d'une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n'y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s'y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.

De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 45,89 millions d'euros
Box Office France : 4 451 746 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Tautou - Jeunet...deuxième !
Après le phénoménal carton du Fabuleux destin d'Amélie Poulain en 2001, Un long dimanche de fiançailles marque les retrouvailles attendues du réalisateur Jean-Pierre Jeunet et de sa " fabuleuse " actrice Audrey Tautou.

Famille d'acteurs
Un long dimanche de fiançailles est l'occasion pour Jean-Pierre Jeunet de retrouver sa bande d'acteurs fétiches. De Dominique Pinon à Jean-Claude Dreyfus en passant par Rufus. Les comédiens, tous des habitués du cinéma de Jeunet depuis Delicatessen, ont accepté de rejoindre l'impressionnant casting de cette fresque historique.

La sacre de Clovis
Véritable révélation de l'année, le comédien Clovis Cornillac s'est illustré dans pas moins de cinq films en 2004. Acteur caméléon, il est par exemple un agriculteur sensible dans Vert paradis, un ouvrier adultère dans La Femme de Gilles, un improbable footballeur fan de Beaudelaire dans Mensonges et trahisons et plus si affinités... et un soldat de la guerre 14-18 dans Un long dimanche de fiançailles. En 2005, on le verra dans Les Chevaliers du ciel, l'adaption évenement de la BD des aventures de Tanguy et Laverdure.

Les fiançailles du cinéma et de la littérature
Récompensé du prix interallié, Un long dimanche de fiançailles n'est pas le premier roman Sébastien Japrisot à être adapté au cinéma. Compartiment tueurs signé Costa-Gavras et L'Eté meurtrier de Jean Becker avaient été porté à l'écran avec succès. Scénariste du Passager de la pluie avec Charles Bronson, ou encore d'Effroyables jardins et des Enfants du marais, Sébastien Japrisot est également réalisateur. Il réalise d'abord deux courts métrages en 1961 (L'Idée fixe et La Machine à parler d'amour ) avant de mettre en scène son premier long-métrage Les Mal-partis en 1975 puis Juillet en Septembre en 1988.

Faites entrer l'"accusée"...
Jodie Foster, détentrice de deux Oscars pour ses prestations dans Les Accusés et Le Silence des agneaux fait partie de la prestigieuse distribution du film. C'est la troisième fois que la comédienne parfaitement francophone tourne dans l'hexagone. En 1976, Claude Chabrol l'a dirigeait dans Le Sang des autres, et en 1977, dans Moi, fleur bleue de Eric Le Hung elle donnait la réplique à Jean Yanne.

La voix du succès...
Après sa prestation très remarquée comme narrateur du Fabuleux destin d'Amélie Poulain en 2001, André Dussollier, acteur au jeu subtil et au physique élégant retrouve son complice Jean-Pierre Jeunet pour Un long dimanche de fiançailles.

Pied au plancher...
Carrière à cent à l'heure pour Marion Cotillard ! Révélée au grand public dans le rôle de la petite amie compréhensive de Samy Naceri dans la saga vrombissante Taxi, véritable carton au box-office; la comédienne tourne dans deux des films évènement de 2004. Après avoir été la fiancée de Billy Crudup dans Big fish, la fable de Tim Burton, elle incarne dans Un long dimanche de fiançailles, la séduisante Tina Lombardi.

La musique
Clef de voûte du film, un soin particulier a été apporté à la musique. C'est Angelo Badalamenti, le compositeur attitré de David Lynch qui signe la B.O du film de Jean-Pierre Jeunet avec qui, il avait déjà collaboré sur La Cité des enfants perdus en 1994.

Paris ressuscité !
Des lieux emblématiques de la capitale ont été transformé ou recréé pour les besoins du film. La place de l'Opéra , le Palais du Trocadéro tel qu'il était pour l'exposition universelle, les Halles quand elles étaient encore le ventre de Paris, La gare du Nord, la gare d'Orsay quand elle était encore une gare. Tout ses lieux ont connu une seconde naissance grâce aux procédés numériques.

Le Paris des années 20
Pour recréer le Paris des années 1910-1920, Jean-Pierre Jeunet a eu recours aux procédés numériques les plus perfectionnés. De nombreuses scènes ont du être tourné devant des écrans bleus. Jeunet s'est entouré de techniciens de l'agence Duboi, spécialisés dans les effets spéciaux, et de véritables géomètres qui étaient présent sur le plateau afin de simplifier le rajout dans la même image de différents plans au moment de la post-production.

Un véritable champs de bataille.
Le plus grand défi du film a été la reconstitution de la ligne de front et des tranchées. Les contraintes techniques étaient importantes. Les tranchées, étroites, remplies de boue et d'eau devaient résister aux six semaines de tournage en extérieurs sous la pluie. 20 hectares de terrain ont ainsi été travaillés, 200 mètres de tranchées, des trous d'obus, des arbres arrachés ont été creusés et ?aménagés. Chaque centimètre carré de tranchées a été sculpté, peint, travaillé et patiné.


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Môme (la) (Môme (la))

1214 3/4
Drame France 2007 140 min.
Olivier Dahan Marion Cotillard, Jean-Pierre Martins, Gérard Depardieu
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59578.html
Synopsis :

De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures, de Belleville à New York, l'exceptionnel parcours d'Edith Piaf. A travers un destin plus incroyable qu'un roman, découvrez l'âme d'une artiste et le coeur d'une femme. Intime, intense, fragile et indestructible, dévouée à son art jusqu'au sacrifice, voici la plus immortelle des chanteuses...
Critique :

Loin d'une simple biographie classique, La Môme est non seulement un passionnant voyage à travers la vie d'une femme devenue un mythe, mais également une réflexion sur la création artistique.
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Mon Oncle D'Amérique (Mon Oncle D'Amérique)

266 3/4
Drame France 1980 125 min.
Alain Resnais Gérard Depardieu (René Ragueneau), Nicole Garcia (Janine Garnier), Roger Pierre (Jean Le Gall), Marie Dubois (Thérèse Ragueneau), Pierre Arditi (Zambeaux), Laurence Badie (Mme Veestrate), Henri Laborit (lui-même)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2124.html
Synopsis :

Trois destinées, celles d'un journaliste directeur des informations d'un poste de radio, d'un fils d'agriculteur recyclé dans une industrie textile elle-même en mutation, et celle d'une fille d'ouvrier devenue styliste, s'entrecroisent en contrepoint des théories formulées depuis son laboratoire par le professeur Laborit, biologiste et analyste des comportements des rats et des hommes vivant en société.

Jean LeGall appartient à la bourgeoisie traditionnelle. Il a de l'imagination et de l'ambition et mène une carrière politique et littéraire. Un soir, il rencontre une jeune comédienne, Janine, et, pour elle, quitte femme et enfants.
Jeannine Garnier est fille de militants communistes. Elle abandonne brusquement son environnement familial et social contraignant (et pauvre) pour "vivre sa vie". Sa vie, c'est le théâtre. Sa liaison avec Jean prend fin à la suite d'une démarche de l'épouse de ce dernier, qui utilise le chantage au sentiment. Janine change de métier, d'ambiance, devient conseillère d'un groupe industriel et commercial. C'est à ce titre qu'elle aura à s'occuper du cas de René Ragueneau.

René, fils de paysans catholiques, catholique lui-même, a abandonné le travail de la terre pour celui du textile. Il est devenu directeur d'usine . Mais la crise économique et les jeux de l'ambition humaine lui occasionnent une série de déconvenues et humiliations professionnelles. Mal armé pour les affronter, il adopte une attitude farouche et des réactions maladroites qui le conduisent à une tentative de suicide.

Selon Laborit, la conduite est réglée par trois motivations : la consommation, la récompense pour laquelle on fuit ou on lutte et l'inhibition. Notre cerveau comporte un cerveau reptilien qui assure nos réflexe de survit et qui dirige notre comportement de consommation, notre deuxième cerveau, commun avec celui des mammifères est celui de la mémoire, il guide notre comportement de récompense, on fuit les expériences que l'on sait douloureuses et on lutte pour rechercher le plaisir. Si toutes les voix sont bouchées, il reste l'inhibition qui conduit à la mort. Notre troisième cerveau, le néocortex, permet d'associer des idées provenant d'expériences différentes. Il ne nous sert bien souvent qu'à tenir un discours qui permet de justifier nos deux premiers comportements. Il devrait nous permettre de comprendre que ces deux premiers cerveaux n'instaurent entre les hommes que des comportement de domination entre les hommes. Or l'homme n'est fait que de son contact avec les autres hommes. Ne pas être conscient qu'il faut lutter contre les instincts de dominations, ne peut conduire qu'au malheur individuel et collectif.
Critique :

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.37 : 1
Format de production : 35 mm

Au fur et à mesure que les trois branches de l'histoire se développent, les interventions "hors texte" d'un savant biologiste (Henri Laborit, dans son propre rôle) nous renseignent sur certaines lois du comportement humain fondées sur l'étude du cerveau et de la physiologie animale en général. Ces théories, clairement exposées, soutiennent que les actes qu'accomplissent l'individu sont déterminés par le conditionnement de la petite enfance. Chacun réagit selon des pulsions de type primaire : la lutte avec le rival ou la fuite devant l'ennemi, selon le cas. Lorsque le sujet est incapable de choisir entre l'affrontement et la dérobade, il se produit le phénomène d'inhibition qui peut conduire à des réactions-limites comme le suicide.
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Perros Callejeros 1 (El Torete) (Perros Callejeros 1 (El Torete))

473 3/4
Drame Espagne  min.
Synopsis :

chercher l'info sur internet -- indisponible sur Allocine
Critique :


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Samsara (Samsara)

254 3/4
Drame Chine/Hong-Kong 2001 138 min.
Nalin Pan Tashi (Shawn Ku), Pema (Christy Chung), Sujata (Neelesha Bavora)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43169.html
Synopsis :

Après trois ans, trois mois et trois jours de réclusion volontaire dans un ermitage perdu du Ladakh, une région reculée au Nord de l'Inde, Tashi émerge d'une transe profonde. Il récupère ses forces vitales dans le monastère bouddhiste où il vit depuis l'âge de cinq ans. De retour auprès de ses compagnons lamas, il est soudain en proie à de dérangeantes pulsions sexuelles.

Au cours d'une expédition dans un village voisin, il fait la connaissance de Pema, une jeune femme dont il tombe amoureux. Des doutes l'assaillent et ébranlent son engagement spirituel. Apo, le moine doyen, décide alors de l'envoyer dans un ermitage où des textes tantriques l'initieront aux mystères de la vie sexuelle. Tashi comprend qu'il doit vivre certaines expériences s'il veut un jour y renoncer. Il choisit de quitter le monastère et de rejoindre le monde des hommes, Samsara.
Critique :

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le casting
Pour les trois rôles principaux de Samsara, Nalin Pan voulait des acteurs professionnels mais anonymes. De New York à Los Angeles en passant par Paris, Londres, Hong Kong, Berlin, New Delhi, le casting fut un véritable parcours du combattant. Le rôle de Tashi fut attribué à Shawn Ku de New York, celui de Pema à Christy Chung de Hong Kong et Neelesha Bavora de Berlin a été retenue pour interpréter Sujata. Les autres rôles sont tenus par des acteurs locaux et des non professionnels. Ces derniers ont d'ailleurs appris avec un metteur en scène de théâtre indien, Anamika Haksar, à ne pas surjouer.

Tournage zen ?
Nalin Pan s'est battu sept ans pour réaliser Samsara au Ladakh. Il a rassemblé une équipe très motivée comportant quinze nationalités différentes. Le réalisateur a baptisé sa façon de filmer la "Zenematography". Toute l'équipe a ainsi vécu dans un environnement spirituel (cours de yoga, méditation...).Mais la situation politique tendue et les conditions de tournage ont failli compromettre le projet. Trois moines ont été tués par des militans cachemiris, un couvre-feu était instauré, des innondations ont retardé le tournage, l'équipe souffrait du mal de l'air... Cependant, l'équipe a refusé de s'en aller et le film a pu ainsi voir le jour.

Le Ladakh
Samsara est le premier film a avoir été entièrement tourné au Ladakh. Région de tension, située entre la Chine et le Pakistan, les autorisations de tournages sont très difficiles à obtenir (il a fallu deux ans pour ce film). Surnommée "la terre lunaire", ce désert glacé indien se trouve à 4572 mètres, ce qui en fait une des région civilisée les plus hautes au monde. Terre de moines, paysans, nomades, bergers et ermites, sa condition géographique la coupe du reste du monde.Le film a d'ailleurs été tourné durant les quatre mois fastes, car en hiver la température atteint -30°.


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Sept Vies (Seven Pounds)

561 3/4
Drame USA 2009 123 min.
Gabriele Muccino Will Smith (Ben Thomas), Rosario Dawson (Emily Posa), Woody Harrelson (Ezra Turner), Barry Pepper (Dan), Michael Ealy (Le Frère De Ben), Elpidia Carrillo (Connie Tempos), Robinne Lee (Sarah Jenson), Joe Nunez (Larry), Bill Smitrovich (George Ristuccia), Tim Kelleher (Stewart Goodman), Gina Hecht (Le Docteur Breyer), Andy Milder (Le Médecin De George), Judyann Elder (Holly Apelgren), Sarah Morris (Susan), Madison Pettis (La Fille De Connie), Octavia Spencer (Kate), Quintin Kelley (Nicholas), Louisa Kendrick (La Femme De Dan), Fiona Hale (Ines), Ivan Angulo (Le Fils De Connie), Jack Yang (Acteur), Amanda Carlin (Acteur), Cynthia Rube (Actrice), Geoffrey Gould (Social Services Worker), Steve Tom (Ben'S Doctor), Yeniffer Behrens (Infirmière), Nadia Shazana (Acteur), Mark Newsom (Er Security Guard), Bojana Novakovic (Julie), Lydia A. Butler (Er Nurse), Mashae Alderman (Ben'S Brother'S Wife), Michael Spellman (Elevator Doctor), Ryan Ochoa (Choir Boy), Connor Cruise (Young Ben), David Burrus (Boy), Sam Gros (Actrice), Dale Raoul (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130769.html
Synopsis :

Hanté par un secret, Ben Thomas cherche sa rédemption en transformant radicalement la vie de sept personnes qu'il ne connaît pas. Une fois son plan mis en place, plus rien ne pourra l'arrêter. C'est tout du moins ce qu'il croit. Mais Ben n'avait pas prévu qu'il tomberait amoureux de l'une de ces personnes et que c'est elle qui va le transformer...
Critique :

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6278 notes : 44 % de *****, 23 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 104 644 entrées
N° de visa : 121 949
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nouvelle collaboration
Sept vies marque la deuxième collaboration entre l'acteur américain Will Smith et le réalisateur italien Gabriele Muccino, tout juste deux ans après A la recherche du bonheur. Gabriele Muccino a même failli retrouver Will Smith plus tôt, puisqu'il était question qu'il mette en scène le film de super-héros Hancock (2008), finalement réalisé par Peter Berg.

Will Smith particulièrement ému
L'acteur Will Smith a été particulièrement ému par l'histoire de Sept vies : "J'ai trouvé le scénario et l'idée absolument fantastiques. Cet homme trouve un but à a vie et une raison d'exister. C'est une histoire d'amour très moderne qui ne ressemble à aucune autre. Gabriele Muccino connaît parfaitement les relations humaines, il sait où les trouver et comment les nourrir et les faire s'épanouir. Quand vous combinez ce savoir-faire avec des personnes comme Rosario Dawson et Woody Harrelson, vous avez tous les ingrédients pour faire un grand film."

Continuer quand tout va mal...
Sept vies a permis à l'acteur Will Smith d'aborder un sujet qui le fascine depuis toujours. Il explique : "Pour moi, ce film était une chance d'aborder sous un autre angle un sujet qui continue de me fasciner : comment les humains surmontent-ils leurs traumatismes ? Comment faisons-nous pour continuer de vivre quand tout va mal ? C'est de cela dont parle Sept vies. C'est une histoire de rédemption, et je suis certain que son dénouement surprendra beaucoup."

Gabriele Muccino et Will Smith : nouvelle émotion
Après A la recherche du bonheur, Gabriele Muccino offre à nouveau la possibilité à Will Smith de montrer une facette intime et touchante de sa personnalité. Le cinéaste italien explique ce qui l'a touché dans Sept vies : "Cette histoire m'a tout de suite attiré parce qu'elle raconte un parcours personnel mystérieux qui est en lui-même une véritable déclaration d'amour. Pour moi, Sept vies est lhistoire d'un homme rongé par le remords et la douleur d'avoir perdu un être cher, qui se retrouve face à ce qu'il n'attendait plus : la chance de repartir à zéro et de vivre une nouvelle vie. C'est une histoire qui fait réflechir, audacieuse, touchante et riche d'émotion. Je savais que l'échange d'idées et d'énergie qui donne tellement de force à ce film n'était possible qu'avec Will Smith."

Wil Smith retrouve Rosario
Sept vies marque la deuxième collaboration de Will Smith et Rosario Dawson, près de sept ans après MIIB.

Inspirations
Pour son travail sur Sept vies, le chef décorateur J. Michael Riva s'est inspiré de la "beauté" et du "lyrisme" de deux longs métrages : Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel et Les Choses de la vie de Claude Sautet.

Premier scénario pour le cinéma
Avec Sept vies, le scénariste Grant Nieporte signe son premier scénario pour un long-métrage. Il avait auparavant fait ses armes sur des séries télévisées telles que Touche pas à mes filles et Sabrina, l'apprentie sorcière.
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The Dig (The Dig)

1236 3/4
Drame UK 2021 112 min.
Simon Stone Ralph Fiennes, Carey Mulligan, Lily James, Arsher Ali, Johnny Flynn, Ben Chaplin, Ken Stott, Monica Dolan
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=276900.html
Synopsis :

Une riche veuve engage un archéologue amateur pour exhumer une sépulture dans sa propriété. Ils découvrent alors un ancien navire funéraire saxon et son trésor qui pourrait bouleverser l’histoire de l’humanité. Ensemble, ils doivent se serrer les coudes face au British Museum qui entend bien s’emparer du vaisseau en prétendant l’avoir découvert …
Critique :

Devant la caméra sensible de Simon Stone, une galerie de personnages écrasés par le ciel, creusent des tombes pour essayer de retrouver un peu de sens à leurs existences. Fragile et puissant, ce mélodrame étonne et émeut.
D’après le roman de John Preston.
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The Keeping Room (The Keeping Room)

1194 3/4
Drame USA 2014 99 min.
Daniel Barber Brit Marling, Hailee Steinfeld, Muna Otaru, Sam Worthington, Kyle Soller, Ned Dennehy, Amy Nuttall, Nicholas Pinnock
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=215128.html
Synopsis :

Laissées seules sans hommes et alors que la guerre de Sécession touche à sa fin, trois femmes - deux sœurs et une esclave afro-américaine - vont devoir se défendre contre l'attaque d'un groupe de soldats déserteurs de l’armée de l’Union qui se rapprochent à grands pas des états du Sud.
Critique :

Un survival version western en quasi huis clos. Le scénario minimaliste, le rythme plutôt lent, mais la tension est bien présente tout au long du film.
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Vent se lève (le) (The Wind that Shakes the Barley)

1217 3/4
Drame UK 2006 124 min.
Ken Loach Cillian Murphy, Padraic Delaney, Liam Cunningham, Orla Fitzgerald, Mary O'Riordan, Gerard Kearney, Mary Murphy, William Ruane
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110201.html
Synopsis :

Irlande, 1920. Des paysans s'unissent pour former une armée de volontaires contre les redoutables Black and Tans, troupes anglaises envoyées par bateaux entiers pour mater les velléités d'indépendance du peuple irlandais. Par sens du devoir et amour de son pays, Damien abandonne sa jeune carrière de médecin et rejoint son frère Teddy dans le dangereux combat pour la liberté...
Critique :

A travers une reconstitution historique située en 1920, Ken Loach évoque cette guerre fratricide en assumant pleinement la dimension tragique de son histoire et sans jamais tomber dans le film à thèse. Un choix gagnant qui lui a valu la Palme d'or 2006.
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Vie Rêvée Des Anges (la) (Vie Rêvée Des Anges (la))

268 3/4
Drame France 1998 113 min.
Erick Zonca Elodie Bouchez (Isa), Natacha Régnier (Marie), Grégoire Colin (Chris), Jo Prestia (Fredo), Patrick Mercado (Charly)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=97639.html
Synopsis :

Isa, vingt ans, bourlingue avec pour tout bagage son sac a dos et une ''philosophie de la galère'' et va de ville en ville à la recherche de petits boulots, jamais les mêmes et jamais trop longtemps. Elle arrive à Lille et rencontre Marie, vingt ans également, elle aussi fille du Nord, solitaire, comme Isa, mais sauvage, écorchée, revoltée contre sa condition sociale.
Critique :

Fiche technique :

N° de visa : 87765
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de production : Super 16


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Ville Est Tranquille (la) (Ville Est Tranquille (la))

369 3/4
Drame France 2000 133 min.
Robert Guédiguian Ariane Ascaride (Michèle), Jean-Pierre Darroussin (Paul), Pierre Banderet (Claude), Véronique Balme (Ameline), Christine Brucher (Viviane Froment), Alexandre Ogou (Abderamane), Gérard Meylan (Gérard), Jacques Boudet (Le Père De Paul), Frédérique Bonnal (La Femme De La ''préférence Nationale''), Patrick Bonnel (Le Postier), Jacques Germain (Monsieur ''préférence Nationale''), Alain Lenglet (Le Déménageur De Piano), Julie-Marie Parmentier (Fiona), Jacques Pieiller (Yves Froment), Pascale Roberts (La Mère De Paul), Amar Toulé (Momo, Le Fère D'Abderamane), Danielle Stefan (La Prostituée), Yann Tregouët (Le Jeune Qui Provoque Gérard), Farid Ziane (Farid), Philippe Leroy (René), Julien Sevan Papazian (Sarkis), Emilie Angelini (Bébé), Margaux Tartour (Bébé), Noé Tellier (Bébé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26404.html
Synopsis :

Michèle est une ouvrière à la criée aux poissons, qui s'est mise en tête de sauver sa fille toxicomane. Paul trahit ses amis dockers en grève pour devenir chauffeur de taxi.
Viviane Froment est une musicienne qui ne supporte plus la gauche réaliste que représente son mari. Abderamane, transformé par la prison, cherche à aider ses frères.
Claude a des affinités avec des militants d'extrême droite. Gérard a un rapport à la mort, la sienne et celle des autres, qui prête au mystère.
Les parents de Paul, retraités, ne voteront plus jamais. Le corps d'Ameline affiche la santé qu'elle voudrait insuffler au peuple en lui rappelant ses origines pré-monothéistes. Sarkis se bat pour le piano à queue dont il rêve.
Toutes ces personnes vivent des histoires singulières et enchevêtrées, qui se déroulent dans le même lieu au même moment, Marseille, en l'an 2000, et qui, face à la montée de l'insignifiance et de la confusion, attestent que la ville n'est pas tranquille.
Critique :

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


...Parmentier, qui était Léa Papin dans Les blessures assassines (de Jean-Pierre Denis) avant de devenir Fiona, la fille de Michèle (Ariane Ascaride), dans La ville est tranquille.


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Brazil (Brazil)

19 4/4
Fantastique UK 1985 142 min.
Terry Gilliam Jonathan Pryce, Robert De Niro, Michael Palin, Kim Greist, Ian Holm, Katherine Helmond
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142.html
Synopsis :

Dans un État monstrueux, où chaque citoyen n'est plus qu'un rouage dans l'immense machine bureaucratique... Au ministère de l'Information, qui régente la vie des individus, Sam Lowry est un employé sans ambition - que son supérieur, M. Kurtzmann, entretient dans cette modestie afin qu'il reste à ses côtés et ne grimpe jamais les échelons. Dans le privé, Sam ne voit que sa mère Ida, qui ne s'intéresse qu'à sa chirurgie esthétique. Il se contente donc de rêver : il se voit en Icare héroïque, croisant parfois dans les cieux une jeune fille angélique...

