Meilleurs films par genre et par note

Catalogue généré le 30/12/2022 à 01:14:16 avec Ant Movie Catalog - Total: 370 films.

 

Action
Animation
Aventure
Comédie
Comédie dramatique
Documentaire
Drame
Fantastique
Horreur
Policier
Science-fiction
Thriller

 

Liste des films par genre et par note

 

Détail des films

Titre traduit (Titre original)
Général Genre Pays Année Durée
Réalisateur Acteurs
Adresse Web
Synopsis
Critique
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47 Ronin (47 Ronin)

1341 3/4
Action USA 2013 119 min.
Carl Rinsch Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada, Kô Shibasaki, Tadanobu Asano, Min Tanaka, Rinko Kikuchi, Jin Akanishi, Masayoshi Haneda
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141505.html
Synopsis :

Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité.
Critique :

Cette superproduction élégante, riche en effets spéciaux et en combats habilement chorégraphiés, dépoussière le film de samouraï et marque le retour d'un Keanu Reeves au meilleur de sa forme.
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Battle Royale (Battle Royal)

198 3/4
Action Japon 2001 115 min.
Kinji Fukasaku Tatsuya Fujiwara, Aki Maeda, Taro Yamamoto, Masanobu Ando et Takeshi Kitano
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=256
Synopsis :

Le Japon dans un futur pas si lointain. Le gouvernement, face à la crise et à une recrudescence de “délinquance juvénile”, vote une loi pour lutter contre ce phénomène social : le Battle Royal Act. Ce dernier consiste en l’organisation d’un jeu sur une île, où l’on a préalablement réuni une classe d’une quarantaine de lycéens jugés turbulents, dont l’unique règle est la survie. Et ce n’est pas contre les éléments que les lycéens doivent lutter mais entre eux, dans l’espoir d’être l’unique survivant qu’exige le règlement. Quant à ceux qui refuseront d’obtempérer, ils verront leurs colliers posé de fraîche date exploser...
Critique :

Sorti dans les salles japonaises l’année dernière ce film a défrayé la chronique et déclenché les foudres du gouvernement et de la censure. En adaptant un roman sujet à polémique en son temps Kinji Fukasaku (Tora, Tora, Tora, en collaboration avec R. Fleischer, 1970) semble avoir “tapé dans le mile”. L’agitation suscitée par son film a ainsi créé un engouement renforcé par le traitement, violent, de cette œuvre d’anticipation. Ainsi le récit nous fait suivre le véritable jeu de massacre disciplinaire que constitue le jeu, conçu comme un événement médiatique qui renvoie directement à l’idée d’une société du spectacle, rappelant certains aspects du Japon moderne.

Mais au-delà du discours social (ou en plein dedans ?) il y a l’avalanche de meurtres et de suicides de toutes sortes qui parsèment l’histoire. Les alliances et trahisons qui découlent de cette situation sans issue donnent lieue à une multitude de scènes qui déclinent (je vous laisse compter le nombre de victimes pour ne pas gâcher le suspense) autant de façons différentes de mourir. Et pour ne pas oublier que nous sommes dans un jeu nous avons droit (ainsi que les protagonistes) au décompte systématique des morts. Et c’est de sa voix indéchiffrable que le personnage du professeur, devenu Maître de jeu et bourreau, égrène les noms tous les matins et oriente la partie.

Impeccable dans ce rôle, Takeshis Kitano est un des rares interprètes professionnels de Battle Royal. Car dans sa volonté de frapper les esprits le réalisateur Kenji Fukasaku a fait jouer à de véritables lycéens le rôle des victimes ! Un choix qui fait gagner en réalisme mais occasionne également des disparités dans la qualité globale de l’interprétation. Mais cela ne gâche fondamentalement pas l’intérêt du film qui repose bien plus sur l’accumulation de cadavres que d’un discours critique, même si ce dernier n’est pas faux.

Film un peu hybride, Battle Royal commence comme un brûlot social pour évoluer rapidement vers un Slasher de masse néo-réaliste évoquant, irrémédiablement, l’esprit d’émissions telles que Loft Story ou Les Aventuriers du Kho Lanta.


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Danny The Dog (Unleashed)

202 3/4
Action France/USA 2004 103 min.
Louis Leterrier Jet Li (Danny), Bob Hoskins (Bart), Morgan Freeman (Sam), Kerry Condon (Victoria), Michael Jenn (Wyeth), Vincent Regan (Raffles), Dylan Brown (Lefty).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=49935.html
Synopsis :

Bart a élevé Danny comme un chien, dressé pour tuer. A 30 ans, il ne connaît de la vie que son maître, la pièce dans laquelle il est resté reclus et les combats sanguinaires pour lesquels il est entraîné. Après un règlement de compte, Danny se retrouve seul, perdu. Sam, doux, humain, artiste, et sa belle fille mélomane le recueillent. A force d'amour, de patience et de gentillesse, Sam et Victoria vont défaire le long apprentissage de la violence qu'il a connue.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 45 millions de $
Box Office France : 752 186 entrées
N° de visa : 107171
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

2e collaboration Jet Li / Luc Besson
Danny the dog marque les retrouvailles de Jet Li avec le producteur et scénariste Luc Besson. Les deux hommes avaient collaboré en 2001 sur Le Baiser mortel du dragon.

Yuen Wo Ping pour la chorégraphie des combats
Les combats ont tous été chorégraphiés par Yuen Wo Ping, qui a supervisé ceux de Matrix. En faisant référence au film, Louis Leterrier explique : "les combats sont visuels et rapides, très sombres. Après, ils se développent et deviennent plus visuels. Les acteurs qui participent aux combats de Wo Ping savent se battre, car ses plans sont longs, avec des enchaînements de dix à douze coups, très chorégraphiés, très compliqués pour les comédiens. On les voit faire des choses qu'on aurait crues impossibles."

Bob Hoskins dans la peau de Bart
Pour incarner au mieux cet effrayant magouilleur qu'est Bart, Bob Hoskins s'est inspiré de nombreuses mauvaises fréquentations de jeunesse et de quelques rencontres douteuses dans les hautes sphères de la production cinématographique. "Je me suis bien amusé, se souvient-il. Dans ce film-là, j'ai pris plus de claques, de coups et de beignes que dans tous les autres réunis !"

Kerry Condon, la révélation du film
Pour le rôle de Victoria, Louis Leterrier souhaitait une jeune femme qui incarne à la fois la fraîcheur et la gentillesse, sans aucune mièvrerie. C'est après avoir voyagé aux Etats-Unis et en Angleterre que son choix s'est porté sur l'Irlandaise Kerry Condon, alors totalement inconnue. A son sujet, le réalisateur déclare : "Kerry a tout de suite brillé par son authenticité, son naturel. Elle est vraiment le personnage de Victoria, toute en faiblesses, une beauté qui s'ignore, très timide, mais dont le charme est évident."

La scène du baiser
Dans une scène du film, Kerry Condon doit embrasser Jet Li, mais celui-ci redoutait de tourner cette séquence. Il n'avait jamais embrassé une fille au cinéma et se demandait comment réagir.Louis Leterrier proposa alors à la comédienne de laisser planer le doute au moment du jeu, de faire comme si elle pouvait l'embrasser sur la bouche à n'importe quel instant. Celle-ci a laissé s'installer les choses, jouant avec l'embarras de Jet. Le cinéaste se souvient : "Elle l'a frôlé, regardé pour finalement faire ce que les spectateurs découvriront. A ce moment-là, ce n'était pas l'embarras de Danny que je filmais, c'était celui de Jet."

Massive Attack à la musique
La bande originale est signée Massive Attack. A propos de ce groupe, Louis Leterrier déclare : "il est assez proche de l'univers de Danny, on y trouve cette capacité à l'émotion à travers des mélodies qui n'ont pas peur d'être violentes." Massive Attack a travaillé sur la musique pendant trois mois à partir des images du film. L'un des membres, 3D, explique : "Il existe une grande différence entre composer librement et composer pour un film. Pour un album, on se laisse porter par ses états d'âme, sa seule sensibilité. Dans le cas de Danny, il fallait se nourrir de l'histoire, des ambiances et se laisser porter. A travers les notions qu'il aborde, le film traite beaucoup des thèmes qui nous sont chers : la liberté, les liens qui peuvent surgir entre les individus, la violence qu'il faut parfois pour gagner la paix. Au final, le film était une bonne rencontre entre ce que nous aimons faire et ce qu'il est. Le résultat porte incontestablement notre marque, mais trouve son inspiration dans le film."


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Alerte ! (Outbreak)

1284 3/4
Action USA 1995 128 min.
Wolfgang Petersen Dustin Hoffman, Cuba Gooding Jr., Morgan Freeman, Rene Russo, Donald Sutherland, Kevin Spacey, Patrick Dempsey, Zakes Mokae
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12240.html
Synopsis :

A la suite de plusieurs négligences et de mauvaises volontés, les habitants d'une petite ville américaine sont victimes d'un virus venu d'Afrique, particulièrement dévastateur. Pour enrayer l'épidémie, un général sans scrupule décide, avec l'accord du président, de rayer de la carte la bourgade en larguant une bombe incendiaire.
Critique :

Divertissement de qualité sur un sujet bateau mais toujours d'actualité. Le phénomène épidémique arrive à prendre le spectateur et les acteurs sont crédibles.
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Balle perdue (Balle perdue)

1349 3/4
Action France 2020 93 min.
Guillaume Pierret Alban Lenoir, Nicolas Duvauchelle, Ramzy Bedia, Stéfi Celma, Rod Paradot, Sébastien Lalanne, Patrick Médioni, Arthur Aspaturian
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=282416.html
Synopsis :

Petit génie de la mécanique, Lino est réputé pour ses voitures-bélier. Jusqu'au jour où il se fait arrêter pour un braquage qui tourne mal. Repéré par le chef d'une unité de flics de choc, il se voit proposer un marché pour éviter la prison. 9 mois plus tard, Lino a largement fait ses preuves. Mais soudain accusé à tort de meurtre, il n'a d'autre choix que de retrouver l'unique preuve de son innocence : la balle du crime, coincée dans une voiture disparue.
Critique :

En 90 minutes chrono vous allez vivre une aventure passionnante, déroutante, percutante. Avec tout ce qu'il faut de bonnes voitures mécaniquement modifiées pour offrir des scènes d'action mémorables.
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Balle perdue 2 (Balle perdue 2)

1361 3/4
Action France 2022 98 min.
Guillaume Pierret Alban Lenoir, Stéfi Celma, Sébastien Lalanne, Pascale Arbillot, Diego Martín, Anne Serra, Jérôme Niel, Khalissa Houicha
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=291621.html
Synopsis :

Après la mort de Charras, Lino et Julia ont pris la relève et forment la nouvelle équipe de choc de la brigade des stups. Bien déterminé à retrouver les assassins de son frère et de son mentor, Lino continue sa traque et ne laissera personne se mettre en travers de sa route.
Critique :

Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort, Balle perdue 2 s’impose en film d’action aussi jouissif qu'exigeant, porté par la générosité de son équipe et par un Alban Lenoir impressionnant.
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Ip Man 2 (Yip Man 2)

649 3/4
Action Chine/Hong-Kong 2010 108 min.
Wilson Yip Donnie Yen (Ip Man), Sammo Hung Kam-Bo (comme Samo Hung) (Maître Hong Zhen Nan), Simon Yam (Zhou Qing Quan), Lynn Hung (Zhang Yong Cheng), Xiaoming Huang (Wong Shun Leung), Siu-Wong Fan (Jin Shan Zhao), Kent Cheng (Fatso), Darren Shahlavi (Twister), Calvin Cheng Ka-Sing (Zhou Guang Yao), Yu-Hang To (Cheng Wai-Kei), Bruce Blain (Maître Hung), Erich Fleshman (Wong Shun Leung).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178267.html
Synopsis :

Désireux de faire perpétuer son art, Ip Man décide d'enseigner les arts martiaux au sein d'une école mais essuie l’hostilité de Hung qui est le seul à décider qui peut s'octroyer ce droit. Pour cela, Ip Man doit vaincre une flopée d'adversaires, un défi qu'il relève avec brio mais ces ennuis ne s'arrêtent pas là puisque le gouvernement britannique organise un tournoi auquel participe Twitser, un redoutable champion de boxe.
Critique :



Fiche technique :

Année de production : 2010
Date de sortie DVD : 24 avril 2013
Langue : Cantonais, 02 Anglais, Mandarin
Date de sortie Blu-ray : 9 août 2011
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Léon (Léon)

55 3/4
Action France/USA 1993 103 min.
Luc Besson Jean Reno, Gary Oldman, Natalie Portman, Danny Aiello, Peter Appel
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9684.html
Synopsis :

Léon est un tueur. Un de la pire espèce. Il est introuvable, indétectable. Son ombre est comme une menace de danger permanent sur New-York. Indestructible Léon ? Oui, jusqu'à ce qu'une petite souris pénètre dans son univers. Une toute petite souris aux yeux immenses.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 115 000 000 FF
N° de visa : 82 525
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


S'il met Jean Reno en vedette, Léon vaut surtout pour la découverte d'une future star du nom de Natalie Portman, qui incarne Mathilda. Âgée de 12 ans lors du tournage, la jeune actrice épate par son implication et la justesse de son jeu dans un film où la violence est omni-présente. Depuis, Natalie Portman n'a eu de cesse de confirmer son statut d'actrice de premier plan, en alternant films d'auteur (Tout le monde dit I love you de Woody Allen ou Ma mère, moi et ma mère de Wayne Wang) et les grosses productions comme Heat, Mars attacks! et surtout la première trilogie de La Guerre des étoiles, entamée avec La Menace fantôme (1999).


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Mémoire Dans La Peau (la) (The Bourne Identity)

283 3/4
Action USA 2002 118 min.
Doug Liman Matt Damon (Jason Bourne), Franka Potente (Marie Kreutz), Chris Cooper (Ted Conklin), Brian Cox (Ward Abbott), Clive Owen (le professeur), Julia Stiles (Nicolette)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29071.html
Synopsis :

Au sud de Marseille, un petit bateau de pêche repère le corps inanimé d'un homme ballotté par les flots. Des marins s'empressent de le repêcher. Portant des traces de balles dans le dos, cet homme à l'identité inconnue a miraculeusement survécu, mais il ne se souvient plus de rien. Même pas de son nom. Et encore moins des raisons pour lesquelles on a tenté de le tuer.
Toutefois, un indice subsiste : de sa hanche est extraite une petite capsule holographique indiquant un numéro de compte à Zurich. L'inconnu se rend alors dans une banque suisse afin de faire la lumière sur son identité. Une fois sur place, il découvre dans un coffre-fort une malette contenant plusieurs milliers de dollars, un pistolet, un passeport au nom de Jason Bourne et six autres documents d'identité de diverses nationalités. Ce dernier s'aperçoit bientôt qu'il est suivi à la trace par une mystérieuse organisation.
Critique :

Fiche technique :

Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Jason Bourne, le héros de La Mémoire dans la peau, est issu de l'imagination du romancier Robert Ludlum. Ce maître de la littérature d'espionnage a consacré trois best-sellers à ce personnage : La mémoire dans la peau (1980), La Mort dans la peau (1986) et La Vengeance dans la peau (1990).Le romancier, décédé en mars 2001, officie en tant que producteur exécutif du long métrage, et a accepté que cette adaptation diffère librement de son roman, afin d'attirer une nouvelle génération de spectateurs.


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Mort Dans La Peau (la) (The Bourne Supremacy)

277 3/4
Action USA 2003 109 min.
Paul Greengrass Matt Damon (Jason Bourne), Franka Potente (Marie Kreutz), Brian Cox (Ward Abbott), Julia Stiles (Nicky)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53335.html
Synopsis :

Depuis deux ans, l'ex-agent / tueur à gages de la CIA Jason Bourne et sa compagne Marie ont réussi à tromper leurs poursuivants au prix d'une vigilance sans faille. Ce paisible village de Goa aurait dû être leur dernier refuge. Vain espoir. Deux ans plus tôt, Jason avait juré de se venger de quiconque le relancerait. Il tiendra parole...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 75 millions de $
Box Office France : 1 138 180 entrées
Box Office Paris : 341 326 entrées
Box Office USA : 176 241 941 $
N° de visa : 111 150
Couleur : Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


En 2002, avec le succès international de La Mémoire dans la peau, une suite s'imposa très vite dans l'esprit des producteurs. Frank Marshall explique : "Nous avions fait un film d'espionnage intellectuel, un thriller parano d'un style inédit. Le casting à contre-emploi de Matt Damon se révéla un choix idéal. Avec lui naissait un nouveau héros d'action si passionnant, si déroutant, que nous avons eu envie de poursuivre son histoire".


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Nid de guêpes (Nid de guêpes)

107 3/4
Action France 2001 105 min.
Florent-Emilio Siri Samy Naceri, Benoît Magimel, Nadia Fares, Pascal Greggory, Sami Bouajila, Anisia Useyman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34916.html
Synopsis :

La banlieue industrielle de Strasbourg, le 14 juillet 2001. Des petits délinquants – menés par Nasser et Santino, quasiment son frère de sang –, projette un cambriolage, méticuleusement préparé, dans un entrepôt de matériel informatique. Parallèlement, un caïd de la mafia albanaise, Abedin Nexhep, doit être jugé pour ses activités à la tête d’un réseau international de prostitution. Ce prisonnier à haut risque est escorté par une équipe de forces spéciales dirigée par Laborie, qui concilie ce métier très physique et sa vie familiale avec sa fillette. Giovanni, un collègue italien, fait également partie du détachement. Les sbires de Nexhep tendent une embuscade au fourgon pour libérer leur maître. Le véhicule parvient à s’échapper et se réfugie dans… le hangar où officient les jeunes malfrats, qui ont attaché les deux veilleurs de nuit : le jeune Pitz et Louis, un ancien pompier.

Nasser est grièvement blessé. Les commandos mafieux s’apprêtant à prendre d’assaut l’entrepôt, policiers et voleurs, ainsi que Louis, réquisitionné avec sa carabine, doivent faire cause commune pour soutenir un véritable siège mené par d’innombrables assaillants, durant toute une nuit de combats et de fureur aveugle. Les hommes de Nasser comme ceux de Laborie paieront un lourd tribut à la bataille : parti chercher du secours en se glissant par les canalisations, l’agile Martial est capturé, tué et mutilé ; Pitz, épouvanté, se rend et meurt sous les balles ; Giovanni est égorgé à mains nues par le terrible Nexhep, parvenu à se libérer de ses liens ; Selim et Winfried sont abattus lors d’une tentative de sortie en camion. Le criminel subit les foudres de la jeune Nadia, elle-même violée quand elle était enfant. Condamné, Nasser succombe en couvrant la fuite de ses amis. Louis se sacrifie à son tour. Au petit matin, les forces de l’ordre interviennent, grâce au frère cadet de Santino, que l’inquiétude avait conduit à venir aux nouvelles. Les survivants – Laborie, Santino, Nadia – sont évacués. Nexhep sera bel et bien jugé pour ses crimes.
Critique :

Avec NID DE GUEPES, son second film, Florent-Emilio Siri nous balance un film d’action explosif, dopé à l’adrénaline. Un divertissement efficace et riche en rebondissements, défendu par une belle brochette de jeunes acteurs. Percutant !
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The Takeover (The Takeover)

1365 3/4
Action ++ Autres 2022 87 min.
Annemarie van de Mond Geza Weisz, Frank Lammers, Susan Radder, Walid Benmbarek, Noortje Herlaar, Jeremiah Fleming, Anna Deborah van der Rhee
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=309023.html
Synopsis :

Accusée de meurtre après avoir dévoilé un scandale, une hackeuse éthique doit échapper à la police tout en essayant de retrouver les criminels qui la font chanter.
Critique :

Pas si mal pour ce film qui n'est pas un blockbuster, une distribution hollandaise "connue", un intrigue pêchue originale et bien réalisée surtout sur son début, puis ça devient beaucoup plus prévisible, avec un dénouement beaucoup moins original qui nuance la performance et la tension. Au global, pas mal pour une soirée, suffisamment distrayant.
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Vengeance Dans la Peau (The Bourne Ultimatum)

386 3/4
Action USA 2007 116 min.
Paul Greengrass Matt Damon, Julia Stiles, David Strathairn
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59809.html
Synopsis :

Jason Bourne a longtemps été un homme sans patrie, sans passé ni mémoire. Un conditionnement physique et mental d'une extrême brutalité en avait fait une machine à tuer - l'exécuteur le plus implacable de l'histoire de la CIA. L'expérience tourna court et l'Agence décida de le sacrifier.
Laissé pour mort, Jason se réfugie en Italie et entreprend une lente et périlleuse remontée dans le temps à la recherche de son identité. Après l'assassinat de sa compagne, Marie, il retrouve l'instigateur du programme Treadstone qui a fait de lui un assassin et l'a condamné à l'errance. S'estimant vengé par la mort de ce dernier, il n'aspire plus qu'à disparaître et vivre en paix. Tout semble rentré dans l'ordre : Treadstone ne serait plus qu'une page noire – une de plus - dans l'histoire de l'Agence...
Mais le Département de la Défense lance en grand secret un second programme encore plus sophistiqué : Blackbriar, visant à fabriquer une nouvelle génération de tueurs supérieurement entraînés. Jason est, pour le directeur des opérations spéciales, une menace et une tache à effacer au plus vite. Ordre est donné de le supprimer. La traque recommence, de Moscou à Paris, de Madrid à Londres et Tanger...
Critique :

Inattendu et roublard, le meilleur de la trilogie.
Un thriller formidablement prenant et réussi qui va vous scotcher à votre fauteuil deux heures durant


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Anna (Anna)

1165 3/4
Action, Thriller France 2019 119 min.
Luc Besson Sasha Luss, Helen Mirren, Luke Evans, Cillian Murphy, Adrian Can, Alexander Petrov (II), Lera Abova, Eric Godon
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=259650.html
Synopsis :

Les Matriochka sont des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Chaque poupée en cache une autre. Anna est une jolie femme de 24 ans, mais qui est-elle vraiment et combien de femmes se cachent en elle ? Est-ce une simple vendeuse de poupées sur le marché de Moscou ? Un top model qui défile à Paris ? Une tueuse qui ensanglante Milan ? Un flic corrompu ? Un agent double ? Ou tout simplement une redoutable joueuse d’échecs ? Il faudra attendre la fin de la partie pour savoir qui est vraiment ANNA et qui est “échec et mat”.
Critique :

Et le rythme crépite d’autant plus que, agent simple, agent double, agent triple - car elle ne fait pas dans l’économie -, Anna a une virtuosité qui s’adapte avec la plus parfaite souplesse à la façon également virtuose dont Luc Besson mène son récit.ateurs : 3,5/5 (Pour notes)
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Ile aux chiens (l') (Isle Of Dogs)

1019 3/4
Animation USA 2018 101 min.
Wes Anderson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241680.html
Synopsis :

En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.
Critique :

Ségrégation, maltraitance, corruption : avec cette fable animalière inventive, le cinéaste américain réussit un film politique haletant et foisonnant.

Il y avait déjà une île dans la filmographie de Wes Anderson : celle des amoureux ­fugueurs de 12 ans dans Moonrise Kingdom, un sanctuaire d’innocence et d’idéalisme. L’Ile aux chiens se situe à l’opposé. C’est une décharge, un ­cimetière, une jungle. On y abandonne massivement, systématiquement, les chiens, décrétés porteurs d’une grippe fatale, et on les laisse ­vivoter ou s’entretuer pour un peu de nourriture avariée au milieu des ordures. Comme les animaux de ce film d’animation parlent et sont dotés de caractéristiques humaines, ils sont aussi, évidemment, nos doubles.

D’un succès à l’autre (il est parti­culièrement apprécié en France), le cinéaste américain est ainsi passé des tourments intimes de ses débuts (La Famille Tenenbaum) à la fable sociale (Fantastic Mr Fox), puis à l’épopée historique (The Grand Budapest Hotel). L’Ile aux chiens est son film le plus politique. Bien que situé dans un Japon futuriste, parfois rétro-futuriste comme pour brouiller les pistes, il fait songer, à travers une figure de ­dirigeant corrompu et autocrate, à Donald Trump ou Vladimir Poutine. Et l’île du titre évoque les zones insalubres où s’entassent, aujourd’hui, les populations déplacées, indésirables, refoulées. Avec cet arbitraire terrifiant qui frappe tel groupe, telle religion ou ethnie : ici, la déportation des chiens s’effectue au profit des chats, vénérés par le pouvoir en place.

Fils adoptif de l’ignoble dirigeant, un préadolescent atterrit sur l’île pour y chercher son animal de compagnie disparu. Il s’allie alors avec une bande de cinq chiens errants, et découvre peu à peu la manipulation politique à l’origine de cette fourrière géante. Une aventure extraordinairement contrastée et foisonnante prend corps : le film sidère par sa profusion de détails visuels et narratifs, qui donne souvent l’impression de n’en capter, au vol, que quelques-uns. Wes Anderson mélange les estampes japonaises avec la haute technologie et l’art de Méliès avec les superpouvoirs numériques. Les gags alimentent la noirceur. Les marionnettes rappellent l’enfance par la naïveté de leur style, mais la violence sanglante qu’elles affrontent, les mutilations et les maladies qu’elles subissent destinent L’Ile aux chiens à un public adulte.

Une guerre haletante se joue entre le cynisme (mot dont l’étymologie ­ramène, paradoxalement, au chien) des puissants et la soif de justice du petit héros, soutenu à distance par des lycéens engagés. Connaître les films précédents de Wes Anderson et leur douce mélancolie ne suffit pas à deviner à l’avance l’issue de ce combat, surprenante à tous points de vue. Le film tiendrait donc du sans-faute s’il n’avait deux défauts. La représentation conventionnelle des chiens femelles déçoit de la part d’un cinéaste aussi sophistiqué et contemporain, a fortiori dans un plaidoyer pour l’éga­lité. Heureusement que la bravoure d’une jeune fille corrige le tir… Et le film d’action brute prend le pas sur cette délicatesse qui a toujours fait la patte (si l’on ose dire) de l’auteur. En somme, face à la rudesse de l’époque, Wes Anderson redouble de maîtrise et d’inventivité, mais s’adonne aussi à la sauvagerie.
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Livre de la jungle (le) (The Jungle Book)

69 3/4
Animation USA 1967 78 min.
Wolfgang Reitherman pas d'acteurs
http://www.moviecovers.com/film/titre_LE%20LIVRE%20DE%20LA%20JUNGLE%20(1967).html
Synopsis :

Perdu dans la jungle, un jeune garçon est recueilli par les animaux et en particulier par la louve Rashka qui l'élève comme son enfant et le nomme Mowgli. Avec ses amis animaux, Mowgli apprend de nombreuses choses. Mais un jour, il est capturé par les habitants d'un village qui tentent de rééduquer Mowgli.
Critique :


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Vice Versa (Inside Out)

802 3/4
Animation USA 2015 95 min.
Pete Docter, Ronaldo Del Carmen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196960.html
Synopsis :

Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…
Critique :

Un bijou de finesse et d'intelligence. (...) Plus la situation apparaît compliquée, abstraite, immensément subtile, et plus le film s’emballe, tout entier dévoué à résoudre l’équation que pose le réel, sa virtuosité monte d’un cran, et repousse par là toutes les frontières qui l’entourent.
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Kaena (Kaena, la Prophétie)

178 3/4
Animation Canada 2003 90 min.
Chris Delaporte Les Voix De , Cécile De France , Michael Lonsdale , Victoria Abril , Jean Piat , François Siener
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41305.html
Synopsis :

Kaena vit avec sa tribu, sur un arbre-monde appelé Axis. Toute la société est organisée autour des offrandes de sève que le grand prêtre accorde aux Sélénites, une sorte de dieux esclavagistes et menaçants. Malheureusement, Axis se meurt et la sève est de plus en plus rare et difficile à récolter. Kaena, jeune fille rebelle et aventurière, est habitée par d'étranges visions où Axis l'appelle à l'aide. Elle décide donc de passer outre les menaces du grand prêtre et les tabous de sa tribu, pour partir en quête d'une solution qui sauverait l'arbre géant et son peuple. Kaena prend alors la direction des racines d'Axis, persuadée de finir un jour par atterrir sur un autre monde...
Critique :

AUPRES DE MON ARBRE, JE VIVAIS HEUREUX
Pour goûter pleinement la bonne sève que l'arbre de KAENA, LA PROPHETIE,
peut offrir, il faudrait arriver dans la salle avec une bonne dizaine de
minutes de retard... Et rater ainsi ce début tonitruant, tape-à-l'oeil et
difficilement supportable, où les auteurs ont paru vouloir prouver toutes
leurs compétences visuelles et sonores dans le moins de temps possible. Pour
autant, résumer KAENA à ses premiers pas trébuchants et agressifs serait
commettre une injustice. Le premier long métrage français en images de
synthèse est une bonne surprise aux moyens techniques impressionnants. Chris Delaporte et Pascal Pinon ont réussi une oeuvre virtuose, au rythme
trépidant, bourrée de bonnes idées et vraiment attachante. Mais il est
regrettable que le scénario soit si vainement complexe. Et surtout, il est
vraiment dommage que l'on ait du mal à se préoccuper des personnages. La
faute à leur apparence un peu lisse qui les fait passer pour des acteurs
monolithiques et rarement surprenants. Mais on ne brûle pas un arbre parce
que quelques-uns de ses fruits sont moches. On ferme les yeux, et on déguste les autres, très bons.
Mcinema.com (Camille Brun)
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Lorax (le) (Dr. Seuss' The Lorax)

1171 3/4
Animation USA 2012 87 min.
Chris Renaud, Kyle Balda Danny DeVito, Ed Helms, Zac Efron, Taylor Swift, Betty White, Rob Riggle, Jenny Slate, Nasim Pedrad, François Berléand, Kev Adams, Alexandra Lamy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=170530.html
Synopsis :

Pour conquérir le cœur de sa jolie voisine, Audrey, Ted va s’échapper de Thneedville, un monde totalement artificiel où toute végétation a définitivement disparu, pour partir en quête d’un arbre vivant. Ted va rencontrer le Gash-pilleur, un vieil ermite aigri reclus dans sa cabane au milieu de nulle part, et découvrir la légende du Lorax, cette créature aussi renfrognée que craquante qui vit dans la magnifique vallée de Truffala et lutte avec ardeur pour la protection de la nature. Avec l’aide de sa grand-mère, Mamie Norma, Ted va devoir déjouer les pièges de O’Hare et ses sbires pour rapporter à Audrey la dernière graine d’arbre vivant au monde. Sans le savoir, le jeune garçon va transformer le destin de Thneedville.
Critique :

Cette fable 100% écolo réussit sur un mode rigolo et tonique à faire passer le message, sans discours rasoir. Séduisant sur le fond et la forme, voilà un manifeste en faveur de Dame Nature, auquel petits et grands souscriront dans un même élan.
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Wallace Et Gromit Le Mystère Du Lapin-Garou (Wallace & Gromit : The Curse Of The Were-Rabbit)

311 3/4
Animation UK/USA 2003 85 min.
Nick Park, Steve Box les voix originales de Helena Bonham Carter (Lady Tottington), Peter Sallis (Wallace), Ralph Fiennes (Victor Quartermaine), Peter Kay (PC Mackintosh)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55129.html
Synopsis :

Une ''fièvre végétarienne'' intense règne dans la petite ville de Wallace et Gromit, et l'ingénieux duo a mis à profit cet engouement en inventant un produit anti-nuisibles humain et écolo, qui épargne la vie des lapins. L'astuce consiste simplement à capturer, à la main, un maximum de ces rongeurs et à les mettre en cage.

A quelques jours du Grand Concours Annuel de Légumes, les affaires de Wallace et Gromit n'ont jamais été aussi florissantes, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si un lapin-garou géant ne venait soudain s'attaquer aux sacro-saints potagers de la ville. Pour faire face à ce péril inédit, l'organisatrice du concours, Lady Tottington, se tourne vers nos deux ''spécialistes'' et leur demande d'appréhender le monstre.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 30 000 000$
Box Office France : 2 210 865 entrées
N° de visa : 113661
Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Le Mystère du lapin-garou est le premier long-métrage mettant en scène les célèbres personnages de pâte à modeler Wallace et Gromit. Nick Park, leur créateur, n'avait en effet réalisé que trois courts métrages avec eux auparavant : Une grande excursion, Un mauvais pantalon et Rasé de près. Ces deux derniers ont par ailleurs remporté l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation, respectivement en 1994 et 1996. " Réaliser un Wallace & Gromit de 30 minutes exige déjà énormément de temps, de soin et de patience, explique Nick Park. Un long métrage de 85 minutes revient à bâtir... la Muraille de Chine avec des allumettes ! Il a fallu cinq ans d'efforts ininterrompus, parce que chaque détail compte, y compris les plus minuscules. Je pense toutefois que le défi majeur fut d'inventer l'intrigue qui nous permettrait de passer d'un coup de 30 minutes à 85."


L'équipe de décorateurs a dû recréer plus de 700 légumes en plâtre ainsi qu'une centaine de plantes pour conférer le maximum d'authenticité au parc, à la forêt voisine et aux serres de Lady Tottington. Les outils de jardinages sont, quant à eux, pleinement opérationnels, de même que le Van de Wallace et Gromit, un modèle réduit d'Austin 35 dont chaque accessoire (phares, pneus, coffre) devait fonctionner comme dans une vraie voiture. Enfin, toutes les tapisseries ornant les murs de Tottington hall ont été peintes à la main.


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Adèle Blanc-Sec (Adèle Blanc-Sec)

401 3/4
Aventure France 2010 107 min.
Luc Besson Louise Bourgoin (Adèle Blanc-Sec), Gilles Lellouche (Inspecteur Caponi), Mathieu Amalric (Dieuleveult), Jean-Paul Rouve (Justin De Saint Hubert), Jacky Nercessian (Espérandieu), Nicolas Giraud (Andrej Zborowski), Philippe Nahon (Professeur Ménard), Gerard Chaillou (Le Président Armand Fallières), Laure De Clermont-Tonnerre (Agathe Blanc-Sec), Moussa Maaskri (Akbar), Frédérique Bel (Actrice), Grégory Ragot (L'Assistant De Bertrand), Swann Arlaud (Crieur De Journaux 4), Christophe Dimitri Réveille (La Momie Shelsoüt), Jean-Michel Molé (Acteur), Eric Naggar (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133917.html
Synopsis :

En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique ! Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3363 notes : 19 % de *****, 17 % de ****, 28 % de ***, 9 % de **, 26 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 602 720 entrées
Budget : 31 000 000 euros
N° de visa : 123 765
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adaptation d'une BD
Le film est l'adaptation de la célèbre BD de Jacques Tardi, publiée pour la première fois en 1976 et qui relate les aventures d'une journaliste intrépide dans le Paris de la Belle Epoque. Luc Besson a décidé de mettre en scène deux des neuf albums dans Adèle Blanc-Sec et prévoit de décliner la saga en trois volets:" J’ai écrit une première adaptation en m’efforçant de rester très fidèle à la BD, à l’univers de Jacques Tardi, aux caractéristiques profondes du personnage d’Adèle Blanc-Sec. C’est avec une angoisse non dissimulée que j’ai remis mon script à Tardi ! C’était angoissant dans la mesure où il est un auteur de BD et que je m’étais approprié son personnage en l’adaptant. Et puis j’ai eu beaucoup de chance parce qu’il a lu le script et il m’a dit… : « Voilà c’est super ! ». Il reconnaissait complètement sa BD, complètement son personnage et en même temps il découvrait l’adaptation cinématographique de sa BD et pas une simple transposition de sa BD en images. C’est cela qui l’a vraiment séduit. La seule modification qu’il m’ait demandée est de changer le prénom d’un des personnages."

Un premier grand rôle
C'est le premier grand rôle incarné par Louise Bourgoin, ancienne miss météo de Canal+, au cinéma, puisqu'elle incarne l'héroïne éponyme du film. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Luc Besson lance la carrière d'une actrice au cinéma, on pense notamment à Anne Parillaud dans Nikita ou encore Milla Jovovich dans Le Cinquième élément. Pour interpréter Adèle Blanc-Sec, le réalisateur dit avoir hésité entre quatre actrices françaises, dont Sylvie Testud, qui a elle-même incarné une héroïne de BD, le personnage de Calamity Jane dans Lucky Luke aux côtés de Jean Dujardin. Luc Besson raconte sa rencontre avec Louise Bourgoin: "Cela faisait pas mal de temps que j’observais Louise Bourgoin, la Miss Météo fantasque de Canal + que l’on connaît puis tête d’affiche au côté de Luchini dans le film d’Anne Fontaine. Le fait qu’elle soit capable d’interpréter toutes sortes de personnages différents m’a séduit car cette aptitude là est rare. Son talent est parfaitement adapté au rôle d’Adèle pour lequel elle doit avoir une quinzaine de déguisements. Nous nous sommes rencontrés, elle m’a plu tout de suite, j’étais sûr que c’était elle Adèle. Louise est une personne très ouverte, toujours sur le coup, capable de passer du chaud au froid en un clin d’oeil tout comme le personnage d’Adèle en moins folle… Elle est une jeune femme extrêmement sérieuse sur qui l’on peut compter. Avec Adèle c’est un peu plus compliqué parce qu’elle poursuit sa route et rien ne peut l’arrêter ! Sur le tournage, l’équipe avait surnommé Louise « la comptable » parce qu’elle passait son temps à vérifier les raccords, les nombres de plans, elle savait tout. Notre collaboration a été une vraie révélation."

Retrouvailles
Ce film marque les retrouvailles devant la caméra de Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve qui avaient déjà travaillé ensemble sur le film réalisé par l'ancien Robin des Bois, Sans arme, ni haine, ni violence.

Décors et lieux de tournage
L’essentiel du tournage s'est fait en studio. Les décors ont nécessité près de huit mois de préparation et ont été développés sur près de 800 m2, comprenant des reconstitutions de lieux historiques tels que le Louvre ou encore la grande pyramide d’Egypte.

La rencontre de Luc Besson et de Tardi
"C'est une longue histoire. En fait, je suis tombé amoureux de son personnage il y a une dizaine d'années. J'avais essayé de contacter Tardi une première fois mais malheureusement il voulait faire Adèle avec un autre metteur en scène. Sur le moment, j’étais un peu triste mais comme c’était un « grand » réalisateur, j’ai trouvé cela bien et lui ai souhaité bon courage. J’ai attendu avec impatience un film qui n’est jamais venu. Au bout de trois ou quatre ans, j’ai rappelé Tardi qui m’a dit être très fâché contre ce metteur en scène, contre le cinéma tout entier. Bref, il ne voulait plus entendre parler de rien. J’ai dû le convaincre de revoir sa position. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois. Il a fallu lui redonner confiance, montrer patte blanche et attendre encore un an pour récupérer les droits que son agent avait cédés à quelqu’un d’autre. Après six années d’attente et de négociations, Tardi a fini par accepter de me céder les droits de son Adèle."

Mathieu Amalric en méchant
Ce n'est pas la première fois que l'acteur Mathieu Amalric joue les méchants; on a pu le voir notamment dans Quantum Of Solace en 2008, face à James Bond joué par Daniel Craig. Luc Besson explique les raisons pour lesquelles il l'a choisi pour incarner le redoutable Dieuleveult: " Mathieu Amalric est l’un des premiers acteurs que j’ai choisi sur Adèle. J’aime beaucoup Mathieu, aussi bien l’homme que l’acteur, l’un des plus doués de sa génération, capable de se métamorphoser d’une manière incroyable. Sa performance dans Le Scaphandre et le papillon est prodigieuse ! J’ai donc vu Mathieu pour lui proposer le rôle de Dieuleveult. Il m’a dit qu’il avait décidé de ne plus faire l’acteur, qu’il se consacrait à la mise en scène. Et puis en fait, je l’ai eu aux sentiments et avec l’aide de ses enfants. Il est rentré chez lui et je crois qu’il en a parlé à son fils qui lui a dit : « Mais tu es fou, Tardi, Adèle Blanc-Sec c'est génial, il faut que tu le fasses ! ». Il m’a rappelé pour me dire qu’il ferait une exception pour Adèle. Voilà pour la petite histoire et ce tournage a été un réel plaisir. Maintenant, quand on découvre le personnage de Dieuleveult dans le film, je pense que si on ne sait pas que c’est Mathieu qui interprète ce rôle, c’est impossible de le reconnaître, sa physionomie a changé, même son timbre de voix est modifié. C’est une composition totale et assez exceptionnelle du personnage."

Le personnage de Caponi
Pour camper Caponi, Gilles Lellouche dont la rencontre avec Luc Besson date de 2003 sur le tournage de son premier court métrage Pourkoi... passkeu, a dû prendre un peu de poids. "Je ne lui ai pas demandé de prendre trente kilos en deux mois comme Scorsese l’a exigé de De Niro pour Raging Bull, nous lui avons simplement mis des coussins un peu partout ", précise le cinéaste. Il ajoute: " Il a un comique de situation en permanence, il est toujours un peu décalé. C’est l’un des personnages charnière de l’histoire et c’est un bon contre poids au personnage de Louise et à son enquête."

Une équipe qui gagne!
Luc Besson a travaillé sur Adèle Blanc-Sec avec d'anciens collaborateurs à la technique, s'entourant de Thierry Arbogast à la lumière, avec qui il travaille depuis Nikita, mais aussi d'Olivier Beriot pour les costumes avec qui il a notamment travaillé sur la trilogie Arthur. Pour les décors qui occupent une place prépondérante, le réalisateur a fait appel à Hugues Tissandier (Jeanne d'Arc, la trilogie Arthur ): "Nous avons travaillé, comme à chaque fois, sur des maquettes de décors assez petites. Le fait de préparer sur des volumes réduits permet de mieux définir les angles de la caméra. On s’aperçoit rapidement si les plafonds sont trop hauts, trop bas, les murs trop loin les uns des autres. Hugues utilise à présent le numérique pour préparer et pré-visualiser ses décors. Cela me permet de m’y balader virtuellement, de définir les axes de tournage, d’affiner mes choix de focales très en amont. Nous faisons aussi des économies grâce à cette nouvelle technologie dans la mesure où nous réduisons la construction des décors à ce qui sera filmé. Notre travail de recherche a été facilité par l’abondance de documents sur l’Egypte et par la collaboration précieuse de Tardi qui nous a ouvert sa bibliothèque personnelle. Jacques possède un appartement rempli d’ouvrages et de documents d’époque et Hugues a passé beaucoup de temps avec lui. Je crois que Tardi a été assez impressionné par la qualité de notre travail si j’en juge par sa réaction lorsqu’il a découvert l’appartement d’Adèle. C’était une scène très émouvante. Jacques arrive sur le décor et pénètre dans l’appartement d’Adèle qu’il a donc dessiné et tout à coup, Adèle / Louise en costume vert avec son chapeau à plumes vient à sa rencontre et lui tend un livre d’Adèle qu’elle venait de lui dédicacer. C’était vraiment un beau moment."

La naissance d'Adèle Blanc-Sec par Tardi
Tardi raconte que le personnage d'Adèle Blanc-Sec lui est venu en tête avant tout parce qu'il n'y avait pratiquement que des héros masculins dans l'univers de la bande dessinée, hormis quelques exceptions comme Barbarella, dans un registre érotique, ou encore Bécassine. Il raconte ainsi comment il a construit le personnage de femme émancipée et moderne qu'est son Adèle: "J’ai par ailleurs toujours été très intéressé par le roman-feuilleton dont la grande époque se situe à la fin du XIXe, début du XXe siècle. Un des plus célèbres romans-littéraires parus en 1910 est Arsène Lupin par exemple. Du coup, j’ai décidé que mon héroïne serait contemporaine de ces années là. La question était aussi de savoir ce qu’elle allait bien pouvoir faire comme métier (...) elle pouvait faire le même métier que moi et transposer en 1910, elle serait feuilletoniste. On la voit de temps en temps sur sa machine à écrire, on la voit chez son éditeur, elle en parle et même si, au bout du compte on la voit très peu travailler, cela nous donne une indication sur son style et son niveau de vie. Elle n’est pas une grande bourgeoise, elle travaille, c’est une femme émancipée, une femme résolument moderne qui n’a pas du tout la mentalité des femmes de cette époque. Enfin, il me fallait un décor de base. J’utilise les lieux de Paris car j’aime les dessiner. J’aime beaucoup les musées car ils m’inspirent et en particulier le jardin des plantes avec sa verrière, ses vitrines et tout le bazar scientifique qu’il renferme. Dès lors, j’avais mon personnage et le point de départ d’une histoire : le jardin des plantes et bien avant Jurassic Park et Indiana Jones je précise, un oeuf de ptérodactyle vieux de 136 millions d’années qui allait éclore et semer la terreur sur le Paris de 1900."

Les droits d'adaptation
Cela faisait dix ans que Luc Besson souhaitait acquérir les droits d'adaptation de la bande dessinée de Tardi. A l'époque, ils avaient été cédés à un réalisateur de renom mais le projet n’a jamais vu le jour. Lorsque le réalisateur a appris que les droits étaient de nouveau disponibles, il a immédiatement proposé de les racheter.

Adèle Blanc-Sec par Louise Bourgoin
"L’Adèle de Luc est un peu moins antipathique que dans la bande dessinée. Elle est plus humaine, elle a une vraie sensibilité. Au fil de l’histoire, on se rend compte qu’il y a des choses qui la blessent, qu’Adèle a des failles qu’elle essaye évidemment de dissimuler. Elle est opiniâtre, effrontée, touchante, franche et elle a beaucoup d’humour. C'est une sorte d'Indiana Jones au féminin. Tout au long du scénario, elle vit des aventures rocambolesques comme chevaucher un ptérodactyle, réveiller des momies, naviguer sur le Nil dans un sarcophage, sauver le Président de la République et traverse des moments plus intimes, plus émouvants, avec sa soeur notamment. C’est agréable de jouer une héroïne aussi physique et aussi courageuse. C’est rare dans ce genre de cinéma. Les femmes sont plus souvent les faire-valoir des hommes. Elles répondent à des stéréotypes, elles sont les passe-plats du rôle principal qui est la plupart du temps masculin. Dans le film de Luc, il y a une héroïne qui contrôle l’histoire du début à la fin. C’est un vrai beau rôle !"

En famille, c'est mieux!
La productrice d'Adèle Blanc-Sec n'est autre que la femme de Luc Besson, Virginie Besson-Silla. Le réalisateur confie la satisfaction qu'il a eue à, pour la première fois, n'avoir qu'à se concentrer sur la mise en scène, sans se préoccuper de la production de son film.

La dimension fantastique d'Adèle Blanc-Sec
Tardi avoue s'être inspiré de Fritz Lang pour le côté fantastique de son oeuvre ainsi que de Jules Verne pour son côté " bricolage et inventions", ce qui explique une ambiance poético-scientifique, ainsi que "des histoires délirantes qui ne tiennent pas debout mais dans lesquelles on se laisse embarquer de manière presque enfantine".

Tardi, incontournable!
La productrice Virginie Besson-Silla, explique la nécessité pour Besson et elle-même d'impliquer Tardi dans le processus d'écriture du scénario afin de rester davantage en cohérence avec sa bande-dessinée: " Luc avait son idée en tête de l’adaptation et des éléments cinématographiques qui se devaient d’exister dans le film. Néanmoins, il tenait à ne pas dénaturer l’oeuvre de Tardi avec qui nous avons organisé quelques séances de travail, la question étant de savoir ce que Tardi voulait voir à l’image. Cela étant, Luc voulait aussi étoffer le personnage d’Adèle et la rendre plus émouvante. C’est une des raisons pour laquelle il a intégré le personnage d’Agathe, la soeur d’Adèle. L’écriture a été assez rapide, il faut dire que Luc avait ce projet en tête depuis dix ans ! Tardi a aimé le scénario dès la première lecture. C’était essentiel pour nous qu’il ne se sente pas trahi et qu’on ne dénature pas son oeuvre".Le dessinateur a été également sollicité durant le tournage du film : "Dès la préparation, Hugues Tissandier, le chef décorateur, et Olivier Beriot, le créateur des costumes, sont allés chez Tardi pour consulter ses archives et s’imprégner de son univers. Pendant le tournage, Tardi est venu régulièrement voir les décors qui se montaient et nous donner ses remarques", raconte t-elle.

De la BD au film
L'adaptation d'une bande dessinée au cinéma est un pas de géant qui exige de faire des choix. La productrice Virginie Besson-Silla, revient sur la façon dont l'adaptation des aventures d'Adèle a été abordée: "Je pense qu’au départ, il est essentiel de jauger les éléments qui nous font aimer la bande dessinée et qui la rendent unique. Il faut ensuite élaborer la structure narrative d’un long métrage et déterminer toutes les scènes de la bande dessinée que l’on veut garder. Pour Adèle, nous nous sommes attachés à conserver les personnages de la bande dessinée avec leurs physionomies tellement particulières, les décors incroyables, l’ambiance et nous avons pioché dans différents albums.…", explique t-elle.
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Délivrance (Deliverance)

665 3/4
Aventure USA 1972 110 min.
John Boorman Jon Voight (Ed Gentry), Burt Reynolds (Lewis Medlock), Ned Beatty (Bobby Trippe), Ronny Cox (Drew Ballinger), Ed Ramey (le vieil homme), Billy Redden (Lonny), James Dickey (Sheriff Bullard), Bill McKinney (Mountain Man), Charley Boorman (Le Fils d'Ed), Belinda Beatty (Martha Gentry), Grace Fair (la propriétaire d'une maison), Macon McCalman (Deputy Queen), Christopher Dickey (Dead body pulled out of river), Seamon Glass (Acteur), Hoyt Pollard (Acteur), Herbert 'Cowboy' Coward (Acteur), Johnny Popwell (Acteur), John Fowler (Acteur), Kathy Rickman (Actrice), Ken Keener (Acteur), Lewis Crone (Acteur), Louise Coldren (Actrice), Pete Ware (Acteur), Randall Deal (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=166.html
Synopsis :

Quatre Américains de classe moyenne, Ed Gentry, Lewis Medlock, Bobby Trippe et Drew Ballinger décident de consacrer leur week-end à la descente en canöe d'une impétueuse rivière située au nord de la Géorgie. Ils envisagent cette expédition comme un dernier hommage à une nature sauvage et condamnée par la construction d'un futur barrage. Mais les dangers qu'ils affronteront ne proviendront pas uniquement des flots tumultueux de la rivière...
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 5/5

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Box Office France : 1 471 180 entrées
Budget : 2 000 000 $
Année de production : 1972
Date de reprise : 20 novembre 2002
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 18 août 2008
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Django Unchained (Django Unchained)

677 3/4
Aventure USA 2012 164 min.
Quentin Tarantino Jamie Foxx (Django), Christoph Waltz (Dr. King Schultz), Leonardo DiCaprio (Calvin Candie), Kerry Washington (Broomhilda), Samuel L. Jackson (Stephen), Jonah Hill (Le régulateur), Don Johnson (Spencer ''Big Daddy'' Bennett), Walton Goggins (Billy Crash).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=190918.html
Synopsis :

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4,5/5 (Pour : 44% de *****, 37% de ****, 10% de ***, 5% de **, 2% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 prix et 10 nominations
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Box Office France : 4 292 940 entrées
Année de production : 2012
Budget : ca. 100 000 000 $
Date de sortie DVD : 17 mai 2013
Langue : 02 Anglais, Allemand, Français
Date de sortie Blu-ray : 17 mai 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Western Spaghetti
Quentin Tarantino voulait réaliser depuis longtemps un western spaghetti en hommage à une de ses idoles, le cinéaste Sergio Leone. Le titre de départ du projet était même "The Angel, The Bad And The Wise" en référence au Bon, la brute et le truand.

Ils étaient pressentis
Parmi les acteurs qui ont failli tourner dans Django Unchained figurent Kevin Costner, Kurt Russell, Sacha Baron Cohen ou encore Anthony LaPaglia.

L'amour au temps de l'esclavage
Quentin Tarantino a décidé de situer son western à la période de l'esclavage, choix courageux de la part du cinéaste, le sujet étant toujours très sensible aux USA : "J’aimerais faire un western, mais plutôt que de le situer au Texas, faisons-le à l’époque de l’esclavage. Ce sujet, tout le monde a peur de le traiter. Il faut qu’on l’éclaire nous-mêmes", déclare le metteur en scène.

DiCaprio a failli être un Nazi !
Au départ, Leonardo DiCaprio était le premier choix de Quentin Tarantino pour le rôle de Hans Landa dans Inglourious Basterds. Finalement, le natif de Knoxville a décidé qu'il serait plus judicieux qu'un germanophone campe le redoutable "chasseur de juifs" en la personne de Christoph Waltz. Déterminé à offrir un rôle de méchant à "Leo", le metteur en scène de Reservoir Dogs lui a spécialement réservé celui de Calvin Candie, l'esclavagiste de Django Unchained, un "sacré rôle de méchant" d'après Tarantino !

Encore un tour de Waltz
Révélé par son rôle de Colonel SS dans Inglourious Basterds (qui lui a valu le Prix d'interprétation à Cannes et Un Oscar du Meilleur second rôle), Christoph Waltz est dirigé pour la deuxième fois par Quentin Tarantino.

Un "Men in black" sur la liste
Parmi les six acteurs pressentis pour jouer le rôle de Django figurait Will Smith, mais le cinéaste a finalement choisi Jamie Foxx. D'autres acteurs ont également été approchés, il s'agit d'Idris Elba, Chris Tucker, Terrence Howard, Michael K. Williams et Tyrese Gibson.

Jamie et Kerry ne se quittent plus
C'est la deuxième fois que Jamie Foxx et Kerry Washington forment un couple à l'écran. La première fois se passait devant la caméra de Taylor Hackford pour Ray, le biopic sur le chanteur Ray Charles. Par ailleurs, Kerry Washington tourne également pour la troisième fois avec Samuel L. Jackson après Mother & Child de Rodrigo Garcia et Harcelés de Neil LaBute : "Je suis toujours ravi de faire un film avec Kerry. Elle est douce et gentille ; elle possède également une certaine fragilité qui masque en fait une grande force intérieure", s'enthousiasme le comédien.

Mon ami Sam
Django Unchained marque la cinquième collaboration entre Quentin Tarantino et Samuel L. Jackson. Le comédien a déjà tourné Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill : Volume 2 et Inglourious Basterds sous la houlette du cinéaste américain. Jamie Foxx commente ainsi la relation entre le cinéaste et le comédien : "La relation de Quentin et Samuel a de quoi rendre jaloux ! C’est incroyable, ils se connaissent par cœur. J’espère avoir ce genre de relation avec Quentin maintenant que nous avons tourné ensemble. Ils se connaissent, se soutiennent et s’entraident. Ils ont trouvé des idées géniales qui n’étaient même pas dans le scénario mais qui ont amélioré l’ensemble du film. Samuel Jackson nous a fait la démonstration de toute l’étendue de son talent."

Made in Japan
Quentin Tarantino a eu l'idée du film... au Japon, où il se trouvait pour la promotion de Inglourious Basterds. Les spectateurs japonais étant friands de westerns-spaghettis, le cinéaste s'est procuré plusieurs dvd de films de ce genre, ce qui lui a donné l'envie de réaliser un film qui s'inspire de cette tradition.

Joseph Gordon-Levitt trop occupé
Joseph Gordon-Levitt devait jouer dans le long métrage de Quentin Tarantino mais a finalement dû annuler sa participation en raison du tournage de son premier film en tant que réalisateur. Le comédien-réalisateur avoue regretter de ne pas pouvoir se libérer pour tourner avec Tarantino qui est l'un de ses réalisateurs préférés. Joseph Gordon-Levitt affirme par ailleurs que le réalisateur de Django Unchained l'a soutenu dans sa démarche de réalisateur.

Leo el diablo !
Le chef-décorateur J. Michael Riva a révélé que les couleurs jouent un rôle prépondérant dans Django Unchained et qu'une partie de son travail a consisté à retranscrire une ambiance en adéquation avec chaque personnage : "Pour moi, le personnage de Leo représente très clairement le diable, je voulais donc qu’il soit autant que possible entouré de rouge. Quant à Django et Schultz, que je vois comme des héros de western, ils sont associés aux tons chauds de jaune et d’ambre. J’ai essayé de rappeler ces couleurs dans tous les décors. La fin du film est plus sombre, les couleurs se teintent de rouge, les choses deviennent plus sérieuses. Ça n’est pas très complexe, ce qui à mon sens permet d’identifier clairement les deux univers qui s’affrontent", explique l'artiste. Ce talentueux technicien est malheureusement décédé en 2012 à l'âge de 63 ans ; Stacey Sher lui rend hommage : "J’ai beaucoup de chance d’avoir pu travailler et côtoyer Michael Riva au quotidien. C’était un artiste et un homme merveilleux, espiègle, inventif, brillant et attentionné", déclare la productrice.

Un si long tournage
Le tournage de Django Unchained a duré 130 jours. Il s'agit du tournage le plus long de la carrière de Quentin Tarantino.

Il faut y aller Franco !
Django Unchained s'inspire du western spaghetti ultra-violent, Django, réalisé par Sergio Corbucci en 1965. Franco Nero y tenait le rôle principal. Quentin Tarantino étant un grand fan du film, il a proposé à l'acteur italien de faire un caméo dans Django Unchained en tant que patron de bar.

Sally nous Menke
Quentin Tarantino travaille pour la première fois avec le chef-monteur Fred Raskin. Sa fidèle collaboratrice qui avait monté tous ses films, Sally Menke, est décédée brutalement en 2010 à l'âge de 56 ans.

Un chef-opérateur chevronné
Django Unchained marque la quatrième collaboration entre Quentin Tarantino et le directeur de la photographie Robert Richardson. Cet artiste de la lumière est une figure reconnue dans la profession ; il travaille notamment régulièrement avec Martin Scorsese (Casino, Aviator, Hugo Cabret) et Oliver Stone (Platoon, Tueurs nés, Nixon).

Killing Zoe
L'actrice et cascadeuse Zoe Bell, qui avait tourné sous l'égide de Quentin Tarantino pour Boulevard de la mort en 2007, a d'abord été considérée pour camper Lara Lee Candie-Fitzwilly, rôle finalement échu à Laura Cayouette. Toutefois, Bell joue le rôle de Peg dans Django Unchained.

Pas trouvé sous le sabot d'un cheval
Un des chevaux qu'on voit dans le film appartient à Jamie Foxx, qui l'a reçu comme cadeau d'anniversaire. L'équidé répond au nom de Tony.

Tarantino taquin
Une rumeur a circulé selon laquelle Sid Haig (connu pour son rôle du Capitaine Spaulding dans The Devil's Rejects et La Maison des 1000 morts) aurait été choisi par Quentin Tarantino pour jouer le rôle de M. Stonesipher. L'agent d'Haig l'a même contacté pour lui annoncer la bonne nouvelle. Plus tard, Tarantino a engagé David Steen pour ce rôle. Le cinéaste, connu pour être blagueur, aurait organisé ce canular afin de se venger du refus de Sid Haig de jouer le rôle de Marsellus Wallace dans Pulp Fiction en 1994.

Pour toi Kenneth
Quentin Tarantino a écrit un rôle spécialement pour Michael K. Williams mais celui-ci a dû décliner à cause de son emploi du temps chargé sur la série TV Boardwalk Empire.

Quentin Tarantino présente
Pendant le tournage dans la ville de Jackson Hole, Wyoming, Quentin Tarantino a loué une salle de cinéma afin de projeter à son équipe des films de samouraï et des westerns de sa collection personnelle.

Shaft !
Quentin Tarantino a dévoilé lors du Comic-Con 2012 que les personnages campés par Jamie Foxx et Kerry Washington étaient les arrières-arrières-arrières grands parents de John Shaft, personnage emblématique de la blaxploitation (Shaft, les nuits rouges de Harlem). Cette information est corroborée par le nom complet du personnage de Kerry Washington dans le film : Broomhilda Von Shaft. A noter que Samuel L. Jackson (Stephen dans Django) a interprété le rôle de Shaft dans le film du même nom sorti en 2000.

Bad Romance ?
L'extravagante chanteuse Lady GaGa a été considérée pour le rôle de Lara Lee Candie-Fitzwilly.

Jonah est finalement là !
L'adolescent gras du bide et libidineux de SuperGrave, Jonah Hill, a fait du chemin. En effet, le comédien tient le rôle du régulateur dans Django Unchained. Rôle qu'il a failli ne jamais jouer pour un problème d'emploi du temps finalement résolu. L'acteur sera également à l'affiche de The Wolf of Wall Street de Martin Scorsese en 2013, rien que ça ! L'époque des comédies potaches made in Judd Apatow semble bel et bien révolue pour Jonah.

Du sang, pas de larmes !
Leonardo DiCaprio est un dur à cuir ! Lors de la scène du dîner à Candyland, Calvin Candie brise un verre de la main. Cet effet n'était pas voulu et a eu pour conséquence d'entailler sévèrement la main de l'acteur. Toutefois, celui-ci a continué la scène comme si de rien n'était déclamant ses répliques et incluant même cette "erreur" dans la scène en touchant Kerry Washington lui laissant quelques traces de sang, ajoutant encore plus de tension à la scène. A la fin de la prise, Leo a eu droit aux applaudissements de l'assemblée et s'est fait poser des points de suture. Il en garde une cicatrice encore aujourd'hui !

De père en fille
Amber Tamblyn joue le rôle de "la fille du fils d'un hors-la-loi" dans Django Unchained. Il s'agit d'une référence au long-métrage où joue son père, Russ Tamblyn, intitulé Le fils d'un hors-la-loi (1965).

Le Parrain du gore au casting
Tom Savini, qui campe Chaney dans Django, est principalement connu pour sa carrière de maquilleur effets spéciaux. L'artiste, surnommé "Le parrain du gore", est un collaborateur fidèle de George A. Romero pour qui il signera les effets spéciaux du Jour des morts-vivants et de La Nuit des morts-vivants notamment. On a pu le voir récemment à la réalisation d'un segment du film à sketches, The Theatre Bizarre.

En haut de l'affiche
C'est la première fois en 16 ans que Leonardo DiCaprio n'a pas le haut de l'affiche pour un film.

Décors
Django Unchained a été tourné à Jackson Hole dans le Wyoming, à La Nouvelle-Orléans et en Californie, à Santa Clarita, Alabama Hills et Independence. L'équipe a par ailleurs utilisé certains décors construits auparavant pour la série TV Deadwood.

Caméos en pagaille
Selon le producteur Harvey Weinstein, Django Unchained contient de nombreux caméos d'acteurs connus... Dont un certain Brad Pitt. Ce qui n'est finalement pas le cas.

Léonide Moguy
Un des personnages (campé par Dennis Christopher) s'appelle Léo Moguy. Il s'agit d'un hommage rendu par Quentin Tarantino au cinéaste français Leonide Moguy, connu pour être le précurseur du sous-genre des films de prison, style que "QT" apprécie beaucoup.

Bonanza !
Dans le film, Django porte une veste verte et un chapeau entouré d'une bande de clous ; il s'agit de la même tenue que portait Little Joe alias Michael Landon dans la série Bonanza.

Pas de compositeur attitré !
Encore une fois, Quentin Tarantino ne s'attache pas les services d'un compositeur pour les musiques de son film mais préfère les choisir lui-même parmi sa collection de musiques et chansons déjà existantes. Comme pour chacun de ses films, gageons que cette nouvelle bande-originale choisie par le cinéaste soit détonnante. On retrouve notamment des morceaux de l'inévitable Ennio Morricone et du compositeur Argentin Luis Enriquez Bacalov qui avait composé la musique du film original Django de Sergio Corbucci.

Bienvenue au saloon !
Le saloon dans le film s'appelle "Le Minnesota Clay" qui est le titre 02 Anglais d'un western spaghetti de Sergio Corbucci (Le Justicier du Minnesota).

Clarita's Way
Une partie du tournage s'est déroulée au Melody Ranch de Santa Clarita en Californie. De grands classiques du cinéma y ont été tournés comme Le Train sifflera trois fois de Fred Zinnemann et La Chevauchée fantastique de John Ford. Par ailleurs, une autre partie du tournage a eu lieu dans un lieu culte, à Alabama Hills vers la ville de Lone Pine. Ces décors ont accueillis moult tournages dont La Grande évasion de Raoul Walsh, Un homme est passé de John Sturges ou L' Etrange incident de William A. Wellman.

Au pays de Candie
La partie de Django Unchained qui se déroule à Candyland, la plantation que possède Calvin Candie (Leonardo DiCaprio) dans le film, a été tournée en décors réels dans la plantation Evergreen, un lieu qui a vraiment été le théâtre de la traite négrière : "Il est impossible de ne pas verser de larmes, de ne pas être bouleversé dans un tel endroit. J’y ai emmené mes deux enfants, de 3 ans et demi et 18 ans, et je les ai laissés parcourir les lieux. Je leur ai expliqué qu’ils venaient de là. C’était le lieu idéal pour véritablement nous imprégner de l’histoire", confie Jamie Foxx.

Cartoon Django
Don Johnson a révélé s'être inspiré du personnage de dessin animé, le coq Foghorn Leghorn créé par Robert McKimson, afin d'avoir l'accent adéquat pour camper Big Daddy.

Leonardo Di Caligula
Quentin Tarantino voyait au départ le personnage Calvin Candie plus vieux ; mais l'intérêt de Leonardo DiCaprio pour le film l'a forcé à reconsidérer la question : "Je me suis mis alors à reconfigurer Candie comme une sorte de Caligula jeune. Son arrière-grand-père a créé cette affaire d’exploitation de coton, et son grand-père a continué après lui et en a fait une entreprise rentable. Son père, ensuite, a encore augmenté les profits. Calvin est le quatrième Candie à diriger l’entreprise et il s’est lassé. Il se moque du coton, c’est pour cela qu’il s’occupe de combats d’esclaves. C’est une sorte de jeune prince flamboyant, un Louis XIV à Versailles", révèle le metteur en scène.

A la Hitchcock
A l'instar d'Alfred Hitchcock, Quentin Tarantino aime faire des caméos dans ses films ; on se souvient avec bonheur de celui de Pulp Fiction notamment, haut en couleurs. "QT" ne déroge pas à la règle dans Django avec un caméo tenu secret mais qui s'annonce déjà mémorable d'après les acteurs du film.

Lawrence Bender out
Une fois n'est pas coutume, Lawrence Bender ne produit pas le film de Quentin Tarantino. Le producteur a toujours été de la partie en produisant chaque long-métrage du déjanté cinéaste (Il n'a toutefois pas produit Boulevard de la mort qui faisait partie du diptyque Grindhouse avec Planète terreur de Robert Rodriguez).

Parks maître
Michael Parks, qui campe le Texas Ranger Earl McGraw pour Quentin Tarantino et Robert Rodriguez depuis Une nuit en enfer et qui a repris ce rôle pour Kill Bill et Boulevard de la mort, a rempilé pour Django Unchained.

Privilégier l'authentique
Quentin Tarantino préfère se passer autant que possible d'images de synthèse dans ses films. C'est pourquoi il a tenu à tourner les scènes d'hiver dans un endroit où il faisait réellement un froid glacial : "C’était vraiment très important aux yeux de Quentin parce qu’il croit à l’efficacité des effets autres que les images de synthèse ; il croit à l’impact du cinéma authentique sur le public. Nous nous sommes donc rendus sur le lieu de tournage de la scène d’ouverture du film, et un assistant de production a dû s’assurer qu’il faisait assez froid et que le degré d’humidité était suffisant pour que notre haleine forme de la buée", raconte Stacey Sher, la productrice.

La folie Django s'empare de Twitter
Les premières réactions à la vision de Django Unchained sont dithyrambiques et ont déchaîné le réseau social Twitter. Par exemple, la productrice Julie Seureau a déclaré : "Je suis ravi d’avoir été une des premières à voir Django. Christoph Waltz est un si grand acteur… Il vole réellement la vedette aux autres !" Quant au réalisateur de Looper, Rian Johnson, il s'est enflammé à son tour sur son compte twitter : "Django est formidable !"
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Indiana Jones 1 - Les aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark)

81 3/4
Aventure USA 1981 75 min.
Steven Spielberg Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, Ronald Lacey, John Rhys-Davies, Anthony Higgins
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=121.html
Synopsis :

Indiana Jones, un professeur universitaire d'archéologie doublé d'un aventurier, parcourt le monde à la recherche de trésors. Son principal adversaire est l'archéologue français René Belloq, qui loue ses services à l'Allemagne hitlérienne. Le chancelier du Reich s'est en effet mis en tête de retrouver l'Arche d'Alliance contenant les Tables de la Loi brisées par Moïse, voilà trois mille ans. Jones sait que les dossiers allemands indiquent que le professeur Ravenwood, aujourd'hui décédé, a été en possession d'une curieuse médaille, la "Mire de Râ" qui, installée à l'endroit requis, doit dévier un rayon de soleil vers le lieu où se trouve l'Arche Sainte.

"Indy", qui a eu jadis une liaison avec Marion, la fille de Ravenwood, retrouve celle-ci au fin fond du Népal, afin de la questionner. Marion tient un bar et provoque les hommes dans des concours de boissons. Elle ne porte pas Indiana dans son cœur, mais ce dernier la sauve des griffes de Toht, un agent de la Gestapo qui voulait récupérer le médaillon. Ensemble, ils rejoignent Le Caire et se font aider par un vieux complice, Sallah.

Les fouilles allemandes ont commencé mais Indy est persuadé que Belloq s'est trompé dans ses calculs et, en effet, il découvre le véritable emplacement. Aussitôt, les Allemands s'emparent de l'Arche et entreprennent son transport jusqu'en Allemagne.

Indy parvient à la récupérer mais celle-ci lui échappe à nouveau et lorsque Toht et son complice Dietrich l'ouvriront au cours d'une cérémonie mise en scène par Belloq, des phénomènes surnaturels anéantiront toute l'assemblée. Seuls, Indy et Marion, ayant fermé les yeux pendant cette manifestation divine, seront épargnés.

L'Arche est ramenée aux États-Unis, classée "Secret Militaire" dans un vaste hangar qui en contient déjà des milliers...
Critique :


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Into The Wild (Into The Wild)

588 3/4
Aventure USA 2007 147 min.
Sean Penn Emile Hirsch (Christopher Mccandless), Marcia Gay Harden (Billie Mccandless), William Hurt (Walt Mccandless), Jena Malone (Carine Mccandless), Brian Dierker (Rainey), Catherine Keener (Jan Burres), Vince Vaughn (Wayne Westerberg), Kristen Stewart (Tracy Tatro), Hal Holbrook (Ron Franz), Jim Gallien (Lui-Même), James J. O'Neill (L'Orateur À La Remise Des Diplômes), Malinda Mccollum (La Serveuse), Zach Galifianakis (Kevin), Paul Knauls (Le Chef De Chantier), Robin Mathews (Gall Borah), Steven Wiig (Le Ranger Du Ferry Steve Koehler), Candice Campos (La Fille Au Bar), Thure Lindhardt (Mads), Signe Egholm Olsen (Sonja), Floyd Wall (L'Homme Dans La Cabine Téléphonique), Bryce Walters (Chris Mccandless À L'Âge De 4 Ans), Jim Davis (Iii) (L'Officier De L'Immigration), Cheryl Francis Harrington (L'Assistante Sociale), R.D. Call (Bull), Leonard Knight (Lui-Même), Haley Ramm (Carine Enfant), Haley Sweet (Le Caissier De Banque), Dan Burch (Un Passant), Joe Dustin (La Bête), John Jabaley (Le Présentateur), Kathleen Mattice (Un Élève Du Lycée), J. Nathan Simmons (Un Touriste), Merritt Wever (Lori), Susan Spencer (Parent), Kyle Kwon (Ted Turner), Parris Mosteller (Young Boy (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110101.html
Synopsis :

Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 26590 notes : 63% de *****, 21% de ****, 2% de ***, 6% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 9 nominations
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 1 412 977 entrées
Année de production : 2007
Budget : 15 000 000 $
Date de sortie DVD : 16 juillet 2008
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 20 juillet 2011
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Ip Man (Ip Man)

404 3/4
Aventure Chine/Hong-Kong 2008 105 min.
Wilson Yip Donnie Yen (Ip Man), Simon Yam (Zhou Qing Quan), Siu-Wong Fan (Jin Shan Zhao), Ka Tung Lam (Li Zhao), Yu Xing (Maître Zealot Lin), You-Nam Wong (Shao Dan Yuan), Chen Zhi Hui (Maître Liao), Lynn Hung (Zhang Yong Cheng), Hiroyuki Ikeuchi (Miura), Yu-Hang To (Hu Wei).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146717.html
Synopsis :

Film biographique sur la vie de Ip Man, un maître de Kung-Fu spécialisé dans le style Wing Chun et qui fut le mâitre de Bruce Lee. Dans les années 30, Ip Man vit à Foshan dans le sud de la Chine, lors de l'occupation japonaise. Face à ses indéniables talents en matière d'arts martiaux, les japonais lui demandent d'entraîner les soldats, ce qu'il refuse catégoriquement. Il va alors devoir lutter pour sa survie.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 306 notes : 78 % de *****, 12 % de ****, 6 % de ***, 3 % de **, 2 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Chinois

Secrets de tournage :

Inspiré d'une histoire vraie
Le film s'inspire de la vie d'Ip Man, un expert en Kung Fu Wing Chun. Durant la seconde guerre sino-japonaise, dans les années 30 et 40, face à son indéniable talent pour les arts martiaux, l'armée japonaise lui a demandé d'entraîner les soldats, ce qu'il refusa catégoriquement par patriotisme. Un peu plus tard, et suite aux tensions politiques régnant en Chine, Ip Man s'exile à Hong Kong. Sur place, il va enseigner son art à quelques disciples dans un restaurant, avant de créer une école et d'étendre son enseignement à plusieurs élèves, dont le célèbre Bruce Lee.

Une première !
Bien qu'il soit très célèbre en Chine, c'est la première fois qu'un film basé sur la vie de Ip Man est réalisé. Mais il faut noter que Wong Kar-Wai est également en train de préparer un film sur le maître : The Grand Master, avec Tony Leung Chiu Wai en vedette.

Des chorégraphes reconnus
Les scènes de combat du film ont été chorégraphiées par Sammo Hung Kam-Bo et Tony Leung Siu-Hung. Ces deux derniers ont d'ailleurs déjà collaboré avec Wilson Yip et Donnie Yen sur SPL, mais en tant qu'acteurs.

Récompenses
Ip Man a été un immense succès au box office chinois et hong kongais. En 2009, le film a remporté le prix du meilleur film aux Hong Kong Awards. Sammo Hung Kam-Bo et Tony Leung Siu-Hung ont reçu celui de la meilleur chorégraphie pour un film d'action.

Une suite de prévue
Ip Man se centre sur la résistance du maître face aux japonais. Fort de son succès, une suite est déjà en tournage. Cette séquelle sera centrée sur la vie de Ip Man à Hong Kong et devrait donc voir apparaître le jeune Bruce Lee.

Fidélité
Dans le rôle de Ip Man, on retrouve la star hong kongaise des films d'action, Donnie Yen, alors que Wilson Yip s'est occupé de la réalisation. Avec ce film, c'est la quatrième fois que les deux hommes travaillent ensemble, après SPL en 2005, Dragon Tiger Gate en 2006 et Flashpoint en 2007.

Un compositeur de talent
L'homme à l'origine de la bande originale du film n'est autre que le compositeur japonais Kenji Kawai, célèbre pour avoir signé la musique de films tels que Ghost in the Shell, Ring, Avalon... C'est la deuxième fois qu'il travaille avec Wilson Yip et Donnie Yen puisqu'en 2006 il s'était chargé de la bande originale de Dragon Tiger Gate.
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Jungle (Jungle)

1012 3/4
Aventure USA 2017 115 min.
Greg McLean Daniel Radcliffe, Alex Russell, Thomas Kretschmann, Yasmin Kassim, Joel Jackson, Lily Sullivan, Jacek Koman, Luis Jose Lopez
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=107637.html
Synopsis :

In the pursuit of self-discovery and authentic experiences, the Israeli backpacker, Yossi Ghinsberg, meets a cryptic Austrian geologist in La Paz, Bolivia, and captivated by his engrossing stories of lost tribes, uncharted adventures and even gold, decides to follow him, circa 1981. Without delay and accompanied by the good friends, Kevin, an American photographer, and Marcus, a Swiss teacher, they join an expedition led by their seasoned trail-leader, deep into the emerald and impenetrable Amazonian rainforest. However, as the endless and inhospitable jungle separates the inexperienced team, before long, Yossi will find himself stranded in the depths of a nightmarish environment crawling with formidable and tireless adversaries. How can one escape this green maze?
Critique :

You like movies about survival, Adventure, Friendship, what's it like to live for days in a jungle? Welcome to the Jungle of Bolivia and believe me, this is one ride you'd never forget.

Saw this movie today and I totally fell flat on my nose for how brilliantly it was made. The Cinematography, camera angles, music, direction etc.., everything is beyond par! I really felt like I was lost in a jungle, felt every pain, agony, despair and what not. It's so well made that you'd think you are right there with them! I've seen a lot of survival movies and without a shadow of doubt, this by far is the best in 2017.

If you're looking for mindless action, please ignore this. You really need to go skin deep into the dialogues, scenes and ambiance to get a feel of how brilliant this movie is. 10/10 for me!
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Lion (Lion)

950 3/4
Aventure USA 2017 118 min.
Garth Davis Dev Patel, Rooney Mara, Nicole Kidman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229070.html
Synopsis :

Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde.
Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.
Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?
Critique :

L’histoire de ce jeune Indien, égaré à Calcutta et adopté en Australie, atteint des sommets mélodramatiques.

Avec ses six nominations aux oscars, dont celui du meilleur film, Lion de Gareth Davies n’est peut-être pas tout à fait en mesure de supplanter la vague La La Land ou Moonlight, mais il peut toujours y avoir des surprises, surtout quand on sait que le film est produit par Harvey Weinstein, faiseur de roi dans «l’oscar circus» depuis longtemps. Le film est un mélo dickensien pas possible : le truc, inspiré d’une histoire vraie, vous essore dans tous les sens et vous ne pouvez pas faire grand-chose à part vous éponger le visage avec des serpillières ultra-absorbantes. Qu’on en juge : Saroo, 5 ans, petit garçon adorable et pauvre dans un village de l’Etat du Madhya Pradesh, se perd un soir qu’il accompagne son frère aîné Guddu dans une gare. Monté dans un train à l’arrêt, il s’est endormi sur une banquette et se réveille à Calcutta, à 1 500 kilomètres de chez lui. Livré à lui-même (on est dans l’Inde du début des années 80), sans moyen de se faire comprendre (il parle hindi et non le bengali de Calcutta), il survit avec d’autres enfants des rues, est récupéré par la police après des mois d’errance et placé dans un orphelinat d’où il sera expédié en Tasmanie, pour y être adopté par un couple australien, les Hobart.

Le gamin va ainsi grandir dans une culture, un milieu social complètement différent de celui d’où il vient, surmontant par force l’arrachement à ses proches perdus de vue au gré d’une odyssée de l’éloignement tout à fait stupéfiante. Devenu adulte, Saroo passe l’essentiel de ses loisirs à zoomer sur Google Earth à la recherche des vagues points d’accroches localisables de sa mémoire traumatisée.

Gareth Davies avait signé quelques-uns des épisodes de l’excellent Top of the Lake, la série de Jane Campion. On le sent attentif à ne pas manipuler trop grossièrement le spectateur, au vu de la densité en sucre rapide mélodramatique que contient ce récit.

La deuxième partie avec Dev Patel (révélé dans Slumdog Millionaire et qui semble passer beaucoup de temps en salle de gym) est moins convaincante que la première, avec Sunny Pawar, un enfant d’un quartier pauvre de Bombay choisi parmi 2 000 autres et trimballé depuis de plateaux télé en fêtes à Hollywood et jusqu’à la Maison Blanche, où il a pu rencontrer Obama.
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Little Big Man (Little Big Man)

59 3/4
Aventure USA 1970 147 min.
Arthur Penn Dustin Hoffman, Martin Balsam, Faye Dunaway, Richard Mulligan, Amy Eccles, Jeff Corey
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=8249
Synopsis :

Jack Crabb a cent vingt-et-un ans. Dans son asile de vieillards, il se souvient...

Rescapé d'un massacre alors qu'il était encore un petit enfant, Jack est élevé par les Cheyennes qui lui donnent le nom de " Little Big Man". Revenu parmi les Blancs dans son adolescence, il est pris en charge par un pasteur, Mr. Pendrake, et son épouse, désireux de donner à ce sauvage une éducation chrétienne. Cependant, le jeune homme n'apprendra pas que la religion auprès de Mrs. Pendrake: au cours d'un bain mémorable, il commencera aussi ses expériences sentimentales. Ensuite Jack Crabb s'essaie à divers métiers: charlatan, tireur au pistolet, épicier. Il épouse une Suédoise, Olga, qui se fait enlever par les Indiens peu après les noces. De retour chez les Cheyennes, il se marie avec une Indienne, Sunshine... et ses trois soeurs, mais sa femme et son fils seront massacrés sous ses yeux par Custer et ses hommes à la rivière Washita. Balloté d'un camp à l'autre, Jack Crabb assiste à la déchéance de la civilisation blanche et à la destruction du peuple indien. Une seule consolation pour lui: avoir vu mourir Custer à la bataille de Little Big Horn dont il se dit être le dernier survivant.
Critique :


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Little Buddha (Little Buddha)

996 3/4
Aventure France/USA 1993 135 min.
Bernardo Bertolucci Keanu Reeves, Ruocheng Ying, Bridget Fonda, Chris Isaak, Alex Wiesendanger, Raju Lal, Sogyal Rinpoche, Jo Champa
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8832.html
Synopsis :

Jesse Conrad, neuf ans, vit à Seattle avec un père ingénieur, Dean, et une mère enseignante, Lisa. Un jour, ils reçoivent la visite surprise d'une délégation de moines bouddhistes venue du royaume himalayen du Bhoutan sous la conduite du lama Norbu et de son adjoint Champa. Les moines sont persuadés que Jesse pourrait être la réincarnation d'un de leurs plus éminents chefs spirituels.
Critique :

Dans un dèluge d'images rouge et or, le prince oriental Siddhârta se lance dans une spectaculaire quête mystique! Deux mille cinq cents ans plus tard, des moines tibètains visitent une famille bourgeoise amèricaine (sublime Bridget Fonda) dont le jeune fils qui pourrait être la rèincarnation d'un grand lama! Dècidè à s'adresser d'abord aux enfants, Bernardo Bertolucci a choisi de raconter le destin du prince Siddhârta (le futur Bouddha) a travers les yeux èmerveillès d'un petit amèricain qui dècouvre cette lègende dans un livre! Serait-il devenu bouddhiste? C'est en tout cas à la dècouverte de cette religion sans dieu qu'il invite dans cette double èpopèe spirituelle! Bertolucci a longtemps cherchè en Inde l'acteur idèal pour incarner le jeune prince Siddhârta avant de rencontrer Keanu Reeves, ascendance chinoise, hawaïenne et europèenne, qui a tout de suite frappè le cinèaste italien pour son extrême candeur! Le visage, les yeux, les mouvements de Keanu reflètent la plus parfaite innocence! Bertolucci clôt ici sa trilogie orientaliste sur ce magnifique voyage dans le temps et l'espace des origines de la foi bouddhique...
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Milarépa, la voie du bonheur (Milarepa)

1005 3/4
Aventure ++ Autres 2006 90 min.
Neten Chokling Jamyang Lodro, Orgyen Tobgyal, Kelsang Chukie Tethtong
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=120322.html
Synopsis :

Mille ans après sa mort, l'histoire initiatique de Milarépa fait partie du patrimoine spirituel mondial.Tibet, 11ème siècle, originaire d'une famille de riches marchands, Milarépa mène une enfance privilégiée. Sur son lit de mort, le père confie la richesse familiale à son frère jusqu'à la majorité de Milarépa.Cependant, l'oncle s'arroge la fortune familiale et exploite la nouvelle misère de Milarépa, sa mère et sa jeune soeur, quasiment réduits en esclavage. Humiliée et désespérée, la mère projette de venger cette injustice en instrumentalisant son fils dévoué. Après avoir vendu son dernier champ, elle envoie Milarépa en apprentissage auprès du maître Yongten Trogyal afin qu'il l'initie à la magie noire. Aidé par les démons, il invoque un sortilège et détruit une partie du village, tuant une trentaine de personnes. Immédiatement, une foule en colère le poursuit. Pour échapper à une mort certaine, Milarépa trouve refuge auprès d'un vieux moine bouddhiste.Alors que la vengeance a rempli sa mère de joie, le sang sur les mains de Milarépa ne lui laisse plus de paix. C'est à ce moment qu'il reçoit le conseil qui changera le cours de sa vie : "Les ennemis naissent de ton esprit. Pour les vaincre, cesse les actions négatives, cultive les actions positives et maîtrise ton esprit..."
Critique :

Voici donc le troisième film réalisé au Bhoutan, ce petit royaume himalayen devenu par la force de l'Histoire, le conservatoire de la civilisation tibétaine qui agonise dans son propre pays sous notre regard apitoyé mais vite détourné. Milarepa est une grande figure du bouddhisme tibétain et Neten Chokling a entrepris de raconter la vie de ce personnage en deux parties, la seconde partie, promise pour 2011, n'étant finalement jamais sortie. Thopaga (ainsi s'appelait-il avant de prendre le nom de Milarepa) vivait au 11e siècle dans un petit village de l'Himalaya et son père était riche. Malheureusement, celui-ci mourut prématurément, après avoir eu la mauvaise idée de confier ses biens et sa famille à son frère et à sa belle-soeur, deux rapaces au coeur sec. Le jeune garçon, sa mère et sa soeur furent spoliés et réduits à une vie de misère, moins bien nourris que le chien! La mère envoya donc Thopaga étudier la sorcellerie dans le but d'acquérir les moyens de punir leurs ennemis. Le jeune homme obéit et revint pour déchaîner sur le village la foudre de la vengeance. Mais ceux qui en réchappèrent l'obligèrent à fuir et surtout, le remords ne lui laissa plus de repos. Son maître spirituel lui conseilla alors de renoncer à l'action négative pour se tourner vers les actes positifs, seule source de bonheur. Thopaga prit donc la route pour accomplir son destin. Toute imprégnée d'une atmosphère mystérieuse où la vie la plus quotidienne côtoie un surnaturel qui semble n'étonner personne, cette histoire nous transporte à la fois à travers le temps et l'espace. Les paysages himalayens, grandioses, austères et magnifiques, nous font comprendre comment la spiritualité a pu naître chez ceux qui côtoyaient en permanence tant de beauté. Faites un geste concret pour aider les Tibétains : allez voir le film de Neten Chokling, moine bouddhiste, acteur (dans "La coupe" en 1999) et désormais réalisateur, afin qu'il puisse nous offrir la suite de cette aventure humaine et spirituelle.
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Mission (la) (News of The World)

1266 3/4
Aventure USA 2020 119 min.
Paul Greengrass Tom Hanks, Helena Zengel, Elizabeth Marvel, Ray McKinnon, Mare Winningham, Thomas Francis Murphy, Bill Camp, Gabriel Ebert
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=256220.html
Synopsis :

Cinq ans après la fin de la Guerre de Sécession, le capitaine Jefferson Kyle Kidd, vétéran de trois guerres, sillonne le pays de ville en ville en qualité de rapporteur public et tient les gens informés, grâce à ses lectures, des péripéties des grands de ce monde, des querelles du gratin, ainsi que des plus terribles catastrophes ou aventures du bout du monde. En traversant les plaines du Texas, il croise le chemin de Johanna, une enfant de 10 ans capturée 6 ans plus tôt par la tribu des Kiowa et élevée comme l’une des leurs. Rescapée et renvoyée contre son gré chez sa tante et son oncle par les autorités, Johanna est hostile à ce monde qu’elle va devoir rejoindre et ne connait pas. Kidd accepte de la ramener à ce domicile auquel la loi l’a assignée. Pendant des centaines de kilomètres, alors qu’ils traversent une nature hostile, ils vont devoir affronter les nombreux écueils, aussi bien humains que sauvages, qui jalonnent la route vers ce que chacun d’entre eux pourra enfin appeler son foyer.
Critique :

Magnifiques paysages, quête de rédemption, récit initiatique et règlements de comptes : tous les ingrédients conventionnels du western sont réunis dans La Mission, adaptation du roman Des nouvelles du monde de Paulette Jiles.
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Mon Oncle Benjamin (Mon Oncle Benjamin)

482 3/4
Aventure France 1969 90 min.
Edouard Molinaro Jacques Brel (Benjamin), Claude Jade (Manette), Bernard Alane (Hector De Pont-Cassé), Robert Dalban (L'Aubergiste), Paul Frankeur (Minxit), Lyne Chardonnet (Arabelle), Rosy Varte (Bettine), Bernard Blier (Cambyse), Armand Mestral (Machecourt), Alfred Adam (Le Sergent), Gérard Boucaron (Monsieur Fata), Luce Fabiole (Une Vieille Femme), Henri Guégan (Un Domestique), Guy Delorme (Un Laquais), Daniela Surina (La Marquise De Cambyse), Eric Vasberg (Un Laquais), Christine Aurel (Madame Chapelle), Pippo Merisi (Monsieur Bonteint), Dominique De Keuchel (Gaspard, Neveu De Benjamin), Paul Préboist (Parlenta), Yvon Sarray (Le Mari), Jacques Provins (Le Domestique De Minxit).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4091.html
Synopsis :

Dans la France d'avant la Révolution française, Benjamin Rathery est médecin de campagne doublé d'un bon vivant. Volontiers frondeur, il s'attaque aux noblions, frôle les galères et chavire les coeurs.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 96 notes : 77 % de *****, 15 % de ****, 8 % de ***, 0 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Lieux de Tournage
Le film a été tourné :sur le causse Méjan, en Lozère,en Bourgogne à Vézelay et aux environs de Corbigny, et à l'abbaye de Royaumont, et pour la toute dernière scène, en forêt de Rambouillet dans la vallée de Chevreuse
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Nom de la Rose (le) (Nom de la Rose (le))

668 3/4
Aventure France 1986 131 min.
Jean-Jacques Annaud Sean Connery (Guillaume de Baskerville), Christian Slater (Adso de Melk), Helmut Qualtinger (Remigio de Varagine), Elya Baskin (Severinus), Valentina Vargas (la fille), Michael Lonsdale (l'abbé), William Hickey (Ubertino de Casale), Feodor Chaliapin Jr (Jorge de Burgos), Michael Habeck (Berengar), Urs Althaus (Venantius), Ron Perlman (Salvatore), Leopoldo Trieste (Michele de Cesena), Franco Valobra (Jérôme de Kaffa), F. Murray Abraham (Bernardo Gui), Lucien Bodard (le cardinal Bertrand), Kim Rossi Stuart (un novice), Vernon Dobtcheff (Hugh de Newcastle), Andrew Birkin (Cuthbert de Winchester), Volker Prechtel (Malachia), Donald O'Brien (Pietro d'Assisi), Peter Berling (Jean d'Annaux), Pete Lancaster (l'évêque d'Alborea), Ludger Pistor (un moine), Mark Bellinghaus (Acteur), Peter Welz (Nero).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2402.html
Synopsis :

En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine, des moines disparaissent. Un franciscain, Guillaume de Baskerville aidé du jeune novice Adso von Melk mène l'enquête. C'est l'époque ou l'Eglise, en pleine crise, se voit disputer son pouvoir spirituel et temporel. C'est aussi l'apogée de l'inquisition. Un thriller moyenageux très attendu préparé avec soin pendant trois ans, respectant le mieux possible l'époque et qui a coûté la bagatelle de dix-neuf millions de dollars. C'est également un film de Jean-Jacques Annaud toujours passionnément entraîné par ses sujets.
Critique :

Note de la presse : 4,8/5

Fiche technique :

Récompenses : 3 récompenses
Distributeur : Artistes Auteurs Associés (A.A.A.)
Box Office France : 4 959 436 entrées
Année de production : 1986
Budget : 20 000 000 $
Date de sortie DVD : 6 octobre 2004
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Oracle (l') (The Physician)

780 3/4
Aventure USA 2013 155 min.
Philipp Stölzl Tom Payne (II) (Rob Cole), Ben Kingsley (Ibn Sina), Stellan Skarsgård (Bader), Olivier Martinez (Schah Ala ad-Daula), Emma Rigby (Rebecca), Elyas M'Barek (Karim), Makram Khoury (Imam), Michael Marcus (Mirdin), Michael Jibson (Stratford Monk), Stanley Townsend (Bar Kappara), Mohamen Mehdi Ouazanni (Mirdin's Father), Adam Thomas Wright (Young Rob Cole), Mourad Zaoui (The shah messenger), Manuela Biedermann (Older Whore), Natalia Witmer (Mirdin's Sister), Tom Paladin Bareck (Man), Fahri Yardim (Davoud Hossain).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207809.html
Synopsis :

Londres, début du XIème siècle. Le jeune Rob Cole découvre à la disparition de sa mère qu’il possède un don particulier lui permettant de ressentir par le toucher l’imminence de la mort. Seul et sans ressource, c’est auprès d’un barbier ambulant qu’il découvre l’art de guérir. Se jurant de devenir médecin et de vaincre la mort elle-même, il décide de se rendre en Perse afin d’étudier auprès du « prince des savants », Avicenne. Face aux invasions barbares, aux guerres de religion, et aux épidémies dévastatrices, parviendra-t-il à accomplir son destin ?
Critique :

Note des spectateurs : 3,5/5 (Pour 55 notes : 8% de *****, 62% de ****, 8% de ***, 15% de **, 8% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Condor Entertainment
Année de production : 2013
Date de sortie DVD : 4 janvier 2016
Langue : 02 Anglais, Allemand
Date de sortie Blu-ray : 4 janvier 2016
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Prophétie des Andes (la) (Celestine Prophecy (the))

385 3/4
Aventure USA 2006 99 min.
Armand Mastroianni Matthew Settle, Thomas Kretschmann, Sarah Wayne Callies
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111726.html
Synopsis :

A l'origine, un manuscrit fabuleux rédigé 600 ans avant Jésus Christ et une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. Intrigué, le héros de cette histoire s'envole pour le Pérou à la recherche du mystérieux grimoire, objet de toutes les convoitises, qui va transformer sa vie. Commence alors une aventure magique et enchanteresse, une dangereuse initiation : une quête en neuf étapes qui le mène au sommet des Andes au coeur de la forêt amazonienne sur la voie des révélations de la vie...
Critique :

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, ce peut être une bonne occasion d'en savoir plus en lisant le roman, car le film ne fait que survoler l'histoire.. on passe quasiment de le 1ère à la 8ème prophétie, presque sans transition ! Il eût fallu au moins 3 parties comme pour "Le Seigneur des Anneaux", et des moyens plus considérables, au moins ce film a le mérite d'exister et de donner envie de se (re)plonger dans ce best-seller vendu à plus de vingt millions d’exemplaires dans plus de trente-cinq pays.. "La prophétie des Andes" est un "roman fantastique" appelant à une plus grande ouverture au moment présent et aux signes qui nous sont envoyés afin de nous guider dans notre vie. C'est l’histoire d’un homme qui part au Pérou afin de découvrir les révélations contenues dans un ancien manuscrit. Cet homme, embarqué "au hasard" dans cette aventure extraordinaire, comprend peu à peu le sens des évènements qu’il traverse et donc, le sens de la vie. Mêlé à de surprenantes aventures, il prend conscience de l’énergie divine qui coordonne le monde, bien au-delà de ce que les humains peuvent "voir".
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Sept ans au Tibet (Seven Years in Tibet)

790 3/4
Aventure UK/USA 1997 135 min.
Jean-Jacques Annaud Brad Pitt, David Thewlis, Jamyang Wangchuck, B.D. Wong, Victor Wong, Tenzin Jangchub, Mako, Lhakpa Tsamchoe
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9104.html
Synopsis :

A la fin de l'été 1939, l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer, premier vainqueur de la face Nord de l'Eiger et qui rêve de conquérir le Nanga Parbat, sommet inviolé de l'Himalaya, accepte de l'argent nazi pour y planter le drapeau à croix gammée. La guerre éclate. Prisonnier des Britanniques à la frontiere de l'Inde, il s'évade. Commence alors la véritable aventure de sa vie: une longue errance qui se termine a Lhassa, résidence du jeune dalai-lama avec qui il se lie d'amitié.
Critique :

Sept ans au Tibet est l'adaptation du roman du même nom qui est un roman autobiographique de Heinrich Harrer, alpiniste Autrichien qui fit la rencontre du dalaï-lama . Tout commence en 1939 ou il part explorer l'Himalaya pour le Reich, mais son expédition ne va pas se passer comme prévu ou il sera fait prisonnier par les Britanniques . A partir de la va commencer une grande aventure, de l'Inde jusqu'au Tibet . Un voyage qui nous mène dans des paysages magnifiques en compagnie d'un Brad Pitt vraiment bon, un voyage humain ou la guerre fait rage et ou l'on rencontrera un jeune Dalaï-lama plein de sagesse . Ce film est plus qu'un simple voyage, c'est une épopée rafraichissante dans les hautes montagnes du Tibet . C'est beau et parfois touchant, les acteurs sont excellents et la réalisation formidable, Alors il est vrai que le film est très romancé, le personnage de Harrer était un nazi, dans le film on dirait plus qu'il est contre le nazisme avec la scène du début ou il semble se forcer a prendre un petit drapeau a croix gammée . Mais qu'importe l'essentiel dans ce film est que Jean-Jacques Annaud arrive a offrir deux choses, une grande aventure dépaysante et une dénonciation de l’oppression Chinoise sur le Tibet, et le fait avec brio .
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The Way, La route ensemble (The Way)

1020 3/4
Aventure USA 2010 128 min.
Emilio Estevez Martin Sheen, Emilio Estevez, Deborah Kara Unger
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134076.html
Synopsis :

Tom Avery, médecin américain à l’existence confortable, se rend d’urgence en France où son fils Daniel vient de disparaître lors d’un accident en montagne. Il découvre sur place que ce fils qu’il n’a jamais compris avait entrepris le pèlerinage de Compostelle. Tom décide alors de prendre le « camino ». Sur sa route, il croise Jack l’irlandais, Sarah la canadienne ou encore le hollandais Joost, pèlerins aux caractères bien trempés. D’abord fuyant, Tom s’ouvre pas à pas, à mesure qu’il apprend enfin à « marcher ensemble ».
Critique :

Ce road-movie pédestre distille ses charmes doucement, mais sûrement, tout en évitant le piège du pathos et de l’excès de religiosité. Sympathique, malgré une durée excessive.

Très pieux, Martin Sheen n’a jamais caché sa ferveur catholique, au point de souhaiter rencontrer le pape, de visiter la grotte de Lourdes et même d’entamer le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle avec son petit-fils durant l’été 2003. N’ayant pas eu le temps de parcourir l’intégralité du chemin pour des raisons professionnelles, l’acteur s’était juré de revenir plus longuement dans cette région d’Espagne qui l’a séduit. Ce sont ces raisons purement personnelles qui ont poussé Emilio Estevez (fils de Sheen) à s’emparer du roman de Jack Hitt qui se déroule justement sur le chemin de Compostelle. Cette très belle histoire raconte le parcours atypique d’un homme qui vient identifier le cadavre de son fils, mort en plein pèlerinage. Afin de respecter la mémoire de sa progéniture, l’homme entame alors un périple de plus de 800 kilomètres à pied afin de faire La route ensemble une dernière fois.

Sur ce canevas chargé en pathos, le pire était à craindre de la part d’un réalisateur très croyant qui risquait de se laisser aller à un prosélytisme de mauvais aloi. Heureusement pour le spectateur, il n’en est rien. Dès le départ, The Way se débarrasse de la question religieuse en insistant davantage sur le parcours personnel d’un homme tenant à accompagner son fils lors de son dernier voyage avant la dispersion de ses cendres. Si l’on note bien ça et là quelques réflexions sur la spiritualité et une déférence générale envers l’Eglise – qui, au passage, a autorisé pour la première fois une équipe de cinéma à filmer l’intérieur de la cathédrale Saint-Jacques – le propos du cinéaste se veut à la fois plus général (il s’agit de parler de la filiation) et plus intime (qu’est-ce qui rattache chacun de nous à l’existence ?). Grâce à la sobriété de jeu de Martin Sheen et à l’implication de ses compagnons de route qui viennent se greffer à sa marche rédemptrice (excellent James Nesbitt et formidable Deborah Kara Unger en femme blessée par la vie), The Way n’est jamais pontifiant, préférant se lover dans une ambiance à mi-chemin entre comédie sympathique et drame intimiste.

Certes, on peut reprocher au cinéaste un excès de confiance envers la richesse émotionnelle de son histoire et trouver les deux heures dix de ce road-movie pédestre un peu longues, mais le charme opère tout de même grandement. Il faut simplement se laisser emporter par la beauté des paysages traversés et, tout comme dans The Wild de Sean Penn, se prendre au jeu du globe-trotter qui redécouvre le monde sous un angle différent. La pause que nous offre The Way est donc loin d’être désagréable.
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Cent mille dollars au soleil (Cent mille dollars au soleil)

481 3/4
Aventure Italie, France 1964 130 min.
Henri Verneuil Jean-Paul Belmondo (Rocco), Lino Ventura (Hervé Marec Dit 'Le Plouc'), Bernard Blier (Mitch-Mitch), Andrea Parisy (Pepa), Gert Fröbe (Castigliano), Reginald Kernan (Hans Steiner), Doudou Babet (Khenouche, Le Serveur Chez Halibi), Pierre Mirat (Halibi, Le Sourdingue), Anne-Marie Coffinet (Angèle Bameste, La Jeune Femme Volage), Henri Lambert (Le Client Chez Orlando), Pierre Collet (Un Ouvrier Chez Castigliano), Jacky Blanchot (Un Consommateur Chez Halibi), Louis Bugette (Orlando, Le Bistrot), Christian Brocard (Un Mécano Du 'Plouc'), Marcel Bernier (Marcel, Un Garagiste Chez Castigliano), Paul Bonifas (Le Docteur Magnart, Ex Professeur), Marcel Policard (Le Routier Du Raccourci).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6946.html
Synopsis :

Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers. Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au coeur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice. Castigliano promet alors une forte récompense à Marec s'il récupère le camion. Commence une folle poursuite...
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 422 notes : 49 % de *****, 39 % de ****, 7 % de ***, 0 % de **, 5 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

A propos de l'auteur
Sorti le 17 avril 1964, Cent mille dollars au soleil est l'adaptation de "Nous n'irons pas au Nigéria", un roman de Claude Veillot paru en 1962. Veillot, qui fit ici ses premiers pas dans le monde du cinéma, deviendra par la suite l'un des collaborateurs privilégiés d'Yves Boisset. C'est à lui que l'on doit notamment les scénarios du Le Juge Fayard dit le shérif et de R.A.S..

Acteur fétiche
Quelques mois après la fin du tournage de Cent mille dollars au soleil, Henri Verneuil retrouva Jean-Paul Belmondo pour Week-end à Zuydcoote. Au total, l'acteur joua 7 fois sous la direction du cinéaste.

Opération restauration
Soucieuse de préserver son patrimoine cinématographique, la Gaumont a choisi de restaurer entièrement certains films de son catalogue avec un haut standard de qualité audio et vidéo. En marge de ressorties en salles sont donc sortis en DVD Les Tontons flingueurs ainsi que les Les Barbouzes. Tout comme l'édition de Cent mille dollars au soleil, ceux-ci bénéficient d'un label THX, certifiant la qualité du traitement audio et vidéo. Dans le cadre des ressorties en salle, à raison d'une par mois, Gaumont a signé avec les laboratoires Eclair un accord pour la restauration numérique de 150 films sur 30 mois. Cela se traduit pour Eclair par la mise en oeuvre d'une filière de traitement 2K pour 50 de ces films promis à une ressortie numérique en salles et d'une filière HD pour les 100 autres films promis quant à eux à une exploitation TV. Chacun des 150 films disposera de deux masters HD, un à 24 i/s (image / seconde) et un à 25 i/s, permettant à Gaumont de répondre à toutes les formes d'exploitation vidéo.

Le tournage
Le film fut tourné entre la France et le Maroc, "sur les traces de Lawrence d'Arabie" comme le disait Henri Verneuil, plus particulièrement à Marrakech et dans l'oasis de Ouarzazate. Pour éviter de multiplier des allers-retours longs et coûteux des camions entre la France et le Maroc, la production disposait des mêmes 30 tonnes des deux côtés de la Méditerranée. Une logistique lourde mais indispensable à la réalisation d'un western à la française.

Partie de carte enflammée
Le soir, après le tournage, les comédiens se retrouvaient pour dîner et jouer aux cartes. Les repas étaient placés sous le signe de la convivialité. Mais, au cours de ces parties, le ton changeait. Les joueurs avaient pris l'habitude de s'insulter avec la dernière des grossièretés tout en gardant un calme olympien. Bernard Blier excellait dans cette étrange discipline. Une fois la partie achevée, les acteurs redevenaient les meilleurs amis du monde.

Du scandale au succès
Cent mille dollars au soleil représenta la France au Festival de Cannes 1964 aux côtés de La Peau douce de François Truffaut et Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, qui décrocha la Palme d'or. Sur la Croisette, la critique française et internationale se montra particulièrement dure avec le film, le jugeant vulgaire et colonialiste. Pour beaucoup, Cent mille dollars au soleil n'était qu'un sous Salaire de la peur. De retour à Paris, la virulence laissa place à l'enthousiasme. Les journalistes voyaient finalement dans le film un solide divertissement. Le public, quant à lui, lui réserva un bon accueil, avec 3 400 000 spectateurs en France. Cette année-là, Le Gendarme de Saint-Tropez s'octroya la première du box-office national avec 7 800 000 entrées.

L'équipe du film
Avec Cent mille dollars au soleil, Lino Ventura et Jean-Paul Belmondo font équipe pour la seconde et dernière fois. Les deux comédiens s'étaient donné la réplique dans Classe tous risques de Claude Sautet. Par ailleurs, le 1er assistant du film n'est autre que Claude Pinoteau, qui allait devenir réalisateur en 1973 avec Le Silencieux, un ambitieux film d'espionnage dont la vedette était Lino Ventura. Les deux hommes se retrouveront par la suite pour La Gifle, L'Homme en colère et La 7ème cible.
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Chair Et Le Sang (la) (Flesh And Blood)

332 3/4
Aventure USA 1985 126 min.
Paul Verhoeven Rutger Hauer (Martin), Jennifer Jason Leigh (Agnès), Tom Burlinson (Steven), Jack Thompson (Hawkwood), Fernando Hilbeck (Arnolfini), Susan Tyrrell (Céline), Ronald Lacey (Cardinal), Brion James (Karsthans), John Dennis Johnston (Summer), Simon Andreu (Miel), Bruno Kirby (Orbec).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52650.html
Synopsis :

Au XVIème siècle, une bande de mercenaires, s'estimant lésés par un seigneur, enlèvent et violent la promise de son fils avant de semer la terreur dans son château.
Critique :

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Chemins de la liberté (les) (The Way Back)

878 3/4
Aventure USA 2010 134 min.
Peter Weir Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin Farrell, Mark Strong, Gustaf Skarsgård, Alexandru Potocean, Sebastian Urzendowsky
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140000.html
Synopsis :

En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien.Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde - alors sous contrôle 02 Anglais - est le but ultime.vMais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…
Critique :

Le road-movie pédestre est un genre délicat. Dans le meilleur des cas, il suppose une incertitude et une forme d’errance où s’estompe peu à peu la notion de destination. Le nouveau film de Peter Weir n’appartient pas à la même logique. Il raconte la cavale homérique d’évadés du goulag depuis la Sibérie jusqu’aux contreforts de l’Himalaya indien, soit une chouette balade de plusieurs milliers de kilomètres à pinces et sans gourde. Si ces braves gens ont choisi la direction du Sud, c’est que toutes les autres sont encombrées de nazis ou d’armée Rouge puisque nous sommes en 1941. Et le film s’en tient là.

S’il ne vient à l’idée de personne de contester la pénibilité de l’entreprise en question, toute la dramaturgie tient dans son énoncé. Les péripéties et les rencontres deviennent anecdotiques, les relations entre personnages sont prévisibles et ne semblent servir qu’à donner du rythme à ce Koh Lanta de l’évasion. Certes, les paysages sont magnifiques, du lac Baïkal jusqu’aux cols du Tibet en passant par les dunes du désert de Gobi, et c’est d’ailleurs une relative surprise de voir National Geographic en coproducteur du film, mais l’exposition sur tous les modes de la souffrance physique et morale qui étreint les participants au marathon finit par rapidement tourner à vide.

Le film n’est pas déshonorant pour autant, et Weir touche parfois des zones sensibles inattendues. Comme le franchissement de la frontière entre l’Union soviétique et la Mongolie, simple poteau de fer rouillé planté dans un océan de caillasses. On peut aussi se montrer sensible à la composition des comédiens qui ont l’air d’en avoir bavé des ronds de chapeaux, à commencer par Ed Harris, toujours impérial, dont le masque de douleur et la sécheresse font singulièrement écho à Viggo Mortensen dans la Route. Plus incertain, Colin Farrell, supposément un voyou moscovite chatouilleux du surin (en dépit du fait qu’il s’exprime en 02 Anglais), n’a pas forcément eu raison de se brosser les dents à la suie pour composer son personnage.
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Deux Frères (Deux Frères)

168 3/4
Aventure France 2004 109 min.
Jean-jacques Annaud Guy Pearce , Jean-claude Dreyfus , Philippine Leroy-beaulieu , Freddie Highmore
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48229.html
Synopsis :

Deux tigres, deux frères. Auprès de leurs géniteurs, au coeur de la jungle indochinoise, Koumal, le courageux, et Sangha, le timoré, coulent des jours heureux. A l'autre bout du monde, un chasseur reconnu se rend compte que l'Afrique ne paie plus : les défenses d'éléphant ayant fait sa renommée sont supplantées dans le coeur des acheteurs par des têtes de Bouddhas ramenées d'Asie. Qu'à cela ne tienne, le chasseur entame un nouveau périple et se rend dans les ruines du temple, où vivent les deux tigres. Au contact des humains, les deux frères sont chassés. Leurs destinées bifurquent : Koumal sera dompté et deviendra vedette de cirque, Sangha sera recueilli par le fils d'un administrateur colonial avant de devenir dangereux...
Critique :

DEUX TIGRES VIVAIENT EN PAIX
De toute évidence, sur l'aspect félin, le but de DEUX FRERES est atteint : les tigres sont géniaux, et leurs scènes fascinent. Le travail énorme du réalisateur, du dresseur et de l'équipe paie : l'humanisation des tigres fonctionne, sans être ridicule. On n'a jamais vu des fauves mis en scène de cette façon, notamment dans les scènes des arènes et du dressage. Le problème de ce film, puissant mais raté, est ailleurs. Malgré une saine volonté de suivre le genre « aventures pour enfants », DEUX FRERES perd son cap en s'engluant dans un mauvais scénario, peuplé de personnages bâclés. Deux histoires et deux univers (tigres et humains) sont menés de front, pour le plus grand malheur du spectateur, qui observe surtout le film s'emmêler les pinceaux entre passages spectaculaires sur les fauves et séquences colonialistes difficilement convaincantes. L'évolution du héros est déroutante, la galerie de personnages elliptique, la route-prétexte serpentant la jungle superflue, et la musique monomaniaquement fadasse. DEUX FRERES se solde sur un demi-échec : loin d'être un grand film, il reste un incroyable défi pour les amoureux des fauves, ce qui est déjà bien.
Mcinema.com (Guillaume Tion)
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Easy Rider (Easy Rider)

32 3/4
Aventure USA 1969 94 min.
Dennis Hopper Peter Fonda, Dennis Hopper, Antonio Mendoza, Jack Nicholson, Luke Askew, George Fowler Jr
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178.html
Synopsis :

Billy et Wyatt, surnommé "Captain America", viennent de négocier une importante quantité de drogue. Ils ont enfin réalisé le rêve de leur vie : ils sont riches. Wyatt cache les billets dans le réservoir de sa moto et les deux amis partent pour la Nouvelle-Orléans afin d'y être à temps pour Mardi Gras. Leurs longs cheveux et leurs motos aux peintures psychédéliques inquiètent les populations locales qui leur refusent régulièrement le gîte.

Billy et Wyatt se retrouvent finalement en prison pour avoir participé à une parade illicite et ils y font la connaissance d'un avocat alcoolique, George Hanson, qui décide de les suivre dans leur randonnée.

Mais les trois hommes, qui sont devenus trois amis, sont attaqués en pleine nuit par un groupe d'hommes décidés à les lyncher. Hanson meurt après avoir été sauvagement frappé. Billy et Wyatt continuent leur route et atteignent la Nouvelle-Orléans. Ils y assistent avec deux prostituées au carnaval puis prennent du LSD.

Ils repartent ensuite mais un conducteur de camion qui voulait faire peur à Billy tire et le blesse mortellement. Wyatt trouve la mort de la même manière, abattu par le conducteur du camion.
Critique :


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Enola Holmes (Enola Holmes)

1346 3/4
Aventure USA 2020 123 min.
Harry Bradbeer Millie Bobby Brown, Henry Cavill, Sam Claflin, Helena Bonham Carter, Louis Partridge, Fiona Shaw, Frances de la Tour, Burn Gorman
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261721.html
Synopsis :

Enola, la jeune sœur de Sherlock Holmes, met ses talents de détective à l'épreuve pour tenter de retrouver sa mère disparue et déjouer une dangereuse conspiration.
Critique :

Le réalisateur de la série "Killing Eve" signe une comédie d'aventures baroque et survitaminée, emmenée par la pétulante Millie Bobby Brown.
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Etreinte du serpent (l') (El abrazo de la serpiente)

914 3/4
Aventure ++ Autres 2015 124 min.
Ciro Guerra Nilbio Torres (Karamakate jeune), Jan Bijvoet (Theo), Antonio Bolivar (Karamakate), Brionne Davis (Evan), Yauenkü Migue (Manduca), Nicolás Cancino (Anizetto), Luigi Sciamanna (Gaspar)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236295.html
Synopsis :

Karamakate, un chaman amazonien puissant, dernier survivant de son peuple, vit isolé dans les profondeurs de la jungle. Des dizaines d’années de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la yakruna, une plante sacrée très puissante, possédant la vertu d’apprendre à rêver. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt Amazonienne au cours duquel, passé, présent et futur se confondent, et qui permettra à Karamakate de retrouver peu à peu ses souvenirs perdus.
Critique :

Il guette sur la rive du fleuve, presque nu : un pagne, un grand collier, des bracelets de plumes autour des biceps. En noir et blanc, sa peau semble se confondre avec le feuillage et l'eau : l'homme et la forêt, même matière vivante... Dès le premier plan, Karamakate, chaman amazonien, ermite tourmenté, s'empare du film. Il en est le guide, à travers l'espace et le temps. C'est lui qui conduit tour à tour vers l'inconnu, à des décennies de distance, deux scientifiques occidentaux venus le solliciter : un ethnologue allemand et un botaniste américain. Leurs voyages dans les méandres de l'Amazone se répètent, se répondent et se confondent dans une même quête obsédante. Les deux étrangers veulent dénicher la yakruna, une fleur mythique, curative et hallucinogène. Karamakate, lui, veut retrouver son peuple et, peut-être, renouer avec une identité que sa solitude a fini par dissoudre, faisant de lui un « chullachaqui », une enveloppe sans âme.

De son troisième long métrage, le Colombien Ciro Guerra fait une immense rêverie aussi énigmatique, dense et luxuriante que cette jungle dans laquelle il est le premier, depuis une trentaine d'années, à poser sa caméra. L'Etreinte du serpent est un film d'aventures, dont le parcours sinueux, contemplatif et hypnotique glisse vers les confins de la folie, dans une Amazonie hantée : ici, la violence des colons exploitant le caoutchouc ; plus loin, une mission catholique où des orphelins sont fouettés au coeur de la nuit ; ailleurs, un messie dément qui s'offre à ses adeptes dans une eucharistie cannibale... Tout ce périple, entre violence historique et vertige spirituel, semble suivre les traces d'un Werner Herzog (Aguirre ou la colère de Dieu, Fitzcarraldo). Et de Joseph Conrad dans son roman Au coeur des ténèbres. Avec son noir et blanc hiératique, le cinéaste cherche, pourtant, l'exact opposé de cet exotisme à l'occidentale. Il teste notre perception, notre représentation de ce monde opaque et fascinant. Jusqu'à la toute dernière image, au centre du mystère. — Cécile Mury
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Fanfan La Tulipe (Fanfan La Tulipe)

126 3/4
Aventure France 2003 95 min.
Gérard Krawczyk Vincent Pérez , Penelope Cruz , Michel Muller , Hélène De Fougerolles , Didier Bourdon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44653.html
Synopsis :

Au coeur de la France du XVIIIe siècle, Fanfan est un jeune homme qui aime se battre et convoiter de belles jeunes femmes. Il les aime tellement qu'il manque de peu en épouser une... Pour échapper au mariage, il s'enfuit, s'engage dans les armées du roi Louis XV, et rencontre une série de personnages hauts en couleurs : la séduisante Madame De Pompadour, le truculent Tranche-Montagne, ou la craquante Adeline.
Critique :

LA TULIPE A VIEILLI
Il est plus rapide, plus moderne, plus roublard que celui de 1952, mais il manque au FANFAN LA TULIPE 2003 le charme de son illustre prédécesseur. Vincent Pérez, qui offre au personnage de Fanfan sa fougue et son énergie, n'y est pour rien. Il fait lui-même la plupart de ses cascades et semble prendre un réel plaisir dans l'action (comme il l'avait fait dans LE BOSSU) et dans la comédie. Son personnage l'autorise même à cabotiner, ce dont il ne se prive pas. En revanche, on croit beaucoup moins à sa romance avec Adeline / Pénélope Cruz. Il faut dire que la naïveté affichée des sentiments des personnages passe beaucoup moins bien à l'écran qu'il y a une cinquantaine d'années. En revanche, le choix des comédiens qui paraissait saugrenu sur le papier constitue plutôt la bonne surprise du film. Didier Bourdon en Louis XV, Michel Muller alias Tranche-Montagne, et surtout Guillaume Gallienne dans le personnage de La Houlette, sont parfaitement à l'aise avec les dialogues remis au goût du jour par Jean Cosmos et Luc Besson. Ce parti-pris de modernisation n'est pas vraiment scandaleux mais il finit par lasser à force d'anachronismes. FANFAN LA TULIPE souffre d'un décalage trop important entre sa forme et son fond. Dopé par un montage survitaminé (trop !), le film de Gérard Krawczyk est un divertissement honnête, mais parfois un peu désuet. Dommage !
Mcinema.com (Jean-Luc Brunet)
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Frères Sisters (les) (The Sisters Brothers)

1118 3/4
Aventure France 2018 121 min.
Jacques Audiard John C. Reilly, Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed, Rutger Hauer, Rebecca Root, Carol Kane, Ian Reddington
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240435.html
Synopsis :

Charlie et Eli Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Eli, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?
Critique :

Du Bien et du Mal

Les frères Sisters doivent débusquer et abattre Hermann Kermit Warm, un homme qui aurait trahi le mystérieux Commodore, leur commanditaire. Ombre maléfique filmée de loin, ce dernier semble faire office de figure paternelle (une obsession audiardienne) pour nos deux solitaires qui lui obéissent aveuglément. Le Bien et le Mal, ils s’en fichent comme de leur première cartouche. On est dans le ‘Wild Wild West’. Dans un premier temps, Audiard respecte humblement les conventions du genre, avec ses durs à cuire poussiéreux, ses grands espaces (en réalité roumains et espagnols !) filmés sans esbroufe. À mesure que la parole des protagonistes se libère, la chevauchée se transforme en conversation, le cadre se resserre, les plans “à l’iris”, cette marque de fabrique du réalisateur, surgissent, les visions oniriques aussi. La fable à la Dheepan se précise pour cet admirateur de Little Big Man, le grand western contestaire et pacifiste d’Arthur Penn. Guidé par le projet utopique de Warm (alchimiste qui a trouvé une formule chimique assurant potentiellement sa richesse destinée à bâtir une société fouriériste), le scénario d’Audiard et Thomas Bidegain dévoile ses véritables intentions qui consistent à rendre leur humanité et leur dignité à des personnages victimes de leur déterminisme familial et social. Une certaine naïveté est à l’œuvre comme dans cette scène où Eli Sisters découvrant les vertus du dentifrice -invention du monde civilisé- entame sa révolution intérieure. Une façon imagée, typiquement cinématographique, de proclamer l’immanence du Bien que l’aîné des frères ressent confusément et qu’il va tenter de transmettre à son cadet. L’occasion pour Audiard d’aborder pour la première fois la question de la fraternité -son inconscient biblique meurtrier, ses déchirements freudiens. Il le fait avec une sincérité et une tendresse folles que la dédicace du film à son frère aîné disparu vient renforcer.

Big Bang

La réussite d’une telle entreprise tient énormément au charisme de ses interprètes qui incarnent moins des personnages que des idées : l’héritage de la violence pour Charlie (Joaquin Phoenix, torturé comme jamais), la possibilité de la rédemption pour Eli (John C. Reilly, la bonté et la barbarie mêlés), le prophétisme zen pour Warm (Riz Ahmed, gueule d’ange faussement fragile), l’apostolat opportuniste pour John Morris (Jake Gyllenhaal, dans le rôle le plus ambigu d’un détective converti aux thèses de Warm). À rebours de Dheepan cette fois, plus taiseux et plus graphique, Audiard a choisi de grands acteurs pour sa peinture assez littéraire d’un monde finissant, comme un écho lointain au Nouvel Hollywood et à ses préoccupations progressistes teintées de mélancolie.
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Hugo Cabret (Hugo)

999 3/4
Aventure USA 2011 128 min.
Martin Scorsese Asa Butterfield, Chloë Grace Moretz, Ben Kingsley, Sacha Baron Cohen, Ray Winstone, Emily Mortimer, Jude Law, Christopher Lee
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136181.html
Synopsis :

Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…
Critique :

On nous l'avait annoncé comme un film pour enfants, une histoire de Noël, une œuvre de commande pour le grand Martin Scorsese, et pourtant... J'ai rarement eu l'occasion de voir quelque chose d'aussi beau, émouvant, époustouflant qu' « Hugo Cabret », la plus belle déclaration d'amour que l'on pouvait faire au cinéma et à Georges Méliès. C'est drôle, alors que des dizaines d'émotions m'ont traversé et que je m'apprêtais à écrire des centaines de choses, je me retrouve un peu bête, comme s'il y avait trop de choses à exprimer. Je me contenterais donc de dire que c'est visuellement merveilleux, que cet hommage au cinéma muet est à la fois éblouissant de modernité technique et narrative, tout en évoquant brillamment tout ce qui faisait l'émotion et l'inventivité du septième art à l'époque, comme en témoigne plusieurs scènes citant subtilement aussi bien le slapstick que le burlesque. Mais c'est surtout un univers entier que le réalisateur des « Affranchis » retranscrit à travers cette gare, ces commerces, ses personnages décalés souvent délicieux. On dirait un parfum enivrant, élégant, à la fois doux et apaisant que porterait une femme sublime et délicate. Traité presque comme une enquête vue à travers le regard de deux enfants aussi avides d'émotions que de cinéma (les deux marchent ensemble, me direz-vous), le résultat est presque miraculeux, comme si Méliès avait transcendé un metteur en scène qui est pourtant juste l'un des plus grands de sa génération... Une oeuvre inoubliable, assurément le dernier (et l'un des seuls) grand film de 2011.
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Indiana Jones 2 - et le temple maudit (Indiana Jones and the Temple of Doom)

51 3/4
Aventure USA 1984 118 min.
Steven Spielberg Harrison Ford, Kate Capshaw, Ke Huy Quan, Amrish Puri, Roshan Seth, Phillip Stone
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=638.html
Synopsis :

1935. Dans un luxueux cabaret de Shanghai, Indiana Jones est en mauvaise posture. Il est pris dans une querelle de gangsters et aventuriers en tout genre qui se disputent un fabuleux bijou. Indiana se défend surtout par la ruse et s'en tire - tout juste ! - avec l'aide d'un jeune Chinois du nom de Short Round. La chanteuse du cabaret - Willie Scott - est elle aussi entraînée dans ce tourbillon. Tous trois Indiana, Willie et Short Round - sont contraints de quitter la ville à bord d'un avion de fortune. Et, comme les pilotes leur faussent compagnie, ils sont forcés d'atterrir en plein cœur de l'Inde...

Là, dans un petit village perdu, Indiana, Willie et Short Round vont être émus par le triste sort des habitants : le village en question n'a plus aucune vie depuis le vol d'une pierre magique qui faisait office de symbole religieux...

Indiana Jones et ses deux comparses repartent donc encore une fois, en direction du "temple maudit", qui abrite une secte cruelle et dangereuse, responsable du vol de la pierre magique. Après mille et une aventures dans la jungle, Indiana, Willie et Short Round arrivent dans le fameux temple et sont tout de suite aux prises avec les féroces dirigeants de la secte rebelle. Un tout jeune maharadjah est à la tête de celle-ci, mais il s'avère que le jeune souverain a subi une sorte de lavage de cerveau, et que le vrai pouvoir est entre les mains d'une poignée de redoutables individus - notamment le mollah Ram et Chattar Lal. Ceux-ci vont jusqu'à exploiter une masse d'enfants, originaires, d'ailleurs, du petit village indien où ont atterri Indiana, Willie et Short Round.

Nos trois héros réussiront non seulement à libérer ces enfants opprimés, mais aussi à rendre le pouvoir au jeune maharadjah et surtout à ramener la pierre magique dans le petit village indien...
Critique :


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Indiana Jones 3 - et la dernière croisade (Indiana Jones and the Last Crusade)

82 3/4
Aventure USA 1989 125 min.
Steven Spielberg Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott, Alison Doody, River Phoenix, John Rhys-Davies
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5032.html
Synopsis :

Utah, 1912 : l'adolescent Indiana Jones surprend dans une caverne des pilleurs de trésors archéologiques. Il subtilise leur plus belle pièce afin de la remettre à un musée. Poursuivi par les trafiquants, il acquiert ses signes distinctifs : le fouet le feutre cabossé, la cicatrice au menton et une phobie tenace des reptiles. Vingt-six ans plus tard, Indiana partage son temps entre ses cours d'archéologie et des chasses au trésor qui le conduisent dans les endroits les plus reculés de la planète. Un jour, le riche collectionneur Walter Donovan lui apprend que son père, le professeur Henry Jones, parti à la recherche du Saint Graal, a disparu. Indiana se rend à Venise, où son père a été vu pour la dernière fois. Avec son ami Marcus Brody et Elsa Schneider, l'assistante d'Henry, il décrypte certains indices attestant l'existence du Graal. Indy et Elsa retrouvent Henry prisonnier des Allemands dans un château à la frontière germano-autrichienne. Mais Elsa, en fait, une espionne de mèche avec les Nazis et Donovan, les trahit. Ils réussissent cependant à s'enfuir et rejoignent au Moyen-Orient leur ami Sallah et Marcus Brody. Après un combat à bord d'un tank contre les Nazis, ils arrivent aux ruines d'un temple où se trouve le Graal. Les Nazis sont déjà là et, pour obliger Indy à aller. au péril de sa vie, chercher le Graal, Donovan blesse mortellement Henry. En utilisant son intelligence et son pouvoir de déduction. Indy déjoue tous les pièges. Donovan tente de s'approprier sa découverte, mais périt atrocement. Indy rapporte la coupe miraculeuse grâce à laquelle il arrache son père à la mort. Mais le Graal ne doit pas quitter ces lieux. Elsa, qui veut l'emporter, provoque un séisme et périt dans une crevasse. Henry et "Junior " renonceront à l'objet tant convoité, ayant appris que la vraie richesse du Graal n'est pas dans sa possession, mais dans la sagesse qu'il permet d'acquérir.
Critique :


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Inglorious Bastards (Inglorious Bastards)

527 3/4
Aventure USA 2008 153 min.
Quentin Tarantino Brad Pitt (Lieutenant Aldo Raine), Mélanie Laurent (Shosanna Dreyfus), Christoph Waltz (Colonel Hans Landa), Eli Roth (Sergent Donnie Donowitz), Diane Kruger (Bridget Von Hammersmark), Michael Fassbender (Lieutenant Archie Hicox), Daniel Brühl (Fredrick Zoller), Til Schweiger (Sergent Hugo Stiglitz), Gedeon Burkhard (Caporal Wilhelm Wicki), Mike Myers (General Ed Fenech), Maggie Cheung (Madame Mimieux), B.J. Novak (Smithson Utivich), Samm Levine (Gerold Hirschberg), Paul Rust (Andy Kagan), Julie Dreyfus (Francesca Mondino), Denis Ménochet (Perrier Lapadite), Léa Seydoux (Charlotte Lapadite), Anne-Sophie Franck (Mathilda), Michael Bacall (Michael Zimmerman), Omar Doom (Omar Ulmer), Sylvester Groth (Joseph Goebbels), Martin Wuttke (Adolf Hitler), August Diehl (Major Deiter Hellstrom), Christian Berkel (Eric Le Propriétaire), Soenke Möhring (Butz), Rod Taylor (Winston Churchill), Cloris Leachman (Mme Himmelstein), Marie De Villepin (Actrice), Richard Sammel (Sergent Werner Rachtman), Jana Pallaske (Babette), Jean-Jacques Ido (Marcel), Ludger Pistor (Capitaine Wolfgang), Enzo G. Castellari (Le Général Nazi), Petra Hartung (Anastasia Schifler), Anastasia Schifler (Marie), Michael Kranz (Herrmann #3), Samuel L. Jackson (Narrateur), Arndt Schwering-Sohnrey (Le Soldat Allemand/winnetou), Volker Michalowski (Le Soldat Allemand/edgar Wallace), Ken Duken (Le Soldat Allemand/mata Hari), Christina Rodriguez (Julie Lapadite), Lena Friedrich (Suzanne Lapadite), Wolfgang Lindner (Herman #1), Rainer Bock (General Schonherr), André Penvern (Le Vieux Vétérinaire Français), Sebastian Hülk (Le Chauffeur D'Hellstrom), Buddy Joe Hooker (Gaspar), Carlos Fidel (Simon Sakowitz), Hilmar Eichhorn (Emil Jannings), Patrick Elias (Jakob Dreyfus), Eva Löbau (Miriam Dreyfus), Salvadore Brandt (Bob Dreyfus), Wilfried Hochholdinger (Le Sergent Allemand), Olivier Girard (Ii) (Le Serveur De Chez Maxim'S), Michael Scheel (General Frank), Leo Plank (Le Motocycliste #1), Andreas Tietz (Le Motocycliste #2), Bo Svenson (Le Colonel Américain), Alexander Fehling (Sergent Wilhelm), Harvey Keitel (L'Officier Américain À La Radio (Non Crédité)), Quentin Tarantino (Le Premier Cadavre Allemand Scalpé (Non Crédité)), Olivier Girard (Kellner Im Maxims), Gregory Nicotero (Major De La Gestapo), Christian Brückner (Kliest (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60208.html
Synopsis :

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. ''Les bâtards'', nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17366 notes : 56 % de *****, 21 % de ****, 10 % de ***, 2 % de **, 12 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 847 740 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Français, Allemand

Secrets de tournage :

Les Basterds bullent
Parallèlement à la sortie du film, les Basterds de Tarantino se sont affichés dans le magazine Playboy, qui a publié leurs aventures sous forme de bande-dessinée.

Court ou long ?
Contrairement à bon nombre de réalisateurs, qui choisissent de réduire leur film après l'avoir présenté à Cannes, Quentin Tarantino a décidé de rallonger Inglourious Basterds de quelques scènes supplémentaires.

QT volume 6 (ou 7)
Si l'on compte Kill Bill : Volume 1 et 2 comme un seul et même film, Inglourious Basterds est le sixième mis en scène par Quentin Tarantino. Si non, c'est le septième.

Sa place est dans un musée ?
Ironie, quand tu nous tiens : Quentin Tarantino a présenté le film au Musée de l'Holocauste de Mahnattan, devant un public composé d'enfants de survivants, et même de rescapés.

Cannes 2009
En habitué du Festival de Cannes, Quentin Tarantino à présenté Inglourious Basterds en compétition, lors de la 62è édition, en mai 2009. L'interprète du Colonel Hans Landa, Christoph Waltz, est même reparti de la Croisette avec le Prix d'Interprétation Masculine.

Avant "Inglourious Basterds"...
... le long métrage a bien failli s'appeler "Once Upon a Time in Nazi-Occupied France", dans la mesure où Quentin Tarantino souhaitait autant faire un film de guerre qu'un western spaghetti. Après avoir finalement opté pour Inglourious Basterds, il a néanmoins donné ce titre au premier des cinq chapitres que compte le film.

Réalisateur prévoyant
Quentin Tarantino avait commencé à écrire Inglourious Basterds avant de s'attaquer à Kill Bill : Volume 1. Mais faute de trouver une fin qui le satisfasse, le réalisateur l'avait laissé de côté pour mettre en boîte le second, dont il avait eu l'idée pendant le tournage de Pulp Fiction, en 1994.

Une première... ou pas
Si c'est bien la première fois que Quentin Tarantino dirige Brad Pitt, le comédien n'est en revanche pas un néophyte de l'univers du réalisateur, puisqu'il avait tourné dans True Romance, écrit par QT en personne.

Le gang des déserteurs
David Krumholtz (Numb3rs), Simon Pegg, Adam Sandler et Isabelle Huppert se sont vus proposer des rôles qu'ils ont du refuser pour des questions de conflit d'emploi du temps.

Le feu ça brûle...
... et ça, Eli Roth et Omar Doom en savent quelque chose, puisqu'ils sont sortis du tournage de la scène de l'incendie du cinéma avec des blessures mineures. Un bilan qui aurait pu être pire pour les deux comédiens, puisque la température a grimpé jusqu'à 1200 degrés et que, selon les pompiers, il n'aurait fallu que 15 secondes supplémentaires de tournage pour que la structure métallique s'effondre et incinère les deux hommes.

Réalisateur bis
C'est Eli Roth qui a réalisé Nation's Pride, le "film dans le film" qui met en scène Daniel Brühl. Tourné en 3 jours, il dure en tout 5 minutes 30, mais n'apparaît que par bribes dans le long métrage final.

Une croix disparaît
En Allemagne, le croix gammée du logo a été effacée sur les affiches, car il n'était pas sûr qu'elles ne violent pas la loi locale (qui interdit l'exhibition de symboles nazis, sauf lorsqu'il est question d'art ou de science).

Ennio, c'est non !
Alors que Quentin Tarantino avait réussi à le convaincre de signer la bande-originale d'Inglourious Basterds, Ennio Morricone a du se désengager du projet pour cause de conflit d'emploi du temps.

Hommages en série
Comme à son habitude, Quentin Tarantino a parsemé son film de clins-d'yeux : le nom du personnage joué par Mike Myers, Ed Fenech, est ainsi un hommage à l'actrice Edwige Fenech, tandis qu'Enzo G. Castellari et Bo Svenson, réalisateur et acteur principal d'Une Poignée de salopards (modèle du film de Tarantino), fontt une petite apparition. De la même façon, le nom d'Hugo Stiglitz (joué par Til Schweiger) est un hommage à l'acteur mexicain Hugo Stiglitz.

De la suite dans les idées...
Selon ses dires, Quentin Tarantino aurait commencé à écrire un prequel à Inglourious Basterds (alors qu'il lui aura fallu près de 10 ans pour venir à bout du script de ce dernier), avant même que le montage de celui-ci soit achevé.

Invité surprise
Le réalisateur Tom Tykwer (Cours, Lola, cours) a collaboré au scénario d'Inglourious Basterds, en traduisant les dialogues américains en allemand. Une participation néanmoins non créditée au générique du film.

Quand Tarantino remonte le temps...
Inglourious Basterds est le premier film de Quentin Tarantino situé dans une époque ancienne (celle de la Seconde Guerre mondiale, en l'occurence), puisque tous ses précédents longs métrages se déroulaient de nos jours.

Je l'ai déja vu quelque part
Les acteurs Eli Roth et Omar Doom était déjà présents dans Boulevard de la mort, le précédent film de Quentin Tarantino.

Donowitz : un nom qui ne vous rappelle rien ?
En effet, le maestro a encore fait une petite référence à son propre univers en choisissant le nom de Donnie Donowitz, le Basterd campé par Eli Roth. Tarantino a répondu à ses fans, en leur confirmant qu'il s'agissait bien là du père du personnage de producteur Lee Donowitz, dans son script de True Romance réalisé par Tony Scott en 1993.

Goebbels : c'est lui !
L'acteur Sylvester Groth prêtant ses traits à Joseph Goebbels, Second d'Hitler et Ministre de la Propagande, a déjà interprété ce même rôle au cinéma dans Mon Führer, une comédie allemande de Dani Levy sortie en 2008.

Samuel L. Jackson, une constante du cinéma Tarantinien
Inglourious Basterds, dans lequel l'acteur interprète le narrateur (en VO), marque la quatrième collaboration entre ce dernier et le cinéaste. En effet les deux amis ont déjà eu l'occasion de travailler ensemble sur Pulp Fiction (1994), Jackie Brown (1998) et Kill Bill : Volume 2 (2004).

Et Luc Besson créa un film...
Lors de la présentation du film aux États-Unis, Quentin Tarantino a donné une masterclass dans laquelle il a expliqué que si le film existait "en tant que tel" c'était plus ou moins grâce à Luc Besson. Tarantino explique que lors d'un dîner avec le français, celui-ci lui a demandé quel était son prochain projet. Tarantino lui a donc présenté son idée, qui était, à l'époque, de faire une mini-série de 12 épisodes sur la seconde guerre mondiale. Luc Besson trouvant que cela était une mauvaise idée ne manqua pas de le dire à son confrère en précisant "Tu es l'un des derniers réalisateurs qui me donne envie d'aller au cinéma, alors je n'ai pas envie d'attendre cinq ans de plus pour voir l'un de tes films. Il faut en faire un film et pas une série." Le lendemain, Tarantino recommençait son scénario pour en faire un long métrage...

Il y 10 ans
Quentin Tarantino a débuté l'écriture du scénario il y a 10 ans. Le film a failli s'intituler "Il était une fois dans la France occupée par les nazis", en guise de clin d'oeil au célèbre film de Sergio Leone "Il était une fois dans l'ouest".
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Perdus dans l'Arctique (Against The Ice)

1322 3/4
Aventure ++ Autres 2021 102 min.
Peter Flinth Nikolaj Coster-Waldau, Joe Cole, Charles Dance, Heida Reed, Ed Speleers, Diarmaid Murtagh, Gísli Örn Garðarsson, Sam Redford
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=289682.html
Synopsis :

En 1909, une expédition danoise en Alabama, menée par le Capitaine Ejnar Mikkelsen, a pour but de réfuter l'appartenance du nord-est du Groenland aux Etats-Unis, une appartenance ancrée dans l'idée que le Groenland est divisé en deux territoires différents. Laissant son équipage à bord du bateau, Mikkelsen part en traîneau sur la glace en compagnie de son novice Iver Iversen.
De retour avec la preuve que le Groenland forme une seule et même île, ils peinent à rejoindre le bateau. Après s'être battus contre la faim, la fatigue et une attaque d'ours polaire, ils trouvent le navire abandonné et échoué dans la glace.
Critique :

Against the ice se distingue des productions du même genre par son réalisme et sa sobriété. Le duo d’acteur formé par Nikolaj Coster-Waldau et Joe Cole est tout à fait remarquable, et le réalisateur Peter Flinth parvient peu à peu à installer une atmosphère spécifique, un peu lunaire, au sein de ces paysages enneigés. La fin du film est assez touchante (en particulier lorsque Mikkelsen sombre dans la démence, avant son soulagement) et laisse songeur. Il y a quelque chose de très étonnant dans cette histoire qui se déroule aux antipodes des sociétés urbaines.
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Robin Des Bois (Robin Hood)

557 3/4
Aventure UK/USA 2010 140 min.
Ridley Scott Russell Crowe (Robin Longstride), Cate Blanchett (Marianne Loxley), Max Von Sydow (Sire Walter Loxley), William Hurt (William Marshal), Mark Strong (Godefroy), Oscar Isaac (Le Prince Jean), Danny Huston (Richard Coeur De Lion), Eileen Atkins (Aliénor D'Aquitaine), Mark Addy (Frère Tuck), Kevin Durand (Petit Jean), Scott Grimes (Will L'Ecarlate), Alan Doyle (Allan A'Dayle), Douglas Hodge (Sire Robert Loxley), Léa Seydoux (Isabelle D'Angoulême), Jonathan Zaccaï (Le Roi Philippe), Robert Pugh (Le Baron Baldwin), Gerard Mcsorley (Le Baron Fitzrobert), Velibor Topic (Belvedere), Ciaran Flynn (Loop), Simon Mcburney (Le Père Tancred), Denise Gough (Une Mère Au Village), John Nicholas (Le Fermier Paul), Thomas Arnold (Le Capitaine De La Barge Royale), Pip Carter (L'Écuyer Royal), Mark Lewis Jones (Longstride Le Maçon), Bronson Webb (Jimoen), Denis Ménochet (Adhemar), Jamie Beamish (Le Diacre), John Atterbury (Le Chancelier De L'Echiquier), Luke Evans (L'Homme De Main Du Shérif), Roy Holder (Gaffer Tom), Mark David (Le Petit-Fils Du Baron Baldwin), Ruby Bentall (La Servante De Margaret Walter), Ned Dennehy (La Sentinelle), Nicolas Simon (Le Cuisinier Français Négligé), Lisa Millett (La Cuisinière De Walter), Stuart Martin (Le Messager), Jessica Raine (La Princesse Isabel De Gloucester), Steve Evets (Le Messager En Haillons), Eric Rulliat (Le Rustre), Abraham Belaga (L'Aide De Camp Du Roi Philippe), Jack Downham (Robin Enfant), Richard Riddell (Une Sentinelle), David Bertrand (Le Capitaine Français), Arthur Darvill (Le Chambellan), Giannina Facio (La Dame D'Honneur), Hannah Barrie (Une Femme, Au Marais), Lee Battle (Un Enfant Soldat), Nicky Bell (Le 2ème Soldat), Andrea Ware (La Compagne De Petit Jean), John O'Toole (Tom The Pig Man), Ralph Inneson (Un Homme Du Nord), Zuriel De Peslouan (Le Délateur Français), Jake Curran (Un Étrange Personnage), Samuel Dupuy (Le Capitaine Du Vaisseau Amiral Français), Nick Lucas (Le Cardinal Roger), Lothaire Gérard (Le Garçon Français), Mat Laroche (Le Soldat Français Hilare), Chris Jared (L'Écuyer), Joseph Hamilton (L'Enfant Sauvage 1), James Hamilton (Iv) (L'Enfant Sauvage 2), James Burrows (L'Enfant Sauvage 3), Danny Clarke (L'Enfant Sauvage 4), Tom Blyth (L'Enfant Sauvage 5), Matthew Macfadyen (Sheriff Of Nottingham), Vanessa Redgrave (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126127.html
Synopsis :

À l’aube du treizième siècle, Robin Longstride, humble archer au service de la Couronne d’Angleterre, assiste, en Normandie, à la mort de son monarque, Richard Coeur de Lion, tout juste rentré de la Troisième Croisade et venu défendre son royaume contre les Français.De retour en Angleterre et alors que le prince Jean, frère cadet de Richard et aussi inepte à gouverner qu’obnubilé par son enrichissement personnel, prend possession du trône, Robin se rend à Nottingham où il découvre l’étendue de la corruption qui ronge son pays. Il se heurte au despotique shérif du comté, mais trouve une alliée et une amante en la personne de la belle et impétueuse Lady Marianne, qui avait quelques raisons de douter des motifs et de l’identité de ce croisé venu des bois.Robin entre en résistance et rallie à sa cause une petite bande de maraudeurs dont les prouesses de combat n’ont d’égal que le goût pour les plaisirs de la vie. Ensemble, ils vont s'efforcer de soulager un peuple opprimé et pressuré sans merci, de ramener la justice en Angleterre et de restaurer la gloire d'un royaume menacé par la guerre civile. Brigand pour les uns, héros pour les autres, la légende de ''Robin des bois'' est née.
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 7005 notes : 24 % de *****, 21 % de ****, 26 % de ***, 9 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 337 160 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Avis prononcé...
Russell Crowe avoue que s'il existait à ce jour une bonne adaptation de Robin des Bois au cinéma, il ne se serait pas engagé sur ce film. Il a également dit que Robin des Bois, prince des voleurs, avec Kevin Costner, ressemblait à un clip de Bon Jovi... Dans le même genre, Ridley Scott a fourni un avis tout aussi radical que son acteur, puisqu'il dit n'avoir aimé aucun Robin des Bois au cinéma, excepté la parodie Sacré Robin des Bois avec Cary Elwes.

On prend les mêmes...
Un grand nombre de techniciens de l'équipe de tournage de Robin des Bois avaient déjà travaillé avec Ridley Scott et Russell Crowe sur Gladiator, comme le directeur de la photographie John Mathieson, le monteur Pietro Scalia, le chef décorateur Arthur Max ou le chef costumier Janty Yates.

Un nouveau départ
Ridley Scott insiste sur sa volonté d’ancrer l’histoire de Robin des Bois dans un contexte historique spécifique, et d'en finir avec l'image stéréotypée que les gens se font de ce personnage. Il a donc situé l'intrigue du film au sein d'une époque particulièrement délicate pour l'Angleterre, celle du financement des croisades d’Henri II et de Richard Cœur de Lion. Il s'agit d'une période de crise pour ce pays, tant d'un point de vue économique que politique : "L'Angleterre, aux mains de l'inepte roi Jean, était alors proche de la faillite, en proie à une guerre civile et à la menace française", nous explique le producteur Brian Grazer.

Russell Crowe et ses cheveux
A la base, Russell Crowe comptait incarner Robin des Bois avec les cheveux longs (les mêmes que ceux de Jeux de Pouvoir, son film précédent ), mais une telle coiffure le gênait pour le tir à l'arc. Il a donc décidé d'opter pour une coupe rappelant celle qu'il avait dans Gladiator, quitte à ressembler un peu trop à Maximus.

Des habitués du genre
Comme souvent dans ce genre de grosses productions, une grande partie des acteurs avait déjà joué dans des films se rattachant aux thématiques historiques et guerrières. Il y a bien sûr Russell Crowe qui, après Gladiator et Master & Commander : de l'autre côté du monde, est à nouveau à l’affiche d’un film mêlant histoire et action. De même pour Cate Blanchett, qui avait incarné Elisabeth 1ère dans les deux films réalisés par Shekhar Kapur. Mark Addy avait joué un rôle important dans Chevalier, aux côtés d’Heath Ledger en 2001. Quand à Mark Strong, il était présent dans Tristan & Yseult, mis en scène par Kevin Reynolds (et produit par Ridley Scott). Le très demandé Danny Huston avait interprété l'Empereur Joseph dans Marie-Antoinette de Sofia Coppola, et tient également un rôle important dans Le Choc des Titans de Louis Leterrier. Enfin Oscar Isaac, interprétant ici le cruel Prince Jean, s'était fait connaître grâce au récent Agora. Tout ceci sans oublier Ridley Scott, réalisateur de Gladiator, Kingdom of Heaven, 1492 : Christophe Colomb.

Une passion pour le Moyen Age
Passionné par le Moyen Age, Ridley Scott avait voulu faire une suite à Kingdom of Heaven, mais le film n’ayant pas rencontré le succès escompté, il fut contraint d'y renoncer. Robin des Bois lui a donc permis de se plonger à nouveau dans cette période.

Gros budget
Le budget du film est estimé à 130 millions de dollars, ce qui représente donc 30 millions de plus que pour Gladiator.

Robin des Bois au cinéma
Le personnage de Robin des Bois a bénéficié de plusieurs adaptations cinématographiques. Parmi les plus connues, il y a Robin des Bois réalisé par Allan Dwan en 1922, Les Aventures de Robin des Bois par Michael Curtiz et William Keighley en 1938, le Walt Disney Robin des Bois en 1973, La Rose et la Flèche par Richard Lester en 1976, Robin des Bois, prince des voleurs par Kevin Reynolds en 1991 et enfin Sacré Robin des Bois par Mel Brooks en 1993.

Une nouvelle Marianne
Nouvelle histoire, nouvelle Marianne : Ridley Scott explique avoir à tout prix voulu éviter de faire de ce personnage le cliché de la dame à sauver, autrement dit celui d'un archétype féminin un peu léger. La Marianne de ce film, interprétée avec intensité par Cate Blanchett, est une sorte d'alter ego du personnage de Russell Crowe, une guerrière qui fait face à l'adversité.

Ça donne envie…
Le producteur Brian Grazer (American Gangster, Un Homme d'exception, etc.) explique que la parenté de ce film avec Gladiator est volontaire, un peu comme si Robin des Bois était au film sur le Moyen Age ce que Gladiator fut au péplum.

Des débuts laborieux
Russell Crowe, pourtant habitué aux films à gros budget, a qualifié la production de Robin des Bois comme étant la plus fastidieuse et la plus laborieuse qu’il ait connue. Sans doute parce que plusieurs imprévus avaient repoussé la création du projet, comme la grève des scénaristes, le choix des interprètes et les multiples retouches du scénario.

Pistonnés !
Kevin Durand, Scott Grimes et Alan Doyle, interprétant chacun un second rôle dans le film, ont tous les trois été pistonnés par Russell Crowe. Les deux premiers avaient joué à ses côtés dans Mystery, Alaska, une comédie dramatique réalisée par Jay Roach en 1999 (Kevin Durand avait également retrouvé Crowe quelques années plus tard dans 3h10 pour Yuma). En ce qui concerne Alan Doyle, il s'agit d'un musicien confirmé qui a écrit plusieurs chansons avec Russell Crowe (l'acteur étant aussi chanteur dans un groupe de rock).

Et de 5 !
Robin des Bois constitue le 5ème film pour lequel Russell Crowe et Ridley Scott ont fait équipe, après Mensonges d'Etat (2009), American Gangster (2007), Une grande année (2006) et Gladiator (2000).

Ouverture à Cannes
Robin des Bois fera l'ouverture du 63ème Festival de Cannes, le 12 mai 2010, soit une semaine avant sa sortie en France.

Sienna Miller pressentie
Avant Cate Blanchett, le rôle de Marianne avait été confié à Sienna Miller, qui dû finalement renoncer pour des raisons d’emploi du temps. De plus, Ridley Scott la trouvait trop jeune pour incarner ce personnage.

Un professionnel du tir à l’arc
Russell Crowe s’est entraîné au tir à l’arc pendant quatre mois pour rendre son personnage le plus crédible possible. L'acteur a acquis un très bon niveau dans cette discipline : "Vous devez vous approprier ce qui fait partie intégrante du personnage. Si celui-ci est archer, vous devez vous servir d'un arc, y compris dans des situations défavorables (...) Je devais, par exemple, être en mesure de décocher une flèche au pas de course et en un point précis. Certains jours, je lançais jusqu'à 200 flèches (l’équivalent d'un archer olympique en période de préparation)", confie-t-il.

Mark Strong à la mode !
Après avoir joué les grands méchants de Sherlock Holmes et Kick-Ass, Mark Strong interprète, dans le film de Ridley Scott, le Seigneur Godefroy, un homme de main du Prince Jean. C'est aussi la deuxième fois qu'il joue aux côtés de Russell Crowe et sous la direction de Ridley Scott, après Mensonges d'Etat en 2009.

Tournage
La plupart des scènes ont été tournées dans les forêts du comté de Surrey, au sud de Londres. Le tournage du film débuta au mois d'avril 2009, pour s'achever quatre mois plus tard.

Préparation physique et intellectuelle
Pour incarner Robin des Bois, Russell Crowe fut contraint de prendre du muscle et de perdre le poids qu’il avait pris pour interpréter ses personnages dans Mensonges d'Etat et Jeux de Pouvoir. Pour ce, les producteurs ont dépensé plus de 100 000 dollars de matériel sportif (appareils de musculation, etc.). A cette préparation physique s'ajoute la préparation intellectuelle, puisque pendant plusieurs mois, l'acteur s'est documenté de manière très sérieuse sur son personnage et sur la période du Moyen Age en Angleterre.

Remaniements
Le scénario de Robin des Bois, depuis son achat par Universal Pictures au début de l'année 2007 jusqu'au tournage du film en 2009, a été remanié à plusieurs reprises. Il a d'abord été question d'un projet intitulé Nottingham, dans lequel il s'agissait d'une sorte de triangle amoureux entre le shérif (qui avait le « beau rôle »), Robin des Bois et Marianne. La réécriture du scénario par Brian Helgeland (réalisateur de Chevalier), à la demande de Ridley Scott, fit du shérif un valeureux guerrier qui, après avoir combattu aux côtés de Richard Coeur de Lion au moment des Croisades, se voit confronté au tyrannique Prince Jean et au hors-la-loi Robin des Bois. Le scénariste Paul Webb, chargé de revoir le travail de Brian Helgeland (Scott n'étant toujours pas convaincu !), imagina ensuite une histoire dans laquelle Robin des Bois usurpe l'identité du shérif après l'avoir vu mourir au combat. Finalement, Ridley Scott laissa tomber cette idée, et décida de revenir à une trame plus classique. Par la suite, Tom Stoppard (Brazil, Shakespeare in Love) fut également engagé pour réécrire quelques scènes du script, dont certaines au moment même du tournage.

Le moins jeune
Né en avril 1964, Russell Crowe est l'acteur le plus âgé à avoir incarné Robin des Bois, puisqu'il avait 45 ans au moment du tournage.

Le compositeur
Compte tenu de la ressemblance entre l'équipe technique de Gladiator et celle de Robin des Bois, au aurait pu penser que le compositeur Hans Zimmer soit à nouveau en charge de la création de la bande originale du nouveau film de Ridley Scott. Mais c'est finalement Marc Streitenfeld qui endossa cette fonction. Il avait d'ailleurs déjà composé les musiques d'American Gangster et de Mensonges d'Etat, les deux films précédents réalisés par Ridley Scott.

Métamorphoses
Comme c'est le cas dans Robin des Bois, Russell Crowe s'est plusieurs fois "métamorphosé" physiquement durant sa carrière, pour incarner tel ou tel personnage. Il avait pris du muscle pour son rôle de policier teigneux dans L.A. Confidential, et pour son personnage de guerrier dans Gladiator. L'acteur avait aussi suivi un entraînement intensif de boxe 02 Anglaise en 2004 pour apparaître de manière crédible dans De l'ombre à la lumière de Ron Howard. Dans Révélations (1999) et Mensonges d'Etat (2008), il s'était fait plaisir en forçant sur la nourriture calorique (cheeseburgers selon lui...), afin de rentrer dans la peau de personnages ayant quelques kilos en trop.

3h10 pour Robin
Dans la première version du scénario, Russell Crowe devait jouer le shérif de Nottingham et Christian Bale Robin des Bois. Le moins que l'on puisse dire, c'est que si ce film avait vu le jour, sa tête d'affiche aurait fait penser à celle de 3h10 pour Yuma, un western centré sur le face à face entre les deux acteurs.

Une ovation
C'est après avoir participé, avec Cate Blanchett, au lancement public de nouveaux timbres-poste australiens que Russell Crowe (qui est également producteur de Robin des Bois) pensa à engager l'actrice pour incarner Marianne. Au moment de cette cérémonie, Crowe se tourna vers la foule en demandant si les gens aimeraient le voir jouer aux côtés de Cate Blanchett dans le même film : "Cela déclencha une immense ovation (...) Je vis le visage de Cate s'illuminer ; l'idée lui plaisait manifestement", se remémore l'acteur.

En finir avec les clichés
Ridley Scott, Russell Crowe et plus globalement toute l'équipe du film ont donc donné forme à ce nouveau Robin des Bois dans une optique profondément différente de tout ce qu'il a été possible de voir jusqu'à présent sur ce même sujet : "Ce qui m'intéressait le plus était d'humaniser la légende. Ridley voulait que l'homme Robin prenne le pas sur le mythe", explique le scénariste Brian Helgeland. Le producteur Brian Grazer confirme cette nouvelle approche, fondée aussi bien sur un ancrage rigoureux dans une période historique délimitée, que sur plusieurs approfondissements concernant les personnages de cette histoire : "Notre film explique qui sont le shérif de Nottingham, Marianne, son beau-père, etc. Il nous éclaire sur la société du nord de l'Angleterre, ses barons, ses institutions. A la fin, vous saurez tout de Robin. C'est là que notre histoire s'arrête, car chacun connaît la suite", commente-t-il.

Robin par Crowe
L'une des préoccupations principales des créateurs du film était d'approfondir au maximum la question de l'identité de Robin des Bois, et plus précisément celle des facteurs événementiels qui ont façonné son profil et déterminé ses actions : après avoir assisté à l'exécution de son père par le roi Henri II à l'âge de cinq ans, "Robin échoue en France dans un monastère des Templiers. Il y sera victime de mauvais traitements avant de s'en échapper, trainant derrière lui la pesante cuirasse de son père. Le Robin adulte que nous découvrons au début du film n'a aucun souvenir de ces épisodes (...) il croit que ses parents se sont débarrassés de lui par désaffection. C'est avec cette souffrance qu'il vit depuis plus de trente ans. Entre-temps, il a sillonné l'Europe et le Moyen-Orient et s'est familiarisé avec d'autres modes de vie. L'Angleterre qu'il redécouvre lui paraît un pays étonnamment répressif. Son passé lui revient par bribes, sa quête se précise, Robin prend la mesure de sa destinée et décide de poursuivre le travail de son père", nous explique Russell Crowe.

Perfectionniste...
Dans le cadre de sa préparation physique intensive pour incarner Robin des Bois, Russell Crowe a chassé pieds nus dans les forêts australiennes pendant trois mois...

Filmer les batailles
Pour filmer les scènes de guerre, Ridley Scott et son équipe sont allés jusqu'à utiliser douze caméras, dans le but de rendre compte des batailles avec un minimum de prises, facilitant ainsi les choses aux acteurs (mis à mal par les intempéries, le poids des costumes, etc.). En dépit des difficultés induites par ce type de scènes, certains comédiens avouent tout de même avoir été grisés par ces moments intenses. C'est le cas de Mark Strong par exemple, interprétant le personnage de Godefroy : "En faisant faire demi-tour à mon cheval, j'ai vu 130 cavaliers se ruer sur moi. J'ai foncé sur les deux que j'étais censé combattre. J'ai frappé le premier à la tête, le second à la poitrine. Ils sont tombés de cheval. C'était tellement exaltant que j'ai continué sur ma lancée et je me suis jeté dans la mêlée, cognant sur tout ce qui bougeait, y compris mes troupes!", se rappelle-t-il.

Et Tomer aussi ?
Selon ses propres dires, Tomer Sisley aurait refusé le petit rôle de Français (peut-être celui joué par Denis Ménochet au final) qui lui avait été proposé par Ridley Scott.
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Seul au monde (Cast Away)

799 3/4
Aventure USA 2000 143 min.
Robert Zemeckis Tom Hanks, Helen Hunt, Nick Searcy, Chris Noth, Lari White, Geoffrey Blake, Jenifer Lewis, David Allen Brooks
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27770.html
Synopsis :

Chuck Noland, un cadre de Fedex, sillonne le monde pour améliorer les performances de son entreprise et la productivité de ses équipes. Il ne trouve la tranquillité qu'auprès de sa compagne Kelly. Mais à la veille de Noël, il reçoit un appel lui annonçant qu'il doit contrôler la livraison d'un colis urgent pour la Malaisie. Il n'en a que pour quatre jours et reviendra pour fêter le Nouvel An avec sa dulcinée. Chuck quitte Los Angeles à bord d'un petit avion. Mais au-dessus de l'Océan Pacifique, un orage éclate et prend par surprise l'équipage. Le crash est inévitable. Agrippé à un radeau de sauvetage, Chuck s'échoue sur une île déserte. Les jours passent et aucun secours en vue. Pendant quatre ans, le naufragé va tenter de s'adapter à cet environnement sauvage en surmontant l'épreuve terrible de la solitude.
Critique :

Inoubliable voyage au bout du monde, vèritable tèmoignage d'espoir, de courage et de survie, le "Cast Away" de Robert Zemeckis est une parfaite illustration de l'extraordinaire savoir-faire du cinoche hollywoodien! Un naufragè sur une île dèserte se bat pour survivre en apprenant à pêcher, à faire du feu...et dècouvre que son propre voyage vient seulement de commencer! Seul face à la camèra, dans un film presque sans dialogue, Tom Hanks livre en Robinson moderne une prestation intense et enfièvrèe et aurait mèritè de remporter son troisième Oscar du meilleur acteur, tant sa performance est impressionnante! il faut avouer que l'on ne s'ennuie pas une seule minute à le suivre dans cette fable èloquente sur la fragilitè de l'être humain livrè à la solitude et à l'hostilitè de la nature sauvage! La mise en scène de Zemeckis est d'une virtuositè stupèfiante, notamment ce crash d'avion plus vrai que nature. "Cast Away", c'est aussi Monuriki, île volcanique paradisiaque situèe aux nord-ouest des îles Fidji! De plus, cette grande aventure pousse à la rèflexion et nous montre que la nature contrôle tout et la simple vision d'une baleine peut nous apprendre la sagesse, loin du Net ou du tèlèphone portable! Signalons en dehors de l'île, l'èmouvante interprètation d'Helen Hunt (tout comme Wilson, un ballon de volley attachant) et la très belle musique d'Alan Silvestri qui pointe rèellement le bout de son nez dans sa dernière partie! Une fantastique leçon de vie...
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Sherlock Holmes (Sherlock Holmes)

562 3/4
Aventure UK/USA 2009 128 min.
Guy Ritchie Robert Downey Jr. (Sherlock Holmes), Jude Law (Docteur John H. Watson), Mark Strong (Lord Blackwood), Rachel Mcadams (Irene Adler), Kelly Reilly (Mary Morstan), James Fox (Sir Thomas), Eddie Marsan (Inspector Lestrade), Robert Maillet (Dredger), William Hope (John Standish), Hans Matheson (Lord Coward), William Houston (L'Agent Clark), Geraldine James (Mme Hudson), David Garrick (Mcmurdo), Robert Stone (Ii) (Prizefighter), Joe Egan (Big Joe), James A. Stephens (Capitaine Philips), Clive Russell (Le Capitaine Tanner), Oran Gurel (Reordan), Kylie Hutchinson (La Bonne), Andrew Brooke (Le Capitaine De La Garde), Tom Watt (Le Chauffeur Du Carrosse), John Kearney (Le Chauffeur Du Carrosse), Sebastian Abineri (Le Chauffeur De La Voiture), Jonathan Gabriel Robbins (Le Garde), Terry Taplin (Le Gardien), Bronagh Gallagher (Le Diseuse De Bonne Aventure), Ed Tolputt (L'Anonyme), Jefferson Hall (Le Jeune Garde), Miles Jupp (Le Serveur), Marn Davies (L'Officier), Andrew Greenough (Le Garde De La Prison), Ned Dennehy (L'Homme Avec Des Roses), Martin Ewens (L'Homme Extractible), Amanda Grace Johnson (La Jeune Femme Du Sacrifice), James Greene (Le Gouverneur), David Emmings (Le Policier Solennel), Ben Cartwright (Le Policier Solennel), Chris Sunley (Le Policier Solennel), Michael Jenn (Le Prêcheur), Timothy O'Hara (Porter/smith), Guy Williams (Iv) (L'Émissaire Du Golden Dawn), Peter Miles (Le Truand).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127179.html
Synopsis :

Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts; accessoirement, une droite redoutable...Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 11880 notes : 37 % de *****, 26 % de ****, 22 % de ***, 4 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 143 123 entrées
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

"Sherlock Holmes" par sa productrice
"Ce film était l'occasion d'explorer la merveilleuse mythologie Holmesienne avec les moyens techniques actuels", explique la productrice Susan Downey. "Aujourd'hui, toute une génération ne connaît de Sherlock Holmes que le nom, tandis que les fans de longue date sont restés focalisés sur certains accessoires fétiches (le fameux chapeau), certaines répliques passées à la postérité ("Elémentaire, mon cher Watson"). Ils ne retrouveront pas cela dans le film, mais y découvriront des personnages beaucoup plus proches du matériau original, beaucoup plus dynamiques en terme d'action. Nous avons donné à ces histoires une ampleur inusitée et nous avons montré à l'écran ce qui n'était que suggéré dans les livres."

Un rôle en or ?
Sa prestation dans Sherlock Holmes a valu à Robert Downey Jr. une nomination au Golden Globe du Meilleur Acteur dans une Comédie ou une Comédie Musicale en 2010.

Entendu dans la bande-annonce
La musique que l'on peut entendre à la fin de la seconde bande-annonce de Sherlock Holmes (et qui n'est pas dans la bande-originale du film) est "Unstoppable", du groupe E.S. Posthumus, dont les compositions sont régulièrement utilisées pour accompagner des bandes-annonces.

De Sirius à Sherlock
Avant d'être la maison de Sherlock Holmes dans le film de Guy Ritchie, le décor avait servi pour celle de Sirius Black dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix.

Un rôle élémentaire ?
L'univers de Sherlock Holmes n'est pas complètement étranger à Jude Law, qui avait tenu un petit rôle dans un épisode de la série Sherlock Holmes, au début des années 90. Le héros y était d'ailleurs joué par Jeremy Brett, dont Robert Downey Jr. s'est beaucoup inspiré pour composer son personnage.

20 ans plus tard
Ce Sherlock Holmes est le premier film mettant en scène le célèbre détective à sortir dans les salles américaines depuis la comédie Elementaire, mon cher... Lock Holmes (1988) avec Michael Caine.

Ils auraient pu jouer dedans
Robert Downey Jr. a bien failli faire équipe avec Colin Farrell, en pourparlers avant que Jude Law ne soit casté... et que Sienna Miller refuse du coup le rôle qui lui avait été proposé.

Fidélité
Si Robert Downey Jr. et Jude Law évoluent pour la première fois devant la caméra de Guy Ritchie, ce n'est pas le cas de Mark Strong, déjà présent dans les deux précédents films du réalisateur (Revolver et RockNRolla).

Grande(s) première(s)
En plus de diriger Robert Downey Jr. et Jude Law pour la première fois de sa carrière, Guy Ritchie signe avec Sherlock Holmes le premier de ses longs métrages situé dans une autre époque (le XIXème siècle en l'occurence).

Et de 6 !
Sherlock Holmes est le sixième long métrage réalisé par Guy Ritchie.

Accidentel mon cher Watson ?
C'est ce qu'on appelle "payer de sa personne" : lors d'une scène de combat l'opposant à l'acteur Robert Maillet, Robert Downey Jr. a en effet été assommé après avoir reçu un violent crochet au menton de la part de son partenaire. Après avoir repris ses esprits, le comédien a pourtant tenu à continuer le tournage, sans passer par la case "hôpital".

Tournage londonien
Très logiquement, le tournage de Sherlock Holmes, adapté de l'oeuvre so british d'Arthur Conan Doyle, s'est déroulé à Londres, en Angleterre. Les premiers tours de manivelle ont été donnés le 6 octobre sous la direction de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr. dans le rôle du célèbre détective et Jude Law dans celui de son assistant Watson.
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Taxi Pour Tobrouk (un) (Taxi Pour Tobrouk (un))

478 3/4
Aventure France 1961 90 min.
Denys De La Patellière Hardy Krüger (Le Capitaine Ludwig Von Stiegel), Lino Ventura (Brigadier Theo Dumas), Maurice Biraud, Charles Aznavour (Samuel Goldmann), German Cobos (Paolo Ramirez), Enrique Ávila, Ellen Bahl, Roland Malet, Roland Menard, Carlos Mendy, Jacques Preboist (Acteur), Lorenzo Robledo (Acteur), Dominique Rozan (Actrice), Fernando Sancho (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4542.html
Synopsis :

En octobre 1942, à Tobrouk, un commando français fait sauter des dépôts d'essence allemands. Quatre soldats parviennent à s'enfuir et se retrouvent bientôt perdus en plein désert. Après une journée de marche harassante, ils repèrent une auto-mitrailleuse allemande et ses cinq occupants. Un seul échappe à la mort et est fait prisonnier. C'est le début d'une aventure étonnante où, face au danger, chacun découvrira la solidarité.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 439 notes : 40 % de *****, 33 % de ****, 20 % de ***, 0 % de **, 7 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 23761
N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français, 02 Anglais, Allemand

Secrets de tournage :

Collaborations régulières
Que ce soit en tant que scénariste ou en tant que dialoguiste Michel Audiard a régulierement collaboré avec le réalisateur Denys de La Patellière avec des films comme Les Grandes Familles (1958), Rue des Prairies (1959) ou Le Bateau d'Emile (1961).

Histoire vraie
Selon Pierre Bellemare, l'histoire d'Un Taxi pour Tobrouk serait fortement inspirée par une aventure réelle vecu par deux soldats danois et allemand qui se seraient perdus au Groenland en 1943.
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The Lost City of Z (The Lost City of Z)

960 3/4
Aventure USA 2016 141 min.
James Gray Charlie Hunnam, Sienna Miller, Tom Holland, Robert Pattinson, Angus Macfadyen, Edward Ashley, Daniel Huttlestone, Harry Melling
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223754.html
Synopsis :

L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…
Critique :

Signer un film intimiste avec toute la matière d'une fresque d'aventure : voilà l'exploit inattendu de James Gray, le réalisateur de Little Odessa (1995) et de Two Lovers (2008). Depuis qu'il avait annoncé, il y a une petite décennie, vouloir adapter la biographie de l'explorateur britannique Percy Fawcett (1867-1925), mystérieusement disparu, le doute était permis. Qu'allait faire dans cette galère amazonienne ce cinéaste identifié à New York (décor et personnage central de ses cinq premiers films) ? Aujourd'hui, le résultat, majestueux et subtil, déjoue les catégories existantes. Derrière son classicisme apparent, The Lost City of Z est un prototype.

D'abord, la jungle équatoriale n'envahit pas tout, bien au contraire. L'ancrage familial et social de l'explorateur prime. L'histoire commence à Londres, dans la haute société, en 1906. Toute la suite découle d'allers-retours entre l'Amérique et le Vieux Continent. Le premier voyage, Fawcett (Charlie Hunnam) l'effectue presque à contrecoeur. La mission que lui confie la Royal Geographic Society — cartographier une zone limitrophe de la Bolivie et du Brésil — lui semble un pis-aller par rapport à son désir de reconnaissance. Et déjà, les discussions, préalables au départ, avec l'épouse enceinte (Sienna Miller) reflètent la complexité profonde de ce héros aristocrate. Se laissent deviner à la fois l'ambition et la dérision de l'ambition ; en même temps, l'appel du large et les derniers feux de l'indolence juvénile.

Au milieu du faste d'époque, l'attention portée aux visages par le cinéaste (et son chef opérateur, lire ci-contre) est d'emblée bouleversante. Nombre de réalisateurs qui disposent d'un budget inhabituel se laissent dévier de leur trajectoire artistique. Pas James Gray, qui, depuis ses débuts, filme avant tout des dilemmes intimes, des tourments existentiels. Même en Amazonie, il tient son cap. Loin de Francis Ford Coppola (Apocalypse now) ou de Werner Herzog (Aguirre, la colère de Dieu ; Fitzcarraldo) : la jungle, avec ses multiples dangers, n'est pas, cette fois, le lieu de la folie explicite. Les tempêtes demeurent contenues sous les crânes de Fawcett et de son aide de camp — Robert Pattinson, méconnaissable derrière sa barbe.

En pleine nature hostile, parmi les Indiens imprévisibles, l'explorateur reste hanté par l'image de la famille naissante qu'il a laissée en Angleterre. A peine se laisse-t-il griser par la découverte imprévue des vestiges d'une ancienne civilisation. Mais, plus tard, revenu parmi les siens, il ne songe qu'à cette cité inconnue, qu'il appelle Z. Il affronte l'élite intellectuelle 02 Anglaise, qui nie sa découverte. Il demeure comme absent à sa famille, qui pourtant ne cesse de s'agrandir. Il interdit à sa femme de le suivre dans sa nouvelle expédition, la jugeant trop fragile. Ainsi, il la déconsidère comme la communauté scientifique le mésestime, lui.

Quant à l'existence réelle de cette civilisation perdue, un léger doute persiste. Trop peu d'indices sont mis en évidence. De sorte que l'obsession de l'explorateur ouvre à plusieurs lectures possibles. Elle devient métaphore d'une aspiration humaine à l'ailleurs. D'un besoin impérieux de diversion, de transcendance. D'un désir de croire. L'aventurier, au-delà même de la cité de Z, idéalise les indigènes. Il leur prête, non sans paternalisme, la grandeur d'âme qui manque à ses congénères britanniques. Durant la Première Guerre mondiale, alors qu'il dirige une brigade d'artillerie en France, dans les tranchées, Percy Fawcett est, de nouveau, rattrapé par cette croyance : la jungle lui apparaît comme un pays perdu, un sanctuaire de paix.

Une autre dimension vient encore ajouter à l'ampleur de cette histoire : le temps. Près de vingt ans s'écoulent entre la première et la troisième expédition, en 1925. Le fils aîné, que l'explorateur n'a pas voulu voir grandir, est, soudain, un disciple inespéré, un alter ego possible. En tout cas, un compagnon de voyage ultime. James Gray, ­refusant toujours le spectaculaire, orchestre alors un finale grandiose, à bas bruit. Une cérémonie nocturne, au milieu de la forêt, où culmine le mysticisme du héros. Il s'agit, aussi, du legs ambigu d'un père à son enfant. Comme une leçon de vie et de mort. La transmission, dans le même mouvement, de la joie d'être au monde, de s'y abandonner et de s'y dissoudre. — Louis Guichard
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The Proposition (The Proposition)

415 3/4
Aventure UK 2005 104 min.
John Hillcoat Guy Pearce (Charlie Burns), Emily Watson (Martha Stanley), Ray Winstone (Capitaine Stanley), David Wenham (Eden Fletcher), John Hurt (Jellon Lamb), Richard Wilson (Mike Burns), Boris Brkic (Officier Holloway), Danny Huston (Arthur Burns), Garry Waddell (Officier Davenport), David Gulpilil (Jacko), Leah Purcell (Queenie), Tommy Lewis (Two Bob), Jerry Solomon (Blinky), Max Age (Thommo), Ralph Cotterill (Dr. Bantrey), Noah Taylor (Brian O'Leary), Mick Roughan (Mad Jack Bradshaw), Shane Watt (John Gordon), Robert Morgan (Lawrence), Bryan Probets (L'Officier Dunn), Oliver Ackland (Patrick Hopkins), David Vallon (Tom Cox), Daniel Parker (Henry Clark), Bogdan Koca (Paul Broussard), Tom Budge (Samuel Stoat), Sue Dwyer (Mrs. Broussard), Lance Medlin (Dan O'Reilly), Jae Mamuyac (Asian Prostitute), Carl Rush (Robert Borland), Iain Gardiner (Acteur), Rodney Boschman (Acteur), Ned Rose (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57886.html
Synopsis :

Dans l'arrière-pays australien, à la fin du XIXème siècle, deux hommes situés aux deux extrémités de la loi passent un marché secret et décisif...Le Capitaine Stanley s'est juré de ''civiliser'' le pays sauvage australien. Ses hommes ont capturé deux des quatre frères du gang Burns : Charlie et Mike. Les bandits ont été jugés responsables de l'attaque de la ferme Hopkins et de l'assassinat de toute une famille.Arthur, le plus âgé des frères Burns et chef du gang, s'est réfugié dans la montagne. Le Capitaine Stanley propose alors un marché à Charlie : retrouver son frère aîné en échange de son pardon, et de la vie sauve pour le jeune Mike. Charlie n'a que neuf jours pour s'exécuter...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 254 notes : 37 % de *****, 37 % de ****, 16 % de ***, 3 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nick Cave au scénario
Le scénario de The Proposition est intégralement écrit par le chanteur Nick Cave, qui en a également composé la musique. Le film est la deuxième collaboration du compositeur avec son compatriote John Hillcoat après Ghosts... of the Civil Dead en 1988 dont il était scénariste et dans lequel il jouait aussi un rôle.

Un western australien
John Hillcoat, le réalisateur de The Proposition, explique avoir "toujours été obsédé par l'idée de réaliser un western australien situé dans l'outback, mettant en scène le conflit avec les aborigènes, les Bushrangers, tous ces éléments. Je me suis mis à développer cette idée et Nick Cave était de la partie en tant que compositeur. Mais les années passaient et Nick devenait de plus en plus frustré de voir que ça trainait, donc je lui ai demandé s'il voulait tenter d'écrire le scénario. Je me doutais qu'il en sortirait quelque chose de bon, à cause du songwriting très narratif de Nick qui installe des personnages si marquants..." Et Nick Cave de poursuivre : "Pour John Hillcoat, l'Australie possède aussi une histoire de western. Le pays a eu son wild west, mais ça n'avait jamais été exploité au cinéma. Il n'y a pas eu de films de genre sur cette période, hormis des biographies d'Australiens célèbres tels que Ned Kelly, Mad Dog ou d'autres. (...) On ne voulait pas donner l'impression d'un western américain catapulté en Australie. L'identité australienne possède aujourd'hui une forme de platitude, derrière laquelle se cachent en vérité une sauvagerie et une cruauté. L'humour ici est aussi sec que le désert. Ceci vient du fait que les gens ne vivent probablement pas où ils devraient vivre. Et ce film parle d'une communauté isolée, de gens qui se battent dans un endroit où ils n'ont aucun droit d'être."

Un autre regard sur les aborigènes
Avec La Proposition, le réalisateur John Hillcoat souhaitait proposer autre chose que le discours habituel sur les aborigènes dans les films australiens, qui laisse entendre qu'ils se sont contentés d'être là et de se laisser exterminer. Les acteurs indigènes étaient ravis de figurer dans un filmoù ils avaient la possibilité de riposter. Nick Cave explique la particularité historique du film : "Les personnages indigènes de The Proposition ne font pas partie du simple décor, ils sont essentiels au climat mystique du film et constituent un lien ambivalent entre les deux camps qui s'affrontent ici : les bandits et la loi. Qu'ils soient violemment écrasés par la domination des Blancs ou contraints à accepter la soumission qu'on leur impose, ils demeurent tous animés par un esprit de rébellion contenu mais inébranlable."

Un tournage par... 57 degrés !
Le tournage de The Proposition s'est effectué dans des conditions de chaleur étouffantes. Selon le réalisateur John Hillcoat, "les acteurs étaient complètement assommés par les conditions de tournage. Ils portaient trois couches de vêtements sous une chaleur de 57 degrés." Nick Cave, lui, déclare : "On était la meilleure blague du moment là-bas, parce qu'on se dirigeait de plus en plus vers le coeur de l'été, et les habitants locaux se disaient que ça allait être très drôle de regarder des gens essayer de tourner un film dans ces conditions. Personne ne pouvait ouvrir la bouche sans qu'une mouche ne vienne s'y terrer."

Une lumière française
La lumière de The Proposition est signée par le Français Benoît Delhomme (Cyclo, L'Odeur de la papaye verte).

Primé à Valenciennes
The Proposition a obtenu le Grand Prix du Jury au Festival de Valenciennes 2009.
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Vie aquatique (la) (The Life Aquatic)

883 3/4
Aventure USA 2003 118 min.
Wes Anderson Bill Murray, Owen Wilson, Cate Blanchett, Willem Dafoe, Anjelica Huston, Jeff Goldblum, Michael Gambon, Robyn Cohen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53109.html
Synopsis :

Steve Z., le chef de l'équipe océanographique "Team Zissou", sait que l'expédition qu'il conduit est sans doute la dernière, et son plus cher désir est de graver son nom dans l'Histoire. Parmi les membres de son équipe figurent Ned Plimpton, qui est peut-être - ou peut-être pas - son fils, Jane Winslett-Richardson, une journaliste enceinte dépêchée par le magazine Oceanographic Explorer, et Eleanor, sa femme, que l'on prétend être "le cerveau de la Team Zissou".Tandis qu'ils affrontent tous les dangers, depuis une mutinerie jusqu'à l'attaque de pirates en passant par un "requin jaguar" plus ou moins imaginaire, Zissou est bien forcé d'admettre que tout ne peut pas être planifié comme il l'aimerait...
Critique :

Cette loufoquerie - qui risque de laisser certains perplexes - n'est jamais loin de la tristesse. Rien n'est dramatisé mais tout va plus ou moins de travers, de mal en pis.[...] Jusqu'à ce que, merveille d'artifice cinématographique, l'océan ne rende à cette humanité désenchantée le spectacle miraculeux de la beauté du monde, et l'extase enfantine qui va avec.
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Quand Harry Rencontre Sally (When Harry Met Sally)

608 4/4
Comédie USA 1989 96 min.
Rob Reiner Billy Crystal (Harry Burns), Meg Ryan (Sally Albright), Carrie Fisher (Marie), Bruno Kirby (Jess), Steven Ford (Joe), Lisa Jane Persky (Alice), Michelle Nicastro (Amanda Reese), Kevin Rooney (Ira), Franc Luz (Julian), Tracy Reiner (Emily), Kyle T. Heffner (Gary), Harley Jane Kozak (Helen), Gretchen Palmer (Hôtesse), Robert Alan Beuth (Acteur), Joe Viviani (Acteur), David Burdick (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32035.html
Synopsis :

Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié. La complicité les rapproche à tel point qu'ils finissent par admettre, ce que leurs amis savaient déjà : ils sont faits l'un pour l'autre.
Critique :

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 5685 notes : 39% de *****, 32% de ****, 13% de ***, 9% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Titre original : When Harry Met Sally
Récompenses : 2 nominations
Box Office France : 1 851 694 entrées
Budget : 16 000 000 $
Année de production : 1989
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 18 juillet 2007
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 25 mai 2011
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Vie de Brian (la) (Monty Python's Life Of Brian)

549 4/4
Comédie UK 1978 93 min.
Terry Jones Graham Chapman (Brian / Le Premier Roi Mage / Biggus Dickus), Terry Gilliam (Un Révolutionnaire Du Commando Masqué / Un Prophète De Sang Et De Tonnerre / Geoffrey), John Cleese (Le Troisième Roi Mage / Reg / Un Officiel Juif À La Lapidation / Un Centurion À La Cour), Michael Palin (Ponce Pilate / Le Deuxième Roi Mage / Nisus Wettus), Eric Idle, Terry Jones (Mandy La Mère De Brian / Colin / Simon / Bob Hoskins / Le Saint Homme), George Harrison (Papadopoulis), Ken Colley, Spike Milligan, Bernard Mckenna, Kenneth Colley (Acteur), Charles Mckeown (Acteur), Sue Jones-Davies (Actrice), Neil Innes (Acteur), John Young (Acteur), Carol Cleveland (Acteur), Terence Bayler (Acteur), Chris Langham (Acteur), Peter Brett (Acteur), Gwen Taylor (Actrice), Andrew Maclachlan (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=249.html
Synopsis :

En l'an 0, en terre de Galilée, Mandy et son bébé Brian reçoivent la visite des Rois Mages un beau soir de décembre. Ceux-ci, s'apercevant de leur erreur, remballent prestement leurs présents et filent dans l'étable voisine. Hélas, Brian a tiré le mauvais numéro...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 7557 notes : 62 % de *****, 22 % de ****, 8 % de ***, 2 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Budget : 4 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

La troisième folie des Monty Python
Formée en 1969, la troupe des Monty Python, qui réunit John Cleese, Terry Gilliam, Eric Idle, Michael Palin, Graham Chapman et Terry Jones, se fait d'abord connaître par l'émission télévisée Monty Python's flying circus. En 1971, la joyeuse bande passe du petit au grand écran avec La Première folie des Monty Python, sous la direction de Ian McNaughton. C'est ensuite Terry Jones qui réalise Monty Python, sacré Graal en 1975, La Vie de Brian trois ans après, puis Monty Python, le sens de la vie (co-réalisé par Gilliam) en 1983, le dernier film qui rassemble ces figures culte de l'humour britannique.

Sauvés par un scarabée
En 1976, les Monty Python ne parviennent pas à réunir l'argent nécessaire au tournage de La Vie de Brian. En effet, EMI, qui devait financer le film, se désengage au dernier moment par crainte de la polémique. C'est finalement George Harrison, ami et fan des Monty Python, qui leur vient en aide, en fondant pour l'occasion la maison de production Handmade films. L'ancien membre des Beatles, qui fait une apparition, non-créditée, dans le film, retravaillera par la suite avec certains des Monty Python, produisant Bandits, bandits de Terry Gilliam, ou le The Missionary et A private function, deux films avec Michael Palin. Le musicien, disparu en 2001, produira via sa société une vingtaine d'autres longs-métrages, dont Racket de John Mackenzie et Mona Lisa de Neil Jordan, deux films avec Bob Hoskins, ou encore Shanghai surprise avec Madonna.

Tunicinéma
La Vie de Brian a été tourné en 1978 en Tunisie, et notamment à Monastir. C'est dans cette cité qu'a été réalisé, à la même époque, sur un sujet comparable, mais sur un mode beaucoup plus sérieux, Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli. Dans la même région désertique avaient été tournées plusieurs scènes de La Guerre des étoiles de George Lucas en 1977. Le Sud tunisien sera également choisi vingt ans plus tard par Anthony Minghella pour son Patient 02 Anglais.

Un sacré scandale (1)
Pensant que les réactions seront moins hostiles qu'en Angleterre, où les groupes de pression religieuses ont manifesté leur colère dès le début du tournage du film, la production décide de sortir La Vie de Brian d'abord aux Etats-Unis, en août 1979. Mais les dignitaires américains des différents religions ne tardent pas à réagir : le Rabbin Hecht déclare ainsi "Je serais fou de joie si ce film retournait là même où il a été produit : en Enfer." La Vie de Brian est également condamné par les Eglises protestante et catholique, un représentant de cette dernière considérant comme un "péché" le fait d'aller voir le film. Ces exhortations ont surtout pour effet de susciter la curiosité des spectateurs, et le film connaît un grand succès public.

Un sacré scandale (2)
Lors de la sortie du film en Grande-Bretagne en septembre 1979, une association baptisée Festival of light tente d'empêcher le film d'obtenir un visa d'exploitation, mais elle ne parvient pas à ses fins. Le film sera cependant interdit dans certaines municipalités. Le film sera interdit en Norvège pendant quelques mois, en Irlande jusqu'en 1987, et en Italie jusqu'en 1990. Dix ans plus tard, et dans un registre différent, un autre film mettant en scène Jesus, La Dernière tentation du Christ de Martin Scorsese, déclenchera des réactions plus violentes encore. En 2004, sur un thème similaire, La Passion du Christ de Mel Gibson fera lui aussi scandale.

La vie de Jésus ?
Monty Python, la vie de Brian retrace les péripéties d'un homme né le même que jour que Jesus, mais au départ, les auteurs avaient pensé aller ancore plus loin, en réalisant un film sur Jésus-Christ lui-même, auquel ils auraient attribué un autre destin. Sur le ton de la boutade, les Monty Python avaient lancé le titre : Jesus Christ : Lust for glory (Jésus-Christ, la soif de gloire).

Changement de titre
A l'origine, le film devait avoir pour titre Brian de Nazareth.

Sondage
En 1999, le British Film Institute lançe un grand sondage auprès des professionnels du cinéma 02 Anglais, leur demandant quels sont selon eux les meilleurs films de l'Histoire du cinéma britannique. Monty Python, la vie de Brian arrive en 28ème position de ce classement de 100 films, les trois premiers étant, dans l'ordre, Le Troisième homme de Carol Reed, puis Breve Rencontre et Lawrence d'Arabie de David Lean.

Drôle de rencontre
Dans un petit rôle apparaît un des plus célèbres humoristes britanniques des années 50, Spike Milligan. C'est par hasard que ce comique s'est retrouvé dans La Vie de Brian. En effet, Milligan passe ses vacances à Monastir, en Tunisie, au moment où les Monty Python y tournent leur film. Fan du comédien, la joyeuse troupe lui demande aussitôt de participer à l'aventure.
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Ascension (l') (Ascension (l'))

1223 3/4
Comédie France 2017 103 min.
Ludovic Bernard Ahmed Sylla, Alice Belaïdi, Kevin Razy, Nicolas Wanczycki, Waly Dia, Maïmouna Gueye, Denis Mpunga, Fadila Belkebla
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247045.html
Synopsis :

« Pour toi, je pourrais gravir l’Everest !» Samy aurait mieux fait de se taire ce jour-là... D’autant que Nadia ne croit pas beaucoup à ses belles paroles. Et pourtant… Par amour pour elle, Samy quitte sa cité HLM et part gravir les mythiques 8848 mètres qui font de l’Everest le Toit du monde. Un départ qui fait vibrer ses copains, puis tout le 9-3 et c’est bientôt la France entière qui suit avec émotion les exploits de ce jeune mec ordinaire mais amoureux. A la clé, un message d’espoir : à chacun d’inventer son avenir, puisque tout est possible.
Critique :

A la fois comédie sentimentale, film d'aventure, chronique sociale et voyage initiatique, cette «ascension» qui part du camp de base en béton du 9-3 pour s'achever à la cime enneigée de l'Everest, fait gravir au spectateur une montagne de sensations.
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BigBug (BigBug)

1312 3/4
Comédie France 2022 111 min.
Jean-Pierre Jeunet Isabelle Nanty, Elsa Zylberstein, Claude Perron, Stéphane De Groodt, Youssef Hajdi, Claire Chust, François Levantal, Alban Lenoir, André Dussollier, Benoît Allemane, Corinne Martin, James Champel, François Berland
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=279139.html
Synopsis :

En 2045, l’intelligence artificielle est partout. À tel point que l’humanité compte sur elle pour assouvir ses moindres besoins et ses moindres désirs - même les plus inavouables… Dans un quartier résidentiel tranquille, quatre robots domestiques décident soudain de retenir leurs maîtres en otages dans leur propre maison. Enfermés ensemble, une famille pas tout à fait recomposée, une voisine envahissante et son robot sexuel entreprenant sont donc obligés de se supporter dans une ambiance de plus en plus hystérique ! Car, à l’extérieur, les Yonyx, dernière génération d’androïdes, tentent de prendre le pouvoir. Tandis que la menace se rapproche, les humains se trompent, se jalousent, et se déchirent sous les yeux ahuris de leurs robots d’intérieur. Et si, au fond, c’étaient les robots qui avaient une âme… ou pas!
Critique :

Cette comédie incroyablement inventive combine une loufoquerie morbide à la Tim Burton (ses créatures bizarroïdes et excentriques) et une fantaisie créatrice à la Jacques Tati (on pense à sa mythique villa Arpel, imaginée comme principal décor de Mon Oncle).
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Blues Brothers (les) (Blues Brothers (the))

78 3/4
Comédie USA 1980 130 min.
John Landis John Belushi, Dan Aykroyd, Carrie Fisher, Cab Calloway, Ray Charles
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=311.html
Synopsis :

Dès sa sortie de la prison de Joliet (Illinois), Jake Blues est emmené par son frère Elwood chez Sœur Mary Stigmata, qui dirige l’orphelinat dans lequel ils ont été élevés. 5 000 dollars sinon c'est l'expulsion. Voilà la somme que Jake et Elwood doivent trouver pour sauver l'orphelinat. Dans le recueillement d'une église baptiste, au son d’un gospel emmené par le révérend Cleophus James, Jake est touché par la grâce : il sait maintenant que la seule solution est de reformer leur groupe musical, les "Blues Brothers".

Pas si simple... Il faut d'abord retrouver les autres membres, mais surtout fuir les deux policiers de la route qui harcèlent Elwood, ce fou du volant, fuir la mystérieuse créature qui leur tire dessus au bazooka, etc. Et voilà que des néo-nazis s'en mêlent ! Les deux frères leur ont foncé dessus avec leur Bluesmobile et les ont jetés à la rivière ! Les Good Ole Boys leur courent après, furieux que les Blues Brothers se soient fait passer pour eux dans une boîte de country and western (où ils ont dû troquer le rhythm 'n’ blues contre la musique locale).

Tout ce petit monde se retrouve au Palace Hotel Ballroom, immense salle de concerts. Jake et Elwood, retardés par une panne d'essence, ne sont pas là à l'heure. Le publie s'impatiente. Alors Curtis, le vieux concierge noir de l'orphelinat, improvise. Il fait un tabac en chantant" Minnie the Moocher".

Enfin arrivés, les frères triomphent à leur tour, et se voient offrir 10.000 dollars d'avance par un directeur de disques. Mais il leur faut à nouveau éviter tous leurs poursuivants, notamment la jeune femme qui maintenant les attend avec un fusil-mitrailleur. En fait, il s'agit de Camille, la fiancée que Jake avait abandonnée le jour même du mariage!

Avant qu'ils parviennent à déposer les 5 000 dollars à la recette des impôts de Chicago, il y aura de la casse et beaucoup de tôle froissée ! Cernés par une incroyable armada – l’armée et des commando d’élite se sont joints aà la police –, Jake et Elwood se retrouvent en prison. Leur nouveau succès : "Jailhouse rock" !
Critique :

Qualité moyenne de la bande sonore (mélanges d'02 Anglais et de français)
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Delicatessen (Delicatessen)

18 3/4
Comédie France 1991 97 min.
Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro Dominique Pinon, Marie Laure Dougnac, Jean Claude Dreyfus, Karin Viard, Ticky Holgado, Rufus
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=4088
Synopsis :

Un vieil immeuble sur un terrain vague en des temps difficiles. A l'enseigne Delicatessen, le boucher procure une viande qui provient on ne sait d'où. Et comme, parfois, un locataire disparaît...

Louison, clown au chômage, devient l'homme à tout faire du lieu : réparateur de tuyaux ou de sommier bruyants ou, amuseur des enfants. Virtuose de la scie musicale, il plaît à Julie, violoncelliste, la fille du boucher, Il y a aussi les frères Kube, fabricants de boîtes qui meuglent, ou Madame Interligator, une snob qui rate ses suicides. Monsieur Potin qui s'empiffre d'escargots au milieu d'une cave inondée et infestée de grenouilles. La famille Tapioca vit d'expédients et possède une grand-mère tricoteuse.

Le facteur amène les nouvelles, mauvaises d'ailleurs, et courtise Julie, qui le repousse. Elle préfère Louison, mais sait qu'il ne plaît pas à son père et qu'il risque gros; devenir viande de boucherie par exemple. Pour le sauver, elle fait appel aux Troglodistes, des résistants végétariens qui vivent dans les égouts.

A l'issue d'une lutte terrible, après avoir failli mourir noyés dans la salle d'eau dans laquelle ils s'étaient réfugiés, les amoureux échappent aux visées assassines du boucher, qui est tué. Louison et Julie se retrouvent sur les toits où, alors qu'un soleil jaunâtre perce péniblement des nuages gras à haute teneur polluante, ils se lancent dans le plus harmonieux des duos pour scie et violoncelle.
Critique :


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Fabuleux destin d'Amélie Poulain (le) (Fabuleux destin d'Amélie Poulain (le))

635 3/4
Comédie France 2001 120 min.
Jean-Pierre Jeunet Audrey Tautou (Amélie Poulain), Mathieu Kassovitz (Nino Quincampoix), Isabelle Nanty (Georgette), Rufus (Raphaël Poulain), Jamel Debbouze (Lucien), Yolande Moreau (Madeleine Wallace), André Dussollier (Narrateur), Artus de Penguern (Hipolito), Urbain Cancelier (Collignon), Dominique Pinon (Joseph), Maurice Bénichou (Dominique Bretodeau), Claude Perron (Eva), Michel Robin (Le père de Collignon), Claire Maurier (Suzanne), Serge Merlin (Dufayel), Lorella Cravotta (Amandine Poulain), Armelle (Philomène), Flora Guiet (Amélie Poulain enfant), Jean Darie (L'aveugle), Ticky Holgado (L'homme en photo (qui parle à Nino d'Amélie)), Marc Amyot (L'homme étrange), Dominique Bettenfeld (Le voisin qui crie), Eugène Berthier (Eugene Koler), Amaury Babault (Nino enfant), Frankye Pain (Le marchand de journaux), Marion Pressburger (Petites mains du générique), Charles-Roger Bour (L'homme à la vespasienne), Luc Palun (L'épicier d'Amélie Poulain), Fabienne Chaudat (La femme dans le coma), Jacques Viala (Le client qui humilie son ami), Fabien Behar (Le client humilié), Jonathan Joss (Le fils du client humilié), Jean-Pierre Becker (Le vagabond), Thierry Gibault (Le client aux endives), François Bercovici (Le copain du client aux endives), Guillaume Viry (Le sans-abris), Valérie Zarrouk (Dominique Bredoteau 2), Kevin Fernandes (Dominique Bretodeau enfant), Marie-Laure Descoureaux (La concierge du mort), Sophie Tellier (Tante Josette), Gérard Weingand (Le professeur), François Viaur (Le propriétaire de bistrot), Paule Daré (L'employée du bistrot), Myriam Labbé (Le client du bureau de tabac), Julianna Kovacs (Le client chez l'épicier), Philippe Paimblanc (Le contrôleur), Mady Malroux (La première dame jumelle), Monette Malroux (La seconde dame jumelle), Isis Peyrade (Samantha), Valériane de Villeneuve (La femme qui rit), Christiane Bopp (La femme près du caroussel), Raymonde Heudeline (La caissière du train fantôme), Thierry Arfeuillères (La statue), Jerry Lucas (Le petit garcon au Sacré Coeur), Patrick Paroux (Le souffleur de rue), François Aubineau (Le facteur de la concierge), Philippe Beautier (Le facteur de Monsieur Poulain), Régis Iacono (Félix L'Herbier), Andrée Damant (La mère de Collignon), Franck Monier (Le petit-fils de Dominique Bretodeau), Jean Rupert (L'homme ayant subi une opération du nez), Robert Gendreu (La patron du café), Karine Asure (La jolie fille), Rudy Galindo (Lui-même (images d'archive)), Clotilde Mollet (Gina), Dean Baykan (Acteur), Clément Chebli (Acteur), Valérie Labro (Actrice), Manoush (Actrice), Gérald Weingand (L'instituteur), Frankie Pain (Actrice), Valériane de Villeneuve (Actrice), Franck-Olivier Bonnet (Palace Video Voice), Alain Floret (Voice of Janitor's dead-husband), Jean-Pol Brissart (Postman's Voice), Jacques Thebault (Voix), Frédéric Mitterrand (Lui-même (voix)), Jean-Michel Larqué (Lui-même (voix) (document d'archive)), Thierry Roland (Lui-même (voix) (documents d'archive)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27063.html
Synopsis :

Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s'est fixé un but : faire le bien de ceux qui l'entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence.
Le chemin d'Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque ; Lucien, le commis d'épicerie ; Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés ; Raymond Dufayel alias ''l'homme de verre'', son voisin qui ne vit qu'à travers une reproduction d'un tableau de Renoir.
Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange ''prince charmant''. Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de Photomaton.
Critique :

Note de la presse : 4,3/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 29725 notes : 51% de *****, 18% de ****, 3% de ***, 6% de **, 7% de *, 15% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 14 nominations
Distributeur : UFD
Box Office France : 8 516 999 entrées
Année de production : 2001
Budget : 11 710 000 euros
Date de sortie DVD : 21 octobre 2009
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 21 octobre 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Coloration brésilienne
Les couleurs principales du film (vert, jaune et rouge) sont une inspiration directe du travail de l'artiste brésilien Juarez Machado.