Mais un jour, sa vie se trouve bouleversée : à la suite d'une erreur d'ordinateur provoquée par un scarabée, un certain M. Buttle est éliminé par la police à la place d'un résistant-plombier clandestin très recherché : Harry Tuttle. Chargé d'indemniser la pauvre veuve Buttle, Sam découvre que la voisine de celle-ci - Jill Layton - ressemble étrangement à la femme de ses rêves. Elle disparaît. Sam se lance à sa recherche. Pour cela, il accepte le "piston" du ministre Helpmann et commet les plus audacieuses folies afin de protéger celle qu'il prend pour une résistante. Mais l'État-monstre le poursuit pour ses liens avec Tuttle. Capturé avec Jill, en passe d'être supplicié par Jack Lint, son collègue et ex-ami, Sam est heureusement sauvé par Tuttle et ses hommes, qui couvrent sa fuite. Il peut enfin partir avec Jill vers un monde idéal... qu'il n'atteindra qu'en pensée, étant en fait mort sous la torture.
Critique :


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Retour vers le futur 1 (Back to the future)

10 4/4
Fantastique USA 1985 116 min.
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover, Thomas F Wilson, Claudia Wells
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=448.html
Synopsis :

Lorsque le jeune McFly veut échapper à l'atmosphère familiale - son père George est un homme timoré qui se fait terroriser par son chef de bureau, Biff Tannen, et sa mère Lorraine boit un peu trop en racontant des sornettes ! - il rend visite à "Doc" Brown - un savant farfelu, qui va bientôt lui présenter sa toute dernière invention : une machine à explorer le temps. Le savant a intégré celle-ci à une DeLorean, voiture de sport très puissante et, pour la faire marcher, il a dû tout simplement voler du... plutonium ! Au moment où Doc Brown montre cette petite merveille à Marty, à une heure du matin, sur un parking désert, surviennent des terroristes libyens, auxquels le savant avait promis une partie du plutonium; les terroristes abattent Doc. Marty se réfugie dans la voiture et le mécanisme se met en marche...

Marty se retrouve ainsi brutalement propulsé trente ans en arrière, dans une petite ville proprette et non polluée qui n'a rien à voir avec celle de 1985 ! Et le plus étonnant, c'est que Marty découvre ses futurs parents, à l'époque où ils n'avaient pas plus de 17 ans : son futur père, George, est déjà le garçon peu audacieux qu'il restera toute sa vie, malmené par son camarade de classe Biff Tannen - son futur chef ! Quant à Lorraine, Marty découvre une jeune fille charmante, qui n'est pas loin de tomber amoureuse de lui... Marty va donc devoir faire des efforts insensés pour que ses futurs géniteurs se rencontrent vraiment, comme cela s'est passé. Après tout, c'est la condition même de sa naissance... Pour ce, Marty sollicite l'aide du jeune Doc !

Finalement, après toutes sortes de stratagèmes dus à Marty, George McFly se fera remarquer par Lorraine. Et Marty, après avoir - au passage - réinventé le rock'n roll, pourra repartir vers 1985... mais retrouvera un Doc bien vivant et des parents grace à lui singulièrement différents de ceux qu'il avait quittés !
Critique :


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Retour vers le futur 2 (Back to the future - Part II)

11 4/4
Fantastique USA 1989 107 min.
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover, Thomas F Wilson, Elisabeth Shue
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5247.html
Synopsis :

A peine remis de son équipée dans le passé, Marty McFly voit à nouveau surgir le docteur Brown aux commandes de sa DeLorean à voyager dans le temps. Les problèmes, cette fois, ne concernent pas les parents de Marty - George et Lorraine - mais les enfants qu'il aura avec sa petite amie Jennifer. En effet, en 2015, Marty Jr, influencé par Griff Tannen, s'apprête à commettre un hold-up qui lui vaudra quinze ans de prison, et vingt à sa soeur Marlene, qui aura tenté de la faire évader. Brown, Marty et Jennifer se transportent donc en 2015 et Marty neutralise Griff et sa bande avant que le hold-up ne soit commis. Par ailleurs, il découvre chez une antiquaire un almanach donnant les résultats de toutes les compétitions sportives de 1950 à l'an 2000. Biff Tannen, grand-père de Griff et soupirant éconduit de Lorraine, s'en empare ainsi que de la DeLorean, repart en faire don... à lui-même en 1955. Lorsque Marty retourne en 1985. sa paisible petite ville est devenue une sorte de Las Vegas livrée au jeu et à la violence sur laquelle règne l'ignoble Biff. Ayant fait fortune grâce à des paris sportifs, il a tué George et épousé Lorraine. qu'il a rendue alcoolique. Une seule solution : retourner en 1955, lors de la fameuse soirée où Marty était déjà intervenu pour favoriser l'idylle de ses parents, et empêcher par tous les moyens que l'almanach n'entre en possession de Diff. La tâche de Marty et Brown ne sera pas facile, d'autant plus qu'ils doivent éviter à tout prix de rencontrer leurs doubles. Marty réussira cependant à brûler le maudit almanach. annulant ainsi les effets pervers de l'intervention du vieux Biff. Mais Doc et sa voiture disparaissent soudain, foudroyés. Désespéré, Marty reçoit alors une lettre de Brown lui demandant de le rejoindre dans l'Ouest Sauvage au siècle dernier.
Critique :


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Retour vers le futur 3 (Back to the future - Part III)

12 4/4
Fantastique USA 1990 119 min.
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Mary Steenburgen, Thomas F Wilson, Lea Thompson, James Tolkan
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29289.html
Synopsis :

Marty McFly et " Doc " Brown n'ont pas fini de voyager dans le temps. Revenu et bloqué en

1955, Marty reçoit une lettre de son vieil ami datée de 1885 : devenu forgeron, dans la bourgade encore pionnière de Hill Valley, Brown a besoin de pièces de rechange pour réparer sa DeLorean endommagée. Or, une tombe du cimetière annonce que le savant a été lâchement abattu le 7 septembre 1885 par lé hors-la-loi Buford Tannen. Marty se transporte au 2 septembre 1885 : il n'a que cinq jours pour empêcher ce malheur. Dans l'Ouest Sauvage, il est recueilli par son arrière-arrière-grand-père Seamus. Empruntant le pseudonyme de " Clint Eastwood". Sur le point d'être lynché par Buford et sa bande, il est sauvé de justesse par Brown. Le combustible avec lequel fonctionne la DeLorean n'étant pas encore inventé. Brown a l'idée de faire propulser la voiture par une locomotive lancée à toute vitesse. Tandis qu'ils repèrent les lieux, ils empêchent la carriole de Clara Clayton de s'écraser dans un ravin. La jeune institutrice se passionne pour l'astronomie et les romans de Jules Verne. Entre elle et Brown, c'est le coup de foudre immédiat. Mais Marty ramène son ami à la raison : s'ils ne veulent pas provoquer de dégâts irréparables dans l'espace-temps. le savant doit rejoindre son époque d'origine. 1985. Après avoir corrigé Tannen grâce à quelques astuces empruntées aux westerns-spaghetti, Marty prend place au volant de la DeLorean. Encore sur la locomotive, Brown se rend compte qu'il a embarqué une passagère imprévue. Clara, et décide de rester avec elle. Marty regagne seul le présent. Mais peu après. il reçoit la visite du savant aux commandes d'une nouvelle machine à voyager dans le temps. Brown est accompagné de sa femme Clara et de leurs deux enfants...Jules et Verne.
Critique :


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Beetlejuice (Beetlejuice)

83 3/4
Fantastique USA 1988 92 min.
Tim Burton Alec Baldwin, Geena Davis, Michael Keaton, Jeffrey Jones, Catherine O'Hara, Winona Ryder
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4312.html
Synopsis :

Adam et Barbara Maitland vivaient heureux dans leur ravissante maison du Connecticut lorsqu'un stupide accident de voiture les expédie brutalement au royaume des morts. En réalité, pas tout à fait. Comme le leur explique Juno, chargée de l'accueil des " récemment décédés ", ils devront habiter - ou plutôt hanter - pendant encore 125 ans leur doux foyer, sans pouvoir en sortir. Or, la maison a été vendue à un couple de New-Yorkais, Charles Deetz, promoteur immobilier en pleine dépression nerveuse, et son épouse Delia, une artiste snob qui s'empresse de revoir l'aménagement intérieur avec l'aide de son ami, le décorateur Otho. Adam et Barbara souffrent le martyre de voir leur maisonnette transformée en loft néo-postmoderne et en galerie d'exposition pour les horribles sculptures de Delia. Ils trouvent cependant une alliée en Lydia, la fille de Charles, adolescente suicidaire et medium. Ils essaient d'abord de semer la panique au cours d'un repas donné par les Deetz, mais les invités se déclarent à tous les sens du terme, enchantés. Malgré les mises en garde de Juno, ils contractent Beteigeuse (prononcer " Beetlejuice "), un démon vulgaire et libidineux, qui se veut expert en l'art de chasser les vivants importuns. L'intervention de Betelgeuse se révèle très efficace, mais Otho réussit à invoquer Adam et Barbara, dont les corps ressuscités commencent à se détériorer à toute vitesse.

Pour les sauver, Lydia invoque à son tour Betelgeuse, qui n'accepte d'agir que si elle consent à l'épouser. Marché conclu. Sauvés d'une dégradation fatale, Adam et Barbara réussiront à interrompre le mariage et après avoir renvoyé le démon dans son au-delà, vivront en bonne intelligence avec les Deetz, dans leur jolie maison.
Critique :


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Donnie Darko (Donnie Darko)

982 3/4
Fantastique USA 2001 104 min.
Richard Kelly Jake Gyllenhaal, Maggie Gyllenhaal, Drew Barrymore, Noah Wyle, Jena Malone, Mary McDonnell, Patrick Swayze, Seth Rogen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34193.html
Synopsis :

Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d'une grande imagination, il a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre. Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.
Critique :

Film culte du début des années 2000, Donnie Darko est un thriller fantastique de haute volée qui en surprendra plus d’un. Porté par un tout jeune Jake Gyllenhaal (mais déjà bourré de talent), le film nous raconte l’histoire de Donnie, un adolescent de seize ans pas comme les autres, qui a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre. Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. Des événements bizarres surviennent alors dans cette petite ville tranquille des États-Unis. La grande force du film vient bien sûr de son scénario, génialement écrit par Richard Kelly. Si au premier abord on peut trouver le film bizarre, on se rend finalement compte que toutes les scènes, les actes des personnages sont subtilement liés entre eux et forment un tout cohérent. Je ne vais pas en dire plus sur le scénario car cela serait du spoiling mais c’est vraiment très bon, surtout pour un premier film. Côté réalisation, cette dernière est correcte et les acteurs sont tous vraiment bons (Jake Gyllenhaal en tête bien évidement). De plus, j’ai trouvé la bande-son excellente et elle colle parfaitement aux scènes et à l’ambiance du film. Voilà, je ne serais que trop vous conseiller de voir Donnie Darko, ne serait-ce que pour votre culture cinématographique personnelle, mais aussi parce que c’est un excellent thriller fantastique qui mérite largement le coup d’œil. Brillant.
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Forme de l'eau (la) (The Shape of Water)

1014 3/4
Fantastique USA 2017 123 min.
Guillermo del Toro Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins, Octavia Spencer, Michael Stuhlbarg, Doug Jones, David Hewlett, Nick Searcy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246009.html
Synopsis :

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…
Critique :

Des meubles flottent sous l'eau, une chaussure passe lentement, une silhouette de femme se profile, une table semble dériver : rien de tragique dans ce monde submergé, juste le doux bercement de l'onde?; on est dans un conte fantastique de Guillermo del Toro, le maître de l'étrange. De film en film, il est plus inspiré, plus pointu sur l'émotion. Ici, il imagine la rencontre d'une femme de ménage muette et de la Créature du lac noir, dans une base militaire secrète, pendant la guerre froide.

C'est la love story la plus improbable du monde : pendant qu'Elisa (Sally Hawkins) passe la serpillière dans les couloirs de béton, les scientifiques torturent un monstre à écailles surgi des abysses, persuadés que les communistes ont quelque chose à voir là-dedans.

Elisa, qui vit au-dessus d'une salle de cinéma avec un vieil artiste homosexuel, est fascinée. En secret, elle offre un œuf dur à la victime enchaînée : la Créature, ensanglantée, se laisse approcher. Puis la visiteuse silencieuse revient avec de la musique. Un lien se crée, fait de pitié, de sympathie, de solidarité des opprimés. Aidée par un savant russe infiltré, Elisa prépare la grande évasion de la Créature…

Parabole flamboyante sur la tolérance, fable incroyable sur la paranoïa de ces salauds de généraux, le film est un opéra grandiose, où chaque détail, chaque décor, chaque mouvement de caméra est juste : tandis que les Soviétiques complotent, que le responsable de la sécurité (Michael Shannon) bave de haine, que l'atmosphère des années 1950 plombe chaque élan de générosité, des moments de douceur se glissent.

Peu à peu, le couple de la muette et du saurien se forme. Mais comment vont-ils…?? La surprise, toute de fantaisie, est là : Elisa mime à son amie le secret érotique de son amant surgi des océans (et je ne vous le raconte pas, étant pudique de nature). Del Toro, pétri de ciné-philie, fait des références au film de Jack Arnold ("l'Etrange Créature du lac noir", 1954) et à celui avec Fred Astaire ("En suivant la flotte", de Mark Sandrich, 1936) : charme rétro qui tempère la brutalité sanglante des hallucinés de la guerre froide. C'est comme si Terry Gilliam avait collaboré avec Douglas Sirk : la Belle n'est pas très belle, la Bête n'est pas bête, et c'est justement tout le sujet. Del Toro ("le Labyrinthe de Pan", "Hellboy", "Crimson Peak") adore panacher Lovecraft et la SF tendance bakélite. Il rend les monstres pathétiques, l'obscurité accueillante, le désir désirable, les hors-venus héroïques. Il aime ses personnages d'un amour chaud, fraternel, infini. Les méchants?? Qu'ils crèvent. D'ailleurs, c'est ce qu'ils font. Voilà qui fait (très) plaisir.

François Forestier
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Jeune Fille de l'Eau (la) (Lady In The Water)

432 3/4
Fantastique USA 2005 109 min.
M. Night Shyamalan Paul Giamatti (Cleveland Heep), Bryce Dallas Howard (Story, La Nymphe), Jeffrey Wright (Mr. Dury), M. Night Shyamalan (Vick Ran), Sarita Choudhury (Anna Ran), Freddy Rodriguez (Reggie), Bob Balaban (Harry Farber), Cindy Cheung (Young-Soon Choi), June Kyoto Lu (Mrs. Choi), Mary Beth Hurt (Mrs. Bell), Bill Irwin (Mr. Leeds), Noah Gray-Cabey (Joey Dury), Ethan Cohn (L'Un Des Fumeurs), Grant Monohon (L'Un Des Fumeurs), John Boyd (L'Un Des Fumeurs), Joseph D. Reitman (L'Un Des Fumeurs), Jared Harris (L'Un Des Fumeurs), Tovah Feldshuh (Mrs. Bubchik), Tom Mardirosian (Mr. Bubchik), J. Bloomrosen (L'Homme Divorcé), Maria Rusolo (La Jeune Mariée), Monique Gabriela Curnen (Une Fille De Perez De La Torre), Maricruz Hernandez (Une Fille De Perez De La Torre), Carla Jimenez (Une Fille De Perez De La Torre), Natasha Perez (Une Fille De Perez De La Torre), Doug Jones (Un Tartutic), Todd Shaeffer (Le Conteur), Jessica Graham (Stacy (Voix)), Maggie Lakis (Feng Shui (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60207.html
Synopsis :

Cleveland Heep a tenté discrètement de se perdre à jamais dans les abysses de son vieil immeuble. Mais, cette nuit-là, il découvre dans le sous-sol de la piscine une jeune nymphe sortie d'un conte fantastique. La mystérieuse ''narf'' Story est poursuivie par des créatures maléfiques qui veulent l'empêcher de rejoindre son monde. Ses dons de voyance lui ont révélé l'avenir de chacun des occupants de l'immeuble, dont le sort et le salut sont étroitement liés aux siens. Pour regagner son univers, Story va devoir décrypter une série de codes avec l'aide de Cleveland... pour peu que celui-ci arrive à semer les démons qui le hantent. Le temps presse : d'ici la fin de la nuit, leur destin à tous sera scellé...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2807 notes : 27 % de *****, 21 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 36 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 442 068 entrées
Budget : 55 000 000 $
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

D'après un conte pour enfants signé... Shyamalan !
La Jeune fille de l'eau est l'adaptation cinématographique d'un conte que M. Night Shyamalan imagina pour ses propres enfants. "Je raconte des histoires à mes enfants de manière très libre : n'importe quelle idée qui germe dans mon esprit est intégrée à l'histoire", explique t-il. Ainsi, le film est né d'une simple question lancée par le réalisateur à ses deux filles : saviez-vous que quelqu'un vit sous notre piscine ? "A partir de là, le récit s'est transformé en véritable odyssée. Il y avait quelque chose dans cette histoire qui me donnait envie de la raconter chaque nuit, et de la prolonger. Une fois que j'en ai eu fini, mes filles et moi continuions d'en parler et de parler des personnages. C'est un récit qui a eu une étrange résonance dans notre famille". Outre le scénario, M. Night Shyamalan a également planché avec l'artiste Crash McCreery sur les créatures qui apparaissent dans cette histoire. Si le film reste dans la tonalité fantastique que le cinéaste affectionne depuis Sixième Sens, il s'adresse toutefois à un public plus large et plus familial que ses précédentes réalisations.

Croire en cette histoire
La Jeune fille de l'eau relate l'histoire d'un concierge découvrant une nymphe dans la piscine de son hôtel, et s'avère donc un conte des plus fantastiques. Cependant, il était impératif pour M. Night Shyamalan de croire en cette rencontre, comme le font ses personnages : "Je devais croire à 100% en cette histoire pour lui donner vie en tant que film. Mon espoir est que si je vous dis la vérité -à savoir que je crois en ces évènements- alors le public sera ouvert pour recevoir ce message". Il ajoute : "Le problème quand nous grandissons, c'est que nous oublions que tout est possible. Et les choses qui étaient du domaine du possible sont devenues des histoires. Et nous sommes devenus tellement cyniques que ces histoires sont devenues des contes pour enfants. Les choses qui étaient vraies auparavant sont désormais dissimulées en contes. Dans La Jeune fille de l'eau, il existe tout un écosystème de créatures vivant au-delà de cet immeuble résidentiel. Mais les locataires doivent revenir sur des siècles de croyances pour redevenir des enfants et croire à l'impossible, et ainsi rentrer en contact avec cet autre monde qui co-existe avec le leur". Et son actrice Bryce Dallas Howard de conclure : "Je crois que nous racontons des contes de fées pour nous rappeler que nous faisons nous-mêmes partie d'une histoire. Nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous, et même si ce n'est pas toujours évident, je suis persuadée qu'il y a un plan global pour nous".

Note d'intention
"Mes films expriment l'état d'esprit dans lequel je me trouve, émotionellement parlant. Chaque film aborde des questions auxquelles je suis confronté en tant qu'être humain. J'essaye d'être le plus honnête possible avec les spectateurs, donc j'essaye de parler honnêtement des choses qui me touchent personnellement, dans le contexte d'une fiction que tout le monde peut apprécier. (...) J'ai eu l'idée du Village et de La Jeune fille de l'eau au même moment, mais j'étais dans un état d'esprit plus sombre à cette époque, et Le Village était un moyen d'exprimer les questions qui me hantaient. Jusqu'où serais-je prêt à aller pour protéger ma famille ? Est-ce que je me couperais de la société ? Ferais-je les bons choix ? Je n'étais pas prêt pour une histoire optimiste. Mais aujourd'hui, je me sens inspiré et plein d'espoir, et La Jeune fille de l'eau est un reflet de ça. (...) Chaque fois que je dévie de ce que je suis censé faire sur cette Terre, je me sens malheureux. Quand je vois des gens qui ne rayonnent pas, qui n'ont pas cette aura que vous discernez chez les gens qui vous inspirent, c'est parce qu'ils ne font pas ce qu'ils sont censés faire. Ils n'ont pas encore trouvé leur but ici bas. Quand les gens verront ce film, j'espère qu'ils auront à nouveau de l'espoir en eux-mêmes et pour les autres. Un espoir que chacun trouve son but et que nous puissions tous faire ce à quoi nous sommes destinés".

Cleveland Heep / Paul Giamatti, par Shyamalan
M. Night Shyamalan commença à écrire le rôle de Cleveland Heep en pensant à Paul Giamatti après avoir été touché par sa prestation dans Sideways d'Alexander Payne : "J'ai été emballé par son humour, son humanité et sa capacité à tenir le rôle principal. J'ai ressenti pour lui ce que peu d'acteurs m'ont fait ressentir". La rencontre entre les deux hommes a confirmé leur désir de travailler ensemble : "Giamatti est mon Richard Dreyfuss. Il peut vous faire rire et cependant vous faire ressentir la profondeur et la confusion de son personnage. S'en dégage alors un espoir pour l'humanité".

La nymphe Story, par Bryce Dallas Howard
"Story est le personnage le plus important de cette histoire, dans la mesure où elle va influencer l'avenir du monde. Mais elle ne s'en rend pas compte, car elle pense qu'elle n'est pas douée dans son travail de nymphe. C'est vraiment très touchant que quelqu'un qui est presque une incarnation de Dieu ne puisse pas voir combien il est important et exceptionnel. Le fait que Story doive, comme Cleveland, trouver sa voie, c'est quelque chose de très beau". Bryce Dallas Howard devait subir environ trois heures de maquillage waterproof au quotidien pour camper la nymphe et donner à sa peau une teinte translucide et aquatique : "Story n'est pas une créature habituée à la lumière du jour. Elle vit principalement dans l'eau, donc la texture de sa peau est différente".

Un homme brisé et une nymphe perdue
"Cleveland est quelqu'un de triste, un homme avec un nuage gris au dessus de sa tête", explique son interprète Paul Giamatti. "Il essaye de tirer un trait sur son passé. Il a accepté ce travail très simple de concierge pour oublier, et s'éteindre en quelque sorte". "Il a besoin de s'occuper de quelqu'un", renchérit M. Night Shyamalan. "Il a besoin de donner de sa personne et d'aider, mais il ne s'en était jamais rendu compte jusqu'à sa rencontre avec Story". Paul Giamatti ajoute : "Story lui rappelle des choses qu'il voulait oublier. Il essayait de passer à côté de la vie, mais la présence de cette nymphe ne va pas lui permettre de le faire". "Story voit que Cleveland est un homme très triste et perdu", conclut Bryce Dallas Howard. "Elle réalise qu'il n'a pas trouvé sa voie. C'est une relation magnifique, car elle va l'aider à trouver cette voie, et lui va l'aider à trouver la sienne".

Les créatures du Monde Bleu
Conçues par M. Night Shyamalan en collaboration avec le designer Crash McCreery (déjà l'oeuvre sur Le Village mais également Pirates des Caraïbes, Van Helsing et la saga Jurassic Park), les créatures qui peuplent le Monde Bleu de la nymphe Story affichent un aspect visuel totalement novateur. "C'était passionnant de créer quelque chose d'entièrement nouveau, qui ne trouve de racine nulle part", explique le cinéaste. "Je devais imaginer des créatures qui puissent exister dans notre monde sans que l'Homme puisse les repérer. Les arbres et l'herbe se sont donc imposés comme des éléments essentiels comme point de départ". Parmi les créatures issues de l'imagination des deux hommes, on retrouve le Scrunt, sorte de fauve féroce et intelligent au pelage semblable à de la pelouse ; les Tartutic, trois primates dissimulés dans les branches des arbres qui maintiennent l'ordre et la paix dans le Monde Bleu ; et enfin le Grand Eatlon, un aigle gigantesque chargé de ramener les nymphes vers la mer une fois leur mission accomplie dans le monde des hommes. Pour concrétiser ces créatures à l'écran, l'équipe du film eut recours aux effets spéciaux physiques (animatroniques, costumes...), ainsi qu'aux images de synthèse. L'occasion pour M. Night Shyamalan de collaborer pour la toute première fois de sa carrière avec les magiciens de ILM : "J'ai vu Star Wars à l'age de sept ans, et j'avais été émerveillé par le travail de ILM. Donc de collaborer avec eux sur La Jeune fille de l'eau, c'est un peu comme si j'avais bouclé la boucle".

Bryce Dallas Howard rejoint le clan Shyamalan
Révélée par sa prestation émouvante dans Le Village en 2004, Bryce Dallas Howard retrouve M. Night Shyamalan pour La Jeune fille de l'eau. Après Bruce Willis (Sixième Sens et Incassable), Joaquin Phoenix et Cherry Jones (tous deux à l'affiche de Signes et du Village), la jeune comédienne rejoint ainsi le clan des fidèles du réalisateur.