De faux ricochets
Audrey Tautou ne sachant pas faire des ricochets, la fameuse scène des ricochets sur le canal Saint-Martin a été réalisée avec des cailloux en image de synthèse.

Le fabuleux destin d'Emily...
Pour interpréter Amélie, Jean-Pierre Jeunet avait d'abord songé à Emily Watson (Breaking the Waves). Certaines scènes devaient même être tournées en Angleterre...Devant la durée de la production, Emily Watson, d'abord intéressée, préféra se retirer.

Ira ? Ira pas ?
Non retenu dans la Sélection officielle du 54ème Festival de Cannes, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain a malgré tout les honneurs de La Croisette, avec une projection en plein-air le 13 mai.

La musique de Yann Tiersen au cinéma
On retrouve le musique de Yann Tiersen dans la bande originale de La Vie rêvée des anges d'Erick Zonca, Alice et Martin d'André Téchiné et Qui plume la lune ? de Christine Carrière.

Guillaume Laurant, co-scénariste
Il a déjà travaillé avec Jean-Pierre Jeunet, sur La Cité des Enfants Perdus (dialogues additifs) et Alien, la résurrection.Guillaume Laurant a également écrit un roman et plusieurs pièces pour le théâtre.

Jean-Pierre Jeunet à propos du film
" Je me souviens qu'après Alien, la resurrection, j'avais très envie de revenir en France pour faire un "petit" film avec mes copains ! Parce que même si Alien a été une aventure merveilleuse, c'était aussi très lourd à porter...En fait, lorsque la Fox m'a proposé le film, j'étais déjà en train de travailler sur ce qui allait devenir Amélie. J'avais des tas d'idées de scènes, de situations, de personnages, des tas d'envies précises, mais j'avais beaucoup de mal à trouver le dénominateur commun de tout ça. Je cherchais tout simplement le sujet du film. J'en étais là quand je suis parti à Hollywood. Lorsque je suis revenu, j'ai repris mon projet où je l'avais laissé. "
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Intouchables (Intouchables)

647 3/4
Comédie France 2011 112 min.
Eric Toledano, Olivier Nakache François Cluzet (Philippe), Omar Sy (Driss), Anne Le Ny (Yvonne), Audrey Fleurot (Magalie), Clothilde Mollet (Marcelle), Alba Gaia Bellugi (Elisa), Cyril Mendy (Adama), Salimata Kamate (Fatou), Absa Dialou Toure (Mina), Grégoire Oestermann (Antoine), Dominique Daguier (Un ami de Philippe), François Caron (Un ami de Philippe), Christian Ameri (Albert), Thomas Soliveres (Bastien), Dorothée Briere Meritte (Eléonore), Marie-Laure Descoureaux (Chantal), Emilie Caen (Galeriste), Sylvain Lazard (Un nouvel auxiliaire), Jean-François Cayrey (Un nouvel auxiliaire), Ian Fenelon (Un candidat), Renaud Barse (Un candidat), François Bureloup (Un candidat), Nicky Marbot (Un policier), Benjamin Baroche (Un policier), Jérôme Pauwels (Un voisin mal garé), Antoine Laurent (Un voisin mal garé), Fabrice Mantegna (Le chanteur d'opéra), Hédi Bouchefana (Garagiste), Caroline Bourg (Fred), Michel Winogradoff (Le serveur des Deux Magots), Kevin Wamo (L'ami de Driss), Elliot Latil (Un lycéen), Alain Anthony (Un pilote de parapente), Dominique Henry (II) (Un pilote de parapente), Philippe Le Fèvre (Le chef d'orchestre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182745.html
Synopsis :

A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement... Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables.
Critique :

Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 4,6/5 (Pour 36708 notes : 54% de *****, 29% de ****, 9% de ***, 4% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 15 prix et 18 nominations
Distributeur : Gaumont Distribution
Box Office France : 19 385 300 entrées
Année de production : 2011
Budget : 9 500 000 euros
Date de sortie DVD : 28 mars 2012
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 28 mars 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Inspiré de faits réels
C'est le visionnage d'un documentaire qui a donné aux deux réalisateurs l'envie de faire ce film. Intitulé "A la vie, à la mort", ce dernier évoquait le cas d'un jeune de banlieue embauché pour s'occuper d'un homme tétraplégique, Philippe Pozzo di Borgo. Nous étions alors en 2004 et les deux cinéastes, bien que séduits par l'idée, ne se sentaient pas de taille à affronter un tel sujet. Ce n'est qu'après la sortie de Tellement proches en 2008 qu'ils se sont lancés. A noter qu'une fois le long-métrage terminé, les deux réalisateurs se sont rendus à l'anniversaire du modèle, Philippe, pour le lui montrer.

Shopping en France pour la Weinstein !
The Weinstein Company a fait son shopping en France afin de distribuer les films français outre-atlantique ! Parmi eux, The Artist, dont un succès comparable à celui du Fabuleux destin d'Amélie Poulain est attendu, mais aussi Intouchables, qui fera l'objet d'un remake.

Auteuil avant Cluzet
C'était Daniel Auteuil qui, avant que François Cluzet ne le remplace, devait initialement camper le rôle de Phillipe Pozzo di Borgo, aristocrate handicapé suite à un accident de parapente.

Actor studio
Bien qu'il ne joue pas de personnage célèbre, ni même un sportif de haut niveau, Omar Sy a fait en sorte de perdre dix kilos pour le rôle. Il estimait en effet qu'un homme venant des banlieues, avec un passif tel que le sien, se devait d'avoir une carrure plus athlétique que la sienne.

De précieux conseils
Avant de se lancer dans l'aventure, Eric Toledano et Olivier Nakache ont rencontré Philippe Pozzo di Borgo à Essaouira au Maroc, où il vit et où il s’est remarié. Une rencontre décisive pour les réalisateurs, qui ont vu leur envie de faire ce film se décupler tant le discours tenu par leur hôte était émouvant et sincère. Philippe a pu leur donner une multitude d'indications et de conseils sur chacune des scènes du film.

Une rencontre bouleversante
François Cluzet a également rencontré Philippe Pozzo di Borgo peu de temps avant le tournage du film afin de recueillir les informations dont il avait besoin. Il observa Philippe afin de reproduire au mieux sa façon de bouger, de respirer et de parler. L'acteur, réputé pour s'investir à fond dans ses rôles, s'est dit bouleversé par cette rencontre.

Eviter le pathos
Les premières minutes du film, filmées en banlieue parisienne, n'ont pas pour but d'exposer la réalité des banlieues, ressassée de manière permanente dans les JT selon les réalisateurs, mais au contraire de dresser au mieux le portrait du jeune Driss (Omar Sy), originaire des cités, afin d'accentuer l'écart de statut avec Philippe (François Cluzet), aristocrate.

De la terre, de l'eau, du feu et des notes
La musique joue un rôle central dans le long-métrage, ce qui constitue une première dans la filmographie des deux réalisateurs. Ces derniers avouent notamment que certaines chansons (celle d'Earth Wind and Fire utilisée dans le film, notamment) ont fortement influencé la rédaction du script. Le plus dur fut ensuite d'acquérir les droits des chansons, dont la présence dans le film était devenue presque indispensable.

La méthode Toledano-Nakache
Quitte à subir des remontrances de leurs techniciens ou de leurs acteurs, Eric Toledano et Olivier Nakache, perfectionnistes dans l'âme, ont pour habitude de réécrire le script d'un film de manière permanente, parfois même en plein tournage. Des changements déstabilisants mais nécessaires : "Par ce biais, on essaye de troubler le jeu de nos comédiens et de provoquer des choses inattendues, des accidents, des imprévus", déclarent-ils.

Dans le fauteuil
François Cluzet livre une performance à la fois émouvante et éprouvante dans Intouchables. Avant lui, d'autres acteurs se sont assis dans un fauteuil roulant parmi lesquels Mathieu Amalric pour Le Scaphandre et le papillon ou encore Sophie Marceau pour L' Homme de chevet.

Pas de pitié !
Intouchables est avant tout une comédie. L'humour y est omniprésent. Chose primordiale pour Philippe Pozzo di Borgo, qui ne voulait pas que son histoire personnelle fasse l'objet d'un film axé sur la pitié et la compassion.

Et de quatre !
Les deux réalisateurs semblent apprécier le jeu d'Omar Sy. En effet, c'est la quatrième fois que l'interprète évolue devant leur caméra, après le court-métrage Ces Jours heureux (2002) et les longs Nos jours heureux (2006) et Tellement proches (2008). Il fut d'ailleurs le premier acteur contacté, avant même que le scénario ne soit rédigé. Son enthousiasme pour l'idée contribua d'ailleurs fortement à motiver les deux réalisateurs à mener à bien leur projet.

Une question de handicap
Le handicap est le mot maître du film. Les deux acteurs campent en effet des personnages aux handicaps bien marqués : Philippe (François Cluzet) est victime d'un handicap physique, tandis qu'Abdel (Omar Sy) est victime d'un handicap social. Ces fardeaux vont les rapprocher jusqu'à ce qu'ils créent une complémentarité inattendue.

3 en 2
3 comme le nombre de films où l'on a retrouvé Anne Le Ny au casting en l'espace de 2 mois. La comédienne n'a pas chômé, puisqu'en dehors d'Intouchables, elle était également à l'affiche de La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli et La Brindille d'Emmanuelle Millet.
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Jour sans fin (un) (Groundhog Day)

41 3/4
Comédie USA 1993 103 min.
Harold Ramis Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott, Stephen Tobolowsky, Brian Doyle-Murray
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=801
Synopsis :

Dans la pittoresque petite ville de Punxsutawney (Pennsylvanie), chaque 2 février, on fête le «Groundhog Day» ou «Jour de la marmotte». Le petit animal est présenté à la foule en liesse et la légende veut que s’il «voit son ombre», l’hiver durera encore six bonnes semaines. Journaliste responsable de la météo dans une petite station de Pittsburgh, Phil Connors est chargé, comme tous les ans, de couvrir l’événement, ce qui l’ennuie profondément. Accompagné de sa productrice Rita Hanson et de Larry, son caméraman, il se rend donc en maugréant dans cette «bourgade de ploucs» et prend une chambre à l’auberge de Mrs. Lancaster. Debout dès 6 heures du matin, il fait avec son cynisme habituel le compte-rendu de la fête et s’apprête, aussitôt après, à regagner Pittsburgh avec ses collaborateurs. Mais la route est coupée par le blizzard et ils doivent passer une seconde nuit à Punxsutawney. Réveillé à 6 heures le lendemain, Phil constate avec effarement que tout se passe exactement comme le jour précédent : mêmes émissions à la radio, mêmes festivités, mêmes personnes rencontrées au même moment dans la rue, tel cet importun ami d’enfance, Ned Ryerson. Plus inquiétant encore, personne à part lui ne semble s’apercevoir de cette anomalie. Le même phénomène se reproduisant indéfiniment, le malheureux consulte des médecins qui ne constatent rien d’anormal chez lui et le prennent pour un fabulateur. Se voyant condamné à revivre sans cesse ce fatidique 2 février, Phil cherche d’abord à profiter égoïstement de la situation. Sans se soucier de l’avenir (puisqu’il n’en a pas), il fume comme un pompier, boit comme un trou, se goinfre tant et plus, nargue les policiers, commet des larcins. Bientôt dépressif, il kidnappe la marmotte-mascotte, jette sa voiture dans un précipice, se suicide de diverses façons… en vain. Certes, les détails appris au cours de cette journée toujours recommencée lui permettent de jouer les devins et de séduire sans peine la naïve Nancy Taylor et quelques autres… Mais avec Rita, c’est plus difficile et, devant sa résistance, Phil se met à changer. Il prend des leçons de piano, se cultive, s’adonne à la sculpture sur glace… Peu à peu, il prend un réel plaisir à faire le bien, dépannant les uns ou les autres, réconciliant les amoureux brouillés et sauvant ceux que menace un terrible accident. Adoré comme le Bon Samaritain par la communauté, il finit par conquérir l’amour de Rita. La jeune femme accepte de passer la nuit avec lui et le miracle se produit : le cercle vicieux temporel est enfin brisé et tous deux se réveillent… le 3 février !
Critique :


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Ma Petite Entreprise (Ma Petite Entreprise)

640 3/4
Comédie France 1999 96 min.
Pierre Jolivet Vincent Lindon (Ivan Lansi), François Berléand (Maxime Nassief), Roschdy Zem (Sami), Zabou Breitman (Nathalie), Albert Dray (Charles), Catherine Mouchet (Lucie), Anne Le Ny (L'assureuse), Catherine Mendez (Sylvie), Yvan Valensi (l'homme du bistrot), Philippe Cura (Le livreur), Simon Michaël (Un flic), Pierre Jolivet (Un flic), Sabine Parra (l'hôtesse), Fabienne Mai (Madame Akénasian, la concierge), Jacqueline Vicaire (La femme).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25857.html
Synopsis :

Il se démène comme un beau diable, Ivan, pour faire tourner sa petite entreprise de menuiserie. Mais un jour, l'atelier d'Ivan est ravagé par un incendie. Machines, réserve de bois, contrats urgents, tout part en fumée... Les assurances sont là pour ça ? C'est ce que pense Ivan sauf qu'il va découvrir que le courtier qui assure tout le quartier est un magouilleur de première. Ivan n'a pas la choix. Pour retrouver ses billes, éviter la faillite, empêcher que ses ouvriers se retrouvent au chômage, il doit se résoudre à enfeindre la loi : visiter l'ordinateur central de la compagnie d'assurances.
Critique :

Note de la presse : 4,1/5
Note des spectateurs : 2,6/5 (Pour 629 notes : 7% de *****, 40% de ****, 23% de ***, 16% de **, 14% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 4 nominations
Distributeur : Bac Films
Box Office France : 823 989 entrées
Année de production : 1999
Budget : 3 770 000 euros
Date de sortie DVD : 24 avril 2001
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1. 66

Secrets de tournage :

Le titre du film
Il s'inspire directement de la chanson d'Alain Bashung, "Ma petite entreprise".Pierre Jolivet : "C'est une chanson très complexe, comme souvent les chansons d'Alain. Mais son point de départ rejoint celui du film, revaloriser l'image de la PME. C'est sympa, une entreprise, c'est une cellule de vie, où les gens se rencontrent, se parlent, s'affrontent parfois, mais s'en sortent par le travail." (extrait du dossier de presse).

Pierre Jolivet à propos du scénario et du travail d'écriture :
"Les chroniques ne m'intéressent pas. Il fallait une intrigue. Simon Michaël, mon co-scénariste, connaît un petit patron de PME dont l'usine de bois a brûlé. Alors, on a inventé cette histoire de magouille à l'assurance. Tout le monde a des rapports compliqués avec les assurances. Tout le monde s'est dit un jour ou l'autre, en cas de sinistre : «Est-ce que j'essaye de me faire rembourser un peu plus ?» C'est un thème universel.Oh non. Ce qui demande du temps, c'est trouver comment surprendre le spectateur sans que ça paraisse factice, c'est trouver l'équilibre entre le récit, sa part humaine et sociale, et la comédie proprement dite. Partir du réalisme, et inventer des choses de cinéma qui nous étonnent. Confronter nos personnages à des situations un peu exceptionnelles. Ma Petite Entreprise, c'est une petite histoire. Mais une petite histoire pas banale…" (extrait du dossier de presse)

De Pierre Jolivet :
"Fred était un film noir, désespéré, dans lequel nous avons essayé de montrer que la dignité n'a rien à voir avec la classe sociale. Sans quitter cet esprit - et l'univers du monde du travail - Frédéric Bourboulon et moi-même avions envie d'aller vers quelque chose de plus positif. Et je voulais passer à une autre catégorie socio-professionnelle : Fred était ouvrier, Ivan est patron d'une petite entreprise." (extrait du dossier de presse)

Pierre Jolivet réalisateur
Scénariste et producteur, Pierre Jolivet a réalisé plusieusr longs métrages :Strictement Personnel (1984), Le complexe du kangourou (1986), Force Majeure (1987), Simple mortel (1991), A l'heure où les grands fauves vont boire (1992), Fred (1996), En plein coeur (1998).

Simon Michaël, co-scénariste
Il a collaboré à plusieurs reprises avec Claude Zidi : Les Ripoux, Association de malfaiteurs, Ripoux contre Ripoux, La totale, Profile bas.Avec Pierre Jolivet, il a co-écrit le scénario de Fred, dans lequel jouait déjà Vincent Lindon.

Les collaborateurs de Pierre Jolivet
Outre les acteurs, Pierre Jolivet s'est entouré de fidèles collaborateurs. En premier lieu le producteur Frédéric Bourboulon qui avait déjà financé Fred et Ma Petite entreprise mais aussi le scénariste Simon Michaël déjà présent sur Ma petite entreprise .
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Micmacs à tire-larigot (Micmacs à tire-larigot)

427 3/4
Comédie France 2008 104 min.
Jean-Pierre Jeunet Dany Boon (Bazil), André Dussollier (Nicolas Thibault De Fenouillet), Nicolas Marié (François Marconi), Jean-Pierre Marielle (Placard), Julie Ferrier (La Môme Caoutchouc), Omar Sy (Remington), Dominique Pinon (Fracasse), Yolande Moreau (Tambouille), Michel Cremades (Petit Pierre), Marie-Julie Baup (Calculette), Patrick Paroux (Gerbaud), Stéphane Butet (Matéo), Philippe Girard (Gravier), Jean-Pierre Becker (Libarski), Doudou Masta (Le Chef Des Rebelles), Eric Naggar (Le Chauffeur De Marconi), Urbain Cancelier (Le Gardien De Nuit), Noé Boon (Bazil Jeune), Arsène Mosca (Serge, Du Magasin Vidéo), Thierry Roland (Lui-Même), Jean-Michel Larqué (Lui-Même), Christine Kelly (Elle-Même), Manon Le Moal (Lola), Félicité N'Gijol (Madame Cissé), Bernard Bastereaud (Le Mari De Madame Cissé), Tony Gaultier (Le Technicien Lubrique), Stéphanie Gesnel (La Partenaire Du Technicien), Julia Gunthel (La Doublure Contorsionniste De Julie Ferrier), Florian Goutieras (Le Fils De François Marconi), Pierre Etaix (L'Inventeur Des Histoires Drôles), Agathe Natanson (L'Ange-Gardien), Laurentine Milébo (La Nounou De Marconi), Regis Romele (Le Père De Bazil), Thérèse Roussel (La Dame Âgée Au Lit), Julianna Kovacs (La Grand-Mère De Bazil), Michel Francini (L'Homme Âgé Au Lit), Lara Guirao (La Mère De Bazil), Eric Moreau (Un Homme Dans La Rue (Non Crédité)), Cendrine Orcier (L'Assistante Du Chirurgien), Louis Marie Audubert (Le Technicien Embarassé), Arnaud Maillard (Le Chauffeur De De Fenouillet), Alain Raimond (Max Le Ferrailleur), Christine Kay (Madame De Fenouillet), Juliette Wiatr (La Vendeuse Des Galeries), Pascale Liévyn (La Soeur De L'Orphelinat), Emy Levy (La Bénévole Des Restos Du Coeur), Cid Freer (Le Dealer), Nicolas Beaucaire (Un Journaliste (Non Crédité)), Gérald Weingand (Le Guide Des Touristes), Rachel Berger (La Strip-Teaseuse), Alix Poisson (L'Hôtesse Du Train Bleu), Domitille Bioret (Le Concierge De Bazil), Elisabeth Calejon (Le Concierge De De Fenouillet), Gautier Van Lieshout (Le Fils De De Fenouillet), Guy Lamûre (L'Officier), Juliette Armanet (La Chanteuse Du Métro), Marc Stusay (Un Rebelle), Laurent Mendy (Un Rebelle), Philippe Pillavoine (Le Diable), Valérie Moinet (La Femme Avec Le Chien), Pascal Parisat (Le Chirurgien), Yannick Mahé (Un Journaliste Télé), Yamine Dib (Robert De Niro), Jacques Herlin (Acteur), Dominique Bettenfeld (Le Garcon Du Peep Show), François Berland (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132791.html
Synopsis :

Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau... Bazil n'a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l'a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. A sa sortie de l'hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l'inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu'inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d'armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d'hurluberlus, il décide de se venger. Seuls contre tous, petits malins contre grands industriels cyniques, nos chiffonniers rejouent, avec une imagination et une fantaisie dignes de Bibi Fricotin et de Buster Keaton, le combat de David et Goliath...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2354 notes : 26 % de *****, 27 % de ****, 25 % de ***, 6 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 258 804 entrées
Budget : 27 000 000 euros
N° de visa : 118828
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Et de six !
Micmacs à tire-larigot est le sixième long métrage (et quatrième en solo) réalisé par Jean-Pierre Jeunet.

Efficacité maximale
Selon ses dires, Jean-Pierre Jeunet n'a supprimé qu'une seule séquence du montage final de Micmacs à tire-larigot (certaines ayant juste été raccourcies).

Quand un réalisateur en dirige d'autres...
Dany Boon est le quatrième acteur-réalisateur à être dirigé par Jean-Pierre Jeunet, après Mathieu Kassovitz (Le Fabuleux destin...), Jodie Foster et Albert Dupontel (Un long dimanche...). Peuvent aussi être pris en compte Isabelle Nanty, Yolande Moreau, Artus de Penguern, Bouli Lanners et Jean-Paul Rouve, dont le premier passage derrière la caméra est néanmoins postérieur à leur première collaboration avec le metteur en scène.

Quand la musique change...
Après Yann Tiersen (Le Fabuleux destin...) et Angelo Badalamenti (Un long dimanche...), Jean-Pierre Jeunet s'est offert les services d'un autre compositeur : Raphaël Beau, jeune prof qui signe ici sa première bande-originale.

Références
Combat des "petits" contre les "grands", Micmacs à tire-larigot s'inspire entre autres de David contre Goliath, du Petit Poucet, de Toy Story (chaque personnage a une "aptitude" qui fait avancer l'histoire), de Bourvil et de Chaplin... et de l'univers de Jean-Pierre Jeunet, évidemment. A ce titre, les plus observateurs noteront la (très) brève apparition du couple de Delicatessen, joué par Dominique Pinon et Marie-Laure Dougnac.

Dany remplace Jamel
C'est Jamel Debbouze (inoubliable Lucien du Fabuleux destin d'Amélie Poulain) qui devait initialement tenir le rôle principal de Micmacs à tire-larigot. Son handicap avait même été intégré au scénario du film. Toutefois, il préféra se retirer du projets pour raisons personnelles, laissant Jean-Pierre Jeunet sans héros à deux mois du tournage. le cinéaste parviendra à convaincre Dany Boon de rejoindre la bande à Bazil, repoussant de quelques mois le tournage (d'avril 2008 à août 2008) afin de procéder à quelques ajustements sur le scénario. Autre remplacement de dernière minute : Marie-Julie Baup, qui se substitua à une Marina Foïs enceinte.

La bande à Bazil
Les héros de Micmacs à tire-larigot rassemblent des habitués du cinéma de Jean-Pierre Jeunet (Dominique Pinon, André Dussollier et Yolande Moreau) mais également des nouveaux-venus (Dany Boon, Julie Ferrier, Omar Sy, Jean-Pierre Marielle, Michel Cremades, Marie-Julie Baup et le "méchant" Nicolas Marié).

Des collaborateurs fidèles...
Sur Micmacs à tire-larigot, Jean-Pierre Jeunet retrouve notamment le scénariste Guillaume Laurant (La Cité des Enfants Perdus, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, Un Long dimanche de fiançailles), le chef-monteur Hervé Schneid (qui travaille à ses côtés depuis Delicatessen), la chef-costumière Madeline Fontaine (Le Fabuleux destin..., Un Long dimanche...) et la chef-décoratrice Aline Bonetto (Le Fabuleux destin..., Un Long dimanche...).

... et un nouveau venu
Le directeur de la photographie Bruno Delbonnel (Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain et Un Long dimanche de fiançailles) étant retenu sur le tournage de Harry Potter et le Prince de sang mêlé, Jean-Pierre Jeunet a fait appel à un "petit nouveau" pour la lumière de Micmacs à tire-larigot : Tetsuo Nagata, à l'oeuvre sur La Chambre des officiers, Blueberry, Narco et La Môme.

Boon Jr.
Dans le rôle de Bazil jeune, Jean-Pierre Jeunet a trouvé le comédien idéal en la personne de Noé Boon, le propre fils de Dany Boon qui fait ici ses débuts à l'écran.

Retour à Paris
Après un Paris "idéalisé" dans Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain et un Paris de début de siècle dans Un Long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet filme une nouvelle fois Paris dans Micmacs à tire-larigot. Un Paris qui mêle le traditionnel et le moderne, le nouveau et l'ancien, la ville et la banlieue... Du propre aveu du cinéaste, il pourrait s'agir de sa dernière oeuvre "parisienne" tant il a filmé la capitale.

Les fleurs c'est présentable, mais les vidéos c'est tellement beau...
Ne cherchez pas le vidéo-club dans lequel officie Bazil (Dany Boon) au début du film : ce n'en est pas un ! L'équipe de Jean-Pierre Jeunet a en effet entièrement redécoré la boutique d'un fleuriste de Puteaux (rue Charles-Lorilleux) pour en faire un vidéo-club (baptisé Matador Vidéo), le temps de quelques jours de tournage en octobre 2008.

Micmacs se tape l'affiche
Mise en abîme surprenante : différentes affiches de Micmacs à tire-larigot apparaissent à quatre reprises dans le long métrage, participant ainsi à la création d'un univers 100 % Jeunet.

Cinéphilie, quand tu nous tiens...
Au début du film, Dany Boon s'offre dans son vidéoclub une énième projection du Le Grand sommeil de Howard Hawks (1947). Grand cinéphile devant l'éternel, Jean-Pierre Jeunet en profite d'ailleurs pour gratifier son film d'un générique "à l'ancienne" et d'une bande originale reprenant les compositions de Max Steiner, auteur des partitions... du Le Grand sommeil.

Bienvenue au CSA
La journaliste Christine Kelly, qui joue son propre rôle le temps d'un courts flash info dans le film, a changé de poste depuis la fin du tournage. Elle est désormais membre du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (depuis janvier 2009).

Dates de tournage
Micmacs à tire-larigot a été tourné du 11 août 2008 à la mi-décembre 2008, entre Paris (au Pont de Crimée notamment) et sa banlieue (à Puteaux, entre autres).

Nouveau : le site officiel de jean-Pierre Jeunet
Découvrez le nouveau site officiel et le blog de jean-Pierre Jeunet :http://www.jpjeunet-siteofficiel.comhttp://www.jpjeunet-siteofficiel.com/blog
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Père Noël est une ordure (le) (Père Noël est une ordure (le))

426 3/4
Comédie France 1982 83 min.
Jean-Marie Poiré Anémone (Thérèse), Marie-Anne Chazel (Zézette), Thierry Lhermitte (Pierre Mortez), Josiane Balasko (Madame Musquin), Christian Clavier (Katia), Gérard Jugnot (Félix), Bruno Moynot (Preskovitch), Michel Blanc (L'Obsédé Au Téléphone), Martin Lamotte (M. Leble), Jacques François (Le Pharmacien), Claire Magnin (Madame Leblé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4478.html
Synopsis :

La permanence téléphonique parisienne SOS détresse-amitié est perturbée le soir de Noël par l'arrivée de personnages marginaux farfelus qui provoquent des catastrophes en chaîne.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17757 notes : 67 % de *****, 21 % de ****, 7 % de ***, 1 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adapté de la pièce du Splendid
Réalisé par Jean-Marie Poiré, Le Père Noël est une ordure est l'adaptation cinématographique de la pièce homonyme créée en 1979 par la troupe du théâtre Splendid. Le succès des Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Gérard Jugnot et autres Marie-Anne Chazel, déjà tous présents sur scène, fut tel que la troupe dû s'exiler au théâtre de la Gaité Montparnasse, plus grand, dès janvier 1980.

Des répliques cultes
Succès plutôt mitigé lors de sa sortie en salles en août 1982 (437 000 spectateurs sur Paris), Le Père Noël est une ordure a acquis son statut de film culte au fur et à mesure de ses diffusions télévisuelles. De nombreuses répliques du film sont devenues de vrais classiques qui réapparaissent dans les conversations : du C'est c'là, oui au Doubitchous de Sofia en passant par Ca dépend, ça dépasse ou encore un fameux délire téléphonique effectué par un Michel Blanc, rare membre de la troupe du Splendid à ne pas apparaître physiquement dans le film.

Un remake américain
Le père Noël est une ordure a fait l'objet d'un tardif remake américain. Intitulé Mixed Nuts, le film a été réalisé par Nora Ephron en 1994 avec Steve Martin Juliette Lewis et Adam Sandler dans les rôles principaux.

Problème de publicité
Sorti en août 1982, Le Père Noël est une ordure a connu des problèmes de publicités à l'époque de son arrivé dans les salles françaises. La RATP et la Ville de Paris ont en effet refusé de louer des emplacements publicitaires pour l'affiche du film, car son titre était jugé politiquement incorrect.

Titre alternatif
Satire assez sombre de la société sous son couvert d'humour, Le Père est une ordure devait à l'origine s'intituler Le Père Noël s'est tiré une balle dans le cul. Un titre finalement abandonné car jugé trop virulent.

Une affiche signée Reiser
Dans la lignée de son scénario corrosif, l'affiche originale du Père Noël est une ordure a été réalisé par le dessinateur Reiser, qui travaillait alors à Charlie Hebdo, célèbre magazine à l'humour noir.

Josiane Balasko présente dans le film mais pas dans la pièce.
Josiane Balasko est à l'origine de la rencontre entre Jean-Marie Poiré et la joyeuse équipe. Ne faisant pas partie de la distribution de la pièce, un rôle a été ajouté pour elle dans ce film.
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Petit guide du voyageur dans le temps (le) (Frequently Asked Questions About Time Travel)

1094 3/4
Comédie UK 2008 83 min.
Gareth Carrivick Chris O'Dowd, Marc Wootton, Dean Lennox Kelly, Anna Faris, Meredith MacNeill, Nick Ewans, Arthur Nightingale, Paul Adams
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141208.html
Synopsis :

Trois losers se retrouvent dans un pub où ils ont leurs habitudes : Ray, obsédé par les voyages dans le temps, Toby, fondu de cinéma, et Pete, un grand cynique. Au cours de cette soirée par comme les autres, ils vont vivre d'étranges expériences temporelles avec Cassie, une jeune fille qui déclare surgir du futur.
Critique :

C'est très original, très drôle, un film qui ravira les fans de l'humour british, qui plaira aux geeks et aux nerds, une comédie qui vous divertira et qui n'en reste pas moins passionnante et bien écrite. Ce n'est pas le film de l'année mais les cinq étoiles sont amplement méritées !!
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Yesterday (Yesterday)

1053 3/4
Comédie UK 2019 117 min.
Danny Boyle Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran, Kate McKinnon, Joel Fry, Alexander Arnold, Lamorne Morris, James Corden
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263075.html
Synopsis :

Hier tout le monde connaissait les Beatles, mais aujourd’hui seul Jack se souvient de leurs chansons. Il est sur le point de devenir extrêmement célèbre. Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village où il habite en Angleterre, en dépit des encouragements d’Ellie, sa meilleure amie d’enfance qui n’a jamais cessé de croire en lui. Après un accident avec un bus pendant une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où il découvre que les Beatles n’ont jamais existé… ce qui va le mettre face à un sérieux cas de conscience.
Critique :

Une fantaisie romantique attachante, souvent très drôle, mais pas aussi étourdissante que ne le laissait espérer son pitch fou.

Danny Boyle refuse de vieillir. Il a passé la soixantaine, mais ne comptez pas sur lui pour tourner son Douleur et Gloire. Le seul indice de l’âge du capitaine, c’est sa tendance récente à regarder dans le rétro et à réfléchir à la grande histoire de la pop culture britannique. Après la mise en scène de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres, il a revisité son Trainspotting façon Retour vers le futur 2 (T2 Trainspotting) et, il y a quelques mois encore, il était sur le point de s’attaquer à James Bond... Le 007 de Boyle ne se fera finalement pas mais, aujourd’hui, on peut se consoler avec son ode aux Beatles. Yesterday est un mausolée à la gloire de John, Paul, George et Ringo. Mais il est conçu par Boyle et le roi de la romcom Richard Curtis : le genre de monument qu’on visite à cent à l’heure, en rigolant, comme Anna Karina et ses copains traversent le Louvre dans Bande à part. Le pitch est celui d’une uchronie « à la Jean-Philippe » (comme on dit au pays de Johnny), confirmant, après Il était temps, le goût de Curtis pour la SF de proximité : après un black-out inexpliqué, Jack, un chanteur sans succès, se réveille dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé et où il est le seul à connaître leurs chansons... Ce qui va donner un sérieux coup de fouet à sa carrière.

SAVOIR-FAIRE
Le film est conçu comme un immense jeu de piste à l’intérieur du catalogue et de la mythologie des Beatles. On le regarde en fan fébrile, en se demandant quel sera le prochain tube à retentir dans la bande-son, quelle forme prendra le clin d’oeil à Sgt. Pepper, etc. Boyle la joue profil bas, calme ses ardeurs de styliste survitaminé, et laisse le champ libre au savoir-faire de Curtis, qui entremêle satire de l’industrie musicale et comédie romantique délicieuse. Un savoir-faire parfois trop mécanique : après une montée en puissance franchement euphorisante, le film déçoit dans son dernier tiers, qui enchaîne les passages obligés du genre sans véritable conviction. On ressort du film heureux, mais en se disant que le vrai grand film sur l’impact des Beatles sur nos vies reste à faire. Peut-être qu’au fond de lui, Danny Boyle préfère les Rolling Stones...

Yesterday, en salles le 3 juillet 2019.
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Adieu Les Cons (Adieu Les Cons)

1152 3/4
Comédie France 2020 87 min.
Albert Dupontel Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié, Jackie Berroyer, Philippe Uchan, Bastien Ughetto, Marilou Aussilloux, Catherine Davenier
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=274345.html
Synopsis :

Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
Critique :

'Adieu les cons" est une fable haletante du début jusqu'à sa fin audacieuse, où le burlesque et le lyrisme s'harmonisent. Si l'ineptie est devenue la norme, être à la marge en faisant preuve d'humanité et de solidarité permet de vivre, enfin ! Mala vida !
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Arizona Junior (Raising Arizona)

1082 3/4
Comédie USA 1986 94 min.
Joel Coen Nicolas Cage, Holly Hunter, Trey Wilson, John Goodman, William Forsythe, Sam McMurray, Frances McDormand, Randall 'Tex' Cobb
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1500.html
Synopsis :

Hi, impénitent cambrioleur de supermarchés, passe beaucoup de temps dans la prison de Tempe en Arizona. Il y rencontre un jour Ed, charmante femme policier, dont il tombe éperdument amoureux. Terminé les braquages, il se marie et part pour l'usine qui ressemble somme toute à la prison. Hi et Ed voudraient un enfant mais Ed est stérile. Or un jour des quintuplés font la une de la presse locale. Hi et Ed décident d'en voler un. Sur cinq, cela ne se verra pas trop.
Critique :

C'est du pur jus des frères Coën, une sorte de road movie survitaminè où un jeune dèlinquant (Nicolas Cage, hilarant) et une fliquette stèrile (Holly Hunter) kidnappent le bèbè qu'ils ne peuvent avoir ensemble! Ambiance absurde boostèe par une camèra virevoltante: personne ne sait trop comment apprèhender ce film culte qui dèpasse à l'èvidence, les limites de la sèrie B! Si "Arizona Junior" est prèsentè hors compètition au festival de Cannes 1987 et n'a donc aucune chance de se retrouver au palmarès, on sort de la projection convaincu d'avoir affaire à des cinèastes, des vrais! Et deux frangins, qui plus est! Menè à 200 à l'heure et filmè comme un cartoon à la Tex Avery, le mètrage collectionne les nombreuses péripèties et les scènes d'anthologies à fusion comme ce biker complètement dèjantè! Sans temps mort et super bien enlevè, c'est un petit chef d'oeuvre d'où le spectateur sort transformè, avec une bande son entraînante de Carter Burwell...
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Auberge Espagnole (l') (Auberge Espagnole (l'))

111 3/4
Comédie France 2001 120 min.
Cédric Klapisch Romain Duris, Cécile de France, Audrey Tautou, Judith Godrèche, Xavier De Guillebon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=33468.html
Synopsis :

Romain est un jeune Français de 25 ans qui étudie l’économie. Un ami de son père lui propose un travail, mais il faut pour cela qu’il apprenne l’espagnol. Il décide donc d’aller passer sa dernière année d’études à Barcelone, en profitant du programme d’échange universitaire européen. Arrivé à Barcelone, il s’installe dans un grand appartement avec sept étudiants originaires de différents pays d’Europe, et tous venus dans le même cadre que lui. Pendant cette année, Romain vit une série d’expériences qui sont comme un parcours initiatique pour lui. Dans l’appartement, les huit jeunes apprennent à se connaître et à s’apprécier, partageant tous la sensation d’être des étrangers.
Critique :

Une excellente comédie de jeunes qui ne les prend ni pour des idiots ni pour des obsédés sexuels. Cédric Klapisch prouve qu’il est peut-être le meilleur observateur de la jeunesse, et a offert un rôle en or à Judith Godrèche, tout bonnement incroyable.

En supplément, la BO du film en MP3.
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Aventure c'est l'Aventure (l') (Aventure c'est l'Aventure (l'))

448 3/4
Comédie France 1972 120 min.
Claude Lelouch Lino Ventura (Lino Massaro), Nicole Courcel (Nicole), Aldo Maccione (Aldo), Charles Denner (Simon Duroc), Jacques Brel (Jacques), Charles Gérard (Charlot), Yves Robert (L'Avocat De La Défense), Johnny Hallyday (Lui-Même), André Falcon (L'Ambassadeur), Juan Luis Buñuel (Ernesto Juarez), Xavier Gélin (Le Fils De Lino), Catherine Allegret (Une Militante), Michel Drucker (Lui-Même), Charles Vanel (Acteur), Elie Chouraqui (Un Révolutionnaire), Alexandre Mnouchkine (Davis).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4090.html
Synopsis :

Les banques n'étant plus d'un rapport assez lucratif, cinq truands décident de se recycler en enlevant des personnalités. Le premier sur la liste n'est autre que Johnny Hallyday.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 725 notes : 59 % de *****, 13 % de ****, 16 % de ***, 3 % de **, 9 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Barking Dogs Never Bite (Flandersui gae)

1067 3/4
Comédie Corée du Sud 2000 110 min.
Bong Joon-Ho Sung-jae Lee, Doona Bae, Hie-bong Byeon, Go Su-hee, Kim Ho-jung, Roe-ha Kim, Seong Jeong-seon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46991.html
Synopsis :

Yun-ju, professeur à l'université, vit une existence sans encombre avec sa compagne, qui attend un enfant. Mais les aboiements répétés d'un chien du voisinage commencent à le rendre fou...
Critique :

Un film parfait, merveilleux, sublime et drôle. Bong Joon Ho est sans doute un des réalisateurs les plus doués et les plus admirables actuellement, et le prouvait donc dés son premier long métrage. Il signe ici une histoire absolument délicieuse et décalée. Avec un charme absolu, il pose ici les bases de sa virtuosité de cinéaste avec une caméra qui virevolte, tournoie, se pose toujours là où il faut et avec une intelligence absolument époustouflante. Chaque plan est réfléchi et maîtrisé, mais le film ne se prend jamais au sérieux. C'est là aussi une immense force de Bong Joon Ho : le recul et l'humour dont il fait toujours preuve, sans jamais oublier d'égratigner les travers de la société coréenne et de subtilement dénoncer les difficultés sociales de la jeunesse de son pays et son inconsistance. Barking Dog est donc à la fois foutraque, ironique, mélancolique, social et souvent hilarant, mais également un superbe film à suspense. Avec un talent tout hitchcockien, le metteur en scène crée des situations insoutenables de tension et d'attente pour le spectateur. Bref, un bijou de film à voir absolument.
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Bienvenue à Zombieland (Zombieland)

724 3/4
Comédie USA 2009 80 min.
Ruben Fleischer Woody Harrelson (Tallahassee), Jesse Eisenberg (Columbus), Abigail Breslin (Little Rock), Emma Stone (Wichita), Amber Heard (406), Bill Murray (lui-même), Derek Graf (Clown Zombie), Mike White (Un zombi), Robert Hatch (Yuppie Zombie), Chick Bernhardt (Pee Paw), Blaise Corrigan (Groom), Ming Liu (Achilles Business Woman), Chris Burns (Bicycle Zombie), Steve Warren (Metro Station Zombie), Barry Hopkins (Panicked Pedestrian), Lynn McArthur (Girl on Cell Phone), Justin Price (Sprint Zombie), Ernest Dancy (Businessman Zombie), April Rich (Hot Mom), Steve Prouty (Punched in Face Zombie), Steven Stadler (Cowboy), Travis Young (Grocery Store Zombie), John C. Reilly (Zombie dans la salle de bain), Rosie Bernhard (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138837.html
Synopsis :

Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l'idée d'être dévoré. C'est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d'un fusil d'assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre.
Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre...
Critique :

Secrets de tournage :

Apocalypse, quand tu nous tiens
Lorsque les quatre héros traversent Hollywood, les plus observateurs pourront apercevoir le logo de 2012, autre film à base d'apocalypse.

Bienvenue chez les zombies
Faire un film de zombies, sans en être fan, c'est ce qu'a réussi Ruben Fleischer avec Bienvenue à Zombieland : "J'étais loin d'être un inconditionnel du genre mais je me suis énormément documenté et j'ai visionné un maximum de films pour me familiariser avec cet univers. Je voulais être sûr d'être à la hauteur et de ne pas décevoir les amateurs du genre", explique le réalisateur.

Bienvenue chez Carpenter
John Carpenter aurait pu signer son grand retour derrière la caméra avec Bienvenue à Zombieland, mais il a décliné l'offre qui lui avait été faite.

Number one
Avec 25 millions de dollars de recettes engrangés pour son seul week-end de sortie, Bienvenue à Zombieland a constitué le plus gros démarrage de la carrière de Woody Harrelson aux Etats-Unis, devant les 18 millions de Proposition indécente.

Tournage éclair
Le tournage de Bienvenue à Zombieland a duré 42 jours, et aurait même pu être encore plus court, si l'arrestation de Woody Harrelson, pour possession de marijuana, n'avait retardé le planning d'une journée.

Des gens et des villes
Les quatre personnages principaux du film portent tous des noms de ville : Columbus (Ohio), Tallahassee (Floride), Wichita (Kansas) et Little Rock (Arkansas).

Zombies en série
Le script de Bienvenue à Zombieland était, à l'origine, prévu pour un pilote de série télé, jusqu'à ce que Rhett Reese et Paul Wernick ne décident d'en faire un scénario de long métrage.

Un Caméo de Patrick Swayze ?
Le regretté Patrick Swayze devait à l'origine faire une brève apparition dans son propre rôle "zombifié". Mais son cancer l'a finalement empêché de prendre part au projet. Des caméos ont également été proposés à Joe Pesci, Mark Hamill, Dwayne Johnson, Kevin Bacon, Jean-Claude Van Damme et Matthew McConaughey.

Premier long-métrage
Ruben Fleischer signe ici son tout premier long-métrage. Il s'était auparavant distingué en mettant en scène le court métrage The Girls Guitar Club en 2001 et en participant au show de Jimmy Kimmel sur les réseaux américains.

Influence
Le réalisateur Ruben Fleischer avoue avoir eu envie de tourner Bienvenue à Zombieland après avoir vu une autre comédie avec des zombies : Shaun of the Dead.
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Bienvenue Chez Les Ch'Tis (Bienvenue Chez Les Ch'Tis)

347 3/4
Comédie France 2007 106 min.
Dany Boon Kad Merad (Philippe Abrams), Dany Boon (Antoine Bailleul), Zoé Félix (Julie Abrams), Philippe Duquesne (Fabrice Canoli), Line Renaud (Madame Bailleul), Michel Galabru (Le Grand Oncle De Julie), Stéphane Freiss (Jean), Guy Lecluyse (Yann Vandernoout), Anne Marivin (Annabelle Deconninck), Patrick Bosso (Le Gendarme), Zinedine Soualem (Momo), Jérôme Commandeur (Inspecteur Lebic), Christophe Rossignon (Non Crédité (Le Garçon Du Restaurant), Yaël Boon (La Femme Énervée Au Guichet), Alexandre Carriere (Tony, L'Amoureux D'Annabelle), Fred Personne (Monsieur Vasseur), Franck Andrieux (Monsieur Leborgne), Dominique Parent (Monsieur Mahieux), Jean Christophe Herbeth (Le Voisin D'Antoine ' Tizaute '), Jenny Clève (La Mamie '' Quinquin ''), Sylviane Goudal (La Cliente À La Poste), Nadège Beausson-Diagne (L'Employée Du Bureau Salon N°1), Bruno Tuchszer (Un Policier De Bergues), Eric Bleuze (L'Homme À La Mobylette), Jean-François Elberg (L'Employé De La Station Service), Maryline Delbarre (La Femme De Momo), Louisette Douchin (La Femme Aux Moules), Mickaël Angele (L'Homme Au Bar), Cedric Magyari (La ' Gueule Noire ' N°1), Jean-Marc Vauthier (La ' Gueule Noire ' N°2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126535.html
Synopsis :

Philippe Abrams est directeur de la poste de Salon-de-Provence. Il est marié à Julie, dont le caractère dépressif lui rend la vie impossible. Pour lui faire plaisir, Philippe fraude afin d'obtenir une mutation sur la Côte d'Azur. Mais il est démasqué: il sera muté à Bergues, petite ville du Nord.Pour les Abrams, sudistes pleins de préjugés, le Nord c'est l'horreur, une région glacée, peuplée d'êtres rustres, éructant un langage incompréhensible, le ''cheutimi''. Philippe ira seul. A sa grande surprise, il découvre un endroit charmant, une équipe chaleureuse, des gens accueillants, et se fait un ami : Antoine, le facteur et le carillonneur du village, à la mère possessive et aux amours contrariées. Quand Philippe revient à Salon, Julie refuse de croire qu'il se plait dans le Nord. Elle pense même qu'il lui ment pour la ménager. Pour la satisfaire et se simplifier la vie, Philippe lui fait croire qu'en effet, il vit un enfer à Bergues. Dès lors, sa vie s'enfonce dans un mensonge confortable...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 11 000 000 euros
Box Office France : 19 559 843 entrées
Film pour enfants à partir de 6 ans
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

En lutte contre les préjugés
Avec Bienvenue chez les Ch'tis, Dany Boon a cherché à s'affranchir des clichés que l'on porte traditionnellement sur la région du Nord. Il explique : "L'idée de Bienvenue chez les Ch'tis, je l'ai eue avant de faire mon premier film, La Maison du bonheur. Mais je voulais d'abord voir si j'étais capable de réaliser un film, car je ne voulais pas me planter avec un sujet qui me tienne fort à coeur. Tous les sujets sont importants, mais celui-là l'est vraiment : c'est mon enfance, c'est ma région, c'est les gens... C'est mes frères quoi ! Ils comptent sur moi. Et justement l'idée du film est parti de la vision qu'ont ceux qui ne connaissent pas le Nord-Pas de Calais. Ces Français qui ont une vision très négative et terrible de la région, que ce soit sur la pauvreté, le desespoir, le chômage ou les mines. D'où l'envie de faire une comédie très humaine, dont le personnage principal, n'étant pas originaire du Nord, va découvrir la culture ch'timi, le sens de l'accueil, du partage...Tout ce que résume ce proverbe : un étranger qui vient dans le Nord pleure deux fois : quand il arrive, et quand il repart".

Réalisateur : deuxième !
Si Dany Boon fait souvent l'acteur, Bienvenue chez les Ch'tis est "seulement" sa deuxième réalisation, deux ans après le succès La Maison du bonheur. Un jolie succès d'ailleurs, puisque le film a séduit plus d'un million de spectateurs.

Sortie Ch'timi
Coup de coeur pour le Nord oblige, le film bénéficie d'une sortie dans trois départements dès le 20 février; soit une semaine avant sa sortie nationale.

Au fait, c'est quoi le Ch'ti ?
Le Ch'ti est le patois appelé par les linguistes le picard. C'est une évolution du latin mélangée à d'autres langages (Flamands...). Le Nord étant une région se trouvant proche de l'Ile de France, le Ch'ti ressemble au Français qui n'est que le patois de la région parisienne, pays où habitaient les rois. Quelques mots propres au Nord le différencient vraiment de la langue nationale, des mots désignant des outils agricoles ou miniers, des animaux et des plantes. Le Ch'ti devient célèbre au début du XXe siècle (à cette époque les patois étaient très répandus dans toute la France) par la guerre 14/18. Il est rendu populaire par le personnage de Broucke de Roland Dorgelès dans les Croix de Bois (d'ailleurs adapté en film en 1932). En fait, "Ch'ti" était le surnom donné aux soldats de la région Nord-Pas-de-Calais; par extension c'est associé de nos jours à tous les habitants de cette région. Pour leur langue, les nordistes préférent parler de patois et non de Ch'ti.

Promo décalée
Pour la promotion du film, une chaîne d'infos spécial "Ch'ti" a été créée : ChtiNN, savoureusement baptisée "la chaîne qui ne perd pas le Nord". Elle est consultable ici.

Petit bréviaire du bon parler Ch'ti
Parler et comprendre le Ch'ti est difficile. Il faut en effet savoir que suivant les villages et régions du Nord-Pas-de-Calais, certains mots ne se prononcent pas de la même façon où se traduisent différemment, ce qui rend la tâche encore plus ardue. De plus, il est à noter que les "e" en fin de mot sont muets et sont parfois remplacés par une apostrophe. Certains verbes possède aussi plusieurs participe passé suivant les régions ou les phrases dans lesquelles ils sont employés, comme "Querre", qui signifie "tomber, choir" : Queu, Qué ou Quéillu...Pas simple donc...Bon courage !

Un familier du doublage des films d'animation
On retrouvera prochainement Dany Boon dans Mia et le Migou, le nouveau film d'animation du réalisateur de La Prophétie des grenouilles. Le comédien est d'ailleur très familier dans l'exercice du doublage puisqu'il était apparu vocalement dans Gang de requins, Le Manège enchanté et Cendrillon & le prince (pas trop) charmant.

Un long mûrissement
Dany Boon a mis un an pour écrire le script de Bienvenue chez les Ch'tis. Un processus difficile : "Au théâtre, quand je fais des sketches sur des personnages qui sont caricaturaux, exagérés, c'est une convention et on en rigole. Au cinéma, c'est plus délicat parce qu'on montre, on est dans la réalité, il faut que ca soit crédible". C'est alors qu'il s'est tourné vers Franck Magnier, originaire du Nord, qui lui a présenté Alexandre Charlot (un duo à qui l'on doit également le scénario des prochaines aventures live de Lucky Luke par James Huth). A eux trois, ils ont mis la touche finale au scénario en trois mois.

Le (non) choix de Kad Merad
Kad Merad n'était pas du tout le choix de départ de Dany Boon pour le rôle titre. C'est l'un des coproducteurs du film, Richard Pezet du groupe Pathé, qui a suggéré au cinéaste le nom de Kad Merad.

Dany Boon ou Dany Veber ?
Au fur et à mesure que le tournage du film avançait, Kad Merad a surnommé Dany Boon "Dany Veber". Clin d'oeil affectueux à l'acteur comique pour sa prestation dans La Doublure de Francis Veber, aux côtés de Daniel Auteuil, Gad Elmaleh et Alice Taglioni. Dany Boon reste d'ailleurs fidèle à Francis Veber puisqu'il joue sur les planches aux côtés de l'animateur Arthur dans "Le dîner de cons", qui a déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 1998, avec Thierry Lhermitte, Francis Huster et le regretté Jacques Villeret.

Merad / Félix : deuxième !
Kad Merad a déjà joué aux côtés de Zoé Félix en 2007, dans une autre comédie : Pur week-end.

Clin d'oeil et retour aux sources
Le rôle de Line Renaud, madame Bailleul, la mère de Dany Boon, est évidemment un clin d'oeil savoureux à cette grande dame de la chanson française et du show bizz. Celle qui fut surnommée la "Lady d'Armentières" est en effet née à Pont-de-Nieppe, dans le Nord, non loin d'Armentières justement. Pour les besoins de son rôle, elle s'est entraînée à parler Ch'ti, déclarant même à Dany Boon : "C'est drôle, je me suis battue pendant des années pour perdre cet accent et tu me demandes de le retrouver".

Des figurants du cru
Pour faire davantage "couleur locale", Dany Boon souhaitait auditionner de nombreux figurants, notamment des habitants de la ville de Bergues. Mais là où il s'attendait à voir 200 candidats selon ses propres termes, il en a vu plus de 1000 !


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Big lebowski (the) (The big lebowski)

13 3/4
Comédie USA 1997 117 min.
Joel Coen Jeff Bridges, John Goodman, Julianne Moore, Steve Buscemi, John Turturro, David Huddleston
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16463.html
Synopsis :

À Venice (Californie), Jeff Lebowski, homme paisible et sans ambition, revendique son surnom de " Dude " (" tocard ") et mène une vie nonchalante essentiellement occupée par son passe-temps favori, le bowling. Avec ses copains, Walter Sobchak (un ancien du Viêt-nam irascible et revanchard) et Donny (pas très futé, mais excellent joueur), il prépare les prochains championnats où leur principal adversaire devrait être le vaniteux Jesus Quintana. Un soir, Dude se fait agresser dans son appartement par deux individus voulant obtenir le remboursement d'une dette soi-disant contractée par son épouse envers le producteur de films pornographiques Jackie Treehorn. Or, Dude n'est pas marié. On l'a manifestement confondu avec Jeffrey Lebowski, dit " The Big Lebowski ", un milliardaire philanthrope de Pasadena. L'un des voyous ayant uriné sur son tapis, Dude, poussé par Walter, va demander réparation à son homonyme et, bien que reçu très froidement, réussit à retourner chez lui avec un beau tapis en remplacement du sien. Pendant sa visite, il fait la connaissance de Bunny, l'aguichante épouse de Lebowski qui, peu après, se fait enlever. Lebowski, en larmes, demande à Dude d'assurer la livraison de la rançon. Walter, toujours d'aussi mauvais conseil, incite son ami à remplacer la mallette contenant l'argent par un leurre.

Quelques heures plus tard Dude se fait voler sa voiture avec la mallette. Entre-temps, Maude, fille d'un premier mariage de Lebowski, est venue récupérer le nouveau tapis de Dude, sous prétexte qu'il appartenait à sa défunte mère. Selon elle, Lebowski n'a aucune fortune personnelle et fait un très mauvais usage de l'héritage destiné par sa mère à des œuvres caritatives. Courant toujours après sa mallette, Dude s'efforce de calmer la colère de Lebowski et de résister aux assauts du trio de ravisseurs, des nihilistes allemands armés d'un furet vorace. Drogué lors d'une visite à Treehorn, il se retrouve chez lui, où la belle Maude s'offre à lui. Di Fino, un détective à la recherche de Bunny, lui propose de mettre leurs renseignements en commun. Il s'avère en fait que la jeune femme est tout bonnement allée passer quelques jours chez des amis et que les " ravisseurs " ont fait croire à son enlèvement afin de toucher une rançon. Quant à la rançon, elle n'a jamais été déposée dans la mallette, car l'hypocrite Lebowski comptait ainsi faire assassiner sa dépensière épouse. L'aventure fera pourtant une victime innocente : Donny, mort d'un infarctus au cours d'une bagarre avec les nihilistes. Mais dans le ventre de Maude, un petit Lebowski attend de voir le jour.
Critique :

Une comédie absurde et réjouissante. Un pur régal dans la droite lignée de FARGO (en plus fou peut-être !)
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Bonne Année (la) (Bonne Année (la))

443 3/4
Comédie France 1973 115 min.
Claude Lelouch Lino Ventura (Simon), Françoise Fabian (Françoise), André Falcon (Le Bijoutier), Charles Gérard (Charlot), Mireille Mathieu (Elle-Même), Michou (Lui-Même), Bettina Rheims (La Jeune Vendeuse), Rémy Julienne (Le Chauffeur De Taxi), Elie Chouraqui.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12732.html
Synopsis :

Apres six ans de prison, un cambrioleur cherche la femme dont il etait tombe amoureux a l'epoque du hold-up, qui avait mal tourne. Il retrouve une femme emancipee qui ne l'a pas attendu. Il reussit pourtant a la reconquerir.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 79 notes : 31 % de *****, 38 % de ****, 25 % de ***, 0 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
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Bronzés (les) (Bronzés (les))

77 3/4
Comédie France 1978 98 min.
Patrice Leconte Josiane Balasko, Michel Blanc, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Marie-Anne Chaze
Synopsis :

Un car de nouveaux arrivants stoppe au Club Méditerranée. Parmi eux : Bernard, cadre commercial moyen, vient rejoindre sa femme, Nathalie, qui est au club de vacances depuis une semaine, Gigi, jeune secrétaire, vient passer huit jours pour oublier ses peines de coeur, Jérôme, jeune médecin célibataire, a pour but de pratiquer de nombreuses activités sportives et de conquérir le coeur des jolies femmes; Christiane, vieille fille aigrie, est esthéticienne en province et espère faire une rencontre au club; Jean-Claude veut profiter de ses vacances pour conquérir une femme, mais, maladroit et timide, il n'accumulera que des échecs.

Parmi les organisateurs : Popeye, bel homme, musclé, sexy, qui ravira les femmes des autres; Bourseault, l'animateur du village, qui fait chavirer le coeur de Gigi; Bobo, l'animateur plutôt médiocre, ambitionne de percer à Paris; Miguel a pour occupations la culture et les arts appliqués; Marcus, lui, est le patriarche de toute cette tribu.

Tout ce beau monde va vivre ensemble huit jours plein d'entrain et de gaieté jusqu'à l'heure du départ, où chacun reprendra sa destinée.
Critique :


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Bruce tout-puissant (Bruce Almighty)

45 3/4
Comédie USA 2003 101 min.
Tom Shadyac Jim Carrey, Jennifer Aniston, Morgan Freeman, Lisa Ann Walter, Mark Adair-Rios, Sydney Anderson
http://www.allocine.fr/film/galerie_gen_cfilm=43219&filtre=&cmediafichier=18355939.html
Synopsis :

Bruce Nolan est journaliste pour une chaîne locale de Buffalo. Malgré l’amour de sa petite amie Grace, Bruce ne se satisfait plus de sa condition professionnelle et trouve la vie mal faite. Lors d’un reportage en direct, il pète les plombs et se fait virer de son boulot. Lassé de ces ennuis à répétition, Bruce s’en prend le soir même à Dieu, qu’il accuse de mal faire son travail. Et là, surprise : Dieu en personne lui répond et lui propose de faire mieux en lui accordant tous ses pouvoirs pour sept jours. Le journaliste profite alors de ses fabuleuses facultés pour réorganiser sa vie, et croit son cauchemar terminé. Mais résoudre ses soucis quotidiens ne constitue pas un début d’ordre, et Bruce va très vite se rendre compte qu’être Dieu n’est pas un job de tout repos...
Critique :

Malgré l’abattage comique de Jim Carrey et un sujet en or, BRUCE TOUT-PUISSANT déçoit. La faute à un scénario paresseux et à une réalisation mollassonne de Tom Shadyac. Le film, qui provoque quand même quelques sourires, dégouline de bons sentiments et ne parvient jamais à nous emballer. Dommage !
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C'est arrivé près de chez vous (C'est arrivé près de chez vous)

167 3/4
Comédie ++ Autres 1992 95 min.
Benoit Poelvoorde Jacqueline Poelvoorde Pappaert , Nelly Pappaert
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI004916&file=http
Synopsis :

Dans un train, Ben étrangle une voyageuse. Devant la caméra d'une équipe de reportage, il explique consciencieusement et minutieusement, exemple à l'appui, comment lester un cadavre avant de le jeter à l'eau. Tueur à son compte, il gagne sa vie en supprimant celle des autres. En début de mois, il agresse un facteur, ce qui lui permet de repérer les pensions et les adresses des retraités.
Il ne prend jamais pour cible de jeunes couples, qui dit-il, ni de grosses fortunes, sources d'ennuis. Ben nous présente Jenny, sa vieille copine, une ancienne prostituée. Pour être un assassin, Ben n'en n'est pas moins très sociable. Son enfance n'a jamais été très difficile et il voit encore très régulièrement les membres de sa famille, parents et grands-parents. Un malheureux ouvrier africain est assassiné avant d'être emmuré sur un chantier; une pauvre vieille, cardiaque, meurt sous l'effet de la terreur. Malgré ses crimes, Ben pose sur la société et sur l'urbanisme un regard non dénué de bon sens. A l'issue d'une journée bien remplie, il invite à dîner sympathique équipe. Celle-ci se sent obligée d'accepter. Au cours du repas, il se déclare prêt à cofinancer le film. Cultivé, Ben s'intéresse à la musique et à l'Art en général. Il présente Valérie, sa petite amie.

Pour toute l'équipe, le quotidien reprend le dessus. Lors d'un échange de coups de feu, Franco, le preneur de son, est abattu. Effondré, son collègue journaliste s'exprime devant la caméra. Il dédie le reportage à sa mémoire. Patrick, qui le remplace, connaît le même sort et reçoit le même hommage posthume. Ben exécute une famille, la mère, le père, puis l'enfant. Il liquide un criminel rival et se débarrasse de l'équipe de tournage vidéo qui l'accompagnait. Toujours avec la complicité des reporters, il viole une jeune femme sous les yeux de son ami. Valérie reçoit des menaces; Ben ne s'en inquiète pas.

A la suite d'un mauvais coup, Ben est hospitalisé, puis emmené en prison. Grâce à journalistes, il s'évade, mais Valérie n'est pas là malgré ses promesses. Il découvre son corps sans vie; elle a été violée. Ben et les membres de l'équipe seront abattus les uns après les autres, victimes d'un règlement de comptes.
Critique :


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Crise (la) (Crise (la))

466 3/4
Comédie France 1992 95 min.
Coline Serreau Vincent Lindon (Victor), Patrick Timsit (Michou), Zabou Breitman (Isabelle), Yves Robert (Le Père De Victor), Annick Alane (Mamie), Gilles Privat (Laurent), Michèle Laroque (Martine), Christian Benedetti (Paul), Nanou Garcia (Sophie), Clotilde Mollet (Tania), Isabelle Petit-Jacques (Françoise), Didier Flamand (Monsieur Laville), Marie-France Santon (Madame Laville), Maria Pacôme (La Mère De Victor), Jacques Frantz (Monsieur Borin), Robinson Stévenin (Le Fils Borin), Sonia Wieder-Atherton (La Violoncelliste), Catherine Wilkening (Marie), Marina Tomé (Conception), Nicolas Serreau (Pierre), Jacques Décombe (Bernard), Nicole Jamet (Josyane Borin), Franck-Olivier Bonnet (Bébert), Bernard Cazassus (René), Josephine Serre (Camille), Dimitri Rougeul (Antoine), Noémie Orphelin (Hélène).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6468.html
Synopsis :

Le même jour, Victor est abandonné par sa femme et perd son emploi de juriste. Personne autour de lui ne semble se préoccuper de son sort. La seule oreille attentive qu'il trouve est celle de Michou, un SDF rencontré dans un café, et qui va vivre à ses crochets.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 590 notes : 53 % de *****, 28 % de ****, 6 % de ***, 2 % de **, 11 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 350 189 entrées
N° de visa : 78669
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Dîner de cons (le) (Dîner de cons (le))

634 3/4
Comédie France 1998 80 min.
Francis Veber Thierry Lhermitte (Pierre Brochant), Jacques Villeret (François Pignon), Francis Huster (Just Leblanc), Daniel Prévost (Lucien Cheval), Alexandra Vandernoot (Christine), Catherine Frot (Marlène Sasseur), Edgar Givry (Jean Cordier), Christian Pereira (le docteur Sorbier), Pétroline Moss (Mademoiselle Blond), Daniel Martin (Messignac), Elvire Mellière (Gisèle), Philippe Brigaud (Tanner).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16731.html
Synopsis :

Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est declaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sur d'avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale: Francois Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes. Ce qu'il ignore c'est que Pignon est passe maître dans l'art de déclencher des catastrophes.
Critique :

Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 39918 notes : 65% de *****, 25% de ****, 5% de ***, 3% de **, 1% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 prix et 3 nominations
Distributeur : Gaumont Buena Vista International (GBVI)
Box Office France : 9 247 509 entrées
Année de production : 1998
Budget : 12,50 millions d'euros
Saga : François Pignon
Date de sortie DVD : 1 mars 2008
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 5 décembre 2008
Format audio : Dolby numérique
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un livre clin d'œil ?
Sur la table basse de Pierre Brochant se trouve un livre intitulé "Poiret". On peut penser à un clin d'œil de Francis Veber à son ami Jean Poiret, eux qui avaient adaptés ensemble la pièce La Cage aux folles pour le cinéma.

François Pignon
C'est le deuxième personnage récurrent après François Perrin interprété tour à tour par Pierre Richard (Le Grand Blond avec une chaussure noire, Le Jouet, La Chèvre), Patrick Dewaere (Coup de tête) et Patrick Bruel (Le Jaguar).

Le Dîner de cons marche en Angleterre
Ce film français est un des rares à avoir eu un important succès en Angleterre. L'humour anglophone est particulièrement sensible aux jeux de mots ; il y en a ici un de taille, au coeur de l'histoire. En effet, on utilise en argot le terme wiener qui signifie raté et se rapproche de winner, le vainqueur.

François Pignon : Un personnage qui dure
Le personnage de François Pignon est récurrent dans les oeuvres de Francis Veber. On le retrouve sous les traits de Jacques Brel dans L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro, de Pierre Richard dans Les Compères et dans Les Fugitifs, de Daniel Auteuil dans Le Placard, de Gad Elmaleh dans La Doublure ainsi que de Patrick Timsit dans le remake de L'Emmerdeur (film, 2008).

Gerard Depardieu envisagé?
On a songé à Gérard Depardieu pour jouer le rôle de Pierre Brochant.

Professeur Sorbier/Archambault
Le film dure une heure et demie, contre deux heures pour la pièce originale. Il y a donc eu plusieurs changements dans l'adaptation. Ainsi, dans la version originale, Marlène dit à François Pignon être la sœur de Pierre Brochant (suivant une vague histoire de karma) ; au cinéma, pour faciliter la chose, "Sasseur" devient son nom de famille, ce qui entraîne un changement d'identité pour le docteur de Brochant, qui s'appelle à l'origine " Archambault " et devient Sorbier (pour expliquer sa présence sur le répertoire à la lettre S, comme Sasseur).
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Downsizing (Downsizing)

1018 3/4
Comédie USA 2017 136 min.
Alexander Payne Matt Damon, Kristen Wiig, Christoph Waltz, Hong Chau, Udo Kier, Jason Sudeikis, Neil Patrick Harris, Laura Dern
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=232910.html
Synopsis :

Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le "downsizing". Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek  et sa femme à abandonner le stress de leur quotidien à Omaha (Nebraska), pour se lancer dans une aventure qui changera leur vie pour toujours.
Critique :

Quand Alexander Payne ("The Descendants", "Sideways"), qui filme ses personnages à hauteur d’homme, se pique de les rapetisser, ça donne un film plus que moyen. Le postulat est de ceux qui font les grands films. Paul Safranek (Matt Damon), un brave ostéopathe du Nebraska, a tiré un trait sur ses grandes ambitions. Avec son épouse (Kristen Wiig), il vit toujours dans la maison de ses parents et peine à joindre les deux bouts. Pour s’offrir une vie meilleure, c’est décidé, sa femme et lui vont se faire "downsizer", du nom de la technique de miniaturisation mise au point par des scientifiques norvégiens pour lutter contre la surconsommation et le réchauffement de la planète.

S’est ainsi créée une société parallèle où, chacun mesurant 12 centimètres, on consomme moins, on coûte moins et on vit plus heureux. Le spot de publicité est formel, on y voit Laura Dern dans son bain exhibant une bague en or rutilante qui ne lui a coûté que 83 dollars. Car un dollar, dans cet univers riquiqui, vaut quatre-vingts fois plus. Un détail : le processus est irréversible. Paul Safranek va très vite le comprendre à ses dépens…

Ceux qui espèrent une fiction inventive et iconoclaste à la Spike Jonze, le réalisateur de "Her" et de "Dans la peau de John Malkovich", déchanteront après la première demi-heure. Payne ne mange pas de ce pain-là. Et le réalisateur de révéler la face cachée de ce Lilliput faussement utopique où les inégalités de l’Amérique actuelle sont reproduites et les pauvres parqués dans une tour de Babel, au-delà d’un mur qui les rend invisibles au reste de la société. Partagé entre l’influence d’un noceur, nouveau riche (Christoph Waltz), qui a réussi grâce à un trafic d’import-export avec le monde normal et son attirance pour une femme de ménage vietnamienne au pied bot (Hong Chau), Safranek, livré à lui-même, doit faire le choix du capitalisme décomplexé ou de l’humanisme solidaire.

Matt Damon fait le job, ajoutant un titre à sa filmographie de démocrate exemplaire. Alexander Payne, lui, tourne volontairement le dos au vaste potentiel cinématographique de son sujet pour se concentrer sur ses enjeux humains et politiques. Mais le propos est édifiant et la fable, mollassonne. Long, très long, le film semble écrit au fil de la plume, lesté par une ironie sans mordant et un sentimentalisme plaqué. "Downsizing" souffre d’un gros problème de proportion.

Nicolas Schaller

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Esprit de famille (l') (Esprit de famille (l'))

1111 3/4
Comédie France 2014 0 min.
Frédéric Berthe Françoise Miquelis, Michaël Youn, Ary Abittan, Marie Denarnaud, Pascale Louange, Denise Chalem, Michel Jonasz, Richard Berry
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228223.html
Synopsis :

Yvan et Max sont frères et, bien qu’une grande affection les unisse, ils pourraient s’entre-tuer sur bon nombre de sujets fondamentaux. Yvan a un défaut majeur qui lui pourrit l’existence : il est hypocondriaque. Max, au contraire, est d’un caractère optimiste et insouciant. Leur petite soeur Hélène souffre depuis de nombreuses années de graves problèmes rénaux. Une greffe s’impose d’urgence. Le rein d’un donneur « vivant » aurait une plus grande chance de réussite. Dès lors, Yvan et Max sont sollicités et vont subir de nombreux examens. Un seul sera choisi pour effectuer le don. Une compétition entre les deux frères s’engage, au cours de laquelle les deux donneurs potentiels espèrent secrètement être… recalés. Car, s’ils éprouvent une affection sincère pour leur soeur et une volonté absolue de la sauver, la peur est bien présente chez nos deux héros et leur famille.
Critique :

Très bonne comédie sur un sujet sérieux le don d'organe ! Les acteurs jouent parfaitement leurs rôles dans ce téléfilm ! A voir pour un bon moment de détente !
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Frères Pétard (les) (Frères Pétard (les))

292 3/4
Comédie France 1986 90 min.
Hervé Palud Gérard Lanvin (Manu), Jacques Villeret (Momo), Thomas M. Pollard (Sammy), Patrice Valota (Teuch), Josiane Balasko (Aline), Michel Galabru (le père de Momo), Philippe Khorsand (un policier), Dominique Lavanant (une policière), Valérie Mairesse (Brigitte), Daniel Russo (Harky)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=30739.html
Synopsis :

Fauchés, Momo et Manu acceptent de convoyer des statuettes depuis Amsterdam, et découvrent qu'elles contiennent de la drogue. Ils reçoivent un kilo d'herbe en échange, qu'ils revendent immédiatement. Si l'affaire est rentable, il n'est pas façile de devenir par la suite, un dealer en bonne et due forme.
Critique :

Fiche technique :

Couleur : Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


Les Frères Petard est le deuxième film de Herve Palud. Le cinéaste est surtout connu pour ses comédies comme Mookie. Son principal succès reste Un indien dans la ville avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit.


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Ils sont partout (Ils sont partout)

1263 3/4
Comédie France 2016 111 min.
Yvan Attal Yvan Attal, Benoît Poelvoorde, Valérie Bonneton, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, Grégory Gadebois, Denis Podalydès, Gilles Lellouche
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235734.html
Synopsis :

Yvan se sent persécuté par un antisémitisme grandissant et il a l’habitude de s’entendre dire qu’il exagère, qu’il est paranoïaque. Lors de séances chez son psy, Yvan parle donc de ce qui le concerne : son identité, être français et juif aujourd’hui. Mais ces rendez-vous sont aussi et surtout une sorte de fil rouge reliant entre elles plusieurs histoires courtes qui tentent de démonter, sur le mode tragi-comique, les clichés antisémites les plus tenaces 
Critique :

Ils sont partout est un film utile, rappelant au plus grand nombre que les juifs sont des gens comme les autres, bien loin des clichés qui semblent les poursuivre depuis trop longtemps. A aucun moment le film ne prône la colère ou le jugement, mais plutôt la réflexion quant à nos préjugés parfois facile dans lesquels on risque de se retrouver par moments. On rit mais aussi on réfléchit, on ne rit pas des juifs mais on rit avec les juifs.
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Intégrule (l') (Intégrule (l'))

633 3/4
Comédie France  min.
Les Nuls
Synopsis :

Critique :


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Italien (l') (Italien (l'))

533 3/4
Comédie France 2010 102 min.
Olivier Baroux Kad Merad (Dino/mourad), Valérie Benguigui (Hélène), Roland Giraud (Charles Lemonnier), Philippe Lefebvre (Cyril Landrin), Guillaume Gallienne (Jacques), Sid Ahmed Agoumi (Mohamed), Farida Ouchani (Rachida), Saphia Azzeddine (Amel), Tarek Boudali (Karim), Nathalie Levy-Lang (Nadège), Karim Belkhadra (Iman Abdel), Alain Doutey (André), Arielle Séménoff (Marie-Paule), Guy Lecluyse (Monsieur De Maizière), Pascal Vincent (Le Comptable).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146711.html
Synopsis :

Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. A 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l'épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s'est construite sur un mensonge. Dino s'appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité... Dans dix jours débute le ramadan et Mourad qui passe outre tous les ans devra cette fois assumer la promesse faite à son père malade. Faire le ramadan à sa place... Pour Dino, l'italien, cela ne va pas être simple.
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1365 notes : 20 % de *****, 25 % de ****, 30 % de ***, 10 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 092 419 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un sujet sérieux
Avec L’Italien, Olivier Baroux a cherché à donner forme à un film drôle, mais orienté par rapport à une problématique sérieuse, à savoir les questions d’identité. De ce fait, cette thématique entre en adéquation avec le parcours de Kad Merad, qui est né d’un père algérien et d’une mère française.

Et de 3 !
Après Safari (2009) et Ce soir, je dors chez toi (2007), Olivier Baroux réalise, avec L’Italien, son troisième long métrage.

Le scénario
A l’origine, le script de Nicolas Boukhrief et Eric Besnard (qui avaient collaboré sur Le Convoyeur, en 2003) était plus sombre et plus réaliste que ce qu’on peut voir dans le film d'Olivier Baroux. Ce n’est qu’après le travail de réécriture entreprit par Kad et Olivier que L’Italien est finalement davantage axé sur le genre comique, tout en abordant un sujet d'actualité : "Nicolas Boukhrief ne vient pas de la comédie et avec Éric Besnard ils ont eu la bienveillance d’imaginer que nous saurions transposer le sujet dans un registre plus léger", explique Olivier Baroux. "Au début, j’ai eu besoin de remettre à plat l’essentiel, pour avoir le sentiment de m’approprier le film : le personnage principal ne jouait pas à être un parfait italien, mais se faisait passer pour un bon français, parfois jusqu'à la caricature. Sans doute trop, puisqu’à un moment, pour ne pas perdre la face vis-à-vis de ses collègues il en venait à adopter des attitudes racistes et le film ne devenait pas forcément drôle pour tout le monde !", ajoute-t-il.

Retrouvailles !
Hormis Kad Merad et Olivier Baroux, qui ont travaillé ensemble à maintes reprises aussi bien pour la scène que pour le cinéma, Valérie Benguigui et Philippe Lefebvre se retrouvent à nouveau après Safari (réalisé par Olivier Baroux) et Pur week-end, deux comédies avec Kad Merad dans le rôle titre.

Habitués...
Etant donné qu’ils travaillent ensemble depuis une vingtaine d’années, Olivier Baroux explique que Kad Merad est l’acteur avec lequel il communique le moins sur un plateau de tournage : "Nous avons tellement parlé "avant" (ça fait quand même vingt ans que ça dure) que sur le plateau ça va très vite. Je passe plus de temps avec les autres acteurs", conclut le metteur en scène.

Une dispute
Kad Merad a pris les scènes de prières très à cœur, puisqu’il les a travaillées avec un coach pour être le plus crédible possible à l’écran. Olivier Baroux nous fait part d’une dispute qu’il a eue avec son partenaire au sujet de ce type de scène : "Ça nous a valu une saine engueulade lorsque je lui ai dit que je voulais filmer la prière sur la terrasse, au soleil levant. Il m’a dit "pas question, la prière c’est dedans !" Je lui ai dit qu’au nom de la beauté du plan, on pouvait faire une petite entorse à l’orthodoxie ! Et en fait, on a utilisé les deux", confie-t-il.
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Je ne suis pas un homme facile (Je ne suis pas un homme facile)

1272 3/4
Comédie France 2018 98 min.
Eléonore Pourriat Vincent Elbaz, Marie-Sophie Ferdane, Pierre Bénézit, Blanche Gardin, Céline Menville, Moon Dailly, Willy Cartier, Christèle Tual
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263240.html
Synopsis :

Damien, Don Juan célibataire, se retrouve propulsé dans une société matriarcale ou il tombe amoureux d'Alexandra, femme puissante et croqueuse de jeunots. Pour lui plaire, Damien tente de décrypter les codes inversés de ce nouveau monde.
Critique :

En imaginant un monde où les rôles hommes-femmes sont inversés, le film met en lumière les effets du patriarcat sur notre quotidien et ce, jusque dans de petits détails que l'on ne remarque pas toujours tant cela nous semble aujourd'hui normal.

Le retournement de situation final ne manque pas d'efficacité pour montrer que ce qui est absurde dans une situation (la domination féminine), l'est tout autant dans l'autre (domination masculine).
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Ma femme est une actrice (Ma femme est une actrice)

30 3/4
Comédie France 2000 93 min.
Yvan Attal Charlotte Gainsbourg, Yvan Attal, Terence Stamp, Noémie Lvovsky, Ludivine Sagnier
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28474.html
Synopsis :

Yvan, journaliste sportif pour une chaîne câblée, vit avec Charlotte, vedette de cinéma, ce qui s’avère au quotidien pour lui un vrai « truc de fou ». Même si la notoriété peut parfois s’avérer utile, comme au volant vis-à-vis de la police, Yvan doit en effet composer avec la célébrité de sa compagne : autographes sans cesse sollicités, dîners à l’extérieur, sempiternels déplacements professionnels et surtout, ces scènes d’amour qui lui laissent une impression bizarre. Surtout lorsque Georges, une vague connaissance trop curieuse, fait naître le doute sur la fidélité d’une femme actrice lorsqu’elle embrasse un partenaire séduisant… C’est bien le moment, alors que Charlotte tourne à Londres avec le charismatique John ! Yvan saute dans l’Eurostar et va faire une scène à son épouse…

Sur place, un malentendu le laisse pétrifié : comme la jeune actrice refusait de tourner nue, elle a demandé par plaisanterie que toute l’équipe se déshabille, ce qui est advenu ! Yvan croit débarquer en pleine partie fine et regagne Paris. Pour mieux comprendre les explications de Charlotte sur cet épisode incongru, le jeune homme s’inscrit dans un cours de théâtre, où une élève, Géraldine, tombe bientôt sous son charme.
Alors que sa sœur Nathalie et son mari Vincent se chamaillent sans relâche parce qu’elle entend élever son enfant dans la tradition judaïque – donc le faire circoncire –, Yvan ne parvient pas à surmonter sa jalousie et retourne à Londres, où il surprend Charlotte et John en train de… jouer aux échecs. Il se montre peu aimable envers son rival présumé et se voit reprocher cette excessive jalousie par Charlotte. Nouvelle dispute et nouveau départ d’Yvan… À Paris, il repousse Géraldine, qui n’en comprend pas la raison et insiste, lui donnant un baiser… juste au moment où Charlotte est revenue passer une journée à Paris ! Mais, heureusement, après une franche explication, l’heure de la réconciliation peut sonner…
Alors qu’enfin, le fils de Nathalie et Vincent naît, Charlotte apprend qu’elle est enceinte à son tour. La seconde nouvelle est qu’elle a décroché un bout d’essai avec Leonardo Di Caprio : les ennuis d’Yvan ne feraient-ils que commencer ?
Critique :

Avec ce premier long métrage, Yvan Attal nous régale d’une comédie ironique, délurée et souvent touchante. Il évite avec élégance la complaisance et le narcissisme que pouvait laisser craindre son sujet et filme avec amour sa Charlotte, qui n’a jamais été aussi naturelle, lumineuse et mutine.

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Mafia Blues (Analyze This)

106 3/4
Comédie USA 1999 102 min.
Harold Ramis Robert De Niro, Billy Crystal, Lisa Kudrow
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20404.html
Synopsis :

Une réunion des principaux mafiosi de la côte Est doit se tenir dans le New Jersey. Paul Vitti, un puissant parrain new-yorkais, devrait y assister, ne serait-ce que pour contrecarrer l’irascible et ambitieux Primo Sindone. Dominic Manetta, qui s’est occupé de Paul depuis la mort de son père, l’y encourage vivement. Mais depuis quelque temps, Paul est taraudé d’insomnies, de cauchemars et de bouffées d’angoisse. Un obscur sentiment de culpabilité, un rejet viscéral de la violence l’empêchent d’exercer correctement son « métier ».

La situation s’aggrave lorsque Dominic meurt sous ses yeux, victime d’un attentat qui les visait tous les deux. Le problème doit être impérativement résolu avant que ses rivaux n’en tirent parti. Le seul à être dans la confidence est Jelly, son fidèle garde du corps. Justement, ce dernier vient d’être percuté en voiture par Ben Sobel, un psychiatre qui a tenu à lui laisser ses coordonnées. Paul consulte Ben et exige qu’il le remette sur pied avant la fameuse assemblée. Ben se voit donc nanti malgré lui d’un patient dangereux, terriblement pressé et allergique à toute mention du complexe d’Œdipe.

Lorsque Ben part à Miami retrouver sa fiancée Laura MacNamara, Paul le suit et le fait enlever en pleine nuit afin de résoudre un problème de panne sexuelle. Il s’invite ensuite avec toute sa famille au cocktail donné en l’honneur des fiancés, ce qui irrite Scott, le père de Laura, persuadé que son futur gendre a des rapports privilégiés avec la pègre.



Pis encore, le jour du mariage, un cadavre atterrit au milieu des petits fours : il s’agit d’un tueur chargé d’éliminer Paul, que Jelly a réussi à défenestrer. De retour à New York, l’existence de Ben devient encore plus compliquée. En effet, le FBI qui l’a filé et qui a remarqué la monumentale fontaine que lui a offerte Vitti, lui demande de soutirer à son client des indications concernant la réunion des mafiosi. Comme Ben hésite, ils lui font écouter des bandes trafiquées, censées prouver que Paul a l’intention de l’éliminer.

Cependant, en cherchant à se renseigner, le psychiatre découvre un fait beaucoup plus important : Paul a assisté, enfant, à l’assassinat de son père ; il avait même repéré le tueur, mais comme il venait de se faire sermonner, il n’avait rien dit. Mis en présence de la vraie cause de ses angoisses et de son sentiment de culpabilité, Paul s’effondre en larmes. Impossible, dans ces conditions de se présenter à l’assemblée. Ben doit donc l’y représenter, en se faisant passer pour le nouveau « consigliere ». Il réussit brillamment à assurer la relève jusqu’à ce que Paul, enfin remis de ses émotions, ne vienne lui-même annoncer qu’il a décidé de se retirer des affaires. L’intervention du FBI provoque une fusillade généralisée. Ben est blessé par une balle destinée à Paul.

Éperdu de reconnaissance, ce dernier lui demandera de poursuivre, à Sing Sing où il purge sa peine, leurs séances de psychanalyse.
Critique :

Mafia blues est une déception donc, mais pas un navet… loin de là. On rit malgré tout de bon coeur, grâce en partie au numéro de Billy Cristal et à un casting de seconds rôles de premier choix.
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Maison du bonheur (la) (Maison du bonheur (la))

1264 3/4
Comédie France 2005 100 min.
Dany Boon Dany Boon, Michèle Laroque, Daniel Prévost, Zinedine Soualem, Laurent Gamelon, Line Renaud, Michel Vuillermoz, Gaëlle Bona
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61186.html
Synopsis :

Un mari radin décide d'être enfin généreux avec sa femme en lui offrant une maison de campagne. Mais il ne peut pas s'empêcher de faire des économies et choisit donc de faire confiance à un agent immobilier douteux et à des ouvriers foireux qui vont transformer sa surprise en cauchemar.
Critique :

Riche en rebondissements, un peu long, mais finalement plaisant, ce film est surtout une très bonne occasion de voir du bon théâtre de boulevard sur grand écran. C'est déjà pas mal.
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Marie-Francine (Marie-Francine)

1252 3/4
Comédie France 2016 95 min.
Valérie Lemercier Valérie Lemercier, Patrick Timsit, Hélène Vincent, Philippe Laudenbach, Denis Podalydès, Nadège Beausson-Diagne, Marie Petiot, Anna Lemarchand
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247484.html
Synopsis :

Trop vieille pour son mari, de trop dans son boulot, Marie-Francine doit retourner vivre chez ses parents... ... à 50 ans ! Infantilisée par eux, c'est pourtant dans la petite boutique de cigarettes électroniques qu'ils vont lui faire tenir, qu'elle va enfin rencontrer Miguel. Miguel, sans oser le lui avouer, est exactement dans la même situation qu'elle. Comment vont faire ces deux-là pour abriter leur nouvel amour sans maison, là est la question...
Critique :

Le thème du retour des adultes chez leurs parents est ici traité avec beaucoup de douceur, et un peu de burlesque. Timsit surprend en embrassant un registre solaire et bienveillant, aux antipodes de son cynisme habituel.
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Mary à tout prix (There's something about Mary)

131 3/4
Comédie USA 1998 114 min.
Peter et Bobby Farrelly Cameron Diaz , Matt Dillon , Ben Stiller , Lee Evans , Chris Elliott
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18478.html
Synopsis :

Timide et maladroit, Ted Stroehmann semble voué à une existence morne de raté. Pourtant, il a naguère connu le grand amour avec la reine du collège, Mary. Belle, intelligente et drôle, elle possédait toutes les qualités, y compris la bonté, puisqu'elle s'occupait avec un dévouement sans faille de Warren, son frère handicapé mental. C'est d'ailleurs pour remercier Ted d'avoir défendu Warren contre une bande de voyous qu'elle lui avait demandé d'être son cavalier au bal de fin d'année. Hélas, l'idylle tourna court, Ted s'étant malencontreusement coincé les parties génitales dans la fermeture à glissière de son pantalon de smoking. Pendant qu'il récupérait à l'hôpital, Mary partit avec sa famille et disparut de sa vie.
Des années plus tard, à l'instigation de Dom, son copain de bureau, Ted décide de retrouver Mary. Il engage donc Pat Healy, un détective aussi habile que malhonnête, qui ne tarde pas à retrouver Mary en Floride. Elle a changé d'identité afin d'échapper à un maniaque qui la harcelait. Elle habite avec Magda, une vieille coquette à la peau tannée et continue de s'occuper de Warren et de ses camarades handicapés. Comme elle est toujours aussi belle, intelligente et drôle, Healy entreprend de la garder pour lui. D'une part, il raconte à Ted que Mary est obèse, pourvue d'enfants et se déplace en fauteuil roulant. D'autre part, en espionnant la jeune fille, il découvre ses rêves secrets. Avec l'aide de Sully, son contact local, il réussit à se faire passer auprès d'elle pour l'homme idéal.
Sur ces entrefaites, Ted décide malgré tout d'aller retrouver Mary. Celle-ci est alors l'objet des attentions de Ted et Healy, mais aussi de Tucker, un livreur de pizzas jouant les architectes hémiplégiques afin d'attirer sa compassion, ainsi que de Dom... qui s'avère être le dangereux maniaque auquel elle avait voulu échapper. Après une kyrielle de quiproquos, magouilles, bévues et mésaventures, tout rentre dans l'ordre et Ted peut enfin connaître le bonheur parfait en compagnie de sa dulcinée.
Critique :


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Mouse Hunt (Souris (la))

1088 3/4
Comédie USA 1998 99 min.
Gore Verbinski Nathan Lane, Lee Evans, Vicki Lewis
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16498.html
Synopsis :

A la mort de leur père, Ernie et Lars Smuntz héritent d'un oeuf en céramique, d'une boite de cigares bien entamée, d'une vieille fabrique de ficelles et d'une maison délabrée en rase campagne. Les deux frères apprennent que leur bicoque est en fait un des derniers joyaux architecturaux du XIXème siècle qui, une fois restaurée, pourrait leur rapporter une belle fortune. Mais voilà : une petite souris règne sur les lieux, et elle est bien décidée à y rester. Arnie et Lars vont user de tous les stratagèmes pour se débarrasser de leur hôte gênant.
Critique :

Avant les célèbres " Pirates des caraïbes ", Gore Verbinski réalisait une petite comédie sans autres prétentions que faire rire. Pari réussi ! Hilarant du début à la fin, chaque scène ayant son charme bien à elle, le film peut se classer sans problème parmi les meilleurs comédies américaines ( mais aussi françaises ! ). Avec en plus une histoire originale et un scénario très bien ficelé ! La réalisation est très bonne et les acteurs s'en donnent à cœur joie et s'éclatent à fond ! Le dénouement est quant à lui aussi ironique qu' inattendue. Une excellente comédie qui nous fait mourir de rire du début à la fin. Aucun regret.
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Oui, mais ... (Oui, mais ...)

144 3/4
Comédie France 2001 104 min.
Yves Lavandier Gérard Jugnot , Emilie Dequenne , Cyrille Thouvenin , Alix De Konopka , Vanessa Jarry
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29325.html
Synopsis :

Eglantine est une adolescente presque comme les autres. A 17 ans, elle est en pleine découverte de la sexualité avec un petit copain pressé d'arriver à ses fins. Son apprentissage de l'amour est d'autant moins facile que son père est de moins en moins présent et que sa mère, dépressive chronique, se révèle franchement étouffante. Lorsque le chemin d'Eglantine croise celui de Moenner, un psy qui lui propose une thérapie brève, la jeune fille n'hésite pas longtemps.
Critique :

TOUT, TOUT, TOUT VOUS SAUREZ TOUT SUR LA PSYCHO...
La volonté délibérée de vulgariser la thérapie brève (sorte de psychothérapie particulièrement adaptée à la période charnière qu'est l'adolescence) sous forme de comédie était particulièrement séduisante. Oui, mais...
Oui, mais voilà ! A force de trop vouloir clarifier, simplifier son propos, Yves Lavandier (il connaît sans nul doute son sujet), qui refuse de se prendre au sérieux, a préféré nous offrir une comédie certes séduisante et attachante mais un poil trop explicative.
Le scénariste réalisateur décrit en effet une tranche de vie de la jeune Eglantine, une adolescente de 17 ans coincée entre une mère poule étouffante et dépressive et un p'tit ami pressé de copiner. Ne sachant comment se sortir seule de ses problèmes existentiels, la jeune fille accepte l'aide de Moenner, un psy charismatique qui lui propose la fameuse « thérapie brève ».
ORIGINAL MAIS DIDACTIQUE !
Afin d'aider le spectateur non initié, Yves Lavandier a eu la bonne idée de demander à son psy (Jugnot, face caméra) de commenter ses faits et gestes, invitant ainsi ses spectateurs/clients à suivre sa prescription. Ce procédé assez original est l'un des principaux attraits du film mais aussi sa réelle limite car si dans un premier temps il séduit sans problème, il finit par lasser tant l'approche est didactique et la réalisation « pépère »... On attendait une leçon de mise en scène de la part de ce scénariste réputé (script doctor et auteur de « La Dramaturgie », manuel de 540 pages sur les mécanismes du récit), au final, on obtient une gentille et honnête comédie romantique essentiellement sauvée par ses comédiens.
LES CHARMES « DISCRETS » DE L'ADOLESCENCE
Découverte dans le rôle titre écrasant de ROSETTA et vue récemment en « comtesse » dans LE PACTE DES LOUPS, Emilie Dequenne prouve avec ce nouveau rôle qu'elle est aussi à l'aise dans la gravité que dans la comédie. Elle est le moteur et le pivot gracieux de ce film où elle croise, entre autres, le touchant Gérard Jugnot et l'attachant Cyrille Thouvenin, révélation de LA CONFUSION DES GENRES. S'il manque parfois cruellement de rythme, ce portrait acidulé d'une jeune fille recèle néanmoins quelques scènes fortes et originales (celle du dépucelage, la tentative de suicide de la mère... ) et distille un charme réel mais fragile. On en sort avec le sourire et le sentiment d'avoir partagé quelques instants de la vie d'une jeune fille vraiment formidable. Oui, mais...
Mcinema.com (Jean-Luc Brunet)
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Péril Jeune (le) (Péril Jeune (le))

240 3/4
Comédie France 1994 101 min.
Cédric Klapisch Romain Duris (Tomasi), Vincent Elbaz (Alain Chabert), Nicolas Koretzky (Maurice ''momo'' Zareba), Julien Lambroschini (Bruno), Joachim Lombard (Leon), Julie-Anne Rauth (Marie), Hélène De Fougerolles (Christine), Elodie Bouchez (Sophie), Lisa Faulkner (Barbara), Jackie Berroyer (Jo), Antoine Chappey, Marina Tomé, Zinedine Soualem, Eric Barbier, Cédric Klapisch, Santiago Amigorena, Renee Le Calm.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9204.html
Synopsis :

Quelques jeunes hommes se retrouvent plusieurs années après avoir quitté le lycée. Ils assistent pendant son accouchement la compagne de leur meilleur ami, mort une semaine auparavant d'une overdose. C'est pour eux l'occasion de confronter leurs souvenirs.
Critique :

** autre copie sur divx-29 **

Note des spectateurs : 4/4

Fiche technique :

Box Office France : 645 639 entrées
N° de visa : 83169
Couleur
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Premier film traitant de la jeunesse
Le Péril jeune est en quelque sorte le premier long métrage de Cédric Klapisch traitant de la jeunesse. Ce dernier abordera à nouveau ce sujet à travers Peut-être (1999), une comédie dans laquelle des jeunes fêtent un réveillon futuriste à l'approche du Nouvel An, et L'Auberge espagnole (2002), où il est question des séjours étudiants à l'étranger.

De jeunes talents prometteurs
Le Péril jeune marque les débuts à l'écran de jeunes acteurs très prometteurs comme Romain Duris, qui collaborera à nouveau avec Cédric Klapisch sur Chacun cherche son chat, Peut-être et L'Auberge espagnole, Vincent Elbaz, qui retrouvera le cinéaste pour Ni pour, ni contre (bien au contraire), Hélène De Fougerolles, également à l'affiche de Chacun cherche son chat et Elodie Bouchez.

Oeuvre d'une collection Arte
Le Péril jeune s'inscrit dans le cadre d'une collection produite pour Arte, Les Années lycée. Le film fut d'ailleurs diffusé sur la chaîne télévisée quelques mois avant sa sortie en salles.

Tourné au lycée Montesquieu de Paris
Le tournage se déroula au lycée Montesquieu, à Paris.

Une courte apparition de Cédric Klapisch
Le réalisateur Cédric Klapisch fait ici une courte apparition en jeune père sortant de la maternité.

Un film récompensé
Le Péril jeune remporta le Grand prix du Festival du film d'humour de Chamrousse et le FIPA d'or.

645 639 entrées en France
A sa sortie en salles, le film totalisa 645 639 entrées sur l'ensemble du territoire français.


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Prénom (le) (Prénom (le))

648 3/4
Comédie France 2011 109 min.
Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte Patrick Bruel (Vincent), Valérie Benguigui (Elisabeth), Charles Berling (Pierre), Guillaume De Tonquédec (Claude), Judith El Zein (Anna), Françoise Fabian (Françoise), Yaniss Lespert (Le livreur de pizza), Miren Pradier (Infirmière Bracelet), Alexis Leprise (Apollin), Juliette Levant (Myrtille).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=188448.html
Synopsis :

Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 6168 notes : 20% de *****, 45% de ****, 23% de ***, 6% de **, 2% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 3 308 544 entrées
Année de production : 2011
Date de sortie DVD : 19 septembre 2012
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 19 septembre 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Adaptation
Le Prénom n'est autre que l'adaptation cinématographique de la pièce de théâtre à succès éponyme et dont ses auteurs, Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, se sont eux-mêmes chargés de la mise en scène.

Un sujet sensible
Le choix des prénoms attribués aux nouveaux-nés a toujours été un sujet sensible de notre société, agrémenté de désaccords familiaux ou encore d'avis d'amis pas toujours très flatteurs. Le réalisateur Alexandre de La Patellière en a particulièrement fait les frais : "En bons "bobos" que nous sommes, nous avons donné à nos enfants des prénoms assez originaux. A l'occasion de vacances communes en famille, on a pu remarquer combien cela provoquait des réactions épidermiques, même dans un univers policé comme le nôtre !", confie-t-il.

Cherchez l'intrus !
Tous les comédiens principaux du film étaient à l'affiche de la pièce de théâtre sauf un : Charles Berling ; son personnage, Pierre, ayant été interprété sur les planches par Jean-Michel Dupuis.

Au présent !
Ici, pas de flashbacks, ni d'intrigues secondaires ! Les auteurs-réalisateurs Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière ont fait en sorte de conserver le cœur du récit, lequel faisait le succès de leur pièce, en insistant particulièrement sur le rythme et la spontanéité du jeu des acteurs afin de rendre Le Prénom le plus réaliste possible.

La face cachée des comédiens
"Le plaisir de travailler au quotidien avec des acteurs, c'est aussi de les redécouvrir, d'utiliser autrement leur potentiel. Faire exploser les emplois habituels en montrant d'autres visages insoupçonnés", estime le réalisateur Alexandre de La Patellière. En ce sens, chaque comédien revêt un caractère bien particulier dans Le Prénom : un bling bling de droite (Patrick Bruel), un intello de gauche (Charles Berling), la maîtresse de maison explosive (Valérie Benguigui), le timide (Guillaume De Tonquédec) et la blonde hystérique (Judith El Zein). Toute ressemblance avec un membre de votre famille ne serait que purement fortuite !

L'anecdote de Benguigui
Valérie Benguigui (Elisabeth), qui avait choisi d'attribuer à ses fils les prénoms de César et Abraham, a dû faire face aux remarques déplacées de ses parents. Par conséquent, lorsque Abraham est né, la comédienne et son mari ont décidé d'appeler leur fils Eli pendant une matinée à la clinique. Pas convaincus, estimant que le petit "n'avait pas une tête d'Eli", les parents lui ont alors rendu son prénom originel ! "Et aujourd'hui, tout va bien pour tout le monde !", plaisante Valérie Benguigui.

250 contre 1
Avant d'être adaptée au cinéma, la pièce de théâtre "Le Prénom" a profité de pas moins de 250 représentations au Théâtre Edouard VII de Paris. Une aubaine pour la majorité des comédiens, lesquels n'ont donc pas eu besoin de longues séances de répétitions avant d'entamer le tournage.

Une famille de producteurs
Le producteur du film, Dimitri Rassam, est le fils de Jean-Pierre Rassam dont le beau-frère n'était autre que Claude Berri ; ce qui fait donc du fils de ce dernier, Thomas Langmann (The Artist), son cousin !

Un vrai faux appartement
Le décor de l'appartement parisien du film a entièrement été pensé par la chef décoratrice Marie Cheminal. C'est en tombant sous le charme de son travail réalisé sur le film Paris (2008) de Cédric Klapisch que les deux auteurs-réalisateurs lui ont proposé d'intégrer le projet.

11
11, comme le nombre de semaines nécessaires au tournage du film, lequel a débuté au mois d'août 2011.

Guillaume de Tonquédec
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Guillaume De Tonquédec (Claude) a joué de nombreuses fois les personnages secondaires au cinéma (Frantic, Parlez-moi de la pluie, Deux jours à tuer, Les Meilleurs amis du monde, etc.), tout en s'illustrant à la télévision (Commissaire Cordier, Fais pas ci, fais pas ça, etc.).

Une plus grande liberté qu'au théâtre
Reprenant intégralement les différentes séquences de la pièce, Le Prénom se dote également de plusieurs scènes ajoutées spécialement pour l'occasion, comme celles avec Françoise Fabian, laquelle joue la mère de Pierre (Patrick Bruel) et Elisabteh (Valérie Benguigui) : "Ce sont des petits espaces de liberté où nous (les comédiens) avons pu inventer des choses que nous ne faisions qu'imaginer au théâtre", confie l'acteur Guillaume De Tonquédec.

Du théâtre au cinéma
Avant Le Prénom, d'autres films ont fait l'objet d'un passage de la scène à l'écran. Parmi eux, citons Mélo d'Alain Resnais, Le Limier de Joseph L. Mankiewicz, Le Père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré ou encore Le Dîner de cons de Francis Veber.
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Randonneurs (les) (Randonneurs (les))

1167 3/4
Comédie France 1996 95 min.
Philippe Harel Benoît Poelvoorde, Karin Viard, Vincent Elbaz, Philippe Harel, Géraldine Pailhas, Zinedine Soualem, Marine Delterme, Clara Bellar
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14301.html
Synopsis :

Deux filles et trois garçons partent en randonnée sur l'île de Beauté. La difficulté des chemins escarpés de la Corse va les révéler à eux-mêmes.
Critique :

Ce film paraît léger parce qu’on y rit souvent, mais l’aventure fugitive de ces gens ordinaires révèle un vrai défi : apprendre à découvrir, à supporter et à aimer les autres.
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Rat Race (Rat Race)

3/4
Comédie Canada 2001 112 min.
Jerry Zucker John Cleese, Rowan Atkinson, Whoopi Goldberg, Cuba Gooding Jr., Jon Lovitz
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28822.html
Synopsis :

Donald Sinclair, le propriétaire du plus gros, du plus distingué et du plus excentrique casino de Las Vegas, a élaboré un nouveau concept de jeu pour ses partenaires avides d'argent. L'idée est simple : six équipes de deux personnes concourent pour une cagnotte de deux millions de dollars. De quoi faire rêver les douze participants !

Ces derniers sont prêts à tout pour mettre la main sur les fameux billets verts. L'argent en question se trouve dans un coffre-fort situé à l'autre bout du pays. La première équipe à se rendre sur les lieux remportera le gros lot.
Ce que les candidats ne savent pas toutefois, c'est que Donald et ses riches associés parient sur leurs moindres faits et gestes. Une course, c'est bien beau, mais ça manque de piquant. Alors Donald va leur en mettre plein la vue.
Critique :


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Rosalie Blum (Rosalie Blum)

876 3/4
Comédie France 2015 95 min.
Julien Rappeneau Noémie Lvovsky, Kyan Khojandi, Alice Isaaz, Anémone, Sara Giraudeau, Camille Rutherford, Philippe Rebbot, Nicolas Bridet
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221612.html
Synopsis :

Vincent Machot connaît sa vie par cœur. Il la partage entre son salon de coiffure, son cousin, son chat, et sa mère bien trop envahissante. Mais la vie réserve parfois des surprises, même aux plus prudents... Il croise par hasard Rosalie Blum, une femme mystérieuse et solitaire, qu'il est convaincu d'avoir déjà rencontrée. Mais où ? Intrigué, il se décide à la suivre partout, dans l'espoir d'en savoir plus. Il ne se doute pas que cette filature va l’entraîner dans une aventure pleine d’imprévus où il découvrira des personnages aussi fantasques qu’attachants. Une chose est sûre : la vie de Vincent Machot va changer…
Critique :



Réaliser une comédie quand on est le fils d'un des maîtres français du genre demande réflexion. Après avoir travaillé comme scénariste (pas seulement avec son père Jean-Paul), Julien Rappeneau livre un premier long métrage minutieusement concocté et manifestement personnel, alors qu'il s'agit de l'adaptation d'une bande dessinée de Camille Jourdy. Tous les personnages y semblent au bord de la vie, sur le point de s'y lancer. Ou de s'y relancer, comme Rosalie Blum.

Cette épicière de Nevers a l'âge d'avoir une grande famille mais vit isolée, comme en retrait de l'existence. Un jour, elle devient le centre des préoccupations d'un coiffeur qui se met à la suivre partout, persuadé qu'il la reconnaît, sans pourtant la connaître... Il s'appelle Vincent Machot et, même s'il a l'âge de voler de ses propres ailes, il habite toujours chez sa maman. Pour y voir clair sur lui et son petit manège, qu'elle a bien repéré, Rosalie Blum le fait suivre par sa nièce, Aude. Cette jeune fille a, elle, l'âge de commencer à travailler, mais elle n'arrive pas à se lever le matin...

En suivant tour à tour ces chemins solitaires qui se croisent et pourraient se rencontrer, Julien Rappeneau construit un récit en forme de puzzle. Avec une adresse de conteur, il en assemble les pièces jusqu'à la dernière, la plus magique. Un univers attachant prend forme, où la fantaisie réveille un élan dans des existences cernées par l'ennui ou l'échec. « Rosalie Blum » devient le nom de code d'un mystère qui peut jaillir de la routine, d'une aventure qui commence en faisant un pas de côté, en déréglant les circuits où chacun est enfermé... Cette attention aux aiguillages de la vie se mêle à une drôlerie juvénile, comme dans une intrigue du Club des Cinq. Pour faire le lien entre légèreté et sensibilité, une distribution astucieuse a été réunie : le comique Kyan Khojandi, révélé par la télévision dans Bref, joue parfaitement le timide Vincent, étouffé par sa mère fofolle, Anémone. Et Noémie Lvovsky donne à Rosalie Blum un visage qui stimule l'imagination : on peut y lire la lassitude comme un émerveillement toujours possible...

— Frédéric Strauss
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Rupture pour tous (Rupture pour tous)

1131 3/4
Comédie France 2016 91 min.
Eric Capitaine Benjamin Lavernhe, Elisa Ruschke, Aïssa Maïga, Brigitte Roüan, Camille Chamoux, Antoine Gouy, Jérôme Niel, Sam Karmann
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241158.html
Synopsis :

Mathias Lonisse, créateur de la société Love is dead, est un artisan de la séparation amoureuse. Il est mandaté pour rompre à la place de celles et ceux qui pour une raison ou une autre préfèrent s’éviter cette tâche bien souvent pénible et délicate. Mathias assume parfaitement son métier, et effectue chaque mission avec un grand sens du professionnalisme, jusqu’au jour où maman décide de quitter papa…
Critique :

Sans tomber dans l'absurde ou le non sens, mais en les frôlant délicieusement, "Rupture pour tous" est dans la lignée de "La Loi de la jungle", par son humour décalé. Il rejoint le film d'Antonin Peretjatko par un style très bédéiste, dans ses décors, les personnages et un comique irrévérencieux.
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Scary Movie (Scary Movie)

1323 3/4
Comédie USA 2000 84 min.
Keenen Ivory Wayans Anna Faris, Shawn Wayans, Marlon Wayans, Shannon Elizabeth, Kurt Fuller, Carmen Electra, Jon Abrahams, Regina Hall
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26077.html
Synopsis :

Un soir, Drew Becker recoit un appel anonyme d'un maniaque. Traquée dans sa maison, puis dans son jardin, elle finit par se faire tuer. Sa mort plonge ses camarades de lycée en plein cauchemar, d'autant qu'ils doivent désormais faire face à un tueur en série, caché parmi eux. Flairant le scoop, la journaliste Gail Hailstorn débarque en ville, bien décidée à harceler Cindy Campbell et ses amis à propos de cette histoire...
Critique :

Très intelligent, très bien mis en scène, rythmé au quart de poil, « Scary Movie » est horriblement mode, vif, malpoli et allégrement mal léché. Le genre de film qui, au-delà de 25 ans, vous fait prendre un coup de vieux.
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Sens de la fête (le) (Sens de la fête (le))

1170 3/4
Comédie France 2017 116 min.
Eric Toledano, Olivier Nakache Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Eye Haïdara, Jean-Paul Rouve, Vincent Macaigne, Alban Ivanov, Benjamin Lavernhe, Suzanne Clément
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247291.html
Synopsis :

Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.
Critique :

S'appuyant sur une galerie de personnages de bras cassés attachants et des dialogues savoureux, les réalisateurs maîtrisent de bout en bout leur sujet, faisant monter la sauce avec un sens impeccable du tempo.
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Un petit boulot (Un petit boulot)

889 3/4
Comédie France 2015 97 min.
Pascal Chaumeil Romain Duris, Michel Blanc, Alice Belaïdi, Gustave Kervern, Alex Lutz, Charlie Dupont, Philippe Grand'Henry, Thomas Mustin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236312.html
Synopsis :

Jacques habite une petite ville dont tous les habitants ont été mis sur la paille suite à un licenciement boursier. L'usine a fermé, sa copine est partie et les dettes s’accumulent. Alors quand le bookmaker mafieux du coin, lui propose de tuer sa femme, Jacques accepte volontiers...
Critique :

Tueur à gages ? Un petit boulot presque comme un autre dans la sinistrose post-industrielle d'aujourd'hui... C'est l'argument, forcément farcesque, du dernier film de Pascal Chaumeil, dont L'Arnacoeur associait déjà avec succès romance et profession hors norme (en l'occurrence, briseur de ménages). Mais le cinéaste, décédé juste après le tournage, délaisse un peu la comédie sentimentale pour aborder l'impitoyable monde du travail, armé d'un solide humour noir et d'une certaine tendresse.

Adapté du roman de Iain Levison, Un petit boulot parie sur l'incongruité et le décalage : un garçon honnête à la recherche d'un job et d'une vie simple — Romain Duris, plus cool que jamais en barbu éberlué — se découvre un don pour faire disparaître ses semblables sur commande. Ce faisant, il retrouve une certaine dignité... A travers lui, c'est la revanche des prolos, malmenés par des cols blancs à la mèche impeccable et au verbe marketé. Une ode potache à la solidarité face au capitalisme sauvage. Et si cette vision du monde ouvrier sent un peu la naphtaline, les dialogues à la Michel Audiard et les numéros d'acteurs font mouche : Michel Blanc en canaille locale, pas si dure, ou Alex Lutz, méchamment hilarant en petit chef cynique, expert pour « réorganiser » la vie de ses subalternes. — Mathilde Blottière
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Une Epoque Formidable (Une Epoque Formidable)

411 3/4
Comédie France 1991 90 min.
Gérard Jugnot Gérard Jugnot (Michel Berthier), Richard Bohringer (Toubib), Victoria Abril (Juliette Berthier), Chick Ortega (Mimosa), Eric Prat (Malakian), Julien Harlay (Vincent), Patrick Timsit (Le Borgne), Eric Laporte (Le Clochard Parfum), Charlotte De Turckheim (Rita), Michèle Laroque (La Chasseuse De Têtes), Ticky Holgado (Crayon), Zabou Breitman (La Journaliste), Raymond Aquilon (L'Antillais), Catherine Alcover (Mme Cohen), Pierre Chevalier (L'Interne Mou), Beryl Le Lasseur (Emilie), Isabelle Courger (L'Amie Hôtesse), Emmanuel Salinger (Acteur), Franck De La Personne (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6838.html
Synopsis :

A travers l'épopée de Berthier, ex-cadre supérieur chez les SDF (sans domicile fixe), une comédie pathétique et tendre sur ce qu'on appelle les nouveaux pauvres.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1604 notes : 46 % de *****, 29 % de ****, 17 % de ***, 1 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 672 754 entrées
N° de visa : 75306
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Visiteurs (les) (Visiteurs (les))

826 3/4
Comédie France 1993 105 min.
Jean-Marie Poiré Jean Reno, Christian Clavier, Valérie Lemercier, Marie-Anne Chazel, Christian Bujeau, Isabelle Nanty, Didier Bénureau, François Lalande
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5241.html
Synopsis :

Comment en l'an de grace 1112 le comte de Montmirail et son fidele ecuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulses en l'an 1992 apres avoir bu une potion magique fabriquee par l'enchanteur Eusaebius leur permettant de se defaire d'un terrible sort.
Critique :

Peut-être la meilleure comèdie française des annèes 90! Quoi de plus universel que les histoires de descendance et de rapports sociaux? Au dèpart on pense que le film de Jean-Marie Poirè reprendra quelque peu l'esprit des Monty Python puis finalement, le scènario accumule les scories du boulevard! C'est grâce à cette astucieux mèlange d'anachronismes et mots d'auteur, le tout enveloppè dans une mise en scène grand spectacle, que la mècanique comique fonctionne! On y trouve quelques moments hyper-efficaces, que renforcent d'excellentes performances d'acteurs (Valèrie Lemercier en tête qui recevra le Cèsar de la meilleure actrice dans un second rôle ) complètant la puissance comique du duo Christian Clavier-Jean Rèno! Quand à l'aspect "revival new-age" du script, il n'est sans doute pas ètranger au triomphe! "Les visiteurs" ont contaminè le language de la rue qui s'est appropriè les "Okaaay!" et les "Mais qu'est ce que c'est que ce bin's?" clamès par Clavier alias Jacquouille la fripouille ou susurrès avec l'accent d'Auteuil par Lemercier! Tournè dans les magnifiques dècors de Carcassonne, le film a bènèficiè d'effets spèciaux inèdits en France qui ont permis les face-à-face de Jacquouille et Jacquard, et les dèformations hallucinatoires du sublime château des Montmirail! Une comèdie culte et d'anthologie aux prodigieuses recettes ou Clavier, Rèno et Lemercier y sont dèsopilants et dont certaines rèpliques sont dèja passèes à l'ètat des proverbes! Magnifique B.O composè et orchestrè par le compositeur français Éric Lèvi dont le titre est tirè du projet musical Era! Okaaay...
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Yes Man (Yes Man)

1218 3/4
Comédie USA 2008 103 min.
Peyton Reed Jim Carrey, Zooey Deschanel, Bradley Cooper, John Michael Higgins, Rhys Darby, Danny Masterson, Terence Stamp, Sasha Alexander
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130082.html
Synopsis :

Carl Allen est au point mort. No future... jusqu'au jour où il s'inscrit à un programme de développement personnel basé sur une idée toute simple : dire oui à tout ! Carl découvre avec éblouissement le pouvoir magique du "Yes", et voit sa vie professionnelle et amoureuse bouleversée du jour au lendemain : une promotion inattendue, une nouvelle petite amie... Mais il découvrira bientôt que le mieux peut être l'ennemi du bien, et que toutes les occasions ne sont pas bonnes à prendre...
Critique :

Yes Man délivre un message basique: il vaut mieux s'ouvrir que de se fermer à tous. C'est léger comme une bulle de savon. Mais en ces temps de crise où le moral est dans les chaussettes, nous sommes preneurs.
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Forrest Gump (Forrest Gump)

49 4/4
Comédie dramatique USA 1994 140 min.
Robert Zemeckis Tom Hanks, Robin Wright, Sally Field, Gary SInise, Mykelti Williamson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10568.html
Synopsis :

Assis sur un banc public, Forrest Gump raconte sa vie à des passants… Il est né dans une petite ville de l’Alabama, affligé de deux handicaps : un quotient intellectuel en-dessous de la moyenne et une paralysie partielle des jambes qui l’oblige à porter des prothèses. Mais sa mère, «Mama» Gump, ne s’avoue pas vaincue et décide de l’envoyer à l’école, où il subit les brimades de ses condisciples, à l’exception de Jenny Curran, qui devient son amie. Un jour où il est poursuivi par des voyous, Forrest (dont la démarche ataxique a inspiré le jeu de scène d’Elvis Presley) découvre qu’il peut courir très vite. Cette aptitude lui permet, au collège, d’être sélectionné dans l’équipe de football et de rencontrer le président Kennedy.

Tandis que Jenny, rêvant d’une carrière à la Joan Baez, se retrouve à chanter des mélodies folk sur la scène d’une boîte de strip-tease, Forrest part pour le Viêt-nam où il sert sous les ordres du lieutenant Dan Taylor, descendant d’une lignée de militaires. Il se lie d’amitié avec «Bubba» Blue qui le persuade, quand la guerre sera finie, de se lancer avec lui dans la pêche à la crevette. Mais au cours d’une offensive, Bubba est tué et Forrest, qui a transporté un à un tous les hommes de sa compagnie, s’en tire avec une légère blessure. À l’hôpital, alors que Dan, désespéré d’avoir été amputé des deux jambes et de n’être pas mort au combat comme ses illustres ancêtres, sombre dans l’amertume, l’alcoolisme et la misanthropie, Forrest apprend à jouer au ping-pong, sport où il excelle bientôt.

Après avoir été décoré par le président Johnson, il revoit Jenny dans une manifestation pacifiste, mais elle repart aussitôt pour San Francisco. Devenu champion de ping-pong, Forrest est félicité par le président Nixon, dont il provoque involontairement la chute en signalant à la police la présence de cambrioleurs dans l’immeuble du Watergate. Il se lance ensuite dans la pêche à la crevette et s’associe avec Dan, qu’il sauve ainsi de la déchéance. Après maints déboires, ils finissent par faire fortune. Forrest perd sa mère, mais retrouve Jenny. Droguée et suicidaire, celle-ci lui offre une nuit d’amour avant de le quitter à nouveau. Forrest se met alors, pendant trois ans, à courir sur les routes d’Amérique, suivi par une foule d’adeptes qui le prennent pour un messie. Juste avant de mourir d’un virus inconnu, Jenny lui fait signe une dernière fois afin de lui confier la garde de l’enfant qu’elle a eu de lui, appelé… Forrest.
Critique :


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Valseuses (les) (Valseuses (les))

434 4/4
Comédie Dramatique France 1974 115 min.
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Jean-Claude), Miou-Miou (Marie-Ange), Patrick Dewaere (Pierrot), Jeanne Moreau (Jeanne Pirolle), Brigitte Fossey (Femme Dans Le Train), Isabelle Huppert (Jacqueline), Christian Alers (Henri, Le Père De Jacqueline), Dominique Davray (Ursula), Jacques Chailleux (Jacques Pirolle), Michel Peyrelon (Le Médecin), Gérard Boucaron (Carnot), Eva Damien (La Femme Du Médecin), Marco Perrin (L'Inspecteur Dans Le Supermarché), Jacques Rispal (Le Maton), Sylvie Joly (Actrice), Gérard Jugnot (Acteur), Marie Kéruzoré (Actrice), Christiane Muller (La Mère De Jacqueline), Thierry Lhermitte (Le Portier), Michel Pilorge (L'Homme Sur Le Scooter).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=324.html
Synopsis :

Liés par une forte amitié, deux revoltés en cavale veulent vivre à fond leurs aventures. Cette fuite sera ponctuée de provocations et d'agressions mais également de rencontres, tendres instants de bonheur éphémères.
Critique :

Interdit aux moins de 16 ans


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2936 notes : 46 % de *****, 26 % de ****, 14 % de ***, 1 % de **, 13 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
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8 mile (8 mile)

68 3/4
Comédie dramatique USA 2002 111 min.
Curtis Hanson Eminem, Kim Basinger, Mekhi Phifer, Brittany Murphy, Evan Jones, Omar Benson Miller
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41011.html
Synopsis :

1995. A la suite d’une déception sentimentale, Jimmy Smith junior, surnommé Rabbit, retourne vivre chez sa mère dans la banlieue de Detroit. Rabbit est un rappeur blanc, sans légitimité : inséré dans un groupe black, il peine à se faire accepter par le reste du milieu rap de Detroit. Aussi lui manque-t-il la confiance nécessaire pour gagner les « duels vocaux » où s’affrontent rappeurs débutants et confirmés. Mais Rabbit a du talent. Et s’il veut faire son trou dans le monde du rap, il devra composer avec les problèmes qui lui tombent sur le râble : une mère irresponsable, un beau-père de son âge, un travail tuant à l’usine, des copains pas toujours futés et des ennemis rappeurs ne voulant pas le voir traverser la 8 mile, ligne qui sépare les banlieues blanches et noires de Detroit.
Critique :

Son en français, musiques en 02 Anglais.
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Bernie (Bernie)

509 3/4
Comédie Dramatique France 1996 87 min.
Albert Dupontel Albert Dupontel (Bernie Noël), Roland Blanche (Donald Willis), Roland Bertin (Ramonda), Hélène Vincent (La Mère), Claude Perron (Marion), Catherine Samie (La Grand-Mère), Emmanuelle Bougerol (Marie-Solange Clermont), Alain Libolt (Me Clermont), Philippe Uchan (Député Vallois), Antoinette Moya (L'Agent Immobilier), Eric Elmosnino (Le Vendeur Vidéo), Paul Le Person (Bernie, Le Gardien), Lucía Sánchez (Maria), Nicolas Marié (Le Commissaire), Michel Vuillermoz (Le Travesti), Bernard Bastareaud (Le Rasta), Marie-Philomène Nga (La Femme De Ménage).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15895.html
Synopsis :

Quand il quitte l'orphelinat, Bernie Noël est âgé de trente ans. Il n'a qu'un seul but : connaître ses origines. Commence alors un parcours semé d'embûches pour ce garçon névrosé et déconnecté du monde réel qui va semer le désordre partout où il passera.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 4821 notes : 58 % de *****, 17 % de ****, 12 % de ***, 4 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 849 722 entrées
Budget : 2,21 millions d'euros
N° de visa : 88 891
Couleur
Format du son : Dolby
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Excès de vitesse
Pour le tournage de la scène sur le périphérique où Bernie ainsi que sa "compagne", Marion, en voiture, se font flasher par le radar, le périphérique était temporairement fermé, ce qui permis a l'équipe de tournage de pouvoir tourner. Une incompréhension est survenue : ils ne devaient pas rouler trop vite, ils ont eu le temps de faire les prises visibles dans le film avant de se faire disputer et donc écartés de la route. Fort heureusement pour eux les prises étaient bonnes, car autrement ils n'aurait pas pu les refaire.

les clochards de l'échangeur
Quand Bernie s'apprête a retrouver son père "caché" avec les clochards de l'échangeur, ceux visibles dans la scène sont de vrais SDF qui vivent réellement sous cet échangeur, Albert Dupontel les a embauchés pour d'une part augmenter la crédibilité et la sincérité de cette scène, mais simplement pour rendre service car, naturellement, ils ont eu un petit salaire en échange de leur participation... Et c'est d'ailleurs de la qu'a commencer a naître l'idée du film "Enfermés Dehors".

Paysage
La scène finale, lorsque Bernie rêve plus ou moins éveillé qu'il est avec Marion et ses parents sur des chevaux dans un magnifique paysage ... eh bien ce paysage est celui qu'il avait affiché dans son appartement. Ce détail, bien que parfaitement volontaire, est passé plutôt inaperçue car l'affiche de chez Bernie est peu filmée.

Détail technique
Pour le tournage de la scène ou Marion se pique et demande a Bernie de se retourner, Albert Dupontel a utilisé ce qui s'appelle une bifocale, cela consiste a avoir deux valeurs de lentille pour le même plan, grâce a cela on voit Albert Dupontel, au premier plan, aussi nettement que Clause Perron, qui elle se situe a l'arrière plan. Cependant la limite de la seconde lentille apposée est visible sur le bord de l'épaule gauche de Albert Dupontel, qui est très légèrement floue ...

Claude Perron
Bernie est le premier film de la carrière de Claude Perron, qui jouera d'ailleurs également dans les deux long-métrages qu'Albert Dupontel fera après (Le créateur et Enfermés dehors)
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Buffet froid (Buffet froid)

461 3/4
Comédie Dramatique France 1979 95 min.
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Alphonse Tram), Bernard Blier (L'Inspecteur Morvandieu), Jean Carmet (L'Assassin), Michel Serrault (Le Quidam Du R.E.R), Geneviève Page (La Veuve), Jean Benguigui (Le Tueur), Marco Perrin (Le Maçon En Sous Vêtements), Carole Bouquet (La Jeune Femme Vengeresse), Bernard Crombey (Le Médecin), Denise Gence (L'Hôtesse), Jean Rougerie (Eugène Léonard).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2651.html
Synopsis :

Tout commence quand Alphonse Tram, chômeur, rencontre un inconnu dans les couloirs déserts du R.E.R. Il le retrouve quelques temps plus tard assassiné avec son propre couteau. Dans la tour immense qu'il habite, il fait alors successivement connaissance d'un commissaire de police et de l'assassin de sa femme et se retrouve entrainé dans une série de meurtres plus surréalistes les uns que les autres.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1162 notes : 55 % de *****, 33 % de ****, 6 % de ***, 1 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un scénario en or
Pour ce film qu'il considère comme le plus réussi techniquement, Bertrand Blier précise par ailleurs qu'il est celui qu'il a mis le moins de temps à tourner. Affirmant alors se méfier "de plus en plus des sujets qu'(il) comprend trop bien", Blier a écrit d'un seul jet cette histoire surréaliste inspirée par la personnalité même de Gérard Depardieu. L'idée d'un personnage qui aurait toujours un couteau dans la poche de son manteau, d'un manteau qu'il ne quitterait d'ailleurs jamais. Une histoire récompensée par le César du meilleur scénario.

Tel père, tel fils
Comédien de légende, à l'aise chez Marcel Carné comme chez Georges Lautner et dont la carrière survole cinquante ans de cinéma, Bernard Blier n'a pas hésité à donner du verbe chez son fils, Bertrand Blier comme il l'avait fait en servant avec une rare truculence les dialogues ciselés par Michel Audiard. A trois reprises il sera ainsi l'un des interprètes inspirés de Calmos, Buffet froid et Notre histoire aux côtés d'Alain Delon et Nathalie Baye.

Trio infernal
Figure récurrente du cinéma de Bertrand Blier, la forme du trio est une constante de presque tous ses films. Dans les Les Valseuses, il crée ainsi l'évènement et le scandale en réunissant et révélant au public Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou . Dans Préparez vos mouchoirs, il retrouve à nouveau Depardieu et Dewaere, qui sont alors rejoints par Carole Laure . Depardieu, Bernard Blier et Jean Carmet composent par la suite le trio infernal qui anime Buffet froid. Dans Tenue de soirée, il bouscule les conventions du vaudeville en proposant le triptyque mari, femme et amant du mari, incarné pour l'occasion par Michel Blanc. Dans Trop belle pour toi, enfin, le coeur de Depardieu balance sur fond de Schubert entre Josiane Balasko et Carole Bouquet.

Une complicité fructueuse
Comme Robert De Niro et Martin Scorsese de l'autre côté de l'Atlantique, Bertrand Blier et Gérard Depardieu ont su depuis Les Valseuses nouer des relations particulièrement fructueuses sur le plan artistique et tourner sans hésitation à sept reprises, jusqu'à la tonitruante apparition du comédien en motard fou dans Les Acteurs.

Un quidam nommé Serrault
Déjà présent en voisin complice du trio composé par Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Carole Laure dans Préparez vos mouchoirs, Michel Serrault campe, et pour une apparition plutôt brève, le personnage du quidam assassiné dans le RER, au début du film. On le retrouvera une troisième fois sous la direction de Blier, pour une toute aussi courte participation, aux côtés de Jean-Paul Belmondo, dans Les Acteurs.

Trop belle pour lui
Révélée par Luis Buñuel dans Cet obscur objet du desir, Carole Bouquet fait avec Buffet froid son entrée dans l'univers glacé et sophistiqué de Bertrand Blier. Le cinéaste donnera d'ailleurs à la comédienne l'un des trois rôles principaux d'une histoire tournée dix ans plus tard et couronnée de succès et dont elle est le coeur, Trop belle pour toi.

Un four pour son buffet
Avec seulement un peu plus de 777 000 entrées en France à l'hiver 1979, dont à peine 250 000 pour Paris, Buffet froid est un grave échec pour Bertrand Blier, d'autant plus lourd que les rares spectateurs de l'époque à aller voir le film demandent le plus souvent à se faire rembourser comme après une mauvaise pièce. Incompris, l'oeuvre de Blier a heureusement son lot de supporters qui auront tôt fait d'établir sa réputation de film "culte".
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Cercle des poètes disparus (le) (Dead Poets Society)

719 3/4
Comédie dramatique USA 1989 128 min.
Peter Weir Robin Williams (John Keating), Ethan Hawke (Todd Anderson), Robert Sean Leonard (Neil Perry), Josh Charles (Knox Overstreet), Gale Hansen (Charlie Dalton), Dylan Kussman (Richard Cameron), Allelon Ruggiero (Steven Meeks), James Waterston (Gerard Pitts), Lara Flynn Boyle (Ginny Danburry), Norman Lloyd (Mr Nolan), Kurtwood Smith (Mr Perry), Carla Belver (Mme Perry), Leon Pownall (McAllister), George Martin (Dr Hager), Alexandra Powers (Chris Noel), Melora Walters (Gloria), Jamie Kennedy (Acteur), Bill Rowe (Dormitory Porter), Alan Pottinger (Bubba), Debra Mooney (Mrs Anderson), John Cunningham (Mr Anderson), Kevin Cooney (Joe Danburry), Keith Snyder (Russell), Joe Aufiery (Le professeur de chimie), Pamela Burrell (Le professeur sévère), Robert Gleason (Le père de Spaz), Kurt Leitner (Lester), Ashton W. Richards (Le professeur d'éducation physique), Allison Hedges (Fairy), Andrew Hill (L'étudiant senior), Barry Godin (Le professeur de langues (non crédité)), Catherine Soles (Le manager du stage), Chris Hull (Ace), Christine D'Ercole (Titania), Charles Lord (Mr Dalton), Hoover Sutton (Un professeur de Welton), Colin Irving (Chet Danburry), James J. Christy (Spaz), Jason Woody (Woodsie), John Martin Bradley (Bagpiper), Jonas Stiklorius (Jonas), Jane Moore (Mrs Danburry), Steve Mathios (Steve), Matt Carey (Hopkins), Richard Stites (Stick), Sam Stegeman (Sam), Nancy Kirk (La mère d'un élève (non créditée)), Simon Mein (Le vicaire de Welton), Robert J. Zigler III (Beans), Nicholas K. Gilhool (Shroom), Craig Johnson (Dewey), Welker White (Tina).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5280.html
Synopsis :

Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des plus fermées et austères des États-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études.C'est dans cette université qu'il va faire la rencontre d'un professeur de lettres 02 Anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l'ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l'étudiant réservé et de ses amis...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4,2/5 (Pour 29 628 notes : 53% de *****, 27% de ****, 9% de ***, 6% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 prix et 11 nominations
Box Office France : 6 598 785 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : 16 400 000 $
Année de production : 1989
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 15 juin 2009
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 5 septembre 2012
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un film tourné chronologiquement
Le Cercle des poètes disparus a été tourné dans l'ordre chronologique de son scénario, fait plutôt rare pour un tournage. Le réalisateur Peter Weir souhaitait ainsi que le développement des relations entre les élèves et Mr Keating soient encore plus naturelles.

Une phrase mythique
La célèbre phrase "Carpe Diem" ("Vis l'instant présent" en français), répétée tout au long du Le Cercle des poètes disparus, est inscrite pour l'éternité dans la plaque de ciment de Robin Williams, plaque de postérité visible au Mann's Chinese Theatre de Los Angeles.

Tom Schulman oscarisé
Le Cercle des poètes disparus est basé sur les propres souvenirs de collège du scénariste Tom Schulman. Ce fut d'aileurs son premier scénario, qu'il écrivit en 1985. Il remporta l'Oscar du Meilleur Scénario Original cinq ans plus tard.

Liam Neeson pressenti
C'est Liam Neeson qui devait dans un premier temps incarner le professeur Keating dans Le Cercle des poètes disparus, au moment où la réalisation avait été confié à Jeff Kanew. Mais dès que ce projet est passé dans les mains de Peter Weir, c'est finalement à Robin Williams que fut confié le rôle.
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Déclin De L'Empire Américain (le) (The Decline Of The American Empire)

606 3/4
Comédie Dramatique Canada 1986 95 min.
Denys Arcand Dominique Michel (Dominique), Dorothée Berryman (Louise), Louise Portal (Diana), Genevieve Rioux (Danielle), Pierre Curzi (Pierre), Rémy Girard (Rémy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2481.html
Synopsis :

Tandis que Rémy, Pierre, Claude et Alain, professeurs à la faculté d'histoire, préparent un dîner de gourmets, leurs compagnes, Dominique, Louise, Diane et Danielle, s'entraînent dans un club de musculation esthétique. Les hommes discutent des femmes, les femmes discutent des hommes. De ces deux conversations jaillissent le mensonge d'une époque et la volonté pour chaque protagoniste d'un bonheur individuel sans arrêt bafoué.
Critique :

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 734 notes : 13% de *****, 33% de ****, 10% de ***, 18% de **, 15% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Titre original : The Decline of the american empire
Récompenses : 1 nomination
Année de production : 1986
Date de reprise : 1 octobre 2003
Langue : Français
Date de sortie DVD : 2 mars 2010
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Ecume des jours (l') (Ecume des jours (l'))

1201 3/4
Comédie dramatique France 2013 90 min.
Michel Gondry Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy, Aïssa Maïga, Charlotte Le Bon, Sacha Bourdo, Philippe Torreton
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196832.html
Synopsis :

L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
Critique :

L’univers perpétuellement fantasque du livre peut donner le vertige, notamment dans la première partie. La seconde, plus calme, plus tragique, dans un superbe noir et blanc, est d’une infinie beauté.
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Elisa (Elisa)

636 3/4
Comédie dramatique France 1995 115 min.
Jean Becker Vanessa Paradis (Marie Desmoulin), Gérard Depardieu (Jacques Desmoulin), Clotilde Courau (Solange), Sekkou Sall (Ahmed), Florence Thomassin (Elisa), Werner Schreyer (Le conducteur), Michel Bouquet (Samuel), José Garcia (Passager du taxi), Laurentine Milébo (Actrice), Firmine Richard (Cliente PMU), Philippe Léotard (Le fumeur de gitanes), Catherine Rouvel (Manina), Melvil Poupaud (Le fils du pharmacien), Olivier Saladin (Kevin), Bernard Verley (L'entrepreneur), Reine Barteve (La grand-mère), Gerard Chaillou (Claude Chapelier), André Julien (Le grand-père), Samir Guesmi (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11477.html
Synopsis :

Une adolescente part à la recherche de son père, responsable de la tragédie qui a couté la vie à sa mère.
Critique :

Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 1081 notes : 35% de *****, 24% de ****, 17% de ***, 13% de **, 6% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 2 nominations
Box Office France : 2 473 193 entrées
Année de production : 1995
Budget : 11,16 millions d'euros
Date de sortie DVD : 1 avril 2008
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Parasite (Parasite)

1052 3/4
Comédie dramatique Corée du Sud 2019 132 min.
Bong Joon-Ho Song Kang-Ho, Lee Sun-kyun, Cho Yeo-jeong, Choi Woo-sik, Park So-Dam, Lee Jeong-eun, Chang Hyae Jin, Jung Hyeon-jun
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=255238.html
Synopsis :

Ki-taek, sa femme Chung-sook, leur fils Ki-woo et leur fille Ki-jung sont sans emploi et vivent entassés dans un appartement malsain en entresol. Ils piratent le réseau Wi-Fi de leurs voisins et survivent en pliant des boîtes à pizza cartonnées.

Un jour, ils reçoivent la visite d’un étudiant qui demande à Ki-woo, son ami, de le remplacer pour donner des cours privés d'02 Anglais à une jeune fille, Da-hye : il est amoureux de celle-ci et ne fait pas confiance aux autres étudiants. Ki-jung, douée pour les arts, fabrique un faux diplôme de l'université Yonsei pour Ki-woo, qui va se présenter au superbe domicile des parents de la jeune fille. Vite accepté, il séduit rapidement la fille et met en confiance la mère, Mme Park, une femme au foyer un peu naïve. Comme celle-ci voit des chefs-d’œuvre (à la Basquiat) dans les gribouillages de son fils Da-song, un petit garçon très instable depuis le jour où il a vu un « fantôme » sortir de la cave, Ki-woo la persuade d'embaucher comme professeur de dessin sa sœur Ki-jung, qu'il présente comme Jessica, une art-thérapeute très recherchée formée aux États-Unis.

Ki-jung s'impose tout aussi rapidement dans la maison. Reconduite un soir au métro par le chauffeur de M. Park, qui tente vainement de la séduire, elle ôte discrètement sa culotte et la dépose sur le sol de la voiture. Son plan réussit : M. Park, découvrant le sous-vêtement, renvoie son chauffeur pour avoir « franchi la ligne » en couchant avec une femme sur le siège où lui-même est transporté. Ki-jung parle alors à M. Park d'un excellent chauffeur qu'elle a connu autrefois, un peu âgé mais distingué : c'est en réalité son père, embauché à son tour.

Enfin c'est la mère, Chung-sook, qui, sur la recommandation de Ki-taek, entre elle-même dans la maison à la place de la gouvernante de la maison, lorsque les trois acolytes manipulent Mme Park en lui faisant croire que cette dame, allergique à la peau de pêche, est tuberculeuse et ne doit plus être mise en contact avec des enfants.

Dès lors, les deux familles vivent partiellement sous le même toit et profitent de leurs salaires. À l'occasion d'une sortie de la famille Park pour un week-end de camping pour l'anniversaire de Da-song, la famille pauvre peut profiter de la maison pour elle toute seule. Ils se saoulent dans le salon, regardant l'orage par la grande baie vitrée quand survient l'ancienne gouvernante, qui se rend dans la cave sous un prétexte : elle cherche en réalité à accéder au bunker souterrain pour apporter de la nourriture à son mari, qu'elle y héberge en secret depuis plusieurs années pour fuir des créanciers réclamant de l'argent qu'il a perdu dans une affaire montée par Ki-taek. Après une altercation, l'ancienne gouvernante manque d'envoyer une vidéo révélant la parenté des nouveaux employés, mais les Ki reprennent le dessus et elle est finalement enfermée dans le bunker avec son mari, gravement blessée.

Peu après, un violent orage fait revenir la famille Park à la maison. Chung-sook les accueille tandis que son mari et ses enfants se cachent comme ils le peuvent. Ils finissent par passer une partie de la nuit sous la table basse du séjour, juste devant M. et Mme Park qui couchent sur le canapé, surveillant leur fils qui s'est installé sous une tente indienne dans le jardin tout en tenant des propos déplaisants sur l'« odeur » de leurs serviteurs. Parvenant finalement à s'échapper sous une très forte averse, ils arrivent dans leur appartement entièrement inondé par les égouts et finissent la nuit dans un gymnase, ayant récupéré quelques objets de valeur affective.

Le lendemain, Mme Park décide d'organiser, pour l'anniversaire de son fils, une grande réception à laquelle elle invite de manière impromptue un grand nombre d'amis. Ki-taek doit participer à une fausse bataille d'Indiens dont le jeune fils de M. Park triomphera, ce qui l'humilie. Pendant ce temps, Geun-sae, le mari de l'ancienne gouvernante, écrasé de douleur par la mort de sa femme poussée dans l'escalier par Chung-sook, attaque Ki-woo qui était descendu au bunker avec une roche à la main pour tuer le couple. Geun-sae, déterminé à se venger, blesse le jeune homme à la tête, laissant celui-ci inanimé au sol, puis il s'empare d'un couteau de cuisine et sort dans le jardin familial, où il tue Ki-jung et blesse de nombreux convives au hasard avant d'être lui-même tué d'un coup de broche par Chung-sook. Da-song, le fils des Park, s'évanouit lorsqu'il réalise que le « fantôme » qu'il avait vu autrefois n'est autre que le mari de l'ex-gouvernante. Dans la confusion générale, M. Park veut fuir pour emmener son fils inconscient à l'hôpital, ignorant la blessure grave de Ki-jung face à qui il s'est retourné en se bouchant le nez, cherchant à ramasser les clés de la voiture tombées par terre au moment de la rixe entre Geun-sae et Chung-sook. Devant cet ultime geste de mépris, Ki-taek saisit le couteau, poignarde M. Park et disparaît sans laisser de trace.

Un mois plus tard, Ki-woo sort de l'hôpital. Malgré les chefs d'inculpation, il n'est condamné qu'à une peine de prison avec sursis comme sa mère. En observant l'ancienne maison des Park depuis une colline, il se rend compte qu'une lumière clignote ; se rappelant que le mari de la gouvernante utilisait une commande électrique pour communiquer par morse avec le fils Park, il comprend que son père est caché lui-même dans le bunker et utilise ce procédé pour lui envoyer un message à tout hasard. Ki-woo rédige lui-même une lettre pour son père ; il y explique qu'il est décidé à obtenir une bonne situation pour devenir riche et racheter la maison, imaginant le jour de l'emménagement où son père pourra enfin sortir du bunker.
Critique :

Parasite, une fable furieuse et politique magistrale

Bong Joon-ho revient au thriller explosif et en Corée pour une nouvelle satire politique et sociale imparable. Drôle, violent, baroque, maîtrisé : une Palme d'Or imparable.

Bong Joon-ho aime les mélanges et l’impureté. Depuis plus de vingt ans, il fouille les poubelles de son pays pour les emballer dans des films enragés, punks et passionnants. Memories of Murder, entrelaçait le thriller et la chronique rurale en racontant la poursuite d'un tueur en série par une bande de flics de campagne consternants. The Host était un film de monstre qui faisait dans la satire politique, le mélo familial, le tract écolo warrior et la comédie. Mother ? Un drame familial construit comme un mille-feuilles avec une couche de mélo filial, une autre de métaphore sociale et une parabole psychanalytique comme glaçage.

Des genres et des tonalités différentes mais à chaque fois un même schéma. A partir de l’observation de drames humains riquiquis, Bong Joon-ho construit des fictions explosives qui échappent à la norme. Il réinvestit les genres pour mieux les dissoudre, les concasser, et faire surgir à la place un objet grandiose et grotesque, kafkaien et terrifiant, malaxant des ingrédients et des références a priori incompatibles. Après ce tiercé démentiel, Bong avait tenté sa chance en langue 02 Anglaise avec Le Transperceneige et Okja deux superproductions internationales où sa puissance de feu se diluait un peu. Parasite apparaît donc d’abord comme un retour aux sources : en Corée et à sa critique dialectique et littérale du « Korean Dream ». Comme Memories of Murder, The Host et Mother Parasite traque les monstres qui prospèrent sur l’amnésie des années de dictature, la corruption et un capitalisme destructeur.

C'est la blague du festival : il ne faut pas dévoiler les ressorts des films qu'on voit. On ne dira donc pas trop de l’intrigue du film qui joue sur de multiples rebondissements et dont, il faut l'avouer, une partie du plaisir repose précisément sur les effets de surprises. Mais posons le décor. Parasite commence à la manière d’Affreux, sales et méchants, par la description d’une tribu prolo. Ki-Taek, sa femme, son fils et sa fille forment une famille unie, mais pauvre. Ils vivent dans un appart en sous-sol qui ressemble à un cloaque. Les poivrots pissent sur leurs fenêtres, leurs chiottes explosent et déversent la flotte des égouts dans le salon... l'enfer. Ils tentent comme ils peuvent de joindre les deux bouts et s’en sortent grâce à des combines minables (plier des boites à pizza pour gagner un peu d’argent). Un jour, un copain de Ki-Woo, le fils, lui propose un job bien payé : faire le prof d’02 Anglais pour une fille de riches. Ki-Woo accepte et active alors un engrenage qui va faire sortir la famille de son trou et la propulser dans un vortex de luxe et de violence folle. En s’invitant chez les riches, Ki-Taek et sa famille vont provoquer le chaos, transformer la rancœur et le sentiment d'injustice en énergie furieuse et vitale. Tout le film s’organise donc autour de ces morpions qui vont renverser l’ordre social. Mais s’agit-il vraiment des parasites du titre ? Bong ne visait-il pas plutôt les privilégiés ? Ou, le titre étant au singulier, ne pensait-il pas plutôt à un invité-surprise de dernière minute ?

Comme dans ses films précédents, Bong s’amuse donc avec les genres, reprenant les codes du home invasion, construisant un simili film de casse (avec recrutement des membres et mise en place d’un plan infaillible) et troussant une farce où les chamailleries de la famille deviennent le ressort de scènes de comédie d'un film qui est au fond aussi drôle qu'inquiétant. Car, malgré l’humour dévastateur du début, Parasite devient vite un film à suspens où la tragédie le dispute à la bouffonnerie : quand le destin s’abat sur cette maison de rêve le film bifurque vers la métaphysique et l’absurde kafkaïen. Tout cela est comme toujours chez le cinéaste, mis en boite avec une maestria furieuse : les lents travellings dans la maison, la photographie glacée et luxuriante, le jeu subtil des acteurs entre agitation et hébétude, l'efficacité cinglante des cadres et la structure quasi théâtrale de la dramaturgie font de ce Parasite une oeuvre jubilatoire en même temps qu'un instrument critique redoutable. Bong Joon-ho décrit un monde (le notre) qui, privé d'idéal politique crédible et de toute vision morale des rapports humains, retourne à la sauvagerie dont il avait cru péniblement s'extirper et s’enferme dans une spirale dont on ne sortira qu’amputé. Le désossage des travers du capitalisme et de la puissance aliénante du fric innerve une épopée aux soubresauts virtuoses. Ca mériterait au moins un prix de la mise en scène, Alejandro. Une Palme, même ?

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Ruée Vers L'Or (la) (The Gold Rush)

304 3/4
Comédie dramatique USA 1925 96 min.
Charles Chaplin Charles Chaplin (le prospecteur), Mack Swain (Big Jim McKay), Tom Murray (Black Larsen), Georgia Hale (Georgia)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2260.html
Synopsis :

Un prospecteur d'or seul part pour l'Alaska où il a entendu dire que l'or est à portée de pelle. Il y rencontre d'autres prospecteurs parfois prêt à tout et déjà atteind de la fièvre de l'or, et tombe amoureux de la belle Georgia dont il va tenter de gagner le coeur...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 923 000 $
N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Muet

Secrets de tournage :


La fameuse scène où Charles Chaplin mange une chaussure a nécessité trois jours de tournage et soixante-trois prises pour satisfaire le réalisateur. La botte était faite en réglisse et Chaplin se retrouva par la suite hospitalisé à la suite d'un choc insulinique.


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Slumdog Millionaire (Slumdog Millionaire)

502 3/4
Comédie dramatique UK/USA 2008 120 min.
Danny Boyle Dev Patel (Jamal Malik), Mia Drake (Adele), Freida Pinto (Latika), Anil Kapoor (Prem Kumar), Madhur Mittal (Salim), Imran Hasnee (Agent De Sécurité), Anand Tiwari (Newscaster), David Gilliam (Clark), Anupam Shyam (Old Villager), Uday Chopra (Punnoose), Saurabh Shukla (Sergeant Srinivas), Irrfan Khan (Inspecteur De Police), Mahesh Manjrekar (Javed), Rajendranath Zutshi (Directeur), Ankur Tewari (Dave), Tanay Chheda (Middle Jamal), Ayush Mahesh Khedekar (Youngest Jamal), Azharuddin Mohammed Ismail (Youngest Salim), Meghana Jhalani (Présentateur), Faezeh Jalali (Présentateur), Deepali Dalvi (Dancer At Javed'S Safehouse), Rufee Ahmed (Double For Irrfan Khan), Sandeep Kaul (Floor Manager), Udayan Baijal (Cricket Commentator), Homai Billimoria (Kbc Contestant), Umar Khan (Autorickshaw Driver), Syed Fazal Hussain (Autorickshaw Driver), Varun Bagri (Call Centre Trainee), Taira Colah (Nasreen), Dheeraj Waghela (Javed Goon), Pradeep Solanki (Javed Goon), Kedar Thapar (Javed Goon), Tabassum Khan (Woman At Brothel), Saeeda Shaikh (Woman At Brothel), Siddesh Patil (Older Arvind), Singh Shera Family (Family In Train), Ankur Vikal (Maman), Devesh Rawal (Blue Boy), Sharib Hashmi (Prakash), Sanchita Couhdary (Jamal'S Mother), Abdul Hamid Sheikh (Javed Goon), Ajit Pandey (Javed Goon), Alka Satpute (Woman At Brothel), Amit Leonard (Javed Goon), Anju Singh (Présentateur), Anisha Nagar (Dancer At Javed'S Safehouse), Anjum Sharma (Opérateur), Arfi Lamba (Bardi), Ashutosh Lobo Gajiwala (Middle Salim), Chirag Parmar (Young Arvind), Christine Matovich Singh (Opera Singer #1), Virendra Chatterjee (Acteur), Farzana Ansari (Actrice), Salim Chaus (Acteur), Himanshu Tyagi (Acteur), Sunil Kumar Agrawal (Acteur), Jira Banjara (Acteur), Thomas Lehmkuhl (Acteur), Saurabh Agarwal (Acteur), Virender Kumar (Acteur), Feroz Abbas Khan (Acteur), Rhea Lawyer (Actrice), Sheikh Wali (Acteur), Nazneen Shaikh (Actrice), Janet De Vigne (Actrice), Kinder Singh (Acteur), Jeneva Talwar (Actrice), Tanvi Ganesh Lonkar (Actrice), Nigel Caesar (Acteur), Satya Mudgal (Acteur), Sitaram Panchal (Acteur), William Relton (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129924.html
Synopsis :

Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie.Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d'où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu'il a perdue.Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d'une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 16173 notes : 64 % de *****, 21 % de ****, 8 % de ***, 1 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 681 115 entrées
N° de visa : 122158
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Hindi

Secrets de tournage :

Adaptation
Slumdog Millionaire est l'adaptation britannique d'un roman indien de Vikas Swarup : "Les Fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devient milliardaire". Simon Beaufoy, le scénariste, explique les difficultés qu'il a pu rencontrer lors de l'adaption scénaristique :"La principale difficulté était de préserver l'esprit de l'oeuvre originale tout en transformant les personnages littéraires en personnages cinématographiques. Le livre se présente sous la forme de douze nouvelles qui ne suivent pas le personnage de sa naissance à l'âge adulte. C'est plutôt décousu et certaines apparaissent comme de petits contes, discrets, sans aucun lien avec les personnages principaux. Il n'y a pas de fil conducteur continu dans la narration."

Des thèmes récurrents
Avec Slumdog Millionnaire, Danny Boyle revient à l'un de ses thèmes de prédilection : l'argent et ses conséquences. Il y avait déjà consacré quatre films (la trilogie Petits meurtres entre amis / Trainspotting / Une vie moins ordinaire, et Millions au titre évocateur).

Des acteurs confirmés et d'autres non
Alors que Slumdog Millionaire marque les débuts au cinéma de Dev Patel et Freida Pinto, les autres acteurs sont loin d'être débutants. C'est le cas de Anil Kapoor, qui interprète le présentateur, qui a joué dans un centaine de films hindi et a remporté de nombreux prix ; de Irfan Khan, qui s'est remarqué dans des films américains (dont Un coeur invaincu et A bord du Darjeeling Limited) ; et enfin, de Madhur Mittal qui a lui aussi joué dans de nombreux films hindi (One Two Ka Four) ainsi que dans plusieurs émissions et séries télévisées de son pays.

La collaboration entre Dev Patel et Danny Boyle
Pour son premier long-métrage, le jeune Dev Patel a eu besoin du soutien et des instructions du réalisateur :"Je devais jouer des scènes très émouvantes et d'autres plus physiques. Cela a été un travail épuisant. Danny Boyle sait parfaitement tirer de vous l'émotion qu'il recherche. Par exemple, dans la scène où Jamal remporte l'émission, je devais repenser à Latika, dont mon personnage est amoureux. Pour m'aider, l'équipe a diffusé des images d'elle et de l'enfance de Jamal sur un écran devant moi. Se souvenir de cette époque devenait facile et le sourire que j'ai à la fin de la scène n'est pas joué. Danny Boyle encourage l'improvisation. Parfois, après une prise, bien que satisfait, il nous demande de rejouer la scène avec une perspective totalement différente. Il donne des indications comme "imagine que tu ressens cela" ou "il t'est arrivé telle chose". L'histoire prend alors une autre tournure et on obtient quelque chose de beaucoup plus riche."

Dev Patel
Il est toujours difficile pour un réalisateur de trouver l'acteur idéal pour interpréter le personnage principal. C'est grâce à sa propre fille que Danny Boyle a pu trouver sa perle rare : "Caitlin est une fan de la série "Skins". Elle a parlé de Dev Patel à sa mère, qui dirigeait le casting au Royaume Uni. Je n'y avais pas pensé mais ce choix nous a ensuite paru évident. Cela nous a conduits à prendre des acteurs plus jeunes. Nous avions d'abord pensé faire jouer les personnages adolescents par des jeunes de 18 ans. A la fin du film, Jamal aurait dû avoir environ 25 ans, mais j'ai réalisé qu'il était important que ce soit à l'âge de 13 ans que tout lui arrive. C'est ce qui rend la situation extrême, inacceptable et très indienne. Nous avons ainsi opté pour trois âges clés : 7 ans, 13 ans et 18 ans. Ce que les personnages vivent durant ces courtes périodes est suffisant pour remplir toute une vie."

Loveleen Tandan
C'est grâce à Loveleen Tandan que Danny Boyle a pu trouver son casting. Mais étant indienne, Loveleen Tandan a aussi beaucoup aidé le réalisateur sur de nombreux plans :"Le rôle de Loveleen n'a cessé de croître. On lui a demandé de servir d'interprète et de diriger les enfants avec moi, en m'aidant à y voir plus clair dans les complexités culturelles de la vie dans la rue. On lui a finalement confié la direction de la deuxième équipe qui nous suivait à travers la ville. Par moments, elle a vraiment joué le rôle de coréalisatrice. Je n'aurais jamais pu faire ce film sans elle."

Salim et Latika jeunes
Danny Boyle a auditionné de nombreux enfants en 02 Anglais pour interpréter les personnes à l'âge de 7 ans, mais il était difficile de trouver des enfants qui puissent évoluer dans des bidonvilles alors qu'ils viennent de classes moyennes. Il y est finalement parvenu grâce -une nouvelle fois- à Loveleen Tandan, qui est allée directement chercher deux jeunes enfants dans la rue et a traduit rapidement le texte pour que la scène soit jouée en Hindi. Le résultat est à la hauteur des espérances de l'équipe, comme l'explique le producteur Christian Colson: "Les personnages ont soudain pris vie et on a continué ainsi. Cette décision prise un peu par hasard a vraiment contribué à donner au film une touche d'authenticité supplémentaire. Elle nous a aussi permis de trouver trois jeunes acteurs incroyables."

Différentes manières de filmer
L'Inde est un pays difficile pour les tournages. Danny Boyle et son équipe ont ainsi dû souvent ruser et se mêler aux touristes pour certaines prises de vues. Grâce à la nouvelle caméra numérique SI-2K, ils ont pu capturer des images plus vraies que nature, comme l'explique le réalisateur : "Même équipées de gyroscopes pour les stabiliser, les SI-2K restaient assez petites pour passer partout. Anthony Dod Mantle, le directeur photo, a réussi à capter la vie qui grouillait autour de nous sans que les habitants nous remarquent. On a aussi utilisé ce que nous appelions une CanonCam, qui consistait en un appareil photo Canon capable de prendre 12 images à la seconde, car les gens ne se méfient pas d'un appareil photo. Le film est donc un mélange de différentes technologies. Anthony devait porter un disque dur sur son dos qui enregistrait les images. Ce dispositif lui donnait des airs de touriste danois bien chargé se baladant dans les rues des bidonvilles alors qu'en réalité, il était en train de filmer."

Unanimité
Le scénariste Simon Beaufoy, ainsi que les producteurs Christian Colson et Tessa Ross se sont immédiatement mis d'accord sur le nom de Danny Boyle. Selon Colson: "Il nous est apparu comme le réalisateur idéal. Nous lui avons envoyé le scénario, qu'il a lu et tout de suite accepté". "Danny a le sens du rythme pour chaque scène. Tout en restant fidèle à mon travail, il parvient à faire passer sa vision très originale. Le film porte indubitablement la marque de son style, même si on y retrouve chacun des mots que j'ai pu écrire. Il me consultait dès qu'il voulait apporter un changement." ajoute le scénariste.

Récompenses et Nominations
Slumdog Millionaire a été récompensé de nombreux prix; aux British Independant Film Award il a reçut le prix du Meilleur Film, du Meilleur réalisateur pour Danny Boyle et du Meilleur Second Rôle pour Dev Patel. Aux Boston Society of Film Critics ainsi qu'aux New-York Film Critics Online le prix du Meilleur Film. Enfin aux Satellite Awards et à LAFCA, respectivement : Meilleur Film et Meilleur Réalisation, et Meilleur Réalisateur. Slumdog Millionaire est nominé aussi aux SAG pour Dev Patel, dans la catégorie Meilleur Second Rôle masculin et Meilleur ensemble d'acteurs; enfin aux Golden Globes 2009 pour le Meilleur Film dramatique et Meilleur Réalisateur.

Une collaboration qui marche
C'est la cinquième collaboration entre Danny Boyle et le directeur de la photographie Anthony Dod Mantle. Les deux hommes ont en effet travaillé ensemble sur "Vacuuming Completely Nude in Paradise", "Strumpet", 28 jours plus tard et Millions. Anthony Dod Mantle n'est autre que le directeur-photo de Le Dernier roi d'Ecosse, film pour lequel il a remporté le BIFA de la Meilleure photographie.

Une nouvelle collaboration
Sur Slumdog Millionnaire Danny Boyle ne travaille pas avec Alex Garland, son scénariste attitré depuis La Plage. Il fait équipe pour la première fois avec Simon Beaufoy (Full Monty / Le Grand jeu).
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Smoke (Smoke)

1128 3/4
Comédie dramatique USA 1995 110 min.
Paul Auster Harvey Keitel, William Hurt, Stockard Channing, Forest Whitaker, Giancarlo Esposito, José Zuniga, Ashley Judd, Harold Perrineau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Smoke_(film)
Synopsis :

Ce film rassemble des tranches de vie de plusieurs personnages qui gravitent autour du Brooklyn Cigar Company, un débit de tabac de Brooklyn tenu par Auggie (Harvey Keitel). Celui-ci tente de gérer tant bien que mal le retour d'une de ses ex-petites amies (Stockard Channing) qui lui apprend qu'il a probablement une fille (Ashley Judd), aujourd'hui enceinte et droguée, et de s'occuper de son commerce qu'il prend en photo tous les matins pour évaluer le temps qui passe.

L'écrivain Paul Benjamin (William Hurt), l'un des fidèles clients d'Auggie, tente, lui, de continuer de vivre après que sa femme enceinte a été tuée, victime d'une balle perdue près du débit de tabac. Alors qu'il se débat avec le manque d'inspiration, son quotidien est bouleversé par l'arrivée de Rashid (Harold Perrineau), un jeune noir quelque peu mythomane qui lui a sauvé la vie, et qui est à la recherche de son père.
Critique :

Écrit par Paul Auster, ce film hommage au quartier de Brooklyn et de ses habitants est une petite merveille sans prétentions que l'on voit avec plaisir. Le film raconte plusieurs histoires réalistes et touchantes qui parlent de la vie de tous les jours avec justesse sans jamais nous ennuyer. Le casting rassemblé est excellent allant de William Hurt à Harvey Keitel en passant par Forest Whitaker, tous campant d'attachants personnages avec leurs faiblesses et leurs défauts mais humains avant tout.
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The Grand Budapest Hotel (The Grand Budapest Hotel)

1031 3/4
Comédie dramatique USA 2013 100 min.
Wes Anderson Ralph Fiennes (M. Gustave), Tony Revolori (Zéro), F. Murray Abraham (Mr. Moustafa), Mathieu Amalric (Serge X.), Adrien Brody (Dmitri), Willem Dafoe (Jopling), Jeff Goldblum (Kovacs), Harvey Keitel (Ludwig), Jude Law (Young Writer), Bill Murray (M. Ivan), Edward Norton (Henckels), Saoirse Ronan (Agatha), Jason Schwartzman (M. Jean Jason), Léa Seydoux (Clotilde), Tilda Swinton (Madame D.), Tom Wilkinson (Author), Owen Wilson (M. Chuck)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207825.html
Synopsis :

Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.
Critique :

The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson est une des oeuvres les plus acclamées dans la filmographie son auteur, artiste à l'univers riche et accessible, fait de maîtrise absolue autant que de liberté euphorisante. Ce film d'un réalisateur dont la cinéphilie n'a rien à envier à celle d'un Tarantino ou P.T. Anderson marque une étape singulière dans la carrière d'un artiste que l'on caricature trop souvent décorateur de maisons de poupées.

Doté une nouvelle fois d'un casting pléthorique (Ralph Fiennes, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Léa Seydoux, Bill Murray...), Wes Anderson confectionne le récit enchâssé dans trois époques d'une vie riche en rebondissements, celle de Zero Moustafa. Réfugié politique, lobby boy, fugitif, milliardaire, son parcours délirant offre au réalisateur l'occasion de jouer comme jamais avec la grammaire visuelle qui est la sienne : décors saturés de détails, formats d'images divers, variété des styles et des tonalités... Le spectateur ne sait plus où donner de la tête, admirant simultanément ce menu pantagruélique autant que sa cohérence impressionnante.

À première vue, The Grand Budapest Hotel s'inscrit avec évidence dans l'œuvre d'Anderson. Il compose toujours ses scènes autour de vignettes virtuoses, joue du pathétique autant que de l'humour, décompose des figures de style cinématographiques connues (la fusillade, la poursuite, l'évasion) pour mieux mettre en évidence l'absurdité de ces mêmes conventions et laisser ses personnages y évoluer avec une liberté rafraichissante. Comme toujours, la beauté de l'image et du découpage va de paire avec un humour aussi féroce que délicat (comme en témoigne le sort réservé ici aux chats et aux avocats). Pour autant, l'artiste est loin de se complaire dans un système rigide et nous propose aujourd'hui une digression thématique logique, qui entraîne son récit et sa galerie de personnages très loin de son univers habituel.

Tout l'humour et la poésie que convoque habituellement le metteur en scène convergent ici jusqu'à une conclusion bouleversante, qui confère aux sourires qui l'ont précédé une dimension tragique implacable (comme dans La Vie aquatique). Si le rire est la politesse du désespoir, alors il convient de ne pas s'y tromper, le nouveau chef d'œuvre de Wes Anderson, sous ses dehors de fantaisie sucrée, est l'épitaphe d'une culture soldée par ses héritiers. Il est des oraisons funèbres plus émouvantes que les plus suaves déclarations d'amour.
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The Secret: Dare to Dream (The Secret: Dare to Dream)

1259 3/4
Comédie dramatique USA 2020 103 min.
Andy Tennant Katie Holmes, Josh Lucas, Jerry O'Connell, Celia Weston, Aidan Pierce Brennan, Chloe Lee, Katrina Begin, Samantha Beaulieu
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=273783.html
Synopsis :

Miranda Wells est une jeune veuve devant élever seule ses 3 enfants. Mais l'arrivée de Bray Johnson, un homme mystérieux, va redonner de l'élan à cette famille.
Critique :

Je ne suis pas un spécialiste des comédies dramatique, j'ai regardé ce film sans y croire et surprise je me suis accroché à cette histoire car elle est d'un humanisme exemplaire !
c'est un bon film romantique avec une fin comme je les aime.
Les acteurs jouent parfaitement leurs rôles. Ce film vu sur Netflix est une surprise et a une très bonne note d'ailleurs des spectateurs.
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Vie très privée de Monsieur Sim (la) (Vie très privée de Monsieur Sim (la))

1318 3/4
Comédie dramatique France 2015 102 min.
Michel Leclerc Jean-Pierre Bacri, Mathieu Amalric, Valeria Golino, Linh-Dan Pham, Isabelle Gélinas, Vimala Pons, Félix Moati, Vincent Lacoste
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229905.html
Synopsis :

Monsieur Sim n’a aucun intérêt. C’est du moins ce qu’il pense de lui-même. Sa femme l’a quitté, son boulot l’a quitté et lorsqu’il part voir son père au fin fond de l’Italie, celui-ci ne prend même pas le temps de déjeuner avec lui. C'est alors qu'il reçoit une proposition inattendue : traverser la France pour vendre des brosses à dents qui vont "révolutionner l'hygiène bucco-dentaire". Il en profite pour revoir les visages de son enfance, son premier amour, ainsi que sa fille et faire d’étonnantes découvertes qui vont le révéler à lui-même.
Critique :

Librement adaptée d'un roman de l'anglais Jonathan Coe, avec une fin très sensiblement différente, cette "Vie très privée de Monsieur Sim" est un road-movie sensible à plusieurs entrées qui raconte comment, en coupant les amarres, on peut paradoxalement retrouver ses racines.
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A bord du Darjeeling Limited (The Darjeeling Limited)

880 3/4
Comédie dramatique USA 2007 107 min.
Wes Anderson Owen Wilson, Adrien Brody, Jason Schwartzman, Amara Karan, Camilla Rutherford, Wally Wolodarsky, Waris Ahluwalia, Barbet Schroeder
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=115736.html
Synopsis :

Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l'Inde afin de renouer les liens d'autrefois.Pourtant, la "quête spirituelle" de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie...Dans ce pays magique dont ils ignorent tout, c'est alors un autre voyage qui commence, riche en imprévus, une odyssée qu'aucun d'eux ne pouvait imaginer, une véritable aventure d'amitié et de fraternité...
Critique :

A bord du Darjeeling Limited liquide rapidement le paternel, le temps d'un prologue dans une gare indienne où l'on voit Bill Murray courir en vain après un train - le Darjeeling Limited. Le convoi s'ébranle, et Murray reste sur le quai pour ne plus jamais réapparaître.

Tout l'enjeu du film est de savoir comment Wes Anderson va survivre à ce meurtre symbolique. La réponse est un peu inquiétante, A bord du Darjeeling Limited a conservé l'aspect - précieux et chantourné - des précédents films d'Anderson, mais a perdu l'aura de mystère et de perversité qui les entourait.

L'un des compartiments de première classe du convoi est occupé par une fratrie américaine : Peter (Adrien Brody) et Jack (Jason Schwartzman) Whitman ont répondu à l'invitation de leur frère Francis (Owen Wilson) qui les a conviés à un voyage de découvertes spirituelles, un an après la mort de leur père.

Francis leur a caché - pas très adroitement - leur vraie destination : un couvent catholique sur les contreforts de l'Himalaya où leur mère, Patricia (Anjelica Huston), a pris le voile.

SCÉNARIO INVENTIF

Au fil des kilomètres, le voyage se transforme en longue session de thérapie familiale. Les souffrances et les rancoeurs accumulées remontent à l'air surchauffé, Peter est paniqué à l'idée de sa prochaine paternité, Jack poursuit sans joie sa carrière d'érotomane, Francis s'essaie sans grand succès au rôle de patriarche. Récemment encore, Wes Anderson chorégraphiait ces figures universellement familières en un ballet baroque qui leur conférait une nouveauté, une grâce qu'on ne leur connaît plus dans la vraie vie.

On devine que le réalisateur a compté sur l'Inde, sur sa culture, son art, sa langue, pour jeter une nouvelle lumière sur les affres oedipiennes d'une famille new-yorkaise. Peut-être parce que cette réalité indienne est trop forte, même passée au filtre d'un scénario inventif, l'effet est exactement inverse : les personnages ne sont plus touchants, mais irritants, les situations ne sont plus joyeusement délirantes, mais tristement absurdes.

Reste que la manière de Wes Anderson est toujours aussi assurée et charmeuse, si bien que l'on peut presque oublier cette déception en s'abreuvant de trouvailles de décor ou de mise en scène, en se satisfaisant du spectacle d'acteurs au travail.

Pour les bagages monogrammés de la fratrie Whitman ou l'exquis personnage d'hôtesse du rail que joue Amara Karan, on peut monter A bord du Darjeeling Limited sans craindre l'ennui.

On rêve quand même ce qui aurait pu être, d'autant plus fort que le film est précédé d'un court métrage, Hôtel Chevallier, qui met en scène Jason Schwartzman dans le rôle de Peter Whitman et Natalie Portman dans le rôle d'une maîtresse toxique dont il n'arrive pas à se défaire. C'était peut-être là, du côté du duel entre hommes et femmes, que Wes Anderson aurait dû s'aventurer.
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A perfect day, un jour comme un autre (A Perfect Day)

816 3/4
Comédie dramatique Espagne 2015 106 min.
Fernando León de Aranoa Benicio Del Toro, Tim Robbins, Mélanie Thierry, Olga Kurylenko, Fedja Stukan, Eldar Residovic, Sergi López, Nenad Vukelic
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227703.html
Synopsis :

Sophie, une jeune Française, vient d'arriver dans un pays d'Europe de l'Est en pleine guerre. Elle rejoint un groupe d'humanitaires, parmi lesquels Mambrú, un homme désabusé qui ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Un autre, surnommé «B», est l'élément le plus surprenant de la bande, prenant parfois des décisions déconcertantes. Dans le groupe, il y a également Katya, une ancienne maîtresse de Mambrú. Damir est leur interprète et bientôt, tous croisent le chemin d'un jeune garçon, Nikola. Leur travail se complique quand ils apprennent que le cadavre d'un homme, coincé dans un puits, pollue l'unique source d'eau potable des environs...
Critique :

Peut-on rire du quotidien accablant des travailleurs humanitaires, lors du conflit des Balkans, à la fin des années 1990 ? L'Espagnol Fernando León de Aranoa (Les Lundis au soleil), qui a couvert la guerre en Bosnie mais aussi filmé des membres de Médecins sans frontières en Ouganda, le prouve avec cette comédie absurde, à la fois naïve et noire, qui rappelle le cinéma des frères Coen ou le Mash d'Altman.

Face au toujours charismatique Benicio Del Toro, Tim Robbins est hilarant en vieux cow-boy charitable, et Mélanie Thierry, parfaite en petit soldat idéaliste. Mais, parfois, il devient impossible de rire : deux corps pendus dans une maison bombardée ou un bus entier de prisonniers sauvés in extremis : on passe de l'horreur à l'espoir. — Guillemette Odicino
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American beauty ()

3/4
Comédie dramatique USA 0 min.
Sam Mendes .
http://www.allocine.fr
Synopsis :

Lester Burnham occupe un poste bien rémunéré dans une agence de publicité et possède une grande villa dans une élégante banlieue résidentielle. Pourtant, à l’approche de la cinquantaine, le bilan de sa vie ne le satisfait guère : son travail l’indiffère, son épouse Carolyn, prospère agent immobilier, est constamment au bord de l’hystérie et sa fille Jane est en pleine crise d’adolescence…

Leurs plus proches voisins sont un couple d’homosexuels (tous deux prénommés Jim) et l’étrange famille Fitts : la mère Barbara, silencieuse et désemparée, le père, colonel à la retraite sévère et refoulé, qui n’a pas hésité à faire interner son fils Ricky pendant deux ans parce qu’il l’avait surpris à fumer de la marijuana. Constamment espionné et astreint à d’humiliantes analyses d’urine, Ricky consacre ses loisirs à filmer « la beauté du monde », qu’il s’agisse d’un sac en plastique ballotté par le vent ou de Jane, qui l’attire par son visage intéressant et une sensibilité comparable à la sienne.

Angela Hayes, la meilleure amie de Jane, représente quant à elle l’idéal de la beauté américaine type : blonde, yeux bleus, allure sportive et pas plus intelligente qu’il ne faut pour devenir, comme elle le souhaite, mannequin-vedette. Dès l’instant où il l’aperçoit dans son numéro de majorette, Lester tombe sous le charme d’Angela et décide de changer de vie. Il démissionne de son travail, trouve un modeste emploi de serveur dans un fast-food et se met à faire de la musculation. Il s’approvisionne régulièrement en cannabis auprès de Ricky, lequel, à l’insu de son père, finance son équipement vidéo dernier cri grâce à ce commerce lucratif. Pendant ce temps, Carolyn s’acharne à vendre des villas, cultiver ses roses et entretenir son intérieur. Épouse insatisfaite, elle devient la maîtresse de son principal concurrent, Buddy Kane, auto-proclamé « roi de l’immobilier ».

En quelques jours, les événements se précipitent. Surpris par Lester en compagnie de Carolyn, Kane, pour éviter les ennuis, rompt illico. Soupçonné par son père d’avoir des relations sexuelles avec Lester, Ricky saute sur l’occasion pour se faire chasser de chez lui et retrouver sa liberté. Il envisage de partir pour New York et Jane se dit prête à l’accompagner. Angela s’offre à Lester mais celui-ci, apprenant qu’elle est vierge, renonce à concrétiser son fantasme. En plein désarroi, le colonel Fitts, dont l’homophobie cachait des tendances homosexuelles inavouées, fait à son tour des avances à Lester, qui les repousse. Déboussolée par la défection de Kane, Carolyn rentre chez elle, armée d’un pistolet pour tuer son mari. Mais ce dernier a déjà été abattu… par Fitts.
Critique :

***** attention: ancienne fiche: infos partielles
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American Splendor (American Splendor)

611 3/4
Comédie Dramatique USA 2003 101 min.
Shari Springer Berman, Robert Pulcini Paul Giamatti (Harvey Pekar), Harvey Pekar (Lui-Même), Hope Davis (Joyce Brabner), Danielle Batone (Elle-Même), Molly Shannon (Joyce), Joyce Brabner (Elle-Même), James Urbaniak (Robert Crumb), Maggie Moore (Alice Quinn), Earl Billings (M. Boats), Judah Friedlander (Toby Radloff), Madylin Sweeten (Danielle), Josh Hutcherson (Robin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52671.html
Synopsis :

Harvey Pekar, un documentaliste à la vie terne, entrevoit dans la bande dessinée une façon d'exprimer ses frustrations. Si son premier album, American Splendor, rencontre le succès, son existence lui paraît toujours aussi vide. Harvey rencontre alors Joyce Brabner, son âme sœur qui partage un même mal de vivre.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 288 notes : 36% de *****, 33% de ****, 3% de ***, 21% de **, 6% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 8 nominations
Distributeur : Diaphana Films
Année de production : 2003
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SRD
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :
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Arrête-moi si tu peux (Catch Me if You Can)

1359 3/4
Comédie dramatique USA 2002 141 min.
Steven Spielberg Leonardo DiCaprio, Tom Hanks, Christopher Walken, Martin Sheen, Nathalie Baye, Amy Adams, Jennifer Garner, James Brolin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=35973.html
Synopsis :

Dans les années soixante, le jeune Frank Abagnale Jr. est passé maître dans l'art de l'escroquerie, allant jusqu'à détourner 2,5 millions de dollars et à figurer sur les listes du FBI comme l'un des dix individus les plus recherchés des Etats-Unis. Véritable caméléon, Frank revêt des identités aussi diverses que celles de pilote de ligne, de médecin, de professeur d'université ou encore d'assistant du procureur. Carl Hanratty, agent du FBI à l'apparence stricte, fait de la traque de Frank Abagnale Jr. sa mission prioritaire, mais ce dernier reste pendant longtemps insaisissable...
Critique :

Outre des répliques savoureuses (les métaphores paternelles, tout un poème), le film tire sa force comique grâce à des scènes d'escroqueries, où souvent les victimes tendent le bâton pour se faire battre, qui atteignent des sommets de fantaisie. Un côté ludique renforcé par le clinquant des Sixties.
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Casse-tête chinois (Casse-tête chinois)

693 3/4
Comédie dramatique France 2013 117 min.
Cédric Klapisch Romain Duris (Xavier), Audrey Tautou (Martine), Cécile de France (Isabelle), Kelly Reilly (Wendy), Sandrine Holt (Ju), Margaux Mansart (Mia), Pablo Mugnier-Jacob (Tom), Li Jun Li (Nancy), Flore Bonaventura (Isabelle de Groote), Benoît Jacquot (Le père de Xavier), Amin Djakliou (Lucas), Sharrieff Pugh (Ray), Clara Abbasi (Jade), Adrian Martinez (L'acteur), Alex Kruz (Le mari latino calme), Doug Drucker (Le tatoué dans la parade #1), Alex Ziwak (Le voyageur européen branché), Joseph Basile (Le hipster du métro), Allen Lewis Rickman (Le mari propriétaire), Natasha Tax (La fille hassidique), Yelena Shmulenson (L'épouse du propriétaire), Brady Bryson (Le garçon dans le métro), Peter McRobbie (L'agent du bureau immigration), Jason Kravits (L'avocat de Xavier), Byron Jennings (L'avocat de Wendy), Peter Hermann (John), Martine Demaret (La mère de Xavier), Vanessa Guide (L'infirmière), Dominique Besnehard (L'éditeur), Zinedine Soualem (M. Boubakeur, le voisin), Kyan Khojandi (Antoine Garceau), Jose Soto (Miguel), Phil Nee (Chauffeur de taxi chinois), Xavier Alcan (L'associé de l'éditeur), Dominic Colon (Carlos Fernandez), Luis Vega (Mari latino #2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193911.html
Synopsis :

Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes.
Critique :

Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 5 155 notes : 10% de *****, 40% de ****, 30% de ***, 13% de **, 4% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 3 nominations
Distributeur : StudioCanal
Box Office France : 1 515 154 entrées
Année de production : 2013
Date de sortie DVD : 8 avril 2014
Langue : Français, 02 Anglais, Espagnol, Yiddish, Chinois
Date de sortie Blu-ray : 8 avril 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 129901

Secrets de tournage :

Le casse-tête de l'auberge des poupées russes
Casse-tête chinois est le troisième volet de la trilogie entamée avec L'Auberge Espagnole et Les Poupées russes. C'est aussi le onzième long métrage réalisé par Cédric Klapisch, et le septième dans lequel il dirige Romain Duris, sachant que les deux hommes n'ont pas travaillé ensemble depuis Paris, en 2008.

L'amour Duris
S'il y retrouve logiquement Kelly Reilly et Cécile de France pour la troisième fois de sa carrière, Casse-tête chinois marque la quatrième collaboration entre Romain Duris et Audrey Tautou, qui se sont également donné la réplique sur L'Ecume des jours de Michel Gondry.

Globe trotters
Après Paris, Barcelone, Londres et Saint-Petersbourg, Romain Duris et ses compagnons quittent cette fois-ci l'Europe pour visiter New Tork.

Pas de fils, pas de film
Les vies des personnages principaux ont naturellement changé depuis Les Poupées russes. On retrouve ainsi 10 ans plus tard Xavier, notre héros globe-trotteur, toujours incarné par Romain Duris et désormais père de deux enfants. Cédric Klapisch a attendu de réunir suffisamment de choses intéressantes à raconter avant de tourner cette suite, mais également que son acteur fétiche ait lui-même des enfants dans la vraie vie pour que son personnage soit plus crédible : "Je n’aurais peut-être pas refait ce troisième film s’il n’avait pas eu d’enfants", confie-t-il.

Fortune Cookie
Si Cédric Klapisch avait déjà eu l’idée et le titre de ce troisième volet à Saint-Pétersbourg lors du tournage des Poupées russes, c’est pourtant à New York, dans un restaurant chinois, que la grosse pomme lui est apparue comme évidence.

Retour aux sources
En décidant de scénariser Casse-tête chinois à New York, Cédric Klapisch a pu retrouver la ville dans laquelle il avait étudié il y a environ 25 ans. Son fils a même été scolarisé dans la rue où il habitait dans les années 80.

Des hommes sans loi
En 1986, Cédric Klapisch tournait le court métrage In Transit à New York. Il n’a malheureusement jamais pu réaliser un plan qui lui tenait à cœur. De retour dans la ville qui ne dort jamais, le réalisateur a enfin pu tourner cette scène en l’adaptant au scénario de Casse-tête chinois. Rien ne pouvait l’arrêter. La preuve, cette scène a été tournée sans aucune autorisation !

Absents du film mais pas du cœur
S’il s’agit bel et bien de la suite de L’Auberge Espagnole et des Poupées russes, plusieurs personnages des deux premiers volets ne seront pas présents dans Casse-tête chinois. Le réalisateur souhaitait les intégrer à l’histoire, mais il n’y est pas parvenu de manière logique : "J’ai vraiment essayé d’écrire des scènes avec William, Anne-Sophie ou les coloc de L’Auberge espagnole… ça n’a jamais fonctionné !"

New York New York
Cédric Klapisch revient sur les raisons qui l’ont poussé à choisir New York pour tourner cette suite : "C’est la ville la plus métissée, la plus mélangée du monde… Tous les continents sont à New York, toutes les races, tous les cultes. Beaucoup plus qu’à Londres, Shanghaï ou Pékin qui sont déjà des villes très cosmopolites. (…) Ces trois films racontent la génération des gens qui ont grandi en parallèle avec la formation de l’Europe et l’idée de la mondialisation. Du coup New York qui est la capitale mondiale des migrateurs était un choix justifié. C’est le côté "Hub" qui est inspirant à New York."

Harcèlement
Les quatre acteurs principaux attendaient ce troisième volet avec impatience. Certains, comme Cécile de France, allaient jusqu’à relancer régulièrement le cinéaste !

Comme un ouragan…
Après une longue galère pour trouver un financement, le tournage a été perturbé par l’ouragan Sandy : "Quand l’ouragan est arrivé, ça a été le pompon ! Dans ces cas-là il faut être "Taï chi"… Votre seule façon de rester debout c’est d’utiliser la force de l’adversaire. Parce que sinon quoi qu’il arrive, cet adversaire est plus fort que vous", précise le metteur en scène Cédric Klapisch. L’équipe de tournage, toujours positive, a vu ici l’occasion de tourner des plans dans un New York déserté, chose assez rare au cinéma.

Donnant donnant
Cédric Klapisch revient sur la difficulté de trouver un remplaçant à Jacno, le père de Xavier, décédé en 2009. Benoît Jacquot lui est apparu comme une évidence : "J’avais envie qu’il y ait une cohérence physique mais pas seulement. Deux infos étaient données sur le père de Xavier dans L’Auberge espagnole : il travaille dans la finance et, comme Jacno, il a aussi un côté rock’n’roll. Du coup pour trouver le remplaçant c’était super difficile. Et je ne sais pas pourquoi, mais au moment de la sortie des Adieux à la reine, je me suis dit que Benoît avait un physique qui pourrait marcher à côté de Romain et j’y croyais pour les aspects «finance et rock’n’roll»… Certes il y avait une inconnue sur sa capacité à jouer… et pour cause puisqu’il n’a quasiment jamais fait l’acteur ! Mais finalement je l’ai appelé un jour et je lui ai demandé : "Benoît, tu accepterais ?" Il y a eu un blanc. Et il m’a répondu : "J’accepte si toi tu acceptes de jouer dans mon prochain film." Du coup j’étais emmerdé parce que c’est un drôle de miroir qu’il m’a tendu… Mais je trouvais ça intéressant que le père de Xavier soit joué par un réalisateur, alors du coup j’ai dit oui. (…) Mais j’espère qu’il a oublié… (rires)."

Père et fils
Benoit Jacquot, le nouveau père de Xavier, avait déjà rencontré Romain Duris à l’occasion de son film Adolphe.

C’est du chinois
Dans une des scènes du film, Martine, le personnage d’Audrey Tautou, doit parler chinois. Même si la conversation ne dure que deux minutes, la comédienne, qui souhaitait tout de même avoir l’air parfaitement crédible, a décidé de prendre des cours de cette langue, deux heures par jour pendant six semaines.

American way of life
Entre une équipe de plus de 100 personnes à gérer, les règlements pantagruéliques des syndicats et une vingtaine de camions pour se déplacer, le tournage du film aux États-Unis a été une véritable croisade, comme le précise Cécile De France : "On se sentait tous petits. Et puis je voyais bien que Cédric, malgré sa bonne humeur, n’était pas dans son élément. Ce qui nous a fait un peu peur au début : alors qu’il a l’habitude de créer dans l’esprit de la nouvelle vague, d’improviser, de donner le texte le matin même, là tout était régi d’une manière tellement stricte."

Le dernier voyage de Xavier ?
Si Cédric Klapisch avait déjà envisagé une suite aux Poupées russes, Casse-tête chinois marque selon lui le dernier voyage de Xavier, à moins qu’il ne trouve une autre aventure à raconter dans 10, 20 ou 30 ans.

Angou-ment
Cette suite est extrêmement attendue par le public. Aussi Cédric Klapisch, conscient de l’attente des spectateurs, a mis plus de 8 mois à l’écrire contre 3 semaines pour L’Auberge Espagnole. Lors de sa présentation au festival d’Angoulême, Casse-tête chinois a réuni plus de 4 000 fans.
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Coeur Des Hommes (le) (Coeur Des Hommes (le))

354 3/4
Comédie Dramatique France 2002 107 min.
Marc Esposito Gérard Darmon (Jeff), Jean-Pierre Darroussin (Manu), Bernard Campan (Antoine), Marc Lavoine (Alex), Ludmila Mikaël (Françoise), Fabienne Babe (Lili), Zoé Félix (Elsa), Florence Thomassin (Juliette), Catherine Wilkening (Nanou), Jules Stern (Arthur), Amélie Gabillaud (Viviane), Guillaume Crozat (Nono), Rebecca Potok (Marie-Hélène), Anna Gaylor (La Mère De Manu), Alice Taglioni (Annette, L'Avocate).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48422.html
Synopsis :

Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis à la fois solides et immatures, sont au tournant de leur vie d'adulte. Ils se voient régulièrement, aiment tchatcher, s'engueuler et rire ensemble. Issus de milieux populaires, ils ont atteint leurs objectifs professionnels : Alex et Jeff ont créé un petit groupe de presse sportive qui marche bien, Antoine est prof de gym dans un grand lycée parisien, Manu a une boutique charcuterie-traiteur qui ne désemplit pas. Ce printemps-là, une série d'événements, la mort d'un père, l'infidélité d'une femme, le mariage d'une fille, les touche et les rapproche encore davantage. Confrontés à des situations qu'ils ne maîtrisent pas, ils se font des confidences, s'expliquent, s'aident, s'affrontent et se remettent en question. Leur rapport aux femmes est au coeur de tous leurs problèmes, de toutes leurs conversations, de tous leurs conflits...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 5,03 millions d'euros
Box Office France : 1 563 280 entrées
N° de visa : 104778
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Parmi les films qui ont suscité sa passion pour le cinéma et les acteurs, Marc Esposito souligne l'importance des comédies italiennes des années 70, et notamment celles avec Alberto Sordi. Dans un registre plus dramatique, il évoque les films de Claude Sautet comme Vincent, François, Paul et les autres ou Les Choses de la vie.


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Comme Une Image (Comme Une Image)

273 3/4
Comédie dramatique France 2003 110 min.
Agnès Jaoui Marilou Berry (Lolita), Agnès Jaoui (Sylvia), Jean-Pierre Bacri (Etienne), Laurent Grévill (Pierre)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51309.html
Synopsis :

Lolita Cassard, vingt ans, en veut au monde entier, parce qu'elle ne ressemble pas aux filles des magazines, et aimerait tellement se trouver belle, au moins dans le regard de son père, trouver son regard tout simplement.

Etienne Cassard regarde peu les autres, parce qu'il se regarde beaucoup lui-même et qu'il se sent vieillir.

Pierre Miller, un écrivain, doute de ne jamais rencontrer le succès, jusqu'au moment où il rencontre Etienne Cassard.

Sylvia Miller, un professeur de chant, croit en son mari, en son talent, mais doute du sien et de celui de son élève Lolita, jusqu'au moment où elle se rend compte qu'elle est la fille d'Etienne Cassard, cet auteur qu'elle admire tant.

C'est l'histoire d'êtres humains qui savent très bien ce qu'ils feraient s'ils étaient à la place des autres mais qui ne se débrouillent pas très bien à la leur, qui la cherchent tout simplement.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 11,73 millions d'euros
Box Office France : 1 629 469 entrées
Box Office Paris : 427 646 entrées
N° de visa : 107 893
Couleur : Couleur
Format du son : SRD + DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Présenté en compétition au Festival de Cannes 2004 où il avait été l'un des chouchous de la presse internationale, Comme une image y a remporté le Prix du scénario. Le jury était présidé par Quentin Tarantino. Pour la montée des marches qui précéda la projection officielle du film, l'équipe du film arborait un autocollant sur lequel était écrit "solidarité avec les intermittents" -ceux-ci étaient alors en conflit avec le gouvernement, qui souhaitait modifier leur statut.


Comme est image est le premier film projeté dans une salle spécialement équipée pour les malvoyants et les malentendants, inaugurée au cinéma L'Arlequin, à Paris, le 22 septembre 2004. Les films y sont projetés avec sous-titrage et audio-description, une voix-off venant décrire les actions des personnages en complément des dialogues.


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Démons de Jésus (les) (Démons de Jésus (les))

262 3/4
Comédie dramatique France 1997 117 min.
Bernie Bonvoisin Thierry Frémont (Jésus), Yann Collette (Morizot), Patrick Bouchitey (Dédé), Victor Lanoux (Jo), Martin Lamotte (Coldet), Nadia Farès (Marie), José Garcia (Bruno Piacentini), Elie Semoun (Gérard), Marie Trintignant (Levrette)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16034.html
Synopsis :

Les aventures de la famille Jacob, quelques mois avant celle de Mai 68, composée d'un père alcoolique, d'une mère au foyer, de deux frères arnaqueurs, d'un autre intello, du dernier qui se demande pourquoi il va a l'école et enfin d'une soeur trop belle pour eux.
Critique :

C'est vrai. Un premier film .... impressionnant ! D'autant plus qu'on ne le savoure réellement à sa juste valeur qu'au deuxième ou troisième visionnage. Quelle richesse et quelle gallerie d'acteurs, tous dans une espèce d'enchère à celui qui sortira la prestation la plus réaliste, le plus touchante, la plus époustouflante !!! Un moment d'état de grâce. Simplement du grand art !!!
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Eternal Sunshine Of The Spotless Mind (Eternal Sunshine Of The Spotless Mind)

519 3/4
Comédie Dramatique USA 2004 108 min.
Michel Gondry Jim Carrey (Joel Barish), Kate Winslet (Clementine Kruscynski), Kirsten Dunst (Mary), Mark Ruffalo (Stan), Elijah Wood (Patrick), Tom Wilkinson (Le Docteur Mierzwiak), Thomas Jay Ryan (Frank), Jane Adams (Carrie), Debbon Ayer (La Mère De Joel), David Cross (Rob), Ryan Whitney (Joel Jeune), Deirdre O'Connell (Hollis), Lauren Adler (La Patineuse), Gerry Robert Byrne (Train Manager), Victor Rasuk (Acteur), Ellen Pompeo (Actrice), Josh Flitter (Acteur), Dylan Gallagher (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40191.html
Synopsis :

Joel et Clementine ne voient plus que les mauvais côtés de leur tumultueuse histoire d'amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l'inventeur du procédé Lacuna, le Dr. Mierzwiak, pour qu'il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattachait à Clementine. Deux techniciens, Stan et Patrick, s'installent à son domicile et se mettent à l'oeuvre, en présence de la secrétaire, Mary. Les souvenirs commencent à défiler dans la tête de Joel, des plus récents aux plusanciens, et s'envolent un à un, à jamais.Mais en remontant le fil du temps, Joel redécouvre ce qu'il aimait depuis toujours en Clementine - l'inaltérable magie d'un amour dont rien au monde ne devrait le prive. Luttant de toutes ses forces pour préserver ce trésor, il engage alors une bataille de la dernière chance contre Lacuna...
Critique :

Malgré son thème fashion, les facéties de notre esprit, le film est avant tout une histoire d'amour aussi ingénieuse dans son traitement que bouleversante dans la vision qu'elle offre du couple. Au diapason de cette symphonie légère et inventive, les comédiens apportent charme et sobriété.
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Fight Club (Fight Club)

48 3/4
Comédie dramatique USA 1999 135 min.
David Fincher Edward Norton, Brad Pitt, Meat Loaf Aday, Helena Bonham Carter, Rachel Singer, Jared Leto
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21189.html
Synopsis :

Expert en assurance, le Narrateur occupe une situation enviable dans une grande compagnie automobile. Mais sa vie survoltée et sa solitude l’ont rendu insomniaque. C’est en fréquentant les clubs d’entraide et de soutien aux malades incurables qu’il parvient à retrouver le sommeil. Puis il fait la connaissance de Marla, une fille aussi déboussolée que lui, avant de croiser dans un avion un certain Tyler Durden, un anarchiste qui se dit représentant en savons, et qui le fascine dès leur première rencontre. Tyler est tout ce qu’il n’a jamais été, et ose tout ce qu’il n’a jamais pu faire : beau, charismatique, il sait canaliser son trop plein d’énergie. Ensemble, ils créent le “Fight Club”, une association très fermée dont les membres se défoulent en de violents combats clandestins. Après la destruction par la dynamite de son propre appartement, le Narrateur a élu domicile dans la maison en ruines de Tyler, que Marla commence elle aussi à fréquenter. Tyler devient l’amant de Marla, excitant la jalousie de son rival. Puis, se développant à une allure vertigineuse, le « Fight Club » étend ses ramifications secrètes au niveau national et devient un organe néo-fasciste très hiérarchisé. Ses membres s’attaquent systématiquement aux produits symboles de la société de consommation. C’est alors que Tyler disparaît. Le Narrateur le cherche dans tous les États-Unis jusqu’au moment où il découvre qu’il est schizophrène et que le personnage était le fruit de sa propre imagination. Ce n’est qu’en s’automutilant d’une balle dans la tête qu’il pourra se débarrasser de Tyler. Marla se retrouve à ses côtés pour contempler le résultat des actions terroristes qu’il a commanditées : les immeubles de la ville explosent les uns après les autres…
Critique :

Corrosif, incisif, résolument "fin de siècle", FIGHT CLUB est le film événement de cet automne Un film-culte en puissance.
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Human Nature (Human Nature)

1203 3/4
Comédie dramatique France/USA 2001 96 min.
Michel Gondry Tim Robbins, Patricia Arquette, Rhys Ifans, Miranda Otto, Robert Forster, Mary Kay Place, Hilary Duff, Peter Dinklage
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28830.html
Synopsis :

Lila (Patricia Arquette), une naturaliste à la pilosité abondante, et Nathan (Tim Robbins), un scientifique obsédé par les bonnes manières, ont perdu foi en la race humaine. Elle a trouvé le repos en allant vivre dans la jungle et en s'entourant d'animaux. Lui mène des expériences sur des souris en espérant rendre les hommes meilleurs.