Bryce Dallas Howard, muse de Shyamalan ?
C'est lors du dernier jour de tournage du Village que M. Night Shyamalan a raconté l'histoire de La Jeune fille de l'eau à Bryce Dallas Howard. Quelques mois plus tard, lors d'une projection privée du film destinée à l'actrice et ses parents, il lui proposa le rôle de Story. "Je me suis assise par terre et je me suis mise à pleurer", se souvient la comédienne. "Ca peut sembler très dramatique comme ça, mais je me sens très proche de Night et c'était énorme à mes yeux qu'il m'invite sur ce film". Selon M. Night Shyamalan, "c'était un acte de foi. Je n'avais pas encore écrit le scénario mais je savais que je voulais qu'elle joue ce rôle".

Quand Shyamalan fait l'acteur...
Habitué des apparitions clins d'oeil dans ses films (un docteur dans Sixième Sens, un dealer dans Incassable, le "meurtrier" de la femme de Mel Gibson dans Signes, un garde-forestier dans Le Village), M. Night Shyamalan s'offre, à l'instar de son tout premier film Praying with Anger où il campait le personnage principal, un rôle plus conséquent dans La Jeune fille de l'eau. Celui de Vick Ran, une jeune écrivain qui va trouver l'inspiration et certaines réponses à ses questions lors de sa rencontre avec la nymphe Story. "Vick est un type très ordinaire, qui découvre que s'il termine ce qu'il a commencé à écrire, va provoquer quelque chose d'extraordinaire et voir son oeuvre trouver une résonance à travers le temps. Mais il devra donner sa vie pour cela. J'étais intéressé par l'idée de jouer un homme normal confronté à ce choix". Un rôle qui renvoit d'ailleurs au propre destin du cinéaste sur La Jeune fille de l'eau : face au rejet du projet par Disney, il décida en effet de jouer sa carrière et de quitter le studio pour tenter l'aventure chez Warner Bros.

James Newton Howard à la baguette
Compositeur attitré de M. Night Shyamalan depuis Sixième Sens, James Newton Howard rempile pour La Jeune fille de l'eau. Le film marque sa cinquième collaboration avec le cinéaste après Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002) et Le Village (2004).

L'ombre de Dylan
Très influencé par la musique de Bob Dylan durant l'écriture de La Jeune fille de l'eau, M. Night Shyamalan a inclus quatre chansons écrite par le chanteur sur la bande-originale de son film : The Times They Are A-Changing interprété par A Whisper in the Noise, Grain of Sand interprété par Amanda Ghost et It Ain't Me Babe et Maggie's Farm interprétés par Silvertide. Une première pour le cinéaste, habitué jusque-là aux BOF essentiellement symphoniques.

Back to Philadelphia
Depuis son deuxième film Wide Awake, réalisé en 1998, M. Night Shyamalan tourne tous ses films dans les environs de Philadelphie en Pennsylvanie, région qui l'a vu grandir. La Jeune fille de l'eau n'échappe pas à la règle et a été intégralement tourné à Leavittown, dans des entrepôts où ont été construits les décors du film (l'immeuble résidentiel The Cove, la piscine, les intérieurs) ainsi qu'un gigantesque bassin pour les scènes sous-marines. Confiés à Martin Childs, les décors semblaient si réels au final qu'un mémo fut distribué aux membres de l'équipe. On pouvait y lire : "N'utilisez pas les toilettes ni les salles de bain des appartements. Ils ont peut-être l'air vrais, mais ils ne le sont PAS !"

Tournage chronologique
La proximité des différents décors du film a permis à M. Night Shyamalan de tourner son film de façon chronologique. Dès la rencontre entre Cleveland Heep (Paul Giamatti) et Mr. Farber (Bob Balaban), le cinéaste a pu mettre en boîte le long métrage dans l'ordre des séquences, à l'exception des scènes aquatiques, tournées à la fin de la production.

Shyamalan producteur
Ayant gagné une certaine indépendance depuis le succès de Sixième Sens en 1999 (près de 675 millions de dollars de recettes dans le monde), M. Night Shyamalan a depuis coproduit tous ses films via sa société Blinding Edge Pictures. C'est le cas de La Jeune fille de l'eau, produit en association avec Warner Bros. et Legendary Pictures.

Bienvenue chez Warner !
Financé par Warner Bros., La Jeune fille de l'eau est le premier projet de M. Night Shyamalan depuis Sixième Sens à être produit sous une autre bannière que celle de Disney. Des plus fructueuses (plus de 2 milliards de dollars de recettes mondiales au box-office et en DVD), la collaboration entre le cinéaste et le studio aux grandes oreilles (via ses filiales Miramax, Spyglass ou Touchstone) a donné naissance à Wide Awake (1998), Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002) et Le Village (2004). Une relation malheureusement ternie par le refus du studio de produire La Jeune fille de l'eau, qui plongea le cinéaste dans une sévère dépression et qui le mena à casser son contrat et quitter la société pour mettre en chantier son projet chez Warner. Une mésaventure que Shyamalan, fait plutôt rare à Hollywood, dévoile en détails dans l'ouvrage The Man Who Heard Voices : Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale (L'Homme qui entendait des voix, ou comment M. Night Shyamalan risqua sa carrière pour un conte de fées) du journaliste Michael Bamberger, publié aux Etats-Unis le 20 juillet 2006, veille de la sortie de La Jeune fille de l'eau.

Histoire de sirènes
Interprète de la nymphe aquatique de La Jeune fille de l'eau, Bryce Dallas Howard n'est autre que la fille de Ron Howard, réalisateur de... Splash (1984), comédie dans laquelle Tom Hanks était confronté à une jolie sirène campée par Daryl Hannah. Depuis, Ron Howard a dirigé dans De l'ombre à la lumière (2005) un certain Paul Giamatti, qui n'est autre que le partenaire de Bryce Dallas Howard dans le film de M. Night Shyamalan.

Pour en savoir plus...
Les spectateurs intrigués par le mystère de La Jeune fille de l'eau peuvent en savoir (un peu) plus sur le Monde Bleu et ses habitants dans le conte pour enfants inspiré par le film, écrit par M. Night Shyamalan et illustré par Crash McCreery. Il a été publié outre-Atlantique aux éditions Little Brown.
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Ligne Verte (la) (The Green Mile)

124 3/4
Fantastique USA 1999 189 min.
Frank Darabont Tom Hanks, David Morse, Bonnie Hunt, Michael Clark-Duncan, Doug Hutchinson, James Cromwell
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22779.html
Synopsis :

1935, pénitencier de Cold Mountain (Louisiane). Le gardien-chef Paul Edgecomb est chargé du Bloc E, où se trouve le couloir de la mort, appelé « la ligne verte » à cause de la couleur de son lino. Attaché au règlement, mais non dépourvu d’humanité, il entretient de bons rapports avec le directeur Hal Moores (dont l’épouse Melinda est atteinte d’une incurable tumeur au cerveau) et avec ses collègues, notamment Brutus Howell, doux et pacifique en dépit de son surnom de « Brutal ». Seul le nouveau venu, Percy Wetmore, l’inquiète : veule et sadique, il a obtenu ce poste par népotisme et rêve d’être celui qui, lors de la prochaine électrocution, prononcera la sentence et placera sur la tête du supplicié l’éponge humide destinée à faciliter le passage du courant. Dans le couloir de la mort se trouvent le Cajun Eduard « Del » Delacroix qui a apprivoisé une souris baptisée « Mr. Jingles », et un gigantesque Noir, John Coffey.

Bien que condamné pour le viol et le meurtre de deux fillettes, ce colosse semble inoffensif. Il possède en outre des dons de guérisseur qui lui permettent, par simple imposition des mains, de guérir Paul d’une douloureuse infection urinaire. Pourtant, même son avocat, Burt Hammersmith, le croit coupable. Percy, quant à lui, continue de mal se comporter. Il n’intervient pas quand le nouveau condamné, William « Wild Bill » Wharton, tente de s’évader et lorsque, quelques jours plus tard, ce dernier l’agrippe à travers les barreaux de sa cellule, il urine de terreur, ce qui provoque l’hilarité de Del. Peu après, Percy se venge en écrasant Mr. Jingles sous son talon, mais Coffey ressuscite l’animal. Percy aura toutefois sa revanche en omettant d’humecter l’éponge lors de l’exécution de Del. Sous les yeux des témoins horrifiés, l’électrocution dure plusieurs minutes insoutenables. Espérant guérir Melinda, Paul conduit secrètement Coffey à son chevet. Là encore, le miracle se produit. De retour à la prison, Coffey insuffle en Percy le mal qu’il a « absorbé » chez Melinda. Dans un état second, Percy abat Wharton, qui s’avère être le véritable meurtrier des fillettes. Bouleversé, Paul propose à Coffey de le faire évader, mais celui-ci refuse. Profondément émus, Paul et ses collègues procéderont à son exécution.

Soixante-quatre ans plus tard, Paul évoque ces souvenirs dans la maison de retraite où il s’est retiré. À 108 ans, il en paraît 70. Tous les jours, il apporte un peu de nourriture à Mr. Jingles, la souris dotée, comme lui, d’une étonnante longévité due à son contact avec John Coffey…
Critique :


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Paradis Pour Tous (Paradis Pour Tous)

472 3/4
Fantastique France 1982 110 min.
Alain Jessua Patrick Dewaere (Alain Durieux), Jacques Dutronc (Pierre Valois), Fanny Cottençon (Jeanne Durieux), Stéphane Audran (Edith), Philippe Léotard (Marc), Patrice Kerbrat (Armand), Jeanne Goupil (Sophie), Pierre Hatet (Giraud), Stéphane Bouy (Cordier), Jean-Paul Muel (Le Directeur Furieux), Didier Bénureau (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3284.html
Synopsis :

Alain devient le cobaye d'un medecin qui a invente un traitement pour combattre les etats depressifs et rendre les gens parfaitement heureux.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 34 notes : 20 % de *****, 30 % de ****, 40 % de ***, 10 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Sixième Sens (le) (The Sixth Sense)

628 3/4
Fantastique USA 1999 107 min.
M. Night Shyamalan Bruce Willis (Le docteur Malcolm Crowe), Haley Joel Osment (Cole Sear), Toni Collette (Lynn Sear), Olivia Williams (Anna Crowe), Donnie Wahlberg (Vincent Grey), Bruce Norris (Stanley Cunningham), Peter Anthony Tambakis (Darren), Jeffrey Zubernis (Bobby), Glenn Fitzgerald (Sean), Greg Wood (Mr. Collins), Angelica Torn (Mrs. Collins), Trevor Morgan (Tommy Tammisimo), Lisa Summerour (la demoiselle d'honneur), M. Night Shyamalan (Dr. Hill), Mischa Barton (Kyra Collins), Kadee Strickland (Visitor No 5), Patrick F. McDade (Shaken Driver), Samia Shoaib (Young Woman Buying Ring), Jose L. Rodriguez (Mari), Nico Woulard (Hanged Child), Janis Dardaris (Kitchen Woman), Tony Michael Donnelly (Gunshot Boy), Keith Woulard (Hanged Male), Sarah Ripard (Visitor #3), Marilyn Shanok (Woman at Accident), Michael J. Lyons (Visitor #6), Firdous Bamji (Young Man Buying Ring), Candy Aston-Dennis (Anna's Mother), Carol Nielson (Hanged Female), Ellen Sheppard (Mrs. Sloan), Heidi Fischer (Actrice), Gino Inverso (Acteur), Holly Rudkin (Actrice), Hayden Saunier (Actrice), Jodi Dawson (Actrice), Kate Kearney-Patch (Actrice), Tom McLaughlin (Acteur), Ronnie Lea (Acteur), Samantha Fitzpatrick (Actrice), Neill Hartley (Acteur), Wes Heywood (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22092.html
Synopsis :

Cole Sear, garconnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s'enferme dans une peur maladive et ne veut reveler à personne la cause de son enfermement, à l'exception d'un psychologue pour enfants. La recherche d'une explication rationnelle guidera l'enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4,2/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 38883 notes : 49% de *****, 33% de ****, 8% de ***, 6% de **, 3% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 nominations
Box Office France : 7 754 617 entrées
Distributeur : Gaumont Buena Vista International (GBVI)
Budget : 55 000 000 $
Année de production : 1999
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 21 octobre 2009
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 13 août 2008
Format audio : DTS
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Des chiffres à faire tourner la tête :
265 millions de dollars ! Depuis sa sortie le 6 août 1999, c'est la recette engrangée par le film aux Etats-Unis.Ce chiffre phénoménal permet au Sixième Sens d'accéder à la deuxième place du box-office de l'année 1999, juste derrière Star Wars-La Menace Fantôme.

Le Sixième Sens plus fort que Les Dents de la Mer :
Grâce à son succès exceptionnel, le film est devenu - après seulement cinq semaines d'exploitation aux Etats-Unis - le 12ème plus gros succès de tous les temps. Il devance même Les Dents de la Mer de Steven Spielberg.

Bruce Willis séduit par le scénario :
" Night (Shyamalan) est un homme qui possède une attitude futée bien à lui. Il ajoute beaucoup de sens et de mystère au scénario. Je n'ai connu que trois cas où je me suis décidé pour un rôle à la seule lecture du scénario. Sixième Sens est l'un d'eux."

La vocation précoce M. Night Shyamalan :
Le réalisateur du Sixième Sens s'est essayé à la mise en scène dès l'âge de dix ans. A dix-sept ans, sa filmographie comptait déjà quarante-cinq titres (des courts métrages).En 1992, il signe son premier long métrage, Praying with Anger (élu meilleur film de l'année par l'American Film Institute). En 1997, M. Night Shyamalan signe Wide Awake.

Les références de M. Night Shyamalan :
" Sixième Sens appartient à la veine de Rosemary's Baby, Répulsion ou La Malédiction : un genre qui ancre la peur dans la réalité. Les situations et les émotions sont vécues par des personnages crédibles, des enfants et des adultes que nous pourrions connaître. "

Toni Collette "Lynn Sear" :
Elle s'est révélée sur le plan international grâce à son interprétation dans Muriel de Paul J. Hogan (1994). Depuis, on a pu la voir dans Emma, l'entremetteuse de Douglas McGrath, The James Gang de Mike Barker, mais surtout dans Velvet Goldmine de Todd Haynes et dans Huit Femmes et demie de Peter Greenaway.

Olivia Williams, comédienne :
Sa première apparition à l'écran remonte à 1997 (Postman de Kevin Costner). Depuis, les spectateurs français ont pu la voir dans Rushmore de Wes Anderson.Le prochain film d'Olivia Williams sera Four Dogs Playing Poker. Il s'agit d'un thriller signé par Paul Rachman.

Haley Joel Osment, la révélation du Sixième Sens :
En 1995, il est le fils de Tom Hanks et Robin Wright dans Forrest Gump. En 1996, il partage l'affiche de Bogus avec Gérard Depardieu et Whoopi Goldberg.Haley Joel Osment apparut également au générique de Mixed Nuts (la version américaine du Père Noël est une ordure) et de For Better and Worse.

Frank Marshall, producteur heureux :
On lui doit deux trilogies (Indiana Jones et Retour vers le Futur), un diptype (Gremlims I & II) et quelques uns des gros succès du cinéma américain (E.T., Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, L'Aventure Intérieure).Son talent s'exerce également sur des films moins grand public, tels que le légendaire (et longtemps resté invisible) The Other Side In The Wind d'Orson Welles ou The Last Waltz de Martin Scorsese.Par ailleurs, Frank Marshall a déjà réalisé trois films (Arachnophobie, Les Survivants et Congo).

Frank Marshall (producteur) à propos de l'interprétation de Haley Joel Osment :
" Haley s'est tout de suite approprié le personnage (...). Il a travaillé avec beaucoup de sérieux et d'attention, analysant minutieusement toutes répliques, les personnages, leurs relations et les enjeux du film. Il ne se contentait pas de mémoriser ses dialogues, il soutenait le regard de ses partenaires et comprenait exactement ce qu'ils disaient. C'est pour cela que nous y croyons et redoutons ses hallucinations en comprenant ses souffrances. "

100 millions de dollars
C'est la somme que Bruce Willis a reçu grâce à ce film car il a demandé une part des recettes avant même qu'il ne sorte. On peut dire qu'il a eu du flair sur ce coup-là.
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Tout Nouveau Testament (le) (Tout Nouveau Testament (le))

778 3/4
Fantastique France 2014 114 min.
Jaco van Dormael Benoît Poelvoorde (Dieu), Yolande Moreau (La femme de Dieu), Catherine Deneuve (Martine), François Damiens (François), Pili Groyne (Ea), Marco Lorenzini (Victor), Serge Larivière (Marc), Laura Verlinden (Aurélie), Didier de Neck (Jean-Claude), Romain Gelin (Willy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222641.html
Synopsis :

Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 2 704 notes : 11% de *****, 26% de ****, 16% de ***, 14% de **, 14% de *, 18% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 8 nominations
Distributeur : Le Pacte
Box Office France : 779 860 entrées
Année de production : 2014
Date de sortie DVD : 13 janvier 2016
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 13 janvier 2016
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 140572

Secrets de tournage :

Genèse du film
Film aux accents fantastiques flirtant avec le registre du conte, Le Tout Nouveau Testament est né de la façon suivante : "Thomas Gunzig, mon coscénariste, et moi, sommes partis de l'idée : Dieu existe, il habite à Bruxelles. Et si Dieu était un salaud ? Et si, en plus d'un fils, il avait également eu une fille dont personne n'aurait jamais parlé ? Et si celle-ci avait dix ans et que Dieu, son père, se montre si odieux qu'elle se venge en balançant par SMS sur internet le secret le mieux gardé de son père : les dates de décès de chacun des habitants de la planète ? Dès lors, les références aux religions se transformaient en un conte surréaliste. Je ne suis pas croyant mais j'ai reçu une éducation catholique. Je m'intéresse aux religions comme je m'intéresse aux belles histoires", explique le metteur en scène Jaco Van Dormael.

Changement de titre
Le Tout Nouveau Testament avait précédemment pour titre "La Fille de Dieu".

Poelvoorde à la place d'Auteuil
Le personnage de Dieu devait à l'origine être incarné par Daniel Auteuil. Le comédien a été remplacé par Benoit Poelvoorde.

"Dieu est un sale type"
"Un film qui nous a fait énormément rire : Dieu habite à Bruxelles et c'est un sale type !", selon Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine des réalisateurs.

Sélection en festival
Le film a été présenté en exclusivité lors de la dernière édition du Festival de Cannes où il concourrait dans la section de la Quinzaine des réalisateurs.

La crème des acteurs belges
Hormis Catherine Deneuve, le reste du casting du film est entièrement composé de comédiens belges parmi les plus célèbres de leurs générations. Beaucoup travaillent pour la première fois avec Jaco Van Dormael, à l'image de Benoït Poelvoorde, Yolande Moreau ou François Damiens. D'autres, en revanche, avaient déjà tourné pour le cinéaste belge comme Serge Larivière dans Mister Nobody ou Didier De Neck pour Le Huitième jour.

Un conte
Selon Jaco Van Dormael, Le Tout Nouveau Testament emprunte au registre du conte, notamment dans sa forme, de telle sorte qu'une personne n'ayant pas reçu d'instruction religieuse puisse rapprocher le film à des contes célèbres tels que "Le Petit Chaperon Rouge" ou "Alice au pays des merveilles". Le réalisateur a souhaité pousser le registre du conte jusque dans les décors et les accessoires, à l'image du tunnel reliant la machine à laver de l'appartement de Dieu au Lavomatic qu'emprunte Ea puis son père.

Bruxelles je t'aime
Après la grosse production que fut Mister Nobody, tournée dans plusieurs pays, Jaco Van Dormael a souhaité poser sa caméra dans une seule ville : Bruxelles. Le réalisateur tenait en effet à montrer la ville dans laquelle il habite et où le mélange culturel et linguistique est important. D'autre part, le fait de situer Le Tout Nouveau Testament dans la capitale belge répond également à un enjeu dramatique puisque Jaco Van Dormael voulait que son film existe dans un lieu tangible, une ville qui soit en permanence en travaux et où rien ne fonctionne.

Un film féministe ?
Le réalisateur donne une image plutôt négative de Dieu incarné ici par Benoït Poelvoorde. En revanche, sa fille et sa femme, respectivement campées par Pili Groyne et Yolande Moreau, sont présentées comme des résistantes qui finissent par faire entendre leur voix. Jaco Van Dormael explique son choix : "Dans Le Tout Nouveau Testament, Dieu n'a de pouvoir que parce qu'il oblige sa femme et sa fille à la boucler. Et si dieu avait été une femme, qu'est-ce que ça aurait donné ?"

La collaboration avec Thomas Gunzig
C'est la première fois que Jaco Van Dormael signe un scénario avec un coscénariste, ici Thomas Gunzig. Jusqu'à présent, le cinéaste belge avait toujours travaillé seul sur l'écriture de ses films, mettant parfois plusieurs années à imaginer un scénario, à l'image de celui de Mister Nobody qui lui a demandé cinq ans. A l'inverse, Jaco Van Dormael, avec l'aide de Thomas Gunzig qu'il voyait chaque après-midi, n'a mis "que" six mois à rédiger le scénario du Tout Nouveau Testament.

La musique d'An Pierlé
Jusqu'à présent, la musique des films de Jaco Van Dormael était signée par son frère Pierre Van Dormael décédé en 2008 juste après avoir travaillé sur Mister Nobody. C'est donc la première fois que le metteur en scène travaille avec un nouveau compositeur, en l'occurrence la compositrice et interprète flamande An Pierlé à qui il a demandé des morceaux de piano.

Bienséance
En s'attaquant à un sujet religieux, Jaco Van Dormael aurait pu craindre de choquer l'église catholique. Sa réponse à cette question est la suivante : "J'y ai très peu pensé. Je n'ai aucun plaisir à choquer. Je n'ai pas essayé non plus de ne pas choquer. J'ai seulement raconté un conte."

Méthode de travail
A la manière de Federico Fellini qui consignait ses rêves dans des carnets, Jaco Van Dormael procède de la sorte en ayant recours aux rêves pour construire l'intrigue de son film : "Avec l'âge, je travaille beaucoup en rêvant. Je me couche en pensant à un passage précis du film, ou à un moment du découpage, et le matin, je me réveille avec la scène. C'est une économie de travail assez étonnante", explique-t-il.

La révélation Pili Groyne
Le film est vu du point de vue d'Ea, la fille de Dieu incarnée par la jeune comédienne Pili Groyne. Jaco Van Dormael l'avait déjà rencontrée il y a quelques années chez des amis et avait été séduit par sa maturité. Lors de l'étape des essais du Tout Nouveau Testament, il n'a fait aucun doute pour le réalisateur que la jeune fille était parfaite pour le rôle principal. Pili Groyne commence déjà à avoir une solide expérience en Belgique puisqu'elle a déjà tourné avec des cinéastes prestigieux du plat pays tels que Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Deux Jours, une nuit ainsi que Fabrice Du Welz avec Alleluia.
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Au-delà (Hereafter)

1113 3/4
Fantastique USA 2010 128 min.
Clint Eastwood Matt Damon, Cécile de France, Thierry Neuvic, George McLaren, Frankie McLaren, Bryce Dallas Howard, Cyndi Mayo Davis, Lisa Griffiths
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140633.html
Synopsis :

Au-delà est l'histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu'elle soulève. George est un Américain d'origine modeste, affecté d'un "don" de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l'être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête. Leurs destinées vont finir par se croiser pour tenter de répondre au mystère de l'Au-delà.
Critique :

Un Clint Eastwood plein de vie dans son «Au-delà»

SURNATUREL Le réalisateur revient avec un film sur le rapport entre les vivants et les morts ...

Tout commence par une scène de raz-de-marée éblouissante transportant le spectateur en Thaïlande en 2004. Dans Au-delà de Clint Eastwood, la journaliste Cécile de France survit à la catastrophe après avoir frôlé la mort en étant emportée par les eaux. Matt Da­mon, médium communiquant avec les défunts, et George McLaren, un bambin inconsolable après le décès accidentel de son frère, sont aussi des familiers de la faucheuse.

Les destins de ce trio vont s'entremêler devant la caméra du réalisateur de Gran Torino, qui livre un film fascinant et mortifère quoiqu'un un brin fumeux. Les passages se déroulant en France tendent à prouver que le cinéaste est plus à l'aise dans le monde anglo-saxon que dans un studio de télé parisien. Malgré ce travers et un mysticisme appuyé, Au-delà reste séduisant dans la façon dont un réalisateur vieillissant taquine la mort comme pour la défier.
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Autres (les) (The Others)

652 3/4
Fantastique Espagne 2001 105 min.
Alejandro Amenábar Nicole Kidman (Grace), Elaine Cassidy (Lydia), Christopher Eccleston (Charles), Fionnula Flanagan (Bertha Mills), Alakina Mann (Anne), Eric Sykes (Edmund Tuttle), James Bentley (Nicholas), Renée Asherson (le fantôme de la vieille femme), Gordon Reid (L'assistant), Keith Allen (Mr. Marlish), Michelle Fairley (Mrs. Marlish), Aldo Grilo (Jardinier), Alexander Vince (Victor Marlish).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26832.html
Synopsis :

En 1945, dans une immense demeure victorienne isolée sur l'île de Jersey située au large de la Normandie, vit Grace, une jeune femme pieuse, et ses deux enfants, Anne et Nicholas. Les journées sont longues pour cette mère de famille qui passe tout son temps à éduquer ses enfants en leur inculquant ses principes religieux. Atteints d'un mal étrange, Anne et Nicholas ne doivent en aucun cas être exposés à la lumière du jour. Ils vivent donc reclus dans ce manoir obscur, tous rideaux tirés.Un jour d'épais brouillard, trois personnes frappent à la porte du manoir isolé, en quête d’un travail. Grace, qui a justement besoin d'aide pour l'entretien du parc ainsi que d’une nouvelle nounou pour ses enfants, les engage. Dès lors, des événements étranges surviennent dans la demeure...
Critique :

Le jeune réalisateur espagnol Alejandro Amenabar nous plonge avec sobriété dans le cadre angoissant de ce thriller psychologique. Si son ambiance fantastique lorgne du côté de " Sixième Sens ", le film est bien ficelé et le suspense ménagé jusqu'au bout.
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Belle verte (la) (Belle Verte (la))

190 3/4
Fantastique France 1996 99 min.
Coline Serreau Vincent Lindon , Philippine Leroy-beaulieu , James Thierrée , Samuel Tasinaje , Francis Perrin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15287.html
Synopsis :

Mila quitte sa planète lointaine et atterrit en plein Paris. Elle y découvre des gens irascibles qui vivent dans un air irrespirable, et mangent n'importe quoi. Cette nourriture la rendant malade, elle doit «se recharger» au contact de nourrissons et s'introduit pour cela dans une maternité. L'infirmière, Macha, et le chef du service, Max, la surprennent. «Déconnecté», Max passe du stress agressif à la conscience de la vanité de tant d'agitation et de faux-semblants, jusque là vécus avec son épouse Florence et leur fils Raoul. Il rêve de l'état de bonheur qui règne sur la planète de Mila depuis que toutes notions de profit et de pouvoir y ont été abolies. Agressée par les rythmes musicaux modernes, Mila lui fait découvrir les joies de la musique de Jean-Sébastien Bach, qui d'ailleurs a été envoyé sur Terre par sa planète tout comme, quelques siècles plus tôt, celui que les hommes ont crucifié, Jésus-Christ. Puis elle fait tout pour permettre à Macha de garder le bébé qui, abandonné par sa mère bosniaque (car le père est serbe), doit être confié à la DDASS.
Ne voyant pas revenir Mila, ses deux fils Mesaje et Mesaul décident de venir la rejoindre sur Terre. Une erreur les fait atterrir chez les Aborigènes d'Australie qui, très proches de leur propre civilisation, ne répondent en rien à la description des Terriens par leur mère. Celle-ci leur communique son emplacement géographique par un message télépathique qui a pour effet d'affoler tous les systèmes électroniques environnants. Elle les accueille à Paris avec Macha et sa soeur Sonia, dont ils tombent aussitôt amoureux et qu'ils emmèneront avec eux sur leur planète, en compagnie du bébé.
Critique :


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Big fish (Big Fish)

114 3/4
Fantastique USA 2003 125 min.
Tim Burton Ewan McGregor, Albert Finney, Billy Crudup, Jessica Lange, Helena Bonham Carter, Steve Buscemi
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28644.html
Synopsis :

Entre Edward Bloom et son fils Will, les relations ne sont pas au beau fixe. Journaliste en poste à Paris, marié à une française qui doit bientôt accoucher, Will ne parle plus à son père depuis le jour de son mariage.

Edward est un homme insaisissable, un beau parleur dont le passe-temps favori est de raconter des histoires rocambolesques, qu'il jure avoir vécues. Mais Will en a assez de ces fanfaronnades peuplées de poissons géants et de sorcières. Il aimerait connaître enfin réellement son père, d'autant que ce dernier, atteint d'une grave maladie, est en fin de vie.

Will décide alors de se rendre à son chevet, d'oublier les disputes. Son objectif : percer enfin les secrets si mystérieux de son paternel.
Critique :


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Blade Runner (Blade Runner)

84 3/4
Fantastique USA 1982 114 min.
Ridley Scott Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, Daryl Hannah, Edward James Olmos, Joanna Cassidy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1975.html
Synopsis :

En 2019, Los Angeles est devenue une mégapole polluée, surpeuplée et bruyante. Deckard, un ancien policier,, un “Blade Runner” est recruté par Bryant pour traquer et éliminer un groupe de quatre "répliquants" – Batty, Pris, Leon et Zhora – créatures humaines artificielles échappées de leur espace réservé qui ont déjà tué plusieurs personnes.

Deckard rencontre Tyrell, le constructeur des répliquants, qui lui demande de tester son assistante Rachel. Le "Blade Runner" conclut que cette jolie femme est aussi un être artificiel. Rachel, qui est effectivement un répliquant sophistiqué et doté de sentiments humains, ignorait sa vraie nature. Troublée, elle cherche appui auprès de Deckard qui, peu à peu, s'attache à elle et en fait sa compagne.

Deckard traque les autres répliquants. Il découvre d'abord Zhora, danseuse avec serpent mécanique, qu'il abat après une folle poursuite dans les rues encombrées. Leon le surprend et s'apprête à le tuer, lorsque Rachel surgit providentiellement et tire sur l'agresseur. Pris, elle, a trouvé refuge chez Sebastian, le généticien qui a conçu les répliquants. Batty, le chef du groupe et le plus déterminé à survivre, la rejoint. Grâce à Sebastian, ils entrent dans la forteresse de Tyrell, leur “père”. Batty sent sa force vitale diminuer. Tyrell ne pouvant rien pour lui, il le tue ainsi que Sebastian.

Deckard retrouve la trace de Pris et de Batty. Après une lutte violente, il tue Pris. Physiquement plus fort que Deckard, Batty le désarme et le poursuit sur les toits. En fin de course, Batty, sentant sa vie s'arrêter, épargne Deckard. Bryant donne l'ordre à ce dernier d'abattre Rachel. Au lieu de quoi Deckard s'enfuit avec elle, loin de Los Angeles.
Critique :


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Cité Des Enfants Perdus (la) (La Cité Des Enfants Perdus (la))

299 3/4
Fantastique France 1994 112 min.
Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro Ron Perlman (One), Judith Vittet (Miette), Daniel Emilfork (Krank), Dominique Pinon (le scaphandrier / les clones), Jean-Claude Dreyfus (Marcello), Geneviève Brunet (Zette, "La pieuvre"), Odile Mallet (Line, "La pieuvre"), Rufus (La Pelade), Ticky Holgado (le vieux saltimbanque), Serge Merlin (le chef des cyclopes), François Hadji-Lazaro (le cyclope tueur), Marc Caro (Ange-Joseph), Mapi Galan (Lune), Thierry Gibault (Brutus), Jean-Louis Trintignant (La voix d'Irvin), Mireille Mossé (Melle Bismuth), Dominique Bettenfeld (Bogdan)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9683.html
Synopsis :

Une cité portuaire sombre et repoussante est touchée par des disparitions d'enfants. Ils sont enlevés par le vieux Krank qui subit un vieillissement accéléré parce qu'il ne rêve plus. Il fait enlever les enfants perdus de la cité portuaire afin de leur voler leurs rêves. Krank vit sur une île artificielle, une sorte de plate-forme pétrolière perdue dans le brouillard, où il règne sur une étrange communauté : une naine, six clones d'un semi-débile et des hommes de mains aveugles à qui on a greffé une vue artificielle.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 13,72 millions d'euros
Box Office France : 1 304 898 entrées
N° de visa : 81374
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Un jeu vidéo d'aventure fut tiré de La Cité des enfants perdus. Celui-ci, réalisée par la société 02 Anglaise Psygnosis (disparue depuis) et lointainement supervisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, ne connut toutefois qu'un maigre succès. Si la performance graphique était en effet indéniable, les mécanismes de jeu souffraient en revanche de défauts rédhibitoires, tels qu'une certaine difficulté pour ramasser les objets ou actionner des mécanismes.


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Dans La Peau De John Malkovich (Being John Malkovich)

201 3/4
Fantastique USA 1999 112 min.
Spike Jonze John Cusack (Craig Schwartz), Cameron Diaz (Lotte Schwartz), Catherine Keener (Maxine), John Malkovich (John Malkovich), Mary Kay Place (Floris), Orson Bean (Dr Lester), Ned Bellamy (Derek Mantini), Charlie Sheen (Charlie), Dustin Hoffman (Lui-Même), Michelle Pfeiffer (Elle-Même), Brad Pitt (Lui-Même), Winona Ryder (Elle-Même), Gary Sinise (Lui-Même), David Fincher (Christopher Bing), Spike Jonze (L'Assistant De Derek Mantini).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20588.html
Synopsis :

Craig Schwartz est marionnettiste de rue, mais ne parvient pas à vivre de son art. Lotte, son épouse, s'intéresse beaucoup plus à ses animaux qu'à lui. Devant leurs difficultes financières, le jeune homme trouve un emploi au septième étage du building de l'entreprise Lester. En classant des dossiers, Craig découvre une porte dérobée et l'emprunte. Celle-ci le conduit pour quinze minutes à l'intérieur de John Malkovich. Cette prodigieuse découverte va lui permettre de changer de vie.
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 13 millions de $
Box Office France : 717 200 entrées
Box Office USA : 22 863 596 $
N° de visa : 98674
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Propos de Spike Jonze, le réalisateur, au sujet du scénario :
« J'ai tout de suite aimé ce script et ai décidé de le tourner. L'écriture était stupéfiante. C'était drôle, intelligent, avec d'excellents personnages et un rythme dense et soutenu. »

Catherine Keener, comédienne :
Actrice fétiche de Tom Dicillo (Johnny Suede, Ca tourne à Manhattan, Box Of Moonlight et Une Vraie Blonde), Catherine Keener est également apparu au générique de Dans la peau d'une blonde de Blake Edwards, de Hors d'atteinte de Steven Soderbergh, et de Entre amis et voisins de Neil La Bute.

Une affaire de famille :
De quoi Spike Jonze parle-t-il lorsqu'il reçoit sa belle-famille à déjeuner ? Eh bien, de cinéma bien sûr !Le beau-père de Spike n'est autre que Francis Ford Coppola (Le Parrain, Apocalypse Now, Cotton Club), et sa femme, Sofia (la fille de Francis Coppola), a déjà mis en scène Virgin Suicides (présenté au festival de Cannes 1999).

Novice mais déjà star :
Si vous vous intéressez un tant soit peu à la musique, le nom de Spike Jonze doit vous dire quelque chose...En effet, avant de s'atteler à la réalisation de Dans la peau de John Malkovich, Spike Jonze s'est fait un nom dans le monde du clip-vidéo. C'est à lui que l'on doit le légendaire "Sabotage" des Beastie Boys. Il a également dirigé quelques vidéos pour Björk, Fat Boy Slim ou encore Daft Punk.

Spike Jonze n'est pas venu pour rien...
En effet, le réalisateur est reparti du Festival de Deauville avec deux prix en poche : le Grand Prix du Cinéma Indépendant Américain et le Prix de la Critique Internationale.

Dans la peau de John Malkovich en festivals :
Dans la peau de John Malkovich a non seulement été présenté au festival de Deauville, le festival du cinéma américain, mais également au festival de Venise, la célèbre Mostra.


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Den osynlige (L'Invisible) (Den osynlige)

1295 3/4
Fantastique ++ Autres 2002 101 min.
Joel Bergvall, Simon Sandquist Gustaf Skarsgård, Tuva Novotny, Li Brådhe, Thomas Hedengran, Joel Kinnaman
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=214632.html
Synopsis :

Niklas (Gustaf Skarsgård) organise son départ pour Londres pour suivre des études d'écriture, échappant ainsi à l'emprise de sa mère (Li Bråhde) qui l'élève seule depuis la disparition de son père. Mais le jour de son départ des garçons de la clique d'Annelie (Tuva Novotny), une étudiante problématique impliquée dans un vol, viennent l'agresser en pleine forêt jusqu'à ce qu'ils le tuent, en le considérant le responsable du mouchardage de ce vol.

Le lendemain matin, Niklas sort de la forêt et va au lycée, mais tout le monde le considère invisible et il comprend qu'il est devenu un fantôme, il doit alors résoudre le mystère de sa mort avant de mourir définitivement. Et la seule personne qui peut l'aider est Annelie...
Critique :

Un bon drame fantastique nordique, dans la thématique de "Ghost" et quelques ajustements. Ici, pas de "comédie", ni de thriller, uniquement un drame qui en engendre d'autres et le questionnement du pardon (discutable). Interprétations froides, rythme lent mais soutenable, originalité du scénario et de la fin
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Dernier Combat (le) (Dernier Combat (le))

433 3/4
Fantastique France 1982 95 min.
Luc Besson Pierre Jolivet (L'Homme), Jean Reno (La Brute), Jean Bouise (Le Docteur), Fritz Wepper (Le Capitaine).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=168.html
Synopsis :

A la suite d'une catastrophe mondiale, la lutte pour la survie s'organise. Certains pronent la violence, d'autres veulent construire une nouvelle société.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 240 notes : 19 % de *****, 25 % de ****, 25 % de ***, 4 % de **, 27 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le premier long métrage du tandem Besson
Avec Le Dernier combat, Luc Besson entame sa carrière de réalisateur de longs métrages. Pour l'occasion, il recrute Jean Réno. Le cinéaste retrouvera le comédien dans quatre longs métrages : Subway (1985), le Grand bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994).Luc Besson avait fait la connaissance de Jean Réno lors de la phase de pré-production des Bidasses aux grandes manoeuvres (Raphaël Delpard, 1981), où Luc Besson était premier assistant. La carrure et la haute stature du comédien impressionnèrent Besson, qui fit logiquement appel à lui pour incarner La Brute de son premier court métrage.

L'Avant-dernier inspire Le Dernier
Avant de réaliser son premier long métrage, Luc Besson avait signé L'Avant-dernier (1981), un court métrage sur le même sujet. Ce film réunissait déjà Pierre Jolivet et Jean Réno dans les rôles principaux. Eric Serra composa les partitions des deux films.

Un petit budget devenu trop grand
Disposant d'un budget de 600.000 F, Luc Besson réalisa finalement son film pour la somme de 3 289 949 F. Le réalisateur, gérant de sa société de production Les Films du Loup, obtint un délai pour payer sa dette et évita ainsi la faillite. Détail cocasse : son banquier n'accorda à Luc Besson qu'un découvert de 2500 F lorsque celui-ci réclama son soutien.

L'apport de Jolivet et de Bouise
Collaborateur de la première heure de Luc Besson, Pierre Jolivet ne se contenta pas jouer dans le film. Il co-signa le scénario du film et participa à la production. Le travail de Besson et Jolivet paracheva celui qu'il avait accompli sur L'Avant-dernier. Le rôle tenu par Pierre Jolivet devait initialement être incarné par François Cluzet. Mais, engagé sur d'autres projets, dut décliner la proposition de Besson.La présence de Jean Bouise a également été déterminante. Alors qu'il était le seul acteur de renom de la distribution, il a accepté de ne toucher qu'un cachet modique pour sa prestation. Besson le dirigera par la suite dans Subway, Le Grand bleu et Nikita. Jean Bouise mourut peu de temps après la fin du tournage de Nikita, et ne vit jamais le film fini.

Primé à Avoriaz
Ce premier film français de science-fiction, muet et en noir et blanc fut sélectionné au Festival du Cinéma Fantastique d'Avoriaz en 1983. Il y obtint le Prix Spécial du Jury. Cette récompense ouvrit les portes à Luc Besson de la société Gaumont, qui produira son deuxième long métrage, Subway, un projet que la firme à la marguerite avait tout d'abord écarté.

De Paris à la Tunisie
Les scènes qui montrent des ruines ont été tournées à Paris, et plus précisément dans les chantiers qui fleurissent dans la capitale. Le tournage était fonction de l'état d'avancement de ces chantiers. Ainsi, certaines séquences du film furent-elles tournées à l'endroit où fut ériger le siège de CANAL +, le long de la Seine. La dune du Pyla fut choisie pour tourner le plan sur l'avion. Les autres paysages désertiques du film furent tournées dans le désert tunisien.
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Dreamcatcher, l'attrape-rêves (Dreamcatcher)

35 3/4
Fantastique USA 2002 134 min.
Lawrence Kasdan Thomas Jane, Morgan Freeman, Tom Sizemore, Jason Lee, Damian Lewis, Timothy Olyphant
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41300.html
Synopsis :

Jonesy, Beaver, Pete et Henry sont quatre amis d’enfance. Petits, ils ont, un jour, sauvé la vie d’un petit garçon qui, en échange, leur a donné à chacun un don surnaturel. Agés d'une trentaine d'années, ils se réunissent une fois par an dans un chalet perdu en pleine forêt, et évoquent leur passé et la lourdeur de leur don au quotidien. Là, ils découvrent un jour un homme égaré et porteur d’une étrange maladie. Ce qu’ils prenaient pour une simple indigestion est en fait une infection mortelle, très contagieuse et d’origine extra-terrestre. Les choses se compliquent encore quand l’armée et le colonel Kurtz s’en mêlent et bouclent le secteur.
Critique :


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Drôle de Noël de Scrooge (le) (Disney's A Christmas Carol)

753 3/4
Fantastique USA 2009 96 min.
Robert Zemeckis Jim Carrey (Ebenezer Scrooge / L'Esprit des Noëls passés / L'Esprit du Noël présent / L'Esprit des Noëls à venir), Gary Oldman (Bob Cratchit / Tiny Tim / le fantôme de Marley / Marley jeune), Colin Firth (Fred), Robin Wright (Belle / Fan), Bob Hoskins (Mr Fezziwig / le vieux Joe), Cary Elwes (Dick Wilkins / le violoniste fou / l'homme d'affaires), Fionnula Flanagan (Mrs. Dilber), Jacquie Barnbrook (Mrs. Fezziwig), Leslie Zemeckis (la femme de Fred), Paul Blackthorne (le mari de Belle), Lesley Manville (Mrs. Cratchit), Sage Ryan (enfants (rôles multiples)), Sammi Hanratty (enfants (rôles multiples)), Molly C. Quinn (enfants (rôles multiples)), Daryl Sabara (enfants (rôles multiples)), Raymond Ochoa (enfants (rôles multiples)), Fay Masterson (Martha Cratchit/Caroline), Sonje Fortag (Freds Housemaid/Phantom), Ron Bottitta (Cook/Caroler/Carriage Driver), Tarah Paige (Danseur/ danseuse), Beckie King (Danseur/ danseuse), Kelly Connolly (Danseur/ danseuse), Ryan Ochoa (Young Cratchit boy/Young Sleigh boy/Ignorance Boy/Tiny Tim/Beggar Boy), Ryan Ochoa (enfants (rôles multiples)), Robert Zemeckis (Scénariste), Charles Dickens (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129922.html
Synopsis :

Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l'un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l'obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n'ont jamais réussi à l'émouvoir.
De tous les jours de l'année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël. L'idée de répandre joie et cadeaux va définitivement à l'encontre de tous ses principes ! Pourtant, cette année, Scrooge va vivre un Noël qu'il ne sera pas près d'oublier...
Tout commence la veille de Noël, lorsqu'en rentrant chez lui, Scrooge a d'étranges hallucinations. Le spectre de son ancien associé lui rend la plus effrayante des visites, et lui en annonce d'autres, aussi magiques que troublantes...
Scrooge se voit d'abord confronté à l'Esprit des Noëls passés, qui le replonge dans ses propres souvenirs, réveillant en lui des blessures oubliées et des regrets profondément enfouis...
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 3,4/5 (Pour 2 843 notes : 18% de *****, 30% de ****, 19% de ***, 19% de **, 7% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France
Box Office France : 1 366 272 entrées
Année de production : 2009
Budget : 200 000 000 $
Date de sortie DVD : 1 décembre 2010
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 1 décembre 2010
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 124555

Secrets de tournage :

Moteur... accent !
Interprète de 8 des personnages du film, Jim Carrey a du faire un gros travail pour donner à chacun une personnalité vocale différente. C'est ainsi qu'il a, par exemple, pris un accent de Sheffield pour jouer l'esprit du Noël présent, ou un accent irlandais pour celui des Noëls passés.

Note d'intention
"J'ai découvert cette histoire lorsque j'étais enfant et, comme des millions de gens à travers le monde, elle m'a fasciné. Elle était à la fois fantastique et très humaine, un peu sombre et porteuse de beaucoup d'espoirs." explique le réalisateur Robert Zemeckis. "Comme toutes les grandes histoires, celle-là méritait d'être présentée à une nouvelle génération. Notre sentiment était qu'aucun film n'avait jamais été complètement fidèle à l'esprit de l'oeuvre originale. Lorsque vous lisez le texte de Dickens, vous découvrez qu'il est remarquablement dense, souvent drôle, parfois effrayant et surtout, très imagé. C'est exactement comme si Dickens avait écrit son histoire pour en faire un film ; le style est très visuel et très cinématographique. C'est la plus merveilleuse histoire de voyage dans le temps qui ait jamais été écrite et en retournant à l'essence même de l'oeuvre telle qu'elle a été imaginée par Dickens, nous retrouvions toute sa force."

Un classique
Le Drôle de Noël de Scrooge est l'adaptation du classique de Charles Dickens, A Christmas Carol (traduit en France sous deux titres : Un chant de Noël et Un conte de Noël). Publié pour la première fois le 19 décembre 1843, cet ouvrage a bercé depuis toutes les générations de lecteurs, particulièrement anglo-saxons, et inspiré la télévision et le cinéma avec plus de 75 adaptations, parfois non-officielles à l'image de Fantômes en fête ou Hanté par ses ex.

Dickens à l'écran
Outre les différentes adaptations de A Christmas Carol, Charles Dickens a également connu les honneurs du grand et du petit écran à travers les différentes relectures de Oliver Twist, Nicholas Nickleby, David Copperfield ou De grandes espérances.

Performance-capture
Après Le Pôle Express (2004) et La Légende de Beowulf (2007), Le Drôle de Noël de Scrooge est le troisième film de Robert Zemeckis en performance-capture (il dirige d'ailleurs le studio ImageMovers Digital, entièrement dédié à cette technologie). Une technologie dérivée de la motion-capture, qui ne se contente plus de capturer les mouvements mais aussi les performances des comédiens, afin de les réinjecter dans des personnages virtuels au sein d'un environnement digital. Tournés sur des plateaux quasi-vides, à 360°, les plans sont ensuite retravaillés en post-production, offrant aux réalisateurs une totale liberté de mise en scène. Pour le réalisateur, "cette technologie accorde une liberté créative absolue et valorise à la perfection le travail des acteurs. Vous associez l'émotion et l'aspect spectaculaire d'une réalisation qui peut se nourrir de tous les ingrédients visuels imaginables." Pour Jim Carrey, "le procédé de performance capture modifie les habitudes de tournage mais pour moi, cela ne bride absolument pas la créativité du comédien. Hormis le fait que vous êtes habillé comme un extraterrestre et que vous jouez devant des écrans verts, vous vous sentez comme sur une scène de théâtre. Le travail sur le jeu est extrêmement précis et les dizaines de caméras qui vous filment ne manquent aucun détail."

3D
Avec Le Drôle de Noël de Scrooge, Robert Zemeckis s'essaye pour la première fois à l'expérience 3D, offrant ainsi une vraie immersion au coeur du Londres de Charles Dickens. le film marque par contre la deuxième expérience en relief de Daryl Sabara, à l'affiche en 2004 de Mission 3D Spy kids 3.