Sur leur route, ils font la connaissance de Puff (Rhys Ifans), un homme-singe recueilli dans la jungle, et tentent de l'éduquer. Mais Lila va se battre pour préserver l'âme vierge et innocente de cet individu hors norme.
Critique :

Une construction subtile, une mise en scène à effets intelligents, un humour loufoque, pince-sans-rire, une certaine insolence pour se moquer du conformisme hypocrite et vanter la différence : joyeusement amorale, c'est une bonne surprise, venant d'Hollywood.
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Incroyable histoire de l'Île de la Rose (l') (L'incredibile storia dell'isola delle rose)

1260 3/4
Comédie dramatique Italie 2020 118 min.
Sydney Sibilia Elio Germano, Matilda De Angelis, Tom Wlaschiha, Luca Zingaretti, Fabrizio Bentivoglio, Leonardo Lidi, François Cluzet, Ascanio Balbo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=283679.html
Synopsis :

L'histoire de ‘L'île de la Rose’, une plate-forme construite de toute pièce par l'ingénieur Giorgio Rosa en 1968 au large de la côte Italienne en dehors des eaux territoriales qui devient bientôt un état indépendant. Rosa attire ainsi l'attention du monde, et du gouvernement.
Critique :

Cette histoire incroyable, mais vraie, donne lieu à une savoureuse comédie italienne, qui fait revivre l'esprit contestataire et ludique des utopies libertaires de 1968
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Maladie De Sachs (la) (Maladie De Sachs (la))

250 3/4
Comédie dramatique France 1999 107 min.
Michel Deville Albert Dupontel (Docteur Bruno Sachs), Valérie Dréville (Pauline), Dominique Reymond (Mme Leblanc), Etienne Bierry (Monsieur Renard), Philippe Lehembre (Monsieur Guilloux), Marianne Groves (Une voisine), Marie-France Santon (Madame Borgès), Bernard Waver (Monsieur Deshoulières), Nathalie Boutefeu (Viviane), Albert Delpy (le client de la pharmacie), Amanda Langlet (la femme de la brasserie), Serge Riaboukine (l'ivrogne)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20445.html
Synopsis :

Confronte a la souffrance, a l'angoisse, a la violence des rapports humains, a tout ce qui rend malade, le docteur Sachs, revolte contre l'arrogance du savoir medical et le sentiment de son insuffisance, tombe malade de lui-meme. C'est la maladie de Sachs. Par petites touches, par petites phrases, les patients font le portrait du medecin.
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Ils ont déjà travaillé avec Michel Deville
Bernard Waver ("M.Deshoulières") et Anne Fassio ("La femme constipée") : Toutes peines confonduesSylvie Jobert ("La femme avortée"), Amanda Langlet ("La femme de la brasserie") et Sandra Chéres ("Mme Calvino") : La divine poursuite

Coïncidences...
Albert Dupontel ("le docteur Sachs") et Valérie Dréville ("Pauline Kasser") ont fait l'école de Chaillot sous la direction du metteur en scène Antoine Vitez...Valérie Dréville a fait le Conservatoire d'Art Dramatique comme, Dominique Reymond ("Mme Leblanc"), Pierre Diot ("L'homme au gel anesthésique"), François Clavier ("Docteur Boulle"), Claire Hammond ("La femme qui ne peut pas prendre de rendez-vous"), Christine Brücher ("La mère d'Annie") ou Sophie Gourdin ("La femme qui a une fille métisse")...Nicolas Marié, qui interprète le capitaine des pompiers, a joué dans les deux films réalisés par Albert Dupontel : Bernie et Le créateur

Albert Dupontel à propos de son travail avec Michel Deville :
"J'ai été très impressionné par sa manière de travailler. Le scénario du film était fort bien écrit, Michel avait fait un découpage très minutieux et précis. Sur le tournage, Michel ne se "couvre" pas, il fait de longs plans-séquences qui correspondent exactement à son découpage et au montage qu'il a en tête. Il tourne de manière fluide et audacieuse, avec une grande maîtrise. Si je compare son travail de mise en scène au mien, c'est l'exacte antithèse : moi, je tourne beaucoup de plans différents par scène."

Michel Deville... directeur de casting
Le choix des comédiens a été fait par Michel Deville lui-même sans l'intermédiaire d'un directeur de casting, mais avec parfois l'avis d'amis comédiens ou agents artistiques."Mon premier travail, précise le réalisateur, est de multiplier les rencontres, d'accumuler les photos, les cassettes, de rechercher des comédiens avec qui j'ai déjà tourné ou dont j'ai remarqué le travail, au théâtre ou dans un film, dont j'ai aimé une photo, une lettre...Il y a des évidences et des coups de foudre : la première rencontre est alors la bonne, le comédien repart avec le scénario ! Il y a aussi des hésitations : plusieurs possibilités de rôles pour un seul acteur, ou plusieurs acteurs pour un seul rôle. J'ai peu d'a priori, je n'attache pas d'importance à la ressemblance avec le personnage décrit dans le scénario. Je ne respecte que les données indispensables à la compréhension de l'histoire."(extrait du dossier de presse)

De Martin Winckler, l'auteur du roman :
"Le 14 avril 98, un coup de fil des Editions P.O.L. m'annonce que Michel Deville a lu "La Maladie de Sachs" et envisage d'en faire un film. A ce moment-là, le livre n'était pas un succès de librairie et le Livre Inter ne lui avait pas été décerné. J'étais loin de m'attendre à ce que quiconque veuille adapter mon "pavé" à l'écran (...).Dans ma mémoire de cinéphile, le nom de Michel Deville est associé à des films très personnels, et par-dessus tout à l'adaptation d'un bouquin formidable : "Le dossier 51". Le roman de Gilles Perrault partage avec le mien un point commun essentiel : il décrit un individu au travers de ce que les autres savent, disent et découvrent de lui. Transposer ce livre à l'écran était une gageure, mais Deville en avait fait un film magistral sans sacrifier l'esprit du livre(...).Pour ma part, je suis un écrivain comblé : le film de Michel Deville est si dense que je défie quiconque de lui reprocher d'avoir "coupé" dans le roman.(...) Il n'a pas "adapté" "La Maladie de Sachs", il l'a adoptée."(Extrait du dossier de presse)


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Moonrise Kingdom (Moonrise Kingdom)

1023 3/4
Comédie dramatique USA 2012 94 min.
Wes Anderson Bruce Willis (le capitaine Sharp), Frances McDormand (Laura Bishop), Kara Hayward (Suzy), Edward Norton (le chef scout Ward), Jared Gilman (Sam), Bill Murray (Walt Bishop), Harvey Keitel (Pierce), Seamus Davey-Fitzpatrick (Roosevelt), Jakee Ryan (Lionel), LJ Foley (Izod), Jason Schwartzman (le cousin Ben), Tilda Swinton (l'assistante sociale)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187864.html
Synopsis :

Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté.
Critique :

Wes Anderson a toujours pratiqué un cinéma insulaire, comme une bulle stylisée, un défi à la réalité. Cette fois, non seulement il se retranche sur une véritable île, mais il invoque le paradis forcément perdu d’une Amérique encore innocente — celle des sixties. Et si tous ses héros adultes se comportaient, jusqu’alors, comme des mômes inconsolables, Moonrise Kingdom place pour la première fois au centre de vrais enfants, deux petits amoureux. A travers le branle-bas de combat déclenché par leur disparition, le cinéaste parvient à faire exister toute une flopée de personnages tragi-comiques. Le chef scout (Edward Norton) dévoré de culpabilité. Les parents de la fugueuse, las d’eux-mêmes et de leur couple (Bill Murray, Frances McDormand). Le flic (Bruce Willis), amant sans espoir de la mère.

Lorsque les éléments se déchaînent sur tout ce petit monde, Moonrise Kingdom ­devient franchement haletant, entre cartoon et film catastrophe. Or cette efficacité n’enlève rien à l’art du microdrame, du déchirement en sourdine qui caractérise le cinéaste. La crique des fugueurs sentimentaux est rayée de la carte par la tempête ? Le fait est signalé en passant. Un simple effet collatéral, sans grande importance, et d’autant plus bouleversant. Avec l’épilogue, euphémique et sublime, on a l’impression d’assister à l’invention de la nostalgie.
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Mule (la) (The Mule)

1325 3/4
Comédie dramatique USA 2018 116 min.
Clint Eastwood Clint Eastwood, Bradley Cooper, Laurence Fishburne, Michael Peña, Dianne Wiest, Andy Garcia, Ignacio Serricchio, Alison Eastwood
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262272.html
Synopsis :

À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d'être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s'est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain.
Extrêmement performant, il transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un "supérieur" chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s'intéresser à lui : l'agent de la DEA Colin Bates est plus qu'intrigué par cette nouvelle "mule".
Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre...
Critique :

En retrait des rôles d’acteur depuis longtemps, le cinéaste revient à l’écran, réac et malin, et s’inspire de l’histoire d’un vieil horticulteur devenu passeur de drogue. Vrai road-movie et faux thriller captivant, "la Mule" résonne de façon bouleversante avec sa propre vie.
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Nous trois ou rien (Nous trois ou rien)

1347 3/4
Comédie dramatique France 2014 102 min.
Kheiron Kheiron, Leïla Bekhti, Gérard Darmon, Zabou Breitman, Alexandre Astier, Kyan Khojandi, Arsène Mosca, Jonathan Cohen
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230045.html
Synopsis :

D’un petit village du sud de l’Iran aux cités parisiennes, Kheiron nous raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, éternels optimistes, dans une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’amour familial, le don de soi et surtout l’idéal d’un vivre-ensemble.
Critique :

De leur rencontre à la naissance de leur fils, de la traque en Iran à l’intégration en France, le jeune réalisateur capte chaque moment essentiel du parcours et de la relation des ses parents (incarnés par Kheiron lui-même et Leïla Bekhti) avec sincérité et finesse. Joli.
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Papillon sur l'épaule (un) (Papillon sur l'épaule (un))

580 3/4
Comédie Dramatique France 1978 95 min.
Jacques Deray Lino Ventura (Roland Fériaud), Nicole Garcia (Sonia), Claudine Auger (La Femme À L'Imperméable), Paul Crauchet (Raphaël), Jean Bouise (Le Docteur), Roland Bertin (Le Haut Fonctionnaire), Xavier Depraz (Miguel), Dominique Lavanant (La Jeune Femme), José Ruiz Lifante (Le Commissaire), Jacques Maury (Goma), Laura Betti (Mme Carrabo).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15874.html
Synopsis :

Roland Fériaud, un homme sans histoire, est séquestré dans une étrange clinique. On le questionne au sujet d'une mallette, mais il s'aperçoit bientôt qu'il y a eu erreur sur la personne...
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 26 notes : )

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Jacques Deray / Jean-Claude Carrière : cinq collaborations
Le réalisateur Jacques Deray et le scénariste Jean-Claude Carrière collaborèrent à cinq reprises, sur : Borsalino (1970), Un peu de soleil dans l'eau froide (1971), Le Gang (1977), Un papillon sur l'épaule (1978) et Un homme est mort (1982).
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Petits mouchoirs (les) (Petits mouchoirs (les))

1042 3/4
Comédie dramatique France 2010 154 min.
Guillaume Canet François Cluzet, Marion Cotillard, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Jean Dujardin, Laurent Lafitte, Valérie Bonneton, Pascale Arbillot
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146632.html
Synopsis :

A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
Critique :

Loin de céder à la tentation de l'éparpillement, le scénario plonge dans les abysses d'un sujet fort, l'amitié, dont il explore les ambiguïtés avec une précision de télépathe, une lucidité cruelle et une intuition de médium générationnel.
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Préparez Vos Mouchoirs (Préparez Vos Mouchoirs)

475 3/4
Comédie Dramatique France 1978 108 min.
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Raoul), Carole Laure (Solange), Patrick Dewaere (Stéphane), Riton Liebman (Christian), Michel Serrault (Le Voisin), Sylvie Joly (La Passante), Michel Beaune (Le Docteur Rue), Jean Rougerie (Monsieur Beloeil), Eleonore Rirt (Madame Beloeil), Liliane Rovère (La Barmaid).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4914.html
Synopsis :

A bout d'idées, Raoul demande à Stéphane de l'aider à rendre le sourire à Solange, sa femme. Ensemble, ils partent s'occuper d'une colonie de vacances où Solange finit par tomber amoureuse de Christian, un jeune surdoué de 13 ans qui s'ennuie autant qu'elle...
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 223 notes : 22 % de *****, 48 % de ****, 26 % de ***, 0 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.37 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Retour aux sources et Oscar à la clé
Après un détour surréaliste et sarcastique avec Calmos où il a avoué s'être lui-même déçu, Bertrand Blier réunit à nouveau Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, quatre années après le triomphe critique et public obtenu par Les Valseuses. Carole Laure rejoint l'univers de Blier, le film obtient l'Oscar du meilleur film étranger en 1979.

Des personnages hauts en couleur
Un homme qui croise un inconnu à qui il offre sa femme. Ce dernier possédant l'intégral des livres des poches et n'avouant écouter que des musiques signées Mozart. Un voisin râleur, mais qui aide le trio à kidnapper le jeune surdoué dont s'est éprise la jeune femme et qui tombe amoureux de la mère de celui-ci. Autant de situations surréalistes et de personnages hauts en couleur qui garantissent à Préparez vos mouchoirs un joli succès en salles en permettant au film de franchir la barre des 1 300 000 spectateurs. Loin derrière le triomphe remporté par Les Valseuses, mais beaucoup plus que les films suivants du réalisateur dont les mêmes audaces surréalistes finiront pas rebuter le plus grand nombre, à l'exception des notables performances de Tenue de soirée et Trop belle pour toi.

Un parfum de Québec
Apparue pour la première fois sur les écrans dans Mon enfance à Montréal, Carole Laure crée la sensation en apparaissant nue dans une baignoire remplie de chocolat dans Sweet Movie, mais c'est surtout dans Préparez vos mouchoirs que la comédienne et chanteuse québecoise se révèle au grand public. Pour mieux coller au personnage qu'il avait imaginé, Bertrand Blier lui fait d'ailleurs porter une perruque, afin de cacher sa longue chevelure brune qui lui donnait trop d'éclat.

Une révélation nommée Riton
Exécutant ses premiers pas sous la caméra de Bertrand Blier, le jeune Riton Liebman impose sa fragile silhouette et son éloquence particulière face à Gérard Depardieu et Patrick Dewaere. Dans Préparez vos mouchoirs, il campe ainsi de manière très convaincante le personnage de Christian Beloeil, un adolescent prisonnier dans un corps d'enfant et qui séduit Carole Laure et la sauve de l'ennui. On le retrouve 25 ans plus tard aux côtés d'Isabelle Nanty dans Le Bison (et sa voisine Dorine).

Tout pour la musique
A travers le deuxième mouvement de son fameux Concerto pour clarinette, qui sera également le thème principal du film Out of Africa - Souvenirs d'Afrique, Wolgang Amadeus Mozart est un des principaux "personnages" de Préparez vos mouchoirs, comme le sera Schubert, quelques années plus tard, dans Trop belle pour toi. Au sujet du divin Amadeus et à l'occasion d'une réplique devenue culte, le personnage de Stéphane (interprété par Patrick Dewaere) déclare à l'attention de son ami Raoul (campé par Gérard Depardieu :"C'est pas compliqué, avant de te rencontrer, c'était mon seul pote".
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Rain Man (Rain Man)

722 3/4
Comédie dramatique USA 1988 133 min.
Barry Levinson Dustin Hoffman (Raymond Rabbitt), Tom Cruise (Charlie Babbitt), Valeria Golino (Susanna), Jerry Molen (Dr. Bruner), Jack Murdock (John Mooney), Michael D. Roberts (Vern), Ralph Seymour (Lenny), Lucinda Jenney (Iris), Bonnie Hunt (Sally Dibbs), Kim Robillard (Small Town Doctor), Beth Grant (Actrice), Barry Levinson (Docteur/ médecin), Michael C. Hall (II) (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4572.html
Synopsis :

A la mort de son père, Charlie Babbitt, homme d'affaires pressé, hérite d'une vieille Buick qu'il convoitait depuis longtemps mais se voit spolié de quelque trois millions de francs versés à l'Institution psychiatrique Wallbrook au profit d'un bénéficiaire anonyme. Charlie se rend a Wallbrook et découvre l'heureux bénéficiaire. Il s'agit de Raymond, savant autiste, celui qu'il appelait dans son enfance Rain Man, qui représente ses seuls souvenirs heureux et qui n'est autre que son frère.
Critique :

Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 4,2/5 (Pour 26 069 notes : 40% de *****, 43% de ****, 11% de ***, 4% de **, 1% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 14 nominations
Distributeur : United International Pictures (UIP)
Box Office France : 6 473 196 entrées
Année de production : 1988
Budget : 25 000 000 $
Date de sortie DVD : 30 septembre 2009
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 10 septembre 2014
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR, Dolby stéréo
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Inspiré de faits réels
Raymond -Rain Man- Babbitt a vraiment existé ou Presque ! Le personnage incarné par Dustin Hoffman est en effet inspiré de Kim Peek, un Américain, atteint du syndrome du savant, à la mémoire exceptionnelle. Barry Morrow, le scénariste de Rain man, l’avait rencontré pour préparer le film, ainsi que d’autres personnes savantes. Kim Peek est devenu célèbre suite à ce film et était régulièrement invité dans des émissions de télévision. Il est décédé d’une crise cardiaque en 2009 à l’âge de 58 ans.

Le plus gros succès de Barry Levinson en France
Rain Man est le plus gros succès du réalisateur Barry Levinson (Harcèlement, Sphère, Good morning Vietnam…) en France. Le film sorti le 15 mars 1989 a attiré plus de 6,4 millions de spectateurs. Il s’est hissé à la première place du box-office français en 1989 ; idem aux Etats-Unis où le film a généré le plus gros box-office de l’année, avec $172 millions.

Fidèle à Dustin Hoffman
Dustin Hoffman est l’acteur avec lequel Barry levinson a travaillé le plus : il l’a dirigé pour la première fois dans Rain Man, ce qui a valu un Oscar à Hoffman, puis dans Sleepers en 1996, Des hommes d’influence en 1997 et Sphere en 1998.

Inversion des rôles
Dustin Hoffman avait un temps été pressenti pour incarner le rôle tenu par Tom Cruise. Le scénario avait été envoyé à Bill Murray pour le rôle-titre. Côté réalisateur, Steven Spielberg, Sydney Pollack et Martin Brest ont été impliqués dans le projet.

Une scène interdite à bord des avions !
Une scène de Rain Man montre la crise d’angoisse de Raymond au moment de prendre l’avion avec son frère Charlie. Il énumère à ce moment-là des statistiques plutôt inquiétantes sur les risques d’accident. Cette scène a pour cette raison été coupée de la version du film disponible à bord dans la plupart des compagnies aériennes.

Un caméo de Barry Levinson
Barry Levinson fait une petite apparition, non créditée au générique, dans la peau d’un médecin. Le cinéaste a également fait un caméo dans le film Jimmy Hollywood et a fait l’acteur dans une poignée de films, dont quelques-uns de Mel Brooks à la fin des années 70-80.

Le clin d'oeil de "Very Bad Trip"
Le premier volet de Very Bad Trip comporte une scène hommage à Rain Man. L’une des séquences reprend quasiment plan pour plan l’arrivée de Tom Cruise et Dustin Hoffman dans le casino à Las Vegas, avec Bradley Cooper et Zach Galifianakis à la place. Le titre Iko Iko de The Belle Stars illustre les deux scènes. Un épisode des Simpson (« L’enfer du jeu », dans la saison 5) fait également référence à cette scène, de même que le film Las Vegas 21.

La voix de Bruce Willis
Tom Cruise n’a pas la même voix française que dans ses films les plus récents. Les plus avertis reconnaitront le timbre de Patrick Poivey, voix de Bruce Willis depuis plus de 20 ans ! Patrick Poivey l’a doublé dans neuf films, dans les années 80-90, dont Top Gun et La Couleur de l’argent. Depuis, Yvan Attal et Jean-Philippe Puymartin, souvent associé à Tom Hanks, lui ont succédé.

Autisme et cinéma
Rain Man a mis un coup de projecteur sur un sujet encore peu abordé au cinéma à l’époque, l’autisme. Si le long métrage de Barry Levinson s’intéresse à un exemple particulier, à savoir le syndrome du savant, le film traite de l'autisme avec finesse, tendresse et humour. Depuis, de nombreux films portant plus ou moins directement sur ce sujet ont été produits, aussi variés que Forrest Gump, Le Huitième jour, Sam, je suis Sam ou encore le documentaire Elle s’appelle Sabine.
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Sailor Et Lula (Wild At Heart)

609 3/4
Comédie dramatique USA 1990 127 min.
David Lynch Nicolas Cage (Sailor Ripley), Laura Dern (Lula Pace Fortune), Willem Dafoe (Bobby Peru), Crispin Glover (Cousin Dell), Diane Ladd (Marietta Pace Fortune), Isabella Rossellini (Perdita Durango), Harry Dean Stanton (Johnnie Farragut), Grace Zabriskie (Juana), Sheryl Lee (Glinda), Sherilyn Fenn (La Fille De L'Accident), J.E. Freeman (Acteur), David Patrick Kelly (Dropshadow), Freddie Jones (George Kovich), John Lurie (Sparky), Jack Nance (Oo Spool), Pruitt Taylor Vince (Copain), Calvin Lockhart (Acteur), Marvin Kaplan (Acteur), William Morgan Sheppard (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5981.html
Synopsis :

Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, fuient Marietta, la mère de la jeune fille qui s'oppose à leurs amours, ainsi que toute une série de personnages dangereux et mystérieux qui les menacent. L'amour triomphera-t-il de la violence qui les entoure ?
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3445 notes : 33% de *****, 28% de ****, 8% de ***, 15% de **, 11% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Titre original : Wild at Heart
Récompenses : 1 prix et 6 nominations
Distributeur : Mission
Budget : 9,5 millions de $
Année de production : 1990
Date de reprise : 25 mai 2011
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 mai 2010
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 19 octobre 2010
Format audio : Dolby SR
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Vie rêvée de Walter Mitty (la) (The Secret Life of Walter Mitty)

734 3/4
Comédie dramatique USA 2013 114 min.
Ben Stiller Ben Stiller (Walter Mitty), Kristen Wiig (Cheryl), Shirley MacLaine (Edna), Adam Scott (Ted Hendricks), Kathryn Hahn (Odessa), Sean Penn (Sean O'Connell), Patton Oswalt (Todd Maher), Ólafur Darri Ólafsson (Le pilote islandais), Adrian Martinez (Hernando), Gary Wilmes (Le père de Walter), Terence Bernie Hines (Gary), Paul Fitzgerald (Don Proctor), Nicole Neuman (Rachel), Alex Anfanger (Chris), Jonathan C. Daly (Tim Naughton), Barbara Vincent (Femme d'affaire), Liz Mikel (Agent TSA), Zivile Kaminskaite (Touriste), Alan D. Purwin (Coordinateur aérien), Alex Kruz (Time/Life employé), Lucinda Lewis (Time/Life employé), Jay Ferraro (Time/Life employé), Wes Pope (Time/Life employé), Philip Odango (Time/Life employé), George Aloi (Time/Life employé), William Henderson White (Time/Life employé), Kelly Southerland (Homme d'affaire du rêve), Chloe Elaine Scharf (Fille de l'homme d'affaire), Rob Tode (Voisin de Cheryl), Dennis Rees (Voyageur), Aleksandra Myrna (Voyageuse), Tommy Bayiokos (Agent de change), Nancy Digonis (Spectatrice), Leeann Hellijas (Stewart), Katelynn Bailey (Etudiante), Gurdeep Singh (Conducteur de taxi), Jenny Rostain (Femme d'affaire), Joey Slotnick (Acteur), Finise Avery (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206710.html
Synopsis :

Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 8 806 notes : 15% de *****, 41% de ****, 25% de ***, 11% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Twentieth Century Fox France
Box Office France : 963 155 entrées
Année de production : 2013
Budget : 90 000 000 $
Remake de : La Vie secrète de Walter Mitty
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 juin 2014
Date de sortie Blu-ray : 4 juin 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 138106

Secrets de tournage :

La double vie de Walter Mitty
La Vie rêvée de Walter Mitty est une libre adaptation d'une comédie datant de 1947 intitulée La Vie secrète de Walter Mitty. A l'époque, c'est le comédien Danny Kaye qui interpréta le rôle de Walter aujourd'hui joué par Ben Stiller dans sa version 2013.

La vie réalisée de Ben Stiller
Avec La Vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller signe sa cinquième réalisation de long métrage pour le cinéma après Génération 90 (1994), Disjoncté (1996), Zoolander (2001) et le récent Tonnerre sous les tropiques (2008). Il est d'ailleurs - pour la cinquième fois consécutive - à la fois devant et derrière la caméra puisqu'il joue le rôle-titre de Walter Mitty tout comme dans toutes ses réalisations en dehors de Disjoncté dont le rôle principal fut offert à Jim Carrey.

Avant Stiller
Avant d'être un long métrage de 1947 sous le nom de La Vie secrète de Walter Mitty, l'histoire était racontée sous forme de nouvelle rédigée par l'auteur James Thurber. Publiée en 1939 sous le nom de The Secret Life of Walter Mitty, elle a également inspiré l'adaptation d'une série d'animation en 1975 où le personnage central était un chat nommé Waldo Kitty.

67 ans pile poil !
La date de sortie française du film n'est pas dénuée de sens : sortant le 1er janvier 2014, il fait directement écho au film original La Vie Secrète de Walter Mitty qui est sorti un 1er janvier en 1947 aux Etats-Unis. Pourtant, sur le nouveau continent, il sort le 25 décembre, le lien est donc exclusivement Européen.

La nouvelle star "hot" du cinéma
Le public français n'aura jamais autant vu le volcan Eyjafjallajökull sur grand écran que pendant la saison 2013-2014. Après avoir donné son nom à la comédie de Dany Boon, Eyjafjallajökull (2013), il tient une place importante dans le scénario de La Vie rêvée de Walter Mitty et, comme dans le film français, entre en éruption.

La vie secrète de la famille Goldwyn
Les producteurs du film de Ben Stiller sont Samuel Goldwyn Jr. et John Goldwyn, actuellement à la tête de la société Samuel Goldwyn Films, qui avait produit à l'époque La Vie secrète de Walter Mitty (1947) sous la houlette du producteur Samuel Goldwyn, père de Junior et grand-père de John Goldwyn.

Rendez-vous presque manqué
La Vie rêvée de Walter Mitty aurait pu signer la deuxième collaboration entre le scénariste Steven Conrad et le réalisateur Gore Verbinski qui était pressenti pour réaliser le film mais retenu par le tournage de Lone Ranger, naissance d'un héros (2013), il a dû refuser. Après leur première collaboration pour The Weather Man (2005), ils ont tout de même travaillé sur le même projet puisque Verbinski est resté au poste de producteur exécutif sur le film de Ben Stiller.

D'une pierre deux jobs !
Alors que les producteurs recherchaient activement un réalisateur et après avoir essuyé les refus de Steven Spielberg, Ron Howard ou encore Gore Verbinski pour conflit d'emploi du temps, ils ont rencontré Ben Stiller. Il venait pour le rôle principal de Walter Mitty et s'est montré très intéressé par l'histoire et le personnage à tel point qu'il a donné aux producteurs sa vision des choses. C'est ainsi qu'ils lui ont également proposé de réaliser le film.

Sortez l'argentique !
La Vie rêvée de Walter Mitty a été intégralement tourné en pellicule. Un moyen de tourner qui devient de plus en plus désuet face au numérique mais qui était important pour le réalisateur Ben Stiller au niveau de la cohérence avec le scénario du film. Son personnage est développeur sur pellicule pour le magazine Life qui s'apprête à publier son dernier numéro papier pour passer au format numérique sur Internet.

Des rires aux muscles
En tant que réalisateur, Ben Stiller a mis ses comédiens principaux dans des situations dont ils n'ont pas l'habitude d'être. Ainsi, Kristen Wiig, célèbre pour ses rôles de comédie au cinéma et qui a été découverte dans le Saturday Night Live a, pour la première fois, joué dans une scène d'action de pyrotechnie dans l'un des rêves de Walter Mitty, lorsque son immeuble explose. Adam Scott, lui aussi habitué à la comédie, s'est retrouvé dans une scène onirique étonnante lors d'un combat avec Ben Stiller pour laquelle il fut suspendu par des câbles au-dessus de New-York lors du tournage.

The real Life
Le magazine Life dans La Vie rêvée de Walter Mitty est un magazine américain qui a réellement existé. Créé en 1883, il a existé jusqu'en 2009 et était le premier magazine de photojournalisme. Depuis l'arrêt de la publication papier, il existe toujours sous la forme d'un site Internet, exactement comme dans le scénario du film de Ben Stiller.

Y'a pas photo !
Pour les besoins du tournage, l'équipe de La Vie rêvée de Walter Mitty a dû contacter l'actuel rédacteur en chef du site Internet Life.com, Bill Shapiro, étant donné qu'ils utilisent le nom et la charte graphique du magazine. Il s'est avéré que Shapiro avait fait le même métier que le personnage de Ben Stiller au sein du magazine, ce qui a été une source d'information inespérée pour l'équipe.

Une équipe qui gagne !
Pour l’aider dans la réalisation de La Vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller a rassemblé une équipe composée de personnes qu'il connait bien puisqu'il travaille avec depuis Zoolander (2001). Il s'agit du chef décorateur Jeff Mann, du chef monteur Greg Hayden et du producteur Stuart Cornfeld, qui ont également collaboré avec le réalisateur sur Tonnerre sous les tropiques (2008).

Les femmes d'Adam
Le comédien Adam Scott retrouve dans La Vie rêvée de Walter Mitty deux actrices auxquelles il a donné la réplique auparavant. Tout d'abord Kristen Wiig avec qui il a joué dans Friends With Kids (2012) et également Kathryn Hahn, sa partenaire dans la série Parks and Recreation (2009).

Certifié authentique !
Dans un souci d'authenticité, Ben Stiller a souhaité tourner le plus possible en conditions réelles. Ainsi, de nombreux plans ont été tournés dans le véritable hall du magazine Life qui appartient au magazine Time. Les séquences d'action à New-York ont été jouées dans la ville même, au milieu de la circulation, avec Ben Stiller et Adam Scott suspendus au-dessus des passants. Lors du plongeon de Stiller dans l'océan, c'est dans l'Atlantique que cela s'est déroulé et non dans un bassin.

Seul au monde
Lors du plongeon de Ben Stiller dans l'Océan Atlantique, le comédien a dû, pour les besoins d'un plan, se retrouver dans l'eau jusqu'au cou, seul. Il raconte : "Nous nous trouvions en pleine mer, à plus de 1,5 kilomètre des côtes, avec des creux de plus de deux mètres – qui sont très impressionnants lorsqu’on se trouve dans l’eau. Le bateau où se trouvait la caméra s’est éloigné pour revenir pour la scène, mais durant deux minutes je me suis retrouvé tout seul au beau milieu de l’Atlantique Nord. J’étais seul en pleine mer avec une mallette en attendant que la caméra revienne, et je me suis dit : « J’espère qu’ils vont réussir à me retrouver ! ». J’ai ressenti un réel danger, c’est dans des moments comme celui-là que l’on se dit que c’est ça, le vrai cinéma."
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Volver (Volver)

455 3/4
Comédie Dramatique Espagne 2005 121 min.
Pedro Almodóvar Penélope Cruz (Raimunda), Carmen Maura (Abuela Irene), Lola Dueñas (Sole), Chus Lampreave (Tìa Paula), Yohana Cobo (Paula), Pepa Aniorte (Voisin/voisine), Yolanda Ramos (La Présentatrice Tv), Antonio De La Torre (Le Mari De Raimunda), Carlos Blanco (Emilio), Leandro Rivera (Le Barman), Carmen Machi (La Soeur D'Agustina), Pilar Castro (L'Assistante De Yolanda), Raimunda Sanchez Exposito (La Vieille Dame À L'Enterrement), Blanca Portillo (Agustina), Maria Isabel Diaz (Regina), Concha Galán (Voisin/voisine), Estrella Morente (Singer ''volver'').
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59605.html
Synopsis :

Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d'ethnies étrangères.Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites.
Critique :

Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 9656 notes : 54 % de *****, 25 % de ****, 10 % de ***, 1 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 291 912 entrées
N° de visa : 114 638
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Présenté à Cannes
Volver est présenté en compétition au Festival de Cannes 2006, et a reçu le Prix du meilleur scénario et le Prix collectif de la meilleure interprétation féminine.

Almodovar et Cannes
Pedro Almodovar est un habitué du Festival de Cannes. Il a tout d'abord été président du jury en 1992, mais ce n'est qu'en 1999 avec Tout sur ma mère que l'une de ses oeuvres est en compétition officielle. Il obtient d'ailleurs le Prix de la mise en scène. Le réalisateur espagnol revient sur la croisette cinq ans plus tard pour présenter hors compétition La Mauvaise éducation. Son film Volver est une nouvelle occasion pour lui de prétendre à la Palme d'or du 59ème Festival de Cannes.

Le tournage
Après un tournage difficile avec La Mauvaise éducation, Pedro Almodovar a retrouvé le plaisir de faire un film : "Avec celui-ci [Volver] j'ai pris plus de plaisir, parce que l'avant dernier a été un enfer. J'avais oublié ce qu'était un tournage sans avoir l'impression d'être toujours au bord de l'abîme. Ce qui ne veut pas dire que Volver soit de meilleure qualité que mon dernier film, (d'ailleurs, jesuis très fier d'avoir tourner La Mauvaise éducation), mais cette fois-ci j'ai moins souffert. En fait, je n'ai pas du tout souffert.

Retrouvailles
Entre drame et comédie, Pedro Almodovar revient ici à un style qui lui est plus familier : "Volver est un film qui englobe plusieurs retrouvailles. Je reviens à la comédie. Je reviens à l'univers féminin, à La Mancha (c'est sansaucun doute le film de La Mancha, avec son langage, les coutumes, les patios, la sobriété des façades, les rues pavées...) Je retravaille avec Carmen Maura (cela fait 17 ans que nous n'étions plus ensemble), avec Pénélope Cruz, Lola Dueñas, Chus Lampreave. Je reviens à la maternité, comme origine de la vie et de la fiction. Et naturellement à ma mère."

Une comédie dramatique ?
"Je suppose que Volver est une comédie dramatique. Il y a desséquences amusantes et des séquences dramatiques. Son ton imite "la vie", mais sans être une comédie de moeurs. C'est plutôt un naturalisme irréel, si ça pouvait exister." Le réalisateur espagnol se plaît ainsi à mélanger les genres : "J'ai toujours mélangé les genres et je continue à le faire. Pour moi c'est quelque chose de naturel. Le fait d'inclure un fantôme dans l'histoire est un élément comique, surtout si on le présente d'une façon réaliste."

Mort et fantômes
Volver met en scène l'apparition du fantôme de la mère auprès de sa fille et de ses petits-enfants. Ainsi la mort et toutes les croyances qui l'entoure se trouvent au centre du film : "Dans mon village ces choses arrivent, (j'ai grandi en écoutant des histoires de fantômes), bien que je ne crois pas à ces apparitions. Sauf si ça arrive aux autres, ou dans la fiction.". "Volver est un hommage aux rites sociaux des habitants de mon village avec la mort et les morts. Les morts ne meurent jamais. J'ai toujours admiré et envié l'aisance avec laquelle ils parlent avec les morts, cultivent leur mémoire et soignent leurs tombeaux."Ce film a alors permis à Pedro Almodovar de prendre conscience de l'importance de la mort dans la vie de chacun ainsi que dans la sienne : "Je n'ai jamais accepté la mort, je ne l'ai pas compris non plus (je l'ai déjà dit). Mais pour la première fois, je crois que je peux la regarder en face, même si je continue à ne pas la comprendre ni à l'accepter. Mais je commence à me faire à l'idée qu'elle existe."

"La Familia"
Film sur la famille avec ses trois générations de femmes - grand-mère, mère et fille : "La famille de Volver est une famille de femmes. (...)D'ailleurs, Volver rend hommage à la voisine solidaire, cette femme célibataire ou veuve, qui vit seule et qui fait sienne la vie de la personne âgée qui vit à côté. Ma mère a vécu les dernières années entourée et assistée par ses voisines." Mais Volver est aussi un film fait avec les femmes de la famille du réalisateur : "Mes propres soeurs ont été des conseillères pour tout ce qui concerne La Mancha, ou l'intérieur de la maison. (...)Moi je me suis détaché assez tôt et je me suis transformé en un urbain impertinent. Quand je veux retrouver les usages et les traditions de La Mancha, ce sont elles sont mes guides."

Les femmes à l'honneur
De Talons aiguilles en passant par Tout sur ma mère, Pedro Almodovar a toujours aimé parler des femmes, il en fait de même avec ses actrices : "La seule arme que tu possèdes, à part la mise en scène réaliste, ce sont les acteurs. En l'occurrence, les actrices. J'ai la chance qu'elles soient toutes spectaculaires. Le grand spectacle ce sont elles.""Une autre bénédiction du tournage, c'est que toutes les filles étaient toutes très unies aussi bien dans la vie comme le travail, elles avaient entre elles une relation merveilleuse un peu comme une famille. Et ça l‘objectif le capte très bien."

Retrouvailles avec Carmen
Volver marque les retrouvailles de Pedro Almodovar avec l'une de ses actrices fétiches, Carmen Maura, qu'il n'avait pas dirigé depuis Matador : "Il y avait une incertitude, mais heureusement Carmen l'a effacé dès que nous avons commencé à travailler ensemble. (...)Carmen n'a pas du tout changé comme actrice, et la redécouvrir a été merveilleux. Je n'ai rien appris parce que je le savais déjà, mais maintenir le feu intacte après deux décennies est une tâche admirable et difficile, ça je ne peux pas le dire de tous les acteurs avec lesquels j'ai travaillé."

Penelope Cruz / Raimunda
Héroïne de Volver, égérie d'Almodovar, l'actrice latine Penélope Cruz est le coeur de ce film : "La regarder a été un grand plaisir pendant le tournage. (...)Penélope Cruz est une actrice qui a du caractère, mais c'est le mélange de cette émotivité fulgurante qui font d'elle une actrice indispensable. (...)Le reste c'est du coeur, de l'émotion, du talent, de la vérité et un visage que la caméra adore. Et moi aussi."Le choix de l'actrice pour le rôle de Raimunda lui a permis d'explorer de nouvelles facettes de son jeu : "Quand il le faut, elle possède une énergie explosive, mais Raimunda est aussi une femme fragile, très fragile. Elle sait (et doit, quand le scénario l'exige) être furieuse et l'instant suivant s'effondrer comme une petite fille sans défense. Cette troublante vulnérabilité de Penélope Cruz m'a énormément surpris, ainsi que la rapidité qu'elle a de se connecter avec ce sentiment. C'est un spectacle impressionnant de voir en premier plan les yeux secs et menaçants de Penélope Cruz qui soudain se remplissent de larmes, des larmes qui parfois jaillissent comme un torrent, ou bien dans d'autres scènes s'humidifient sans jamais déborder."

La rivière
La rivière prend une place importante dans le dernier film d'Almodovar métaphore du temps mais aussi écho à sa propre enfance : "Les souvenirs les plus joyeux de mon enfance sont liés avec la rivière. (...) La rivière, les rivières, c'était toujours la fête. C'est dans l'eau d'une rivière que j'ai découvert la sensualité. De mon enfance et mon adolescence c'est sans aucun doute la rivière ce qui me manque le plus."

Avis d'écrivains
L'assistante de Pedro Almodovar, Lola Garcia a envoyé le scénario de Volver à deux écrivains. Ceux-ci ont envoyé leurs impressions une fois leurs lectures achevées.Juan José Millás : "J'ai lu le scénario d'un trait. L'hyperréalisme des premières scènes te met dans une situation de tension émotionnelle énorme. (...)Volver est un jeu de main narratif permanent, un instrument prodigieux. Et on ne sait jamais où est le truc. Dans ce scénario il n'y a pas une seule frontière que Pedro Almodovar n'ait osé franchir. Il se déplace sur la ligne qui sépare la vie de la mort comme un funambule sur un fil."Gustavo Martín Garzo : J'ai beaucoup aimé le scénario de ton nouveau film. Dans sa totalité, je le trouve très familier, c'est bien toi. (...)Ce mélange qui te caractérise de candeur et perversité qui rend drôles les choses les plus atroces, et sait trouver la beauté et l'espérance là où elles n'existent plus, je trouve que c'est une des choses les plus merveilleuses de ton cinéma. (...)Voilà comment je vois ce scénario, comme un conte."
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Voyage au Groenland (le) (Voyage au Groenland (le))

969 3/4
Comédie dramatique France 2016 98 min.
Sébastien Betbeder Thomas Blanchard, Thomas Scimeca, François Chattot
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246812.html
Synopsis :

Thomas et Thomas cumulent les difficultés. En effet, ils sont trentenaires, parisiens et comédiens... Un jour, ils décident de s'envoler pour Kullorsuaq, l'un des villages les plus reculés du Groenland où vit Nathan, le père de l'un d'eux. Au sein de la petite communauté inuit, ils découvriront les joies des traditions locales et éprouveront leur amitié.
Critique :

Trentenaires adulescents sans enfants ni nana, deux potes comédiens s'envolent pour le Groenland, où le père de l'un d'eux a eu la curieuse idée de s'établir. Pas mal de loufoquerie dans cette comédie douce-amère, qui prend son temps pour nous toucher, nous faire rire ou rêver, dans des paysages de glace insolites. Le scénario aurait mérité d'être un peu plus étoffé — le caractère juvénile des antihéros et leur maladresse virent parfois à la facilité. Mais le film parle bien des différences culturelles et de la difficulté à se réaliser. Et exhale un charme certain, dépaysant à coup sûr.
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Marche De L'Empereur (la) (Marche De L'Empereur (la))

237 3/4
Documentaire France 2004 85 min.
Luc Jacquet Romane Bohringer (Voix De La Narratrice), Charles Berling (Voix Du Narrateur), Jules Sitruk (Voix Du Narrateur), Morgan Freeman (Voix Du Narrateur (Version Américaine)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57615.html
Synopsis :

L'histoire des manchots empereurs et de leur cycle de reproduction est unique au monde. Elle mêle amour, drame, courage et aventure au coeur de l'Antarctique, région la plus isolée et inhospitalière de la planète.

Un scénario offert par la nature, qui se perpétue depuis des millénaires et que les hommes n'ont découvert qu'au début du XXème siècle.

La Marche de l'empereur raconte cette histoire extraordinaire...
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

N° de visa : 110967
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Genèse d'une passion
L'histoire de la passion de Luc Jacquet pour l'Antarctique remonte à 1992, alors que le futur ornithologue faisait ses études à Lyon. Il vit un jour une annonce sur un panneau à la faculté, qui cherchait quelqu'un prêt à partir plusieurs mois en Terre Australe pour faire des recherches et rapporter des images de manchots empereurs. Il se souvient: "Etant d'un naturel autant porté sur la nature et l'aventure que sur le baroud et les conditions extrêmes, ce genre de proposition ne pouvait que m'intéresser. D'ailleurs, déjà à cette époque, il s'agissait de faire des images de manchots empereur."

Naissance d'un projet
Le projet de La Marche de l'empereur a été long et parfois difficile. La parole au réalisateur Luc Jacquet: "L'empereur, c'est le plus grand, le plus beau. Il fallait que j'ai la carrure, et puis il fallait les moyens. J'ai commencé à écrire l'histoire il y a quatre ans et le projet a mûri peu à peu, au fil des mois. Et puis il y a eu l'intérêt immédiat et sans réserve des producteurs. Comme on était en août et qu'il fallait partir en janvier, tout s'est enclenché à 200 à l'heure. D'un coup tout devenait une aventure rare, à tous les niveaux de fabrication. Une gigantesque conjonction d'envies concordantes avec à la clé une détermination et une énergie similaire à une opération commando. (...) j'avais l'histoire, pure, simple, sans tricherie dès qu'il s'agit de survie, d'un peuple maudit quelque part. Je savais précisément où et quand tourner. Mon découpage était fait, la scénarisation avait été minutieusement élaborée et tout ce qui restait à faire, c'était de parier sur les acteurs."

Cinéaste en herbe
Avant de réaliser ses premiers documentaires, Luc Jacquet n'avait jamais tenu une caméra de sa vie. Il partit donc à Zurich, pour être formé au 35 mm, durant une dizaine de jours. Il devait notamment s'entraîner à filmer des manchots en carton qui étaient disposés sur les glaciers des Alpes.

Un tournage très physique
En Antarctique, l'homme se déplace le plus souvent à pied, ce qui exige de très bonne condition physique. C'est ce qu'a dû faire l'équipe de tournage du film, qui devait tirer un traîneau avec près de 60 kg de matériel, tout en marchant dans une poudreuse de près d'un mètre de hauteur. Les caméras ont quant à elles dû être préparées pour résister au grand froid, les températures minimales atteignant tout de même les... - 30°C !

Incident de tournage
Les deux caméramen, Jérôme Maison et Laurent Chalet, ont failli perdre la vie au cours du tournage. Ils ont été pris dans un blizzard, que l'on appelle le White-Out, c'est-à-dire lorsque la neige est en suspension dans l'atmosphère. Ils n'ont eut la vie sauve que grâce à leurs GPS, localisés par une caravane envoyée depuis la base française de Dumont d'Urville. Alors que la visibilité était nulle, ils ont mis six heures pour faire 3 km, en regagnant la base. Les deux hommes s'en sont tirés avec quelques gelures superficielles.

Un (très) long hivernage
La majeure partie des images a été tournée par le duo formé de Jérôme Maison et Laurent Chalet, qui ont hiverné pendant de long mois. Luc Jacquet, de son côté, a tourné des scènes durant cinq mois, scénarisant par ailleurs le film, supervisant le tournage dans son ensemble et s'occupant du montage. Au total, le tournage aura duré un an (la durée d'un cycle de manchot), 120 heures d'images ayant été nécessaires.

Le Manchot empereur, dernier élément de vie
Alors que de nombreuses espèces animales nichent pendant l'été austral, seul le manchot empereur se risque à s'aventurer l'hiver en Antarctique, nichant en plein blizzard et jeunant pendant près de 115 jours. Sur ces terres désolées, sans âmes qui vivent, le manchot incarne alors "la frontière de la vie". Le réalisateur ajoute: "Il n'y a plus rien après le manchot empereur. On touche au domaine de l'abiotique. Il n'y a pas une cellule en Antarctique. Dans cet horizon blanc à perte de vue, il est le dernier guetteur, le dernier élément de vie de la planète. A supposer que cela ne soit pas déjà en soi une autre planète. Parce que si on est pas vraiment dans l'espace, on n'est plus vraiment non plus sur terre ! On est entre le réel et le fantastique."

Fondre comme neige au soleil
La période de couvaison par le mâle est très longue. Alors que la femelle est partie au loin trouver de quoi manger, pour elle et son petit, le mâle vit et puise dans ses réserves de graisse accumulée. Lorsque la femelle revient enfin, il a perdu entre 12 et 15 kg.

Un code de bonne conduite
Pour pouvoir filmer en toute quiétude les manchots empereurs, l'équipe du film s'est imposé une sorte de "code de bonne conduite". Il s'agissait d'être le plus discret possible, et de ne pas perturber la colonie de manchots. Ainsi arrivait-elle à gagner leur confiance, et pouvait les filmer au plus près. Durant la saison des amours, certains manchots esseulés, sans compagnes, s'aventuraient même sous la caméra, et cherchaient à séduire les membres de l'équipe...pour former un couple !

Une histoire des espèces
Privé de vol, le manchot est capable d'effectuer des plongées à 300 ou 400 mètres de profondeur, pendant plus d'un quart d'heure, alors que même s'il est un excellent plongeur, le pingouin ne reste pas plus de deux minutes sous l'eau. La famille du manchot (17 espèces, dont une au Galapagos) est celle des sphéniscidés. Le pingouin appartient quant à lui à la famille des alcidés. Par ailleurs, des deux espèces de pingouins existantes au monde, le petit pingouin, et le grand pingouin, disparu à cause des persécutions humaines, il n'en subsiste plus désormais qu'une seule, le petit pingouin Alca Torda, que l'on rencontre dans l'Atlantique nord seulement.

A propos de la bande originale
C'est Emilie Simon qui compose la bande originale du film. Récompensée par une Victoire de la musique (2004, catégorie "meilleur album de musiques électroniques/groove/dance"), la jeune artiste est arrivée très tôt sur le projet. Elle explique: "quand on m'a proposé le projet de La Marche de l'empereur, il se trouve que je travaillais justement sur une chanson intitulée Ice Girl, destinée à figurer sur mon second album ! Luc Jacquet et ses producteurs m'ont dit ce qu'ils attendaient de moi. On a défini les directions, les quatre ou cinq grands thèmes symboliques majeurs et tout s'est enchaîné assez rapidement. Une succession d'échanges: images contre musiques, musiques contre images...Les allers-retours se sont succédés. Il faut savoir qu'à ce moment-là, le film n'était pas encore monté dans sa continuité et chacun travaillait parallèlement à l'autre. En termes d'inspiration, il y a surtout eu l'effet immédiat des grands espaces totalement vierges, la notion d'une autre planète. Et là, ça m'a plu d'meblée !"

Le manchot en péril
Le réchauffement climatique qui affecte la planète, a aussi de grave répercussion sur la vie des manchots. En Antarctique, comme au Pôle Nord, c'est la fonte de la calotte glacière qui menace tout un écosystème. Ainsi, en 2001, dans la Mer de Rosse, en Antarctique, "deux incebergs géants se sont détachés, bloquant les colonies de manchots Adélie dans leur recherche de nourriture, les obligeant à faire un détour de plus de 50 km. La même année, de nombreux poussins de manchots empereur sont morts noyés, suite à une débâcle précoce (banquise qui s'affine et finit par se morceller, devenant sujette aux remous de la mer), avant d'avoir appris à nager." Même si ces fontes prématurées restent malgré tout un phénomène naturel, ce dernier deviendraient récurrent en cas d'augmentation graduelle et continu de la température. Des études menées par la base française Dumont d'Urville ont révélées que "la colonie de manchots empereurs de Pointe Géologie a perdu 3000 couples en 50 ans; les taux de mortalité maximum correspondant aux années 76 et 80 qui coïncident avec le retrait maximal de la banquise".

Sélection au festival de Sundance
La Marche de l'empereur a été sélectionné au Festival du film de Sundance pour 2005, dans la section "Special Screenings".


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Visages Villages (Visages Villages (Faces Places))

1013 3/4
Documentaire France 2016 89 min.
Agnès Varda, JR
http://www.telerama.fr/cinema/films/visages-villages,518621.php
Synopsis :

Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer.Agnès a choisi le cinéma.JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air.Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés.Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.
Critique :

Ce pourrait être un post-scriptum aux Plages d'Agnès (2008), superbe autobiographie, tout en inventions et bricolages, mais aussi aux Glaneurs et la Glaneuse (2000), documentaire à succès, jalonné de rencontres insolites. Comme dans ces films-là, Agnès Varda apparaît très souvent. La voilà de nouveau sur la route avec ses caméras, mais, cette fois, accompagnée par un coréalisateur et partenaire à l'image : le plasticien JR, connu mondialement pour coller ses immenses photographies sur des maisons, des ponts, des monuments. Principe de départ : l'octogénaire et le trentenaire débarquent dans des villes ou des villages français et conçoivent ensemble des installations pour rendre hommage à des gens du coin et pour faire surgir de la beauté dans des lieux familiers ou, au contraire, abandonnés. Les deux artistes, filmés comme les personnages d'une comédie à tandem, se charrient gentiment. Il ironise sur sa coupe au bol bicolore. Elle lui reproche de ne pas vouloir enlever son chapeau, et, surtout, ses lunettes noires. Rien de grave. Cette légèreté au bord de la futilité paraît d'abord fixer la limite de l'entreprise, d'autant que l'une des premières installations du duo laisse perplexe : les volontaires photographiés dans le camion de JR, une baguette de pain entre les dents, se retrouvent en posters sur les murs de leur commune... Par la suite, le film gagne en profondeur. Si JR semble le plus occupé des deux (il participe activement au collage des images géantes), Visages villages reste, avant tout, fidèle à la fantaisie créatrice et à l'esprit « marabout-bout de ficelle » qui court à travers l'oeuvre d'Agnès Varda — elle en a assuré le montage. Mais aussi à son féminisme : quand JR s'intéresse à des dockers sur le port du Havre, la cinéaste redirige son attention vers les épouses de ces messieurs.

Deux figures chères à la réalisatrice donnent d'ailleurs les plus beaux moments : l'installation, encore plus éphémère que les autres (pour cause de marée), sur le bunker d'une plage normande, d'un magnifique portrait, signé Varda en 1954, de feu Guy Bourdin (son ami, le grand photographe, qui habita là). Et l'étrange rendez-vous en Suisse avec Jean-Luc Godard, ancien « poteau » de la Nouvelle Vague. L'allure de JR et ses inamovibles lunettes rappellent à Varda la coquetterie, cinquante ans plus tôt, de JLG, qui devient ainsi un discret fil rouge du film, puis une ombre, presque un trou noir, dans les échanges entre les deux artistes.

Car, peu à peu, la différence d'âge apporte bien davantage qu'une cocasserie surjouée. Le temps qui passe et le temps qui reste deviennent des motifs récurrents. Il y a la réalité clinique des injections oculaires désormais nécessaires à la vision de la cinéaste — elle les rapproche du terrifiant plan d'oeil tranché dans Le Chien andalou, de Luis Buñuel. Il y a la mélancolie déchirante d'un vieil ouvrier interviewé dans son usine le tout dernier jour de sa vie professionnelle, et qui se sent comme « au bord d'une falaise ». Il y a ce vertige : Agnès Varda, 89 ans, à son aise dans un cimetière, plutôt pressée, dit-elle, que ce soit « fini » et, à la fois, de plain-pied avec son camarade de jeu, toute aux joies, indissociables chez elle, de vivre et de créer. — Louis Guichard
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Departures (Okuribito)

598 4/4
Drame Japon 2008 131 min.
Yojiro Takita Masahiro Motoki (Daigo Kobayashi), Tsutomu Yamazaki (Ikuei Sasaki), Ryoko Hirosue (Mika Kobayashi), Kazuko Yoshiyuki (Tsuyako Yamashita), Kimiko Yo (Yuriko Kamimura), Takashi Sasano (Shokichi Hirata), Tôru Minegishi, Tetta Sugimoto, Yukiko Tachibana (Acteur), Tatsuo Yamada (Acteur), Yukari Tachibana (Actrice), Taro Ishida (Sonezaki), Sanae Miyata (Naomi Togashi), Ryosuke Motani (Tomeo'S Father), Mitsuyo Hoshino (Kazuko Kobayashi), Tatsuhito Okuda (Acteur), Akemi Fuji (Actrice), Shinji Hiwatashi (Acteur), Hiroyuki Kishi (Acteur), Yukimi Koyanagi (Actrice), Genjitsu Shu (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142464.html
Synopsis :

Dans une province rurale du nord du Japon, à Yamagata, où Daigo Kobayashi retourne avec son épouse, après l'éclatement de l'orchestre dans lequel il jouait depuis des années à Tokyo. Daigo répond à une annonce pour un emploi ''d'aide aux départs'', imaginant avoir affaire à une agence de voyages. L'ancien violoncelliste s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'une entreprise de pompes funèbres, mais accepte l'emploi par nécessité financière. Plongé dans ce monde peu connu, il va découvrir les rites funéraires, tout en cachant à sa femme sa nouvelle activité, en grande partie taboue au Japon.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 880 notes : 53% de *****, 25% de ****, 10% de ***, 8% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Titre original : Okuribito
Récompenses : 1 prix
Box Office France : 75 695 entrées
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Année de production : 2008
Langue : Japonais
Date de sortie DVD : 12 janvier 2010
Format de production : 35 mm
Format audio : Dolby Digital
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Pink Floyd - The Wall (Pink Floyd The Wall)

73 4/4
Drame UK/USA 1982 100 min.
Alan Parker Bob Geldof (Pink), Christine Hargreaves (La Mère De Pink), James Laurenson (Le Père De Pink), Eleanor David (La Femme De Pink), Bob Hoskins (Le Manager), Jenny Wright (La Groupie Américaine), Joanne Whalley (Une Groupie), Kevin Mckeon (Pink Enfant), David Bingham (Pink Petit), Alex Mcavoy (Le Professeur), ellis Dale (le Docteur 02 Anglais), robert Bridges (le Docteur Américain), albert Moses (le Concierge), roger Waters (un Invité Au Mariage).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=272.html
Synopsis :

Après le décès de son père pendant la Seconde Guerre mondiale, Pink est élevé par une mère tyrannique. Devenu rock star, il mène une vie tourmentée et s'enferme sur lui-même dans sa chambre d'hôtel. Peu à peu, il sombre dans la drogue tandis que la folie commence às'emparer de lui...
Critique :

Note de la presse : 4/4
Note des spectateurs : 4/4 (Pour 2702 notes : 76 % de ****, 14 % de ***, 6 % de **, 1 % de *, 2 % de °)

Fiche technique :

N° de visa : 56 070
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Tournage
Pink Floyd The Wall a été tourné entre septembre et décembre 1981, au Québec et en Angleterre.

Récompenses
En 1983, Pink Floyd The Wall a reçu le prix de la meilleure musique originale (pour la chanson "Another Brick in the Wall") ainsi que le meilleur son aux BAFTA Awards.

Le commencement
L'écriture de l'album concept The Wall a débuté en 1977, juste après un concert donné à Montréal où le chanteur et leader des Pink Floyd, Roger Waters, a fini par craché sur l'un des spectateurs du premier rang. Après cette représentation, il constata une séparation entre le groupe et son public.

Concept initial
Le projet initial de Roger Waters comprenait un album, une tournée (avec un mur sur la scène, qui marquerait la distance entre le groupe et le public) ainsi qu'un film. Cependant, il préféra s'arrêter à une oeuvre unique et originale : un objet cinématographique illustrant la musique.

Inspiré de faits réels
Roger Waters s'est inspiré de sa propre vie pour l'écriture du scénario.

Changement de casting
Le rôle principal devait être initialement tenu par Roger Waters, mais le choix s'est finalement porté sur Bob Geldof, leader du groupe rock The Boomtown Rats. Ce chanteur irlandais est notamment connu pour ses initiatives en faveur des pays victimes de famine. Il a mis en place plusieurs concerts de soutient, comme le Live Aid, qui lui a valu être décoré de l'ordre de l'empire britannique par la reine Elisabeth II. Son interprétation de Pink reste à ce jour son unique rôle de composition dans un film.

Un dessinateur satirique
Le réalisateur Alan Parker a fait appel au dessinateur satirique britannique Gerald Scarfe, pour les animations du film. Ce dernier avait déjà travaillé pour les Pink Floyd à l'occasion de l'album Wish you were here en 1974. Elu caricaturiste de l'année lors des British Press Awards 2006, il a également écrit et réalisé de nombreux documentaires pour la BBC, fait plusieurs one-man-show et conçu les costumes et les décors de pièces de théâtres, d'opéras et de spectacles musicaux londoniens.

Improvisation
Personne n'a prévenu l'actrice Jenny Wright que Bob Geldof allait jeter une bouteille sur elle pour les besoins d'une scène. Sa réaction a donc été totalement spontanée au moment du tournage...

Apparition
Roger Waters apparaît dans le film, il se trouve parmi les invités pendant le mariage.


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Liste de Schindler (la) (Schindler's List)

1335 3/4
Drame USA 1993 195 min.
Steven Spielberg Liam Neeson, Ben Kingsley, Ralph Fiennes, Caroline Goodall, Jonathan Sagall, Embeth Davidtz, Malgoscha Gebel, Mark Ivanir
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9393.html
Synopsis :

Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau.
Critique :

La Liste de Schindler est donc un film qui nous met dans tous nos états. Tous, c'est-à-dire les pires, abattement et compassion. Mais aussi les meilleurs, ceux qui donnent des envies de fraternité.
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Orange mécanique (A Clockwork Orange)

61 3/4
Drame USA 1971 137 min.
Stanley Kubrick Malcolm McDowell, Patrick Magee, Michael Bates, Adrienne Corri, Warren Clarke
Synopsis :

Dans un futur assez proche, Alex, jeune chef d'une bande de voyous, sème violence et terreur au hasard des virées des "droogs" : un clochard ivrogne, un couple dans sa maison isolée en font, entre autres, les frais, avec une brutalité exceptionnelle. Mais Alex est arrêté : pour le maître de la psychanalyse du moment, il sera le cobaye d'une cure de dé-criminalisation et de dé-sexualisation. Après un séjour en prison, on va le conditionner : c'est une cure de désintoxication de la violence. Alex commence alors à parcourir à l'envers le chemin qui l'a mené dans le laboratoire. On lui rend sa liberté après un dernière épreuve publique où il lèche les bottes de l'homme qui vient de le rosser et où il est incapable de répondre à l'appel d'une fille nue qui s'offre à lui. Il va essayer alors de se suicider...
Critique :


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Taxi Driver (Taxi Driver)

566 3/4
Drame USA 1976 115 min.
Martin Scorsese Robert De Niro (Travis Bickle), Jodie Foster (Iris), Harvey Keitel (Sport), Cybill Shepherd (Betsy), Albert Brooks (Tom), Leonard Harris (Charles Palantine), Peter Boyle (Wizard), Norman Matlock (Charlie T), Diahnne Abbott (L'Ouvreuse De Cinéma), Franck Adu (Homme Noir En Colère), Victor Argo (Patron De L'Épicerie), Gino Ardito (Policier Au Rallye), Garth Avery (Ami D'Iris), Harry Cohn (Chauffeur De Taxi À Bellmore), Copper Cunningham (La Prostituée Dans Le Taxi), Brenda Dickson-Weinberg (La Femme Du Soap-Opera), Harry Fischler (Le Dispatcher), Nat Grant (L'Homme À L'Autocollant), Richard Higgs (L'Homme Des Services Secrets), Beau Kayser (L'Acteur De Soap), Victor Magnotta (Le Photographe Des Services Secrets), Bob Maroff (Un Mafioso), Bill Minkin (L'Assistant De Tom), Murray Moston (Iris' Timekeeper), Harry Northup (Doughboy), Gene Palma (L'Homme De La Rue), Carey Poe (La Travailleur À La Campagne), Steve Prince (Andy, Le Vendeur D'Armes), Peter Savage (Le John), Martin Scorsese (La Silhouette Qui Observe), Robert Shields (L'Aide De Palantine), Ralph S. Singleton (Le Journaliste Télé), Joe Spinell (L'Officier), Maria Turner (La Prostitué En Colère), Robin Utt (La Travailleuse À La Campagne), Frank Adu (Angry Black Man), Nicholas Shields (Palantine'S Aide), Steven Prince (Andy - Gun Salesman).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=308.html
Synopsis :

Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres nocturnes et la violence quotidienne dont il est témoin lui font peu à peu perdre la tête. Il se charge bientôt de délivrer une prostituée mineure de ses souteneurs.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 9984 notes : 62 % de *****, 18 % de ****, 11 % de ***, 2 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 701 755 entrées
Budget : 1 300 000 $
N° de visa : 45 917
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

L'expérience personnelle de Paul Schrader
L'histoire de Taxi driver est tirée de l'expérience personnelle de Paul Schrader. Au début des années 70, l'écrivain, tombé au plus bas, n'arrivait pas à vendre son premier scénario. Abandonné de sa femme, il était sans le sou, sombrait dans l'alcoolisme, errait dans les rues de New York et la nuit, quand il ne pouvait dormir, il fréquentait les cinémas porno.

L'ambition de Paul Schrader
Le scénariste Paul Schrader, également futur réalisateur d'American gigolo et d'Auto focus, dit avoir voulu transposer dans le contexte américain le roman L'Etranger d'Albert Camus. Il écrivit le script en une dizaine de jours seulement : une semaine pour la première ébauche et trois jours pour les modifications.

Mulligan et Bridges pressentis
Le réalisateur Robert Mulligan fut d'abord pressenti à la mise en scène, tandis que Jeff Bridges devait initialement incarner Travis Bickle. C'est le scénariste Paul Schrader qui insistera pour que ce soit Martin Scorsese et Robert De Niro qui se retrouvent derrière et devant la caméra.

Brian De Palma intéressé
Brian De Palma fut un temps intéressé pour porter à l'écran le scénario de Paul Schrader qu'il trouva sensationnel.

Neil Diamond dans le rôle de Travis
Un des producteurs intéressés par le scénario suggéra d'offrir le rôle de Travis Bickle au chanteur Neil Diamond, mais Martin Scorsese n'accepta pas un tel compromis.

Farrah Fawcett dans le rôle de Betsy
Pour le rôle de Betsy, la productrice Julia Phillips pensa à l'actrice Farrah Fawcett, mais Martin Scorsese s'opposa à ce choix et porta son dévolu sur Cybill Shepherd.

Rock Hudson dans le rôle de Palantine
Rock Hudson était pressenti dans le rôle du sénateur Charles Palantine, mais celui-ci refusa d'incarner ce personnage en raison de son engagement sur la série télévisée McMillan and wife.

Des salaires réduits
Robert De Niro et Martin Scorsese acceptèrent des salaires dérisoires afin de faire baisser le budget du film. L'acteur américain fut payé 35 000 dollars, alors qu'on lui offrait cinq fois plus pour jouer dans Un pont trop loin de Richard Attenborough au milieu d'une distribution prestigieuse.

Lieux et dates de tournage
Taxi driver fut tourné dans les rues de New York en juillet-août 1975.

La préparation au rôle
Pour se préparer au rôle de Travis Bickle, Robert De Niro travailla pendant un mois comme chauffeur de taxi. Il étudia par ailleurs les différentes formes de maladies mentales.

Une scène improvisée
Robert De Niro improvisa totalement la célèbre scène où il se parle à lui-même dans le miroir ("You're talking to me").

Une fausse coupe iroquoise
Dans les scènes où Travis Bickle apparaît coiffé à la manière iroquoise, Robert De Niro porte en fait une perruque conçue par le maquilleur Dick Smith.

Une prostituée pour modèle
Pour son rôle d'Iris, Jodie Foster prit comme modèle une véritable prostituée qui apparaît d'ailleurs dans le film comme étant son amie.

Harvey Keitel proxénète
Pour se préparer au rôle de Sport Matthew, Harvey Keitel fréquenta pendant quelque temps des proxénètes. La scène dans laquelle il danse avec Jodie Foster a été complètement improvisée.

Apparitions de Martin Scorsese
Martin Scorsese apparaît dans son propre film en client de Travis Bickle. Assis sur la banquette arrière du taxi, il explique à ce dernier qu'il veut tuer sa femme qui le trompe avec un autre homme. Le cinéaste apparaît une seconde fois dans le film, plus furtivement, au détour d'un plan panoramique.

La compagne de Robert De Niro en ouvreuse
Diahnne Abbott, alors compagne de Robert De Niro, fait une apparition dans le film comme ouvreuse d'un cinéma porno.

La mère de Martin Scorsese à l'écran
Catherine Scorsese, la mère de Martin Scorsese, apparaît sur la photo des parents d'Iris, découpée par Travis dans un journal.

Scorsese / De Niro : 8 films ensemble !
Martin Scorsese et Robert De Niro ont travaillé huit fois ensemble : sur Mean streets (1973), Taxi driver (1976), New York, New York (1977), Raging Bull (1980), La Valse des pantins (1983), Les Affranchis (1990), Les Nerfs à vif (1992) et Casino (1996).

Keitel / De Niro : deuxième !
Taxi driver marque la deuxième collaboration entre Robert De Niro et Harvey Keitel, les deux acteurs ayant auparavant été partenaires dans Mean streets. Ils se donneront par la suite la réplique dans Falling in love (1984) et Copland (1997).

5e collaboration Scorsese / Keitel
Taxi driver marque les retrouvailles de Harvey Keitel avec Martin Scorsese. Tous les deux avaient auparavant travaillé ensemble sur Who's that knocking at my door ? (1968), Mean streets (1973) et Alice n'habite plus ici (1974). Leur collaboration se poursuivra en 1988 avec La Dernière tentation du Christ.

Retrouvailles Foster / Scorsese
C'est la deuxième fois que Jodie Foster tourne sous la direction de Martin Scorsese. La jeune actrice a auparavant joué un petit rôle dans Alice n'habite plus ici de ce même réalisateur.

Brooks fait appel à Scorsese
Albert Brooks, qui joue ici le rôle de Tom, fera par la suite appel à Martin Scorsese pour une petite apparition dans sa comédie La Muse, sortie en 1999.

Schrader / Scorsese : première !
C'est la première fois que le scénariste Paul Schrader travaille avec Martin Scorsese. Les deux cinéastes remettront ça avec Raging Bull (1980), La Dernière tentation du Christ (1988) et A tombeau ouvert (1999).

1ère collaboration Scorsese / Chapman
Taxi driver marque la première collaboration entre Martin Scorsese et le directeur de la photographie Michael Chapman. Les deux hommes travailleront à nouveau ensemble sur Raging Bull (1980) et le vidéo clip de Bad de Michael Jackson en 1987.

Le compositeur Bernard Herrmann
Le compositeur Bernard Herrmann, fidèle à Alfred Hitchcock, décéda le soir de Noël 1975, soit quelques heures après avoir terminé la bande originale de Taxi driver. Martin Scorsese lui rendra hommage en reprenant le thème musical des Nerfs à vif pour son remake en 1991.

Palme d'Or à Cannes
Film de la consécration pour Robert De Niro et Jodie Foster, Taxi driver remporta la Palme d'Or au Festival de Cannes 1976.

4 nominations aux Oscars
Taxi driver a été nominé aux Oscars 1977 dans quatre catégories : Meilleur film, Meilleur acteur pour Robert De Niro, Meilleure second rôle féminin pour Jodie Foster et Meilleure musique.

La tentative d'assassinat contre Reagan
Le tireur fou John Hinckley junior, qui avait tenté d'assassiner le président Ronald Reagan en mars 1981, prétendit s'être inspiré de Taxi driver.

Jodie Foster trop jeune pour certaines scènes
À cause de son jeune âge (14 ans), Jodie Foster ne put tourner certaines scènes explicites. C'est sa soeur Connie, âgée de 21 ans, qui la doubla.

Trop violent?
À l'époque du tournage du film, la scène de la tuerie était considérée comme excessivement forte. Même aujourd'hui, elle conserve une puissance émotionnelle indiscutable. Afin d'obtenir un classement acceptable du film par la censure, Scorsese a atténué les couleurs dans cette scène, pour rendre le sang moins visible.

Al Pacino en Travis Bickle?
Lorsque l'un des producteurs, Tony Bill, a envisagé de faire le film, il a envoyé le script à Al Pacino dans l'espoir qu'il accepte le rôle principal. Pacino a refusé.

Hommage de "American Dad"
Dans l'épisode 9 de la saison 2 de la série animée "American Dad", Stan, le personnage principal voyage dans le temps et crée malencontreusement un univers parallèle où Martin Scorsese n'a pas réalisé "Taxi Driver", ce qui entraine de nombreux changements politiques et sociaux. Une illustration (caricaturale) de l'influence qu'a eu le film à son époque, doublé d'un hommage humoristique.
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Vivre vite (De prisa, de prisa )

390 3/4
Drame Espagne 1981 105 min.
Carlos Saura Berta Socuéllamos (Ángela), José Antonio Valdelomar (Pablo), Jesús Arias (Meca), José María Hervás Roldán (Sebas), María del Mar Serrano (María), Consuelo Pascual (Abuela), André Falcon (Cajero), Yves Arcanel (Interventor), Yves Barsacq (Luis)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vivre_vite_!
Synopsis :

Une bande de jeunes voleurs vivent de petits coups, qui leur permettent de prendre du bon temps, de se droguer parfois, et de mener grand train au bord de la mer. Mais cette existence ne leur suffit bientôt plus. Il décident de préparer un gros coup.
Critique :


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Adieu Poulet (Adieu Poulet)

441 3/4
Drame France 1975 91 min.
Pierre Granier-Deferre Lino Ventura (Verjeat), Patrick Dewaere (Lefèvre), Victor Lanoux (Lardatte), Julien Guiomar (Ledoux), Pierre Tornade (Pignol), Françoise Brion (Marthe), Claude Rich (Juge Delmesse), Gérard Hérold (Moitrié), Pierre Londiche (Janvier), Valérie Mairesse (Fille Cocarde), Claude Brosset (Antoine Portor), Michel Beaune (Dupuy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29410.html
Synopsis :

Un candidat républicain, Lardette, défend l'ordre et la morale. Ses hommes de main attaquent des colleurs d'affiches de gauche. L'un deux meurt. Le commissaire Verjeat et l'inspecteur Lefèvre mènent l'enquête, avec des méthodes qui déplaisent fortement à Lardette.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 251 notes : 24 % de *****, 45 % de ****, 17 % de ***, 3 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
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American history X (American history X)

26 3/4
Drame USA 1998 115 min.
Tony Kaye Edward Norton, Edward Furlong, Beverly D'Angelo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12475.html
Synopsis :

Élève brillant, Derek Vinyard a longtemps balancé entre une mère (Doris) plutôt tolérante, et un père (Dennis, pompier de son métier) aux idées réactionnaires bien arrêtées. Lorsque Dennis meurt au cours d'une intervention, abattu par un dealer noir, Derek choisit définitivement le camp de l'extrémisme raciste. Dès lors, l'influence bénéfique de son mentor, le professeur libéral noir Bob Sweeney, s'efface au profit de celle, pernicieuse, de Cameron, chef d'un groupuscule néo-nazi qui se sert de lui pour recruter des adeptes parmi la jeunesse désœuvrée de Californie. Derek prend pour petite amie Stacey, une raciste forcenée, et s'oppose de plus en plus fréquemment à sa sœur Davina (coupable de ne pas partager ses idées) ainsi qu'à sa mère (qui a le tort de se laisser courtiser par Murray, un professeur juif du lycée). Seul son jeune frère Danny, éperdu d'admiration, lui garde toute son affection. Un soir, Derek exécute sauvagement un Noir qui tentait de voler sa voiture. Condamné et emprisonné, il se lie tout d'abord aux détenus blancs extrémistes. Peu à peu, cependant, il les voit sous leur vrai jour et quand ils se retournent contre lui (allant jusqu'à le passer à tabac et le sodomiser), il ne trouve soutien et protection qu'auprès de Lamont, un détenu noir employé comme lui à la buanderie. C'est donc réhabilité qu'il sort de prison, fermement décidé à rompre avec ses anciens " amis " et à remettre dans le droit chemin Danny, lequel, pendant son absence, est tombé à son tour sous la coupe de Cameron. Danny vient justement de rédiger un essai provocateur à la gloire de "Mein Kampf" et Sweeney lui a infligé comme punition de raconter par écrit les événements tragiques qui ont entraîné l'incarcération de son frère. Entre les confessions de Derek et son propre examen de conscience, Danny finit par comprendre à quel point il s'est fourvoyé.

Mais on n'échappe pas si facilement au passé. Alors que Derek craint que Cameron et son bras droit, Seth, se vengent de sa " trahison " en s'en prenant à sa famille, le danger viendra d'un autre bord : dès le lendemain en effet, Danny est abattu par un jeune noir auquel l'opposait une vieille querelle raciste.

Tony Kaye ne souhaitait pas à l'origine engager Edward Norton, mais ce dernier tenait tellement au rôle de Derek qu'il accepta un salaire nettement inférieur à celui auquel il aurait pu prétendre (rôle qui lui valut une nomination à l'Oscar du meilleur acteur).
Critique :

On ressort du film choqué, ébranlé, mal à l'aise... Mais pas indifférent... Tony Haye a gardé le style qui était le sien dans ses pubs : une caméra bien placée, des cadres mûrement réfléchis, une fluidité impeccable.
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An Elephant Sitting Still (Da xiang xi di er zuo)

1072 3/4
Drame Chine/Hong-Kong 2018 234 min.
Yuchang Peng, Yu Zhang, Uvin Wang, Congxi Li, Xiaolong Zhang, Xiang Rong Dong, Jing Jing Guo, Miaomiao He
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262443.html
Synopsis :

Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants. Un matin, une simple altercation entre deux adolescents dans un lycée dégénère et va souder les destins de quatre individus brisés par l’égoïsme familial et la violence sociale. Une obsession commune les unit : fuir vers la ville de Manzhouli. On raconte que, là-bas, un éléphant de cirque reste assis toute la journée, immobile…
Critique :

Premier et dernier long-métrage d’un jeune cinéaste chinois suicidé à l’issue du tournage de ce film-monstre d’une puissance incroyable.

Cet « Elephant » arrive précédé d’une aura particulière qui ne saurait masquer l’essentiel : le film est une merveille tant expressive, dramatique que poétique. Hu Bo, son jeune auteur de 29 ans, s’est suicidé peu après le montage de son premier - et donc - ultime film. Un film-fleuve de près de 4 heures adoubé par de prestigieux parrains : Béla Tarr et Gus van Sant dont l’imprimatur ne surprend pas au vu de ce récit en forme d’errance où chaque plan séquence tente de rendre compte de la tragédie d’un monde au ralenti. Nous sommes dans une ville post-industrielle du Nord de la Chine (non nommée) où tout est gris à l’image de cet animal de foire : un éléphant impassible et assis, que plusieurs protagonistes veulent aller voir de près histoire de se refaire une santé morale ou tout simplement guidés par une curiosité qui apporterait un peu de couleur à un quotidien sinistré. Mais cet éléphant –attention spoiler– nous ne le verrons jamais, tout au plus son barrissement viendra hanter les ultimes secondes de cet opus, nous laissant à jamais avec -c’est le paradoxe du cinéma- sa forte présence à l’esprit.

POÈTE DES AMES
Mais avant d’en arriver là, il aura fallu éprouver un récit choral, s’en immerger totalement pour en sortir comme purifié de toute la violence d’un monde où les rapports de force entre les individus entraînent inexorablement les êtres vers la nuit. Là un adolescent en pousse un autre et le tue accidentellement devenant une bête traquée, ici une jeune femme flirte avec son proviseur pour s’émanciper de l’emprise d’une mère violente, il y aussi un vieil homme promis à l’hospice par ses propres enfants las d’être encombré du patriarche ou encore une petite frappe qui tente de se remettre de la mort de son meilleur ami dont il est en partie responsable… La caméra les suit avec une égale empathie, accompagne chacun de leurs gestes, et n’hésite à laisser le hors champ infuser le périmètre toujours mouvant de ces trajectoires. La purification évoquée vient de ce que le cinéaste ne cherche pas ici un naturalisme forcé, ni à rendre compte d’une réalité spécifique mais regarde chaque être comme s’il était le dépositaire de l’humanité tout entière. Hu Bo est en cela un poète des âmes. Il traque le détail invisible au commun des mortels qui viendra augmenter notre compréhension du réel : un mur blanc, des allumettes accrochées au plafond, des silhouettes dans une maison de retraite prisonnières de leur condition, un regard inquiet, un geste furtif… Et au-dessus de tout, il y a bien-sûr cet éléphant totémique et sa sagesse qui contamine tout le film.

RÉSISTER AU TEMPS
On ne s’étonnera pas que le suicide se retrouve aux deux extrémités du film, s’assumant comme une alternative au chaos. Si des hommes ou des femmes choisissent le grand saut, d’autres restent débout et continuent d’avancer dans un bouillard qui pourrait bien finir par se dissiper. C’est en tout cas ce que suggère la puissance du pachyderme en bout de course dont le cri sonne comme un rappel à l’ordre. Car si Hu Bo a décidé d’en finir dans la vraie vie, son film résiste au temps et promet une certaine éternité à celui ou celle qui osera s’y aventurer. Le premier choc de 2019.

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Bienvenue à Marwen (Welcome to Marwen)

1036 3/4
Drame USA 2018 116 min.
Robert Zemeckis Steve Carell, Leslie Mann, Eiza Gonzalez, Diane Kruger, Gwendoline Christie, Merritt Wever, Janelle Monáe, Siobhan Williams
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224929.html
Synopsis :

L'histoire de Mark Hogancamp, victime d'une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d'un village belge durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène les figurines des habitants en les identifiant à ses proches, ses agresseurs ou lui-même.
Critique :

Un amnésique se réfugie dans un monde imaginaire peuplé de figurines. Ce portrait d’un rêveur ne pouvait que séduire Robert Zemeckis.

La fantaisie était une urgence : en sortant amnésique d’un coma provoqué par une agression terriblement violente, en avril 2000, l’Américain Mark Hogancamp se réfugia dans un univers imaginaire qu’il créa avec des figurines, dans son jardin. Un village miniature baptisé Marwen et situé en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale : attaquées par les soldats allemands, les maisonnettes sont défendues par le capitaine Hogie, un pilote de chasse flanqué de guerrières belles comme les parfaites poupées qu’elles sont. Non content de s’amuser avec ses jouets, le quadragénaire Mark Hogancamp devint photographe : il mit en scène les aventures des personnages qu’il avait créés, exposa ces images, devint célèbre. C’est cette étonnante histoire vraie que retrace Bienvenue à Marwen.

En l’homme blessé qui fait vivre ses visions pour survivre, Robert ­Zemeckis a reconnu un frère. Passionné depuis toujours par les effets spéciaux, le réalisateur de Retour vers le futur (1985) a ­recréé avec des moyens hollywoodiens le petit monde bricolé par Mark Hogancamp, joué par le formidable Steve Carell. Hommage d’un rêveur à un autre rêveur, le film est une superbe et réjouissante explosion de magie. Le ­capitaine Hogie et son décor de maison de poupées s’animent en un grand spectacle qui, tout à la fois, célèbre le plaisir du cinéma d’action et le parodie. Zemeckis se sent, à l’évidence, tellement dans son élément à Marwen qu’il ne lui est pas difficile d’y faire des clins d’œil à son univers à lui. Et d’abord au fameux Forrest Gump (1994). Diminué par le traumatisme qu’il a subi, pres­que retombé en enfance, Mark Hogancamp est une nouvelle figure d’innocent, de simple d’esprit comme celui que campait Tom Hanks : un être différent, ­capable de réenchanter le monde. Mais l’éloge de la naïveté se double, cette fois, d’une rêverie plus corsée sur les femmes qui entourent le capitaine ­Hogie comme son créateur. Sexy et armées, les poupées de cire ou de chair font fantasmer Mark Hogancamp et il leur emprunte leurs… escarpins. Ceplaisir fétichiste, qui lui valut d’être tabassé par des inconnus lorsqu’il en fit état dans un bar, apporte une touche d’originalité plus radicale et plus adulte à Bienvenue à Marwen. Forrest Gump en talons aiguilles, c’était inimaginable. Les temps changent.

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Carla's song (Carla's Song)

698 3/4
Drame UK 1995 127 min.
Ken Loach Robert Carlyle (George), Oyanka Cabezas (Carla), Scott Glenn (Bradley), Louise Goodall (Maureen), Richard Loza (Antonio), Gary Lewis (Sammy), Salvador Espinoza (Rafael), Subash Singh Pall (Victor), Stewart Preston (McGurk), Margaret McAdam (la mère de George), Pamela Turner (Eileen), Greg Friel (le clavier), Anne Marie Timoney (Surveillant), Andy Townsley (Le chauffeur de taxi), Alicia Devine (Actrice), John Paul Leach (Le médecin), Norma Rivera (Norma), José Meneses (Harry), Rosa Amelia López (la mère de Carla).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26261.html
Synopsis :

Glasgow 1987. George, chauffeur de bus, est amoureux de Carla, jeune refugiée nicaraguayenne qui a fui la guerre dans son pays, après avoir été témoin d'évènements dont elle ne veut pas parler. Un jour il la sauve d'une tentative de suicide. Il décide alors de se rendre avec elle au Nicaragua sur les traces de son passé.
Critique :

Note des spectateurs : 3,6/5 (Pour 72 notes : 13% de *****, 13% de ****, 50% de ***, 25% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1995
Date de sortie DVD : 30 mars 1999
Langue : 02 Anglais, Espagnol
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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De Battre, Mon Coeur S'est Arrêté (De Battre, Mon Coeur S'est Arrêté)

303 3/4
Drame France 2004 107 min.
Jacques Audiard Romain Duris (Tom), Niels Arestrup (Robert), Emmanuelle Devos (Chris), Linh Dan Pham (Miao-Lin), Aure Atika (Aline), Jonathan Zaccaï (Fabrice), Gilles Cohen (Sami), Mélanie Laurent (la petite amie de Minskov), Anton Yakovlev (Minskov), Emmanuel Finkiel (le professeur de piano)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57956.html
Synopsis :

A 28 ans, Tom semble marcher sur les traces de son père dans l'immobilier véreux. Mais une rencontre fortuite le pousse à croire qu'il pourrait être le pianiste concertiste de talent qu'il rêvait de devenir, à l'image de sa mère.Sans cesser ses activités, il tente de préparer une audition.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 5,3 millions d'euros
Box Office France : 1 059 170 entrées
N° de visa : 109961
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


De battre mon coeur s'est arrêté est le remake d'un film de 1978, Melodie pour un tueur, de James Toback. "C'est Pascal Caucheteux, alors qu'il venait de finir de produire le remake d'Assaut de Carpenter, réalisé par Jean-Francois Richet, qui m'a demandé si la réalisation d'un remake pourrait m'intéresser, et si oui, lequel", explique Jacques Audiard. "La réponse m'a semblé évidente : c'était Fingers de James Toback. Pourquoi ? Bien sûr parce que le film m'avait marqué lorsque je l'avais vu à sa sortie. Mais sans doute aussi parce que c'était un film qu'on avait du mal à revoir, qui repassait peu et qui, à force, avait créé autour de lui un mystère supplémentaire". Ce film, selon le réalisateur, "c'est un peu la queue de la comète du cinéma indépendant américain des années 70. (...) Quand j'ai revu le film avec Tonino Benacquista, je me suis demandé si je ne lui avais pas survendu ! Il y avait des trous énormes dans l'histoire, des hauts formidables mais aussi des bas redoutables. Et puis beaucoup de poses cinématographiques très datées". Ce que confirme le coscénariste du film : "Quand je l'ai vu, je n'ai pas été séduit, trop décousu, trop underground qui se cherche. J'avais des réserves sur la narration, j'y voyais les pièges d'une transposition aujourd'hui et en France. Partant de l'enthousiasme de Jacques et de mes réserves, nous nous sommes dit qu'en travaillant, nous allions trouver un objet commun".


Le personnage du père de Tom, interprété par Niels Arestrup, est pour le réalisateur "un personnage ogresque. Un ogre s'il est bien conçu, doit avoir une voix douce féminine, au-delà de son physique très mâle et très autoritaire... Poucet doit entendre la douce voix de sa mère dans l'ogre pour que son échine se froisse... Niels Arestrup a une voix comme cela. Très timbrée, féminine, susurrée... Mais les micros saturent, c'est la voix du Diable". La figure du père permet ici d'étudier les rapports filiaux, et plus précisément "ce moment où les pères deviennent les fils de leurs fils, et par voie de conséquence, celui où les fils découvrent qu'ils sont mortels". Tonino Benacquista n'est pas d'un autre avis, même s'il est persuadé que malgré la violence des rapports entre Tom et son père, "on ne peut douter qu'il y ait de l'affection entre les deux. (...) Le père est autoritaire, il a la mainmise sur son fils qu'il prend pour son exécutant, mais en même temps, il l'appelle et lui demande de l'aide. Tom le protège. Comme il est dit dans la scène pré-générique, le rapport père/fils peut s'inverser. Le père commence à s'effacer, il devient fragile, il a besoin d'assistance".


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De L'Ombre À La Lumière (The Cinderella Man)

203 3/4
Drame USA 2005 144 min.
Ron Howard Russell Crowe (Jim Braddock), Renée Zellweger (Mae Braddock), Paul Giamatti (Joe Gould), Craig Bierko (Max Baer), Bruce Mcgill (Jimmy Johnston), Paddy Considine (Mike Wilson), David Huband (Ford Bond), Connor Price (Jay Braddock), Ariel Waller (Rosemarie Braddock), Patrick Louis (Howard Braddock), Rosemarie Dewitt (Sara), Linda Kash (Lucille Gould), Nicholas Campbell (Sporty Lewis), Gene Pyrz (Jake), Chuck Shamata (Père Rorick), Ron Canada (Joe Jeanette), Alicia Johnston (Alice), Troy Amos-Ross (John Henry Lewis), Mark Simmons (Art Lasky), Art Binkowski (Corn Griffin), David Litzinger (Abe Feldman), Matthew G. Taylor (Primo Carnera), Rance Howard (Al Fazin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28787.html
Synopsis :

Autrefois boxeur prometteur, Jim Braddock s'est vu contraint d'abandonner la compétition après une série de défaites. Alors que l'Amérique sombre dans la Grande Dépression, Jim accepte n'importe quel petit boulot pour faire vivre sa femme Mae et leurs enfants. Il n'abandonne pourtant pas l'espoir de remonter un jour sur le ring.

Grâce à une annulation de dernière minute, Jim est appelé à combattre le deuxième challenger mondial, et à la stupéfaction générale, il gagne au troisième round. Malgré son poids inférieur à celui de ses adversaires et des blessures répétées aux mains, il accumule les victoires. Portant les espoirs et les rêves des plus démunis, celui que l'on surnomme désormais ''Cinderella Man'' s'apprête à affronter Max Baer, le redoutable champion du monde qui a déjà tué deux hommes en combat...
Critique :

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Box Office France : 319 254 entrées
Couleur
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Inspiré d'une histoire vraie
De l'ombre à la lumière retrace l'histoire vraie de Jim Braddock, qui reprit sa carrière de boxeur pour nourrir sa famille durant la Grande Dépression, passant de l'anonymat et la pauvreté à la gloire en 1935 après avoir battu le champion du monde des poids lourds Max Baer lors d'un combat épique en 15 rounds. Disparu en 1974, ce personnage entré au Hall of Fame (le Panthéon) de la boxe en 1964 tenait son surnom The Cinderella Man (littéralement "L'Homme Cendrillon") de son histoire, proche de celle d'un conte de fées.

Acteur et réalisateurs pressentis
De l'ombre à la lumière devait initialement être mis en scène par Penny Marshall, puis par Billy Bob Thornton, associé à Ben Affleck dans le rôle principal. Le réalisateur d'origine suédoise Lasse Hallström avait ensuite manifesté son intérêt pour le projet, avant de renoncer quand le tournage fut repoussé pour permettre à Russell Crowe d'interpréter l'épique Master and commander : de l'autre côté du monde.

Les fils de Braddock mis à contribution
Le producteur Cliff Hollingsworth, étant de ceux que l'histoire de Jim Braddock avait bouleversés, prit contact avec l'un des neveux de Braddock, qui lui-même le mit en relation avec ses deux fils, Jay et Howard. Ils furent d'accord pour travailler avec Hollingsworth afin d'écrire l'histoire de Braddock. Au cours de nombreux entretiens, ils racontèrent les aspects de la vie de leur célèbre père que les articles de presse n'avaient pas révélés. De ces rencontres naquit un premier scénario, présentant une approche beaucoup plus personnelle de la saga de Braddock.

Retrouvailles
De l'ombre à la lumière marque les retrouvailles de Ron Howard avec Russell Crowe, les deux hommes ayant déjà collaboré sur Un homme d'exception en 2001. A ces derniers se joignit le scénariste Akiva Goldsman, également auteur du script de ce film.

Russell Crowe à l'entraînement
Parallèlement au travail de documentation que Russell Crowe a dû accomplir pour connaître l'histoire de son personnage, l'acteur devait également devenir un boxeur crédible. Il a étudié soigneusement les expressions du champion au combat, ses attitudes, sa façon de laisser tomber ses bras, de frapper. C'est sous la supervision d'Angelo Dundee, qui fut pendant 21 ans l'entraîneur de Mohamed Ali et qui eut lui-même l'occasion de voir combattre Braddock, que Crowe a entamé un programme de formation exigeant.Il n'était pas question que la star se contente de faire de la musculation pour se forger l'apparence d'un corps robuste avec des techniques nutritionnelles courantes. Pour l'amener à une parfaite condition physique, Russell Crowe a demandé à s'entraîner comme on le faisait à l'époque de Braddock. Cela impliquait du temps, différents sports classiques à même de lui forger une véritable carrure, en lui apportant puissance et endurance.Pendant qu'Angelo Dundee lui enseignait le noble art, Wayne Gordon, boxeur et entraîneur olympique, coordonnait un programme complet d'entraînement incluant de la natation, de la course de fond, du cyclisme, du kayak et de l'escalade. L'entraînement a été si intense qu'avant que ne débute le tournage, l'acteur s'est démis l'épaule, ce qui a retardé la production de sept semaines.

Pour des combats réalistes
Pour que les combats paraissent le plus réaliste possible, Ron Howard a décidé de ne pas les scénariser complètement afin d'obtenir un maximum de spontanéité. Le ring était filmé par plusieurs caméras qui, chacune, essayaient de saisir le plus fort de l'action. Il en résultait une quantité impressionnante de rushes qu'il fallait ensuite ordonner, trier et sélectionner.Ce choix de tournage impliquait un engagement total de Russell Crowe. Steve Lucescu, coordinateur des combats, explique : "Pour jouer face à Russell, nous avons engagé de vrais boxeurs. Ces gars-là ne sont pas habitués à faire semblant. Il a fallu qu'ils apprennent à retenir un peu leurs coups. Pour que Russell tienne les dizaines de prises et les heures de combat, il fallait absolument éviter les chocs qui auraient pu l'envoyer au tapis. Ça n'a pas toujours été possible et Russell a beaucoup encaissé."

Préparation au rôle pour Renée Zellweger
Pour préparer son rôle, Renée Zellweger a pu lire les lettres que Jim écrivit à Mae. Elle raconte : "Il lui a écrit plus de deux cents lettres d'amour. Ce n'était pas un érudit, mais il y a dans ses textes une telle sincérité, un tel souffle que cela en devient bouleversant. C'est une grande chance pour moi d'avoir pu accéder à cette documentation parce qu'elle m'a permis de vraiment comprendre ce qui les liait et la façon dont ils fonctionnaient."En étudiant les rares images existantes de Mae Braddock, filmée notamment lors des remises de prix ou des conférences de presse de son mari, l'actrice découvrit que "c'était une femme timide qui n'aimait ni l'exposition, ni les gens qui tournaient autour de son mari. Elle prenait toute sa dimension lorsqu'ils étaient tous les deux. Dès qu'il y avait du monde, elle s'effaçait."

Recréer l'atmosphère de l'époque
C'est au Canada que la production a découvert le lieu capable de représenter ce qu'était le Madison Square Garden des années 30. Le Maple Leaf Gardens, un ancien stade de hockey construit en 1931, s'avéra idéal. Son architecture concordait exactement et permettait de filmer les scènes avec la foule.Quelques immeubles typiques ont été également découverts, dont l'arrière-cour du Company Store, dans la baie de Toronto. Les équipes de décoration y ont ajouté beaucoup d'éléments d'époque, recréant tout l'univers de magasins fermés, d'habitations abandonnées.

Satisfait ou remboursé
Afin de booster le nombre d'entrées pour De l'ombre à la lumière, la deuxième chaîne de cinémas américains, AMC, a proposé aux spectateurs, rendus dans les salles pour assister à la projection du film, de les rembourser s'ils ne l'appréciaient pas. Cette rare opération "satisfait ou remboursé", la première remontant à 1988 pour tenter de donner un second souffle au film Mystic pizza avec Julia Roberts, intervenait alors que ce drame sur fond de boxe peinait à trouver son public.


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Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (l') (The Young and Prodigious T.S. Spivet)

746 3/4
Drame Canada/France 2013 105 min.
Jean-Pierre Jeunet Kyle Catlett (T.S. Spivet), Helena Bonham Carter (Dr. Clair), Robert Maillet (Le Hobo), Callum Keith Rennie (Le Père), Judy Davis (G.H. Jibsen), Julian Richings (Ricky), Niamh Wilson (Gracie), Dominique Pinon (Deux Nuages), Amber Goldfarb (Actrice), Jakob Davies (Layton), Rick Mercer (Roy), Richard Jutras (M. Stenpock), Mairtin O'Carrigan (Le Conférencier), Noël Burton (Senator's Aide), Michel Perron (Le Vigile), Dawn Ford (La Serveuse), Harry Standjofski (Le Policier voie ferrée), Susan Glover (Cathy), James Bradford (Le Président du Smithsonian), Sylvia Stewart (Actrice), Andrew Simms (Acteur), Lisa Bronwyn Moore (Judy the Nurse), Dylan Kingwell (Acteur), Victor Cornfoot (Acteur), Benoit Priest (Acteur), Martin Brisebois (Acteur), Leigh Ann Taylor (Actrice), Rebecca Amzallag (Actrice), Kyle Allatt (Acteur), Marc Primeau (Acteur), Anne-Sophie Bozon (Actrice), Mario Geoffrey (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=199842.html
Synopsis :

T.S. Spivet, vit dans un ranch isolé du Montana avec ses parents, sa soeur Gracie et son frère Layton. Petit garçon surdoué et passionné de science, il a inventé la machine à mouvement perpétuel, ce qui lui vaut de recevoir le très prestigieux prix Baird du Musée Smithsonian de Washington. Sans rien dire à sa famille, il part, seul, chercher sa récompense et traverse les Etats-Unis sur un train de marchandises. Mais personne là-bas n’imagine que l’heureux lauréat n’a que dix ans et qu'il porte un bien lourd secret…
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 2 337 notes : 8% de *****, 37% de ****, 34% de ***, 14% de **, 5% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 3 nominations
Box Office France : 636 371 entrées
Distributeur : Gaumont Distribution
Budget : 33 000 000 $
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 juin 2014
Date de sortie Blu-ray : 4 juin 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 133347

Secrets de tournage :

Un premier roman au cinéma
L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est l'adaptation du roman du même nom écrit par le jeune écrivain Reif Larsen publié en 2009. Il s'agit du premier roman de l'auteur américain.

Le fabuleux destin de T.S. Spivet
Jean-Pierre Jeunet a décidé de se lancer dans cette adaptation sous l'impulsion de son lecteur attitré, Julien Messemackers, qui lui a fortement conseillé de s'intéresser à ce livre en particulier. Le réalisateur avoue avoir fait cette demande pour une simple raison : "Après Micmacs à Tire-Larigot (2009), je n’avais pas envie d’écrire à nouveau une histoire originale."

Reif Larsen plonge dans son roman
L'auteur du roman Reif Larsen, dont L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est issu, a suivi de très près l'adaptation de son oeuvre par Jean-Pierre Jeunet, si bien que le réalisateur lui a demandé de faire une apparition à l'écran dans un caméo de figuration.

Un roman haut en couleur !
Jean-Pierre Jeunet a une façon bien particulière de travailler sur l'adaptation d'un roman : "J’ai pris le livre et j’ai commencé à le colorier : tout ce que j’aimais beaucoup ou que je pensais indispensable au récit en rouge ; ce que j’aimais moyen en jaune ; ce que je n’aimais pas du tout en vert. J’ai découpé les pages et les ai rangées dans des chemises, et à partir de là, j’ai rebâti une histoire en quelque sorte, en n’hésitant pas à mélanger les éléments", raconte le réalisateur qui s'est mis ensuite à l'écriture du scénario avec son complice d'écriture de toujours depuis La Cité des enfants perdus (1993), Guillaume Laurant.

La taca-taca-tactique du réal !
Pour Jean-Pierre Jeunet, il était impensable de faire son film aux Etats-Unis, il ne voulait pas avoir à céder sa liberté sur le "final cut" (le montage final du film). L'astuce du réalisateur a donc été de monter la production du film à Paris et de trouver des associés au Canada afin de pouvoir tourner en Amérique du Nord.

Pas si américain que ça...
Si le film paraît américain, les deux seuls éléments venant des Etats-Unis sont le roman d'origine et le jeune comédien Kyle Catlett qui incarne T.S. Spivet. En effet, le reste de l'équipe est soit français, soit canadien à l'exception d'Helena Bonham Carter qui est britannique et Judy Davis qui est australienne. Il en est de même pour les décors puisque les deux principaux lieux de tournage ont été Alberta et Montréal, respectivement province et ville canadiennes.