Carrey... ment partout !
Grâce à la performance-capture, Jim Carrey interprète non pas un mais huit rôles dans Le Drôle de Noël de Scrooge. "Jim est un artiste hors norme", souligne Robert Zemeckis. "Lorsque vous l'observez en train de jouer, vous vous apercevez que chaque muscle de son corps, chaque geste, du plus infime au plus spectaculaire, sert l'émotion qu'il dégage. Pour ce film, il n'interprète pas moins de huit personnages différents. Il incarne Scrooge aux divers âges de sa vie, mais également les trois esprits de Noël. (...) Les Esprits étant des prolongements de Scrooge, il était normal qu'ils aient tous un peu de Scrooge en eux. Partant de là, il paraissait naturel que Jim Carrey joue tous les rôles." Pour l'acteur, "Jouer plusieurs âges du personnage était un véritable challenge parce qu'il faut retrouver pour chacun ce qui fait sa nature profonde. Il faut changer la voix, la gestuelle, l'attitude et le rythme de jeu. Un enfant ne bouge pas comme un vieillard. Du coup, je ne joue pas Scrooge mais plusieurs personnes qui sont Scrooge ! Le fait de jouer les trois esprits de Noël est une idée de Robert et là encore, il y avait un passionnant défi à relever. Il fallait incarner trois entités distinctes, qui ont chacune leur personnalité et leurs caractéristiques. C'était passionnant !"

Inspiration
Adapté à de nombreuses reprises sur grand et petit écran, Scrooge a été abordé de façon différente par chacun des comédiens qui s'est frotté à ce personnage de vieux grincheux. Tout comme Jim Carrey, qui y apporte sa vision tout en s'inspirant de l'une des plus célèbres interprétations du personnage. "La première fois que j'ai découvert l'histoire de Scrooge, c'était dans un film de 1951 avec Alastair Sim dans le rôle-titre. J'ai été marqué, émerveillé et je n'ai jamais oublié cette histoire. A mon sens, sa popularité s'explique par le fait qu'elle parle à chacun. Nous sommes tous un peu Scrooge, et son parcours de l'ombre à la lumière nous bouleverse. C'est tout simplement l'une des plus belles histoires de rédemption de tous les temps."

Retrouvailles
Avec Le Drôle de Noël de Scrooge, Robin Wright Penn s'essaye pour la deuxième fois de sa carrière à la performance-capture après La Légende de Beowulf réalisé par... Robert Zemeckis, pour qui elle avait également joué dans Forrest Gump. Autres retrouvailels pour le cinéaste : le retour devant sa caméra de Bob Hoskins, le héros de Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, qui campe ici Mr. Fezziwig. Enfin, Le Drôle de Noël de Scrooge marque les retrouvailles de Robin Wright Penn et Cary Elwes, 22 ans après Princess Bride (1987).

Filiation
Cary Elwes, qui comme Jim Carrey joue plusieurs rôles dans le film (le violoniste fou de la fête de Fezziwig, Dick Wilkins, un homme d'affaires chassé par Scrooge), est attaché artistiquement mais aussi personnellement à cette histoire, puisque l'un de ses ancêtres aurait inspiré le personnage de Scrooge : "John Megid Elwes était un de mes ancêtres. Il était connu pour sa grande avarice. C'était un politicien qui a changé son nom de Megid à Elwes pour gagner les faveurs de son oncle, Sir Harvey Elwes, qui était très riche, et dont il savait qu'il allait mourir sans héritier. Son stratagème a fonctionné. A la mort de son oncle, il a hérité de toute sa fortune, et il est devenu un des grippe-sous les plus célèbres de l'histoire de l'Angleterre ! Il est notamment célèbre parce qu'il ne changeait jamais de vêtements."

Au scénario
Auteur du scénario du Drôle de Noël de Scrooge, Robert Zemeckis adapte lui-même l'oeuvre de Charles Dickens. Un exercice auquel le cinéaste se prête rarement puisqu'il a uniquement signé les scripts de La Grosse magouille, Retour vers le futur et Le Pôle Express.

Voyage dans le temps
Réalisateur de la trilogie culte des Retour vers le futur, Robert Zemeckis renoue, à travers Le Drôle de Noël de Scrooge, avec les voyages temporels.

A la baguette
La bande originale du Drôle de Noël de Scrooge est signée Alan Silvestri, à l'oeuvre sur tous les films de Robert Zemeckis (sans exception) depuis A la poursuite du diamant vert en 1984. La musique a été enregistrée à Los Angeles par un orchestre de 103 musiciens.

Andrea Bocelli
C'est le chanteur classique Andrea Bocelli qui interprète la chanson "God Bless Us Everyone", signée Alan Silvestri et Glen Ballard. "La rencontre entre Dickens et Disney est brillante et inspirée. On se sent devenir meilleur en regardant ce film parce qu'il nous permet de rêver que le mal peut être vaincu et que le bien peut triompher. On ne peut s'empêcher de ressentir de l'affection pour ce vieil avare. On ne peut pas avoir de haine pour lui. Cette histoire nous montre qu'il est toujours possible de changer et d'ouvrir son coeur. (...) 'God Bless Us Everyone' synthétise l'esprit du film. C'est une chanson douce et majestueuse d'une puissance évocatrice surprenante qui inonde les sens et nous parle de la force du pardon et de la rédemption." Outre la version 02 Anglaise, Andrea Bocelli a également enregistré une version italienne et espagnole de la chanson.

L'Angleterre victorienne
L'histoire du Drôle de Noël de Scrooge se déroule en pleine période victorienne (1837 à 1901), âge d'or de l'Empire britannique qui voit londres s'imposer comme la ville la plus peuplée du monde (1 860 000 habitants en 1845) jusqu'en 1925. L'équipe de Robert Zemeckis s'inspira des toiles, plans et gravures de l'époque pour restituer à l'écran l'ambiance raffinée et mystérieuse de la ville. Les spectateurs y découvriront ainsi le quartier de Whitechapel, la cathédrale Saint-Paul ou encore Big Ben, alors inachevé (le bâtiment, détruit en partie par un incendie en octobre 1834, fut achevé en 1859).

Titre français
Si A Christmas Carol est un titre reconnaissable entre tous outre-Atantique et outre-Manche, l'oeuvre de Charles Dickens est toutefois moins connue en France. Par ailleurs, l'existence du Conte de Noël d'Arnaud Desplechin risquait de créer une méprise dans l'esprit des spectateurs hexagonaux. Résultat : Walt Disney Studios Motion Pictures France optera pour un titre plus vendeur pour l'exploitation française : Le Drôle de Noël de Scrooge, qui crée une résonnance avec L'Etrange Noël de M. Jack (également distribué par Disney sur notre territoire).

"Humbug !"
Expression préférée de Scrooge, "Humbug !" devient "Balivernes !" en version française.

Disney et Scrooge
Le Drôle de Noël de Scrooge est la troisième adaptation Disney de l'oeuvre de Charles Dickens après Le Noël de Mickey (1983) et Noël chez les Muppets (1993). A noter que John Lasseter, désormais responsable créatif de l'animation pour Disney et Pixar, a fait ses débuts d'animateur sur Le Noël de Mickey.

La Croisette sous la neige
Les premières images du Drôle de Noël de Scrooge ont été dévoilées dans le cadre du Festival de Cannes, le 18 mai 2009. Pour l'occasion, le parvis de l'hôtel Carlton, où était organisée la projection, avait été recouvert de neige afin d'accueillir l'équipe du film (arrivée en calèche) dans une ambiance de Noël.
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Hobbit (le) : la Désolation de Smaug (The Hobbit: The Desolation of Smaug)

702 3/4
Fantastique USA 2013 161 min.
Peter Jackson Martin Freeman (Bilbon Sacquet), Richard Armitage (Thorin Ecu-de-Chêne), Ian McKellen (Gandalf Le Gris), Orlando Bloom (Legolas), Evangeline Lilly (Tauriel), Cate Blanchett (Galadriel), Aidan Turner (Kili), Christopher Lee (Saroumane), Luke Evans (Bard), Hugo Weaving (Elrond), Andy Serkis (Gollum), Lee Pace (Le Roi Thranduil), Manu Bennett (Azog), Billy Connolly (Dáin Pied d’Acier), Graham McTavish (Dwalin), Stephen Fry (le Maître de Laketown), Ian Holm (Bilbo Sacquet vieux), Dean O'Gorman (Fili), James Nesbitt (Bofur), Conan Stevens (Bolg), Sylvester McCoy (Radagast le Brun), Ken Stott (Balin), Mikael Persbrandt (Beorn), William Kircher (Bifur), Peter Hambleton (Gloin), Adam Brown (Ori), Jed Brophy (Nori), Stephen Hunter (Bombur), John Bell (II) (Bain), Mark Hadlow (Dori), Terry Notary (Goblin), John Callen (II) (Oin), Jeffrey Thomas (Thror), Michael Mizrahi (Thrain), Robin Kerr (Elros), Ryan Gage (Alfrid), Ray Henwood (Net Mender), Katie Jackson (Un hobbit), Dean Knowsley (Garde Elven), Benedict Cumberbatch (Smaug / The Necromancer), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), Guillermo del Toro (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=186918.html
Synopsis :

Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Gollum...
Critique :

Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 15 466 notes : 21% de *****, 39% de ****, 21% de ***, 11% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 nominations
Box Office France : 4 701 246 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 12 novembre 2014
Date de sortie Blu-ray : 12 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 138511

Secrets de tournage :

Le Hobbit : un timing inattendu
La première photo de La Désolation de Smaug a été dévoilée en décembre 2012, mais quelques heures après le premier cliché de Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées, qui est pourtant le troisième et dernier volet de la trilogie.

Un voyage longuement attendu
Evoqué depuis la sortie du Retour du roi, dernier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit a mis plus de temps que prévu avant de sortir de son trou. Initialement proposé à Sam Raimi, le projet a ensuite atterri entre les mains de Guillermo del Toro, qui a dû faire face à la grève des scénaristes (début 2008), aux problèmes financiers de la MGM et à divers reports avant de jeter l'éponge, en juin 2010, forçant Peter Jackson à prendre lui-même les choses en main.

Et de 10 ! Ou de 14 ?
Si l'on considère que la trilogie du Seigneur des Anneaux et la trilogie du Hobbit sont deux films, ce dernier est donc le dixième long métrage réalisé par Peter Jackson. Mais si l'on prend chaque épisode séparément, les trois volets constituent ses douzième, treizième et quatorzième passages derrière la caméra.

Le retour attendra
A l'époque où Le Hobbit devait être un dyptique, cet épisode s'appelait "Histoire d'un aller et d'un retour". Un titre qui est finalement revenu au troisième opus de la trilogie, une fois la saga élargie, celui-ci devenant "La Désolation de Smaug", du nom du dragon dont l'oeil est la dernière image du premier volet.

The Hobbit is a Freeman !
Le grand favori pour incarner Bilbo a longtemps été James McAvoy. Puis on a parlé de Daniel Radcliffe, David Tennant, Shia LaBeouf, Erryn Arkin ou Tobey Maguire, mais le rôle est finalement revenu à Martin Freeman. Vu notamment dans Hot Fuzz, où Peter Jackson faisait un caméo, l'acteur a pourtant dû refuser la proposition, dans un premier temps, pour cause de conflit d'emploi du temps avec le tournage de la série Sherlock. Mais la production a fini par trouver un arrangement pour que le comédien puisse faire les deux.

On se connaît ?
Avant Le Hobbit, Martin Freeman (Bilbo) et Benedict Cumberbatch (la voix de Smaug) se connaissaient déjà, puisqu'ils sont les héros de la série Sherlock pour la BBC depuis 2010. Il en va de même pour Orlando Bloom (Legolas) et Luke Evans (Bard l'archer) qui s'étaient côtoyés sur le tournage des Trois Mousquetaires. A noter que Jed Brophy (Nori) avait joué aux côtés de Peter Jackson dans "Brainhead".

Double casquette
Si Andy Serkis a dû réenfiler la combinaison inhérente à la performance capture, pour faire revivre Gollum, l'acteur a également expérimenté l'autre côté de la technique, en tant que réalisateur de la seconde équipe.

Les changements, c'est maintenant !
A l'origine, le rôle de Fili était destiné à Rob Kazinsky. Mais ce dernier, après avoir tourné quelques scènes, a dû déserter le plateau et jeter l'éponge pour des raisons personnelles, et a été remplacé par Dean O'Gorman. De la même façon, Saoirse Ronan, que Peter Jackson avait dirigée dans Lovely Bones, était en lice pour jouer une elfe, mais un conflit d'emploi du temps l'a empêchée de prendre part à l'aventure.

Deuxième chance
Titulaire du rôle de Radagast le Brun, Sylvester McCoy aurait pu intégrer la Terre du Milieu quelques années plus tôt, puisqu'il avait été l'un des acteurs envisagés pour interpréter Bilbo dans Le Seigneur des Anneaux.

C'est dans la boîte !
Débutées le 21 mars 2011, les prises de vues des deux volets du Hobbit se sont achevées le 6 juillet 2012, après 266 jours de tournage, soit 8 de moins qu'il n'en avait fallu à Peter Jackson pour mettre en boîte les trois épisodes du Seigneur des Anneaux.

Epique à plus d'un titre
Les trois volets du Hobbit ont été tournés avec des caméras de modèle Epic, évolution de la Red permettant des prises de vues à 48 images par seconde. Ce procédé, nommé le "High Frame Rate", permet d'augmenter la fluidité de l'image et par là, la sensation de réalité. En effet, depuis les années 1920, le standard cinéma était de 24 images par seconde.

On reeefait Tolkien !
A l'instar du Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit avait déjà été adapté en film d'animation en 1977. Orson Bean y doublait le héros, tandis que la voix de Gandalf était assurée par le réalisateur John Huston.

Plus vieux que son père
C’est assez peu conventionnel mais Legolas est plus âgé que Thranduil, son père. En effet, Orlando Bloom, qui récupère son costume d’elfe qu’il avait abandonné à l’issue du Seigneur des Anneaux voilà 10 ans, est plus vieux que Lee Pace qui incarne son père, le roi des elfes de la Forêt Noire. Le premier accuse 36 ans contre 34 à son cadet de paternel.

Admiration
Alors qu’il était fortement pressenti pour incarner Thranduil, Doug Jones (Le Labyrinthe de Pan, Hellboy) s’est finalement vu "voler" le rôle au dernier moment par Lee Pace. Très admiratif du travail de ce dernier depuis qu’il l’a vu dans The Fall de Tarsem Singh, Peter Jackson a opté pour le jeune acteur de 34 ans.

La preuve par Sherlock
Il est étonnant de voir comment un personnage peut à ce point unir. Plusieurs membres du film ont, en effet, la particularité d’avoir joué dans une adaptation de Sherlock Holmes. Si Bennedict Cumberbatch triomphe à la télévision dans les habits du célèbre détective donnant la réplique à Martin Freeman, qui officie en qualité du Dr. Watson dans Sherlock, Stephen Fry a également participé à une aventure du héros de Sir Arthur Conan Doyle. L’acteur britannique était ainsi Mycroft, le frère de Sherlock, aux côtés de Robert Downey Jr. dans Sherlock Holmes – Jeu d’Ombres. De son côté, Ian McKellen alias Gandalf incarnera lui aussi l'exécrable mais génial détective dans l'adaptation du roman A Slight Trick Of The Mind. Produit entre autres par BBC Films, ce long-métrage sera réalisé par Bill Condon.

Profondément méchant
Ce second volet des aventures du Hobbit est l’occasion de découvrir le dragon Smaug dont on avait aperçu l’ombre durant le premier épisode. Pour l’incarner, Peter Jackson a misé sur Bennedict Cumberbatch, plus connu pour son rôle de Sherlock Holmes à la télévision. L’acteur se glisse pour la deuxième fois dans la peau d’un méchant en 2013 puisqu’il tenait déjà ce rôle dans Star Trek Into Darkness.

L’exemple du fils
Jed Brophy marche dans les pas de son fils. En 2003, Sadwyn Brophy apparaissait dans Le Seigneur des anneaux – le Retour du Roi sous les traits du fils d’Aragorn et Arwen dans une vision de celle-ci. Aujourd’hui, Jed a repris le flambeau en investissant la Terre du Milieu et les films de Peter Jackson en qualité de Nori, l’un des 13 nains de la compagnie menée par Thorin.

La touche féminine
Si l’on se réfère à l’histoire originale écrite par J.R.R. Tolkien, l’elfe Tauriel campée par Evangeline Lilly n’existe pas. Ce personnage est une pure invention de la part de Peter Jackson et de sa scénariste Philippa Boyens. Avec elle, ils ont souhaité apporter une énergie féminine supplémentaire. Le réalisateur a toutefois précisé qu’aucune histoire d’amour n’était prévue entre elle et Legolas (Orlando Bloom).

Avant-première mondiale
Le 4 novembre, Peter Jackson a présenté en avant-première mondiale 20 minutes du second volet de sa trilogie. Un évènement qui n’a jamais aussi bien porté son nom puisque cet extrait a été diffusé sur internet ainsi que dans des cinémas à Wellington, Londres, New York et Los Angeles, reliés entre eux grâce à une connexion satellitaire. Plusieurs membres de l’équipe du film y ont participé (Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Andy Serkis, Luke Evans, Lee Pace).

Springfield en Terre du Milieu
Fin octobre, les créateurs de la série Les Simpsons ont tenu à faire un petit clin d’œil à la sortie du Hobbit – La Désolation de Smaug. Pour l’occasion, un générique inédit a été créé au sein duquel les membres de la famille Simpson sont grimés en personnages de la saga de Peter Jackson et traversent des décors semblables à ceux de la Terre du Milieu en vue de rejoindre… le canapé, lieu de clôture des génériques de la célèbre série.

La semaine du dragon
Créer un personnage de la dimension de Smaug n'a pas été une mince affaire pour les équipes d'effets spéciaux de Peter Jackson. Au total, une semaine a été nécessaire pour aboutir à un visuel concret.

La plainte des frères Weinstein
Le mercredi 11 décembre 2013, alors que La Désolation de Smaug est sur le point de sortir aux Etats-Unis, les frères Bob et Harvey Weinstein déposent une plainte contre Warner Bros. S'estimant spoliés par le studio, ils réclament 75 millions de dollars de dommages et intérêts. Propriétaires des droits jusqu'en 1998, les deux producteurs exigent ainsi de recevoir une partie des profits des volets 2 et 3 du Hobbit. De son côté le studio met en avant une clause du contrat de cession signé à la fin des années 90 stipulant que les Weinstein n'ont droit qu'à un pourcentage sur le premier volet.

Caméo !
A la première minute du film apparaît Peter Jackson à l'écran en tant que villageois. Un caméo également présent dans le premier Seigneur des anneaux.
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Hobbit (le) : un voyage inattendu (The Hobbit: An Unexpected Journey)

701 3/4
Fantastique USA 2012 169 min.
Peter Jackson Ian McKellen (Gandalf), Martin Freeman (Bilbon), Richard Armitage (Thorin), Ken Stott (Balin), Graham McTavish (Dwalin), William Kircher (Bifur/Tom Troll), James Nesbitt (Bofur), Stephen Hunter (Bombur), Dean O'Gorman (Fili), Aidan Turner (Kili), John Callen (II) (Oin), Peter Hambleton (Gloin/ William Troll), Jed Brophy (Nori), Mark Hadlow (Dori/ Bert Troll), Adam Brown (Ori), Ian Holm (Bilbo âgé), Elijah Wood (Frodon), Hugo Weaving (Elrond), Cate Blanchett (Galadriel), Christopher Lee (Saroumane), Andy Serkis (Gollum), Sylvester McCoy (Radagast), Barry Humphries (Le grand gobelin), Jeffrey Thomas (Thror), Michael Mizrahi (Thrain), Lee Pace (Thranduil), Manu Bennett (Azog), Conan Stevens (Bolg), John Rawls (Yazneg), Stephen Ure (Fimbul/ Grinnah), Timothy Bartlett (Maitre Worrywort), Kiran Shah (Le gobelin scripte), Glenn Boswell (Nain mineur), Thomas Robins (Thrain jeune), Mikael Persbrandt (Beorn), Stephen Fry (Le Maître de Laketown), Ryan Gage (Alfrid), Brian Blessed (Dain), Dominic Keating (Galion), Bret McKenzie (Lindir/Grinnah), Luke Evans (Bard), Evangeline Lilly (Tauriel), Billy Connolly (Dáin Pied d’Acier), John Bell (Bain), Terry Notary (Un gobelin), Renee Cataldo (Un gobelin), Katie Jackson (Un hobbit), Dean Knowsley (Un garde elfe), Robin Kerr (Elros), Ray Henwood (Net Mender), Craig Hall (Galion), Brendan Casey (Lieutenant du roi Thranduil), Mark Mitchinson (Braga), Benedict Cumberbatch (Nécromancien), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), Guillermo del Toro (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=119089.html
Synopsis :

Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le ''précieux'' anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore…
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 24 831 notes : 30% de *****, 35% de ****, 17% de ***, 10% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 6 nominations
Box Office France : 4 497 301 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2012
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 3 septembre 2014
Date de sortie Blu-ray : 12 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 135469

Secrets de tournage :

Un livre pour enfants
Le Hobbit est le premier roman publié par J.R.R. Tolkien, linguiste et professeur à l'université d'Oxford. Tirée de l'univers que l'auteur britannique imaginait depuis plus de vingt ans, cette œuvre se destinait tout d'abord à ses propres enfants. Il mit ensuite plus d'une douzaine d'années à achever Le Seigneur des anneaux, consacré à un public plus âgé, compte tenu de sa complexité.

Et de 10 ! Ou de 14 ?
Si l'on considère que la trilogie du Seigneur des Anneaux et la trilogie du Hobbit sont deux films, ce dernier est donc le dixième long métrage réalisé par Peter Jackson. Mais si l'on prend chaque épisode séparément, les trois volets constituent ses douzième, treizième et quatorzième passages derrière la caméra.

On reeefait Tolkien !
A l'instar du Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit avait déjà été adapté en film d'animation en 1977. Orson Bean y doublait le héros, tandis que la voix de Gandalf était assurée par le réalisateur John Huston.

Un voyage longuement attendu
Evoqué depuis la sortie du Retour du roi, dernier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit a mis plus de temps que prévu avant de sortir de son trou. Initialement proposé à Sam Raimi, le projet a ensuite atterri entre les mains de Guillermo del Toro, qui a dû faire face à la grève des scénaristes (début 2008), aux problèmes financiers de la MGM et à divers reports avant de jeter l'éponge, en juin 2010, forçant Peter Jackson à prendre lui-même les choses en main.

The Hobbit is a Freeman !
Le grand favori pour incarner Bilbo a longtemps été James McAvoy. Puis on a parlé de Daniel Radcliffe, David Tennant, Shia LaBeouf, Erryn Arkin ou Tobey Maguire, mais le rôle est finalement revenu à Martin Freeman. Vu notamment dans Hot Fuzz, où Peter Jackson faisait un caméo, l'acteur a pourtant dû refuser la proposition, dans un premier temps, pour cause de conflit d'emploi du temps avec le tournage de la série Sherlock. Mais la production a fini par trouver un arrangement pour que le comédien puisse faire les deux.

Double casquette
Si Andy Serkis a dû réenfiler la combinaison inhérente à la performance capture, pour faire revivre Gollum, l'acteur a également expérimenté l'autre côté de la technique, en tant que réalisateur de la seconde équipe.

Le Hobbit : un voyage inattendu Making Of


Les changements, c'est maintenant !
A l'origine, le rôle de Fili était destiné à Rob Kazinsky. Mais ce dernier, après avoir tourné quelques scènes, a dû déserter le plateau et jeter l'éponge pour des raisons personnelles, et a été remplacé par Dean O'Gorman. De la même façon, Saoirse Ronan, que Peter Jackson avait dirigée dans Lovely Bones, était en lice pour jouer une elfe, mais un conflit d'emploi du temps l'a empêchée de prendre part à l'aventure.

Nouveaux décors
Il y a dix ans, une partie d'une ferme dans la région de Matamata avait été transformée en Hobbitebourg. Pour Le Hobbit, l'équipe du film a investi à nouveau cette ferme néozélandaise, mais a également créé de nouveaux décors : la forêt de Rhosgobel (où habite le magicien Radagast) ainsi que la grotte de Gollum. Le directeur de la photographie Andrew Lesnie souligne au sujet de cette grotte : "Ce décor incarne le calme au milieu de la tempête. Sa tranquillité ne fait que renforcer l'atmosphère étrange et inquiétante qui règne dans cette grotte. Il s'en dégage un sentiment de solitude et de désespoir…"

Maquillage
La superviseuse des prothèses Tami Lane s'est occupée du maquillage de tous les acteurs, le procédé étant plus ou moins important selon que l'on parle d'un nain, d'un gobelin ou d'un hobbit : "Les idées ont d'abord été testées sur ordinateur sur des photographies des acteurs. Une fois la sélection achevée et les modèles perfectionnés, on crée des moules qui servent à la fabrication manuelle des masques en silicone", explique-t-elle. Le temps moyen pour appliquer une prothèse représente environ une heure et quart. La superviseuse déclare à ce sujet : "Je suis toujours impressionnée du bon état d'esprit que les acteurs affichent alors qu'ils doivent supporter chaque jour une espèce de masque pour le moins bizarre."