L'extravagant voyage de Kyle
Après avoir subi un long processus pour caster le jeune Kyle Catlett dans le rôle-titre, la production a essuyé plusieurs problèmes. En effet, lorsque Jean-Pierre Jeunet a annoncé à l'acteur qu'il avait été choisi, il venait de signer pour jouer dans la série The Following (2013) alors que son agent avait assuré sa disponibilité. Par la suite, l'équipe n'a pas pu s'arranger avec la série pour organiser un emploi du temps correct. C'est ainsi que la production a mis en place un hélicoptère privé pour faire le voyage du jeune comédien chaque nuit de la semaine.

Le jeune et prodigieux Catlett
Le discours final du film a été l'un des moments de tension énorme au moment du tournage pour Jean-Pierre Jeunet. En effet, le jeune comédien Kyle Catlett devait dire son texte - long de près de 7 minutes - d'une traite. D'autant qu'il aurait pu être facilement impressionné face à un public de 130 figurants qui l'écoutait avec la plus grande attention. Le plan a nécessité uniquement deux prises dont la première a été interrompue. Le réalisateur se souvient : "Il s’est soudain arrêté de parler, la coach lui a alors soufflé le texte, il l’a regardée et lui a dit : "Ce n’est pas un trou de mémoire, c’est une pause… Si j’ai un trou de mémoire je bougerai mon pied comme ça." Un vrai professionnel !"

3e sexe
Le personnage du sous-secrétaire du Musée Smithsonian a connu bien des changements. Dans le roman original, c'est un homme, qui est devenu une femme sous les traits de Kathy Bates. Suite à l'hospitalisation de la comédienne, le personnage est redevenu un homme alors interprété par Robin Williams, qui a fini par décliner le rôle quelques jours avant le début du tournage pour finalement passer le flambeau à une femme : Judy Davis.

Un ticket pour Jeunet !
Jean-Pierre Jeunet retrouve une nouvelle fois le comédien Dominique Pinon qui interprète le rôle de Deux Nuages. Malgré l'association évidente entre l'acteur et le réalisateur - il s'agit de leur septième collaboration depuis Delicatessen (1991) -, il a bien failli ne pas apparaître dans ce film étant donné qu'il devait donner une représentation théâtrale à Paris au moment du tournage. Il a cependant fait le déplacement jusqu'à Montréal pour une journée de tournage et est reparti aussitôt ses scènes terminées.

Faisons une pause...
Si Jean-Pierre Jeunet retrouve la quasi-intégralité de son équipe habituelle, il a dû se séparer de son directeur de la photographie fétiche, Bruno Delbonnel. Le réalisateur explique : "Il venait de faire deux films américains – Dark Shadows (2012) de Tim Burton et Inside Llewyn Davis (2013) des Frères [Joel et Ethan] Coen – et ne pouvait pas enchaîner avec un troisième et rester aussi longtemps loin de la France et de sa famille". Une aubaine pour Thomas Hardmeier qui a été choisi par le metteur en scène grâce à son CV.

Jeunet en 3D
L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est le premier film que Jean-Pierre Jeunet a tourné avec la technique de la 3D. Le réalisateur avoue avoir dû faire des concessions et faire bouger sa caméra plus lentement qu'il l'aurait pensé pour que cela donne un beau rendu.

Denis Sanacore parfait
Pour la musique, Jean-Pierre Jeunet a fait appel au musicien canadien Denis Sanacore, qui compose pour la première fois au cinéma. Leur collaboration est assez particulière étant donné que Jeunet lui a demandé de composer des thèmes sans forcément voir les images du film et le réalisateur a fait sa sélection après coup. La musique de Sanacore n'a d'ailleurs pas été enregistrée en studio mais chez lui : "dans son salon, en débranchant le téléphone et en faisant taire son chien", précise Jeunet.

L'extravagant Harvey Weinstein
Le producteur Harvey Weinstein a décidé de distribuer L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet sur le territoire américain avant même que le film soit terminé. Il avait déjà distribué un autre film de Jean-Pierre Jeunet qui a eu un fort succès aux Etats-Unis, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001) sous le sobre nom de "Amélie".

Premier rôle pour jeune premier
Le rôle de T.S. Spivet est le premier dans un long métrage au cinéma pour le jeune comédien Kyle Catlett. Il avait déjà eu quelques rôles à la télévision notamment dans Mercy Hospital (2009), Unforgettable (2011) et The Following (2013).
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Homme D'Exception (un) (A Beautiful Mind)

322 3/4
Drame USA 2001 134 min.
Ron Howard Russell Crowe (John Forbes Nash Jr.), Ed Harris (William Parcher), Jennifer Connelly (Alicia Nash), Paul Bettany (Charles), Adam Goldberg (Sol)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28384.html
Synopsis :

En 1947, étudiant les mathématiques à l'université de Princeton, John Forbes Nash Jr., un brillant élève, élabore sa théorie économique des jeux. Pour lui, les fluctuations des marchés financiers peuvent être calculées très précisément.
Au début des années cinquante, ses travaux et son enseignement au Massachusetts Institute of Technology ne passent pas inaperçus et un représentant du Département de la Défense, William Parcher, se présente à lui pour lui proposer d'aider secrètement les États-Unis. La mission de John consiste à décrypter dans la presse les messages secrets d'espions russes, censés préparer un attentat nucléaire sur le territoire américain. Celui-ci y consacre rapidement tout son temps, et ce au détriment de sa vie de couple avec Alicia.
Ce job n'est toutefois pas sans risques : des agents ennemis surveillent ses moindres faits et gestes. Mais personne ne le croit.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 60 millions de dollars
Box Office France : 793 558 entrées
Box Office USA : 170 742 341 $
N° de visa : 104 655
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Une partie de l'action d'Un homme d'exception se déroulant dans la célèbre école de Princeton, Ron Howard a obtenu l'autorisation de tourner à l'intérieur même du campus, dont le décor n'a, selon l'aveu même des techniciens du film, que peu changé en 50 ans. D'autres campus ont également été visités, comme ceux de la Fairleigh Dickinson University dans le New Jersey ou ceux de la Fordham University dans le Bronx.


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Incendies (Incendies)

796 3/4
Drame Canada 2010 123 min.
Denis Villeneuve Rémy Girard, Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette, Abdelghafour Elaaziz, Mohamed Majd, Allen Altman, Nabil Sawalha
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=179349.html
Synopsis :

A la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence.Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien…Simon, lui, n’a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s’est toujours montrée distante. Mais son amour pour sa sœur jumelle le poussera bientôt à rejoindre Jeanne et à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d’une mère bien loin de celle qu’ils ont connue.
Critique :

Bavarde et brillante, la pièce du dramaturge Wajdi Mouawad semblait inadaptable. Denis Villeneuve (Un 32 août sur terre, Polytechnique) la porte sur grand écran avec la puissance à la fois fascinante et excessive d’un tragédien grec. En situant l’action dans un pays imaginaire quasi mythologique et en se concentrant sur les racines de la colère d’une femme humiliée plutôt que sur des considérations politiques, le réalisateur canadien ignore la tentation du mélodrame et élabore un langage cinématographique universel, parfois intelligemment contredit par la bande-son (You and Whose Army ?, de Radiohead). La violence est sourde, et le récit, dense et fragmenté, repose sur un équilibre complexe tenu de bout en bout par des acteurs très justes, malgré quelques scènes trop écrites. Un film coup-de-poing.
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Killing Gentleman (The Merry Gentleman)

420 3/4
Drame USA 2007 110 min.
Michael Keaton Michael Keaton (Frank Logan), Kelly Macdonald (Kate Frazier), Mike Bradecich (Jerry), Bobby Cannavale (Michael), William Dick (Mr Weiss), Darlene Hunt (Diane).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126398.html
Synopsis :

Après avoir divorcé, une jeune femme décide de débuter une nouvelle vie, mais est témoin d'un meurtre...
Critique :


Note des spectateurs : 2/5 (Pour 15 notes : 0 % de *****, 0 % de ****, 75 % de ***, 25 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Long Dimanche De Fiançailles (un) (Long Dimanche De Fiançailles (un))

225 3/4
Drame France 2004 134 min.
Jean-Pierre Jeunet Audrey Tautou (Mathilde), Gaspard Ulliel (Manech), Albert Dupontel (Célestin Poux), Jodie Foster (Elodie Gordes), Bouli Lanners (Caporal Chardolot), Thierry Gibault (Lieutenant Estrangin), Philippe Duquesne (Favart), Elina Löwensohn (La Soeur De Günther), François Levantal (Thouvenel), Florence Thomassin (La Narratrice), Dominique Pinon (Sylvain), Clovis Cornillac (Benoît Notre Dame), Jérôme Kircher (Bastoche), Chantal Neuwirth (Bénédicte), Denis Lavant (Six Sous), Jean-Pierre Becker (Esperanza), Dominique Bettenfeld (Ange Bassignano), Jean-Pierre Darroussin (Caporal Gordes Dit Biscotte), Marion Cotillard (Tina Lombardi), André Dussollier (Pierre-Marie Rouvières), Ticky Holgado (Germain Pire), Jean-Paul Rouve (Le Facteur), Jean-Claude Dreyfus (Commandant Lavrouye), Tchéky Karyo (Capitaine Favourier), Julie Depardieu (Véronique Passavant), Michel Vuillermoz (P'Tit Louis), Rufus (Un Breton).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48349.html
Synopsis :

En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d'autres, il est ''mort au champ d'honneur''. C'est écrit noir sur blanc sur l'avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d'admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !

Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man's land d'une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n'y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s'y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.

De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 45,89 millions d'euros
Box Office France : 4 451 746 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Tautou - Jeunet...deuxième !
Après le phénoménal carton du Fabuleux destin d'Amélie Poulain en 2001, Un long dimanche de fiançailles marque les retrouvailles attendues du réalisateur Jean-Pierre Jeunet et de sa " fabuleuse " actrice Audrey Tautou.

Famille d'acteurs
Un long dimanche de fiançailles est l'occasion pour Jean-Pierre Jeunet de retrouver sa bande d'acteurs fétiches. De Dominique Pinon à Jean-Claude Dreyfus en passant par Rufus. Les comédiens, tous des habitués du cinéma de Jeunet depuis Delicatessen, ont accepté de rejoindre l'impressionnant casting de cette fresque historique.

La sacre de Clovis
Véritable révélation de l'année, le comédien Clovis Cornillac s'est illustré dans pas moins de cinq films en 2004. Acteur caméléon, il est par exemple un agriculteur sensible dans Vert paradis, un ouvrier adultère dans La Femme de Gilles, un improbable footballeur fan de Beaudelaire dans Mensonges et trahisons et plus si affinités... et un soldat de la guerre 14-18 dans Un long dimanche de fiançailles. En 2005, on le verra dans Les Chevaliers du ciel, l'adaption évenement de la BD des aventures de Tanguy et Laverdure.

Les fiançailles du cinéma et de la littérature
Récompensé du prix interallié, Un long dimanche de fiançailles n'est pas le premier roman Sébastien Japrisot à être adapté au cinéma. Compartiment tueurs signé Costa-Gavras et L'Eté meurtrier de Jean Becker avaient été porté à l'écran avec succès. Scénariste du Passager de la pluie avec Charles Bronson, ou encore d'Effroyables jardins et des Enfants du marais, Sébastien Japrisot est également réalisateur. Il réalise d'abord deux courts métrages en 1961 (L'Idée fixe et La Machine à parler d'amour ) avant de mettre en scène son premier long-métrage Les Mal-partis en 1975 puis Juillet en Septembre en 1988.

Faites entrer l'"accusée"...
Jodie Foster, détentrice de deux Oscars pour ses prestations dans Les Accusés et Le Silence des agneaux fait partie de la prestigieuse distribution du film. C'est la troisième fois que la comédienne parfaitement francophone tourne dans l'hexagone. En 1976, Claude Chabrol l'a dirigeait dans Le Sang des autres, et en 1977, dans Moi, fleur bleue de Eric Le Hung elle donnait la réplique à Jean Yanne.

La voix du succès...
Après sa prestation très remarquée comme narrateur du Fabuleux destin d'Amélie Poulain en 2001, André Dussollier, acteur au jeu subtil et au physique élégant retrouve son complice Jean-Pierre Jeunet pour Un long dimanche de fiançailles.

Pied au plancher...
Carrière à cent à l'heure pour Marion Cotillard ! Révélée au grand public dans le rôle de la petite amie compréhensive de Samy Naceri dans la saga vrombissante Taxi, véritable carton au box-office; la comédienne tourne dans deux des films évènement de 2004. Après avoir été la fiancée de Billy Crudup dans Big fish, la fable de Tim Burton, elle incarne dans Un long dimanche de fiançailles, la séduisante Tina Lombardi.

La musique
Clef de voûte du film, un soin particulier a été apporté à la musique. C'est Angelo Badalamenti, le compositeur attitré de David Lynch qui signe la B.O du film de Jean-Pierre Jeunet avec qui, il avait déjà collaboré sur La Cité des enfants perdus en 1994.

Paris ressuscité !
Des lieux emblématiques de la capitale ont été transformé ou recréé pour les besoins du film. La place de l'Opéra , le Palais du Trocadéro tel qu'il était pour l'exposition universelle, les Halles quand elles étaient encore le ventre de Paris, La gare du Nord, la gare d'Orsay quand elle était encore une gare. Tout ses lieux ont connu une seconde naissance grâce aux procédés numériques.

Le Paris des années 20
Pour recréer le Paris des années 1910-1920, Jean-Pierre Jeunet a eu recours aux procédés numériques les plus perfectionnés. De nombreuses scènes ont du être tourné devant des écrans bleus. Jeunet s'est entouré de techniciens de l'agence Duboi, spécialisés dans les effets spéciaux, et de véritables géomètres qui étaient présent sur le plateau afin de simplifier le rajout dans la même image de différents plans au moment de la post-production.

Un véritable champs de bataille.
Le plus grand défi du film a été la reconstitution de la ligne de front et des tranchées. Les contraintes techniques étaient importantes. Les tranchées, étroites, remplies de boue et d'eau devaient résister aux six semaines de tournage en extérieurs sous la pluie. 20 hectares de terrain ont ainsi été travaillés, 200 mètres de tranchées, des trous d'obus, des arbres arrachés ont été creusés et ?aménagés. Chaque centimètre carré de tranchées a été sculpté, peint, travaillé et patiné.


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Môme (la) (Môme (la))

1214 3/4
Drame France 2007 140 min.
Olivier Dahan Marion Cotillard, Jean-Pierre Martins, Gérard Depardieu
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59578.html
Synopsis :

De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures, de Belleville à New York, l'exceptionnel parcours d'Edith Piaf. A travers un destin plus incroyable qu'un roman, découvrez l'âme d'une artiste et le coeur d'une femme. Intime, intense, fragile et indestructible, dévouée à son art jusqu'au sacrifice, voici la plus immortelle des chanteuses...
Critique :

Loin d'une simple biographie classique, La Môme est non seulement un passionnant voyage à travers la vie d'une femme devenue un mythe, mais également une réflexion sur la création artistique.
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Mon Oncle D'Amérique (Mon Oncle D'Amérique)

266 3/4
Drame France 1980 125 min.
Alain Resnais Gérard Depardieu (René Ragueneau), Nicole Garcia (Janine Garnier), Roger Pierre (Jean Le Gall), Marie Dubois (Thérèse Ragueneau), Pierre Arditi (Zambeaux), Laurence Badie (Mme Veestrate), Henri Laborit (lui-même)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2124.html
Synopsis :

Trois destinées, celles d'un journaliste directeur des informations d'un poste de radio, d'un fils d'agriculteur recyclé dans une industrie textile elle-même en mutation, et celle d'une fille d'ouvrier devenue styliste, s'entrecroisent en contrepoint des théories formulées depuis son laboratoire par le professeur Laborit, biologiste et analyste des comportements des rats et des hommes vivant en société.

Jean LeGall appartient à la bourgeoisie traditionnelle. Il a de l'imagination et de l'ambition et mène une carrière politique et littéraire. Un soir, il rencontre une jeune comédienne, Janine, et, pour elle, quitte femme et enfants.
Jeannine Garnier est fille de militants communistes. Elle abandonne brusquement son environnement familial et social contraignant (et pauvre) pour "vivre sa vie". Sa vie, c'est le théâtre. Sa liaison avec Jean prend fin à la suite d'une démarche de l'épouse de ce dernier, qui utilise le chantage au sentiment. Janine change de métier, d'ambiance, devient conseillère d'un groupe industriel et commercial. C'est à ce titre qu'elle aura à s'occuper du cas de René Ragueneau.

René, fils de paysans catholiques, catholique lui-même, a abandonné le travail de la terre pour celui du textile. Il est devenu directeur d'usine . Mais la crise économique et les jeux de l'ambition humaine lui occasionnent une série de déconvenues et humiliations professionnelles. Mal armé pour les affronter, il adopte une attitude farouche et des réactions maladroites qui le conduisent à une tentative de suicide.

Selon Laborit, la conduite est réglée par trois motivations : la consommation, la récompense pour laquelle on fuit ou on lutte et l'inhibition. Notre cerveau comporte un cerveau reptilien qui assure nos réflexe de survit et qui dirige notre comportement de consommation, notre deuxième cerveau, commun avec celui des mammifères est celui de la mémoire, il guide notre comportement de récompense, on fuit les expériences que l'on sait douloureuses et on lutte pour rechercher le plaisir. Si toutes les voix sont bouchées, il reste l'inhibition qui conduit à la mort. Notre troisième cerveau, le néocortex, permet d'associer des idées provenant d'expériences différentes. Il ne nous sert bien souvent qu'à tenir un discours qui permet de justifier nos deux premiers comportements. Il devrait nous permettre de comprendre que ces deux premiers cerveaux n'instaurent entre les hommes que des comportement de domination entre les hommes. Or l'homme n'est fait que de son contact avec les autres hommes. Ne pas être conscient qu'il faut lutter contre les instincts de dominations, ne peut conduire qu'au malheur individuel et collectif.
Critique :

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.37 : 1
Format de production : 35 mm

Au fur et à mesure que les trois branches de l'histoire se développent, les interventions "hors texte" d'un savant biologiste (Henri Laborit, dans son propre rôle) nous renseignent sur certaines lois du comportement humain fondées sur l'étude du cerveau et de la physiologie animale en général. Ces théories, clairement exposées, soutiennent que les actes qu'accomplissent l'individu sont déterminés par le conditionnement de la petite enfance. Chacun réagit selon des pulsions de type primaire : la lutte avec le rival ou la fuite devant l'ennemi, selon le cas. Lorsque le sujet est incapable de choisir entre l'affrontement et la dérobade, il se produit le phénomène d'inhibition qui peut conduire à des réactions-limites comme le suicide.
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Perros Callejeros 1 (El Torete) (Perros Callejeros 1 (El Torete))

473 3/4
Drame Espagne  min.
Synopsis :

chercher l'info sur internet -- indisponible sur Allocine
Critique :


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Samsara (Samsara)

254 3/4
Drame Chine/Hong-Kong 2001 138 min.
Nalin Pan Tashi (Shawn Ku), Pema (Christy Chung), Sujata (Neelesha Bavora)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43169.html
Synopsis :

Après trois ans, trois mois et trois jours de réclusion volontaire dans un ermitage perdu du Ladakh, une région reculée au Nord de l'Inde, Tashi émerge d'une transe profonde. Il récupère ses forces vitales dans le monastère bouddhiste où il vit depuis l'âge de cinq ans. De retour auprès de ses compagnons lamas, il est soudain en proie à de dérangeantes pulsions sexuelles.

Au cours d'une expédition dans un village voisin, il fait la connaissance de Pema, une jeune femme dont il tombe amoureux. Des doutes l'assaillent et ébranlent son engagement spirituel. Apo, le moine doyen, décide alors de l'envoyer dans un ermitage où des textes tantriques l'initieront aux mystères de la vie sexuelle. Tashi comprend qu'il doit vivre certaines expériences s'il veut un jour y renoncer. Il choisit de quitter le monastère et de rejoindre le monde des hommes, Samsara.
Critique :

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le casting
Pour les trois rôles principaux de Samsara, Nalin Pan voulait des acteurs professionnels mais anonymes. De New York à Los Angeles en passant par Paris, Londres, Hong Kong, Berlin, New Delhi, le casting fut un véritable parcours du combattant. Le rôle de Tashi fut attribué à Shawn Ku de New York, celui de Pema à Christy Chung de Hong Kong et Neelesha Bavora de Berlin a été retenue pour interpréter Sujata. Les autres rôles sont tenus par des acteurs locaux et des non professionnels. Ces derniers ont d'ailleurs appris avec un metteur en scène de théâtre indien, Anamika Haksar, à ne pas surjouer.

Tournage zen ?
Nalin Pan s'est battu sept ans pour réaliser Samsara au Ladakh. Il a rassemblé une équipe très motivée comportant quinze nationalités différentes. Le réalisateur a baptisé sa façon de filmer la "Zenematography". Toute l'équipe a ainsi vécu dans un environnement spirituel (cours de yoga, méditation...).Mais la situation politique tendue et les conditions de tournage ont failli compromettre le projet. Trois moines ont été tués par des militans cachemiris, un couvre-feu était instauré, des innondations ont retardé le tournage, l'équipe souffrait du mal de l'air... Cependant, l'équipe a refusé de s'en aller et le film a pu ainsi voir le jour.

Le Ladakh
Samsara est le premier film a avoir été entièrement tourné au Ladakh. Région de tension, située entre la Chine et le Pakistan, les autorisations de tournages sont très difficiles à obtenir (il a fallu deux ans pour ce film). Surnommée "la terre lunaire", ce désert glacé indien se trouve à 4572 mètres, ce qui en fait une des région civilisée les plus hautes au monde. Terre de moines, paysans, nomades, bergers et ermites, sa condition géographique la coupe du reste du monde.Le film a d'ailleurs été tourné durant les quatre mois fastes, car en hiver la température atteint -30°.


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Sept Vies (Seven Pounds)

561 3/4
Drame USA 2009 123 min.
Gabriele Muccino Will Smith (Ben Thomas), Rosario Dawson (Emily Posa), Woody Harrelson (Ezra Turner), Barry Pepper (Dan), Michael Ealy (Le Frère De Ben), Elpidia Carrillo (Connie Tempos), Robinne Lee (Sarah Jenson), Joe Nunez (Larry), Bill Smitrovich (George Ristuccia), Tim Kelleher (Stewart Goodman), Gina Hecht (Le Docteur Breyer), Andy Milder (Le Médecin De George), Judyann Elder (Holly Apelgren), Sarah Morris (Susan), Madison Pettis (La Fille De Connie), Octavia Spencer (Kate), Quintin Kelley (Nicholas), Louisa Kendrick (La Femme De Dan), Fiona Hale (Ines), Ivan Angulo (Le Fils De Connie), Jack Yang (Acteur), Amanda Carlin (Acteur), Cynthia Rube (Actrice), Geoffrey Gould (Social Services Worker), Steve Tom (Ben'S Doctor), Yeniffer Behrens (Infirmière), Nadia Shazana (Acteur), Mark Newsom (Er Security Guard), Bojana Novakovic (Julie), Lydia A. Butler (Er Nurse), Mashae Alderman (Ben'S Brother'S Wife), Michael Spellman (Elevator Doctor), Ryan Ochoa (Choir Boy), Connor Cruise (Young Ben), David Burrus (Boy), Sam Gros (Actrice), Dale Raoul (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130769.html
Synopsis :

Hanté par un secret, Ben Thomas cherche sa rédemption en transformant radicalement la vie de sept personnes qu'il ne connaît pas. Une fois son plan mis en place, plus rien ne pourra l'arrêter. C'est tout du moins ce qu'il croit. Mais Ben n'avait pas prévu qu'il tomberait amoureux de l'une de ces personnes et que c'est elle qui va le transformer...
Critique :

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6278 notes : 44 % de *****, 23 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 104 644 entrées
N° de visa : 121 949
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nouvelle collaboration
Sept vies marque la deuxième collaboration entre l'acteur américain Will Smith et le réalisateur italien Gabriele Muccino, tout juste deux ans après A la recherche du bonheur. Gabriele Muccino a même failli retrouver Will Smith plus tôt, puisqu'il était question qu'il mette en scène le film de super-héros Hancock (2008), finalement réalisé par Peter Berg.

Will Smith particulièrement ému
L'acteur Will Smith a été particulièrement ému par l'histoire de Sept vies : "J'ai trouvé le scénario et l'idée absolument fantastiques. Cet homme trouve un but à a vie et une raison d'exister. C'est une histoire d'amour très moderne qui ne ressemble à aucune autre. Gabriele Muccino connaît parfaitement les relations humaines, il sait où les trouver et comment les nourrir et les faire s'épanouir. Quand vous combinez ce savoir-faire avec des personnes comme Rosario Dawson et Woody Harrelson, vous avez tous les ingrédients pour faire un grand film."

Continuer quand tout va mal...
Sept vies a permis à l'acteur Will Smith d'aborder un sujet qui le fascine depuis toujours. Il explique : "Pour moi, ce film était une chance d'aborder sous un autre angle un sujet qui continue de me fasciner : comment les humains surmontent-ils leurs traumatismes ? Comment faisons-nous pour continuer de vivre quand tout va mal ? C'est de cela dont parle Sept vies. C'est une histoire de rédemption, et je suis certain que son dénouement surprendra beaucoup."

Gabriele Muccino et Will Smith : nouvelle émotion
Après A la recherche du bonheur, Gabriele Muccino offre à nouveau la possibilité à Will Smith de montrer une facette intime et touchante de sa personnalité. Le cinéaste italien explique ce qui l'a touché dans Sept vies : "Cette histoire m'a tout de suite attiré parce qu'elle raconte un parcours personnel mystérieux qui est en lui-même une véritable déclaration d'amour. Pour moi, Sept vies est lhistoire d'un homme rongé par le remords et la douleur d'avoir perdu un être cher, qui se retrouve face à ce qu'il n'attendait plus : la chance de repartir à zéro et de vivre une nouvelle vie. C'est une histoire qui fait réflechir, audacieuse, touchante et riche d'émotion. Je savais que l'échange d'idées et d'énergie qui donne tellement de force à ce film n'était possible qu'avec Will Smith."

Wil Smith retrouve Rosario
Sept vies marque la deuxième collaboration de Will Smith et Rosario Dawson, près de sept ans après MIIB.

Inspirations
Pour son travail sur Sept vies, le chef décorateur J. Michael Riva s'est inspiré de la "beauté" et du "lyrisme" de deux longs métrages : Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel et Les Choses de la vie de Claude Sautet.

Premier scénario pour le cinéma
Avec Sept vies, le scénariste Grant Nieporte signe son premier scénario pour un long-métrage. Il avait auparavant fait ses armes sur des séries télévisées telles que Touche pas à mes filles et Sabrina, l'apprentie sorcière.
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The Dig (The Dig)

1236 3/4
Drame UK 2021 112 min.
Simon Stone Ralph Fiennes, Carey Mulligan, Lily James, Arsher Ali, Johnny Flynn, Ben Chaplin, Ken Stott, Monica Dolan
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=276900.html
Synopsis :

Une riche veuve engage un archéologue amateur pour exhumer une sépulture dans sa propriété. Ils découvrent alors un ancien navire funéraire saxon et son trésor qui pourrait bouleverser l’histoire de l’humanité. Ensemble, ils doivent se serrer les coudes face au British Museum qui entend bien s’emparer du vaisseau en prétendant l’avoir découvert …
Critique :

Devant la caméra sensible de Simon Stone, une galerie de personnages écrasés par le ciel, creusent des tombes pour essayer de retrouver un peu de sens à leurs existences. Fragile et puissant, ce mélodrame étonne et émeut.
D’après le roman de John Preston.
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The Keeping Room (The Keeping Room)

1194 3/4
Drame USA 2014 99 min.
Daniel Barber Brit Marling, Hailee Steinfeld, Muna Otaru, Sam Worthington, Kyle Soller, Ned Dennehy, Amy Nuttall, Nicholas Pinnock
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=215128.html
Synopsis :

Laissées seules sans hommes et alors que la guerre de Sécession touche à sa fin, trois femmes - deux sœurs et une esclave afro-américaine - vont devoir se défendre contre l'attaque d'un groupe de soldats déserteurs de l’armée de l’Union qui se rapprochent à grands pas des états du Sud.
Critique :

Un survival version western en quasi huis clos. Le scénario minimaliste, le rythme plutôt lent, mais la tension est bien présente tout au long du film.
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Vent se lève (le) (The Wind that Shakes the Barley)

1217 3/4
Drame UK 2006 124 min.
Ken Loach Cillian Murphy, Padraic Delaney, Liam Cunningham, Orla Fitzgerald, Mary O'Riordan, Gerard Kearney, Mary Murphy, William Ruane
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110201.html
Synopsis :

Irlande, 1920. Des paysans s'unissent pour former une armée de volontaires contre les redoutables Black and Tans, troupes anglaises envoyées par bateaux entiers pour mater les velléités d'indépendance du peuple irlandais. Par sens du devoir et amour de son pays, Damien abandonne sa jeune carrière de médecin et rejoint son frère Teddy dans le dangereux combat pour la liberté...
Critique :

A travers une reconstitution historique située en 1920, Ken Loach évoque cette guerre fratricide en assumant pleinement la dimension tragique de son histoire et sans jamais tomber dans le film à thèse. Un choix gagnant qui lui a valu la Palme d'or 2006.
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Vie Rêvée Des Anges (la) (Vie Rêvée Des Anges (la))

268 3/4
Drame France 1998 113 min.
Erick Zonca Elodie Bouchez (Isa), Natacha Régnier (Marie), Grégoire Colin (Chris), Jo Prestia (Fredo), Patrick Mercado (Charly)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=97639.html
Synopsis :

Isa, vingt ans, bourlingue avec pour tout bagage son sac a dos et une ''philosophie de la galère'' et va de ville en ville à la recherche de petits boulots, jamais les mêmes et jamais trop longtemps. Elle arrive à Lille et rencontre Marie, vingt ans également, elle aussi fille du Nord, solitaire, comme Isa, mais sauvage, écorchée, revoltée contre sa condition sociale.
Critique :

Fiche technique :

N° de visa : 87765
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de production : Super 16


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Ville Est Tranquille (la) (Ville Est Tranquille (la))

369 3/4
Drame France 2000 133 min.
Robert Guédiguian Ariane Ascaride (Michèle), Jean-Pierre Darroussin (Paul), Pierre Banderet (Claude), Véronique Balme (Ameline), Christine Brucher (Viviane Froment), Alexandre Ogou (Abderamane), Gérard Meylan (Gérard), Jacques Boudet (Le Père De Paul), Frédérique Bonnal (La Femme De La ''préférence Nationale''), Patrick Bonnel (Le Postier), Jacques Germain (Monsieur ''préférence Nationale''), Alain Lenglet (Le Déménageur De Piano), Julie-Marie Parmentier (Fiona), Jacques Pieiller (Yves Froment), Pascale Roberts (La Mère De Paul), Amar Toulé (Momo, Le Fère D'Abderamane), Danielle Stefan (La Prostituée), Yann Tregouët (Le Jeune Qui Provoque Gérard), Farid Ziane (Farid), Philippe Leroy (René), Julien Sevan Papazian (Sarkis), Emilie Angelini (Bébé), Margaux Tartour (Bébé), Noé Tellier (Bébé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26404.html
Synopsis :

Michèle est une ouvrière à la criée aux poissons, qui s'est mise en tête de sauver sa fille toxicomane. Paul trahit ses amis dockers en grève pour devenir chauffeur de taxi.
Viviane Froment est une musicienne qui ne supporte plus la gauche réaliste que représente son mari. Abderamane, transformé par la prison, cherche à aider ses frères.
Claude a des affinités avec des militants d'extrême droite. Gérard a un rapport à la mort, la sienne et celle des autres, qui prête au mystère.
Les parents de Paul, retraités, ne voteront plus jamais. Le corps d'Ameline affiche la santé qu'elle voudrait insuffler au peuple en lui rappelant ses origines pré-monothéistes. Sarkis se bat pour le piano à queue dont il rêve.
Toutes ces personnes vivent des histoires singulières et enchevêtrées, qui se déroulent dans le même lieu au même moment, Marseille, en l'an 2000, et qui, face à la montée de l'insignifiance et de la confusion, attestent que la ville n'est pas tranquille.
Critique :

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


...Parmentier, qui était Léa Papin dans Les blessures assassines (de Jean-Pierre Denis) avant de devenir Fiona, la fille de Michèle (Ariane Ascaride), dans La ville est tranquille.


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Brazil (Brazil)

19 4/4
Fantastique UK 1985 142 min.
Terry Gilliam Jonathan Pryce, Robert De Niro, Michael Palin, Kim Greist, Ian Holm, Katherine Helmond
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142.html
Synopsis :

Dans un État monstrueux, où chaque citoyen n'est plus qu'un rouage dans l'immense machine bureaucratique... Au ministère de l'Information, qui régente la vie des individus, Sam Lowry est un employé sans ambition - que son supérieur, M. Kurtzmann, entretient dans cette modestie afin qu'il reste à ses côtés et ne grimpe jamais les échelons. Dans le privé, Sam ne voit que sa mère Ida, qui ne s'intéresse qu'à sa chirurgie esthétique. Il se contente donc de rêver : il se voit en Icare héroïque, croisant parfois dans les cieux une jeune fille angélique...

Mais un jour, sa vie se trouve bouleversée : à la suite d'une erreur d'ordinateur provoquée par un scarabée, un certain M. Buttle est éliminé par la police à la place d'un résistant-plombier clandestin très recherché : Harry Tuttle. Chargé d'indemniser la pauvre veuve Buttle, Sam découvre que la voisine de celle-ci - Jill Layton - ressemble étrangement à la femme de ses rêves. Elle disparaît. Sam se lance à sa recherche. Pour cela, il accepte le "piston" du ministre Helpmann et commet les plus audacieuses folies afin de protéger celle qu'il prend pour une résistante. Mais l'État-monstre le poursuit pour ses liens avec Tuttle. Capturé avec Jill, en passe d'être supplicié par Jack Lint, son collègue et ex-ami, Sam est heureusement sauvé par Tuttle et ses hommes, qui couvrent sa fuite. Il peut enfin partir avec Jill vers un monde idéal... qu'il n'atteindra qu'en pensée, étant en fait mort sous la torture.
Critique :


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Retour vers le futur 1 (Back to the future)

10 4/4
Fantastique USA 1985 116 min.
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover, Thomas F Wilson, Claudia Wells
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=448.html
Synopsis :

Lorsque le jeune McFly veut échapper à l'atmosphère familiale - son père George est un homme timoré qui se fait terroriser par son chef de bureau, Biff Tannen, et sa mère Lorraine boit un peu trop en racontant des sornettes ! - il rend visite à "Doc" Brown - un savant farfelu, qui va bientôt lui présenter sa toute dernière invention : une machine à explorer le temps. Le savant a intégré celle-ci à une DeLorean, voiture de sport très puissante et, pour la faire marcher, il a dû tout simplement voler du... plutonium ! Au moment où Doc Brown montre cette petite merveille à Marty, à une heure du matin, sur un parking désert, surviennent des terroristes libyens, auxquels le savant avait promis une partie du plutonium; les terroristes abattent Doc. Marty se réfugie dans la voiture et le mécanisme se met en marche...

Marty se retrouve ainsi brutalement propulsé trente ans en arrière, dans une petite ville proprette et non polluée qui n'a rien à voir avec celle de 1985 ! Et le plus étonnant, c'est que Marty découvre ses futurs parents, à l'époque où ils n'avaient pas plus de 17 ans : son futur père, George, est déjà le garçon peu audacieux qu'il restera toute sa vie, malmené par son camarade de classe Biff Tannen - son futur chef ! Quant à Lorraine, Marty découvre une jeune fille charmante, qui n'est pas loin de tomber amoureuse de lui... Marty va donc devoir faire des efforts insensés pour que ses futurs géniteurs se rencontrent vraiment, comme cela s'est passé. Après tout, c'est la condition même de sa naissance... Pour ce, Marty sollicite l'aide du jeune Doc !

Finalement, après toutes sortes de stratagèmes dus à Marty, George McFly se fera remarquer par Lorraine. Et Marty, après avoir - au passage - réinventé le rock'n roll, pourra repartir vers 1985... mais retrouvera un Doc bien vivant et des parents grace à lui singulièrement différents de ceux qu'il avait quittés !
Critique :


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Retour vers le futur 2 (Back to the future - Part II)

11 4/4
Fantastique USA 1989 107 min.
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover, Thomas F Wilson, Elisabeth Shue
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5247.html
Synopsis :

A peine remis de son équipée dans le passé, Marty McFly voit à nouveau surgir le docteur Brown aux commandes de sa DeLorean à voyager dans le temps. Les problèmes, cette fois, ne concernent pas les parents de Marty - George et Lorraine - mais les enfants qu'il aura avec sa petite amie Jennifer. En effet, en 2015, Marty Jr, influencé par Griff Tannen, s'apprête à commettre un hold-up qui lui vaudra quinze ans de prison, et vingt à sa soeur Marlene, qui aura tenté de la faire évader. Brown, Marty et Jennifer se transportent donc en 2015 et Marty neutralise Griff et sa bande avant que le hold-up ne soit commis. Par ailleurs, il découvre chez une antiquaire un almanach donnant les résultats de toutes les compétitions sportives de 1950 à l'an 2000. Biff Tannen, grand-père de Griff et soupirant éconduit de Lorraine, s'en empare ainsi que de la DeLorean, repart en faire don... à lui-même en 1955. Lorsque Marty retourne en 1985. sa paisible petite ville est devenue une sorte de Las Vegas livrée au jeu et à la violence sur laquelle règne l'ignoble Biff. Ayant fait fortune grâce à des paris sportifs, il a tué George et épousé Lorraine. qu'il a rendue alcoolique. Une seule solution : retourner en 1955, lors de la fameuse soirée où Marty était déjà intervenu pour favoriser l'idylle de ses parents, et empêcher par tous les moyens que l'almanach n'entre en possession de Diff. La tâche de Marty et Brown ne sera pas facile, d'autant plus qu'ils doivent éviter à tout prix de rencontrer leurs doubles. Marty réussira cependant à brûler le maudit almanach. annulant ainsi les effets pervers de l'intervention du vieux Biff. Mais Doc et sa voiture disparaissent soudain, foudroyés. Désespéré, Marty reçoit alors une lettre de Brown lui demandant de le rejoindre dans l'Ouest Sauvage au siècle dernier.
Critique :


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Retour vers le futur 3 (Back to the future - Part III)

12 4/4
Fantastique USA 1990 119 min.
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Mary Steenburgen, Thomas F Wilson, Lea Thompson, James Tolkan
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29289.html
Synopsis :

Marty McFly et " Doc " Brown n'ont pas fini de voyager dans le temps. Revenu et bloqué en

1955, Marty reçoit une lettre de son vieil ami datée de 1885 : devenu forgeron, dans la bourgade encore pionnière de Hill Valley, Brown a besoin de pièces de rechange pour réparer sa DeLorean endommagée. Or, une tombe du cimetière annonce que le savant a été lâchement abattu le 7 septembre 1885 par lé hors-la-loi Buford Tannen. Marty se transporte au 2 septembre 1885 : il n'a que cinq jours pour empêcher ce malheur. Dans l'Ouest Sauvage, il est recueilli par son arrière-arrière-grand-père Seamus. Empruntant le pseudonyme de " Clint Eastwood". Sur le point d'être lynché par Buford et sa bande, il est sauvé de justesse par Brown. Le combustible avec lequel fonctionne la DeLorean n'étant pas encore inventé. Brown a l'idée de faire propulser la voiture par une locomotive lancée à toute vitesse. Tandis qu'ils repèrent les lieux, ils empêchent la carriole de Clara Clayton de s'écraser dans un ravin. La jeune institutrice se passionne pour l'astronomie et les romans de Jules Verne. Entre elle et Brown, c'est le coup de foudre immédiat. Mais Marty ramène son ami à la raison : s'ils ne veulent pas provoquer de dégâts irréparables dans l'espace-temps. le savant doit rejoindre son époque d'origine. 1985. Après avoir corrigé Tannen grâce à quelques astuces empruntées aux westerns-spaghetti, Marty prend place au volant de la DeLorean. Encore sur la locomotive, Brown se rend compte qu'il a embarqué une passagère imprévue. Clara, et décide de rester avec elle. Marty regagne seul le présent. Mais peu après. il reçoit la visite du savant aux commandes d'une nouvelle machine à voyager dans le temps. Brown est accompagné de sa femme Clara et de leurs deux enfants...Jules et Verne.
Critique :


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Beetlejuice (Beetlejuice)

83 3/4
Fantastique USA 1988 92 min.
Tim Burton Alec Baldwin, Geena Davis, Michael Keaton, Jeffrey Jones, Catherine O'Hara, Winona Ryder
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4312.html
Synopsis :

Adam et Barbara Maitland vivaient heureux dans leur ravissante maison du Connecticut lorsqu'un stupide accident de voiture les expédie brutalement au royaume des morts. En réalité, pas tout à fait. Comme le leur explique Juno, chargée de l'accueil des " récemment décédés ", ils devront habiter - ou plutôt hanter - pendant encore 125 ans leur doux foyer, sans pouvoir en sortir. Or, la maison a été vendue à un couple de New-Yorkais, Charles Deetz, promoteur immobilier en pleine dépression nerveuse, et son épouse Delia, une artiste snob qui s'empresse de revoir l'aménagement intérieur avec l'aide de son ami, le décorateur Otho. Adam et Barbara souffrent le martyre de voir leur maisonnette transformée en loft néo-postmoderne et en galerie d'exposition pour les horribles sculptures de Delia. Ils trouvent cependant une alliée en Lydia, la fille de Charles, adolescente suicidaire et medium. Ils essaient d'abord de semer la panique au cours d'un repas donné par les Deetz, mais les invités se déclarent à tous les sens du terme, enchantés. Malgré les mises en garde de Juno, ils contractent Beteigeuse (prononcer " Beetlejuice "), un démon vulgaire et libidineux, qui se veut expert en l'art de chasser les vivants importuns. L'intervention de Betelgeuse se révèle très efficace, mais Otho réussit à invoquer Adam et Barbara, dont les corps ressuscités commencent à se détériorer à toute vitesse.

Pour les sauver, Lydia invoque à son tour Betelgeuse, qui n'accepte d'agir que si elle consent à l'épouser. Marché conclu. Sauvés d'une dégradation fatale, Adam et Barbara réussiront à interrompre le mariage et après avoir renvoyé le démon dans son au-delà, vivront en bonne intelligence avec les Deetz, dans leur jolie maison.
Critique :


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Donnie Darko (Donnie Darko)

982 3/4
Fantastique USA 2001 104 min.
Richard Kelly Jake Gyllenhaal, Maggie Gyllenhaal, Drew Barrymore, Noah Wyle, Jena Malone, Mary McDonnell, Patrick Swayze, Seth Rogen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34193.html
Synopsis :

Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d'une grande imagination, il a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre. Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.
Critique :

Film culte du début des années 2000, Donnie Darko est un thriller fantastique de haute volée qui en surprendra plus d’un. Porté par un tout jeune Jake Gyllenhaal (mais déjà bourré de talent), le film nous raconte l’histoire de Donnie, un adolescent de seize ans pas comme les autres, qui a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre. Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. Des événements bizarres surviennent alors dans cette petite ville tranquille des États-Unis. La grande force du film vient bien sûr de son scénario, génialement écrit par Richard Kelly. Si au premier abord on peut trouver le film bizarre, on se rend finalement compte que toutes les scènes, les actes des personnages sont subtilement liés entre eux et forment un tout cohérent. Je ne vais pas en dire plus sur le scénario car cela serait du spoiling mais c’est vraiment très bon, surtout pour un premier film. Côté réalisation, cette dernière est correcte et les acteurs sont tous vraiment bons (Jake Gyllenhaal en tête bien évidement). De plus, j’ai trouvé la bande-son excellente et elle colle parfaitement aux scènes et à l’ambiance du film. Voilà, je ne serais que trop vous conseiller de voir Donnie Darko, ne serait-ce que pour votre culture cinématographique personnelle, mais aussi parce que c’est un excellent thriller fantastique qui mérite largement le coup d’œil. Brillant.
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Forme de l'eau (la) (The Shape of Water)

1014 3/4
Fantastique USA 2017 123 min.
Guillermo del Toro Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins, Octavia Spencer, Michael Stuhlbarg, Doug Jones, David Hewlett, Nick Searcy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246009.html
Synopsis :

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…
Critique :

Des meubles flottent sous l'eau, une chaussure passe lentement, une silhouette de femme se profile, une table semble dériver : rien de tragique dans ce monde submergé, juste le doux bercement de l'onde?; on est dans un conte fantastique de Guillermo del Toro, le maître de l'étrange. De film en film, il est plus inspiré, plus pointu sur l'émotion. Ici, il imagine la rencontre d'une femme de ménage muette et de la Créature du lac noir, dans une base militaire secrète, pendant la guerre froide.

C'est la love story la plus improbable du monde : pendant qu'Elisa (Sally Hawkins) passe la serpillière dans les couloirs de béton, les scientifiques torturent un monstre à écailles surgi des abysses, persuadés que les communistes ont quelque chose à voir là-dedans.

Elisa, qui vit au-dessus d'une salle de cinéma avec un vieil artiste homosexuel, est fascinée. En secret, elle offre un œuf dur à la victime enchaînée : la Créature, ensanglantée, se laisse approcher. Puis la visiteuse silencieuse revient avec de la musique. Un lien se crée, fait de pitié, de sympathie, de solidarité des opprimés. Aidée par un savant russe infiltré, Elisa prépare la grande évasion de la Créature…

Parabole flamboyante sur la tolérance, fable incroyable sur la paranoïa de ces salauds de généraux, le film est un opéra grandiose, où chaque détail, chaque décor, chaque mouvement de caméra est juste : tandis que les Soviétiques complotent, que le responsable de la sécurité (Michael Shannon) bave de haine, que l'atmosphère des années 1950 plombe chaque élan de générosité, des moments de douceur se glissent.

Peu à peu, le couple de la muette et du saurien se forme. Mais comment vont-ils…?? La surprise, toute de fantaisie, est là : Elisa mime à son amie le secret érotique de son amant surgi des océans (et je ne vous le raconte pas, étant pudique de nature). Del Toro, pétri de ciné-philie, fait des références au film de Jack Arnold ("l'Etrange Créature du lac noir", 1954) et à celui avec Fred Astaire ("En suivant la flotte", de Mark Sandrich, 1936) : charme rétro qui tempère la brutalité sanglante des hallucinés de la guerre froide. C'est comme si Terry Gilliam avait collaboré avec Douglas Sirk : la Belle n'est pas très belle, la Bête n'est pas bête, et c'est justement tout le sujet. Del Toro ("le Labyrinthe de Pan", "Hellboy", "Crimson Peak") adore panacher Lovecraft et la SF tendance bakélite. Il rend les monstres pathétiques, l'obscurité accueillante, le désir désirable, les hors-venus héroïques. Il aime ses personnages d'un amour chaud, fraternel, infini. Les méchants?? Qu'ils crèvent. D'ailleurs, c'est ce qu'ils font. Voilà qui fait (très) plaisir.

François Forestier
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Jeune Fille de l'Eau (la) (Lady In The Water)

432 3/4
Fantastique USA 2005 109 min.
M. Night Shyamalan Paul Giamatti (Cleveland Heep), Bryce Dallas Howard (Story, La Nymphe), Jeffrey Wright (Mr. Dury), M. Night Shyamalan (Vick Ran), Sarita Choudhury (Anna Ran), Freddy Rodriguez (Reggie), Bob Balaban (Harry Farber), Cindy Cheung (Young-Soon Choi), June Kyoto Lu (Mrs. Choi), Mary Beth Hurt (Mrs. Bell), Bill Irwin (Mr. Leeds), Noah Gray-Cabey (Joey Dury), Ethan Cohn (L'Un Des Fumeurs), Grant Monohon (L'Un Des Fumeurs), John Boyd (L'Un Des Fumeurs), Joseph D. Reitman (L'Un Des Fumeurs), Jared Harris (L'Un Des Fumeurs), Tovah Feldshuh (Mrs. Bubchik), Tom Mardirosian (Mr. Bubchik), J. Bloomrosen (L'Homme Divorcé), Maria Rusolo (La Jeune Mariée), Monique Gabriela Curnen (Une Fille De Perez De La Torre), Maricruz Hernandez (Une Fille De Perez De La Torre), Carla Jimenez (Une Fille De Perez De La Torre), Natasha Perez (Une Fille De Perez De La Torre), Doug Jones (Un Tartutic), Todd Shaeffer (Le Conteur), Jessica Graham (Stacy (Voix)), Maggie Lakis (Feng Shui (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60207.html
Synopsis :

Cleveland Heep a tenté discrètement de se perdre à jamais dans les abysses de son vieil immeuble. Mais, cette nuit-là, il découvre dans le sous-sol de la piscine une jeune nymphe sortie d'un conte fantastique. La mystérieuse ''narf'' Story est poursuivie par des créatures maléfiques qui veulent l'empêcher de rejoindre son monde. Ses dons de voyance lui ont révélé l'avenir de chacun des occupants de l'immeuble, dont le sort et le salut sont étroitement liés aux siens. Pour regagner son univers, Story va devoir décrypter une série de codes avec l'aide de Cleveland... pour peu que celui-ci arrive à semer les démons qui le hantent. Le temps presse : d'ici la fin de la nuit, leur destin à tous sera scellé...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2807 notes : 27 % de *****, 21 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 36 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 442 068 entrées
Budget : 55 000 000 $
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

D'après un conte pour enfants signé... Shyamalan !
La Jeune fille de l'eau est l'adaptation cinématographique d'un conte que M. Night Shyamalan imagina pour ses propres enfants. "Je raconte des histoires à mes enfants de manière très libre : n'importe quelle idée qui germe dans mon esprit est intégrée à l'histoire", explique t-il. Ainsi, le film est né d'une simple question lancée par le réalisateur à ses deux filles : saviez-vous que quelqu'un vit sous notre piscine ? "A partir de là, le récit s'est transformé en véritable odyssée. Il y avait quelque chose dans cette histoire qui me donnait envie de la raconter chaque nuit, et de la prolonger. Une fois que j'en ai eu fini, mes filles et moi continuions d'en parler et de parler des personnages. C'est un récit qui a eu une étrange résonance dans notre famille". Outre le scénario, M. Night Shyamalan a également planché avec l'artiste Crash McCreery sur les créatures qui apparaissent dans cette histoire. Si le film reste dans la tonalité fantastique que le cinéaste affectionne depuis Sixième Sens, il s'adresse toutefois à un public plus large et plus familial que ses précédentes réalisations.

Croire en cette histoire
La Jeune fille de l'eau relate l'histoire d'un concierge découvrant une nymphe dans la piscine de son hôtel, et s'avère donc un conte des plus fantastiques. Cependant, il était impératif pour M. Night Shyamalan de croire en cette rencontre, comme le font ses personnages : "Je devais croire à 100% en cette histoire pour lui donner vie en tant que film. Mon espoir est que si je vous dis la vérité -à savoir que je crois en ces évènements- alors le public sera ouvert pour recevoir ce message". Il ajoute : "Le problème quand nous grandissons, c'est que nous oublions que tout est possible. Et les choses qui étaient du domaine du possible sont devenues des histoires. Et nous sommes devenus tellement cyniques que ces histoires sont devenues des contes pour enfants. Les choses qui étaient vraies auparavant sont désormais dissimulées en contes. Dans La Jeune fille de l'eau, il existe tout un écosystème de créatures vivant au-delà de cet immeuble résidentiel. Mais les locataires doivent revenir sur des siècles de croyances pour redevenir des enfants et croire à l'impossible, et ainsi rentrer en contact avec cet autre monde qui co-existe avec le leur". Et son actrice Bryce Dallas Howard de conclure : "Je crois que nous racontons des contes de fées pour nous rappeler que nous faisons nous-mêmes partie d'une histoire. Nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous, et même si ce n'est pas toujours évident, je suis persuadée qu'il y a un plan global pour nous".

Note d'intention
"Mes films expriment l'état d'esprit dans lequel je me trouve, émotionellement parlant. Chaque film aborde des questions auxquelles je suis confronté en tant qu'être humain. J'essaye d'être le plus honnête possible avec les spectateurs, donc j'essaye de parler honnêtement des choses qui me touchent personnellement, dans le contexte d'une fiction que tout le monde peut apprécier. (...) J'ai eu l'idée du Village et de La Jeune fille de l'eau au même moment, mais j'étais dans un état d'esprit plus sombre à cette époque, et Le Village était un moyen d'exprimer les questions qui me hantaient. Jusqu'où serais-je prêt à aller pour protéger ma famille ? Est-ce que je me couperais de la société ? Ferais-je les bons choix ? Je n'étais pas prêt pour une histoire optimiste. Mais aujourd'hui, je me sens inspiré et plein d'espoir, et La Jeune fille de l'eau est un reflet de ça. (...) Chaque fois que je dévie de ce que je suis censé faire sur cette Terre, je me sens malheureux. Quand je vois des gens qui ne rayonnent pas, qui n'ont pas cette aura que vous discernez chez les gens qui vous inspirent, c'est parce qu'ils ne font pas ce qu'ils sont censés faire. Ils n'ont pas encore trouvé leur but ici bas. Quand les gens verront ce film, j'espère qu'ils auront à nouveau de l'espoir en eux-mêmes et pour les autres. Un espoir que chacun trouve son but et que nous puissions tous faire ce à quoi nous sommes destinés".

Cleveland Heep / Paul Giamatti, par Shyamalan
M. Night Shyamalan commença à écrire le rôle de Cleveland Heep en pensant à Paul Giamatti après avoir été touché par sa prestation dans Sideways d'Alexander Payne : "J'ai été emballé par son humour, son humanité et sa capacité à tenir le rôle principal. J'ai ressenti pour lui ce que peu d'acteurs m'ont fait ressentir". La rencontre entre les deux hommes a confirmé leur désir de travailler ensemble : "Giamatti est mon Richard Dreyfuss. Il peut vous faire rire et cependant vous faire ressentir la profondeur et la confusion de son personnage. S'en dégage alors un espoir pour l'humanité".

La nymphe Story, par Bryce Dallas Howard
"Story est le personnage le plus important de cette histoire, dans la mesure où elle va influencer l'avenir du monde. Mais elle ne s'en rend pas compte, car elle pense qu'elle n'est pas douée dans son travail de nymphe. C'est vraiment très touchant que quelqu'un qui est presque une incarnation de Dieu ne puisse pas voir combien il est important et exceptionnel. Le fait que Story doive, comme Cleveland, trouver sa voie, c'est quelque chose de très beau". Bryce Dallas Howard devait subir environ trois heures de maquillage waterproof au quotidien pour camper la nymphe et donner à sa peau une teinte translucide et aquatique : "Story n'est pas une créature habituée à la lumière du jour. Elle vit principalement dans l'eau, donc la texture de sa peau est différente".

Un homme brisé et une nymphe perdue
"Cleveland est quelqu'un de triste, un homme avec un nuage gris au dessus de sa tête", explique son interprète Paul Giamatti. "Il essaye de tirer un trait sur son passé. Il a accepté ce travail très simple de concierge pour oublier, et s'éteindre en quelque sorte". "Il a besoin de s'occuper de quelqu'un", renchérit M. Night Shyamalan. "Il a besoin de donner de sa personne et d'aider, mais il ne s'en était jamais rendu compte jusqu'à sa rencontre avec Story". Paul Giamatti ajoute : "Story lui rappelle des choses qu'il voulait oublier. Il essayait de passer à côté de la vie, mais la présence de cette nymphe ne va pas lui permettre de le faire". "Story voit que Cleveland est un homme très triste et perdu", conclut Bryce Dallas Howard. "Elle réalise qu'il n'a pas trouvé sa voie. C'est une relation magnifique, car elle va l'aider à trouver cette voie, et lui va l'aider à trouver la sienne".

Les créatures du Monde Bleu
Conçues par M. Night Shyamalan en collaboration avec le designer Crash McCreery (déjà l'oeuvre sur Le Village mais également Pirates des Caraïbes, Van Helsing et la saga Jurassic Park), les créatures qui peuplent le Monde Bleu de la nymphe Story affichent un aspect visuel totalement novateur. "C'était passionnant de créer quelque chose d'entièrement nouveau, qui ne trouve de racine nulle part", explique le cinéaste. "Je devais imaginer des créatures qui puissent exister dans notre monde sans que l'Homme puisse les repérer. Les arbres et l'herbe se sont donc imposés comme des éléments essentiels comme point de départ". Parmi les créatures issues de l'imagination des deux hommes, on retrouve le Scrunt, sorte de fauve féroce et intelligent au pelage semblable à de la pelouse ; les Tartutic, trois primates dissimulés dans les branches des arbres qui maintiennent l'ordre et la paix dans le Monde Bleu ; et enfin le Grand Eatlon, un aigle gigantesque chargé de ramener les nymphes vers la mer une fois leur mission accomplie dans le monde des hommes. Pour concrétiser ces créatures à l'écran, l'équipe du film eut recours aux effets spéciaux physiques (animatroniques, costumes...), ainsi qu'aux images de synthèse. L'occasion pour M. Night Shyamalan de collaborer pour la toute première fois de sa carrière avec les magiciens de ILM : "J'ai vu Star Wars à l'age de sept ans, et j'avais été émerveillé par le travail de ILM. Donc de collaborer avec eux sur La Jeune fille de l'eau, c'est un peu comme si j'avais bouclé la boucle".

Bryce Dallas Howard rejoint le clan Shyamalan
Révélée par sa prestation émouvante dans Le Village en 2004, Bryce Dallas Howard retrouve M. Night Shyamalan pour La Jeune fille de l'eau. Après Bruce Willis (Sixième Sens et Incassable), Joaquin Phoenix et Cherry Jones (tous deux à l'affiche de Signes et du Village), la jeune comédienne rejoint ainsi le clan des fidèles du réalisateur.

Bryce Dallas Howard, muse de Shyamalan ?
C'est lors du dernier jour de tournage du Village que M. Night Shyamalan a raconté l'histoire de La Jeune fille de l'eau à Bryce Dallas Howard. Quelques mois plus tard, lors d'une projection privée du film destinée à l'actrice et ses parents, il lui proposa le rôle de Story. "Je me suis assise par terre et je me suis mise à pleurer", se souvient la comédienne. "Ca peut sembler très dramatique comme ça, mais je me sens très proche de Night et c'était énorme à mes yeux qu'il m'invite sur ce film". Selon M. Night Shyamalan, "c'était un acte de foi. Je n'avais pas encore écrit le scénario mais je savais que je voulais qu'elle joue ce rôle".

Quand Shyamalan fait l'acteur...
Habitué des apparitions clins d'oeil dans ses films (un docteur dans Sixième Sens, un dealer dans Incassable, le "meurtrier" de la femme de Mel Gibson dans Signes, un garde-forestier dans Le Village), M. Night Shyamalan s'offre, à l'instar de son tout premier film Praying with Anger où il campait le personnage principal, un rôle plus conséquent dans La Jeune fille de l'eau. Celui de Vick Ran, une jeune écrivain qui va trouver l'inspiration et certaines réponses à ses questions lors de sa rencontre avec la nymphe Story. "Vick est un type très ordinaire, qui découvre que s'il termine ce qu'il a commencé à écrire, va provoquer quelque chose d'extraordinaire et voir son oeuvre trouver une résonance à travers le temps. Mais il devra donner sa vie pour cela. J'étais intéressé par l'idée de jouer un homme normal confronté à ce choix". Un rôle qui renvoit d'ailleurs au propre destin du cinéaste sur La Jeune fille de l'eau : face au rejet du projet par Disney, il décida en effet de jouer sa carrière et de quitter le studio pour tenter l'aventure chez Warner Bros.

James Newton Howard à la baguette
Compositeur attitré de M. Night Shyamalan depuis Sixième Sens, James Newton Howard rempile pour La Jeune fille de l'eau. Le film marque sa cinquième collaboration avec le cinéaste après Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002) et Le Village (2004).

L'ombre de Dylan
Très influencé par la musique de Bob Dylan durant l'écriture de La Jeune fille de l'eau, M. Night Shyamalan a inclus quatre chansons écrite par le chanteur sur la bande-originale de son film : The Times They Are A-Changing interprété par A Whisper in the Noise, Grain of Sand interprété par Amanda Ghost et It Ain't Me Babe et Maggie's Farm interprétés par Silvertide. Une première pour le cinéaste, habitué jusque-là aux BOF essentiellement symphoniques.

Back to Philadelphia
Depuis son deuxième film Wide Awake, réalisé en 1998, M. Night Shyamalan tourne tous ses films dans les environs de Philadelphie en Pennsylvanie, région qui l'a vu grandir. La Jeune fille de l'eau n'échappe pas à la règle et a été intégralement tourné à Leavittown, dans des entrepôts où ont été construits les décors du film (l'immeuble résidentiel The Cove, la piscine, les intérieurs) ainsi qu'un gigantesque bassin pour les scènes sous-marines. Confiés à Martin Childs, les décors semblaient si réels au final qu'un mémo fut distribué aux membres de l'équipe. On pouvait y lire : "N'utilisez pas les toilettes ni les salles de bain des appartements. Ils ont peut-être l'air vrais, mais ils ne le sont PAS !"

Tournage chronologique
La proximité des différents décors du film a permis à M. Night Shyamalan de tourner son film de façon chronologique. Dès la rencontre entre Cleveland Heep (Paul Giamatti) et Mr. Farber (Bob Balaban), le cinéaste a pu mettre en boîte le long métrage dans l'ordre des séquences, à l'exception des scènes aquatiques, tournées à la fin de la production.

Shyamalan producteur
Ayant gagné une certaine indépendance depuis le succès de Sixième Sens en 1999 (près de 675 millions de dollars de recettes dans le monde), M. Night Shyamalan a depuis coproduit tous ses films via sa société Blinding Edge Pictures. C'est le cas de La Jeune fille de l'eau, produit en association avec Warner Bros. et Legendary Pictures.

Bienvenue chez Warner !
Financé par Warner Bros., La Jeune fille de l'eau est le premier projet de M. Night Shyamalan depuis Sixième Sens à être produit sous une autre bannière que celle de Disney. Des plus fructueuses (plus de 2 milliards de dollars de recettes mondiales au box-office et en DVD), la collaboration entre le cinéaste et le studio aux grandes oreilles (via ses filiales Miramax, Spyglass ou Touchstone) a donné naissance à Wide Awake (1998), Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002) et Le Village (2004). Une relation malheureusement ternie par le refus du studio de produire La Jeune fille de l'eau, qui plongea le cinéaste dans une sévère dépression et qui le mena à casser son contrat et quitter la société pour mettre en chantier son projet chez Warner. Une mésaventure que Shyamalan, fait plutôt rare à Hollywood, dévoile en détails dans l'ouvrage The Man Who Heard Voices : Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale (L'Homme qui entendait des voix, ou comment M. Night Shyamalan risqua sa carrière pour un conte de fées) du journaliste Michael Bamberger, publié aux Etats-Unis le 20 juillet 2006, veille de la sortie de La Jeune fille de l'eau.

Histoire de sirènes
Interprète de la nymphe aquatique de La Jeune fille de l'eau, Bryce Dallas Howard n'est autre que la fille de Ron Howard, réalisateur de... Splash (1984), comédie dans laquelle Tom Hanks était confronté à une jolie sirène campée par Daryl Hannah. Depuis, Ron Howard a dirigé dans De l'ombre à la lumière (2005) un certain Paul Giamatti, qui n'est autre que le partenaire de Bryce Dallas Howard dans le film de M. Night Shyamalan.

Pour en savoir plus...
Les spectateurs intrigués par le mystère de La Jeune fille de l'eau peuvent en savoir (un peu) plus sur le Monde Bleu et ses habitants dans le conte pour enfants inspiré par le film, écrit par M. Night Shyamalan et illustré par Crash McCreery. Il a été publié outre-Atlantique aux éditions Little Brown.
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Ligne Verte (la) (The Green Mile)

124 3/4
Fantastique USA 1999 189 min.
Frank Darabont Tom Hanks, David Morse, Bonnie Hunt, Michael Clark-Duncan, Doug Hutchinson, James Cromwell
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22779.html
Synopsis :

1935, pénitencier de Cold Mountain (Louisiane). Le gardien-chef Paul Edgecomb est chargé du Bloc E, où se trouve le couloir de la mort, appelé « la ligne verte » à cause de la couleur de son lino. Attaché au règlement, mais non dépourvu d’humanité, il entretient de bons rapports avec le directeur Hal Moores (dont l’épouse Melinda est atteinte d’une incurable tumeur au cerveau) et avec ses collègues, notamment Brutus Howell, doux et pacifique en dépit de son surnom de « Brutal ». Seul le nouveau venu, Percy Wetmore, l’inquiète : veule et sadique, il a obtenu ce poste par népotisme et rêve d’être celui qui, lors de la prochaine électrocution, prononcera la sentence et placera sur la tête du supplicié l’éponge humide destinée à faciliter le passage du courant. Dans le couloir de la mort se trouvent le Cajun Eduard « Del » Delacroix qui a apprivoisé une souris baptisée « Mr. Jingles », et un gigantesque Noir, John Coffey.

Bien que condamné pour le viol et le meurtre de deux fillettes, ce colosse semble inoffensif. Il possède en outre des dons de guérisseur qui lui permettent, par simple imposition des mains, de guérir Paul d’une douloureuse infection urinaire. Pourtant, même son avocat, Burt Hammersmith, le croit coupable. Percy, quant à lui, continue de mal se comporter. Il n’intervient pas quand le nouveau condamné, William « Wild Bill » Wharton, tente de s’évader et lorsque, quelques jours plus tard, ce dernier l’agrippe à travers les barreaux de sa cellule, il urine de terreur, ce qui provoque l’hilarité de Del. Peu après, Percy se venge en écrasant Mr. Jingles sous son talon, mais Coffey ressuscite l’animal. Percy aura toutefois sa revanche en omettant d’humecter l’éponge lors de l’exécution de Del. Sous les yeux des témoins horrifiés, l’électrocution dure plusieurs minutes insoutenables. Espérant guérir Melinda, Paul conduit secrètement Coffey à son chevet. Là encore, le miracle se produit. De retour à la prison, Coffey insuffle en Percy le mal qu’il a « absorbé » chez Melinda. Dans un état second, Percy abat Wharton, qui s’avère être le véritable meurtrier des fillettes. Bouleversé, Paul propose à Coffey de le faire évader, mais celui-ci refuse. Profondément émus, Paul et ses collègues procéderont à son exécution.

Soixante-quatre ans plus tard, Paul évoque ces souvenirs dans la maison de retraite où il s’est retiré. À 108 ans, il en paraît 70. Tous les jours, il apporte un peu de nourriture à Mr. Jingles, la souris dotée, comme lui, d’une étonnante longévité due à son contact avec John Coffey…
Critique :


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Paradis Pour Tous (Paradis Pour Tous)

472 3/4
Fantastique France 1982 110 min.
Alain Jessua Patrick Dewaere (Alain Durieux), Jacques Dutronc (Pierre Valois), Fanny Cottençon (Jeanne Durieux), Stéphane Audran (Edith), Philippe Léotard (Marc), Patrice Kerbrat (Armand), Jeanne Goupil (Sophie), Pierre Hatet (Giraud), Stéphane Bouy (Cordier), Jean-Paul Muel (Le Directeur Furieux), Didier Bénureau (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3284.html
Synopsis :

Alain devient le cobaye d'un medecin qui a invente un traitement pour combattre les etats depressifs et rendre les gens parfaitement heureux.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 34 notes : 20 % de *****, 30 % de ****, 40 % de ***, 10 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Sixième Sens (le) (The Sixth Sense)

628 3/4
Fantastique USA 1999 107 min.
M. Night Shyamalan Bruce Willis (Le docteur Malcolm Crowe), Haley Joel Osment (Cole Sear), Toni Collette (Lynn Sear), Olivia Williams (Anna Crowe), Donnie Wahlberg (Vincent Grey), Bruce Norris (Stanley Cunningham), Peter Anthony Tambakis (Darren), Jeffrey Zubernis (Bobby), Glenn Fitzgerald (Sean), Greg Wood (Mr. Collins), Angelica Torn (Mrs. Collins), Trevor Morgan (Tommy Tammisimo), Lisa Summerour (la demoiselle d'honneur), M. Night Shyamalan (Dr. Hill), Mischa Barton (Kyra Collins), Kadee Strickland (Visitor No 5), Patrick F. McDade (Shaken Driver), Samia Shoaib (Young Woman Buying Ring), Jose L. Rodriguez (Mari), Nico Woulard (Hanged Child), Janis Dardaris (Kitchen Woman), Tony Michael Donnelly (Gunshot Boy), Keith Woulard (Hanged Male), Sarah Ripard (Visitor #3), Marilyn Shanok (Woman at Accident), Michael J. Lyons (Visitor #6), Firdous Bamji (Young Man Buying Ring), Candy Aston-Dennis (Anna's Mother), Carol Nielson (Hanged Female), Ellen Sheppard (Mrs. Sloan), Heidi Fischer (Actrice), Gino Inverso (Acteur), Holly Rudkin (Actrice), Hayden Saunier (Actrice), Jodi Dawson (Actrice), Kate Kearney-Patch (Actrice), Tom McLaughlin (Acteur), Ronnie Lea (Acteur), Samantha Fitzpatrick (Actrice), Neill Hartley (Acteur), Wes Heywood (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22092.html
Synopsis :

Cole Sear, garconnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s'enferme dans une peur maladive et ne veut reveler à personne la cause de son enfermement, à l'exception d'un psychologue pour enfants. La recherche d'une explication rationnelle guidera l'enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4,2/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 38883 notes : 49% de *****, 33% de ****, 8% de ***, 6% de **, 3% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 nominations
Box Office France : 7 754 617 entrées
Distributeur : Gaumont Buena Vista International (GBVI)
Budget : 55 000 000 $
Année de production : 1999
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 21 octobre 2009
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 13 août 2008
Format audio : DTS
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Des chiffres à faire tourner la tête :
265 millions de dollars ! Depuis sa sortie le 6 août 1999, c'est la recette engrangée par le film aux Etats-Unis.Ce chiffre phénoménal permet au Sixième Sens d'accéder à la deuxième place du box-office de l'année 1999, juste derrière Star Wars-La Menace Fantôme.

Le Sixième Sens plus fort que Les Dents de la Mer :
Grâce à son succès exceptionnel, le film est devenu - après seulement cinq semaines d'exploitation aux Etats-Unis - le 12ème plus gros succès de tous les temps. Il devance même Les Dents de la Mer de Steven Spielberg.

Bruce Willis séduit par le scénario :
" Night (Shyamalan) est un homme qui possède une attitude futée bien à lui. Il ajoute beaucoup de sens et de mystère au scénario. Je n'ai connu que trois cas où je me suis décidé pour un rôle à la seule lecture du scénario. Sixième Sens est l'un d'eux."

La vocation précoce M. Night Shyamalan :
Le réalisateur du Sixième Sens s'est essayé à la mise en scène dès l'âge de dix ans. A dix-sept ans, sa filmographie comptait déjà quarante-cinq titres (des courts métrages).En 1992, il signe son premier long métrage, Praying with Anger (élu meilleur film de l'année par l'American Film Institute). En 1997, M. Night Shyamalan signe Wide Awake.

Les références de M. Night Shyamalan :
" Sixième Sens appartient à la veine de Rosemary's Baby, Répulsion ou La Malédiction : un genre qui ancre la peur dans la réalité. Les situations et les émotions sont vécues par des personnages crédibles, des enfants et des adultes que nous pourrions connaître. "

Toni Collette "Lynn Sear" :
Elle s'est révélée sur le plan international grâce à son interprétation dans Muriel de Paul J. Hogan (1994). Depuis, on a pu la voir dans Emma, l'entremetteuse de Douglas McGrath, The James Gang de Mike Barker, mais surtout dans Velvet Goldmine de Todd Haynes et dans Huit Femmes et demie de Peter Greenaway.

Olivia Williams, comédienne :
Sa première apparition à l'écran remonte à 1997 (Postman de Kevin Costner). Depuis, les spectateurs français ont pu la voir dans Rushmore de Wes Anderson.Le prochain film d'Olivia Williams sera Four Dogs Playing Poker. Il s'agit d'un thriller signé par Paul Rachman.

Haley Joel Osment, la révélation du Sixième Sens :
En 1995, il est le fils de Tom Hanks et Robin Wright dans Forrest Gump. En 1996, il partage l'affiche de Bogus avec Gérard Depardieu et Whoopi Goldberg.Haley Joel Osment apparut également au générique de Mixed Nuts (la version américaine du Père Noël est une ordure) et de For Better and Worse.

Frank Marshall, producteur heureux :
On lui doit deux trilogies (Indiana Jones et Retour vers le Futur), un diptype (Gremlims I & II) et quelques uns des gros succès du cinéma américain (E.T., Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, L'Aventure Intérieure).Son talent s'exerce également sur des films moins grand public, tels que le légendaire (et longtemps resté invisible) The Other Side In The Wind d'Orson Welles ou The Last Waltz de Martin Scorsese.Par ailleurs, Frank Marshall a déjà réalisé trois films (Arachnophobie, Les Survivants et Congo).

Frank Marshall (producteur) à propos de l'interprétation de Haley Joel Osment :
" Haley s'est tout de suite approprié le personnage (...). Il a travaillé avec beaucoup de sérieux et d'attention, analysant minutieusement toutes répliques, les personnages, leurs relations et les enjeux du film. Il ne se contentait pas de mémoriser ses dialogues, il soutenait le regard de ses partenaires et comprenait exactement ce qu'ils disaient. C'est pour cela que nous y croyons et redoutons ses hallucinations en comprenant ses souffrances. "

100 millions de dollars
C'est la somme que Bruce Willis a reçu grâce à ce film car il a demandé une part des recettes avant même qu'il ne sorte. On peut dire qu'il a eu du flair sur ce coup-là.
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Tout Nouveau Testament (le) (Tout Nouveau Testament (le))

778 3/4
Fantastique France 2014 114 min.
Jaco van Dormael Benoît Poelvoorde (Dieu), Yolande Moreau (La femme de Dieu), Catherine Deneuve (Martine), François Damiens (François), Pili Groyne (Ea), Marco Lorenzini (Victor), Serge Larivière (Marc), Laura Verlinden (Aurélie), Didier de Neck (Jean-Claude), Romain Gelin (Willy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222641.html
Synopsis :

Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 2 704 notes : 11% de *****, 26% de ****, 16% de ***, 14% de **, 14% de *, 18% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 8 nominations
Distributeur : Le Pacte
Box Office France : 779 860 entrées
Année de production : 2014
Date de sortie DVD : 13 janvier 2016
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 13 janvier 2016
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 140572

Secrets de tournage :

Genèse du film
Film aux accents fantastiques flirtant avec le registre du conte, Le Tout Nouveau Testament est né de la façon suivante : "Thomas Gunzig, mon coscénariste, et moi, sommes partis de l'idée : Dieu existe, il habite à Bruxelles. Et si Dieu était un salaud ? Et si, en plus d'un fils, il avait également eu une fille dont personne n'aurait jamais parlé ? Et si celle-ci avait dix ans et que Dieu, son père, se montre si odieux qu'elle se venge en balançant par SMS sur internet le secret le mieux gardé de son père : les dates de décès de chacun des habitants de la planète ? Dès lors, les références aux religions se transformaient en un conte surréaliste. Je ne suis pas croyant mais j'ai reçu une éducation catholique. Je m'intéresse aux religions comme je m'intéresse aux belles histoires", explique le metteur en scène Jaco Van Dormael.

Changement de titre
Le Tout Nouveau Testament avait précédemment pour titre "La Fille de Dieu".

Poelvoorde à la place d'Auteuil
Le personnage de Dieu devait à l'origine être incarné par Daniel Auteuil. Le comédien a été remplacé par Benoit Poelvoorde.

"Dieu est un sale type"
"Un film qui nous a fait énormément rire : Dieu habite à Bruxelles et c'est un sale type !", selon Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine des réalisateurs.

Sélection en festival
Le film a été présenté en exclusivité lors de la dernière édition du Festival de Cannes où il concourrait dans la section de la Quinzaine des réalisateurs.

La crème des acteurs belges
Hormis Catherine Deneuve, le reste du casting du film est entièrement composé de comédiens belges parmi les plus célèbres de leurs générations. Beaucoup travaillent pour la première fois avec Jaco Van Dormael, à l'image de Benoït Poelvoorde, Yolande Moreau ou François Damiens. D'autres, en revanche, avaient déjà tourné pour le cinéaste belge comme Serge Larivière dans Mister Nobody ou Didier De Neck pour Le Huitième jour.

Un conte
Selon Jaco Van Dormael, Le Tout Nouveau Testament emprunte au registre du conte, notamment dans sa forme, de telle sorte qu'une personne n'ayant pas reçu d'instruction religieuse puisse rapprocher le film à des contes célèbres tels que "Le Petit Chaperon Rouge" ou "Alice au pays des merveilles". Le réalisateur a souhaité pousser le registre du conte jusque dans les décors et les accessoires, à l'image du tunnel reliant la machine à laver de l'appartement de Dieu au Lavomatic qu'emprunte Ea puis son père.

Bruxelles je t'aime
Après la grosse production que fut Mister Nobody, tournée dans plusieurs pays, Jaco Van Dormael a souhaité poser sa caméra dans une seule ville : Bruxelles. Le réalisateur tenait en effet à montrer la ville dans laquelle il habite et où le mélange culturel et linguistique est important. D'autre part, le fait de situer Le Tout Nouveau Testament dans la capitale belge répond également à un enjeu dramatique puisque Jaco Van Dormael voulait que son film existe dans un lieu tangible, une ville qui soit en permanence en travaux et où rien ne fonctionne.

Un film féministe ?
Le réalisateur donne une image plutôt négative de Dieu incarné ici par Benoït Poelvoorde. En revanche, sa fille et sa femme, respectivement campées par Pili Groyne et Yolande Moreau, sont présentées comme des résistantes qui finissent par faire entendre leur voix. Jaco Van Dormael explique son choix : "Dans Le Tout Nouveau Testament, Dieu n'a de pouvoir que parce qu'il oblige sa femme et sa fille à la boucler. Et si dieu avait été une femme, qu'est-ce que ça aurait donné ?"

La collaboration avec Thomas Gunzig
C'est la première fois que Jaco Van Dormael signe un scénario avec un coscénariste, ici Thomas Gunzig. Jusqu'à présent, le cinéaste belge avait toujours travaillé seul sur l'écriture de ses films, mettant parfois plusieurs années à imaginer un scénario, à l'image de celui de Mister Nobody qui lui a demandé cinq ans. A l'inverse, Jaco Van Dormael, avec l'aide de Thomas Gunzig qu'il voyait chaque après-midi, n'a mis "que" six mois à rédiger le scénario du Tout Nouveau Testament.

La musique d'An Pierlé
Jusqu'à présent, la musique des films de Jaco Van Dormael était signée par son frère Pierre Van Dormael décédé en 2008 juste après avoir travaillé sur Mister Nobody. C'est donc la première fois que le metteur en scène travaille avec un nouveau compositeur, en l'occurrence la compositrice et interprète flamande An Pierlé à qui il a demandé des morceaux de piano.

Bienséance
En s'attaquant à un sujet religieux, Jaco Van Dormael aurait pu craindre de choquer l'église catholique. Sa réponse à cette question est la suivante : "J'y ai très peu pensé. Je n'ai aucun plaisir à choquer. Je n'ai pas essayé non plus de ne pas choquer. J'ai seulement raconté un conte."

Méthode de travail
A la manière de Federico Fellini qui consignait ses rêves dans des carnets, Jaco Van Dormael procède de la sorte en ayant recours aux rêves pour construire l'intrigue de son film : "Avec l'âge, je travaille beaucoup en rêvant. Je me couche en pensant à un passage précis du film, ou à un moment du découpage, et le matin, je me réveille avec la scène. C'est une économie de travail assez étonnante", explique-t-il.

La révélation Pili Groyne
Le film est vu du point de vue d'Ea, la fille de Dieu incarnée par la jeune comédienne Pili Groyne. Jaco Van Dormael l'avait déjà rencontrée il y a quelques années chez des amis et avait été séduit par sa maturité. Lors de l'étape des essais du Tout Nouveau Testament, il n'a fait aucun doute pour le réalisateur que la jeune fille était parfaite pour le rôle principal. Pili Groyne commence déjà à avoir une solide expérience en Belgique puisqu'elle a déjà tourné avec des cinéastes prestigieux du plat pays tels que Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Deux Jours, une nuit ainsi que Fabrice Du Welz avec Alleluia.
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Au-delà (Hereafter)

1113 3/4
Fantastique USA 2010 128 min.
Clint Eastwood Matt Damon, Cécile de France, Thierry Neuvic, George McLaren, Frankie McLaren, Bryce Dallas Howard, Cyndi Mayo Davis, Lisa Griffiths
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140633.html
Synopsis :

Au-delà est l'histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu'elle soulève. George est un Américain d'origine modeste, affecté d'un "don" de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l'être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête. Leurs destinées vont finir par se croiser pour tenter de répondre au mystère de l'Au-delà.
Critique :

Un Clint Eastwood plein de vie dans son «Au-delà»

SURNATUREL Le réalisateur revient avec un film sur le rapport entre les vivants et les morts ...

Tout commence par une scène de raz-de-marée éblouissante transportant le spectateur en Thaïlande en 2004. Dans Au-delà de Clint Eastwood, la journaliste Cécile de France survit à la catastrophe après avoir frôlé la mort en étant emportée par les eaux. Matt Da­mon, médium communiquant avec les défunts, et George McLaren, un bambin inconsolable après le décès accidentel de son frère, sont aussi des familiers de la faucheuse.

Les destins de ce trio vont s'entremêler devant la caméra du réalisateur de Gran Torino, qui livre un film fascinant et mortifère quoiqu'un un brin fumeux. Les passages se déroulant en France tendent à prouver que le cinéaste est plus à l'aise dans le monde anglo-saxon que dans un studio de télé parisien. Malgré ce travers et un mysticisme appuyé, Au-delà reste séduisant dans la façon dont un réalisateur vieillissant taquine la mort comme pour la défier.
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Autres (les) (The Others)

652 3/4
Fantastique Espagne 2001 105 min.
Alejandro Amenábar Nicole Kidman (Grace), Elaine Cassidy (Lydia), Christopher Eccleston (Charles), Fionnula Flanagan (Bertha Mills), Alakina Mann (Anne), Eric Sykes (Edmund Tuttle), James Bentley (Nicholas), Renée Asherson (le fantôme de la vieille femme), Gordon Reid (L'assistant), Keith Allen (Mr. Marlish), Michelle Fairley (Mrs. Marlish), Aldo Grilo (Jardinier), Alexander Vince (Victor Marlish).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26832.html
Synopsis :

En 1945, dans une immense demeure victorienne isolée sur l'île de Jersey située au large de la Normandie, vit Grace, une jeune femme pieuse, et ses deux enfants, Anne et Nicholas. Les journées sont longues pour cette mère de famille qui passe tout son temps à éduquer ses enfants en leur inculquant ses principes religieux. Atteints d'un mal étrange, Anne et Nicholas ne doivent en aucun cas être exposés à la lumière du jour. Ils vivent donc reclus dans ce manoir obscur, tous rideaux tirés.Un jour d'épais brouillard, trois personnes frappent à la porte du manoir isolé, en quête d’un travail. Grace, qui a justement besoin d'aide pour l'entretien du parc ainsi que d’une nouvelle nounou pour ses enfants, les engage. Dès lors, des événements étranges surviennent dans la demeure...
Critique :

Le jeune réalisateur espagnol Alejandro Amenabar nous plonge avec sobriété dans le cadre angoissant de ce thriller psychologique. Si son ambiance fantastique lorgne du côté de " Sixième Sens ", le film est bien ficelé et le suspense ménagé jusqu'au bout.
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Belle verte (la) (Belle Verte (la))

190 3/4
Fantastique France 1996 99 min.
Coline Serreau Vincent Lindon , Philippine Leroy-beaulieu , James Thierrée , Samuel Tasinaje , Francis Perrin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15287.html
Synopsis :

Mila quitte sa planète lointaine et atterrit en plein Paris. Elle y découvre des gens irascibles qui vivent dans un air irrespirable, et mangent n'importe quoi. Cette nourriture la rendant malade, elle doit «se recharger» au contact de nourrissons et s'introduit pour cela dans une maternité. L'infirmière, Macha, et le chef du service, Max, la surprennent. «Déconnecté», Max passe du stress agressif à la conscience de la vanité de tant d'agitation et de faux-semblants, jusque là vécus avec son épouse Florence et leur fils Raoul. Il rêve de l'état de bonheur qui règne sur la planète de Mila depuis que toutes notions de profit et de pouvoir y ont été abolies. Agressée par les rythmes musicaux modernes, Mila lui fait découvrir les joies de la musique de Jean-Sébastien Bach, qui d'ailleurs a été envoyé sur Terre par sa planète tout comme, quelques siècles plus tôt, celui que les hommes ont crucifié, Jésus-Christ. Puis elle fait tout pour permettre à Macha de garder le bébé qui, abandonné par sa mère bosniaque (car le père est serbe), doit être confié à la DDASS.
Ne voyant pas revenir Mila, ses deux fils Mesaje et Mesaul décident de venir la rejoindre sur Terre. Une erreur les fait atterrir chez les Aborigènes d'Australie qui, très proches de leur propre civilisation, ne répondent en rien à la description des Terriens par leur mère. Celle-ci leur communique son emplacement géographique par un message télépathique qui a pour effet d'affoler tous les systèmes électroniques environnants. Elle les accueille à Paris avec Macha et sa soeur Sonia, dont ils tombent aussitôt amoureux et qu'ils emmèneront avec eux sur leur planète, en compagnie du bébé.
Critique :


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Big fish (Big Fish)

114 3/4
Fantastique USA 2003 125 min.
Tim Burton Ewan McGregor, Albert Finney, Billy Crudup, Jessica Lange, Helena Bonham Carter, Steve Buscemi
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28644.html
Synopsis :

Entre Edward Bloom et son fils Will, les relations ne sont pas au beau fixe. Journaliste en poste à Paris, marié à une française qui doit bientôt accoucher, Will ne parle plus à son père depuis le jour de son mariage.

Edward est un homme insaisissable, un beau parleur dont le passe-temps favori est de raconter des histoires rocambolesques, qu'il jure avoir vécues. Mais Will en a assez de ces fanfaronnades peuplées de poissons géants et de sorcières. Il aimerait connaître enfin réellement son père, d'autant que ce dernier, atteint d'une grave maladie, est en fin de vie.

Will décide alors de se rendre à son chevet, d'oublier les disputes. Son objectif : percer enfin les secrets si mystérieux de son paternel.
Critique :


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Blade Runner (Blade Runner)

84 3/4
Fantastique USA 1982 114 min.
Ridley Scott Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, Daryl Hannah, Edward James Olmos, Joanna Cassidy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1975.html
Synopsis :

En 2019, Los Angeles est devenue une mégapole polluée, surpeuplée et bruyante. Deckard, un ancien policier,, un “Blade Runner” est recruté par Bryant pour traquer et éliminer un groupe de quatre "répliquants" – Batty, Pris, Leon et Zhora – créatures humaines artificielles échappées de leur espace réservé qui ont déjà tué plusieurs personnes.

Deckard rencontre Tyrell, le constructeur des répliquants, qui lui demande de tester son assistante Rachel. Le "Blade Runner" conclut que cette jolie femme est aussi un être artificiel. Rachel, qui est effectivement un répliquant sophistiqué et doté de sentiments humains, ignorait sa vraie nature. Troublée, elle cherche appui auprès de Deckard qui, peu à peu, s'attache à elle et en fait sa compagne.

Deckard traque les autres répliquants. Il découvre d'abord Zhora, danseuse avec serpent mécanique, qu'il abat après une folle poursuite dans les rues encombrées. Leon le surprend et s'apprête à le tuer, lorsque Rachel surgit providentiellement et tire sur l'agresseur. Pris, elle, a trouvé refuge chez Sebastian, le généticien qui a conçu les répliquants. Batty, le chef du groupe et le plus déterminé à survivre, la rejoint. Grâce à Sebastian, ils entrent dans la forteresse de Tyrell, leur “père”. Batty sent sa force vitale diminuer. Tyrell ne pouvant rien pour lui, il le tue ainsi que Sebastian.

Deckard retrouve la trace de Pris et de Batty. Après une lutte violente, il tue Pris. Physiquement plus fort que Deckard, Batty le désarme et le poursuit sur les toits. En fin de course, Batty, sentant sa vie s'arrêter, épargne Deckard. Bryant donne l'ordre à ce dernier d'abattre Rachel. Au lieu de quoi Deckard s'enfuit avec elle, loin de Los Angeles.
Critique :


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Cité Des Enfants Perdus (la) (La Cité Des Enfants Perdus (la))

299 3/4
Fantastique France 1994 112 min.
Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro Ron Perlman (One), Judith Vittet (Miette), Daniel Emilfork (Krank), Dominique Pinon (le scaphandrier / les clones), Jean-Claude Dreyfus (Marcello), Geneviève Brunet (Zette, "La pieuvre"), Odile Mallet (Line, "La pieuvre"), Rufus (La Pelade), Ticky Holgado (le vieux saltimbanque), Serge Merlin (le chef des cyclopes), François Hadji-Lazaro (le cyclope tueur), Marc Caro (Ange-Joseph), Mapi Galan (Lune), Thierry Gibault (Brutus), Jean-Louis Trintignant (La voix d'Irvin), Mireille Mossé (Melle Bismuth), Dominique Bettenfeld (Bogdan)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9683.html
Synopsis :

Une cité portuaire sombre et repoussante est touchée par des disparitions d'enfants. Ils sont enlevés par le vieux Krank qui subit un vieillissement accéléré parce qu'il ne rêve plus. Il fait enlever les enfants perdus de la cité portuaire afin de leur voler leurs rêves. Krank vit sur une île artificielle, une sorte de plate-forme pétrolière perdue dans le brouillard, où il règne sur une étrange communauté : une naine, six clones d'un semi-débile et des hommes de mains aveugles à qui on a greffé une vue artificielle.
Critique :

Fiche technique :

Budget : 13,72 millions d'euros
Box Office France : 1 304 898 entrées
N° de visa : 81374
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Un jeu vidéo d'aventure fut tiré de La Cité des enfants perdus. Celui-ci, réalisée par la société 02 Anglaise Psygnosis (disparue depuis) et lointainement supervisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, ne connut toutefois qu'un maigre succès. Si la performance graphique était en effet indéniable, les mécanismes de jeu souffraient en revanche de défauts rédhibitoires, tels qu'une certaine difficulté pour ramasser les objets ou actionner des mécanismes.


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Dans La Peau De John Malkovich (Being John Malkovich)

201 3/4
Fantastique USA 1999 112 min.
Spike Jonze John Cusack (Craig Schwartz), Cameron Diaz (Lotte Schwartz), Catherine Keener (Maxine), John Malkovich (John Malkovich), Mary Kay Place (Floris), Orson Bean (Dr Lester), Ned Bellamy (Derek Mantini), Charlie Sheen (Charlie), Dustin Hoffman (Lui-Même), Michelle Pfeiffer (Elle-Même), Brad Pitt (Lui-Même), Winona Ryder (Elle-Même), Gary Sinise (Lui-Même), David Fincher (Christopher Bing), Spike Jonze (L'Assistant De Derek Mantini).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20588.html
Synopsis :

Craig Schwartz est marionnettiste de rue, mais ne parvient pas à vivre de son art. Lotte, son épouse, s'intéresse beaucoup plus à ses animaux qu'à lui. Devant leurs difficultes financières, le jeune homme trouve un emploi au septième étage du building de l'entreprise Lester. En classant des dossiers, Craig découvre une porte dérobée et l'emprunte. Celle-ci le conduit pour quinze minutes à l'intérieur de John Malkovich. Cette prodigieuse découverte va lui permettre de changer de vie.
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 13 millions de $
Box Office France : 717 200 entrées
Box Office USA : 22 863 596 $
N° de visa : 98674
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Propos de Spike Jonze, le réalisateur, au sujet du scénario :
« J'ai tout de suite aimé ce script et ai décidé de le tourner. L'écriture était stupéfiante. C'était drôle, intelligent, avec d'excellents personnages et un rythme dense et soutenu. »

Catherine Keener, comédienne :
Actrice fétiche de Tom Dicillo (Johnny Suede, Ca tourne à Manhattan, Box Of Moonlight et Une Vraie Blonde), Catherine Keener est également apparu au générique de Dans la peau d'une blonde de Blake Edwards, de Hors d'atteinte de Steven Soderbergh, et de Entre amis et voisins de Neil La Bute.

Une affaire de famille :
De quoi Spike Jonze parle-t-il lorsqu'il reçoit sa belle-famille à déjeuner ? Eh bien, de cinéma bien sûr !Le beau-père de Spike n'est autre que Francis Ford Coppola (Le Parrain, Apocalypse Now, Cotton Club), et sa femme, Sofia (la fille de Francis Coppola), a déjà mis en scène Virgin Suicides (présenté au festival de Cannes 1999).

Novice mais déjà star :
Si vous vous intéressez un tant soit peu à la musique, le nom de Spike Jonze doit vous dire quelque chose...En effet, avant de s'atteler à la réalisation de Dans la peau de John Malkovich, Spike Jonze s'est fait un nom dans le monde du clip-vidéo. C'est à lui que l'on doit le légendaire "Sabotage" des Beastie Boys. Il a également dirigé quelques vidéos pour Björk, Fat Boy Slim ou encore Daft Punk.

Spike Jonze n'est pas venu pour rien...
En effet, le réalisateur est reparti du Festival de Deauville avec deux prix en poche : le Grand Prix du Cinéma Indépendant Américain et le Prix de la Critique Internationale.

Dans la peau de John Malkovich en festivals :
Dans la peau de John Malkovich a non seulement été présenté au festival de Deauville, le festival du cinéma américain, mais également au festival de Venise, la célèbre Mostra.


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Den osynlige (L'Invisible) (Den osynlige)

1295 3/4
Fantastique ++ Autres 2002 101 min.
Joel Bergvall, Simon Sandquist Gustaf Skarsgård, Tuva Novotny, Li Brådhe, Thomas Hedengran, Joel Kinnaman
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=214632.html
Synopsis :

Niklas (Gustaf Skarsgård) organise son départ pour Londres pour suivre des études d'écriture, échappant ainsi à l'emprise de sa mère (Li Bråhde) qui l'élève seule depuis la disparition de son père. Mais le jour de son départ des garçons de la clique d'Annelie (Tuva Novotny), une étudiante problématique impliquée dans un vol, viennent l'agresser en pleine forêt jusqu'à ce qu'ils le tuent, en le considérant le responsable du mouchardage de ce vol.

Le lendemain matin, Niklas sort de la forêt et va au lycée, mais tout le monde le considère invisible et il comprend qu'il est devenu un fantôme, il doit alors résoudre le mystère de sa mort avant de mourir définitivement. Et la seule personne qui peut l'aider est Annelie...
Critique :

Un bon drame fantastique nordique, dans la thématique de "Ghost" et quelques ajustements. Ici, pas de "comédie", ni de thriller, uniquement un drame qui en engendre d'autres et le questionnement du pardon (discutable). Interprétations froides, rythme lent mais soutenable, originalité du scénario et de la fin
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Dernier Combat (le) (Dernier Combat (le))

433 3/4
Fantastique France 1982 95 min.
Luc Besson Pierre Jolivet (L'Homme), Jean Reno (La Brute), Jean Bouise (Le Docteur), Fritz Wepper (Le Capitaine).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=168.html
Synopsis :

A la suite d'une catastrophe mondiale, la lutte pour la survie s'organise. Certains pronent la violence, d'autres veulent construire une nouvelle société.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 240 notes : 19 % de *****, 25 % de ****, 25 % de ***, 4 % de **, 27 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le premier long métrage du tandem Besson
Avec Le Dernier combat, Luc Besson entame sa carrière de réalisateur de longs métrages. Pour l'occasion, il recrute Jean Réno. Le cinéaste retrouvera le comédien dans quatre longs métrages : Subway (1985), le Grand bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994).Luc Besson avait fait la connaissance de Jean Réno lors de la phase de pré-production des Bidasses aux grandes manoeuvres (Raphaël Delpard, 1981), où Luc Besson était premier assistant. La carrure et la haute stature du comédien impressionnèrent Besson, qui fit logiquement appel à lui pour incarner La Brute de son premier court métrage.

L'Avant-dernier inspire Le Dernier
Avant de réaliser son premier long métrage, Luc Besson avait signé L'Avant-dernier (1981), un court métrage sur le même sujet. Ce film réunissait déjà Pierre Jolivet et Jean Réno dans les rôles principaux. Eric Serra composa les partitions des deux films.

Un petit budget devenu trop grand
Disposant d'un budget de 600.000 F, Luc Besson réalisa finalement son film pour la somme de 3 289 949 F. Le réalisateur, gérant de sa société de production Les Films du Loup, obtint un délai pour payer sa dette et évita ainsi la faillite. Détail cocasse : son banquier n'accorda à Luc Besson qu'un découvert de 2500 F lorsque celui-ci réclama son soutien.

L'apport de Jolivet et de Bouise
Collaborateur de la première heure de Luc Besson, Pierre Jolivet ne se contenta pas jouer dans le film. Il co-signa le scénario du film et participa à la production. Le travail de Besson et Jolivet paracheva celui qu'il avait accompli sur L'Avant-dernier. Le rôle tenu par Pierre Jolivet devait initialement être incarné par François Cluzet. Mais, engagé sur d'autres projets, dut décliner la proposition de Besson.La présence de Jean Bouise a également été déterminante. Alors qu'il était le seul acteur de renom de la distribution, il a accepté de ne toucher qu'un cachet modique pour sa prestation. Besson le dirigera par la suite dans Subway, Le Grand bleu et Nikita. Jean Bouise mourut peu de temps après la fin du tournage de Nikita, et ne vit jamais le film fini.

Primé à Avoriaz
Ce premier film français de science-fiction, muet et en noir et blanc fut sélectionné au Festival du Cinéma Fantastique d'Avoriaz en 1983. Il y obtint le Prix Spécial du Jury. Cette récompense ouvrit les portes à Luc Besson de la société Gaumont, qui produira son deuxième long métrage, Subway, un projet que la firme à la marguerite avait tout d'abord écarté.