Epique à plus d'un titre
Les trois volets du Hobbit ont été tournés avec des caméras de modèle Epic, évolution de la Red permettant des prises de vues à 48 images par seconde. Ce procédé, nommé le "High Frame Rate", permet d'augmenter la fluidité de l'image et par là, la sensation de réalité. En effet, depuis les années 1920, le standard cinéma était de 24 images par seconde.

On se connaît ?
Avant Le Hobbit, Martin Freeman (Bilbo) et Benedict Cumberbatch (la voix de Smaug) se connaissaient déjà, puisqu'ils sont les héros de la série Sherlock pour la BBC depuis 2010. Il en va de même pour Orlando Bloom (Legolas) et Luke Evans (Bard l'archer) qui s'étaient côtoyés sur le tournage des Trois Mousquetaires. A noter que Jed Brophy (Nori) avait joué aux côtés de Peter Jackson dans "Brainhead".

Extension
Comparé à la première trilogie du Seigneur des anneaux, les studios néozélandais "Stone Street Studios" sont trois fois plus vastes. L'équipe du film a en effet occupé la quasi intégralité des 32 000 m², soit une totalité de six plateaux.

Deuxième chance
Titulaire du rôle de Radagast le Brun, Sylvester McCoy aurait pu intégrer la Terre du Milieu quelques années plus tôt, puisqu'il avait été l'un des acteurs envisagés pour interpréter Bilbo dans Le Seigneur des Anneaux.

C'est dans la boîte !
Débutées le 21 mars 2011, les prises de vues des deux volets du Hobbit se sont achevées le 6 juillet 2012, après 266 jours de tournage, soit 8 de moins qu'il n'en avait fallu à Peter Jackson pour mettre en boîte les trois épisodes du Seigneur des Anneaux.

Recalé
L'acteur Bill Bailey avait passé une audition pour le rôle de Gloin. Dans la série Les Allumés, il jouait en effet un personnage répondant au nom de "Bilbo", en référence au personnage de J.R.R. Tolkien. Malheureusement pour lui, c'est finalement l'acteur Peter Hambleton qui a hérité du rôle.

Pas de Toro, pas de Perlman
Au moment où Guillermo del Toro était envisagé pour réaliser Le Hobbit, l'acteur Ron Perlman, son comédien fétiche, s'était inscrit au casting. Cependant, lorsque le cinéaste mexicain céda sa place à Peter Jackson, Perlman se retira du projet.

Tournage à domicile
Les acteurs Ian Holm et Christopher Lee ont tourné leurs scènes à Londres aux Studios Pinewood, pour des raisons de santé. En effet, les comédiens de 81 ans (pour Holm) et 90 ans (pour Lee) ne se sentaient pas la force d'aller jusqu'en Nouvelle-Zélande pour le tournage.

Girl power !
Comparant les 13 nains du film à une équipe de rugby, la scénariste Frances Walsh a estimé qu’il fallait équilibrer un peu toute cette énergie masculine, en ajoutant un personnage féminin inédit : celui de Tauriel, incarné par l'actrice Evangeline Lilly. "C’est une décision qui vous oblige à ne pas vous comporter en fan de Tolkien mais en scénariste", a-t-elle déclaré.

Musique maestro !
L’enregistrement de la bande son du long métrage a demandé plus de trois mois de travail. La version finale du film a donc été entièrement terminée à moins d’un mois de sa sortie.

Personnage inédit
Le personnage d'Azog n'apparaissait initialement pas dans l’œuvre originale de J.R.R. Tolkien. Celui-ci était simplement mentionné dans le livre en tant que chef orque ayant provoqué la guerre entre les nains et son espèce, dans les Monts Brumeux. C'est l'acteur Manu Bennett qui a été choisi pour l'incarner.

Fanzone
La Nouvelle-Zélande, en pleine "hobbit-mania" depuis l'immense succès de la trilogie du Seigneur des anneaux, a donné cours légal à une nouvelle monnaie, mais aussi à des timbres, tout cela à l'effigie des hobbits. Le chef de cette nouvelle collection, Ivor Masters, a déclaré : "Nous sommes le seul pays au monde, avec les droits de produire des pièces commémoratives juridiques d'appels d'offres, avec des personnages de la trilogie du Hobbit, et nous sommes ravis de participer et montrer notre soutien à l'industrie du film de Nouvelle-Zélande."

Richard Armitage, Martin Freeman, Andy Serkis Interview 4


Dommage
L'actrice Saoirse Ronan avait été retenue pour le rôle d'une jeune elfe. Néanmoins, la jeune actrice de Lovely Bones a finalement décidé qu'elle devait se concentrer sur sa carrière à Hollywood plutôt que de partir en Nouvelle-Zélande pour le film.

Un nouveau procédé technique
Dans la précédente trilogie, le réalisateur Peter Jackson avait utilisé un procédé de "perspective forcée" afin de donner l'illusion que certains personnages étaient plus grands que d'autres. Néanmoins, pour Le Hobbit, la 3D rend désormais ce dispositif désuet. La production s'est donc largement servie de doublures, mais aussi du "Slave Motion Control". Ce procédé consiste à construire deux décors où se déroule l'action : le premier dimensionné pour les acteurs principaux, et le second créé sur fond vert pour les personnages plus petits ou plus grands apparaissant dans la même scène. Les comédiens peuvent ainsi jouer la séquence dans les deux décors simultanément, tandis que les caméras filment chaque décor de manière parfaitement synchronisée.

Peu appétissant
L'acteur et l'humoriste britannique Stephen Fry décrit son rôle de Maître de Laketown comme "une opportunité pour être répugnant. Peter jackson m'a fait manger des testicules !", plaisante-t-il. Il ajoute même : "J'avais un faux crâne chauve, et au-dessus une affreuse perruque, une moustache et une barbe bizarres, avec une peau rougeâtre et des ongles dégoutants... En gros, une œuvre peu appétissante."

Révélation
L'année 2012 a été chargée pour l'acteur Lee Pace. Celui-ci s'est en effet inscrit au générique de deux des films les plus attendus de l'année, avec Le Hobbit : un voyage inattendu (dans le rôle du Roi Thranduil) et Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2e partie (dans le rôle de Garrett).

En tête du palmarès des films les plus téléchargés en 2013
Le Hobbit est le film qui a été le plus téléchargé en 2013, selon le site Torrentfreak. Sur le podium, on trouve Fast & Furious 6, Django Unchained, et sur la première marche, Le Hobbit : un voyage inattendu.
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Illusionniste (l') (The Illusionist)

567 3/4
Fantastique USA 2006 110 min.
Neil Burger Edward Norton (Eisenheim), Paul Giamatti (L'Inspecteur Uhl), Jessica Biel (Sophie), Rufus Sewell (Leopold), Eddie Marsan (Josef Fischer), Tom Fisher (Wiligut), Erich Redman (Comte Rainier), Ellen Savaria (Mme Uhl), Jake Wood (Jurka), Brian Caspe (L'Assistant D'Eisenheim), Andreas Grothusen (Le Père D'Eisenheim), Karl Johnson (Docteur / Le Vieil Homme), Vincent Franklin (Loschek), Nicholas Blane (Herr Doebler), Philip Mcgough (Dr. Hofzinser), Michael Carter (Von Thurnburg), David Forest (Le Magicien Voyageur), Eleanor Tomlinson (Sophie Jeune), Aaron Johnson (Eisenheim Jeune), David Fellowes (L'Homme Respectable), Matthew Blood-Smyth (Le Jeune Homme), Ryan James (Un Homme Dans L'Assistance), Dusan Fager (Un Homme Dans L'Assistance), James Babson (Le Jeune Père).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59275.html
Synopsis :

Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l'homme le plus célèbre de la ville, l'incarnation vivante d'une magie à laquelle personne n'osait plus croire...Mais la gloire d'Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments.Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s'engage entre les deux hommes...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6407 notes : 29 % de *****, 35 % de ****, 24 % de ***, 2 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 282 108 entrées
Budget : 40 000 000 $
N° de visa : 116940
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Festivals
L'Illusionniste de Neil Burger a été présenté au public américain et aux professionnels en 2006, lors du Festival International du Film de Newport Beach, de Seattle et du Festival du Film de Maui.

Second film
Après Interview with the assassin, resté inédit en France, le réalisateur Neil Burger présente son deuxième long métrage avec L'Illusionniste. Pour l'occasion, il endosse à nouveau la double casquette de scénariste et réalisateur.

Tournage en République Tchèque
Le tournage de L'Illusionniste s'est déroulé en avril-mai 2005 en République Tchèque, à Prague et Tábor.

Adaptation
L'Illusionniste est l'adaptation de la nouvelle écrite par Steven Millhauser, Eisenheim The Illusionist. Cette oeuvre retrace la vie d'un magicien viennois utilisant sa magie afin de conquérir le coeur de la femme qu'il désire, mais qui est promise à un autre.

De la page à l'écran
Lorsqu'il a découvert la nouvelle de Steven Millhauser, “Eisenheim l'Illusionniste”, le réalisateur Neil Burger s'est interrogé sur la capacité d'adaptation du roman sur grand écran : “Ce texte est un pur joyau, une merveille de lyrisme et de raffinement. Ses images et sa tonalité générale sont proches du cinéma, mais sa trame est d'une extrême minceur. Je n'ai pas tout de suite vu comment résoudre ce problème narratif.” Il s'est alors entretenu avec les producteurs Brian Koppelman et David Levien : “Je leur ai dit que je connaissais une nouvelle traitant de ce thème, que je rêvais depuis longtemps d'adapter. Ils ne me laissèrent pas finir ma phrase : “Ne serait-ce pas Eisenheim l'Illusionniste par hasard?” Ils connaissaient très bien ce récit... et étaient aussi perplexes que moi quant à sa transposition. Je me risquai alors à les bluffer, en prétendant avoir la solution. Koppelman et Levien décidèrent alors de prendre une option sur le texte de Millhauser.”

Changer de point de vue
Afin d'harmoniser l'intrigue, le réalisateur a changé de narrateur par rapport au roman : “La grande question était : comment traiter cette énigme ambulante qu'est Eisenheim ? La solution : adopter le point de vue de l'inspecteur, ne montrer que ce qu'il a vu ou qui lui a été rapporté par l'un de ses agents, à partir de quoi il élabore sa propre légende de l'Illusionniste. Ce n'était pas l'approche la plus facile, mais elle avait l'avantage d'être cohérente.”

Une enquête minutieuse
Le réalisateur s'est plongé dans une enquête très stricte sur la magie et le Vienne de la fin du 19ème siècle : “J'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur les Habsbourg, la Sécession, les tours de magie, le monde dans lequel évoluaient les illusionnistes de l'époque. La plupart des numéros décrits dans le film s'inspirent de la réalité, de même que les personnages que j'ai inventés. J'ai tenu à ce que tout cela soit aussi véridique que possible, d'autant que l'histoire se plaît à brouiller les frontières entre illusion et réalité. Désirant conférer une touche surréaliste, onirique, fantastique à certaines scènes, je tenais à ancrer solidement le film dans son époque.”

Thèmes intemporels
Neil Burger explique : “Je tenais effectivement à montrer les réalités de l'époque, mais sans en être esclave. L'Illusionniste n'est pas une étude de moeurs ou une peinture des us et coutumes viennois de la fin du 19ème siècle, mais une exploration de ces thèmes intemporels que sont le pouvoir, la perception, la vérité et l'illusion.”

Un rôle inédit
Le cinéaste explique les raisons qui l'ont poussé à choisir Edward Norton pour le rôle principal, celui de l'Illusionniste : “Lorsque j'écris, je ne me soucie généralement pas du casting. Je savais, dans ce cas précis, qu'il me fallait un acteur capable d'incarner à la fois le mystère et la dimension romantique d'Eisenheim. Edward Norton exerce son métier avec la même intelligence, la même passion que l'Illusionniste. Il en a le charisme et les appétits. On ne l'a pas souvent vu dans des rôles romantiques, et jamais dans un film d'époque. J'ai eu envie de lui proposer cet emploi inédit, qu'il ne manquerait pas d'aborder sous un angle personnel. Le choix, de toute manière, était aisé : je savais qu'Edward serait bon – il l'est toujours !”

D'acteur à... illusionniste
Selon Neil Burger, “ Edward Norton s'est totalement investi dans ce rôle et s'est lancé dans l'étude de la magie et des pratiques illusionnistes de l'époque, qu'il a reproduites à l'identique. C'est vraiment lui qui interprète tous les numéros que vous voyez à l'écran.”

Amour et magie
Edward Norton dévoile les motivations qui l'ont poussé à accepter ce film : “Beaucoup d'éléments m'attiraient dans cette histoire intensément romantique, à commencer par le caractère énigmatique, ténébreux de ce grand homme de spectacle. Dans le privé, Eisenheim est un personnage impénétrable. C'est sur scène qu'il prend vie et irradie cette présence étonnante. J'ai trouvé le contraste intéressant. Par ailleurs, je suis fan de magie, et je me faisais un plaisir d'apprendre toutes sortes d'astuces. Enfin, L'Illusionniste est une histoire d'amour, et aucun de mes films précédents ne se rattachait directement à ce genre. Eisenheim, tel le Fils Prodigue, s'est absenté durant une longue période, en quête de secrets et de savoirs, et est revenu nanti de pouvoirs et de dons incroyables. Pendant une bonne partie du film, le spectateur ignore qui il est, d'où il vient, ce qu'il a fait. J'aime particulièrement la façon dont il sera amené à se dévoiler.”

Ennemis malgré eux
Edward Norton commente la relation qui unit son personnage avec celui interpété par Paul Giamatti, l'inspecteur Uhl : “L'inspecteur se flatte de garder son quant-à-soi et de ne jamais s'impliquer personnellement dans une enquête, mais, à la fin du film, Eisenheim triomphera de ses défenses et l'amènera à partager son point de vue. Les deux hommes se respectent mutuellement et ont même une certaine complicité, liée à une communauté d'origines. Ils voudraient éviter d'être ennemis, mais y seront contraints.”

Une interpétation inattendue
Le cinéaste s'exprime à propos du choix de Paul Giamatti pour le rôle de l'inspecteur Uhl : “Je voulais, pour ce policier, un interprète légèrement décalé et inattendu. Il m'a semblé que Paul Giamatti offrirait une lecture originale d'un personnage qu'on a souvent vu à l'écran. Il n'avait jamais tenu un tel rôle, mais la force placide qu'il dégage convenait au rôle. L'inspecteur Uhl a une bonne âme, passablement usée par des années de compromissions et de décadence. Il n'était pas besoin de s'étendre longuement sur sa personnalité : l'expression de Paul nous dit tout sur ses conflits et ses tourments.”

Point commun
Edward Norton et Paul Giamatti ont tous les deux étudiés à l'Université de Yale. Norton se souvient : “Paul a toujours été l'un de mes acteurs favoris. À Yale, où je le suivais d'une année, il nous étonnait déjà en jouant des personnages bien plus âgés. C'est un intellectuel passionné, débordant de vitalité, dont je n'oublierai jamais la prestation dans Vol au-dessus d'un nid de coucou. Je retrouve cette même qualité dans son inspecteur.”

Une base antagoniste
Selon le réalisateur, “Le film repose essentiellement sur l'antagonisme du Prince Leopold et de l'Illusionniste, lesquels s'efforcent tous deux d'exploiter l'inspecteur Uhl à des fins personnelles. Leopold est un rationaliste pur et dur, allergique à toute forme de superstition ou de magie. C'est un adversaire redoutable pour Eisenheim, tant par son intelligence que par sa cruauté.”

Un prince menacé
L'acteur qui intreprète le Prince Leopold, Rufus Sewell, revient sur son personnage : “Aux yeux de Leopold, Eisenheim personnifie tout ce que le vieux monde devrait laisser derrière lui pour entrer dans la modernité. Quant à la famille royale, figée dans ses habitudes et incapable d'évoluer, elle semble vouée à s'éteindre, comme les dinosaures. Mais le plus grave, pour Leopold, c'est la popularité croissante que l'Illusionniste est en train d'acquérir au détriment de la sienne propre. Plus Eisenheim devient influent, plus le Prince voit son pouvoir se réduire.”

Un charme intemportel
Le rôle féminin est joué par la jeune actrice Jessica Biel, qui interpète le personnage de Sophie. Neil Burger affirme à son sujet : “Jessica possède une beauté intemporelle, mais le plus important c'est qu'elle est prête en tant qu'actrice à toutes les aventures. J'ai vu en Sophie une jeune femme qui a reçu une éducation très stricte et qui évolue dans un monde extrêmement raffiné dont elle aspire à s'échapper à la première occasion.”. Le producteur Michael London complète : “Le premier essai que Jessica a passé avec Edward a eu lieu un samedi soir, à Los Angeles. Nous étions tous épuisés, anxieux à l'idée de n'avoir pas encore trouvé notre jeune première, lorsqu'elle entra dans le bureau, vêtue d'une superbe robe d'époque de couleur crème. On aurait dit qu'elle sortait d'un tableau ancien. Balayant d'un coup nos préjugés, elle a révélé des dons, une persistance et une passion qui faisaient d'elle l'interprète idéale de ce rôle.”

De Prague à Vienne
Afin de restituer au mieux l'esthétique de Vienne dans les années 1900, les producteurs ont choisi la ville qui s'en rapproche le plus de nos jours, Prague. Le cinéaste Neil Burger le confirme : “On ne peut rêver mieux. La plupart des rues sont encore pavées et éclairées au gaz. La ville et ses environs regorgent de décors exceptionnels, comme cette résidence de l'Archiduc Ferdinand où nous avons tourné les scènes du pavillon de chasse.”. Le producteur Bob Yari complète : “À Prague, des siècles d'histoire vous contemplent à chaque coin de rue. Un choix de décors judicieux nous a permis de recréer une ambiance 1900 féerique et ténébreuse, où les apparences, comme dans un numéro de magie, se révèlent fréquemment trompeuses.”

Une question de couleur
Le film baigne dans une atmosphère très spécifique, qui a été souhaitée par le réalisateur : " J'aurais volontiers tourné ce film avec une caméra à manivelle! C'est en tout cas le genre de feeling que je visais pour entraîner le spectateur dans un monde de rêve et de mystère. Tout ce qu'on voit à l'écran est réel, identifiable, mais légèrement magnifié, paré d'une beauté dérangeante et un rien sinistre. En matière de couleur, ma principale référence fut ce vieux procédé : l'autochrome, qui se caractérise par une palette originale, d'une grande délicatesse. ". Le directeur de la photographie, Dick Pope, complète : “ce choix a eu une incidence directe sur les décors et costumes, du fait que nous travaillions essentiellement sur des nuances de jaune et de vert.”

Un conseiller magique
Un conseiller technique a été nécessaire avant et pendant le tournage pour les tours de magie. Cette tâche a été attribuée à James Freedman, membre du très exclusif Magic Circle et inégalable " pickpocket de scène ". Il explique l'origine d'un des tours de magie du film : “L'un des numéros présentés dans le film s'inspire du légendaire Jean Eugène Robert-Houdin, père de la magie moderne. Après avoir emprunté son mouchoir à une spectatrice, Robert-Houdin l'escamotait et faisait surgir un oranger en fleurs, d'où deux papillons s'envolaient, emportant dans les airs le fameux mouchoir. L'effet était spectaculaire ! La version que nous en présentons va encore plus loin, et frise même l'impossible. Mais n'est-ce pas le propre d'un bon tour de magie?”

Apprenti magicien
Neil Burger commente : “En cours de tournage, nous avons tous été captivés par ces numéros. Durant la première semaine, nous avons assisté avec quelque 350 figurants costumés à un tour d' Edward , qui nous bluffa tous autant que nous étions. Ce n'était pas un simple coup de chance, car une semaine, plus tard, il réussit, pour notre plus grand plaisir, à faire surgir du néant un objet. Même Jessica et Rufus sont allés le voir à la fin de ce numéro pour connaître son secret ! Il y a encore et toujours en nous le désir de croire en la magie ; c'est cela qui lui confère ce pouvoir et cette séduction si rares.”
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Incassable (Unbreakable)

952 3/4
Fantastique USA 2000 106 min.
M. Night Shyamalan Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Robin Wright, Spencer Treat Clark, Charlayne Woodard, Eamonn Walker, Leslie Stefanson, Johnny Hiram Jamison
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27792.html
Synopsis :

Elijah Price souffre depuis sa naissance d'une forme d'ostéogénèse. S'il reçoit le moindre choc, ses os cassent comme des brindilles. Depuis son enfance, il n'a de cesse d'admirer les superhéros, des personnages qui sont tout l'opposé de lui-même. Propriétaire d'un magasin spécialisé dans les bandes-dessinées, il épluche pendant son temps libre les vieux articles de journaux à la recherche des plus grands désastres qui ont frappé les Etats-Unis. Il se met alors en quête d'éventuels survivants, mais y parvient rarement.Au même moment, un terrible accident ferroviaire fait 131 morts. Un seul des passagers en sort indemne...
Critique :

Pour son premier film "Sixième sens", M. Night Shyamalan avait fait appel à Bruce Willis pour le rôle principal. Et quand on connait le succès qu'à rencontrer ce film, il est logique de s'attendre à ce que le jeune réalisateur fasse une nouvelle fois appel au célèbre acteur pour un autre film. C'est le cas pour "Incassable" où cette fois-ci il joue le rôle de David Dunn, un homme ordinaire qui va être le seul survivant d'un accident ferroviaire. Ce miracle ne va pas passer inaperçu car un certain Elijah Price, joué par Samuel L. Jackson, qui est atteint d'une forme d’ostéogenèse, va rencontrer David Dunn pour tenter de le convaincre de l'une de ses théories. Bruce Willis et Samuel L. Jackson sont tous les deux excellents dans leur rôle respectifs, Bruce Willis prouve une nouvelle fois qu'il 'est pas qu'un simple acteur de films d'action et qu'il sait jouer bien plus. M. Night Shyamalan réalise un nouveau film captivant avec une mise en scène inventive comme il sait le faire. Il démontre à tous que "Sixième sens" n'était pas un coup de chance et qu'il a réellement beaucoup de talent. Il refait d'ailleurs appel à James Newton Howard pour composer la musique du film. Celle-ci offre une tension au film, un suspens qui ne lâche pas le spectateur jusqu'à la fin. Ce suspens accompagne un scénario très bien ficelé avec des personnages bien développés, en proie au doute et à l'espoir. "Incassable" est une nouvelle pépite d'un M. Night Shyamalan trop souvent sous estimé.
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Invasion de Los Angeles (They Live)

100 3/4
Fantastique USA 1988 94 min.
John Carpenter Roddy Piper, Keith David, Meg Foster
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=7201
Synopsis :

Ouvrier au chômage venu de Denver, John Nada arrive à Los Angeles. Embauché sur un chantier, il loge bientôt, faute de mieux, dans un bidonville, grâce à Frank, un copain de travail. Nada découvre que des émissions pirates de télévision appelant la population à sortir de sa léthargie et à se révolter contre "eux", sont émises depuis la chapelle toute proche. Bientôt, la police cerne l'endroit et détruit le bidonville, chassant les pauvres et matraquant les pirates. Dans la chapelle, Nada trouve des lunettes noires procurant une vision de l'environnement radicalement différente : les affiches publicitaires et les livres laissent place à des slogans autoritaires - "Consommez" "Dormez", "Regardez la Télévision", "Obéissez"... - et certains citoyens - les plus aisés et des policiers - apparaissent sous un jour monstrueux. Ce sont des extra-terrestres ayant envahi la Terre, infiltré la société américaine et conditionnant les Humains grâce à la Télévision. Au terme d'une bagarre coriace, Nada parvient à faire chausser les lunettes à Frank et à le convaincre. Les deux hommes se rendent à une réunion clandestine des résistants tenant tête aux envahisseurs, et apprennent que certains Humains collaborent avec ceux-ci pour s'enrichir. Ils retrouvent Holly, une jeune femme travaillant à la Télévision, que Nada avait dû prendre en otage, et qui est désormais gagnée à leur cause. Le repaire est investi par la police, qui massacre impitoyablement les rebelles. Traqués, Nada et Frank parviennent à la station où travaille Holly. Frank est tué par celle-ci - en fait une collaboratrice. Nada l'élimine et parvient à détruire l'émetteur avant d'être lui-même abattu. En ville, les envahisseurs apparaissent enfin sous leur hideux visage...
Critique :


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Norway of Life (Den Brysomme Mannen)

726 3/4
Fantastique ++ Autres 2006 95 min.
Jens Lien Trond Fausa Aurvag (Andreas), Petronella Barker (Anne Britt), Per Schaaning (Hugo), Birgitte Larsen (Ingeborg), Johannes Joner (Havard), Ellen Horn (Trulsen), Anders T. Andersen (Harald), Ivar Lykke (Kollega 1), Sigve Bøe (Acteur), Hanne Lindbæk (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111363.html
Synopsis :

Andréas se retrouve dans une ville étrange. Il ignore comment il est arrivé là. On lui remet un emploi, un appartement et même une femme. Très vite, il s'aperçoit pourtant qu'il y a quelque chose qui cloche.
Tentant de s'enfuir, il découvre que la ville est sans issues. Il fait la connaissance de Hugo qui a découvert dans un mur de sa cave un trou dont s'échappent de merveilleux sons. Est-ce l'entrée vers ''l'autre monde'' ? Un nouveau plan d'évasion est mis sur pieds.
Critique :

Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 3,2/5 (Pour 522 notes : 26% de *****, 32% de ****, 9% de ***, 21% de **, 6% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 prix et 8 nominations
Box Office France : 32 727 entrées
Distributeur : CTV International
Année de production : 2006
Langue : Norvégien
Date de sortie DVD : 13 mars 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 117070

Secrets de tournage :

Secrets de fabrication
"J'ai voulu créer une ambiance cinématographique un peu semblable à celle de Sixième Sens, explique le réalisateur Jens Lien, et j'ai aussi été chercher du côté de l'esthétique du réalisateur Roy Andersson. Les images sont dans les tons pâles et gris. La palette de couleurs est limitée. Les décors racontent eux aussi le vide et l'absence de vie des personnages. Les mouvements de caméra sont très lents, mais parfois aussi en plans larges, travelling, et des plans structurés, chorégraphiés. J'ai voulu arriver à faire sentir que sous la surface bien lisse, il y a quelque chose qui est au bord de l'explosion."

Grand Prix à Gérardmer
Norway of Life est le grand vainqueur de l'édition 2007 du Festival du Film Fantastique de Gérardmer avec quatre récompenses : le Grand Prix, le Prix de la Critique Internationale, le Prix du Jury Jeunes et Prix du Jury Sci Fi.

Second long-métrage
Norway of Life est le second long-métrage du réalisateur Jens Lien. Il s'était auparavant fait remarquer avec son court-métrage Shut the door, sélectionné à Cannes en 2000 et avec son premier film, Jonny Vang, projeté en première au Festival de Berlin 2003 dans la section Panorama.

Pluie de récompenses
En plus de ses prix à Gérardmer, Norway of Life a remporté le Prix ACID en mai 2006 à Cannes. Le film s'est également vu décerner trois Amanda Awards (l'équivalent norvégien de nos César) : Meilleur acteur, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario.
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Nuit a dévoré le monde (la) (Nuit a dévoré le monde (la))

1016 3/4
Fantastique France 2017 94 min.
Dominique Rocher (II) Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant, Sigrid Bouaziz, David Kammenos
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=244053.html
Synopsis :

En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Critique :

Il a frôlé l’horreur. Pendant que les autres faisaient la fête, il s’est enfermé dans une chambre et s’y est endormi. Au matin, il découvre l’appartement dévasté, couvert de traces de sang. Les zombies ont pris Paris et lui n’a plus qu’à se barricader… Curieusement, on y croit. Sans doute parce que, dans cet étonnant film d’un jeune réalisateur français, l’étrangeté ne vient pas seulement des morts-vivants, mais aussi du survivant…

Interprété par le Norvégien Anders Danielsen Lie, inoubliable figure de la solitude d’Oslo, 31 août (2011), le héros de La nuit a dévoré le monde est cet homme qui ne fait pas la fête, un taiseux qui semble avoir choisi le repli sur lui-même avant d’y être condamné, un cérébral aux émotions contrôlées. Très réussi, ce personnage sorti du roman éponyme de Martin Page contamine l’univers apocalyptique du film, le transforme en terrain de réflexion. Une scène de tir au flash ball sur des zombies qui ne réagissent pas (seule l’odeur de la chair fraîche et certains bruits les réveillent) vire à la performance conceptuelle, révélant l’absurdité d’un monde où le carnage est tellement généralisé qu’il en est devenu abstrait…

Avec une belle audace, le réalisateur accentue encore davantage la dimension philosophique de son film d’anticipation lors des deux seules rencontres que fait le rescapé. Avec un zombie qu’il a enfermé dans un ascenseur (joué, génialement, par Denis Lavant), puis avec une jeune fille qu’il a blessée en la prenant pour une mutante (alors qu’elle a les traits délicats de Golshifteh Farahani). Peur de l’Autre et besoin, malgré tout, d’un contact humain, endurcissement guerrier qui n’empêche pas l’espoir innocent d’un miracle : les idées fusent dans ces scènes conçues comme des fables. Mais l’urgence n’est jamais loin, l’effroi menace pour de bon. Une brillante accélération finale fait battre le cœur et l’on ressort de l’aventure vraiment mordu.

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Phénomènes (The Happening)

371 3/4
Fantastique USA 2008 90 min.
M. Night Shyamalan Mark Wahlberg (Elliot Moore), Zooey Deschanel (Alma Moore), John Leguizamo (Julian), Ashlyn Sanchez (Jess), Betty Buckley (Madame Jones), Spencer Breslin (Josh), Robert Bailey Jr. (Jared), Frank Collison (Le Propriétaire De La Serre), Jeremy Strong (Le Soldat Auster), Alan Ruck (Le Directeur), Victoria Clark (La Femme Du Propriétaire De La Serre), Stéphane Debac (Un Parisien), Cyrille Thouvenin (Un Parisien), M. Night Shyamalan (Joey (Voix)), Joel De La Fuente, Cornell Womack (Le Contremaître), Tony Devon (Simon), Derege Harding (Le Conducteur De Train), Edward James Hyland (Le Professeur Wallace), Lyman Chen (Une Passagère), Shayna Levine, Susan Moses (Sally).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126871.html
Synopsis :

Surgi de nulle part, le phénomène frappe sans discernement. Il n'y a aucun signe avant-coureur. En quelques minutes, des dizaines, des centaines de gens meurent dans des circonstances étranges, terrifiantes, totalement incompréhensibles. Qu'est-ce qui provoque ce bouleversement radical et soudain du comportement humain ? Est-ce une nouvelle forme d'attaque terroriste, une expérience qui a mal tourné, une arme toxique diabolique, un virus qui a échappé à tout contrôle ? Et comment cette menace se propage-t-elle ? Par l'air, par l'eau, ou autrement ? Pour Elliot Moore, professeur de sciences dans un lycée de Philadelphie, ce qui compte est d'abord d'échapper à ce phénomène aussi mystérieux que mortel. Avec sa femme, Alma, ils fuient en compagnie d'un ami, professeur de mathématiques, et de sa fille de huit ans.Très vite, il devient évident que personne n'est plus en sécurité nulle part. Il n'y a aucun moyen d'échapper à ce tueur invisible et implacable. Pour avoir une mince chance de survivre, Elliot et les siens doivent à tout prix comprendre la véritable nature du phénomène, et découvrir ce qui a déchaîné cette force qui menace l'avenir même de l'espèce humaine...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 57 000 000 $
Box Office France : 1 298 662 entrées
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS EX
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Une magnifique journée pour point de départ
C'est en traversant les paysages verts et luxuriants du New Jersey que M. Night Shyamalan a eu l'idée de Phénomènes. Il se souvient : "Je rentrais à New York, c'était une journée magnifique et les arbres bordaient la route. Je me suis brusquement demandé ce qui se passerait si la nature se retournait contre nous. En un instant, j'avais toute la structure de l'histoire, les personnages s'imposaient d'eux-mêmes. J'en étais ravi parce que les films sont toujours meilleurs et plus accessibles quand c'est la structure qui prédomine. Avant même d'avoir écrit un mot du scénario, je savais que je voulais un style particulier pour ce film. J'avais envie de faire quelque chose d'électrique, d'acéré et de dynamique".

Pousser encore plus loin le "genre Shyamalan"
La première version du scénario était déjà intense, mais lorsque Twentieth Century Fox est arrivé sur le projet, le studio a suggéré que M. Night Shyamalan pouvait aller encore plus loin, en traitant son sujet comme pour un film " R-rated " (interdit aux enfants de moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte) et tendre vers des extrêmes en termes de tension et de terreur. M. Night Shyamalan fut surpris mais excité par cette suggestion de s'aventurer là où il n'était jamais allé et par la possibilité de donner libre cours à son imagination sans se limiter: "C'était finalement la meilleure façon de traiter ce sujet, parce que c'est à la base une histoire qui parle de tabous. Si on avait fait L'Exorciste en visant une interdiction aux moins de 13 ans non accompagnés, cela n'aurait jamais donné le film culte que l'on connaît...". Le producteur Barry Mendel commente : "L'idée motrice de ce film a été de pousser plus loin ce que nous appelons "le genre Shyamalan". La Fox nous a dit qu'on devait retrousser nos manches et y aller à fond ! Sam Mercer, également producteur, ajoute : "Phénomènes porte à un niveau supérieur beaucoup des éléments surnaturels et émotionnels propres aux films de Shyamalan. Et ce film pose une question qui fait froid dans le dos : nous, les humains, sommes-nous allés trop loin ?

Une vision contemporaine des thrillers des années 50 et 60
M. Night Shyamalan envisageait de créer une sorte de vision contemporaine biaisée des thrillers paranoïaques de l'époque de la guerre froide des années 50 et 60. Ces films divertissaient tout en jouant sur l'anxiété, créant un sentiment de catastrophe imminente qui vous tenait en haleine. Et sous des dehors de divertissement, ils remettaient aussi subtilement en cause la direction que prenait la société. Des corbeaux vengeurs de Alfred Hitchcock au Godzilla atomique, sans oublier les végétaux de L'Invasion des profanateurs de sepultures de Don Siegel, bien des classiques du suspense fonctionnaient comme des films d'horreur, tout en laissant les spectateurs s'interroger sur la possibilité d'un monde où la Terre continuerait à exister... mais sans les humains. M. Night Shyamalan souhaitait retrouver dans Phénomènes la même force directrice, ce sentiment permanent d'incertitude et de peur. Mais il a franchi un pas de plus en envisageant la forme de disparition du genre humain la plus difficile à imaginer. Il commente : "Ce qui est vraiment effrayant ici, c'est que les gens se mettent à agir d'une façon radicalement opposée à celle dont ils sont supposés se conduire. Un comportement inexplicable est toujours très perturbant, et il y a beaucoup de comportements tabous dans cette histoire. Qu'est-ce qui assure la survie de l'espèce ? L'instinct de rester loin de ce qui peut nous tuer, nous blesser ou nous nuire, l'instinct de protection de nous-mêmes et des nôtres. Mais que se passerait-il si cet instinct disparaissait ? Tout basculerait incroyablement vite..."

Une fin surprenante ?
M. Night Shyamalan a aimé pouvoir s'éloigner de ce qui a fait sa réputation : des fins complètement inattendues et surprenantes. Il a envisagé dès le début l'histoire de Phénomènes comme se déroulant sur une période de 36 heures seulement, depuis les premiers symptômes du désastre jusqu'au point culminant de l'histoire, un paroxysme qui laisserait le spectateur le souffle coupé: "J'aimais l'idée de faire un film de fin du monde capable de surprendre le spectateur qui s'attend à une de ces fins dont j'ai le secret. Là, ce sera une autre forme de surprise ! Parfois, une histoire est simplement une histoire... Dans le cas de Phénomènes, c'est celle d'une famille qui s'efforce de survivre et d'apprendre à s'aimer les uns les autres, et c'est ce thème qui m'a le plus attiré. Mon objectif est toujours de faire un film qui ne vous laisse pas une seconde de répit, où vous devenez paranoïaque à propos de ce qui se passe dans le monde, à propos de choses auxquelles vous n'aviez pas vraiment réfléchi jusque-là..."

Un défi pour Mark Wahlberg
Pour jouer Elliot, M. Night Shyamalan a toujours songé à Mark Wahlberg. Malgré la diversité de son registre, le personnage d'Elliot était pour lui une nouveauté : un professeur calme, un homme sensible poussé dans ses derniers retranchements par des événements inexplicables en l'espace de quelques heures. M. Night Shyamalan était cependant convaincu que ce rôle serait parfait pour Wahlberg. Il explique : "Je connais Mark et je l'ai toujours vu ainsi, humainement parlant. Je ne connais pas ce petit dur de Boston d'autrefois, celui qui a été mêlé à des bagarres. C'est du passé, l'homme que je connais est différent. Je l'ai vu être ce genre de personne sensible à travers des petits moments de ses films précédents, par exemple dans la scène des Les Rois du désert où il appelle sa femme alors qu'il est en Iraq. Je l'ai adoré et j'avais envie de le voir ainsi dans tout un film". Mark Wahlberg, quant à lui, confie : "J'étais très heureux de pouvoir travailler avec M. Night Shyamalan. Il a fait tourner mon frère et Joaquin Phoenix et je les enviais tous les deux d'avoir eu cette chance ! Quand il m'a dit qu'il pensait à moi pour ce rôle, j'étais fou de joie ! Pourtant, aussi séduisante soit cette histoire, je savais que le rôle d'Elliot serait l'un des plus difficiles de ma carrière. J'aime les défis, mais c'était de loin le plus costaud qu'on m'ait posé ! Night était convaincu que je pouvais être cet homme innocent, mais je ne suis définitivement pas aussi innocent que ça. J'ai eu quelques soucis avec la justice, j'ai eu mon lot de problèmes, mais je crois que Night a vu que mes intentions étaient toujours bonnes. Il m'a cependant fallu étudier en profondeur ce personnage, et une grande partie de la manière dont je l'interprète est née de nos discussions avec Night et du temps que j'ai passé avec lui".


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Prophétie de l'horloge (la) (The House With a Clock in its Walls)

1181 3/4
Fantastique USA 2018 106 min.
Eli Roth Owen Vaccaro, Jack Black, Cate Blanchett, Sunny Suljic, Colleen Camp, Renée Elise Goldsberry, Kyle MacLachlan, Lorenza Izzo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=257034.html
Synopsis :

Cette aventure magique raconte le récit frissonnant de Lewis, 10 ans, lorsqu’il part vivre chez son oncle dans une vieille demeure dont les murs résonnent d’un mystérieux tic-tac. Mais lorsque Lewis réveille les morts accidentellement dans cette ville, en apparence tranquille, c’est tout un monde secret de mages et de sorcières qui vient la secouer.
Critique :

Ce conte fantastique pioche autant dans une magie blanche à la Harry Potter que dans la magie noire d’un univers à la Tim Burton. Sans égaler la richesse ludique de l’un ni la folie poétique de l’autre, le récit déborde de trouvailles réjouissantes (le tic-tac maléfique qui sourd des murs…) et de personnages attachants.
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Sans un bruit (A Quiet Place)

1235 3/4
Fantastique USA 2018 90 min.
John Krasinski Emily Blunt, John Krasinski, Millicent Simmonds, Noah Jupe, Cade Woodward, Leon Russom, Doris McCarthy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254612.html
Synopsis :

Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.
Critique :

Sans chambouler les codes ou véritablement surprendre, "Sans un bruit" se place comme un sympathique petit cauchemar, suffisamment tendu, nerveux et spectaculaire, pour en excuser les faiblesses.
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SOS Fantômes (Ghostbusters)

92 3/4
Fantastique USA 1984 106 min.
Ivan Reitman Bill Murray, Dan Aykroyd, Sigourney Weaver, Harold Ramis, Rick Moranis, William Atherton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=437.html
Synopsis :

Trois jeunes parapsychologues - Peter Venkman, Raymond Stantz et Egon Spengler - se font renvoyer de l'université de New York, où leurs recherches fantaisistes étaient peu appréciées. Au moment où ils se retrouvent au chômage, ils apprennent que des fantômes terrifient quelques new-yorkais jusque dans leur appartement... Peter, Raymond et Egon ont alors l'idée géniale de créer une petite entreprise de "chasse aux fantômes" - du genre "si vous avez un problème, appelez tel numéro et nous viendrons à votre secours", un peu comme les pompiers !... Après un démarrage un peu lent, la compagnie "S.O.S. Fantômes" est bientôt débordée par les appels... Tout va bien, donc, jusqu'au jour où une jeune et jolie femme - Dana Barrett - vient elle aussi se plaindre d'étranges phénomènes se produisant dans sa cuisine. Peter Venkman, ébloui par la beauté de Dana, se charge personnellement de l'affaire. Mais le "morceau" s'avère trop gros pour la société "S.O.S. Fantômes" : en réalité, l'immeuble où habite Dana a été investi par Gozer, le Dieu destructeur. Dès lors, Peter, Raymond, Egon et leur assistant Winston Zedmore se battront contre les immenses forces du Mal, et éviteront de justesse un tremblement de terre en plein New York, entre autres catastrophes...

Finalement, "S.O.S. Fantômes " en sortira vainqueur et ramènera la belle Dana, elle-même possédée par le Mal, à son état normal.
Critique :


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Starman (Starman)

102 3/4
Fantastique USA 1985 115 min.
John Carpenter Jeff Bridges, Karen Allen, Charles Martin Smith, Richard Jaeckel, Robert Phalen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=302.html
Synopsis :

Tout commence le 20 avril 1977 : la sonde américaine " Voyager II " est alors envoyée dans l'espace, avec à son bord des messages enregistrés par la communauté humaine, lançant un appel et une invitation aux êtres pouvant exister au-delà de la Terre...

Sept ans plus tard, un engin suspect est repéré dans le ciel américain par les radars militaires; l'engin est abattu au-dessus d'une forêt du Wisconsin, mais son "pilote" s'en est échappé et se réfugie dans la maison d'une jeune veuve, Jenny Hayden. Celle-ci est d'abord éblouie par une étrange lueur; et, lorsqu'elle reprend connaissance, elle se trouve face à un être bizarre qui ressemble trait pour trait à son défunt mari... mais n'est pas son mari ! C'est en fait l'extra-terrestre qui, à partir d'une mèche de cheveux trouvée dans l'album de photos familial, a pris la forme humaine de l'époux de Jenny...

Jenny a d'abord peur, bien sûr, mais se rend compte très vite que ce "Starman" est animé de bonnes intentions et veut surtout apprendre le maximum de choses sur les humains. Malheureusement, il ne dispose que de trois jours d'autonomie au bout desquels, sous peine de mourir, il doit rejoindre son vaisseau spatial, resté quelque part en Arizona...

Jenny va donc finalement l'aider dans son périple, lui éviter toutes sortes de déconvenues dues à une certaine bêtise humaine, tandis que, de leur côté, des militaires, des agents fédéraux – dont George Fox – et un savant spécialiste des problèmes de l'espace – Mark Shermin – recherchent activement l'extra-terrestre.

Après une nuit d'amour, Starman explique à Jenny, qui jusqu'à présent n'avait jamais pu avoir d'enfants que, bientôt elle aura un fils...

Au bout du compte, Starman échappera de justesse à tous ces individus qui voulaient l'immobiliser pour l'étudier de plus près; il regagnera son vaisseau spatial et laissera derrière lui Jenny, de nouveau tombée amoureuse... du double de son mari !
Critique :


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The Host (Gwoemul)

1065 3/4
Fantastique Corée du Sud 2006 119 min.
Bong Joon-Ho Kang-Ho Song, Hie-bong Byeon, Park Hae-il, Doona Bae, Ko Asung, Kim Roi-ha, Pil-Sung Yim, Lee Dong-Ho, Philip Hersh, Oh Dal-soo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111431.html
Synopsis :

A Séoul, Park Hee-bong tient un petit snack au bord de la rivière Han où il vit avec les siens. Il y a son fils aîné, l'immature Gang-du, sa fille Nam-joo, une championne malchanceuse de tir à l'arc, et Nam-il, son fils cadet éternellement au chômage. Tous idolâtrent la petite Hyun-seo, la fille unique de Gang-du.Un jour, un monstre géant et inconnu jusqu'à présent, surgit des profondeurs de la rivière. Quand la créature atteint les berges, elle se met à piétiner et attaquer la foule sauvagement, détruisant tout sur son passage.Le snack démoli, Gang-du tente de s'enfuir avec sa fille, mais il la perd dans la foule paniquée. Quand il l'aperçoit enfin, Hyun-seo est en train de se faire enlever par le monstre qui disparaît, en emportant la fillette au fond de la rivière.La famille Park décide alors de partir en croisade contre le monstre, pour retrouver Hyun-seo...
Critique :

La plus grande beauté de The Host : si le monstre est un événement, l'événement lui-même n'est rien d'autre qu'une arrivée, une venue. Venir, venir à, arriver, c'est le programme du film. Chaque plan est une invitation.
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28 jours plus tard (28 days later)

3/4
Horreur UK 2002 112 min.
Danny Boyle Alex Palmer, David Schneider, Cillian Murphy, Toby Sedgwick, Naomie Harris, Noah Huntley
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46940.html
Synopsis :

Dans un futur proche... Toute l’Angleterre est dévastée par une épidémie redoutable. Pourquoi ? Vingt-huit jours avant que le virus mortel se répande, un commando de la « Protection Animale » s’est introduit dans un laboratoire médical pour sauver des chimpanzés livrés à d’étranges expériences. En voulant les libérer, les malheureux volontaires ne se doutaient pas que le Mal en puissance allait leur sauter au visage... Un vrai carnage ! L’ensemble du territoire est touché au gré des jours qui passent, l’Angleterre se retrouvant scindée en deux parties distinctes : les (sur)vivants et les non vivants « zombifiés-contaminés ». Sachant qu’une seule goutte de sang peut transmettre le virus, combien de rescapés pourront imaginer survivre ? C’est une guerre sans merci qui commence alors...
Critique :


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Exorciste ( l') - Version Longue (The Exorcist)

58 3/4
Horreur USA 1973 120 min.
William Friedkin Ellen Burstyn, Max Von Sydow, Lee J. Cobb, Linda Blair, Kitty Winn, Jack MacGowran, Jason Miller
Synopsis :

Chris Mc Neil, une actrice de télévision, s'inquiète d'entendre des bruits bizarres dans la chambre de sa fillette de douze ans, Regan, qui se plaint d'ailleurs d'avoir des difficultés à dormir. Chris constate elle-même que d'inquiétants mouvements spasmodiques ébranlent le lit de sa fille et Regan change peu à peu de personnalité, devenant un véritable monstre, agressif et au langage obscène. Les médecins pensent alors que Regan est atteinte d'un trouble du cerveau et la jeune fille subit divers tests mais aucune lésion ne peut être décelée. Les psychiatres s'avouent à leur tour vaincus.

Regan semble possédée par une force anormale et la statue de la Vierge qui se trouvait dans la chapelle du collège voisin est profanée.

Burke Dennings, le metteur en scène qui dirigeait Chris, meurt dans des circonstances mystérieuses après avoir été seul avec Regan. Le lieutenant Kinderman qui mène l'enquête en arrive à la conclusion que Regan est l'auteur de ce meurtre. Chris décide alors de faire exorciser Regan qui se livre durant ses crises de possession à d'abjects sacrilèges. Deux prêtres vont accomplir l'exorcisme : le père Karras et le père Merrin qui a fait des recherches archéologiques en Irak. Le père Karras se sacrifie après que le père Merrin ait été terrassé : il fait pénétrer le démon en lui-même puis se jette par la fenêtre. Libérée, Regan retrouve son état normal et perd tout souvenir de ce qui lui est arrivé.
Critique :

Dans sa version initiale ou dans la version plus longue ressortie en salles le 14 mars 2001, L'EXORCISTE reste LA référence en matière de films d'épouvante, avec un pouvoir machiavéliquement et délicieusement (??!) traumatisant...
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28 semaines plus Tard (28 Weeks Later)

398 3/4
Horreur UK 2007 91 min.
Juan Carlos Fresnadillo Robert Carlyle (Don), Rose Byrne (Scarlet), Harold Perrineau (Flynn), Catherine Mccormack (Alice), Jeremy Renner (Doyle), Idris Elba (General Stone), Mackintosh Muggleton (Andy), Imogen Poots (Tammy), Amanda Walker (Sally), Shahid Ahmed (Jacob), Garfield Morgan (Geoff), Emily Beecham (Karen), Raymond Waring (Sam), Beans Balawi (Chico De La Casa De Campo), Meghan Popiel (Soldado Dlr), Stewart Alexander (Oficial Militar), Philip Bulcock (Oficial Médico), Chris Ryman (Francotirador), Tristan Tait (Soldado), Matt Reeves (Ii) (Soldado Del Búnker), Thomas Garvey (Comandante Del Búnker), Kish Sharma (Hombre Del Depósito), Jane Thorne (Mujer Del Depósito).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=118343.html
Synopsis :

Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires. Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer. Don a survécu à ces atroces événements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine.Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé...
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6424 notes : 38 % de *****, 31 % de ****, 16 % de ***, 1 % de **, 14 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 313 465 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nouvelle épidémie...
28 Weeks Later est la suite de 28 jours plus tard, réalisé en 2003 par Danny Boyle sur un scénario signé Alex Garland.