De Paris à la Tunisie
Les scènes qui montrent des ruines ont été tournées à Paris, et plus précisément dans les chantiers qui fleurissent dans la capitale. Le tournage était fonction de l'état d'avancement de ces chantiers. Ainsi, certaines séquences du film furent-elles tournées à l'endroit où fut ériger le siège de CANAL +, le long de la Seine. La dune du Pyla fut choisie pour tourner le plan sur l'avion. Les autres paysages désertiques du film furent tournées dans le désert tunisien.
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Dreamcatcher, l'attrape-rêves (Dreamcatcher)

35 3/4
Fantastique USA 2002 134 min.
Lawrence Kasdan Thomas Jane, Morgan Freeman, Tom Sizemore, Jason Lee, Damian Lewis, Timothy Olyphant
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41300.html
Synopsis :

Jonesy, Beaver, Pete et Henry sont quatre amis d’enfance. Petits, ils ont, un jour, sauvé la vie d’un petit garçon qui, en échange, leur a donné à chacun un don surnaturel. Agés d'une trentaine d'années, ils se réunissent une fois par an dans un chalet perdu en pleine forêt, et évoquent leur passé et la lourdeur de leur don au quotidien. Là, ils découvrent un jour un homme égaré et porteur d’une étrange maladie. Ce qu’ils prenaient pour une simple indigestion est en fait une infection mortelle, très contagieuse et d’origine extra-terrestre. Les choses se compliquent encore quand l’armée et le colonel Kurtz s’en mêlent et bouclent le secteur.
Critique :


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Drôle de Noël de Scrooge (le) (Disney's A Christmas Carol)

753 3/4
Fantastique USA 2009 96 min.
Robert Zemeckis Jim Carrey (Ebenezer Scrooge / L'Esprit des Noëls passés / L'Esprit du Noël présent / L'Esprit des Noëls à venir), Gary Oldman (Bob Cratchit / Tiny Tim / le fantôme de Marley / Marley jeune), Colin Firth (Fred), Robin Wright (Belle / Fan), Bob Hoskins (Mr Fezziwig / le vieux Joe), Cary Elwes (Dick Wilkins / le violoniste fou / l'homme d'affaires), Fionnula Flanagan (Mrs. Dilber), Jacquie Barnbrook (Mrs. Fezziwig), Leslie Zemeckis (la femme de Fred), Paul Blackthorne (le mari de Belle), Lesley Manville (Mrs. Cratchit), Sage Ryan (enfants (rôles multiples)), Sammi Hanratty (enfants (rôles multiples)), Molly C. Quinn (enfants (rôles multiples)), Daryl Sabara (enfants (rôles multiples)), Raymond Ochoa (enfants (rôles multiples)), Fay Masterson (Martha Cratchit/Caroline), Sonje Fortag (Freds Housemaid/Phantom), Ron Bottitta (Cook/Caroler/Carriage Driver), Tarah Paige (Danseur/ danseuse), Beckie King (Danseur/ danseuse), Kelly Connolly (Danseur/ danseuse), Ryan Ochoa (Young Cratchit boy/Young Sleigh boy/Ignorance Boy/Tiny Tim/Beggar Boy), Ryan Ochoa (enfants (rôles multiples)), Robert Zemeckis (Scénariste), Charles Dickens (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129922.html
Synopsis :

Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l'un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l'obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n'ont jamais réussi à l'émouvoir.
De tous les jours de l'année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël. L'idée de répandre joie et cadeaux va définitivement à l'encontre de tous ses principes ! Pourtant, cette année, Scrooge va vivre un Noël qu'il ne sera pas près d'oublier...
Tout commence la veille de Noël, lorsqu'en rentrant chez lui, Scrooge a d'étranges hallucinations. Le spectre de son ancien associé lui rend la plus effrayante des visites, et lui en annonce d'autres, aussi magiques que troublantes...
Scrooge se voit d'abord confronté à l'Esprit des Noëls passés, qui le replonge dans ses propres souvenirs, réveillant en lui des blessures oubliées et des regrets profondément enfouis...
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 3,4/5 (Pour 2 843 notes : 18% de *****, 30% de ****, 19% de ***, 19% de **, 7% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France
Box Office France : 1 366 272 entrées
Année de production : 2009
Budget : 200 000 000 $
Date de sortie DVD : 1 décembre 2010
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 1 décembre 2010
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 124555

Secrets de tournage :

Moteur... accent !
Interprète de 8 des personnages du film, Jim Carrey a du faire un gros travail pour donner à chacun une personnalité vocale différente. C'est ainsi qu'il a, par exemple, pris un accent de Sheffield pour jouer l'esprit du Noël présent, ou un accent irlandais pour celui des Noëls passés.

Note d'intention
"J'ai découvert cette histoire lorsque j'étais enfant et, comme des millions de gens à travers le monde, elle m'a fasciné. Elle était à la fois fantastique et très humaine, un peu sombre et porteuse de beaucoup d'espoirs." explique le réalisateur Robert Zemeckis. "Comme toutes les grandes histoires, celle-là méritait d'être présentée à une nouvelle génération. Notre sentiment était qu'aucun film n'avait jamais été complètement fidèle à l'esprit de l'oeuvre originale. Lorsque vous lisez le texte de Dickens, vous découvrez qu'il est remarquablement dense, souvent drôle, parfois effrayant et surtout, très imagé. C'est exactement comme si Dickens avait écrit son histoire pour en faire un film ; le style est très visuel et très cinématographique. C'est la plus merveilleuse histoire de voyage dans le temps qui ait jamais été écrite et en retournant à l'essence même de l'oeuvre telle qu'elle a été imaginée par Dickens, nous retrouvions toute sa force."

Un classique
Le Drôle de Noël de Scrooge est l'adaptation du classique de Charles Dickens, A Christmas Carol (traduit en France sous deux titres : Un chant de Noël et Un conte de Noël). Publié pour la première fois le 19 décembre 1843, cet ouvrage a bercé depuis toutes les générations de lecteurs, particulièrement anglo-saxons, et inspiré la télévision et le cinéma avec plus de 75 adaptations, parfois non-officielles à l'image de Fantômes en fête ou Hanté par ses ex.

Dickens à l'écran
Outre les différentes adaptations de A Christmas Carol, Charles Dickens a également connu les honneurs du grand et du petit écran à travers les différentes relectures de Oliver Twist, Nicholas Nickleby, David Copperfield ou De grandes espérances.

Performance-capture
Après Le Pôle Express (2004) et La Légende de Beowulf (2007), Le Drôle de Noël de Scrooge est le troisième film de Robert Zemeckis en performance-capture (il dirige d'ailleurs le studio ImageMovers Digital, entièrement dédié à cette technologie). Une technologie dérivée de la motion-capture, qui ne se contente plus de capturer les mouvements mais aussi les performances des comédiens, afin de les réinjecter dans des personnages virtuels au sein d'un environnement digital. Tournés sur des plateaux quasi-vides, à 360°, les plans sont ensuite retravaillés en post-production, offrant aux réalisateurs une totale liberté de mise en scène. Pour le réalisateur, "cette technologie accorde une liberté créative absolue et valorise à la perfection le travail des acteurs. Vous associez l'émotion et l'aspect spectaculaire d'une réalisation qui peut se nourrir de tous les ingrédients visuels imaginables." Pour Jim Carrey, "le procédé de performance capture modifie les habitudes de tournage mais pour moi, cela ne bride absolument pas la créativité du comédien. Hormis le fait que vous êtes habillé comme un extraterrestre et que vous jouez devant des écrans verts, vous vous sentez comme sur une scène de théâtre. Le travail sur le jeu est extrêmement précis et les dizaines de caméras qui vous filment ne manquent aucun détail."

3D
Avec Le Drôle de Noël de Scrooge, Robert Zemeckis s'essaye pour la première fois à l'expérience 3D, offrant ainsi une vraie immersion au coeur du Londres de Charles Dickens. le film marque par contre la deuxième expérience en relief de Daryl Sabara, à l'affiche en 2004 de Mission 3D Spy kids 3.

Carrey... ment partout !
Grâce à la performance-capture, Jim Carrey interprète non pas un mais huit rôles dans Le Drôle de Noël de Scrooge. "Jim est un artiste hors norme", souligne Robert Zemeckis. "Lorsque vous l'observez en train de jouer, vous vous apercevez que chaque muscle de son corps, chaque geste, du plus infime au plus spectaculaire, sert l'émotion qu'il dégage. Pour ce film, il n'interprète pas moins de huit personnages différents. Il incarne Scrooge aux divers âges de sa vie, mais également les trois esprits de Noël. (...) Les Esprits étant des prolongements de Scrooge, il était normal qu'ils aient tous un peu de Scrooge en eux. Partant de là, il paraissait naturel que Jim Carrey joue tous les rôles." Pour l'acteur, "Jouer plusieurs âges du personnage était un véritable challenge parce qu'il faut retrouver pour chacun ce qui fait sa nature profonde. Il faut changer la voix, la gestuelle, l'attitude et le rythme de jeu. Un enfant ne bouge pas comme un vieillard. Du coup, je ne joue pas Scrooge mais plusieurs personnes qui sont Scrooge ! Le fait de jouer les trois esprits de Noël est une idée de Robert et là encore, il y avait un passionnant défi à relever. Il fallait incarner trois entités distinctes, qui ont chacune leur personnalité et leurs caractéristiques. C'était passionnant !"

Inspiration
Adapté à de nombreuses reprises sur grand et petit écran, Scrooge a été abordé de façon différente par chacun des comédiens qui s'est frotté à ce personnage de vieux grincheux. Tout comme Jim Carrey, qui y apporte sa vision tout en s'inspirant de l'une des plus célèbres interprétations du personnage. "La première fois que j'ai découvert l'histoire de Scrooge, c'était dans un film de 1951 avec Alastair Sim dans le rôle-titre. J'ai été marqué, émerveillé et je n'ai jamais oublié cette histoire. A mon sens, sa popularité s'explique par le fait qu'elle parle à chacun. Nous sommes tous un peu Scrooge, et son parcours de l'ombre à la lumière nous bouleverse. C'est tout simplement l'une des plus belles histoires de rédemption de tous les temps."

Retrouvailles
Avec Le Drôle de Noël de Scrooge, Robin Wright Penn s'essaye pour la deuxième fois de sa carrière à la performance-capture après La Légende de Beowulf réalisé par... Robert Zemeckis, pour qui elle avait également joué dans Forrest Gump. Autres retrouvailels pour le cinéaste : le retour devant sa caméra de Bob Hoskins, le héros de Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, qui campe ici Mr. Fezziwig. Enfin, Le Drôle de Noël de Scrooge marque les retrouvailles de Robin Wright Penn et Cary Elwes, 22 ans après Princess Bride (1987).

Filiation
Cary Elwes, qui comme Jim Carrey joue plusieurs rôles dans le film (le violoniste fou de la fête de Fezziwig, Dick Wilkins, un homme d'affaires chassé par Scrooge), est attaché artistiquement mais aussi personnellement à cette histoire, puisque l'un de ses ancêtres aurait inspiré le personnage de Scrooge : "John Megid Elwes était un de mes ancêtres. Il était connu pour sa grande avarice. C'était un politicien qui a changé son nom de Megid à Elwes pour gagner les faveurs de son oncle, Sir Harvey Elwes, qui était très riche, et dont il savait qu'il allait mourir sans héritier. Son stratagème a fonctionné. A la mort de son oncle, il a hérité de toute sa fortune, et il est devenu un des grippe-sous les plus célèbres de l'histoire de l'Angleterre ! Il est notamment célèbre parce qu'il ne changeait jamais de vêtements."

Au scénario
Auteur du scénario du Drôle de Noël de Scrooge, Robert Zemeckis adapte lui-même l'oeuvre de Charles Dickens. Un exercice auquel le cinéaste se prête rarement puisqu'il a uniquement signé les scripts de La Grosse magouille, Retour vers le futur et Le Pôle Express.

Voyage dans le temps
Réalisateur de la trilogie culte des Retour vers le futur, Robert Zemeckis renoue, à travers Le Drôle de Noël de Scrooge, avec les voyages temporels.

A la baguette
La bande originale du Drôle de Noël de Scrooge est signée Alan Silvestri, à l'oeuvre sur tous les films de Robert Zemeckis (sans exception) depuis A la poursuite du diamant vert en 1984. La musique a été enregistrée à Los Angeles par un orchestre de 103 musiciens.

Andrea Bocelli
C'est le chanteur classique Andrea Bocelli qui interprète la chanson "God Bless Us Everyone", signée Alan Silvestri et Glen Ballard. "La rencontre entre Dickens et Disney est brillante et inspirée. On se sent devenir meilleur en regardant ce film parce qu'il nous permet de rêver que le mal peut être vaincu et que le bien peut triompher. On ne peut s'empêcher de ressentir de l'affection pour ce vieil avare. On ne peut pas avoir de haine pour lui. Cette histoire nous montre qu'il est toujours possible de changer et d'ouvrir son coeur. (...) 'God Bless Us Everyone' synthétise l'esprit du film. C'est une chanson douce et majestueuse d'une puissance évocatrice surprenante qui inonde les sens et nous parle de la force du pardon et de la rédemption." Outre la version 02 Anglaise, Andrea Bocelli a également enregistré une version italienne et espagnole de la chanson.

L'Angleterre victorienne
L'histoire du Drôle de Noël de Scrooge se déroule en pleine période victorienne (1837 à 1901), âge d'or de l'Empire britannique qui voit londres s'imposer comme la ville la plus peuplée du monde (1 860 000 habitants en 1845) jusqu'en 1925. L'équipe de Robert Zemeckis s'inspira des toiles, plans et gravures de l'époque pour restituer à l'écran l'ambiance raffinée et mystérieuse de la ville. Les spectateurs y découvriront ainsi le quartier de Whitechapel, la cathédrale Saint-Paul ou encore Big Ben, alors inachevé (le bâtiment, détruit en partie par un incendie en octobre 1834, fut achevé en 1859).

Titre français
Si A Christmas Carol est un titre reconnaissable entre tous outre-Atantique et outre-Manche, l'oeuvre de Charles Dickens est toutefois moins connue en France. Par ailleurs, l'existence du Conte de Noël d'Arnaud Desplechin risquait de créer une méprise dans l'esprit des spectateurs hexagonaux. Résultat : Walt Disney Studios Motion Pictures France optera pour un titre plus vendeur pour l'exploitation française : Le Drôle de Noël de Scrooge, qui crée une résonnance avec L'Etrange Noël de M. Jack (également distribué par Disney sur notre territoire).

"Humbug !"
Expression préférée de Scrooge, "Humbug !" devient "Balivernes !" en version française.

Disney et Scrooge
Le Drôle de Noël de Scrooge est la troisième adaptation Disney de l'oeuvre de Charles Dickens après Le Noël de Mickey (1983) et Noël chez les Muppets (1993). A noter que John Lasseter, désormais responsable créatif de l'animation pour Disney et Pixar, a fait ses débuts d'animateur sur Le Noël de Mickey.

La Croisette sous la neige
Les premières images du Drôle de Noël de Scrooge ont été dévoilées dans le cadre du Festival de Cannes, le 18 mai 2009. Pour l'occasion, le parvis de l'hôtel Carlton, où était organisée la projection, avait été recouvert de neige afin d'accueillir l'équipe du film (arrivée en calèche) dans une ambiance de Noël.
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Hobbit (le) : la Désolation de Smaug (The Hobbit: The Desolation of Smaug)

702 3/4
Fantastique USA 2013 161 min.
Peter Jackson Martin Freeman (Bilbon Sacquet), Richard Armitage (Thorin Ecu-de-Chêne), Ian McKellen (Gandalf Le Gris), Orlando Bloom (Legolas), Evangeline Lilly (Tauriel), Cate Blanchett (Galadriel), Aidan Turner (Kili), Christopher Lee (Saroumane), Luke Evans (Bard), Hugo Weaving (Elrond), Andy Serkis (Gollum), Lee Pace (Le Roi Thranduil), Manu Bennett (Azog), Billy Connolly (Dáin Pied d’Acier), Graham McTavish (Dwalin), Stephen Fry (le Maître de Laketown), Ian Holm (Bilbo Sacquet vieux), Dean O'Gorman (Fili), James Nesbitt (Bofur), Conan Stevens (Bolg), Sylvester McCoy (Radagast le Brun), Ken Stott (Balin), Mikael Persbrandt (Beorn), William Kircher (Bifur), Peter Hambleton (Gloin), Adam Brown (Ori), Jed Brophy (Nori), Stephen Hunter (Bombur), John Bell (II) (Bain), Mark Hadlow (Dori), Terry Notary (Goblin), John Callen (II) (Oin), Jeffrey Thomas (Thror), Michael Mizrahi (Thrain), Robin Kerr (Elros), Ryan Gage (Alfrid), Ray Henwood (Net Mender), Katie Jackson (Un hobbit), Dean Knowsley (Garde Elven), Benedict Cumberbatch (Smaug / The Necromancer), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), Guillermo del Toro (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=186918.html
Synopsis :

Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Gollum...
Critique :

Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 15 466 notes : 21% de *****, 39% de ****, 21% de ***, 11% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 nominations
Box Office France : 4 701 246 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 12 novembre 2014
Date de sortie Blu-ray : 12 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 138511

Secrets de tournage :

Le Hobbit : un timing inattendu
La première photo de La Désolation de Smaug a été dévoilée en décembre 2012, mais quelques heures après le premier cliché de Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées, qui est pourtant le troisième et dernier volet de la trilogie.

Un voyage longuement attendu
Evoqué depuis la sortie du Retour du roi, dernier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit a mis plus de temps que prévu avant de sortir de son trou. Initialement proposé à Sam Raimi, le projet a ensuite atterri entre les mains de Guillermo del Toro, qui a dû faire face à la grève des scénaristes (début 2008), aux problèmes financiers de la MGM et à divers reports avant de jeter l'éponge, en juin 2010, forçant Peter Jackson à prendre lui-même les choses en main.

Et de 10 ! Ou de 14 ?
Si l'on considère que la trilogie du Seigneur des Anneaux et la trilogie du Hobbit sont deux films, ce dernier est donc le dixième long métrage réalisé par Peter Jackson. Mais si l'on prend chaque épisode séparément, les trois volets constituent ses douzième, treizième et quatorzième passages derrière la caméra.

Le retour attendra
A l'époque où Le Hobbit devait être un dyptique, cet épisode s'appelait "Histoire d'un aller et d'un retour". Un titre qui est finalement revenu au troisième opus de la trilogie, une fois la saga élargie, celui-ci devenant "La Désolation de Smaug", du nom du dragon dont l'oeil est la dernière image du premier volet.

The Hobbit is a Freeman !
Le grand favori pour incarner Bilbo a longtemps été James McAvoy. Puis on a parlé de Daniel Radcliffe, David Tennant, Shia LaBeouf, Erryn Arkin ou Tobey Maguire, mais le rôle est finalement revenu à Martin Freeman. Vu notamment dans Hot Fuzz, où Peter Jackson faisait un caméo, l'acteur a pourtant dû refuser la proposition, dans un premier temps, pour cause de conflit d'emploi du temps avec le tournage de la série Sherlock. Mais la production a fini par trouver un arrangement pour que le comédien puisse faire les deux.

On se connaît ?
Avant Le Hobbit, Martin Freeman (Bilbo) et Benedict Cumberbatch (la voix de Smaug) se connaissaient déjà, puisqu'ils sont les héros de la série Sherlock pour la BBC depuis 2010. Il en va de même pour Orlando Bloom (Legolas) et Luke Evans (Bard l'archer) qui s'étaient côtoyés sur le tournage des Trois Mousquetaires. A noter que Jed Brophy (Nori) avait joué aux côtés de Peter Jackson dans "Brainhead".

Double casquette
Si Andy Serkis a dû réenfiler la combinaison inhérente à la performance capture, pour faire revivre Gollum, l'acteur a également expérimenté l'autre côté de la technique, en tant que réalisateur de la seconde équipe.

Les changements, c'est maintenant !
A l'origine, le rôle de Fili était destiné à Rob Kazinsky. Mais ce dernier, après avoir tourné quelques scènes, a dû déserter le plateau et jeter l'éponge pour des raisons personnelles, et a été remplacé par Dean O'Gorman. De la même façon, Saoirse Ronan, que Peter Jackson avait dirigée dans Lovely Bones, était en lice pour jouer une elfe, mais un conflit d'emploi du temps l'a empêchée de prendre part à l'aventure.

Deuxième chance
Titulaire du rôle de Radagast le Brun, Sylvester McCoy aurait pu intégrer la Terre du Milieu quelques années plus tôt, puisqu'il avait été l'un des acteurs envisagés pour interpréter Bilbo dans Le Seigneur des Anneaux.

C'est dans la boîte !
Débutées le 21 mars 2011, les prises de vues des deux volets du Hobbit se sont achevées le 6 juillet 2012, après 266 jours de tournage, soit 8 de moins qu'il n'en avait fallu à Peter Jackson pour mettre en boîte les trois épisodes du Seigneur des Anneaux.

Epique à plus d'un titre
Les trois volets du Hobbit ont été tournés avec des caméras de modèle Epic, évolution de la Red permettant des prises de vues à 48 images par seconde. Ce procédé, nommé le "High Frame Rate", permet d'augmenter la fluidité de l'image et par là, la sensation de réalité. En effet, depuis les années 1920, le standard cinéma était de 24 images par seconde.

On reeefait Tolkien !
A l'instar du Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit avait déjà été adapté en film d'animation en 1977. Orson Bean y doublait le héros, tandis que la voix de Gandalf était assurée par le réalisateur John Huston.

Plus vieux que son père
C’est assez peu conventionnel mais Legolas est plus âgé que Thranduil, son père. En effet, Orlando Bloom, qui récupère son costume d’elfe qu’il avait abandonné à l’issue du Seigneur des Anneaux voilà 10 ans, est plus vieux que Lee Pace qui incarne son père, le roi des elfes de la Forêt Noire. Le premier accuse 36 ans contre 34 à son cadet de paternel.

Admiration
Alors qu’il était fortement pressenti pour incarner Thranduil, Doug Jones (Le Labyrinthe de Pan, Hellboy) s’est finalement vu "voler" le rôle au dernier moment par Lee Pace. Très admiratif du travail de ce dernier depuis qu’il l’a vu dans The Fall de Tarsem Singh, Peter Jackson a opté pour le jeune acteur de 34 ans.

La preuve par Sherlock
Il est étonnant de voir comment un personnage peut à ce point unir. Plusieurs membres du film ont, en effet, la particularité d’avoir joué dans une adaptation de Sherlock Holmes. Si Bennedict Cumberbatch triomphe à la télévision dans les habits du célèbre détective donnant la réplique à Martin Freeman, qui officie en qualité du Dr. Watson dans Sherlock, Stephen Fry a également participé à une aventure du héros de Sir Arthur Conan Doyle. L’acteur britannique était ainsi Mycroft, le frère de Sherlock, aux côtés de Robert Downey Jr. dans Sherlock Holmes – Jeu d’Ombres. De son côté, Ian McKellen alias Gandalf incarnera lui aussi l'exécrable mais génial détective dans l'adaptation du roman A Slight Trick Of The Mind. Produit entre autres par BBC Films, ce long-métrage sera réalisé par Bill Condon.

Profondément méchant
Ce second volet des aventures du Hobbit est l’occasion de découvrir le dragon Smaug dont on avait aperçu l’ombre durant le premier épisode. Pour l’incarner, Peter Jackson a misé sur Bennedict Cumberbatch, plus connu pour son rôle de Sherlock Holmes à la télévision. L’acteur se glisse pour la deuxième fois dans la peau d’un méchant en 2013 puisqu’il tenait déjà ce rôle dans Star Trek Into Darkness.

L’exemple du fils
Jed Brophy marche dans les pas de son fils. En 2003, Sadwyn Brophy apparaissait dans Le Seigneur des anneaux – le Retour du Roi sous les traits du fils d’Aragorn et Arwen dans une vision de celle-ci. Aujourd’hui, Jed a repris le flambeau en investissant la Terre du Milieu et les films de Peter Jackson en qualité de Nori, l’un des 13 nains de la compagnie menée par Thorin.

La touche féminine
Si l’on se réfère à l’histoire originale écrite par J.R.R. Tolkien, l’elfe Tauriel campée par Evangeline Lilly n’existe pas. Ce personnage est une pure invention de la part de Peter Jackson et de sa scénariste Philippa Boyens. Avec elle, ils ont souhaité apporter une énergie féminine supplémentaire. Le réalisateur a toutefois précisé qu’aucune histoire d’amour n’était prévue entre elle et Legolas (Orlando Bloom).

Avant-première mondiale
Le 4 novembre, Peter Jackson a présenté en avant-première mondiale 20 minutes du second volet de sa trilogie. Un évènement qui n’a jamais aussi bien porté son nom puisque cet extrait a été diffusé sur internet ainsi que dans des cinémas à Wellington, Londres, New York et Los Angeles, reliés entre eux grâce à une connexion satellitaire. Plusieurs membres de l’équipe du film y ont participé (Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Andy Serkis, Luke Evans, Lee Pace).

Springfield en Terre du Milieu
Fin octobre, les créateurs de la série Les Simpsons ont tenu à faire un petit clin d’œil à la sortie du Hobbit – La Désolation de Smaug. Pour l’occasion, un générique inédit a été créé au sein duquel les membres de la famille Simpson sont grimés en personnages de la saga de Peter Jackson et traversent des décors semblables à ceux de la Terre du Milieu en vue de rejoindre… le canapé, lieu de clôture des génériques de la célèbre série.

La semaine du dragon
Créer un personnage de la dimension de Smaug n'a pas été une mince affaire pour les équipes d'effets spéciaux de Peter Jackson. Au total, une semaine a été nécessaire pour aboutir à un visuel concret.

La plainte des frères Weinstein
Le mercredi 11 décembre 2013, alors que La Désolation de Smaug est sur le point de sortir aux Etats-Unis, les frères Bob et Harvey Weinstein déposent une plainte contre Warner Bros. S'estimant spoliés par le studio, ils réclament 75 millions de dollars de dommages et intérêts. Propriétaires des droits jusqu'en 1998, les deux producteurs exigent ainsi de recevoir une partie des profits des volets 2 et 3 du Hobbit. De son côté le studio met en avant une clause du contrat de cession signé à la fin des années 90 stipulant que les Weinstein n'ont droit qu'à un pourcentage sur le premier volet.

Caméo !
A la première minute du film apparaît Peter Jackson à l'écran en tant que villageois. Un caméo également présent dans le premier Seigneur des anneaux.
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Hobbit (le) : un voyage inattendu (The Hobbit: An Unexpected Journey)

701 3/4
Fantastique USA 2012 169 min.
Peter Jackson Ian McKellen (Gandalf), Martin Freeman (Bilbon), Richard Armitage (Thorin), Ken Stott (Balin), Graham McTavish (Dwalin), William Kircher (Bifur/Tom Troll), James Nesbitt (Bofur), Stephen Hunter (Bombur), Dean O'Gorman (Fili), Aidan Turner (Kili), John Callen (II) (Oin), Peter Hambleton (Gloin/ William Troll), Jed Brophy (Nori), Mark Hadlow (Dori/ Bert Troll), Adam Brown (Ori), Ian Holm (Bilbo âgé), Elijah Wood (Frodon), Hugo Weaving (Elrond), Cate Blanchett (Galadriel), Christopher Lee (Saroumane), Andy Serkis (Gollum), Sylvester McCoy (Radagast), Barry Humphries (Le grand gobelin), Jeffrey Thomas (Thror), Michael Mizrahi (Thrain), Lee Pace (Thranduil), Manu Bennett (Azog), Conan Stevens (Bolg), John Rawls (Yazneg), Stephen Ure (Fimbul/ Grinnah), Timothy Bartlett (Maitre Worrywort), Kiran Shah (Le gobelin scripte), Glenn Boswell (Nain mineur), Thomas Robins (Thrain jeune), Mikael Persbrandt (Beorn), Stephen Fry (Le Maître de Laketown), Ryan Gage (Alfrid), Brian Blessed (Dain), Dominic Keating (Galion), Bret McKenzie (Lindir/Grinnah), Luke Evans (Bard), Evangeline Lilly (Tauriel), Billy Connolly (Dáin Pied d’Acier), John Bell (Bain), Terry Notary (Un gobelin), Renee Cataldo (Un gobelin), Katie Jackson (Un hobbit), Dean Knowsley (Un garde elfe), Robin Kerr (Elros), Ray Henwood (Net Mender), Craig Hall (Galion), Brendan Casey (Lieutenant du roi Thranduil), Mark Mitchinson (Braga), Benedict Cumberbatch (Nécromancien), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), Guillermo del Toro (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=119089.html
Synopsis :

Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le ''précieux'' anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore…
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 24 831 notes : 30% de *****, 35% de ****, 17% de ***, 10% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 6 nominations
Box Office France : 4 497 301 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2012
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 3 septembre 2014
Date de sortie Blu-ray : 12 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 135469

Secrets de tournage :

Un livre pour enfants
Le Hobbit est le premier roman publié par J.R.R. Tolkien, linguiste et professeur à l'université d'Oxford. Tirée de l'univers que l'auteur britannique imaginait depuis plus de vingt ans, cette œuvre se destinait tout d'abord à ses propres enfants. Il mit ensuite plus d'une douzaine d'années à achever Le Seigneur des anneaux, consacré à un public plus âgé, compte tenu de sa complexité.

Et de 10 ! Ou de 14 ?
Si l'on considère que la trilogie du Seigneur des Anneaux et la trilogie du Hobbit sont deux films, ce dernier est donc le dixième long métrage réalisé par Peter Jackson. Mais si l'on prend chaque épisode séparément, les trois volets constituent ses douzième, treizième et quatorzième passages derrière la caméra.

On reeefait Tolkien !
A l'instar du Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit avait déjà été adapté en film d'animation en 1977. Orson Bean y doublait le héros, tandis que la voix de Gandalf était assurée par le réalisateur John Huston.

Un voyage longuement attendu
Evoqué depuis la sortie du Retour du roi, dernier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit a mis plus de temps que prévu avant de sortir de son trou. Initialement proposé à Sam Raimi, le projet a ensuite atterri entre les mains de Guillermo del Toro, qui a dû faire face à la grève des scénaristes (début 2008), aux problèmes financiers de la MGM et à divers reports avant de jeter l'éponge, en juin 2010, forçant Peter Jackson à prendre lui-même les choses en main.

The Hobbit is a Freeman !
Le grand favori pour incarner Bilbo a longtemps été James McAvoy. Puis on a parlé de Daniel Radcliffe, David Tennant, Shia LaBeouf, Erryn Arkin ou Tobey Maguire, mais le rôle est finalement revenu à Martin Freeman. Vu notamment dans Hot Fuzz, où Peter Jackson faisait un caméo, l'acteur a pourtant dû refuser la proposition, dans un premier temps, pour cause de conflit d'emploi du temps avec le tournage de la série Sherlock. Mais la production a fini par trouver un arrangement pour que le comédien puisse faire les deux.

Double casquette
Si Andy Serkis a dû réenfiler la combinaison inhérente à la performance capture, pour faire revivre Gollum, l'acteur a également expérimenté l'autre côté de la technique, en tant que réalisateur de la seconde équipe.

Le Hobbit : un voyage inattendu Making Of


Les changements, c'est maintenant !
A l'origine, le rôle de Fili était destiné à Rob Kazinsky. Mais ce dernier, après avoir tourné quelques scènes, a dû déserter le plateau et jeter l'éponge pour des raisons personnelles, et a été remplacé par Dean O'Gorman. De la même façon, Saoirse Ronan, que Peter Jackson avait dirigée dans Lovely Bones, était en lice pour jouer une elfe, mais un conflit d'emploi du temps l'a empêchée de prendre part à l'aventure.

Nouveaux décors
Il y a dix ans, une partie d'une ferme dans la région de Matamata avait été transformée en Hobbitebourg. Pour Le Hobbit, l'équipe du film a investi à nouveau cette ferme néozélandaise, mais a également créé de nouveaux décors : la forêt de Rhosgobel (où habite le magicien Radagast) ainsi que la grotte de Gollum. Le directeur de la photographie Andrew Lesnie souligne au sujet de cette grotte : "Ce décor incarne le calme au milieu de la tempête. Sa tranquillité ne fait que renforcer l'atmosphère étrange et inquiétante qui règne dans cette grotte. Il s'en dégage un sentiment de solitude et de désespoir…"

Maquillage
La superviseuse des prothèses Tami Lane s'est occupée du maquillage de tous les acteurs, le procédé étant plus ou moins important selon que l'on parle d'un nain, d'un gobelin ou d'un hobbit : "Les idées ont d'abord été testées sur ordinateur sur des photographies des acteurs. Une fois la sélection achevée et les modèles perfectionnés, on crée des moules qui servent à la fabrication manuelle des masques en silicone", explique-t-elle. Le temps moyen pour appliquer une prothèse représente environ une heure et quart. La superviseuse déclare à ce sujet : "Je suis toujours impressionnée du bon état d'esprit que les acteurs affichent alors qu'ils doivent supporter chaque jour une espèce de masque pour le moins bizarre."

Epique à plus d'un titre
Les trois volets du Hobbit ont été tournés avec des caméras de modèle Epic, évolution de la Red permettant des prises de vues à 48 images par seconde. Ce procédé, nommé le "High Frame Rate", permet d'augmenter la fluidité de l'image et par là, la sensation de réalité. En effet, depuis les années 1920, le standard cinéma était de 24 images par seconde.

On se connaît ?
Avant Le Hobbit, Martin Freeman (Bilbo) et Benedict Cumberbatch (la voix de Smaug) se connaissaient déjà, puisqu'ils sont les héros de la série Sherlock pour la BBC depuis 2010. Il en va de même pour Orlando Bloom (Legolas) et Luke Evans (Bard l'archer) qui s'étaient côtoyés sur le tournage des Trois Mousquetaires. A noter que Jed Brophy (Nori) avait joué aux côtés de Peter Jackson dans "Brainhead".

Extension
Comparé à la première trilogie du Seigneur des anneaux, les studios néozélandais "Stone Street Studios" sont trois fois plus vastes. L'équipe du film a en effet occupé la quasi intégralité des 32 000 m², soit une totalité de six plateaux.

Deuxième chance
Titulaire du rôle de Radagast le Brun, Sylvester McCoy aurait pu intégrer la Terre du Milieu quelques années plus tôt, puisqu'il avait été l'un des acteurs envisagés pour interpréter Bilbo dans Le Seigneur des Anneaux.

C'est dans la boîte !
Débutées le 21 mars 2011, les prises de vues des deux volets du Hobbit se sont achevées le 6 juillet 2012, après 266 jours de tournage, soit 8 de moins qu'il n'en avait fallu à Peter Jackson pour mettre en boîte les trois épisodes du Seigneur des Anneaux.

Recalé
L'acteur Bill Bailey avait passé une audition pour le rôle de Gloin. Dans la série Les Allumés, il jouait en effet un personnage répondant au nom de "Bilbo", en référence au personnage de J.R.R. Tolkien. Malheureusement pour lui, c'est finalement l'acteur Peter Hambleton qui a hérité du rôle.

Pas de Toro, pas de Perlman
Au moment où Guillermo del Toro était envisagé pour réaliser Le Hobbit, l'acteur Ron Perlman, son comédien fétiche, s'était inscrit au casting. Cependant, lorsque le cinéaste mexicain céda sa place à Peter Jackson, Perlman se retira du projet.

Tournage à domicile
Les acteurs Ian Holm et Christopher Lee ont tourné leurs scènes à Londres aux Studios Pinewood, pour des raisons de santé. En effet, les comédiens de 81 ans (pour Holm) et 90 ans (pour Lee) ne se sentaient pas la force d'aller jusqu'en Nouvelle-Zélande pour le tournage.

Girl power !
Comparant les 13 nains du film à une équipe de rugby, la scénariste Frances Walsh a estimé qu’il fallait équilibrer un peu toute cette énergie masculine, en ajoutant un personnage féminin inédit : celui de Tauriel, incarné par l'actrice Evangeline Lilly. "C’est une décision qui vous oblige à ne pas vous comporter en fan de Tolkien mais en scénariste", a-t-elle déclaré.

Musique maestro !
L’enregistrement de la bande son du long métrage a demandé plus de trois mois de travail. La version finale du film a donc été entièrement terminée à moins d’un mois de sa sortie.

Personnage inédit
Le personnage d'Azog n'apparaissait initialement pas dans l’œuvre originale de J.R.R. Tolkien. Celui-ci était simplement mentionné dans le livre en tant que chef orque ayant provoqué la guerre entre les nains et son espèce, dans les Monts Brumeux. C'est l'acteur Manu Bennett qui a été choisi pour l'incarner.

Fanzone
La Nouvelle-Zélande, en pleine "hobbit-mania" depuis l'immense succès de la trilogie du Seigneur des anneaux, a donné cours légal à une nouvelle monnaie, mais aussi à des timbres, tout cela à l'effigie des hobbits. Le chef de cette nouvelle collection, Ivor Masters, a déclaré : "Nous sommes le seul pays au monde, avec les droits de produire des pièces commémoratives juridiques d'appels d'offres, avec des personnages de la trilogie du Hobbit, et nous sommes ravis de participer et montrer notre soutien à l'industrie du film de Nouvelle-Zélande."

Richard Armitage, Martin Freeman, Andy Serkis Interview 4


Dommage
L'actrice Saoirse Ronan avait été retenue pour le rôle d'une jeune elfe. Néanmoins, la jeune actrice de Lovely Bones a finalement décidé qu'elle devait se concentrer sur sa carrière à Hollywood plutôt que de partir en Nouvelle-Zélande pour le film.

Un nouveau procédé technique
Dans la précédente trilogie, le réalisateur Peter Jackson avait utilisé un procédé de "perspective forcée" afin de donner l'illusion que certains personnages étaient plus grands que d'autres. Néanmoins, pour Le Hobbit, la 3D rend désormais ce dispositif désuet. La production s'est donc largement servie de doublures, mais aussi du "Slave Motion Control". Ce procédé consiste à construire deux décors où se déroule l'action : le premier dimensionné pour les acteurs principaux, et le second créé sur fond vert pour les personnages plus petits ou plus grands apparaissant dans la même scène. Les comédiens peuvent ainsi jouer la séquence dans les deux décors simultanément, tandis que les caméras filment chaque décor de manière parfaitement synchronisée.

Peu appétissant
L'acteur et l'humoriste britannique Stephen Fry décrit son rôle de Maître de Laketown comme "une opportunité pour être répugnant. Peter jackson m'a fait manger des testicules !", plaisante-t-il. Il ajoute même : "J'avais un faux crâne chauve, et au-dessus une affreuse perruque, une moustache et une barbe bizarres, avec une peau rougeâtre et des ongles dégoutants... En gros, une œuvre peu appétissante."

Révélation
L'année 2012 a été chargée pour l'acteur Lee Pace. Celui-ci s'est en effet inscrit au générique de deux des films les plus attendus de l'année, avec Le Hobbit : un voyage inattendu (dans le rôle du Roi Thranduil) et Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2e partie (dans le rôle de Garrett).

En tête du palmarès des films les plus téléchargés en 2013
Le Hobbit est le film qui a été le plus téléchargé en 2013, selon le site Torrentfreak. Sur le podium, on trouve Fast & Furious 6, Django Unchained, et sur la première marche, Le Hobbit : un voyage inattendu.
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Illusionniste (l') (The Illusionist)

567 3/4
Fantastique USA 2006 110 min.
Neil Burger Edward Norton (Eisenheim), Paul Giamatti (L'Inspecteur Uhl), Jessica Biel (Sophie), Rufus Sewell (Leopold), Eddie Marsan (Josef Fischer), Tom Fisher (Wiligut), Erich Redman (Comte Rainier), Ellen Savaria (Mme Uhl), Jake Wood (Jurka), Brian Caspe (L'Assistant D'Eisenheim), Andreas Grothusen (Le Père D'Eisenheim), Karl Johnson (Docteur / Le Vieil Homme), Vincent Franklin (Loschek), Nicholas Blane (Herr Doebler), Philip Mcgough (Dr. Hofzinser), Michael Carter (Von Thurnburg), David Forest (Le Magicien Voyageur), Eleanor Tomlinson (Sophie Jeune), Aaron Johnson (Eisenheim Jeune), David Fellowes (L'Homme Respectable), Matthew Blood-Smyth (Le Jeune Homme), Ryan James (Un Homme Dans L'Assistance), Dusan Fager (Un Homme Dans L'Assistance), James Babson (Le Jeune Père).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59275.html
Synopsis :

Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l'homme le plus célèbre de la ville, l'incarnation vivante d'une magie à laquelle personne n'osait plus croire...Mais la gloire d'Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments.Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s'engage entre les deux hommes...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6407 notes : 29 % de *****, 35 % de ****, 24 % de ***, 2 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 282 108 entrées
Budget : 40 000 000 $
N° de visa : 116940
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Festivals
L'Illusionniste de Neil Burger a été présenté au public américain et aux professionnels en 2006, lors du Festival International du Film de Newport Beach, de Seattle et du Festival du Film de Maui.

Second film
Après Interview with the assassin, resté inédit en France, le réalisateur Neil Burger présente son deuxième long métrage avec L'Illusionniste. Pour l'occasion, il endosse à nouveau la double casquette de scénariste et réalisateur.

Tournage en République Tchèque
Le tournage de L'Illusionniste s'est déroulé en avril-mai 2005 en République Tchèque, à Prague et Tábor.

Adaptation
L'Illusionniste est l'adaptation de la nouvelle écrite par Steven Millhauser, Eisenheim The Illusionist. Cette oeuvre retrace la vie d'un magicien viennois utilisant sa magie afin de conquérir le coeur de la femme qu'il désire, mais qui est promise à un autre.

De la page à l'écran
Lorsqu'il a découvert la nouvelle de Steven Millhauser, “Eisenheim l'Illusionniste”, le réalisateur Neil Burger s'est interrogé sur la capacité d'adaptation du roman sur grand écran : “Ce texte est un pur joyau, une merveille de lyrisme et de raffinement. Ses images et sa tonalité générale sont proches du cinéma, mais sa trame est d'une extrême minceur. Je n'ai pas tout de suite vu comment résoudre ce problème narratif.” Il s'est alors entretenu avec les producteurs Brian Koppelman et David Levien : “Je leur ai dit que je connaissais une nouvelle traitant de ce thème, que je rêvais depuis longtemps d'adapter. Ils ne me laissèrent pas finir ma phrase : “Ne serait-ce pas Eisenheim l'Illusionniste par hasard?” Ils connaissaient très bien ce récit... et étaient aussi perplexes que moi quant à sa transposition. Je me risquai alors à les bluffer, en prétendant avoir la solution. Koppelman et Levien décidèrent alors de prendre une option sur le texte de Millhauser.”

Changer de point de vue
Afin d'harmoniser l'intrigue, le réalisateur a changé de narrateur par rapport au roman : “La grande question était : comment traiter cette énigme ambulante qu'est Eisenheim ? La solution : adopter le point de vue de l'inspecteur, ne montrer que ce qu'il a vu ou qui lui a été rapporté par l'un de ses agents, à partir de quoi il élabore sa propre légende de l'Illusionniste. Ce n'était pas l'approche la plus facile, mais elle avait l'avantage d'être cohérente.”

Une enquête minutieuse
Le réalisateur s'est plongé dans une enquête très stricte sur la magie et le Vienne de la fin du 19ème siècle : “J'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur les Habsbourg, la Sécession, les tours de magie, le monde dans lequel évoluaient les illusionnistes de l'époque. La plupart des numéros décrits dans le film s'inspirent de la réalité, de même que les personnages que j'ai inventés. J'ai tenu à ce que tout cela soit aussi véridique que possible, d'autant que l'histoire se plaît à brouiller les frontières entre illusion et réalité. Désirant conférer une touche surréaliste, onirique, fantastique à certaines scènes, je tenais à ancrer solidement le film dans son époque.”

Thèmes intemporels
Neil Burger explique : “Je tenais effectivement à montrer les réalités de l'époque, mais sans en être esclave. L'Illusionniste n'est pas une étude de moeurs ou une peinture des us et coutumes viennois de la fin du 19ème siècle, mais une exploration de ces thèmes intemporels que sont le pouvoir, la perception, la vérité et l'illusion.”

Un rôle inédit
Le cinéaste explique les raisons qui l'ont poussé à choisir Edward Norton pour le rôle principal, celui de l'Illusionniste : “Lorsque j'écris, je ne me soucie généralement pas du casting. Je savais, dans ce cas précis, qu'il me fallait un acteur capable d'incarner à la fois le mystère et la dimension romantique d'Eisenheim. Edward Norton exerce son métier avec la même intelligence, la même passion que l'Illusionniste. Il en a le charisme et les appétits. On ne l'a pas souvent vu dans des rôles romantiques, et jamais dans un film d'époque. J'ai eu envie de lui proposer cet emploi inédit, qu'il ne manquerait pas d'aborder sous un angle personnel. Le choix, de toute manière, était aisé : je savais qu'Edward serait bon – il l'est toujours !”

D'acteur à... illusionniste
Selon Neil Burger, “ Edward Norton s'est totalement investi dans ce rôle et s'est lancé dans l'étude de la magie et des pratiques illusionnistes de l'époque, qu'il a reproduites à l'identique. C'est vraiment lui qui interprète tous les numéros que vous voyez à l'écran.”

Amour et magie
Edward Norton dévoile les motivations qui l'ont poussé à accepter ce film : “Beaucoup d'éléments m'attiraient dans cette histoire intensément romantique, à commencer par le caractère énigmatique, ténébreux de ce grand homme de spectacle. Dans le privé, Eisenheim est un personnage impénétrable. C'est sur scène qu'il prend vie et irradie cette présence étonnante. J'ai trouvé le contraste intéressant. Par ailleurs, je suis fan de magie, et je me faisais un plaisir d'apprendre toutes sortes d'astuces. Enfin, L'Illusionniste est une histoire d'amour, et aucun de mes films précédents ne se rattachait directement à ce genre. Eisenheim, tel le Fils Prodigue, s'est absenté durant une longue période, en quête de secrets et de savoirs, et est revenu nanti de pouvoirs et de dons incroyables. Pendant une bonne partie du film, le spectateur ignore qui il est, d'où il vient, ce qu'il a fait. J'aime particulièrement la façon dont il sera amené à se dévoiler.”

Ennemis malgré eux
Edward Norton commente la relation qui unit son personnage avec celui interpété par Paul Giamatti, l'inspecteur Uhl : “L'inspecteur se flatte de garder son quant-à-soi et de ne jamais s'impliquer personnellement dans une enquête, mais, à la fin du film, Eisenheim triomphera de ses défenses et l'amènera à partager son point de vue. Les deux hommes se respectent mutuellement et ont même une certaine complicité, liée à une communauté d'origines. Ils voudraient éviter d'être ennemis, mais y seront contraints.”

Une interpétation inattendue
Le cinéaste s'exprime à propos du choix de Paul Giamatti pour le rôle de l'inspecteur Uhl : “Je voulais, pour ce policier, un interprète légèrement décalé et inattendu. Il m'a semblé que Paul Giamatti offrirait une lecture originale d'un personnage qu'on a souvent vu à l'écran. Il n'avait jamais tenu un tel rôle, mais la force placide qu'il dégage convenait au rôle. L'inspecteur Uhl a une bonne âme, passablement usée par des années de compromissions et de décadence. Il n'était pas besoin de s'étendre longuement sur sa personnalité : l'expression de Paul nous dit tout sur ses conflits et ses tourments.”

Point commun
Edward Norton et Paul Giamatti ont tous les deux étudiés à l'Université de Yale. Norton se souvient : “Paul a toujours été l'un de mes acteurs favoris. À Yale, où je le suivais d'une année, il nous étonnait déjà en jouant des personnages bien plus âgés. C'est un intellectuel passionné, débordant de vitalité, dont je n'oublierai jamais la prestation dans Vol au-dessus d'un nid de coucou. Je retrouve cette même qualité dans son inspecteur.”

Une base antagoniste
Selon le réalisateur, “Le film repose essentiellement sur l'antagonisme du Prince Leopold et de l'Illusionniste, lesquels s'efforcent tous deux d'exploiter l'inspecteur Uhl à des fins personnelles. Leopold est un rationaliste pur et dur, allergique à toute forme de superstition ou de magie. C'est un adversaire redoutable pour Eisenheim, tant par son intelligence que par sa cruauté.”

Un prince menacé
L'acteur qui intreprète le Prince Leopold, Rufus Sewell, revient sur son personnage : “Aux yeux de Leopold, Eisenheim personnifie tout ce que le vieux monde devrait laisser derrière lui pour entrer dans la modernité. Quant à la famille royale, figée dans ses habitudes et incapable d'évoluer, elle semble vouée à s'éteindre, comme les dinosaures. Mais le plus grave, pour Leopold, c'est la popularité croissante que l'Illusionniste est en train d'acquérir au détriment de la sienne propre. Plus Eisenheim devient influent, plus le Prince voit son pouvoir se réduire.”

Un charme intemportel
Le rôle féminin est joué par la jeune actrice Jessica Biel, qui interpète le personnage de Sophie. Neil Burger affirme à son sujet : “Jessica possède une beauté intemporelle, mais le plus important c'est qu'elle est prête en tant qu'actrice à toutes les aventures. J'ai vu en Sophie une jeune femme qui a reçu une éducation très stricte et qui évolue dans un monde extrêmement raffiné dont elle aspire à s'échapper à la première occasion.”. Le producteur Michael London complète : “Le premier essai que Jessica a passé avec Edward a eu lieu un samedi soir, à Los Angeles. Nous étions tous épuisés, anxieux à l'idée de n'avoir pas encore trouvé notre jeune première, lorsqu'elle entra dans le bureau, vêtue d'une superbe robe d'époque de couleur crème. On aurait dit qu'elle sortait d'un tableau ancien. Balayant d'un coup nos préjugés, elle a révélé des dons, une persistance et une passion qui faisaient d'elle l'interprète idéale de ce rôle.”

De Prague à Vienne
Afin de restituer au mieux l'esthétique de Vienne dans les années 1900, les producteurs ont choisi la ville qui s'en rapproche le plus de nos jours, Prague. Le cinéaste Neil Burger le confirme : “On ne peut rêver mieux. La plupart des rues sont encore pavées et éclairées au gaz. La ville et ses environs regorgent de décors exceptionnels, comme cette résidence de l'Archiduc Ferdinand où nous avons tourné les scènes du pavillon de chasse.”. Le producteur Bob Yari complète : “À Prague, des siècles d'histoire vous contemplent à chaque coin de rue. Un choix de décors judicieux nous a permis de recréer une ambiance 1900 féerique et ténébreuse, où les apparences, comme dans un numéro de magie, se révèlent fréquemment trompeuses.”

Une question de couleur
Le film baigne dans une atmosphère très spécifique, qui a été souhaitée par le réalisateur : " J'aurais volontiers tourné ce film avec une caméra à manivelle! C'est en tout cas le genre de feeling que je visais pour entraîner le spectateur dans un monde de rêve et de mystère. Tout ce qu'on voit à l'écran est réel, identifiable, mais légèrement magnifié, paré d'une beauté dérangeante et un rien sinistre. En matière de couleur, ma principale référence fut ce vieux procédé : l'autochrome, qui se caractérise par une palette originale, d'une grande délicatesse. ". Le directeur de la photographie, Dick Pope, complète : “ce choix a eu une incidence directe sur les décors et costumes, du fait que nous travaillions essentiellement sur des nuances de jaune et de vert.”

Un conseiller magique
Un conseiller technique a été nécessaire avant et pendant le tournage pour les tours de magie. Cette tâche a été attribuée à James Freedman, membre du très exclusif Magic Circle et inégalable " pickpocket de scène ". Il explique l'origine d'un des tours de magie du film : “L'un des numéros présentés dans le film s'inspire du légendaire Jean Eugène Robert-Houdin, père de la magie moderne. Après avoir emprunté son mouchoir à une spectatrice, Robert-Houdin l'escamotait et faisait surgir un oranger en fleurs, d'où deux papillons s'envolaient, emportant dans les airs le fameux mouchoir. L'effet était spectaculaire ! La version que nous en présentons va encore plus loin, et frise même l'impossible. Mais n'est-ce pas le propre d'un bon tour de magie?”

Apprenti magicien
Neil Burger commente : “En cours de tournage, nous avons tous été captivés par ces numéros. Durant la première semaine, nous avons assisté avec quelque 350 figurants costumés à un tour d' Edward , qui nous bluffa tous autant que nous étions. Ce n'était pas un simple coup de chance, car une semaine, plus tard, il réussit, pour notre plus grand plaisir, à faire surgir du néant un objet. Même Jessica et Rufus sont allés le voir à la fin de ce numéro pour connaître son secret ! Il y a encore et toujours en nous le désir de croire en la magie ; c'est cela qui lui confère ce pouvoir et cette séduction si rares.”
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Incassable (Unbreakable)

952 3/4
Fantastique USA 2000 106 min.
M. Night Shyamalan Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Robin Wright, Spencer Treat Clark, Charlayne Woodard, Eamonn Walker, Leslie Stefanson, Johnny Hiram Jamison
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27792.html
Synopsis :

Elijah Price souffre depuis sa naissance d'une forme d'ostéogénèse. S'il reçoit le moindre choc, ses os cassent comme des brindilles. Depuis son enfance, il n'a de cesse d'admirer les superhéros, des personnages qui sont tout l'opposé de lui-même. Propriétaire d'un magasin spécialisé dans les bandes-dessinées, il épluche pendant son temps libre les vieux articles de journaux à la recherche des plus grands désastres qui ont frappé les Etats-Unis. Il se met alors en quête d'éventuels survivants, mais y parvient rarement.Au même moment, un terrible accident ferroviaire fait 131 morts. Un seul des passagers en sort indemne...
Critique :

Pour son premier film "Sixième sens", M. Night Shyamalan avait fait appel à Bruce Willis pour le rôle principal. Et quand on connait le succès qu'à rencontrer ce film, il est logique de s'attendre à ce que le jeune réalisateur fasse une nouvelle fois appel au célèbre acteur pour un autre film. C'est le cas pour "Incassable" où cette fois-ci il joue le rôle de David Dunn, un homme ordinaire qui va être le seul survivant d'un accident ferroviaire. Ce miracle ne va pas passer inaperçu car un certain Elijah Price, joué par Samuel L. Jackson, qui est atteint d'une forme d’ostéogenèse, va rencontrer David Dunn pour tenter de le convaincre de l'une de ses théories. Bruce Willis et Samuel L. Jackson sont tous les deux excellents dans leur rôle respectifs, Bruce Willis prouve une nouvelle fois qu'il 'est pas qu'un simple acteur de films d'action et qu'il sait jouer bien plus. M. Night Shyamalan réalise un nouveau film captivant avec une mise en scène inventive comme il sait le faire. Il démontre à tous que "Sixième sens" n'était pas un coup de chance et qu'il a réellement beaucoup de talent. Il refait d'ailleurs appel à James Newton Howard pour composer la musique du film. Celle-ci offre une tension au film, un suspens qui ne lâche pas le spectateur jusqu'à la fin. Ce suspens accompagne un scénario très bien ficelé avec des personnages bien développés, en proie au doute et à l'espoir. "Incassable" est une nouvelle pépite d'un M. Night Shyamalan trop souvent sous estimé.
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Invasion de Los Angeles (They Live)

100 3/4
Fantastique USA 1988 94 min.
John Carpenter Roddy Piper, Keith David, Meg Foster
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=7201
Synopsis :

Ouvrier au chômage venu de Denver, John Nada arrive à Los Angeles. Embauché sur un chantier, il loge bientôt, faute de mieux, dans un bidonville, grâce à Frank, un copain de travail. Nada découvre que des émissions pirates de télévision appelant la population à sortir de sa léthargie et à se révolter contre "eux", sont émises depuis la chapelle toute proche. Bientôt, la police cerne l'endroit et détruit le bidonville, chassant les pauvres et matraquant les pirates. Dans la chapelle, Nada trouve des lunettes noires procurant une vision de l'environnement radicalement différente : les affiches publicitaires et les livres laissent place à des slogans autoritaires - "Consommez" "Dormez", "Regardez la Télévision", "Obéissez"... - et certains citoyens - les plus aisés et des policiers - apparaissent sous un jour monstrueux. Ce sont des extra-terrestres ayant envahi la Terre, infiltré la société américaine et conditionnant les Humains grâce à la Télévision. Au terme d'une bagarre coriace, Nada parvient à faire chausser les lunettes à Frank et à le convaincre. Les deux hommes se rendent à une réunion clandestine des résistants tenant tête aux envahisseurs, et apprennent que certains Humains collaborent avec ceux-ci pour s'enrichir. Ils retrouvent Holly, une jeune femme travaillant à la Télévision, que Nada avait dû prendre en otage, et qui est désormais gagnée à leur cause. Le repaire est investi par la police, qui massacre impitoyablement les rebelles. Traqués, Nada et Frank parviennent à la station où travaille Holly. Frank est tué par celle-ci - en fait une collaboratrice. Nada l'élimine et parvient à détruire l'émetteur avant d'être lui-même abattu. En ville, les envahisseurs apparaissent enfin sous leur hideux visage...
Critique :


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Norway of Life (Den Brysomme Mannen)

726 3/4
Fantastique ++ Autres 2006 95 min.
Jens Lien Trond Fausa Aurvag (Andreas), Petronella Barker (Anne Britt), Per Schaaning (Hugo), Birgitte Larsen (Ingeborg), Johannes Joner (Havard), Ellen Horn (Trulsen), Anders T. Andersen (Harald), Ivar Lykke (Kollega 1), Sigve Bøe (Acteur), Hanne Lindbæk (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111363.html
Synopsis :

Andréas se retrouve dans une ville étrange. Il ignore comment il est arrivé là. On lui remet un emploi, un appartement et même une femme. Très vite, il s'aperçoit pourtant qu'il y a quelque chose qui cloche.
Tentant de s'enfuir, il découvre que la ville est sans issues. Il fait la connaissance de Hugo qui a découvert dans un mur de sa cave un trou dont s'échappent de merveilleux sons. Est-ce l'entrée vers ''l'autre monde'' ? Un nouveau plan d'évasion est mis sur pieds.
Critique :

Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 3,2/5 (Pour 522 notes : 26% de *****, 32% de ****, 9% de ***, 21% de **, 6% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 prix et 8 nominations
Box Office France : 32 727 entrées
Distributeur : CTV International
Année de production : 2006
Langue : Norvégien
Date de sortie DVD : 13 mars 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 117070

Secrets de tournage :

Secrets de fabrication
"J'ai voulu créer une ambiance cinématographique un peu semblable à celle de Sixième Sens, explique le réalisateur Jens Lien, et j'ai aussi été chercher du côté de l'esthétique du réalisateur Roy Andersson. Les images sont dans les tons pâles et gris. La palette de couleurs est limitée. Les décors racontent eux aussi le vide et l'absence de vie des personnages. Les mouvements de caméra sont très lents, mais parfois aussi en plans larges, travelling, et des plans structurés, chorégraphiés. J'ai voulu arriver à faire sentir que sous la surface bien lisse, il y a quelque chose qui est au bord de l'explosion."

Grand Prix à Gérardmer
Norway of Life est le grand vainqueur de l'édition 2007 du Festival du Film Fantastique de Gérardmer avec quatre récompenses : le Grand Prix, le Prix de la Critique Internationale, le Prix du Jury Jeunes et Prix du Jury Sci Fi.

Second long-métrage
Norway of Life est le second long-métrage du réalisateur Jens Lien. Il s'était auparavant fait remarquer avec son court-métrage Shut the door, sélectionné à Cannes en 2000 et avec son premier film, Jonny Vang, projeté en première au Festival de Berlin 2003 dans la section Panorama.

Pluie de récompenses
En plus de ses prix à Gérardmer, Norway of Life a remporté le Prix ACID en mai 2006 à Cannes. Le film s'est également vu décerner trois Amanda Awards (l'équivalent norvégien de nos César) : Meilleur acteur, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario.
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Nuit a dévoré le monde (la) (Nuit a dévoré le monde (la))

1016 3/4
Fantastique France 2017 94 min.
Dominique Rocher (II) Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant, Sigrid Bouaziz, David Kammenos
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=244053.html
Synopsis :

En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Critique :

Il a frôlé l’horreur. Pendant que les autres faisaient la fête, il s’est enfermé dans une chambre et s’y est endormi. Au matin, il découvre l’appartement dévasté, couvert de traces de sang. Les zombies ont pris Paris et lui n’a plus qu’à se barricader… Curieusement, on y croit. Sans doute parce que, dans cet étonnant film d’un jeune réalisateur français, l’étrangeté ne vient pas seulement des morts-vivants, mais aussi du survivant…

Interprété par le Norvégien Anders Danielsen Lie, inoubliable figure de la solitude d’Oslo, 31 août (2011), le héros de La nuit a dévoré le monde est cet homme qui ne fait pas la fête, un taiseux qui semble avoir choisi le repli sur lui-même avant d’y être condamné, un cérébral aux émotions contrôlées. Très réussi, ce personnage sorti du roman éponyme de Martin Page contamine l’univers apocalyptique du film, le transforme en terrain de réflexion. Une scène de tir au flash ball sur des zombies qui ne réagissent pas (seule l’odeur de la chair fraîche et certains bruits les réveillent) vire à la performance conceptuelle, révélant l’absurdité d’un monde où le carnage est tellement généralisé qu’il en est devenu abstrait…

Avec une belle audace, le réalisateur accentue encore davantage la dimension philosophique de son film d’anticipation lors des deux seules rencontres que fait le rescapé. Avec un zombie qu’il a enfermé dans un ascenseur (joué, génialement, par Denis Lavant), puis avec une jeune fille qu’il a blessée en la prenant pour une mutante (alors qu’elle a les traits délicats de Golshifteh Farahani). Peur de l’Autre et besoin, malgré tout, d’un contact humain, endurcissement guerrier qui n’empêche pas l’espoir innocent d’un miracle : les idées fusent dans ces scènes conçues comme des fables. Mais l’urgence n’est jamais loin, l’effroi menace pour de bon. Une brillante accélération finale fait battre le cœur et l’on ressort de l’aventure vraiment mordu.

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Phénomènes (The Happening)

371 3/4
Fantastique USA 2008 90 min.
M. Night Shyamalan Mark Wahlberg (Elliot Moore), Zooey Deschanel (Alma Moore), John Leguizamo (Julian), Ashlyn Sanchez (Jess), Betty Buckley (Madame Jones), Spencer Breslin (Josh), Robert Bailey Jr. (Jared), Frank Collison (Le Propriétaire De La Serre), Jeremy Strong (Le Soldat Auster), Alan Ruck (Le Directeur), Victoria Clark (La Femme Du Propriétaire De La Serre), Stéphane Debac (Un Parisien), Cyrille Thouvenin (Un Parisien), M. Night Shyamalan (Joey (Voix)), Joel De La Fuente, Cornell Womack (Le Contremaître), Tony Devon (Simon), Derege Harding (Le Conducteur De Train), Edward James Hyland (Le Professeur Wallace), Lyman Chen (Une Passagère), Shayna Levine, Susan Moses (Sally).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126871.html
Synopsis :

Surgi de nulle part, le phénomène frappe sans discernement. Il n'y a aucun signe avant-coureur. En quelques minutes, des dizaines, des centaines de gens meurent dans des circonstances étranges, terrifiantes, totalement incompréhensibles. Qu'est-ce qui provoque ce bouleversement radical et soudain du comportement humain ? Est-ce une nouvelle forme d'attaque terroriste, une expérience qui a mal tourné, une arme toxique diabolique, un virus qui a échappé à tout contrôle ? Et comment cette menace se propage-t-elle ? Par l'air, par l'eau, ou autrement ? Pour Elliot Moore, professeur de sciences dans un lycée de Philadelphie, ce qui compte est d'abord d'échapper à ce phénomène aussi mystérieux que mortel. Avec sa femme, Alma, ils fuient en compagnie d'un ami, professeur de mathématiques, et de sa fille de huit ans.Très vite, il devient évident que personne n'est plus en sécurité nulle part. Il n'y a aucun moyen d'échapper à ce tueur invisible et implacable. Pour avoir une mince chance de survivre, Elliot et les siens doivent à tout prix comprendre la véritable nature du phénomène, et découvrir ce qui a déchaîné cette force qui menace l'avenir même de l'espèce humaine...
Critique :

Fiche technique :

Budget : 57 000 000 $
Box Office France : 1 298 662 entrées
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS EX
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Une magnifique journée pour point de départ
C'est en traversant les paysages verts et luxuriants du New Jersey que M. Night Shyamalan a eu l'idée de Phénomènes. Il se souvient : "Je rentrais à New York, c'était une journée magnifique et les arbres bordaient la route. Je me suis brusquement demandé ce qui se passerait si la nature se retournait contre nous. En un instant, j'avais toute la structure de l'histoire, les personnages s'imposaient d'eux-mêmes. J'en étais ravi parce que les films sont toujours meilleurs et plus accessibles quand c'est la structure qui prédomine. Avant même d'avoir écrit un mot du scénario, je savais que je voulais un style particulier pour ce film. J'avais envie de faire quelque chose d'électrique, d'acéré et de dynamique".

Pousser encore plus loin le "genre Shyamalan"
La première version du scénario était déjà intense, mais lorsque Twentieth Century Fox est arrivé sur le projet, le studio a suggéré que M. Night Shyamalan pouvait aller encore plus loin, en traitant son sujet comme pour un film " R-rated " (interdit aux enfants de moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte) et tendre vers des extrêmes en termes de tension et de terreur. M. Night Shyamalan fut surpris mais excité par cette suggestion de s'aventurer là où il n'était jamais allé et par la possibilité de donner libre cours à son imagination sans se limiter: "C'était finalement la meilleure façon de traiter ce sujet, parce que c'est à la base une histoire qui parle de tabous. Si on avait fait L'Exorciste en visant une interdiction aux moins de 13 ans non accompagnés, cela n'aurait jamais donné le film culte que l'on connaît...". Le producteur Barry Mendel commente : "L'idée motrice de ce film a été de pousser plus loin ce que nous appelons "le genre Shyamalan". La Fox nous a dit qu'on devait retrousser nos manches et y aller à fond ! Sam Mercer, également producteur, ajoute : "Phénomènes porte à un niveau supérieur beaucoup des éléments surnaturels et émotionnels propres aux films de Shyamalan. Et ce film pose une question qui fait froid dans le dos : nous, les humains, sommes-nous allés trop loin ?

Une vision contemporaine des thrillers des années 50 et 60
M. Night Shyamalan envisageait de créer une sorte de vision contemporaine biaisée des thrillers paranoïaques de l'époque de la guerre froide des années 50 et 60. Ces films divertissaient tout en jouant sur l'anxiété, créant un sentiment de catastrophe imminente qui vous tenait en haleine. Et sous des dehors de divertissement, ils remettaient aussi subtilement en cause la direction que prenait la société. Des corbeaux vengeurs de Alfred Hitchcock au Godzilla atomique, sans oublier les végétaux de L'Invasion des profanateurs de sepultures de Don Siegel, bien des classiques du suspense fonctionnaient comme des films d'horreur, tout en laissant les spectateurs s'interroger sur la possibilité d'un monde où la Terre continuerait à exister... mais sans les humains. M. Night Shyamalan souhaitait retrouver dans Phénomènes la même force directrice, ce sentiment permanent d'incertitude et de peur. Mais il a franchi un pas de plus en envisageant la forme de disparition du genre humain la plus difficile à imaginer. Il commente : "Ce qui est vraiment effrayant ici, c'est que les gens se mettent à agir d'une façon radicalement opposée à celle dont ils sont supposés se conduire. Un comportement inexplicable est toujours très perturbant, et il y a beaucoup de comportements tabous dans cette histoire. Qu'est-ce qui assure la survie de l'espèce ? L'instinct de rester loin de ce qui peut nous tuer, nous blesser ou nous nuire, l'instinct de protection de nous-mêmes et des nôtres. Mais que se passerait-il si cet instinct disparaissait ? Tout basculerait incroyablement vite..."

Une fin surprenante ?
M. Night Shyamalan a aimé pouvoir s'éloigner de ce qui a fait sa réputation : des fins complètement inattendues et surprenantes. Il a envisagé dès le début l'histoire de Phénomènes comme se déroulant sur une période de 36 heures seulement, depuis les premiers symptômes du désastre jusqu'au point culminant de l'histoire, un paroxysme qui laisserait le spectateur le souffle coupé: "J'aimais l'idée de faire un film de fin du monde capable de surprendre le spectateur qui s'attend à une de ces fins dont j'ai le secret. Là, ce sera une autre forme de surprise ! Parfois, une histoire est simplement une histoire... Dans le cas de Phénomènes, c'est celle d'une famille qui s'efforce de survivre et d'apprendre à s'aimer les uns les autres, et c'est ce thème qui m'a le plus attiré. Mon objectif est toujours de faire un film qui ne vous laisse pas une seconde de répit, où vous devenez paranoïaque à propos de ce qui se passe dans le monde, à propos de choses auxquelles vous n'aviez pas vraiment réfléchi jusque-là..."

Un défi pour Mark Wahlberg
Pour jouer Elliot, M. Night Shyamalan a toujours songé à Mark Wahlberg. Malgré la diversité de son registre, le personnage d'Elliot était pour lui une nouveauté : un professeur calme, un homme sensible poussé dans ses derniers retranchements par des événements inexplicables en l'espace de quelques heures. M. Night Shyamalan était cependant convaincu que ce rôle serait parfait pour Wahlberg. Il explique : "Je connais Mark et je l'ai toujours vu ainsi, humainement parlant. Je ne connais pas ce petit dur de Boston d'autrefois, celui qui a été mêlé à des bagarres. C'est du passé, l'homme que je connais est différent. Je l'ai vu être ce genre de personne sensible à travers des petits moments de ses films précédents, par exemple dans la scène des Les Rois du désert où il appelle sa femme alors qu'il est en Iraq. Je l'ai adoré et j'avais envie de le voir ainsi dans tout un film". Mark Wahlberg, quant à lui, confie : "J'étais très heureux de pouvoir travailler avec M. Night Shyamalan. Il a fait tourner mon frère et Joaquin Phoenix et je les enviais tous les deux d'avoir eu cette chance ! Quand il m'a dit qu'il pensait à moi pour ce rôle, j'étais fou de joie ! Pourtant, aussi séduisante soit cette histoire, je savais que le rôle d'Elliot serait l'un des plus difficiles de ma carrière. J'aime les défis, mais c'était de loin le plus costaud qu'on m'ait posé ! Night était convaincu que je pouvais être cet homme innocent, mais je ne suis définitivement pas aussi innocent que ça. J'ai eu quelques soucis avec la justice, j'ai eu mon lot de problèmes, mais je crois que Night a vu que mes intentions étaient toujours bonnes. Il m'a cependant fallu étudier en profondeur ce personnage, et une grande partie de la manière dont je l'interprète est née de nos discussions avec Night et du temps que j'ai passé avec lui".


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Prophétie de l'horloge (la) (The House With a Clock in its Walls)

1181 3/4
Fantastique USA 2018 106 min.
Eli Roth Owen Vaccaro, Jack Black, Cate Blanchett, Sunny Suljic, Colleen Camp, Renée Elise Goldsberry, Kyle MacLachlan, Lorenza Izzo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=257034.html
Synopsis :

Cette aventure magique raconte le récit frissonnant de Lewis, 10 ans, lorsqu’il part vivre chez son oncle dans une vieille demeure dont les murs résonnent d’un mystérieux tic-tac. Mais lorsque Lewis réveille les morts accidentellement dans cette ville, en apparence tranquille, c’est tout un monde secret de mages et de sorcières qui vient la secouer.
Critique :

Ce conte fantastique pioche autant dans une magie blanche à la Harry Potter que dans la magie noire d’un univers à la Tim Burton. Sans égaler la richesse ludique de l’un ni la folie poétique de l’autre, le récit déborde de trouvailles réjouissantes (le tic-tac maléfique qui sourd des murs…) et de personnages attachants.
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Sans un bruit (A Quiet Place)

1235 3/4
Fantastique USA 2018 90 min.
John Krasinski Emily Blunt, John Krasinski, Millicent Simmonds, Noah Jupe, Cade Woodward, Leon Russom, Doris McCarthy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254612.html
Synopsis :

Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.
Critique :

Sans chambouler les codes ou véritablement surprendre, "Sans un bruit" se place comme un sympathique petit cauchemar, suffisamment tendu, nerveux et spectaculaire, pour en excuser les faiblesses.
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SOS Fantômes (Ghostbusters)

92 3/4
Fantastique USA 1984 106 min.
Ivan Reitman Bill Murray, Dan Aykroyd, Sigourney Weaver, Harold Ramis, Rick Moranis, William Atherton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=437.html
Synopsis :

Trois jeunes parapsychologues - Peter Venkman, Raymond Stantz et Egon Spengler - se font renvoyer de l'université de New York, où leurs recherches fantaisistes étaient peu appréciées. Au moment où ils se retrouvent au chômage, ils apprennent que des fantômes terrifient quelques new-yorkais jusque dans leur appartement... Peter, Raymond et Egon ont alors l'idée géniale de créer une petite entreprise de "chasse aux fantômes" - du genre "si vous avez un problème, appelez tel numéro et nous viendrons à votre secours", un peu comme les pompiers !... Après un démarrage un peu lent, la compagnie "S.O.S. Fantômes" est bientôt débordée par les appels... Tout va bien, donc, jusqu'au jour où une jeune et jolie femme - Dana Barrett - vient elle aussi se plaindre d'étranges phénomènes se produisant dans sa cuisine. Peter Venkman, ébloui par la beauté de Dana, se charge personnellement de l'affaire. Mais le "morceau" s'avère trop gros pour la société "S.O.S. Fantômes" : en réalité, l'immeuble où habite Dana a été investi par Gozer, le Dieu destructeur. Dès lors, Peter, Raymond, Egon et leur assistant Winston Zedmore se battront contre les immenses forces du Mal, et éviteront de justesse un tremblement de terre en plein New York, entre autres catastrophes...

Finalement, "S.O.S. Fantômes " en sortira vainqueur et ramènera la belle Dana, elle-même possédée par le Mal, à son état normal.
Critique :


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Starman (Starman)

102 3/4
Fantastique USA 1985 115 min.
John Carpenter Jeff Bridges, Karen Allen, Charles Martin Smith, Richard Jaeckel, Robert Phalen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=302.html
Synopsis :

Tout commence le 20 avril 1977 : la sonde américaine " Voyager II " est alors envoyée dans l'espace, avec à son bord des messages enregistrés par la communauté humaine, lançant un appel et une invitation aux êtres pouvant exister au-delà de la Terre...

Sept ans plus tard, un engin suspect est repéré dans le ciel américain par les radars militaires; l'engin est abattu au-dessus d'une forêt du Wisconsin, mais son "pilote" s'en est échappé et se réfugie dans la maison d'une jeune veuve, Jenny Hayden. Celle-ci est d'abord éblouie par une étrange lueur; et, lorsqu'elle reprend connaissance, elle se trouve face à un être bizarre qui ressemble trait pour trait à son défunt mari... mais n'est pas son mari ! C'est en fait l'extra-terrestre qui, à partir d'une mèche de cheveux trouvée dans l'album de photos familial, a pris la forme humaine de l'époux de Jenny...

Jenny a d'abord peur, bien sûr, mais se rend compte très vite que ce "Starman" est animé de bonnes intentions et veut surtout apprendre le maximum de choses sur les humains. Malheureusement, il ne dispose que de trois jours d'autonomie au bout desquels, sous peine de mourir, il doit rejoindre son vaisseau spatial, resté quelque part en Arizona...

Jenny va donc finalement l'aider dans son périple, lui éviter toutes sortes de déconvenues dues à une certaine bêtise humaine, tandis que, de leur côté, des militaires, des agents fédéraux – dont George Fox – et un savant spécialiste des problèmes de l'espace – Mark Shermin – recherchent activement l'extra-terrestre.

Après une nuit d'amour, Starman explique à Jenny, qui jusqu'à présent n'avait jamais pu avoir d'enfants que, bientôt elle aura un fils...

Au bout du compte, Starman échappera de justesse à tous ces individus qui voulaient l'immobiliser pour l'étudier de plus près; il regagnera son vaisseau spatial et laissera derrière lui Jenny, de nouveau tombée amoureuse... du double de son mari !
Critique :


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The Host (Gwoemul)

1065 3/4
Fantastique Corée du Sud 2006 119 min.
Bong Joon-Ho Kang-Ho Song, Hie-bong Byeon, Park Hae-il, Doona Bae, Ko Asung, Kim Roi-ha, Pil-Sung Yim, Lee Dong-Ho, Philip Hersh, Oh Dal-soo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111431.html
Synopsis :

A Séoul, Park Hee-bong tient un petit snack au bord de la rivière Han où il vit avec les siens. Il y a son fils aîné, l'immature Gang-du, sa fille Nam-joo, une championne malchanceuse de tir à l'arc, et Nam-il, son fils cadet éternellement au chômage. Tous idolâtrent la petite Hyun-seo, la fille unique de Gang-du.Un jour, un monstre géant et inconnu jusqu'à présent, surgit des profondeurs de la rivière. Quand la créature atteint les berges, elle se met à piétiner et attaquer la foule sauvagement, détruisant tout sur son passage.Le snack démoli, Gang-du tente de s'enfuir avec sa fille, mais il la perd dans la foule paniquée. Quand il l'aperçoit enfin, Hyun-seo est en train de se faire enlever par le monstre qui disparaît, en emportant la fillette au fond de la rivière.La famille Park décide alors de partir en croisade contre le monstre, pour retrouver Hyun-seo...
Critique :

La plus grande beauté de The Host : si le monstre est un événement, l'événement lui-même n'est rien d'autre qu'une arrivée, une venue. Venir, venir à, arriver, c'est le programme du film. Chaque plan est une invitation.
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28 jours plus tard (28 days later)

3/4
Horreur UK 2002 112 min.
Danny Boyle Alex Palmer, David Schneider, Cillian Murphy, Toby Sedgwick, Naomie Harris, Noah Huntley
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46940.html
Synopsis :

Dans un futur proche... Toute l’Angleterre est dévastée par une épidémie redoutable. Pourquoi ? Vingt-huit jours avant que le virus mortel se répande, un commando de la « Protection Animale » s’est introduit dans un laboratoire médical pour sauver des chimpanzés livrés à d’étranges expériences. En voulant les libérer, les malheureux volontaires ne se doutaient pas que le Mal en puissance allait leur sauter au visage... Un vrai carnage ! L’ensemble du territoire est touché au gré des jours qui passent, l’Angleterre se retrouvant scindée en deux parties distinctes : les (sur)vivants et les non vivants « zombifiés-contaminés ». Sachant qu’une seule goutte de sang peut transmettre le virus, combien de rescapés pourront imaginer survivre ? C’est une guerre sans merci qui commence alors...
Critique :


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Exorciste ( l') - Version Longue (The Exorcist)

58 3/4
Horreur USA 1973 120 min.
William Friedkin Ellen Burstyn, Max Von Sydow, Lee J. Cobb, Linda Blair, Kitty Winn, Jack MacGowran, Jason Miller
Synopsis :

Chris Mc Neil, une actrice de télévision, s'inquiète d'entendre des bruits bizarres dans la chambre de sa fillette de douze ans, Regan, qui se plaint d'ailleurs d'avoir des difficultés à dormir. Chris constate elle-même que d'inquiétants mouvements spasmodiques ébranlent le lit de sa fille et Regan change peu à peu de personnalité, devenant un véritable monstre, agressif et au langage obscène. Les médecins pensent alors que Regan est atteinte d'un trouble du cerveau et la jeune fille subit divers tests mais aucune lésion ne peut être décelée. Les psychiatres s'avouent à leur tour vaincus.

Regan semble possédée par une force anormale et la statue de la Vierge qui se trouvait dans la chapelle du collège voisin est profanée.

Burke Dennings, le metteur en scène qui dirigeait Chris, meurt dans des circonstances mystérieuses après avoir été seul avec Regan. Le lieutenant Kinderman qui mène l'enquête en arrive à la conclusion que Regan est l'auteur de ce meurtre. Chris décide alors de faire exorciser Regan qui se livre durant ses crises de possession à d'abjects sacrilèges. Deux prêtres vont accomplir l'exorcisme : le père Karras et le père Merrin qui a fait des recherches archéologiques en Irak. Le père Karras se sacrifie après que le père Merrin ait été terrassé : il fait pénétrer le démon en lui-même puis se jette par la fenêtre. Libérée, Regan retrouve son état normal et perd tout souvenir de ce qui lui est arrivé.
Critique :

Dans sa version initiale ou dans la version plus longue ressortie en salles le 14 mars 2001, L'EXORCISTE reste LA référence en matière de films d'épouvante, avec un pouvoir machiavéliquement et délicieusement (??!) traumatisant...
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28 semaines plus Tard (28 Weeks Later)

398 3/4
Horreur UK 2007 91 min.
Juan Carlos Fresnadillo Robert Carlyle (Don), Rose Byrne (Scarlet), Harold Perrineau (Flynn), Catherine Mccormack (Alice), Jeremy Renner (Doyle), Idris Elba (General Stone), Mackintosh Muggleton (Andy), Imogen Poots (Tammy), Amanda Walker (Sally), Shahid Ahmed (Jacob), Garfield Morgan (Geoff), Emily Beecham (Karen), Raymond Waring (Sam), Beans Balawi (Chico De La Casa De Campo), Meghan Popiel (Soldado Dlr), Stewart Alexander (Oficial Militar), Philip Bulcock (Oficial Médico), Chris Ryman (Francotirador), Tristan Tait (Soldado), Matt Reeves (Ii) (Soldado Del Búnker), Thomas Garvey (Comandante Del Búnker), Kish Sharma (Hombre Del Depósito), Jane Thorne (Mujer Del Depósito).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=118343.html
Synopsis :

Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires. Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer. Don a survécu à ces atroces événements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine.Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé...
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6424 notes : 38 % de *****, 31 % de ****, 16 % de ***, 1 % de **, 14 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 313 465 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nouvelle épidémie...
28 Weeks Later est la suite de 28 jours plus tard, réalisé en 2003 par Danny Boyle sur un scénario signé Alex Garland.

.... Nouveau réalisateur !
La réalisation de ce nouvel opus a été confiée à l'Espagnol Juan Carlos Fresnadillo (Intacto). Si Danny Boyle n'a pas repris sa place derrière la caméra, il a toutefois choisi de tenir le rôle de producteur exécutif.

L'ombre de Boyle
Danny Boyle ne s'est pas borné à son rôle de producteur exécutif puisqu'il a tourné pendant trois jours avec la deuxième équipe et a réalisé quelques-unes des scènes d'ouverture du film.

Le petit nouveau
Le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo s'exprime sur le premier opus et explique comment il a été impliqué dans cette suite : "J'ai adoré 28 jours plus tard, c'était un grand honneur pour moi d'avoir été choisi pour réaliser sa suite. Mais en même temps, j'étais terrifié par le défi que représentait un film comme celui-ci. Au début, je ne savais pas très bien ce qu'on attendait de moi, j'ignorais si je devais improviser en partant du premier film ou rester dans sa lignée, et j'étais donc un peu hésitant. Mais DNA Films a insisté pendant un ou deux mois et j'ai fini par accepter."

Nouvelle vision de Londres
Danny Boyle a choisi un réalisateur étranger afin que le film bénéficie d'une vision différente de Londres: "Un réalisateur 02 Anglais aurait sans doute fait quelque chose de très similaire à mon film, expliquet-til. C'est pour cela qu'il était intéressant de prendre Juan Carlos car c'est un réalisateur d'origine espagnole qui baigne en même temps dans la culture anglo-saxonne. Son regard est donc nourri par diverses influences et cela lui donne une vision des choses très différente et intéressante. Beaucoup de très bons films sont faits en ce moment par des cinéastes américains d'origine latine et des réalisateurs espagnols. Je suis heureux de pouvoir participer à ce mouvement."

Un scénario réflechi
L'écriture du scénario a duré plus d'une année.

Tournage à Londres
A l'instar du premier opus, une grande partie de 28 semaines plus tard plus tard s'est déroulé dans Londres dans les quartiers de la City, d'East London et de Canary Wharf. Le District Un se situe quant à lui dans Isle of Dogs. Le reste des prises de vues ont eu lieu au 3 Mills Studio en Grande-Bretagne.

Vision d'apocalypse
Pour recréer un Londres dévasté, le chef décorateur Mark Tildesley s'est inspiré d'évènements récents : "Nous avons tous vu à la télévision ce qu'un ouragan comme Katrina peut faire à une ville. Après une telle catastrophe, les gens errent dans la ville pour trouver un moyen de s'en sortir. C'est un peu la même situation dans le film, les gens se déplacent tous vers les mêmes endroits, ils sont rationnés et ils essayent de s'organiser en groupes pour déblayer la ville."

De vieilles connaissances
Rose Byrne qui interprète Scarlet avait tourné pour le producteur exécutif Danny Boyle dans son dernier film, Sunshine. Robert Carlyle quant à lui, figurait au casting de La Plage.

Pris sur le vif
Une attention toute particulière a été portée aux costumes. Ceux-ci devaient bien souligner que les contaminés avaient été des humains comme les autres : "Les costumes que portent les infectés transmettent l'idée que leur vie s'est interrompue brutalement en plein milieu de leurs activités quotidiennes, explique la chef costumière Jane Petrie. Qu'ils portent encore sur eux leurs costumes de travail ou leurs habits personnels, un seul regard suffit à saisir ce qu'ils pouvaient faire et être avant d'être infectés. A part le sang et les traces de vomissures, ils sont restés tels qu'ils étaient au moment où le virus les a frappés."
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Dents de la Mer (les) (Jaws)

657 3/4
Horreur USA 1975 124 min.
Steven Spielberg Roy Scheider (Martin Brody), Robert Shaw (Quint), Richard Dreyfuss (Matt Hooper), Lorraine Gary (Ellen Brody), Murray Hamilton (Larry Vaughn), Carl Gottlieb (Ben Meadows), Jeffrey Kramer (le député Leonard Hendricks), Peter Benchley (interviewer télé), chris rebello (Michael Brody), susan backlinie (chrissie (1er victime)), jay mello (Sean Brody), Ted Grossman (une victime), Jonathan Filley (Acteur), Jeffrey Voorhees (Acteur), Craig Kingsbury (Acteur), Lee Fierro (Actrice), Steven Spielberg (Rôle indéterminé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12789.html
Synopsis :

A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs...
Critique :



Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 10 nominations
Box Office France : 6 261 062 entrées
Distributeur : CIC
Budget : 12 000 000 $
Année de production : 1975
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 6 décembre 2005
Date de sortie Blu-ray : 20 novembre 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Dernier train pour Busan (Busanhaeng)

920 3/4
Horreur Corée du Sud 2016 118 min.
Sang-Ho Yeon Gong Yoo, Yumi Jung, Dong-seok
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246702.html
Synopsis :

Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...
Critique :

Une catastrophe écologique a pour conséquence de "zombifier" une partie de la population. Un jeune financier et sa fille le comprennent dans le train qui les emmène à Busan, sur la côte sud de la Corée, là où le virus n’a pas encore frappé.

Présenté en séance de minuit au dernier Festival de Cannes, ce film a tout du blockbuster idéal. Il est intelligent, vif et combine brio formel (les attaques groupées de zombies sont impressionnantes) et enjeux humains. On pouvait craindre que, à l’image du train dans lequel sont enfermés survivants et mutants, l’intrigue reste sagement posée sur ses rails, un peu prisonnière de son programme. Or la mise en scène trouve toujours matière à repousser les limites du genre, le plus souvent par des images brèves, sèches et glaçantes (ces agressions étouffées par le Plexiglas des hublots et la vitesse du train, que les héros distinguent à peine) ou des trouvailles de scénario ingénieuses : la remontée des wagons "infectés" par une poignée de survivants est un modèle d’invention.

Pour ne rien gâcher, le film catastrophe réussit ses analogies politiques : il est difficile de ne pas penser à la division des deux Corées, à la menace nucléaire du Nord et au raidissement du gouvernement du Sud. Guillaume Loison
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Manuel de survie à l'apocalypse zombie (Scout's Guide To The Zombie Apocalypse)

773 3/4
Horreur USA 2015 93 min.
Christopher Landon Tye Sheridan (Ben), Logan Miller (Carter), Joey Morgan (Augie), Sarah Dumont (Denise), Blake Anderson (Ron le concierge), Halston Sage (Kendall), Cloris Leachman (Madame Fielder), Niki Koss (Chloe), Lukas Gage (Travis), Hiram A. Murray (Caporal Reeves), Patrick Schwarzenegger (Jeff), David Koechner (Le chef des Scouts Rogers), Becktoria (Fille sexy à une fête), Sara Malakul Lane (Beth Daniels), Matthew Cardarople (Zombie solitaire sans mâchoires), Laurel Harris (Kate Goudy), Elle Evans (Amber), Janell Islas (Un zombie adulte), Joanna Pallante (Fille sexy à une fête), Corsica Wilson (Actrice), Meghan Aruffo (Zombie en prison), Arielle Raycene (Fille sexy), Courtney Cooper (Survivante), Yana Trofimova (Fille sexy à une fête), Jeremy Dunn (Patient Zéro), Drew Droege (Clochard ivre), Morgan Womack (Zombie), Tony Gardner (Docteur Gardner / Zombie), Brittany Loren (Selfie Prom Date), Feather Rae Dawn (Zombie en prison), Steffanie Malanga (Jolie fille), Justin Vanden Heuvel (Caporal Douglas), Julie Paige (Fille sexy), Alexandra Ibrahim (Fille sexy à une fête), Cameron Elmore (Enfant ringard), David Rowden (Zombie policier), Laura Bedwell-Young (Zombie chef de meute), José Díaz (Enfant effrayé), John Kreng (Zombie), Zale Kessler (Vieux zombie), Leo Misha King (Survivant), Lisa Richman (Zombie retardataire), Alicia Marie Beatty (Zombie enfant), Jordan Fuller (Scout), Greg Brown (Vieux zombie tueur dans une piscine), Rebecca Rowley (Une mère zombie), Brittany Riley (U5), Sandy Martinez (Fille sexy à une fête), Joel Shock (Zombie), Rudy Villagrana (Zombie), Adam Wagner (Zombie en prison), Tom Valentine Gelo (Victime d'un zombie), Joey Guerrero (Garçon sexy à une fête), Melissa Johnston (Fêtarde), Missy Martinez (Zombie adjoint), Dillon Francis (D.J.), Theo Kypri (Peter Morris), Brianna Gardner (Interprète d'un zombie chat), Efren John Rowan (Zombie), Lilo Tauvao (Interprète d'un zombie chat).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=185652.html
Synopsis :

Trois scouts, amis depuis toujours, s’allient avec une serveuse badass pour devenir l’équipe de héros la plus improbable qu’il soit. Quand leur paisible ville est ravagée par une invasion de zombies, ils vont devoir se battre pour survivre et mettre leurs compétences de scouts à profit pour sauver l’humanité des zombies.
Critique :



Fiche technique :

Année de production : 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un scénario remarqué
Le scénario du film a fait partie de la Blacklist en 2010, une liste qui répertorie les meilleurs scénarios qui n'ont pas encore trouvé preneur.

Tournage californien
Le tournage de Scouts Guide to the Zombie Apocalypse a démarré le 8 mai 2014 à Los Angeles et s'est poursuivi dans la ville de Cypress située aussi en Californie.

Manuel pour devenir une tueuse de zombie
Pour son rôle de Denise dans Manuel de survie à l'apocalypse zombie, Sarah Dumont s'est beaucoup inspirée des films 28 jours plus tard de Danny Boyle et Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer.

Un mort-vivant pas comme les autres
A la fin de la bande-annonce du film de Christopher Landon, nous pouvons voir le personnage d'Augie tirer en pleine tête d'un zombie en slow motion. Ce dernier est joué par Dillion Francis, un DJ qui a contribué à la composition de la bande originale.

Date de sortie modifiée
A l'origine, Manuel de survie à l'apocalypse zombie devait sortir aux Etats-Unis le 13 mars 2015. Le 14 octobre 2014, sa date de sortie est repoussée au 30 octobre 2015 afin de coïncider avec Halloween.

Déconseillé au moins de 13 ans
Lors des premières auditions des acteurs, le scénario de Manuel de survie à l'apocalypse zombie était classé PG-13, soit interdit aux moins de 13 ans non-accompagnés. Le scénario a finalement été modifié et le long-métrage est accessible à tous les publics.

Christopher Landon, adepte de l'horreur
Le metteur en scène n'en est pas à son premier film d'horreur. Il a aussi réalisé Paranormal Activity : The Marked Ones et Paranoiak et écrit les scénarios de Paranormal Activity 2, 3 et 4.

Un acteur montant
Tye Sheridan a commencé sa carrière assez jeune et on peut dire qu'elle a démarré très fort. En 2011, l'acteur a joué, à seulement 12 ans, le rôle de Steven aux côtés de Brad Pitt, Jessica Chastain et Sean Penn dans The Tree of Life. L'année d'après, il a partagé l'affiche de Mud - Sur les rives du Mississippi, avec Matthew McConaughey et Reese Witherspoon. Tye Sheridan a obtenu, en 2014, un rôle dans le film Dark Places avec Charlize Theron et en 2015 le rôle principal de Manuel de survie à l'apocalypse zombie. En 2016, on pourra le retrouver dans X-Men : Apocalypse.

Du film au jeu
Le film Manuel de survie à l'apocalyspe zombie a le droit à son propre jeu pour mobile, disponible sur iOS et Android. Le jeu est composé de 100 niveaux où le gamer, qui est un scout solitaire, a pour but de tuer en seulement quelques tirs tous les zombies de la carte afin de trouver le lieu de la fête et sauver des filles. Pendant la partie, le joueur explore cinq endroits inspirés par le long-métrage et doit construire différents styles d'armes.

Les zombies envahissent nos écrans
Les zombies sont devenus de véritables stars au cinéma notamment grâce au célèbre film La Nuit des morts-vivants de George A. Romero sorti en 1968. Parmi les plus connus, nous pouvons citer World War Z, 28 jours plus tard, Bienvenue à Zombieland, Warm Bodies, Rec 1,2,3 et 4, Diary of the Dead - Chronique des morts vivants, Fido, Shaun of the Dead et la saga Resident Evil. En 2016, on aura le droit à un remake en mode horreur du célèbre roman de Jane Austen intitulé Orgueil et Préjugés et Zombies. Les zombies sont aussi les stars de séries télé (The Walking Dead et Z nation).
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Shaun et les zombies (Shaun of the Dead)

1046 3/4
Horreur UK 2004 99 min.
Edgar Wright Simon Pegg, Nick Frost, Dylan Moran, Kate Ashfield, Tim Baggaley, Samantha Day, Patch Connolly, Matt Jaynes, Keith Chegwin, Rob Brydon, Julia Davis, Mark Gatiss, Robert Popper, David Walliams, Edgar Wright
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57825.html
Synopsis :

À presque 30 ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Entre l'appart qu'il partage avec ses potes et le temps qu'il passe avec eux au pub, Liz, sa petite amie, n'a pas beaucoup de place. Elle qui voudrait que Shaun s'engage, ne supporte plus de le voir traîner. Excédée par ses vaines promesses et son incapacité à se consacrer un peu à leur couple, Liz décide de rompre. Shaun est décidé à tout réparer, et tant pis si les zombies déferlent sur Londres, tant pis si la ville devient un véritable enfer. Retranché dans son pub préféré, le temps est venu pour lui de montrer enfin de quoi il est capable...
Critique :

Plus fin qu'il n'en a l'air, Shaun of the Dead s'affirme non seulement comme l'un des meilleurs films de zombies mais aussi comme la comédie la plus inspirée qu'on ait vue depuis belle lurette, nourrie de sous-culture, de références pop et d'humour de comptoir

Le film a reçu en majorité des critiques positives. Il obtient 91 % de critiques positives, avec un score moyen de 7,7/10 et sur la base de 176 critiques collectées, sur le site Internet Rotten Tomatoes4. Sur Metacritic, il obtient une note de 76/100, sur la base de 34 critiques collectées5. En 2004, Shaun of the Dead a été classé 49e meilleur film britannique de tous les temps par le magazine Total Film.

Stephen King décrit le film comme : « ... un 10/10 sur le thermomètre du rire, et un film qui va devenir un classique »6. En 2007, le film a été classé 9e meilleur film de zombies de tous les temps par le magazine Stylus Magazine7. En 2008, le magazine Empire l'a classé à la 231e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps8. Quentin Tarantino le cite comme faisant partie de ses 20 films préférés depuis qu'il a commencé sa carrière de réalisateur.
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Seven (Seven)

64 3/4
Policier USA 1995 130 min.
David Fincher Brad Pitt, Morgan Freeman, Kevin Spacey, Gwyneth Paltrow, Richard Boundtree
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13892.html
Synopsis :

À quelques mois de la retraite, William Somerset, un inspecteur de police désabusé, se voit imposer comme coéquipier le jeune et bouillant David Mills, tout juste arrivé en ville avec sa timide épouse Tracy. Le premier crime sur lequel ils enquêtent concerne un homme de 200 kilos que l’on a forcé à ingurgiter des spaghettis jusqu’à ce que ses viscères explosent. Des indices laissés par le meurtrier font supposer que cet assassinat n’est que le premier d’une série basée sur les sept péchés capitaux. Après la Gourmandise vient en effet l’Avarice : la victime est l’avocat Eli Gould qui a dû, avant sa mort, se couper lui-même une livre de chair (comme dans “Le marchand de Venise”). C’est ensuite le tour de la Paresse : un dealer pédophile, la main tranchée, a été maintenu ligoté sur son lit pendant un an. Puis c’est l’Orgueil : une belle femme au visage horriblement mutilé a été placée devant l’alternative de vivre défigurée ou de se suicider. La cinquième victime, correspondant à la Luxure, est une prostituée aux entrailles déchirées par un appareillage sexuel tranchant. Les inspecteurs mènent une véritable course contre la montre. L’assassin possédant à l’évidence une vaste culture littéraire, Somerset enquête à la bibliothèque municipale où, justement, un lecteur a emprunté tous les livres sur les péchés capitaux. Mills et Somerset se présentent à l’adresse indiquée, mais l’homme, un certain John Doe – c’est-à-dire M. Untel – leur tire dessus et réussit à leur échapper. Peu après, ils ont cependant la surprise de le voir se constituer prisonnier. À peine incarcéré, le meurtrier déclare vouloir les emmener à l’endroit où se trouvent les deux derniers cadavres (correspondant à l’Envie et à la Colère). Somerset hésite, mais Mills veut absolument connaître l’épilogue du mystère. Les deux hommes se rendent donc en plein désert avec leur prisonnier. Une camionnette surgit de l’horizon et un livreur leur remet un colis contenant… la tête de Tracy. Doe avoue l’avoir assassinée par Envie à l’égard du bonheur conjugal de Mills. Il doit donc être exécuté pour ce péché. Mills, agissant sous l’emprise de la Colère, sera cet exécuteur, commettant ainsi le dernier péché, pour lequel il sera sans doute condamné à mort. Malgré les supplications de Somerset, Mills abat Doe, parachevant ainsi la victoire de celui-ci.
Critique :


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Subway (Subway)

439 3/4
Policier France 1985 104 min.
Luc Besson Christophe Lambert (Fred), Isabelle Adjani (Helena), Richard Bohringer (Le Fleuriste), Jean-Hugues Anglade (The Roller), Jean-Pierre Bacri (L'Inspecteur Batman), Michel Galabru (Le Commissaire Gesberg), Jean Bouise (Le Chef De Station), Jean Reno (Le Batteur), Pierre-Ange Le Pogam (Jean), Arthur Simms (Le Chanteur), Michel D'Oz (Le Guitariste), Alain Guillard (Le Saxophoniste), Jimmy Blanche (Le Percussioniste), Benoit Régent (Le Vendeur), Christian Gomba (Big Bill), Isabelle Sadoyan (Madame Le Préfet), Dominique Hennequin (L'Ingénieur Son), Magali Guidasci (Une Punk), Eric Proville (Le Serveur Du Bar), José Otero (Le Conducteur Du Métro), Francois Ruggieri (L'Homme Distingué), Vincent Skimenti (L'Aveugle), Francis Lemonnier (Le Chef D'Orchestre), Luc Besson (Un Conducteur De Métro (Non Crédité)), Claude Melki (Youssef (Non Crédité)), Etienne Chicot ((Scènes Coupées)), Eric Serra (Le Bassiste), Constantin Alexandrov (Le Mari D'Héléna).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=306.html
Synopsis :

Après avoir dérobé des documents compromettants, un homme se réfugié dans l'univers fascinant et agité du métro parisien. Une impitoyable chasse à l'homme s'organise au cours de laquelle d'étranges liens se tissent entre le cambrioleur et sa victime.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1438 notes : 24 % de *****, 29 % de ****, 25 % de ***, 3 % de **, 20 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 58 918
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le deuxième long métrage de Besson
Deuxième long métrage, Subway (1985) succède dans la filmographie de Luc Besson au Dernier combat, réalisé en 1983.Pour l'occasion, Luc Besson retrouve Jean Reno pour la troisième fois, après L'Avant-dernier et Le Dernier combat. Il s'agit également de la troisième collaboration du cinéaste et du compositeur Eric Serra.