.... Nouveau réalisateur !
La réalisation de ce nouvel opus a été confiée à l'Espagnol Juan Carlos Fresnadillo (Intacto). Si Danny Boyle n'a pas repris sa place derrière la caméra, il a toutefois choisi de tenir le rôle de producteur exécutif.

L'ombre de Boyle
Danny Boyle ne s'est pas borné à son rôle de producteur exécutif puisqu'il a tourné pendant trois jours avec la deuxième équipe et a réalisé quelques-unes des scènes d'ouverture du film.

Le petit nouveau
Le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo s'exprime sur le premier opus et explique comment il a été impliqué dans cette suite : "J'ai adoré 28 jours plus tard, c'était un grand honneur pour moi d'avoir été choisi pour réaliser sa suite. Mais en même temps, j'étais terrifié par le défi que représentait un film comme celui-ci. Au début, je ne savais pas très bien ce qu'on attendait de moi, j'ignorais si je devais improviser en partant du premier film ou rester dans sa lignée, et j'étais donc un peu hésitant. Mais DNA Films a insisté pendant un ou deux mois et j'ai fini par accepter."

Nouvelle vision de Londres
Danny Boyle a choisi un réalisateur étranger afin que le film bénéficie d'une vision différente de Londres: "Un réalisateur 02 Anglais aurait sans doute fait quelque chose de très similaire à mon film, expliquet-til. C'est pour cela qu'il était intéressant de prendre Juan Carlos car c'est un réalisateur d'origine espagnole qui baigne en même temps dans la culture anglo-saxonne. Son regard est donc nourri par diverses influences et cela lui donne une vision des choses très différente et intéressante. Beaucoup de très bons films sont faits en ce moment par des cinéastes américains d'origine latine et des réalisateurs espagnols. Je suis heureux de pouvoir participer à ce mouvement."

Un scénario réflechi
L'écriture du scénario a duré plus d'une année.

Tournage à Londres
A l'instar du premier opus, une grande partie de 28 semaines plus tard plus tard s'est déroulé dans Londres dans les quartiers de la City, d'East London et de Canary Wharf. Le District Un se situe quant à lui dans Isle of Dogs. Le reste des prises de vues ont eu lieu au 3 Mills Studio en Grande-Bretagne.

Vision d'apocalypse
Pour recréer un Londres dévasté, le chef décorateur Mark Tildesley s'est inspiré d'évènements récents : "Nous avons tous vu à la télévision ce qu'un ouragan comme Katrina peut faire à une ville. Après une telle catastrophe, les gens errent dans la ville pour trouver un moyen de s'en sortir. C'est un peu la même situation dans le film, les gens se déplacent tous vers les mêmes endroits, ils sont rationnés et ils essayent de s'organiser en groupes pour déblayer la ville."

De vieilles connaissances
Rose Byrne qui interprète Scarlet avait tourné pour le producteur exécutif Danny Boyle dans son dernier film, Sunshine. Robert Carlyle quant à lui, figurait au casting de La Plage.

Pris sur le vif
Une attention toute particulière a été portée aux costumes. Ceux-ci devaient bien souligner que les contaminés avaient été des humains comme les autres : "Les costumes que portent les infectés transmettent l'idée que leur vie s'est interrompue brutalement en plein milieu de leurs activités quotidiennes, explique la chef costumière Jane Petrie. Qu'ils portent encore sur eux leurs costumes de travail ou leurs habits personnels, un seul regard suffit à saisir ce qu'ils pouvaient faire et être avant d'être infectés. A part le sang et les traces de vomissures, ils sont restés tels qu'ils étaient au moment où le virus les a frappés."
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Dents de la Mer (les) (Jaws)

657 3/4
Horreur USA 1975 124 min.
Steven Spielberg Roy Scheider (Martin Brody), Robert Shaw (Quint), Richard Dreyfuss (Matt Hooper), Lorraine Gary (Ellen Brody), Murray Hamilton (Larry Vaughn), Carl Gottlieb (Ben Meadows), Jeffrey Kramer (le député Leonard Hendricks), Peter Benchley (interviewer télé), chris rebello (Michael Brody), susan backlinie (chrissie (1er victime)), jay mello (Sean Brody), Ted Grossman (une victime), Jonathan Filley (Acteur), Jeffrey Voorhees (Acteur), Craig Kingsbury (Acteur), Lee Fierro (Actrice), Steven Spielberg (Rôle indéterminé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12789.html
Synopsis :

A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs...
Critique :



Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 10 nominations
Box Office France : 6 261 062 entrées
Distributeur : CIC
Budget : 12 000 000 $
Année de production : 1975
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 6 décembre 2005
Date de sortie Blu-ray : 20 novembre 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Dernier train pour Busan (Busanhaeng)

920 3/4
Horreur Corée du Sud 2016 118 min.
Sang-Ho Yeon Gong Yoo, Yumi Jung, Dong-seok
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246702.html
Synopsis :

Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...
Critique :

Une catastrophe écologique a pour conséquence de "zombifier" une partie de la population. Un jeune financier et sa fille le comprennent dans le train qui les emmène à Busan, sur la côte sud de la Corée, là où le virus n’a pas encore frappé.

Présenté en séance de minuit au dernier Festival de Cannes, ce film a tout du blockbuster idéal. Il est intelligent, vif et combine brio formel (les attaques groupées de zombies sont impressionnantes) et enjeux humains. On pouvait craindre que, à l’image du train dans lequel sont enfermés survivants et mutants, l’intrigue reste sagement posée sur ses rails, un peu prisonnière de son programme. Or la mise en scène trouve toujours matière à repousser les limites du genre, le plus souvent par des images brèves, sèches et glaçantes (ces agressions étouffées par le Plexiglas des hublots et la vitesse du train, que les héros distinguent à peine) ou des trouvailles de scénario ingénieuses : la remontée des wagons "infectés" par une poignée de survivants est un modèle d’invention.

Pour ne rien gâcher, le film catastrophe réussit ses analogies politiques : il est difficile de ne pas penser à la division des deux Corées, à la menace nucléaire du Nord et au raidissement du gouvernement du Sud. Guillaume Loison
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Manuel de survie à l'apocalypse zombie (Scout's Guide To The Zombie Apocalypse)

773 3/4
Horreur USA 2015 93 min.
Christopher Landon Tye Sheridan (Ben), Logan Miller (Carter), Joey Morgan (Augie), Sarah Dumont (Denise), Blake Anderson (Ron le concierge), Halston Sage (Kendall), Cloris Leachman (Madame Fielder), Niki Koss (Chloe), Lukas Gage (Travis), Hiram A. Murray (Caporal Reeves), Patrick Schwarzenegger (Jeff), David Koechner (Le chef des Scouts Rogers), Becktoria (Fille sexy à une fête), Sara Malakul Lane (Beth Daniels), Matthew Cardarople (Zombie solitaire sans mâchoires), Laurel Harris (Kate Goudy), Elle Evans (Amber), Janell Islas (Un zombie adulte), Joanna Pallante (Fille sexy à une fête), Corsica Wilson (Actrice), Meghan Aruffo (Zombie en prison), Arielle Raycene (Fille sexy), Courtney Cooper (Survivante), Yana Trofimova (Fille sexy à une fête), Jeremy Dunn (Patient Zéro), Drew Droege (Clochard ivre), Morgan Womack (Zombie), Tony Gardner (Docteur Gardner / Zombie), Brittany Loren (Selfie Prom Date), Feather Rae Dawn (Zombie en prison), Steffanie Malanga (Jolie fille), Justin Vanden Heuvel (Caporal Douglas), Julie Paige (Fille sexy), Alexandra Ibrahim (Fille sexy à une fête), Cameron Elmore (Enfant ringard), David Rowden (Zombie policier), Laura Bedwell-Young (Zombie chef de meute), José Díaz (Enfant effrayé), John Kreng (Zombie), Zale Kessler (Vieux zombie), Leo Misha King (Survivant), Lisa Richman (Zombie retardataire), Alicia Marie Beatty (Zombie enfant), Jordan Fuller (Scout), Greg Brown (Vieux zombie tueur dans une piscine), Rebecca Rowley (Une mère zombie), Brittany Riley (U5), Sandy Martinez (Fille sexy à une fête), Joel Shock (Zombie), Rudy Villagrana (Zombie), Adam Wagner (Zombie en prison), Tom Valentine Gelo (Victime d'un zombie), Joey Guerrero (Garçon sexy à une fête), Melissa Johnston (Fêtarde), Missy Martinez (Zombie adjoint), Dillon Francis (D.J.), Theo Kypri (Peter Morris), Brianna Gardner (Interprète d'un zombie chat), Efren John Rowan (Zombie), Lilo Tauvao (Interprète d'un zombie chat).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=185652.html
Synopsis :

Trois scouts, amis depuis toujours, s’allient avec une serveuse badass pour devenir l’équipe de héros la plus improbable qu’il soit. Quand leur paisible ville est ravagée par une invasion de zombies, ils vont devoir se battre pour survivre et mettre leurs compétences de scouts à profit pour sauver l’humanité des zombies.
Critique :



Fiche technique :

Année de production : 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un scénario remarqué
Le scénario du film a fait partie de la Blacklist en 2010, une liste qui répertorie les meilleurs scénarios qui n'ont pas encore trouvé preneur.

Tournage californien
Le tournage de Scouts Guide to the Zombie Apocalypse a démarré le 8 mai 2014 à Los Angeles et s'est poursuivi dans la ville de Cypress située aussi en Californie.

Manuel pour devenir une tueuse de zombie
Pour son rôle de Denise dans Manuel de survie à l'apocalypse zombie, Sarah Dumont s'est beaucoup inspirée des films 28 jours plus tard de Danny Boyle et Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer.

Un mort-vivant pas comme les autres
A la fin de la bande-annonce du film de Christopher Landon, nous pouvons voir le personnage d'Augie tirer en pleine tête d'un zombie en slow motion. Ce dernier est joué par Dillion Francis, un DJ qui a contribué à la composition de la bande originale.

Date de sortie modifiée
A l'origine, Manuel de survie à l'apocalypse zombie devait sortir aux Etats-Unis le 13 mars 2015. Le 14 octobre 2014, sa date de sortie est repoussée au 30 octobre 2015 afin de coïncider avec Halloween.

Déconseillé au moins de 13 ans
Lors des premières auditions des acteurs, le scénario de Manuel de survie à l'apocalypse zombie était classé PG-13, soit interdit aux moins de 13 ans non-accompagnés. Le scénario a finalement été modifié et le long-métrage est accessible à tous les publics.

Christopher Landon, adepte de l'horreur
Le metteur en scène n'en est pas à son premier film d'horreur. Il a aussi réalisé Paranormal Activity : The Marked Ones et Paranoiak et écrit les scénarios de Paranormal Activity 2, 3 et 4.

Un acteur montant
Tye Sheridan a commencé sa carrière assez jeune et on peut dire qu'elle a démarré très fort. En 2011, l'acteur a joué, à seulement 12 ans, le rôle de Steven aux côtés de Brad Pitt, Jessica Chastain et Sean Penn dans The Tree of Life. L'année d'après, il a partagé l'affiche de Mud - Sur les rives du Mississippi, avec Matthew McConaughey et Reese Witherspoon. Tye Sheridan a obtenu, en 2014, un rôle dans le film Dark Places avec Charlize Theron et en 2015 le rôle principal de Manuel de survie à l'apocalypse zombie. En 2016, on pourra le retrouver dans X-Men : Apocalypse.

Du film au jeu
Le film Manuel de survie à l'apocalyspe zombie a le droit à son propre jeu pour mobile, disponible sur iOS et Android. Le jeu est composé de 100 niveaux où le gamer, qui est un scout solitaire, a pour but de tuer en seulement quelques tirs tous les zombies de la carte afin de trouver le lieu de la fête et sauver des filles. Pendant la partie, le joueur explore cinq endroits inspirés par le long-métrage et doit construire différents styles d'armes.

Les zombies envahissent nos écrans
Les zombies sont devenus de véritables stars au cinéma notamment grâce au célèbre film La Nuit des morts-vivants de George A. Romero sorti en 1968. Parmi les plus connus, nous pouvons citer World War Z, 28 jours plus tard, Bienvenue à Zombieland, Warm Bodies, Rec 1,2,3 et 4, Diary of the Dead - Chronique des morts vivants, Fido, Shaun of the Dead et la saga Resident Evil. En 2016, on aura le droit à un remake en mode horreur du célèbre roman de Jane Austen intitulé Orgueil et Préjugés et Zombies. Les zombies sont aussi les stars de séries télé (The Walking Dead et Z nation).
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Shaun et les zombies (Shaun of the Dead)

1046 3/4
Horreur UK 2004 99 min.
Edgar Wright Simon Pegg, Nick Frost, Dylan Moran, Kate Ashfield, Tim Baggaley, Samantha Day, Patch Connolly, Matt Jaynes, Keith Chegwin, Rob Brydon, Julia Davis, Mark Gatiss, Robert Popper, David Walliams, Edgar Wright
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57825.html
Synopsis :

À presque 30 ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Entre l'appart qu'il partage avec ses potes et le temps qu'il passe avec eux au pub, Liz, sa petite amie, n'a pas beaucoup de place. Elle qui voudrait que Shaun s'engage, ne supporte plus de le voir traîner. Excédée par ses vaines promesses et son incapacité à se consacrer un peu à leur couple, Liz décide de rompre. Shaun est décidé à tout réparer, et tant pis si les zombies déferlent sur Londres, tant pis si la ville devient un véritable enfer. Retranché dans son pub préféré, le temps est venu pour lui de montrer enfin de quoi il est capable...
Critique :

Plus fin qu'il n'en a l'air, Shaun of the Dead s'affirme non seulement comme l'un des meilleurs films de zombies mais aussi comme la comédie la plus inspirée qu'on ait vue depuis belle lurette, nourrie de sous-culture, de références pop et d'humour de comptoir

Le film a reçu en majorité des critiques positives. Il obtient 91 % de critiques positives, avec un score moyen de 7,7/10 et sur la base de 176 critiques collectées, sur le site Internet Rotten Tomatoes4. Sur Metacritic, il obtient une note de 76/100, sur la base de 34 critiques collectées5. En 2004, Shaun of the Dead a été classé 49e meilleur film britannique de tous les temps par le magazine Total Film.

Stephen King décrit le film comme : « ... un 10/10 sur le thermomètre du rire, et un film qui va devenir un classique »6. En 2007, le film a été classé 9e meilleur film de zombies de tous les temps par le magazine Stylus Magazine7. En 2008, le magazine Empire l'a classé à la 231e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps8. Quentin Tarantino le cite comme faisant partie de ses 20 films préférés depuis qu'il a commencé sa carrière de réalisateur.
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Seven (Seven)

64 3/4
Policier USA 1995 130 min.
David Fincher Brad Pitt, Morgan Freeman, Kevin Spacey, Gwyneth Paltrow, Richard Boundtree
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13892.html
Synopsis :

À quelques mois de la retraite, William Somerset, un inspecteur de police désabusé, se voit imposer comme coéquipier le jeune et bouillant David Mills, tout juste arrivé en ville avec sa timide épouse Tracy. Le premier crime sur lequel ils enquêtent concerne un homme de 200 kilos que l’on a forcé à ingurgiter des spaghettis jusqu’à ce que ses viscères explosent. Des indices laissés par le meurtrier font supposer que cet assassinat n’est que le premier d’une série basée sur les sept péchés capitaux. Après la Gourmandise vient en effet l’Avarice : la victime est l’avocat Eli Gould qui a dû, avant sa mort, se couper lui-même une livre de chair (comme dans “Le marchand de Venise”). C’est ensuite le tour de la Paresse : un dealer pédophile, la main tranchée, a été maintenu ligoté sur son lit pendant un an. Puis c’est l’Orgueil : une belle femme au visage horriblement mutilé a été placée devant l’alternative de vivre défigurée ou de se suicider. La cinquième victime, correspondant à la Luxure, est une prostituée aux entrailles déchirées par un appareillage sexuel tranchant. Les inspecteurs mènent une véritable course contre la montre. L’assassin possédant à l’évidence une vaste culture littéraire, Somerset enquête à la bibliothèque municipale où, justement, un lecteur a emprunté tous les livres sur les péchés capitaux. Mills et Somerset se présentent à l’adresse indiquée, mais l’homme, un certain John Doe – c’est-à-dire M. Untel – leur tire dessus et réussit à leur échapper. Peu après, ils ont cependant la surprise de le voir se constituer prisonnier. À peine incarcéré, le meurtrier déclare vouloir les emmener à l’endroit où se trouvent les deux derniers cadavres (correspondant à l’Envie et à la Colère). Somerset hésite, mais Mills veut absolument connaître l’épilogue du mystère. Les deux hommes se rendent donc en plein désert avec leur prisonnier. Une camionnette surgit de l’horizon et un livreur leur remet un colis contenant… la tête de Tracy. Doe avoue l’avoir assassinée par Envie à l’égard du bonheur conjugal de Mills. Il doit donc être exécuté pour ce péché. Mills, agissant sous l’emprise de la Colère, sera cet exécuteur, commettant ainsi le dernier péché, pour lequel il sera sans doute condamné à mort. Malgré les supplications de Somerset, Mills abat Doe, parachevant ainsi la victoire de celui-ci.
Critique :


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Subway (Subway)

439 3/4
Policier France 1985 104 min.
Luc Besson Christophe Lambert (Fred), Isabelle Adjani (Helena), Richard Bohringer (Le Fleuriste), Jean-Hugues Anglade (The Roller), Jean-Pierre Bacri (L'Inspecteur Batman), Michel Galabru (Le Commissaire Gesberg), Jean Bouise (Le Chef De Station), Jean Reno (Le Batteur), Pierre-Ange Le Pogam (Jean), Arthur Simms (Le Chanteur), Michel D'Oz (Le Guitariste), Alain Guillard (Le Saxophoniste), Jimmy Blanche (Le Percussioniste), Benoit Régent (Le Vendeur), Christian Gomba (Big Bill), Isabelle Sadoyan (Madame Le Préfet), Dominique Hennequin (L'Ingénieur Son), Magali Guidasci (Une Punk), Eric Proville (Le Serveur Du Bar), José Otero (Le Conducteur Du Métro), Francois Ruggieri (L'Homme Distingué), Vincent Skimenti (L'Aveugle), Francis Lemonnier (Le Chef D'Orchestre), Luc Besson (Un Conducteur De Métro (Non Crédité)), Claude Melki (Youssef (Non Crédité)), Etienne Chicot ((Scènes Coupées)), Eric Serra (Le Bassiste), Constantin Alexandrov (Le Mari D'Héléna).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=306.html
Synopsis :

Après avoir dérobé des documents compromettants, un homme se réfugié dans l'univers fascinant et agité du métro parisien. Une impitoyable chasse à l'homme s'organise au cours de laquelle d'étranges liens se tissent entre le cambrioleur et sa victime.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1438 notes : 24 % de *****, 29 % de ****, 25 % de ***, 3 % de **, 20 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 58 918
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le deuxième long métrage de Besson
Deuxième long métrage, Subway (1985) succède dans la filmographie de Luc Besson au Dernier combat, réalisé en 1983.Pour l'occasion, Luc Besson retrouve Jean Reno pour la troisième fois, après L'Avant-dernier et Le Dernier combat. Il s'agit également de la troisième collaboration du cinéaste et du compositeur Eric Serra.

Un couple peut en cacher un autre
Le couple incarné dans le film par Christophe Lambert et Isabelle Adjani devait initialement être interprété par Sting et Charlotte Rampling. Les défections successives du chanteur et de la comédienne 02 Anglaise ont conduit Besson à faire appel à Isabelle Adjani qu'il avait déjà dirigé pour le clip Pull Marine, ainsi qu'à Christophe Lambert.

Le sacre de Lambert
Avant de jouer dans Subway, l'acteur avait été dirigé par Hugh Hudson dans Greystoke, un film qui n'était pas encore sorti sur les écrans français au moment du tournage de Subway. Le succès de Greystoke permit à Lambert d'accéder au rang de star du grand écran. L'accueil que le public réserva à Subway fit que confirmer la tendance.

Un tournage sous contrôle
La direction de la RATP n'autorisa Luc Besson à tourner dans le métro parisien qu'à la condition de respecter des horaires très stricts : de 9h00 à 16h00 et de 1h00 à 5h00. Soucieux de l'image de la Régie, la direction de la RATP délégua un représentant sur le tournage, ce qui obligea Besson et son équipe à déployer des trésors d'ingéniosité pour réaliser certaines séquences violentes qui montraient le métro sous un jour peu flatteur.

Trois Césars en 1986
Sur les 13 nominations que le film obtint aux Césars 1986, Subway récolta trois trophées. Christophe Lambert fut élu par le jury Meilleur Acteur de l'année. L'Académie récompensa également Alexandre Trauner (Meilleur décor), ainsi que l'équipe son du film (Meilleur son).

Une vraie cicatrice pour Christophe Lambert
Le premier jour du tournage, Christophe Lambert, au volant d'une voiture, freina un peu tard et heurta la barrière derrière laquelle se trouvaient Luc Besson et la caméra. Christophe s'ouvrit le front contre le pare-brise. La cicatrice fut intégrée au film.
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A bout portant (A bout portant)

1166 3/4
Policier France 2010 85 min.
Fred Cavayé Gilles Lellouche, Roschdy Zem, Gérard Lanvin, Elena Anaya, Claire Perot, Mireille Perrier, Moussa Maaskri, Valérie Dashwood
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=177854.html
Synopsis :

Tout va pour le mieux pour Samuel et Nadia : lui est bientôt infirmier et elle, attend son premier enfant. Mais tout bascule lorsque Nadia se fait kidnapper sous l'oeil impuissant de Samuel. A son réveil, son portable retentit : il a trois heures pour sortir de l'hôpital dans lequel il travaille un homme sous surveillance policière. Le destin de Samuel est désormais lié à celui de Sartet, une figure du banditisme activement recherchée par tous les services de police. S'il veut revoir sa femme vivante, Samuel doit faire vite...
Critique :

Thriller nerveux et efficace, "A Bout Portant" mêle suspense et bons rebondissements. Un chassé-croisé au coeur de Paris qui fait son petit effet. (...) Fred Cavayé est désormais un réalisateur à suivre, et de près... es spectateurs : 3,8/5 (Pour notes)
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Brigades Du Tigre (les) (Brigades Du Tigre (les))

337 3/4
Policier France 2005 125 min.
Jérôme Cornuau Clovis Cornillac (Le Commissaire Valentin), Diane Kruger (Constance), Edouard Baer (L'Inspecteur Pujol), Olivier Gourmet (L'Inspecteur Terrasson), Stefano Accorsi (Achille Bianci), Jacques Gamblin (Jules Bonnot), Thierry Frémont (Piotr), Léa Drucker (Léa), Didier Flamand (Le Préfet De Police), Philippe Duquesne (Casimir Cagne), Gérard Jugnot (Le Commissaire Faivre), Alexandre Medvedev (Prince Bolkonski), Richaud Valls (Pelletier), Pierre Berriau (Raymond Caillemin), Marc Robert (Octave Garnier), Eric Prat (Bertillon), André Marcon (Jean Jaurès), Agnès Soral (Mademoiselle Amélie), Alain Figlarz (Jacquemin), Alexandre Arbatt (Dr. Tanpisev), Roland Copé (Poincaré), Mathias Mlekuz (Hennion), Jean-Christophe Bouvet (Le Juge), Gérard Loussine (Le Convoyeur).