Un couple peut en cacher un autre
Le couple incarné dans le film par Christophe Lambert et Isabelle Adjani devait initialement être interprété par Sting et Charlotte Rampling. Les défections successives du chanteur et de la comédienne 02 Anglaise ont conduit Besson à faire appel à Isabelle Adjani qu'il avait déjà dirigé pour le clip Pull Marine, ainsi qu'à Christophe Lambert.

Le sacre de Lambert
Avant de jouer dans Subway, l'acteur avait été dirigé par Hugh Hudson dans Greystoke, un film qui n'était pas encore sorti sur les écrans français au moment du tournage de Subway. Le succès de Greystoke permit à Lambert d'accéder au rang de star du grand écran. L'accueil que le public réserva à Subway fit que confirmer la tendance.

Un tournage sous contrôle
La direction de la RATP n'autorisa Luc Besson à tourner dans le métro parisien qu'à la condition de respecter des horaires très stricts : de 9h00 à 16h00 et de 1h00 à 5h00. Soucieux de l'image de la Régie, la direction de la RATP délégua un représentant sur le tournage, ce qui obligea Besson et son équipe à déployer des trésors d'ingéniosité pour réaliser certaines séquences violentes qui montraient le métro sous un jour peu flatteur.

Trois Césars en 1986
Sur les 13 nominations que le film obtint aux Césars 1986, Subway récolta trois trophées. Christophe Lambert fut élu par le jury Meilleur Acteur de l'année. L'Académie récompensa également Alexandre Trauner (Meilleur décor), ainsi que l'équipe son du film (Meilleur son).

Une vraie cicatrice pour Christophe Lambert
Le premier jour du tournage, Christophe Lambert, au volant d'une voiture, freina un peu tard et heurta la barrière derrière laquelle se trouvaient Luc Besson et la caméra. Christophe s'ouvrit le front contre le pare-brise. La cicatrice fut intégrée au film.
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A bout portant (A bout portant)

1166 3/4
Policier France 2010 85 min.
Fred Cavayé Gilles Lellouche, Roschdy Zem, Gérard Lanvin, Elena Anaya, Claire Perot, Mireille Perrier, Moussa Maaskri, Valérie Dashwood
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=177854.html
Synopsis :

Tout va pour le mieux pour Samuel et Nadia : lui est bientôt infirmier et elle, attend son premier enfant. Mais tout bascule lorsque Nadia se fait kidnapper sous l'oeil impuissant de Samuel. A son réveil, son portable retentit : il a trois heures pour sortir de l'hôpital dans lequel il travaille un homme sous surveillance policière. Le destin de Samuel est désormais lié à celui de Sartet, une figure du banditisme activement recherchée par tous les services de police. S'il veut revoir sa femme vivante, Samuel doit faire vite...
Critique :

Thriller nerveux et efficace, "A Bout Portant" mêle suspense et bons rebondissements. Un chassé-croisé au coeur de Paris qui fait son petit effet. (...) Fred Cavayé est désormais un réalisateur à suivre, et de près... es spectateurs : 3,8/5 (Pour notes)
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Brigades Du Tigre (les) (Brigades Du Tigre (les))

337 3/4
Policier France 2005 125 min.
Jérôme Cornuau Clovis Cornillac (Le Commissaire Valentin), Diane Kruger (Constance), Edouard Baer (L'Inspecteur Pujol), Olivier Gourmet (L'Inspecteur Terrasson), Stefano Accorsi (Achille Bianci), Jacques Gamblin (Jules Bonnot), Thierry Frémont (Piotr), Léa Drucker (Léa), Didier Flamand (Le Préfet De Police), Philippe Duquesne (Casimir Cagne), Gérard Jugnot (Le Commissaire Faivre), Alexandre Medvedev (Prince Bolkonski), Richaud Valls (Pelletier), Pierre Berriau (Raymond Caillemin), Marc Robert (Octave Garnier), Eric Prat (Bertillon), André Marcon (Jean Jaurès), Agnès Soral (Mademoiselle Amélie), Alain Figlarz (Jacquemin), Alexandre Arbatt (Dr. Tanpisev), Roland Copé (Poincaré), Mathias Mlekuz (Hennion), Jean-Christophe Bouvet (Le Juge), Gérard Loussine (Le Convoyeur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56062.html
Synopsis :

En 1907, une vague de crimes sans précédent ensanglante la Belle Epoque. Face aux bandits d'un nouveau siècle, le Ministre de l'Intérieur Georges Clemenceau crée une force de police à leur mesure : les Brigades Mobiles. En 1912, la France entière les connaît sous un autre nom : les Brigades du Tigre.
Critique :

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 3/4 (334 critiques : 93 ****, 106 ***, 64 **, 42 *, 29 °)

Fiche technique :

Budget : 17,81 millions d'euros
Box Office France : 753 548 entrées
N° de visa : 113185
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adapté de la série culte
Les Brigades du Tigre n'est autre que l'adaptation de la célèbre série qui vit le jour en 1974 sur Antenne 2. Créé par Claude Desailly, ce feuilleton était un fascinant voyage dans le temps, dans la France du début du XXème siècle, à travers les enquêtes des inspecteurs Valentin (Jean-Claude Bouillon), Terrasson (Pierre Maguelon) et Pujol (Jean-Paul Tribout). Si la série fait partie du patrimoine télévisuel français depuis son arrêt en 1983, la musique de son générique est elle aussi passée à la postérité grâce au thème au piano composé par Claude Bolling.

Dujardin, Deutsch et Perez pressentis
Jean Dujardin, Lorant Deutsch et Vincent Perez font partie des nombreux acteurs à avoir été approchés pour incarner les fameux mobilards des Brigades du Tigre.

Oui, mais à condition que...
Jérôme Cornuau a accepté deréaliser le film à condition de pouvoir participer au travail d'écriture. Au départ, l'histoire était très centrée sur l'action et sur l'épopée historique, il a alors apporté sa vision des personnages, notamment de Constance, car il lui semblait important qu'il y ait un personnage féminin fort. "Bien sûr, elle faisait partie du scénario, explique-t-il, mais elle était une figure énigmatique et méchante et n'existait que sur trois séquences. J'ai donc développé ce personnage afin que Constance soit plus présente et j'ai surtout étoffé sarelation avec Bonnot."

Diane Kruger vue par Jérôme Cornuau
Pour Jérôme Cornuau, Diane Kruger était "la personne qu'il fallait, elle a un côté héroïne hitchcockienne dans la plastique, un peu froide. Mais en même temps, poursuit-il, on a réussi à amener beaucoup d'humanité et de fragilité. Elle a construit un personnage très beau. Aujourd'hui, avec du recul, je vois peu de comédiennes françaises de son âge qui auraient pu faire ça. Je l'apparenterais plutôt à une comédienne anglo-saxonne dans son approche du travail. Enfin, c'est une actrice qui a encore une image relativement vierge, donc elle amène de la nouveauté au film."

Travailler sur des impressions
Jérôme Cornuau connaît la plupart de ses collaborateurs, parmi lesquels le chef décorateur Jean-Luc Raoul, le chef monteur Brian Schmitt, le chef opérateur Stéphane Cami, depuis plus de 15 ans. Travaillant avec tous de la même façon, le cinéaste n'arrivait jamais sur le tournage avec une accumulation de documents, mais préféraitleur parler d'impressions, de choses ressenties. "Je donne des références de tableaux, de films, de livres, explique-t-il. Comme ces indications sont, il me semble dumoins, à peu près cohérentes, nous finissons tout naturellement par travailler dans lamême direction."

Partis pris de mise en scène
Dans le numéro 94 du magazine Ciné Live, Jérôme Cornuau développe ses partis pris de mise en scène : "Je ne filme pas les membres de la Brigade de la même manière que je filme la préfecture ou les anarchistes. Par exemple, pour filmer les Brigades, on utilise la steadicam, car les inspecteurs sont toujours en mouvement, et pour les anarchistes, c'est en "cadre épaule" pour leur côté instable, écorché."

Olivier Gourmet travaille l'accent
Olivier Gourmet se souvient de son appréhension au moment d'incarner l'inspecteur Terrasson avec l'accent du sud : "Avant de commencer, j'ai dit à Jérôme Cornuau : je veux bien essayer de faire l'accent, mais si ça ne va pas on arrête tout de suite. Je n'avais pas envie que le spectateur se dise : Gourmet, il essaie de ressembler à Pierre Maguelon (celui de la série) qui avait l'accent. Alors, j'ai essayé et quand j'ai commencé à m'amuser avec ce personnage, très vite, je ne l'ai plus imaginé sans accent. Ca participait totalement dupersonnage : solaire, qui parle avec les mains, avec le corps, qui est généreux. Il a une autre philosophie de la vie que Valentin et Pujol."

Un "Brigades du Tigre 2" en préparation
Aux Brigades du Tigre, on tire plus vite que son ombre... Le premier volet n'était pas encore sorti en salles que les scénaristes Xavier Dorison et Fabien Nury s'activaient déjà à l'écriture d'un Brigades du Tigre 2 avec la bénédiction du producteur Manuel Munz.

Un peu d'histoire...
Sur les conseils de Célestin Hennion, alors directeur de la Sûreté générale, le ministre del'intérieur Clemenceau, dit "Le Tigre" créa, en 1907, douze brigades régionales de policemobile : "Les Brigades du Tigre". L'enjeu était de taille : contrer la violence et lebanditisme qui saignaient la France jusque dans ses campagnes. Les mobilards sedevaient d'être l'élite et la fierté d'une police nationale qui s'adaptait à son époque. Ils étaient entraînés en conséquence et recevaient une formation des plus exigeantes : maîtrise de différentes techniques de combat, tir au pistolet, savate, maniement de la canne, rienne devait leur échapper. Ils bénéficiaient également des dernières technologies dansleurs méthodes d'investigation et pouvaient compter sur les débuts de la police scientifique. Ils optimisaient ainsi leur travail à l'aide de portrait-robots, empreintes digitales et autopsie. Sur le terrain, leur vitesse, leur précision et leur réactivité étaient décuplées par l'usage de la voiture. Les résultats étaient à la hauteur des moyens alloués : début 1909, les "Brigades du Tigre" comptabilisaient 2 500 arrestations sur le territoire français.


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Bronx (Bronx)

1293 3/4
Policier France 2019 116 min.
Olivier Marchal Lannick Gautry, Stanislas Merhar, Kaaris, Jean Reno, David Belle, Patrick Catalifo, Moussa Maaskri, Catherine Marchal
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=271236.html
Synopsis :

Dans les quartiers Nord de Marseille, une tuerie orchestrée par le clan Bastiani a lieu. Deux rivaux sont en charge de l’enquête, Vronski, un flic de la brigade antigang et Costa, un chef de groupe de la BRB aux pratiques douteuses. La situation dégénère lorsqu’un témoin-clé est assassiné durant sa garde à vue. En pleine guerre des gangs, Vronski et ses hommes, pour sauver leur peau, seront obligés de faire des choix lourds de conséquences…
Critique :

Après un "Carbone" inspiré de l'actualité, Olivier Marchal revient à ses fondamentaux dans "Bronx" : des personnages cabossés, des dilemmes moraux, les ravages de la corruption, les liens du sang… une vraie tragédie grecque saupoudrée de plusieurs scènes d'action décapantes.
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Cybertraque (Takedown)

645 3/4
Policier USA 2000 92 min.
Joe Chappelle Race Owen (''T''Mitnick Tech), Skeet Ulrich (Kevin Mitnick), Tom Berenger (Mccoy Rollins), Angela Featherstone (Julia), Russell Wong (Tsutomu Shimomura), Donal Logue (Alex Lowe), Christopher McDonald (Mitch Gibson).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=23117.html
Synopsis :

Jeune génie informatique, Kevin Mitnick est dans le collimateur du FBI, qui n'a jamais réussi à contrer ses programmes de piratage et qui en a même été victime. Prenant la tête du département sécurité informatique, McRoy Rollins décide de prendre sa revanche. Mitnick s'intéresse à une démonstration faite par Tsutomu Shimomura, qui affirme pouvoir pirater toutes les conversations téléphoniques privées à l'aide d'un appareil cellulaire et d'un simple code. Mitnick dérobe tous les fichiers de Shimomura. La guerre entre les deux hackers est declarée.
Critique :

Note de la presse : 2,6/5
Note des spectateurs : 3,1/5 (Pour 92 notes : 21% de *****, 36% de ****, 7% de ***, 36% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Box Office France : 43 393 entrées
Année de production : 2000
Date de sortie DVD : 4 juillet 2002
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Jeu de pseudonymes
Dans Cybertraque, Kevin Mitnick, interprété par Skeet Ulrich, utilise de nombreux pseudonymes. L'un d'eux est Martin Brice, qui est aussi le vrai nom que porte le personnage de Robert Redford dans Les Experts, également expert des pseudonymes.

L'auteur du roman "Takedown"
L'auteur du roman Takedown, Tsutomu Shimomura, fait une brève apparition dans Cybertraque sous les traits d'un hacker anonyme. Tsutomu Shimomura est un spécialiste rénommé de la sécurité informatique, il a notamment travaillé à l'Institut de Technologie de Californie avec Richard Feynman, lauréat du Prix Nobel. Il s'est illustré en aidant des agences gouvernementales américaines dans des affaires de crime informatique. Enfin, c'est en février 1992, qu'il aide à capturer le hors-la-loi des nouvelles technologies, Kevin Mitnick. C'est l'histoire de cette poursuite qu'il a retranscrite dans son roman en collaboration avec John Markoff "Takedown : the pursuit and the capture of America's most wanted computer outlaw-By the man who did it", qui par la suite a été adapté au cinéma.

"Cybertraque" : la bataille des auteurs
Une bataille juridique s'est engagée concernant les droits d'auteur suite à la sortie du film Cybertraque. Le scénario aurait été construit à partir d'un livre, sans l'accord de l'écrivain. Ainsi, le scénario du film a connu de nombreux changements durant son écriture. Initialement, il ne devait être basé qu'uniquement sur l'oeuvre de Shimomura et de Markoff. Mais le scénariste ayant été congédié en cours de route, le script fut réécrit par le nouveau scénariste avec de nouvelles orientations incluant des informations plus objectives tirées d'un autre ouvrage écrit par J. Lietmann. N'étant pas crédité dans le film, J. Lietmann ne toucha pas de royalties, contrairement à Shimomura et Markoff. Tout ce remue-ménage juridique a largement retardé la sortie VHS et DVD du film et sa diffusion télévisée aux Etats-Unis.

L'histoire vraie de Kevin Mitnick
Kevin Mitnick, le personnage principal de Cybertraque interprété par Skeet Ulrich, n'est pas issu de l'imagination fertile de quelque écrivain ou scénariste. Ce personnage existe en chair et en os. Il fut le pirate informatique le plus recherché des Etats-Unis. En 1989, il est arrêté pour le vol de dispositif informatique, mais il parvient à échapper à la police, aux US Marshalls et au FBI pendant deux ans. Noël 1994, il fait l'erreur de s'introduire dans le système informatique de Tsutomo Shimomura, un spécialiste informatique à San Diego. C'est ainsi que moins de deux mois plus tard, après avoir été traqué par Tsutomu, Kevin Mitnick est arrêté par le FBI à Raleigh en Caroline du Nord le 15 février 1995.
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Dossier K. (Dossier K.)

1130 3/4
Policier ++ Autres 2010 120 min.
Jan Verheyen Koen De Bouw, Werner de Smedt, Blerim Destani, Hilde De Baerdemaeker, Filip Peeters, Jappe Claes, Marieke Dilles, Greg Timmermans
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dossier_K.
Synopsis :

À Anvers, un ressortissant albanais est assassiné sur un parking. Les auteurs ont tranché le frein de la langue de leur victime, désignant celle-ci comme une balance. Au fait du code d'honneur des Albanais, le Kanun qui impose la vengeance à la famille, le commissaire Eric Vincke craint que les représailles n'ensanglantent tout Anvers.

D'un autre côté, l'enquête indique que l'individu assassiné, bien connu du milieu albanais, avait rendez-vous avec un contact mystérieux dans un restaurant. Vincke et son équipe découvrent avec stupeur que le contact mystérieux utilisait comme nom "Eric Vincke". Vincke et l'inspecteur Verstuyft sont alors contraint de travailler avec le nouveau spécialiste de la mafia albanaise de la police fédérale, le commissaire divisionnaire De Keyser avec qui Vincke avait eu maille à partir lors de l'affaire Ledda.
Critique :

Un pur polar bien construit, sans fantaisies, efficace et plutôt sans concessions. Étonnant également que la fin arrivant, le film rebondi et continue alors que d'autres auraient fini là. Très instructif sur les codes d'honneur Albanais (qui ne font pas dans le dentelle) et un enquête assez explicite pour en comprendre le cheminement. L'intensité prend corps quand des seconds rôles intéressants tombent dans cette bataille de clan. Un mélange de vengeance, d’enquête, de clans, de politique, de pouvoir, de corruption, de tableau de chasse et ne laisse pas la place aux émotions (c'est ce qui manque !). Des interprétations sans être excellentes restent convenables. Un vrai polar comme on n'en trouve désormais assez peu (actuellement on est plus dans les polar action) et surtout : crédible. 4/5 à voir sans hésitation !!!
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Empereur de Paris (l') (Empereur de Paris (l'))

1038 3/4
Policier France 2018 110 min.
Jean-François Richet Vincent Cassel, Freya Mavor, Denis Ménochet, August Diehl, Fabrice Luchini, James Thiérrée, Patrick Chesnais, Olga Kurylenko
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=258914.html
Synopsis :

Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s'être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l'ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d'un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix...
Critique :

Jean-François Richet a commencé sa carrière par deux brûlots qui se déroulent en banlieue (dont l’insurrectionnel Ma 6-T va crack-er, 1997), le voici à la tête d’une des productions françaises les plus coûteuses de l’année. Un parcours étonnant, pas si éloigné de celui de François Vidocq, ex-bagnard qui deviendra chef de la police, sous le règne de Napoléon. Un Vidocq de cinéma, il y en avait déjà eu un, signé Pitof, en 2001, échec notoire mais dont certains délires visuels et partis pris fantastiques méritaient d’être salués. Jean-François Richet, lui, cherche clairement à être réaliste, en matière de décors et de costumes. Réaliste et pragmatique, comme son héros.

Donc, après une énième évasion depuis une galère en pleine mer, Vidocq est retrouvé, arrêté et accusé d’un crime qu’il n’a pas commis. Il négocie alors : en échange de sa liberté, il propose de rejoindre le camp de la police, en promettant des résultats. Mais l’homme, même en justicier policier, reste un évadé perpétuel, nulle part à son aise. Tout cela, on le sait plus qu’on ne le ressent. Si la fresque est bien rythmée, si elle sillonne Paris, de ses bas-fonds jusqu’aux ors de l’Empire, rien ne se détache vraiment. Pas de scènes marquantes, des personnages survolés (surtout les femmes, pas gâtées) et un Vincent Cassel contraint, qui n’a pas l’air d’y croire… Ce que réussit le mieux Richet, c’est encore l’action pure, comme la longue scène de bataille finale dans les catacombes, où James Thierrée (l’acteur qui tire le mieux son épingle du jeu) en hussard meurtri parvient à émouvoir. L’incarnation et le lyrisme font trop souvent défaut à ce divertissement populaire, honnête, mais qui manque un peu d’âme.

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Immortel (l') (Immortel (l'))

1287 3/4
Policier France 2010 115 min.
Richard Berry Jean Reno, Kad Merad, Marina Foïs, JoeyStarr, Daniel Lundh, Jean-Pierre Darroussin, Richard Berry, Max Baissette de Malglaive
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133139.html
Synopsis :

Charly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa femme et ses deux enfants. Pourtant, un matin d'hiver, il est laissé pour mort dans le parking du vieux port à Marseille avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ne va pas mourir... Cette histoire est inspirée de faits réels, mais où tout est inventé, au cœur du Milieu marseillais.
Critique :

e film noir, entre lignes de coke et ligne de rédemption, est aussi un film sur l'identité, celle qui colle à la peau de chacun de ses personnages.
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K (K)

1097 3/4
Policier France 1996 135 min.
Alexandre Arcady Patrick Bruel, Isabella Ferrari, Marthe Keller, Pinkas Braun, Jean-François Stévenin, Julien Courbey, Hans Meyer, Patrick Levy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11192.html
Synopsis :

Sam, inspecteur de police, joue régulièrement aux échecs avec son ami Joseph Katz, vieux brocanteur rescapé des camps. Un matin, Katz abat de sang froid sous ses yeux un touriste allemand rentré par hasard dans sa boutique. Il a reconnu le Waffen SS responsable, il y a cinquante ans, du massacre de sa famille. Incapable de l'arrêter, Sam laisse son ami partir. Pour Sam et la fille de la victime, qui s'avèrera être un communiste et non pas un nazi, commence une enquête encore plus complexe qu'une partie d'échecs.
Critique :

Bon film d'Arcady et de Bruel, la trame de K est prenante et intelligente, la mise en scène a bien su instaurer un climat de mystère. Le seul défaut de K c'est qu'il est un petit peu trop long, un quart d'heure de moins n'aurait pas nuit à l'intrigue mais dans l'ensemble c'est une belle réussite, le genre de polar que le cinéma français devrait produire plus régulièrement.
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La Isla mínima (La Isla mínima)

815 3/4
Policier Espagne 2014 104 min.
Alberto Rodriguez Raúl Arévalo, Javier Gutiérrez, Antonio de la Torre, Nerea Barros, Salva Reina, Jesús Castro, Manolo Solo, Jesús Carroza
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224766.html
Synopsis :

Deux flics que tout oppose, dans l'Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d'Andalousie pour enquêter sur l'assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au coeur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu'à l'absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur.
Critique :

C'est un paysage insolite, jusqu'ici négligé par le cinéma. Et pourtant, quel potentiel dramatique ! Le delta du Guadal­quivir, avec ses milliers d'hectares de marécages couverts de rizières, est un véritable labyrinthe végétal et aquatique. On s'y cache, on s'y perd, on y trafique toutes sortes de biens plus ou moins ­licites. Dans le sixième film d'Alberto Rodríguez, grand triomphateur des derniers Goya (les César espagnols) et polar le plus excitant de l'été, on y tue, aussi, avec un raffinement pervers. C'est dans cet univers sauvage, à quelques kilomètres de Séville et de la « civilisation », que deux policiers venus de Madrid débarquent au début des années 1980 pour enquêter sur la disparition de deux adolescentes aux moeurs soi-disant légères.

La transition démocratique que vit alors l'Espagne n'a pas encore conquis l'Andalousie profonde. Dans leur chambre d'hôtel, les deux flics découvrent des photos de Franco et de Hitler accrochées au crucifix. Et dans les champs de riz, le système presque féodal des latifundios a de beaux restes : ­le grand propriétaire terrien est au-­dessus des lois, avec la bénédiction des autorités, qui préfèrent réprimer les ouvriers agricoles en grève... Cette injustice, Pedro, le plus jeune des deux enquêteurs, ne peut s'y résoudre, même si son idéalisme lui a déjà coûté cher : il a écopé d'une mutation disciplinaire, quelques années plus tôt, pour avoir dénoncé un supérieur corrompu. Son partenaire a plus de bouteille (dans tous les sens du terme !) et moins de scrupules : Juan est le genre de flic qui tape d'abord pour discuter ensuite, et ne s'embarrasse pas trop des subtilités du code de procédure pénale.

L'opposition de style entre le « good cop » et le « bad cop » est un classique, ­sinon un cliché du polar. La Isla mínima la rend plus complexe, dévoilant aussi bien la part d'ombre du « gentil » Pedro (Raúl Arévalo, découvert en steward gay dans Les Amants passagers d'Almodóvar) que la séduction ambiguë du cynique Juan (Javier Guttiérez, impressionnant). A l'image des marais, où la fange sommeille sous l'eau trouble, les frontières entre la loi et le crime, entre le bien et le mal deviennent floues. Alberto Rodríguez utilise à plein ce surprenant décor naturel, tantôt écrasé par un soleil aveuglant, tantôt noyé sous le déluge d'un orage dantesque. Images étonnantes et scènes d'action spectaculaires : notamment la splendide poursuite automobile dans la poussière, sur les chemins étroits des canaux... Les visions oniriques d'oies sauvages dans le ciel, les apparitions répétées d'une « voyante » autoproclamée donnent, par moments, au film une dimension surnaturelle : il y a du True Detective, la formidable série de Nic Pizzolatto, dans cette traque au tueur en série qui réveille les fantômes du passé... — Samuel Douhaire
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Memories of Murder (Salinui chueok)

1066 3/4
Policier Corée du Sud 2003 130 min.
Bong Joon-Ho Kang-Ho Song, Kim Sang-kyung, Hie-bong Byeon, Jae-ho Song, Seo-hie Ko, Hee-Bong Byun, Song Jaeho, Seo-Hee Koh
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55483.html
Synopsis :

En 1986, dans la province de Gyunggi, le corps d'une jeune femme violée puis assassinée est retrouvé dans la campagne. Deux mois plus tard, d'autres crimes similaires ont lieu. Dans un pays qui n'a jamais connu de telles atrocités, la rumeur d'actes commis par un serial killer grandit de jour en jour. Une unité spéciale de la police est ainsi créée dans la région afin de trouver rapidement le coupable. Elle est placée sous les ordres d'un policier local et d'un détective spécialement envoyé de Séoul à sa demande. Devant l'absence de preuves concrètes, les deux hommes sombrent peu à peu dans le doute...
Critique :

Polar existentialiste et fable contemporaine, Memories of murder a très logiquement raflé le Grand prix du dernier festival du film policier de Cognac. La mise en scène au scalpel nous plonge au coeur des personnages, de leurs doutes et de leurs contradictions, avec un sens implacable du déterminisme.
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Poulpe (le) (Poulpe (le))

239 3/4
Policier France 1998 100 min.
Guillaume Nicloux Jean-Pierre Darroussin (Gabriel Lecouvreur, ''le Poulpe''), Clotilde Courau (Cheryl), Julie Delarme (Sandra), Aristide Demonico (Pedro), Stephane Boucher (Le Chauffeur De Taxi), James Faulkner (Thomas), Yves Verhoeven (La Fouine), Jean-Francois Gallotte (Le Patron De Bar), François Levantal (L'Agresseur Dans Le Train), Bruno Lochet (Le Gendarme), Philippe Nahon (Le Deuxième Patron De Bar).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18596.html
Synopsis :

Gabriel Letourneur, alias le Poulpe, accompagne son amie Cheryl à Morsang, petite ville balnéaire de l'ouest de la France ou ses grands-parents reposent, plus exactement reposaient, car leur tombe vient d'être profanée. La police n'a pas l'ombre d'une piste sur les pilleurs du cimetière mais le Poulpe se rend compte très vite que deux des profanateurs ont déjà été assassinés. Pourquoi ces adolescents sans ambition sont-ils devenus des témoins gênants ?
Critique :

Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français


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P'tit gars de Ménilmontant (un) (P'tit gars de Ménilmontant (un))

936 3/4
Policier France 2013 90 min.
Alain Minier Olivier Marchal, Smaïn Fairouze, Catherine Marchal
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=192343.html
Synopsis :

Un homme sort de prison après avoir passé 15 ans derrière les barreaux et retrouve son quartier complétement changé. Celui-ci va tenter de reprendre sa place dans un monde qui ne répond plus aux mêmes règles. Ayant vécu toute sa jeunesse à Ménilmontant, Alain Minier a réalisé un film à la fois policier et sociologique, qui dépeint la réalité de ce quartier, avec la poésie qui se dégage de chacune de ses ruelles ou de ses points de vue, et l’essor d’une délinquance extrêmement jeune.
Critique :

Merci à Alain Minier et les comédiens du film n’en déplaise aux critiques bien mal pensantes, pseudo intellectuels, membres actifs du parisianisme totalitaire fluctuant de gauche à droite au gré du vent. Merci donc à Alain Minier pour nous avoir fait passé un bon moment et de nous avoir fait partager son amour pour ce coin de Paris qui change comme ses « indigène », pour ce quartier autrefois populaire, chanté par Bruant, Chevalier et Trenet, qui garde toutefois un esprit de village. Merci aux acteurs dont le jeu est excellent et mesuré. Olivier Marchal nous a fait penser à un Gabin ou un Ventura de la grande époque. Nassim Boutelis, Tom Invernizzi sont très prometteurs. Nous avons passé un bon moment de cinéma avec une histoire, des rebondissements, une fin qui peut nous laisser sur notre faim, mais qui laisse aussi notre imaginaire compléter le tableau. Un film qui comme d’autres sortis cette semaine n’aura malheureusement pas la visibilité qu’il mérite….
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Pulp fiction (Pulp fiction)

23 3/4
Policier USA 1994 149 min.
Quentin Tarantino John Travolta, Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Uma Thurman, Harvey Keitel, Tim Roth, Ving Rhames
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10126.html
Synopsis :

Pumpkin et Honey Bunny, deux paumés ivres d’amour et de violence, s’apprêtent à dévaliser les clients d’un restaurant… Quelque temps auparavant, Vincent Vega et Jules Winfield, hommes de main de Marsellus Wallace, récupèrent, dans un bain de sang, une mallette au contenu mystérieux.

Peu après, Vincent est chargé de distraire Mia, l’épouse de Marsellus. Il l’emmène dîner dans un établissement rétro où ils gagnent un concours de twist. Mia trouve dans la poche de Vincent un sachet d’héroïne. Croyant qu’il s’agit de cocaïne, elle se met à la «sniffer» et tombe dans un état comateux. Transportée chez Lance, le fournisseur de Vincent, elle est ranimée in extremis par une piqûre d’adrénaline en plein cœur.

De son côté, Butch, un boxeur sur la touche, a accepté de disputer, pour le compte de Marsellus, un combat truqué. Mais au lieu de «se coucher», il s’acharne sur son adversaire, qui finit à la morgue. Butch, qui a misé gros sur lui-même, compte s’enfuir à l’étranger avec un petit pactole et sa maîtresse Fabienne, une Française quelque peu évaporée. Mais celle-ci a oublié chez eux une montre à laquelle Butch tient beaucoup, car elle lui vient de son père. En retournant la chercher, il tombe sur Vincent, chargé de l’éliminer — mais qu’il abat le premier — puis sur Marsellus. Les deux ennemis tombent aux mains de deux sadiques. Obligés de s’entraider, ils s’en débarrassent dans un nouveau bain de sang…

Retour en arrière : après avoir récupéré la mallette, Vincent et Jules rentrent en voiture, en compagnie d’un complice dont Vincent fait accidentellement exploser la tête. Ils se réfugient chez Jimmie où, grâce aux conseils éclairés de Winston Wolf, ils font disparaître en un temps record les traces du macabre incident.

Après quoi ils vont se restaurer dans l’établissement où, justement, Pumpkin et Honey Bunny entreprennent de commettre leur «braquage». En alternant menaces et diplomatie, Vincent et Jules réussiront à la fois à conserver leur mallette et à éviter un carnage.
Critique :


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Que Dios Nos Perdone (Que Dios Nos Perdone)

1078 3/4
Policier Espagne 2016 126 min.
Rodrigo Sorogoyen Antonio de la Torre, Roberto Álamo, Javier Pereira, Luis Zahera, Raúl Prieto, María Ballesteros, Maria De Nati, Teresa Lozano
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240866.html
Synopsis :

Madrid, été 2011. La ville, plongée en pleine crise économique, est confrontée à l’émergence du mouvement des « indignés » et à la visite imminente du Pape Benoît XVI.C’est dans ce contexte hyper-tendu que l'improbable binôme que forment Alfaro et Velarde se retrouve en charge de l'enquête sur un serial-killer d’un genre bien particulier. Les deux inspecteurs, sous pression, sont de surcroît contraints d’agir dans la plus grande discrétion…Une course contre la montre s’engage alors, qui progressivement les révèle à eux-mêmes ; sont-ils si différents du criminel qu'ils poursuivent ?
Critique :

Bien que "Que Dios Nos Perdone" prenne le polar au pied de la lettre (on est dans une enquête pur jus) -comme "Les Enquêtes du département V" le fait côté Scandinave -, il ne cesse de nous surprendre par ses choix narratifs ou son refus obstiné de la facilité.
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Scènes de crimes (Scènes de crimes)

1086 3/4
Policier France 2000 100 min.
Frédéric Schoendoerffer Charles Berling, André Dussollier, Eva Darlan, Pierre Mottet, Djemel Barek, Ludovic Schoendoerffer, Serge Riaboukine, Jacques Perrin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=23042.html
Synopsis :

En région parisienne, Marie Bourgoin disparaît brutalement. La police ne retrouve qu'un dépliant touristique de l'île Maurice maculé de sang. Le commandant Fabian et le capitaine Gomez enquêtent et découvrent l'existence probable d'un tueur en série en action depuis plusieurs années.
Critique :

Exercice d'une précision extrême, à l'image de la mise en scène de Frédéric Schoendoeffer, sobre et concise (...). Le résultat est passionnant, qui donne à voir le film en train de se faire, comme s'inventant lui-même à chaque détour de scène.
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The King of New York (The King of New York)

1169 3/4
Policier USA 1990 100 min.
Abel Ferrara Christopher Walken, David Caruso, Laurence Fishburne, Victor Argo, Janet Julian, Paul Calderon, Wesley Snipes, Steve Buscemi
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5867.html
Synopsis :

A New York, Frank White, un gangster impitoyable aux méthodes expéditives, sort de prison. Il décide rapidement de reconquérir son territoire, le Bronx, et d'étendre son empire en reprenant le contrôle total du trafic de drogue sur la métropole. Appuyé par son second, Jimmy, il élimine un à un ses rivaux. Mais cet archange de la pègre a surtout un rêve : fonder un hôpital pour les plus démunis. Une ambition qui le fait surnommer par la presse comme «le roi de New York» et lui confère une stature de tout-puissant qui excède un groupe de policiers, dirigé par Bishop, jurant de l'abattre quitte à enfreindre la loi... Ce thriller violent et âpre, devenu culte au fil des années, offre à Christopher Walken l'un de ses rôles les plus marquants.
Critique :

Stylisé, violent, barjot, vulgaire comme l'était New-York à la fin des années 80, ce film n'a pas démérité son étiquette "culte".
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Matrix (The Matrix)

252 4/4
Science-fiction USA 1998 135 min.
Larry Wachowski, Andy Wachowski Keanu Reeves (Thomas A. Anderson/Neo),Laurence Fishburne (Morpheus), Carrie-Anne Moss (Trinity), Hugo Weaving (Agent Smith), Joe Pantoliano (Cypher), Gloria Foster (L'oracle), Marcus Chong (Tank), Julian Arahanga (Apoc), Matt Doran (Mouse), Belinda McClory (Switch), Anthony Ray Parker (Dozer), Paul Goddard (l'agent Brown), Robert Taylor (l'agent Jones)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=19776.html
Synopsis :

Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n'est encore parvenu à en percer les defenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l'Elu, le libérateur mythique de l'humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents...
Critique :

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 63 millions de $
Box Office France : 4 766 898 entrées
Box Office USA : 171 479 930 $
N° de visa : 97109
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

La saga "Matrix"
Matrix est le premier épisode de la saga cyber-futuriste des frères Larry et Andy Wachowski. Il est suivi par la compilation de courts métrages animés The Animatrix (neuf au total, disponibles en DVD à partir du mois de juin 2003), et Matrix reloaded / Matrix revolutions, respectivement sortis en mai et novembre 2003. L'univers est également décliné en jeu vidéo, dans Enter the Matrix qui propose une heure de scène sinédites, et un jeu multijoueur dans la Matrice attendu dans les bacs en 2004.

Keanu Reeves, interprète de Néo
"Le premier film traite de la naissance, le second de la vie, et le troisième de la mort..."

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau
Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.

Qu'est-ce que la Matrice ?
"Nous avons commencé à écrire Matrix en partant de l'idée que toutes les choses que nous croyons réelles, que tous les objets qui nous entourent, sont en fait élaborés par un univers électronique : la Matrice", expliquent les frères Larry et Andy Wachowski. "Tout au long de leur histoire, les hommes ont cherché à approfondir le sens de la vie, à aller au-delà des apparences, ce qui les conduits à d'étonnantes révélations. Dans ce film, nous avons voulu raconter l'aventure d'un petit groupe de rebelles qui passe de l'autre côté du miroir et prend conscience du pouvoir de la Matrice. Cette découverte amorce le récit au lieu d'en constituer le terme, comme il est de règle dans les contes initiatiques".

Des chiffres et des noms
Les noms des principaux personnages de Matrix n'ont pas été choisis au hasard, et ont chacun une réelle signification : Neo est ainsi l'anagramme de One (L'Elu) et vit dans l'appartement 101, Morpheus renvoie au Dieu des songes Morphée, Trinity représente la Trinité Mère/Femme/Guerrière et vit au N° 303, alors que Cypher rappelle indubitablement Lucifer. Quant à l'agent Smith, qui est à la fois partout et nulle part, il est tout simplement affublé du patronyme le plus usité aux Etats-Unis...

Les références de "Matrix"
Oeuvre dense, Matrix fait bien évidemment appel à de nombreuses références et cultures diverses. On y retrouve ainsi des éléments littéraires (le conte initiatique, Alice au Pays des merveilles), philosophiques (La Caverne de Platon, l'oeuvre de Baudrillard) et mythologiques (la thématique de l'Elu, l'Oracle...), mais également tirés des comic-books, de l'animation japonaise (Akira, Ghost in the Shell) et du jeu vidéo (le film est construit sur une série de choix : se faire arrêter ou fuir, prendre la pilule bleue ou la rouge, partir sauver Morpheus ou le laisser)... Autant d'éléments qui font de Matrix une oeuvre hybride, à la frontière du cinéma, de la bande dessinée, du conte et du jeu vidéo.

Quatre Oscars
Quatre nominations... et autant d'Oscars au final pour Matrix en 2000 ! Plébiscité pour ses effets spéciaux, le film a remporté la statuette du Meilleur montage, des Meilleurs effets visuels, des Meilleurs effets sonores et du Meilleur son.

La Matrice et le box-office
Succès surprise, Matrix a récolté plus de 171 millions de dollars sur le sol américain, et plus de 456 millions de dollars de recettes dans le monde, devenant ainsi le plus gros succès des studios Warner Bros. (dépassé ensuite par la saga Harry Potter). En France, plus de 7,7 millions de spectateurs se sont connectés à la Matrice.

Matrix bis pour Trinity
Coïncidence amusante, Carrie-Anne Moss (Trinity) avait participé à une série télévisée intitulée Matrix en 1993. Ce show dramatique flirtant avec le fantastique mettait également en scène un monde parallèle, dans lequel se retrouvait plongé un tueur à gages entre la vie et la mort...

Schwarzy en Matrix
Commando devait à l'origine s'intituler Matrix en référence au personnage principal interprété par Arnold Schwarzenegger, John Matrix. Finalement, ce titre n'a pas été retenu par Joel Silver, mais il connaîtra son heure de gloire douze ans plus tard...

Le Bullet Time : quand le temps s'arrête...
Le Bullet Time restera sans doute comme l'effet le plus impressionnant de Matrix. Ces images, relevant de la technique de l'animation, furent filmées devant des fonds verts, grâce à 120 appareils photos spéciaux et deux caméras capables de prendre 12 000 images par seconde, montés sur une plate-forme. Elles furent ensuite mises bout à bout pour donner une impression de mouvement ralenti, alors que les ordinateurs se chargeaient de créer les décors et arrière-plans."Les deux frères sont imprégnés de culture BD", explique le responsable des effets visuels John Gaeta. "Ils connaissent bien la technique d'animation japonaise que nous souhaitions transposer dans ce film, avec des acteurs vivants. Celle-ci consiste à décomposer l'action en une suite d'éléments, manipulés de façon à conférer au mouvement un maximum d'impact visuel". Pour le producteur Joel Silver, "cela rappelle les films d'action japonais comme Akira, sauf qu'ici, nous travaillons sur des personnages vivants et ouvrons un champ inédit aux techniques d'effets visuels classiques".Pour l'anecdote, c'est le Français Michel Gondry qui a utilisé pour la première fois cette technique, dans ses spots publicitaires et clips musicaux.

De "Dark City" à "Matrix"
Certains décors de Dark City ont été réutilisés dans Matrix : il s'agit principalement des sombres toits d'immeubles sur lesquels Trinity tente d'échapper aux agents.

Des combats intenses
Spectaculaires et intenses, les combats de Matrix ont réservé de durs moments et quelques blessures et contusions aux vedettes du film. Ainsi, allergique à la poussière, Laurence Fishburne dut subir un véritable calvaire lors de son affrontement avec Hugo Weaving dans un décor poussiéreux. Durant le même combat, ce dernier termina la séquence avec deux côtes cassées et le poignet quasiment fêlé.

Deux transfuges de "Hartley coeurs à vif"
Seconds rôles dans Matrix, Ada Nicodemou (Dujour) et Deni Gordon (la prêtresse) ont toutes deux participé à la célèbre série télévisée australienne Hartley coeurs à vif (Heartbreak High).

Retrouvailles pour Pantoliano et les Wachowski
Matrix marque la seconde collaboration des frères Larry et Andy Wachowski avec Joe Pantoliano (Cypher), qu'ils avaient tous deux dirigés dans Bound en 1996.

Rumeurs de casting
De nombreuses rumeurs circulèrent autour de ce projet mystérieux : Brad Pitt, Ewan McGregor et Will Smith furent ainsi annoncés dans le rôle de Neo (Keanu Reeves), et Val Kilmer dans celui de Morpheus (Laurence Fishburne). Côté féminin, Jada Pinkett Smith aurait un temps été attendue dans le rôle de Trinity, finalement confié à Carrie-Anne Moss. La comédienne rejoindra toutefois l'aventure Matrix dans The Matrix reloaded et The Matrix revolutions, dans le rôle de Niobi.

Six mois d'entraînement
Afin de maîtriser à la perfection de multiples techniques de combat et le déplacement à l'aide de câbles (pour les nombreuses cascades du film), les comédiens principaux (Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving) durent subir un entraînement drastique aux arts martiaux, qui s'étala sur six mois (d'octobre 1997 à mars 1998) en amont du tournage sous la direction de Yuen Woo Ping. Blessé au cou, Keanu Reeves dut tout de même s'entraîner au même rythme que ses partenaires et suivre ces cours avec une minerve !

Tournage en Australie
Matrix a entièrement été tourné (durant 25 semaines soit 118 jours) en Australie, à Sydney. Toutefois, la ville a été rendu "anonyme" et difficilement identifiable, afin d'en faire une cité "universelle" qui pourrait aussi bien être américaine qu'australienne, japonaise ou européenne. Le film a également inauguré la délocalisation des tournages américains vers l'Australie, où de nombreux studios ont été construits pour accueillir des tournages d'envergure tels Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones en 2000/2001.

Un long travail d'écriture
La mise en forme de Matrix aura pris plus de cinq ans aux frères Larry et Andy Wachowski. Réalisant en même temps leur premier film, le sulfureux Bound (1996), les deux hommes ont passé énormément de temps à peaufiner l'écriture du scénario pour le rendre accessible au plus large public possible, puis à développer les story-boards nécessaires aux scènes d'action insensées de leur projet.

Une oeuvre culte
Dès sa sortie, Matrix est devenu une oeuvre-culte, marquant de façon indéniable le cinéma d'action. Ainsi, au-delà de l'engouement des fans, les effets visuels du film ont été repris (L'Art de la guerre, Charlie et ses drôles de dames ou encore Blade 2), ou parodiés à de nombreuses reprises (Scary movie).


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Armée des 12 singes (l') (12 Monkeys)

428 3/4
Science-fiction USA 1995 130 min.
Terry Gilliam Bruce Willis (James Cole), Madeleine Stowe (Docteur Kathryn Railly), Christopher Plummer (Docteur Leland Goines), Brad Pitt (Jeffrey Goines), David Morse (Docteur Peters), Frank Gorshin (Docteur Owen Fletcher), Jon Seda (Jose), Joseph Melito (James Cole Enfant), Lisa Gay Hamilton (Teddy), Christopher Meloni (Lt Halpern), Bill Raymond (Acteur), Bruce Kirkpatrick (Acteur), Irma St. Paule (Acteur), Simon Jones (Acteur), Joey Perillo (Acteur), Michael Chance (Acteur), Ernest Abuba (Acteur), Vernon Campbell (Acteur), H. Michael Walls (Acteur), Bob Adrian (Acteur), Carol Florence (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29757.html
Synopsis :

Nous sommes en l'an 2035. Les quelques milliers d'habitants qui restent sur notre planète sont contraints de vivre sous terre. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d'un virus ayant décimé 99% de la population. Les survivants mettent tous leurs espoirs dans un voyage à travers le temps pour découvrir les causes de la catastrophe et la prévenir. C'est James Cole, hanté depuis des années par une image incompréhensible, qui est désigné pour cette mission.
Critique :


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 15689 notes : 64 % de *****, 22 % de ****, 8 % de ***, 0 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Budget : 29 000 000 $
N° de visa : 89387
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Adaptation
L'armée des douze singes est en fait une adaptation du film La Jetée de Chris Marker, réalisé en 1962.

Un film dans un film
Un passage du film montre nos deux héros en fuite se réfugiant dans un cinéma où se joue Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock. On y voit alors un extrait du film, où les personnages joués par James Stewart et Kim Novak se trouvent dans le parc Big Basin Redwoods State de Santa Cruz, en Californie. Ils évoquent le passage du temps devant la coupe d'un séquoia, l'actrice montrant " Ici je suis née… et ici, je suis morte ". L'extrait du film d'Hitchcock fait ainsi directement écho au voyage dans le temps et au destin du personnage de James Cole, incarné par Bruce Willis.

Un film dans un film (2)
Dans l'extrait du film d'Alfred Hitchcock, Sueurs Froides (Vertigo), l'acteur nommé James enlace l'actrice Kim Novak, dont le personnage se nomme Madeleine. Au même moment, dans le film de Terry Gilliam, le personnage de Bruce Willis nommé James enlace l'actrice nommée Madeleine. Certainement une petite influence de la part du réalisateur à l'éternel maitre des frissons.

Les origines des 12 singes
Le titre, quant à lui, est inspiré du roman de Frank Baulm, Le magicien d'Oz dans lequel le roi convainc douze singes de le servir comme soldats.Le titre du film de Terry Gilliam, L'armée des douze singes est inspiré du roman de Frank Baulm, Le magicien d'Oz dans lequel le roi convainc douze singes de devenir ses soldats.

Récompenses
L'armée des douze singes de Terry Gilliam a remporté le Saturn Award du meilleur film de science-fiction de 1995.Le film a aussi été en compétition en pour l'oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Brad Pitt, qui gagna tout de même un Golden Globes pour sa prestation, ainsi que pour l'oscar des meilleurs costumes. A la liste des nominations vient s'ajouter celle pour l'ours d'or du festival de Berlin, en 1996.

Les clichés Bruce Willis
Terry Gilliam donna à Bruce Willis une liste des "Willis acting clichés", c'est-à-dire des "Clichés du jeu de Willis", à ne surtout pas utiliser durant le film. Parmi eux "les yeux bleus au regard d'acier".

This is Roger Pratt reporting
La voix du journaliste à la radio déclare : "This is Roger Pratt reporting", soit "Ici Roger Pratt qui parle". Roger Pratt est en réalité le directeur de la photographie du film.
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Avatar (Avatar)

417 3/4
Science-fiction USA 2009 161 min.
James Cameron Sam Worthington (Jake Sully), Zoe Saldana (Neytiri), Sigourney Weaver (Grace Augustine), Stephen Lang (Le Colonel Miles Quaritch), Michelle Rodriguez (Trudy Chacon), Giovanni Ribisi (Parker Selfridge), Joel Moore (Norm Spellman), Wes Studi (Eytukan), Cch Pounder (Moat), Laz Alonso (Tsu'Tey), Dileep Rao (Le Dr Max Patel), Peter Mensah (Akwey), Matt Gerald (Le Caporal Lyne Wainfleet), Scott Lawrence (Le Chef D'Équipage Du Venture Star), Sean Moran (Le Soldat Fike), Julene Renee (Un Médecin), Woody Schultz (Un Médecin), Camille Keenan (La Serveuse), Jacob Tomuri (Le Navigateur Du Dragon Gunship), Peter Dillon (Le Chef D'Équipage De La Navette), Kelson Henderson (Le Pilote Du Dragon Gunship), Sean Patrick Murphy (Le Copilote De La Navette), James Pitt (Le Pilote De La Navette), Kevin Dorman (L'Opérateur Du Tracteur), Dean Knowsley (Le Pilote Du Samson), Andrew Emilio Decesare (Un Trooper), Leandro Di Salvo (Le Pilote Du Dragon), Luke Hawker (Un Médecin), Logan Pithyou (Un Technicien), Daniel Rathbon (Un Milicien), Grant Roa (Le Videur), David Van Horn (Le Tireur Du Dragon Gunship), Nikie Zambo (Navi), Nick Miller (Un Trooper), Christian Di Salvo (Un Pilote Du Dragon), Amy Clover (Navi), Jason Whyte (Le Technicien Médical Du Centre Cryogénique), Kelly Kilgour (Le Soldat Emprisonné), Jahnel Curfman (Un Trooper), Lisa Roumain (Un Trooper), Sean Anthony Moran (Fike), Noli Mccool (Diui).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61282.html
Synopsis :

Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des '' pilotes '' humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 32083 notes : 72 % de *****, 10 % de ****, 8 % de ***, 2 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 98 102 entrées
Budget : 300 000 000 $
Couleur
Format de projection : 1.78
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Pour le Toruk Makto !


Le fantastique décor des montagnes Hallelujah


Avatar, l'édition spéciale !
Après son succès en 2009, le célèbre long métrage de James Cameron bénéficie d'une ressortie sur les écrans 3D et IMAX 3D à l'été 2010, en France, le 1er septembre. Cette Special Edition offre près de 8 minutes inédites ajoutées au film original, présentant de nouvelles créatures et des scènes d’action jamais vues, repoussant encore plus loin les limites de l'univers de la planète Pandora.

Oscars 2010: Avatar vs Démineurs
Le grand suspense de la cérémonie des Oscars en 2010 reposait sur le duel de deux films aux antipodes l'un de l'autre, soit Avatar, prototype aux effets numériques et 3D ultrapuissants, recordman des recettes financières les plus importantes de toute l'histoire du cinéma et Démineurs, film sur le conflit irakien réalisé par l'ex-femme de James Cameron, Kathryn Bigelow. Tous les deux ont été nominés dans neuf catégories mais Avatar n'a remporté que trois récompenses dont l'Oscar de la Meilleure Direction Artistique, de la Meilleure Photo et évidemment des Meilleurs effets spéciaux (sans aucun doute l'oscar le moins disputé de cette édition).

L'influence d'Avatar
Le succès colossal du film de James Cameron, Avatar, a fortement influencé la décision prise par la Warner de sortir Le Choc des Titans en 3D.

Le grand huit
Avatar est le huitième long métrage de fiction réalisé par James Cameron, et le premier depuis Titanic en 1997.

Polémique(s)
Comme tout film très attendu, Avatar n'a pas manqué de lancer quelques polémiques sur la toiles, à travers plusieurs accusations de plagiat : certains reprochent ainsi au long métrage des similitudes visuelles avec le film d'animation Delgo, ainsi que des ressemblances troublantes avec la nouvelle de SF Call Me Joe (1957) signée Poul Anderson, qui voit un explorateur paraplégique prendre télépathiquement le contrôle d'un corps alien pour explorer sa planète inhospitalière. En 1984, James Cameron avait déjà été accusé de plagiat sur Terminator, que Harlan Ellison jugeait très proche de deux épisodes de Au-delà du réel dont il était l'auteur. Un arrangement avait été trouvé, et Harlan Ellison fut crédité au générique du film.

Un projet longtemps mûri
James Cameron a planché sur le scénario et l'univers d'Avatar depuis près d'une quinzaine d'années, soit un peu avant son Titanic. Aux dires du cinéaste, si son projet a été si longtemps repoussé, c'est pour des raisons essentiellement techniques : les effets spéciaux, même fournis par ILM qui est pourtant à la pointe de la technologie, ne permettaient pas encore de donner vie à l'univers d'Avatar. Jusqu'à la révolution Gollum du Seigneur des anneaux : les deux tours... C'est à cette époque que Cameron décide de ressortir le projet de ses tiroirs.

Déjà des records ?
Selon un article du Times, dont un journaliste a eu le privilège de visionner quelques séquences du film, Avatar serait déjà, avant même sa sortie, le film des records : plus de 1000 personnes auraient travaillé sur le film, tandis que son budget serait estimé à largement plus de 300 millions de dollars, hors budget marketing; ce qui en ferait tout simplement le film le plus cher de tous les temps. James Cameron est un habitué des records, puisque son Titanic détenait à l'époque le record avec un budget (hors marketing) de plus de 200 millions de dollars. Avec son Avatar, le cinéaste enfoncerait donc les records détenus par Spider-Man 3 (officiellement, son budget n'aurait pas dépassé 270 millions, mais les sources officieuses parlent de 350 millions en englobant le budget marketing) et Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du monde.

Créer Pandora
Entièrement conçue par James Cameron, la planète Pandora a été imaginée jusque dans ses moindres détails par le cinéaste et ses collaborateurs, de la géographie à la faune et la flore, en passant par l'écosystème et surtout le peuple des Na'vi. Un peuple extraterrestre pour lequel Cameron a fait appel à des spécialistes en comportement, dialectes et anthropologie afin de créer une race dotée d'une culture et d'un langage propres.

La révélation Sam Worthington
Relativement méconnu jusqu'en 2009, Sam Worthington est à l'affiche de deux films majeurs de l'année. Avatar, donc, dont il est le (anti-)héros, et Terminator Renaissance, pour lequel il fut chaudement recommandé par... James Cameron, créateur de la franchise.

Vous les femmes...
Avatar marque les retrouvailles de James Cameron avec Sigourney Weaver, quasiment 25 ans après Aliens le retour. La comédienne soulignait lors du Comic-Con 2009 l'importance que le cinéaste accordait aux femmes dans ses films. C'était le cas avec Ellen Ripley (Sigourney Weaver dans Aliens le retour), Sarah Connor (Linda Hamilton dans Terminator), Lindsey Brigman (Mary Elizabeth Mastrantonio dans Abyss) ou Rose DeWitt Bukater (Kate Winslet dans Titanic). Et c'est encore le cas dans Avatar avec un trio féminin fort : Sigourney Weaver, Michelle Rodriguez et Zoe Saldana.

Chacun son tour
Acteur fétiche de James Cameron, Michael Biehn aurait pu -selon le cinéaste- jouer dans Avatar, dans le rôle du Colonel Quaritch. Seul problème : le personnage avait déjà été attribué à Stephen Lang. Un acteur qui avait passé le casting de Aliens le retour en 1985 pour le rôle du caporal Hicks, finalement confié... à Michael Biehn.

Une préparation digne d'une expédition
Si Avatar a été intégralement tourné devant des fonds bleus et verts, James Cameron a toutefois voulu que ses acteurs restituent à l'écran les sensations que l'on peut ressentir en forêt. C'est pour cette raison qu'il a entraîné tous ses comédiens dans un treck en pleine jungle hawaïenne, en amont du tournage.

Le buzz monte
Depuis la fin 2008, le buzz ne cesse de monter sur la toile autour du film, via les retours de quelques privilégiés invités à découvrir quelques images en avant-première. Parmi eux, Steven Soderbergh qui s'exclamera "The craziest shit ever !" (en gros "le truc le plus incroyable que j'ai jamais vu"). Le buzz continuera de monter en juillet 2009, dans le cadre du Comic-Con où les quelques centaines de privilégiés présents sur place assisteront à 25 minutes de projection. Dernière étape du buzz, savamment organisé par la Fox, le 21 août 2009 à travers une journée mondiale de projection, durant laquelle 15 minutes de film sont projetées gratuitement et en 3D dans quelques salles de chaque pays.

La suite sur consoles
Si certains studios se contentent du strict minimum quand vient l'heure de développer un jeu vidéo dérivé de leur film, James Cameron a souhaité aller au fond des choses avec le jeu inspiré de Avatar. Développé dans le plus grand secret par Ubisoft, ce dernier propose aux gamers d'explorer plus en profondeur l'univers du film et la planète Pandora, et de vivre une aventure au-delà de l'histoire du film. Le tout en 3D ?

Lieux de tournage
Le tournage s'est déroulé sur les îles hawaïennes de Kauai et Oahu, à Los Angeles et Playa Vista en Californie et à Wellington en Nouvelle-Zélande.

Film à très gros budget
Au départ, le budget du film était estimé à 400 millions de dollars, puis il a été ramené à 300 millions de dollars.

Dates de tournage
La production d'Avatar a débuté il y a 4 ans. Le tournage a commencé en février 2007 pour finir en juin 2009.

Une idée de 20 ans
James Cameron pensait déjà à Avatar et à la planète Pandora alors qu'il tournait le film Abyss en 1989.

Changement de titre
Le titre du film fut d'abord appelé "Projet 880" mais "Avatar" fut choisi pour le titre du film.
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Bienvenue à Gattaca (Gattaca)

673 3/4
Science-fiction USA 1997 106 min.
Ethan Hawke (Vincent Freeman), Uma Thurman (Irene Cassini), Jude Law (Jerome Eugene Morrow), Alan Arkin (Detective Hugo), Loren Dean (Anton), Ernest Borgnine (Caesar), Gore Vidal (Directeur Josef), Xander Berkeley (Dr. Lamar), Jayne Brook (Marie Freeman), Elias Koteas (Antonio Freeman), Maya Rudolph (Infirmière), Blair Underwood (Généticien), Tony Shalhoub (L'Allemand), Mason Gamble (Younger Vincent), William Lee Scott (Young Anton), Ken Marino (Sequencing Technician), Chad Christ (Vincent Freeman - Teen), Dean Norris (Cop on the Beat), George Marshall Ruge (Beaten Detective), Cynthia Martells (Cavendish), Lindsey Ginter (Mission Commander), Una Damon (Head Nurse), Elizabeth Dennehy (Preschool Teacher), Gabrielle Reece (Gattaca Trainer), Russell Milton (Gattaca Detective), Steve Bessen (Blood Test Detective), Carlton Bembry (Gattaca Hoover), Clarence Graham (Personnel Officer), Grace Sullivan (Actrice), Ryan Dorin (Twelve-Fingered Pianist), Vincent Nielson (Anton Freeman - Boy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=17079.html
Synopsis :

Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.
Critique :

(Pour : 56% de *****, 30% de ****, 8% de ***, 4% de **, 2% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 5 nominations
Box Office France : 508 865 entrées
Budget : 36 000 000 $
Année de production : 1997
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 19 mars 2008
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 21 mai 2008
Format audio : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage
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Cloud Atlas (Cloud Atlas)

713 3/4
Science-fiction USA 2012 165 min.
Lana Wachowski, Tom Tykwer, Andy Wachowski Tom Hanks (Dr. Henry Goose/Isaac Sachs/Dermot Hoggins/Interprète de Cavendish/Zachry), Halle Berry (Femme indienne/Jocasta Ayrs/Luisa Rey/Invitée indienne/Ovid/Meronym), Jim Broadbent (Le Captain Molyneux/Vyvyan Ayrs/Timothy Cavendish/Musicien coréen/Prescient 2), Hugo Weaving (Haskell Moore/Tadeusz Kesselring/Bill Smoke/L'infirmière Noakes/Boardman Mephi/Vieux Georgie), Jim Sturgess (Adam Ewing/Client d'hôtel pauvre/Père de Megan/Montagnard/Hae-Joo Chang/Adam - Beau-frère de Zachry), Doona Bae (Tilda/Mère de Megan/Femme mexicaine/Sonmi-451/Sonmi-351/Sonmi Prostituée), Ben Whishaw (Mousse/Robert Frobisher/Vendeur magasin/Georgette/Homme tribu), Keith David (Kupaka/Joe Napier/An-Kor Apis/Prescient), James d'Arcy (Rufus Sixsmith jeune/Rufux Sixsmith âgé/Infirmier James/Archiviste), Zhou Xun (Talbot/Directeur d'hôtel/Yoona-939/Rose), David Gyasi (Autua), Susan Sarandon (Madame Horrox/Ursula âgée/Yusouf Suleiman/Abbesse), Hugh Grant (Le Révérend Giles Horrox/Gorille Hôtel/Lloyd Hooks/Denholme Cavendish/Seer Rhee/Chef Kona), Robert Fyfe (Vieux loup de mer/M. Meeks/Prescient 1), Martin Wuttke (M. Boerhaave/Garde/Leary le guérisseur), Robin Morrissey (Cavendish jeune), Ian van Temperley (Policier), Amanda Walker (Veronica), Ralph Riach (Ernie), Andrew Havill (M. Hochkiss), Tanja de Wendt (Mme Hotchkiss), Raevan Lee Hanan (Petite fille avec l'orison chez papa song's/Catkin/Proche de Zachry 1), Götz Otto (Withers), Louis Dempsey (Jarvis Hoggan), Martin Docherty (Invité Haskell Moore 4/Eddie Hoggins), Alistair Petrie (Felix Finch), Zhu Zhu (Megan Sixsmith/12ème clone), Sylvestra Le Touzel (Invité Haskell Moore 5/Infirmière Judd/Assistant abattoir), Jojo Schöning (Papa Song Punk), Laura Vietzen (Ursula jeune), Thomas Kügel (Père d'Ursula), Marie Rönnenbeck (Fille), Ruby Kastner (Jeune fille), Emma Werz (Petite-fille Ursula), Mya-Leica Naylor (Miro), Korbyn Hanan (Petit-fils Adam), Katy Karrenbauer (Femme à la hache), Dulcie Smart (Mère Ursula/Herboriste), Anna Holmes (Scientifique/Cadre), Shaun Lawton (Secrétaire), Gigi Lee (Proche Zachry), Genevien Lee (Proche Zachry), Cody Benjamin Lee (Proche Zachry), Heike Hanold-Lynch (Sosie infirmière Judd), Victor Esteban Sole (Mr. Roderick), Kristoffer Fuss (Chef police), Gary McCormack (Opérateur grue), David Mitchell (Espion syndicat).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=143067.html
Synopsis :

À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié.
Critique :

Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 10 258 notes : 31% de *****, 31% de ****, 16% de ***, 9% de **, 6% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 nominations
Distributeur : Warner Bros. France
Box Office France : 439 470 entrées
Année de production : 2012
Budget : 100,000,000 $ (estimation)
Date de sortie DVD : 13 juillet 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 13 juillet 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 136138

Secrets de tournage :

Best-seller
Cloud Atlas est l'adaptation du best-seller éponyme signé par un jeune auteur britannique, David Mitchell. Le roman a été publié en France en 2004 sous le titre Cartographie des nuages.

Un trio derrière la caméra
Fait peu commun, Andy et Lana Wachowski se sont adjoint les services d'un troisième réalisateur, l'Allemand Tom Tykwer, à qui on doit Cours, Lola, cours, Le Parfum ou encore L'Enquête. Les Wachowski ont réalisé les séquences sur le voyage maritime d’Adam Ewing en 1849, la révolte de Sonmi en 2144, et de la vie de Zachry en 2321, et c'est Tom Tykwer qui a réalisé les scènes sur le copiste musical Robert Frobisher en 1936, celles des révélations de la journaliste Luisa Rey autour d’un complot industriel en 1973, et celles autour de l’éditeur londonien Cavendish en 2012.

D'un film à l'autre
C'est Natalie Portman qui, lors du tournage de V pour Vendetta, a donné un exemplaire du roman de David Mitchell à Lana Wachowski ! On connaît la suite...

Six récits pour une histoire
Si le film traite de six époques différentes, et semble donc raconter six histoires bien distinctes et indépendantes les unes des autres, les réalisateurs sont très attachés au fait que ces six histoires n'en forment en fait qu'une seule : "Il faut laisser tomber l’idée qu’il s’agit de six récits. En réalité, il n’y a qu’un seul récit. Chacune des histoires et des époques agit sur les autres tout au long du film. À mesure que ces âmes évoluent, on observe les correspondances entre elles, et on suit leur progression chronologique", explique en effet Andy Wachowski.

Six rôles pour un comédien
Tourner ce film a été une expérience très originale pour les acteurs, qui, pour la plupart, devaient interpréter six rôles distincts : c'est le cas de Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Jim Sturgess et Hugh Grant. Il peut parfois s'agir de rôles à la fois masculins et féminins pour un unique comédien, de quoi permettre aux acteurs de déployer une belle palette d'interprétation ! Des répétiteurs étaient présents sur le tournage pour apporter leur aide aux comédiens afin qu'ils soient plus à l'aise pour interpréter des personnages de nationalités ou de sexes différents. L'idée de ce choix cinématographique est de signifier la cohérence entre les récits, qui, dans le roman, l'était par une tache de naissance identique qui permettait de reconnaître la correspondance entre des personnages à différentes époques.

Indicateur phénoménologique
Les réalisateurs ont choisi de garder l'élément caractéristique de la comète, qui, dans le roman, indique quels personnages sont liés à la même âme, en en modifiant la signification : "Cette tache de naissance engendre des résonances entre les personnages qui en sont porteurs : par exemple, un individu peut marquer son époque par une création personnelle, puis un autre, quelques générations plus tard, pourra s’en inspirer", révèle Tom Tykwer. "La comète est (...) devenue une manifestation phénoménologique. Sa marque symbolise, chez celui qui la porte, l’opportunité de changer les choses", ajoute Lana Wachowski.

Effet papillon
L'un des propos du film est d'illustrer la manière dont chaque décision ou événement à une époque donnée peut se répercuter et avoir une incidence, bonne ou mauvaise, sur la vie des autres, dans un espace-temps qui n'est pas le même. En l'occurrence, Cloud Atlas englobe six temporalités différentes, situées entre 1849 pour la plus ancienne époque et 2300 pour la plus éloignée dans le futur.

Grandes interrogations sur la vie
La manière dont se présente le récit permet d'aborder toutes les grandes questions existentielles et de proposer une réflexion sur la nature et la condition humaine : le film traite aussi bien de l'amour, qui occupe une place très importante dans l'histoire, que de la mort, de la liberté des individus, du rachat des fautes.

Réincarnation
La réincarnation est l'un des enjeux primordiaux du film, puisqu'il s'agit en fait de la plateforme qui rend possible tous les liens entre les époques. Chacun des différents personnages interprétés par un même acteur ou une même actrice constitue la réincarnation du personnage de l'époque précédente. La mort d'un personnage n'est donc pas une fatalité, comme le souligne David Mitchell, l'auteur du roman : "Dans un monde où la réincarnation est possible et dans un film où le passé, le présent et le futur s’enchevêtrent, la mort est juste un nouveau point de passage d’un univers à l’autre."

Envergure de l'adaptation
En correspondance à la diversité des styles adoptés dans le roman, avec des variations à chaque chapitre, les trois cinéastes ont opté pour une variation des genres : science-fiction, romance, thriller, etc. Il a aussi fallu adapter la structure globale du récit. Dans le livre, chaque récit est interrompu lorsqu'il atteint son paroxysme, à mi-parcours : "Nous savions que nous ne pouvions pas adopter cette structure narrative pour un film. Cela nous a fait réfléchir aux manières de repousser les limites de la narration cinématographique standard", explique Lana Wachowski. Aussi, les trois metteurs en scène ont travaillé d'arrache-pied pour mettre en place cette "mosaïque", en réalisant des fiches extrêmement précises sur chaque personnage du roman, afin d'aboutir à une histoire cohérente malgré son extrême complexité. Dans le film, les six intrigues démarrent en même temps, puis on les suit une par une en alternance.

Double-tournage
Pour le tournage du film, les producteurs ont divisé l'équipe en deux : Lana et Andy Wachowski étant à la tête de la première équipe, Tom Tykwer de la seconde, chacune des deux prenant en charge trois époques. L'un des enjeux primordiaux de cette répartition des tâches était le gain de temps. Le travail a débuté en septembre 2011, avec deux chefs de poste à chaque fois, un pour chaque équipe : "Un an avant le début du tournage, nous avons réuni les chefs de poste des deux équipes pour un séminaire de quatre semaines à Berlin, afin de pouvoir travailler le scénario en profondeur", déclare l'un des producteurs, Grant Hill. Les Wachowski ont tourné à Berlin, dans les Studios Babelsberg, ainsi qu'en Saxe et à Majorque. Tom Tykwer a tourné, quant à lui, en Écosse, ce qui impliquait de nombreux voyages entre les lieux de tournage pour les comédiens.

Un casting impressionnant
Pour Cloud Atlas, Les Wachowski et Tom Tykwer ont réuni un casting très impressionnant, très varié, avec des acteurs en provenance d'horizons et de nationalités diverses. En tête de file, les oscarisés Tom Hanks, Halle Berry et Jim Broadbent. On peut également citer l'actrice coréenne Doona Bae, qui est une véritable star du cinéma en Corée.

Transformation
Les acteurs, passant d'un rôle à l'autre, se retrouvaient parfois avec des apparences totalement différentes. Il leur est arrivé de ne pas se reconnaître entre eux, et même de ne pas se reconnaître eux-mêmes. C'est ce que raconte Susan Sarandon : "Un jour, je me suis regardée dans le miroir et pendant une seconde, je ne me suis pas reconnue. C’était la première fois de ma carrière que cela m’arrivait."

L'importance des maquillages et des costumes
Les chefs costumiers Kym Barrett et Pierre-Yves Gayraud, qui avaient collaboré à Matrix, ont réalisé un travail de titan, en étroite collaboration avec les chefs coiffeurs et maquilleurs Jeremy Woodhead et Daniel Parker, pour rajeunir, vieillir, travestir les acteurs au gré des personnages.

Réalisateur-compositeur
Tom Tykwer est à la fois co-réalisateur du film et co-compositeur de la musique de Cloud Atlas. Il a écrit la musique, avec Johnny Klimek et Reinhold Heil, en amont du film, plusieurs mois avant le début du tournage, fait assez rare. Ainsi, toute l'équipe du film a pu s'inspirer de la musique lors de la réalisation. La symphonie qui constitue la musique a par ailleurs une vraie existence diégétique, puisque c'est l'un des personnages qui la compose dans l'un des récits.

Frère et soeur
Depuis le dernier long métrage des Wachowski, Speed Racer, en 2008, Larry Wachowski a changé de sexe et s'appelle désormais Lana.

Changement de registre pour Hugh Grant
Hugh Grant, plutôt habitué aux comédies romantiques, a relevé un vrai défi en acceptant d'incarner six personnages différents dans Cloud Atlas, et parfois, qui plus est, des personnages sombres et violents.

Hugo revient
Héros de Matrix, Hugo Weaving retrouve les Wachowski pour cette nouvelle aventure...
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Mars Attacks! (Mars Attacks!)

627 3/4
Science-fiction USA 1996 106 min.
Tim Burton Jack Nicholson (Le Président Dale / Art Land), Glenn Close (Marsha Dale), Pierce Brosnan (Donald Kessler), Annette Bening (Barbara Land), Jim Brown (Byron Williams), Lukas Haas (Richie Norris), Rod Steiger (Genéral Decker), Natalie Portman (Taffy Dale), Martin Short (Jerry Ross), Danny DeVito (Rude Gambler), Tom Jones (Lui-même), Sarah Jessica Parker (Nathalie Lake), Michael J. Fox (Jason Stone), Sylvia Sidney (Florence Norris, la grand-mère), Pam Grier (Louise Williams), Lisa Marie (La femme martienne), Rance Howard (Un actionnaire texan), Christina Applegate (Sharona), Barbet Schroeder (Le président français), Jack Black (Billy Glenn Norris), Paul Winfield (le général Casey), Brandon Hammond (Neville Williams), Joe Don Baker (le père de Richie), O-Lan Jones (Sue Ann Norris), Jerzy Skolimowski (le docteur Zeigler), Joseph Maher (le décorateur de la maison blanche), Janice Rivera (Cindy), Brian Haley (Mitch), Chi Hoang Cai (Mr. Lee), Poppy le chien (Poppy), Rebeca Silva (Femme hispanique), Tommy Bush (Hillbilly), John Roselius (GNN Boss), Michael Reilly Burke (Journaliste), Coco Leigh (Journaliste), Enrique Castillo (Hispanic Colonel), Don LaMoth (Colonel), C. Wayne Owens (Étranger), Joseph Patrick Moynihan (Étranger), Ed Lambert (Morose Old Guy), J. Kenneth Campbell (Docteur), Jeanne Mori (Docteur), Josh Weinstein (Hippie), Ken Thomas (White House Photographer), Darelle Porter Holden (Tom Jones Backup Singer), Cristi Black (Tom Jones Backup Singer), Sharon Hendrix (Tom Jones Backup Singer), Roger Peterson (Colonel), Valerie Wildman (Journaliste), Richard Irving (Journaliste), Vinny Argiro (Casino Manager), John Gray (Incredibly Old Guy), Richard Assad (Saudi Investor), Willie Garson (Corporate Guy), Gregg Daniel (Technicien de laboratoire), Julian Barnes (White House Waiter), Steve Valentine (TV Director), Jeffrey King (NASA Technician), John Finnegan (Speaker of the House), Jonathan Emerson (Newscaster), Josh Phillip Weinstein (Hippie), Ray J (Cedric Williams), Betty Bunch (Nonne), Timi Prulhiere (White House Tour Guide), Rebecca Broussard (Hooker), Gloria M. Malgarini (Nonne), Christi Black (Tom Jones Backup Singer), Kevin Mangan (Acteur), Velletta Carlson (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14784.html
Synopsis :

Effervescence sur la planète Terre. Les petits bonshommes verts ont enfin décidé de nous rendre visite. Ils sont sur le point d'atterrir dans leurs rutilantes soucoupes. La fièvre des grands jours s'empare de l'Amerique dans une comédie de science-fiction nostalgique des années cinquante.
Critique :

Note des spectateurs : 3,4/5 (Pour 17741 notes : 29% de *****, 34% de ****, 16% de ***, 9% de **, 8% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 1996
Box Office France : 2 148 502 entrées
Budget : 70 millions de $
Date de sortie DVD : 10 octobre 2012
Date de sortie Blu-ray : 10 octobre 2012
Langue : 02 Anglais, Français
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Planète des Singes (la) - Suprématie (War For The Planet Of The Apes)

1000 3/4
Science-fiction USA 2017 140 min.
Matt Reeves Andy Serkis, Woody Harrelson, Steve Zahn, Terry Notary, Karin Konoval, Amiah Miller, Judy Greer, Michael Adamthwaite
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226244.html
Synopsis :

Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
Critique :

Les deux premiers épisodes de la nouvelle trilogie (La Planète des singes : Les origines, en 2011, et L'Affrontement, en 2014) brassaient les peurs de l'air du temps, telles que la mutation génétique, la crise sanitaire, le désastre écologique... Ces préoccupations disparaissent dans ce troisième volet, au profit d'un imaginaire qui renvoie au cinéma d'action, au film de guerre et à... Apocalypse now. Toujours menés par le bon César, les singes ont encore plus à craindre des hommes : un militaire qui a basculé dans la folie devient leur ennemi personnel. Dans le rôle de ce gourou de l'armée, Woody Harrelson fait tout pour évoquer le Marlon Brando du film de Francis Ford Coppola, crâne rasé et regard illuminé.

Inattendue et plaisante, cette référence très appuyée (on peut lire « Apocalypse now » sur un mur !) reste un clin d'oeil. Agitant la promesse d'une noirceur audacieuse, Suprématie s'en tient à la fantaisie d'un divertissement mouvementé, mais enfantin. C'est la qualité et le défaut de ces singes de cinéma : ils sont bons à tout. Jouer des héros de film de guerre, des personnages de fable ou des animaux rigolos. Le réalisateur n'hésite pas à exploiter ces registres. Il n'en reste pas moins que son spectacle a du charme et du punch. — Frédéric Strauss

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Planète des singes : les origines (la) (Rise of the Planet of the Apes)

715 3/4
Science-fiction USA 2011 110 min.
Rupert Wyatt James Franco (Will Rodman), Freida Pinto (Caroline), John Lithgow (Charles Rodman), Brian Cox (John Landon), Tom Felton (Dodge), Andy Serkis (César), David Hewlett (Hunsiker), Tyler Labine (Franklin), Sonja Bennett (Femme dans la rue), Chelah Horsdal (Irena), David Oyelowo (Steve Jacobs), Leah Gibson (Alyssa Williams), Jamie Harris (Roy), Jesse Reid (Donnie), Kis Yurij (Travailleur #2), Karin Konoval (Maurice), Richard Ridings (Buck), Evans Johnson (Costume #3), Terry Notary (Alpha / Oeil Brillant), James Pizzinato (Laborantin #1), Elizabeth Weinstein (Mère), Monica Mustelier (Technicienne de laboratoire), Mattie Hawkinson (Linda), Robin Nielsen (Laborantin #2), Christopher Gordon (Koba), Gordon Douglas Myren (Homme du coin), Jeb Beach (Dad), Devyn Dalton (Cornelia), Madison Bell (Alice Hunisker), Trevor Carroll (Entraîneur #2), Rufus Dorsey (Officier du CHP), Meredith Grantier (Nouvelle aide), Mark Henriques (Conducteur #2), Adrian Hough (Suit #2), Fernando Lara (Contrôleur des animaux), Matteo Mazziotti (Enfant dans la voiture), Hal Myshrall (Scientifique), Syn Narula (Laborantin #4), Kevin O'Grady (Contrôleur des animaux), Johnny Otto (Scientifique), Panou (SFPD #1), Luc Roderique (SWAT), Tracy Spiridakos (Fille #2), Ivan Wanis-Ruiz (Entraîneur #1), Lauren Watson (Fille apeurée).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181716.html
Synopsis :

Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 20 465 notes : 22% de *****, 45% de ****, 22% de ***, 7% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 prix et 13 nominations
Box Office France : 3 240 118 entrées
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Budget : 90 000 000 $
Année de production : 2011
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 30 novembre 2014
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 30 novembre 2014
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 129868

Secrets de tournage :

Et de 2!
La Planète des singes : les origines est le deuxième long métrage de Rupert Wyatt après Ultime Evasion.

Tournage
Le film a été tourné durant l'été 2010 dans les villes de Vancouver, San Francisco et O'ahu.

Changement de casting
Tobey Maguire et Shia LaBeouf ont tous les deux été pressentis pour interpréter le personnage de Will. C'est finalement James Franco qui a obtenu le rôle.

Pas un vraiment une adaptation
La Planète des singes : les origines est inspiré du roman de Pierre Boulle, La planète des singes. Pour autant, ce n'est pas une adaptation puisque l'histoire du film se déroule avant celle du livre.

Un problème contemporain
Selon le producteur Peter Chernin, La Planète des singes : les origines aborde "certains des problèmes les plus épineux de notre époque". La question centrale est : "Jusqu’où pouvons-nous aller sans violer les lois de la nature ? Quelle sont les limites ?"

Un singe protagoniste
Contrairement aux autres films de la saga, les singes sont les personnages principaux. L'histoire en est donc transfigurée, comme nous l'explique Peter Chernin, producteur : "Le fait que César soit le personnage central et que l’histoire est racontée de son point de vue marque un changement radical par rapport aux autres films de la série. On s’attache beaucoup plus à lui."

Performance capture
Pour la première fois, les singes ont été créés numériquement grâce à la performance capture. C'est la compagnie Weta Digital (Avatar , Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau) qui s'est occupée de leur création. Joe Letteri, le superviseur des effets spéciaux, revient sur le processus de création : "Nous avons utilisé des combinaisons de performance capture et des casques pour filmer les expressions faciales des acteurs et enregistrer la totalité de leur jeu d’acteur physique. Mais pour la première fois, les acteurs de performance capture ont été filmés dans de vrais décors en même temps que les autres acteurs comme James Franco et Freida Pinto, ce qui a fait disparaître la barrière entre les effets visuels et les prises de vues réelles. Le tournage ressemblait donc à celui d’un film traditionnel. Les acteurs jouaient vraiment les uns avec les autres, et nous nous sommes occupés des effets visuels plus tard."

Un choix inévitable
Selon Rupert Wyatt, Andy Serkis était le seul acteur capable d’interpréter César : "Andy Serkis a beaucoup apporté au film. C’est le Charlie Chaplin de notre génération. J’entends par là qu’il est un des seuls acteurs qui exploite pleinement la technologie de la performance capture parce qu’il a parfaitement compris son potentiel et ce qu’elle permet de créer. Certains acteurs ont un peu peur de cette technique parce qu’ils pensent que cela les prive d’une véritable interprétation, alors que c’est tout le contraire."

Enfant deviendra grand
Le film suit César depuis sa naissance jusqu’à ce qu’il devienne un adulte et le leader de la révolution, une difficulté de plus pour Andy Serkis : " C’est une chose de jouer un chimpanzé, mais le jouer depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte – et quand il devient un leader révolutionnaire – en est une autre. Une partie du défi était de le jouer quand il est un enfant qui découvre le monde, puis un jeune qui prend conscience de l’étendue de son intelligence. En apprenant des humains qui sont autour de lui, il comprend qu’il est un être extrêmement doué, puis il réalise que le monde peut être un endroit très brutal. Dans la deuxième partie, Caesar devient un prisonnier. Il se retrouve enfermé, entouré de créatures sauvages et traumatisées, après avoir été rejeté par les êtres humains qui ont été ses parents et ses proches. Il se demande qui il est, puis il trouve la force de mener et d’unir les autres singes, et quand il arrive à cet instant, c’est le début d’un troisième stade pour lui, celui de la révolte… et de la révolution. Il utilise son intelligence pour galvaniser les singes puis sa force et son pouvoir pour les guider. Pour un acteur, c’est un parcours extraordinaire."

Un singe qui change tout
Au début du film, le personnage de Will est froid et distant, mais lorsqu'il doit s'occuper de César son comportement change et il devient plus humain. James Franco raconte : "Will doit maintenant veiller sur son père et sur un bébé chimpanzé. À mesure que l’histoire avance, Will se comporte davantage comme une personne et moins comme un scientifique, et il commence à accorder plus d’importance à César qu’au médicament."

Une scène compliquée
La principale difficulté pour Weta Digital a été le tournage du climax du film qui se déroule sur le Golden Gate Bridge de San Francisco. Le décor gigantesque a été construit près de Vancouver. Durant cette séquence se déroule une bataille épique entre les hommes et les singes – avec des cascades compliquées, des incendies, des explosions, des hélicoptères, des centaines de voitures et de figurants, et le brouillard de San Francisco – qui est aussi le point culminant de l’intensité narrative et émotionnelle et du parcours des personnages.

Le choix de l'émotion
John Lithgow explique ce qu'il a aimé dans le scénario de La Planète de singes : les origines : "Les films de science-fiction ancrés dans les émotions et les conflits humains sont très rares, et j’ai vraiment été stupéfait par l’authenticité émotionnelle du scénario. Le film épouse les attentes du public puis les renverse complètement."

A la dernière minute
Début octobre 2011, le président de la post-production de la Twentieth Century Fox Film Corporation a déclaré que la fin du film, à laquelle les spectateurs ont assisté, n'était pas celle qui avait été imaginée lors de l'écriture du scénario original. En effet, cette première version devait s'achever sur la mort du personnage de Will (James Franco). Ce changement de dernière minute (juste un mois avant la sortie internationale du film) s'explique notamment par la crainte de la Fox de perdre son acteur principal en cas de suite (très probable) à ce Blockbuster. Rappelons à ce sujet que l'exploitation en salle de La Planète des singes : les origines a rapporté plus de 400 millions de dollars de recettes à travers le monde.

Draco Malfoy au générique
Tom Felton est plus connu pour son rôle de sorcier maléfique dans Harry Potter. La Planète des singes : les origines est son premier film depuis la fin de la saga.

Changement de titre
Durant la phase de production, le film a connu plusieurs titres différents dont Caesar et Rise of the Apes.

Producteur à succès
Thomas M. Hammel, producteur exécutif du film, a produit de nombreux succès dont La Nuit au musée, La Nuit au musée 2, From Hell et Le Jour d'après.

Directeur de la photographie oscarisé
Andrew Lesnie a été oscarisé en 2002 pour son travail sur le film Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau. Depuis, il est fidèle à Peter Jackson puisqu'il a éclairé tous ses autres films.

Des monteurs de renom
Les deux chefs monteurs du film sont particulièrement reconnus dans la profession. Conrad Buff a remporté l'Oscar du Meilleur montage pour son travail sur Titanic tandis que Mark Goldblatt l'a obtenu pour Terminator 2 : le Jugement Dernier.

Influences
Rupert Wyatt s'est inspiré d'Elephant Man pour créer César. Mais selon lui, il y a une grande différence entre les deux personnages. "Elephant Man évolue pour le mieux alors que César évolue pour le pire", confie le réalisateur.
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Starship Troopers (Starship Troopers)

1027 3/4
Science-fiction USA 1997 135 min.
Paul Verhoeven Casper Van Dien (Lieutenant Johnny Rico), Dina Meyer (Dizzy Flores), Denise Richards (Carmen Ibanez), Jake Busey (Ace Levy), Michael Ironside (Lieutenant Jean Rasczak), Neil Patrick Harris (Carl Jenkins), Clancy Brown (Sergent Zim), Patrick Muldoon (Zander Barcalow)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4987.html
Synopsis :

Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires. Cinq jeunes gens, cinq volontaires à peine sortis du lycée, pleins d'ardeurs et de courage, partent en mission dans l'espace pour combattre les envahisseurs. Ils sont loin de se douter de ce qui les attend.
Critique :

Après dix ans en Amérique, Verhoeven en est venu à la conclusion qu’il vaut mieux être un cafard qu’un surfer bronzé ou une poupée Barbie. Ce constat baroque fait de Starship Troopers l’un des films les plus politiquement engagés jamais produits par Holly
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Terminator 2 : le jugement dernier (Terminator 2 - Judgement Day)

132 3/4
Science-fiction USA 1991 137 min.
James Cameron Arnold Schwarzenegger , Linda Hamilton , Edward Furlong , Robert Patrick , Earl Boen , Joe Morton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7124.html
Synopsis :

A l'aube du XXIe siècle, les combattants de la liberté livrent bataille contre Skynet, un réseau robotique mondial dont l'hégémonie finira par causer la destruction de l'humanité. Afin d'assurer sa victoire, Skynet a envoyé dans le passé un Terminator chargé d'éliminer Sarah Connor avant la naissance de son fils John, futur chef de la Résistance. La mission a échoué, mais Sarah, considérée comme folle, a été enfermée dans l'hôpital psychiatrique du docteur Silberman et son fils, confié à des parents adoptifs, Janelle et Todd Voight. Skynet envoie alors un autre robot, le T-1000, afin d'exécuter John avant qu'il n'atteigne l'âge adulte. D'une redoutable efficacité, T-1000 est constitué d'une sorte de métal liquide qui lui permet de se métamorphoser en humain ou en divers objets. Mais la Résistance a réussi à reprogrammer un second Terminator et à l'envoyer dans le passé afin de protéger le jeune garçon. Poursuivi par T-1000, qui a assassiné les Voight, John est sauvé par le Terminator, qui l'aide ensuite à faire évader Sarah de son asile. Tous trois se réfugient dans le désert, chez Enrique Salceda, un ami guérillero de Sarah. Celle-ci se rend chez Miles Dyson, informaticien et futur responsable du projet Skynet mais, au dernier moment, elle n'a pas le courage de l'exécuter. Comprenant que ses recherches mènent tout droit à l'Apocalypse, Dyson conduit ses nouveaux amis dans son laboratoire afin de détruire le résultat de ses travaux, puis il tombe sous les balles de la police en essayant de couvrir leur fuite. Au cours d'une poursuite échevelée, Sarah est blessée et T-1000 prend son aspect afin de tromper John. Toutefois, à l'issue d'un duel homérique avec le Terminator, il périt dans une cuve de métal en fusion. Conscient qu'à partir de ses propres micro-processors, le projet Skynet peut être repris, le Terminator, qui s'est dans l'aventure, demande à être lui aussi descendu dans la cuve, ce que Sarah consent à faire, sous le regard ému de John.
Critique :


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V pour Vendetta (V for Vendetta)

854 3/4
Science-fiction USA 2006 130 min.
James McTeigue Natalie Portman, Hugo Weaving, Stephen Rea, Stephen Fry, Sinéad Cusack, Rupert Graves, Roger Allam, John Hurt
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58911.html
Synopsis :

Londres, au 21ème siècle...Evey Hammond ne veut rien oublier de l'homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Mais il fut un temps où elle n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle acceptait que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse au tyran Sutler et à ses partisans.Une nuit, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey vit surgir son libérateur. Et rien ne fut plus comme avant.Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey neconnaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d'une vie sans amour...
Critique :

Nous sommes dans un futur proche, genre 2020, et les choses ont mal tourné en Occident, on veut bien le croire. Le Royaume-Uni est devenu un Etat policier sous la coupe d?un chancelier évoquant Hitler par ses aboiements haineux, Berlusconi par sa manière d?envahir les écrans et Bush avec son amalgame entre politique et religion. Un seul opposant au régime : l?insaisissable « V ». Il n?apparaît que sous le masque blanc d?une figure historique, Guy Fawkes, pendu le 5 novembre 1605 pour avoir tenté de faire sauter le parlement. « V » promet à son tour la destruction de l?édifice pour la date anniversaire de la mort de Fawkes, présenté comme pionnier de l?anarchisme. V pour Vendetta est un blockbuster pas tout à fait comme les autres. Il marque le retour des frères Wachowski, créateurs de Matrix, soit les images les plus commentées de la première moitié de la décennie. Cette fois, les deux cinéastes ont écrit et produit le film, mais délégué sa réalisation à leur fidèle assistant James McTeigue, entouré des collaborateurs clés de Matrix. L?histoire originale provient de la BD 02 Anglaise de David Lloyd (l?illustrateur) et Alan Moore (l?auteur). Mais ce dernier a fait retirer son nom du générique pour marquer ses distances avec l?adaptation. Par ailleurs, le film était récemment accusé par la critique américaine de faire l?apologie du terrorisme. Après visionnage, cette accusation fait plutôt sourire par son sérieux, comme si la fiction était sommée de ressembler à un cours d?éducation civique. Il est toutefois vrai que V pour Vendetta est un drôle de mélange, entre le brûlot échevelé et le thriller SF calibré. L?Angleterre thatchérienne, sa dureté et ses intolérances avaient, dans les années 80, inspiré la BD. Les frères Wachowski ont su injecter dans ce tableau des éléments qui renvoient directement à notre présent, en les distordant (légèrement ?) vers le cauchemar. Un seul exemple : c?est en fournissant à la population les médicaments contre une catastrophe sanitaire provoquée par ses soins que le néodictateur a assis son pouvoir? Mais l?attrait baroque du film passe aussi par ses deux personnages principaux. La jeune et belle Evey (Natalie Portman), dont la famille activiste fut décimée par le régime, et qui devient bon gré mal gré l?assistante de « V ». Son mentor mystère se cache dans une galerie gothique pleine de vieux livres et de tableaux, qui évoque à la fois l?antre de Batman et le Nautilus du capitaine Nemo ? dont il partage le nihilisme mélancolique et cultivé. Il raffole du Comte de Monte-Cristo et en reproduit la soif de vengeance, lui qui a été gravement brûlé dans la foulée d?une expérience scientifique du gouvernement. Il peut à l?occasion devenir un tortionnaire, lors d?un rebondissement pour le coup un peu douteux. Son masque est à la source des scènes les plus ingénieuses et les plus fortes. Un masque reproduit à l?infini dont « V » affuble ses poursuivants sous la contrainte, créant ainsi une confusion parfaite dans son sillage. Il le distribue par centaines de milliers d?exemplaires pour mieux se fondre avec ses sympathisants le jour J dans un grand rassemblement où tout le monde lui ressemble. Le sourire perpétuel de ce cache-misère devient enfin une grimace tragique qui scelle le secret de l?amour impossible entre « V » et Evey. Les lèvres de la jeune fille ne toucheront qu?une fois l?étrange céramique, et James McTeigue parvient à rendre émouvant ce baiser désespéré. Tout comme la pyrotechnie ravageuse qui fait l?ordinaire des films à grand spectacle, et le clou romantique de celui-ci. Louis Guichard
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Zero Theorem (The Zero Theorem)

679 3/4
Science-fiction UK/USA 2013 106 min.
Terry Gilliam Christoph Waltz (Qohen Leth), David Thewlis (Joby), Mélanie Thierry (Bainsley), Matt Damon (Management), Tilda Swinton (Dr. Shrink-Rom), Lucas Hedges (Bob), Sanjeev Bhaskar (Docteur 1), Peter Stormare (Docteur 2), Ben Whishaw (Docteur 3), Emil Hostina (Slim Clone), George Remes (Policier), Naomi Everson (Lacy), Olivia Nita (La cliente), Radu Andrei Micu (Propriétaire du sex shop), Dana Rogoz (Fille pizza), Tudor Istodor (Homme dans la rue), Madison Lygo (Bonnie), Ingrid Bisu (Collègue de travail), Rupert Friend (Présentateur TV), Alin Olteanu (Journalier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=211500.html
Synopsis :

Londres, dans un avenir proche. Les avancées technologiques ont placé le monde sous la surveillance d’une autorité invisible et toute-puissante : Management. Qohen Leth, génie de l’informatique, vit en reclus dans une chapelle abandonnée où il attend désespérément l’appel téléphonique qui lui apportera les réponses à toutes les questions qu’il se pose. Management le fait travailler sur un projet secret visant à décrypter le but de l’Existence – ou son absence de finalité – une bonne fois pour toutes. La solitude de Qohen est interrompue par les visites des émissaires de Management : Bob, le fils prodige de Management et Bainsley, une jeune femme mystérieuse qui tente de le séduire. Malgré toute sa science, ce n’est que lorsqu’il aura éprouvé la force du sentiment amoureux et du désir que Qohen pourra enfin comprendre le sens de la vie...
Critique :

Note de la presse : 2,4/5
Note des spectateurs : 2,8/5 (Pour 682 notes : 10% de *****, 17% de ****, 29% de ***, 27% de **, 11% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Distributeur : Wild Side Films / Le Pacte
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 29 octobre 2014
Date de sortie Blu-ray : 29 octobre 2014
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 135206

Secrets de tournage :

La théorie italienne
Zero Theorem a été sélectionné pour la compétition de la 70ème Mostra vénitienne. Il dut cependant laisser le Lion d'or à Sacro GRA, de Gianfranco Rosi et les Lions d'argent à Alexandro Avranas pour Miss Violence et Tsai Ming-liang pour Les Chiens errants. Il fut également présent, hors compétition, au festival international du film de Marrakech.

Délégation scribouillarde
Alors que le réalisateur Terry Gilliam s'est le plus souvent lui-même chargé d'écrire les scénarios de chacun de ses longs-métrages, Zero Theorem est l'oeuvre d'un illustre inconnu de la profession, Pat Rushin. Le fait est d'autant plus étonnant que le cinéaste rapproche son dernier film d'une autre dystopie qu'il réalisa en 1985, Brazil, dans laquelle il dépeignait l'aliénation de l'homme par la société qui l'entourait. Il a par la suite décrit Zero Theorem comme la version actuelle de l'idée qu'il se faisait de cette humanité sociale.

Je ne suis pas un numéro !
Terry Gilliam tient à appuyer la spécificité de son film, qui s'éloigne le plus possible selon lui des productions actuelles. Ainsi, il explique que Zero Theorem "ne ressemble à aucun autre sorti récemment dans les salles : ici, il n’y a ni zombies, ni vengeurs masqués, ni aliens, ni explosions cataclysmiques. Quoique, il est possible que j’aie menti sur ce tout dernier point…". Il dit avoir souhaité faire "un film qui soulève des questions, sans proposer de réponses toutes faites (...)".

Son prééciiieuuux texte
C'est en 1999 que Pat Rushin publie une nouvelle appelée "Call". "Je l'ai fait lire à un ami cinéaste qui m'a suggéré d'en tirer un scénario", raconte l'auteur. "J'ai donc appris tout seul à écrire un script, et j'en ai signé une première version. J'ai toujours été un très grand cinéphile, si bien que ça m'est venu assez naturellement". Le scénario est finalement remarqué par la Zanuck Company, qui pensa tout de suite à lui donner vie sur grand écran. Les multiples réécritures font que le script n'est proposé qu'en 2008 à Terry Gilliam qui suggère alors certains changements dans le scénario, reportant encore sa mise en images.

La quête don quichottesque
Gilliam faillit abandonner le projet en cours de route. Alors que les financements sont trouvés et que le film doit se tourner avec Billy Bob Thornton dans le rôle principal, le cinéaste préfère donner priorité à son Imaginarium du Docteur Parnassus et à L'Homme qui tua Don Quichotte, film qui ne vit finalement pas le jour. Le producteur Dean Zanuck refuse malgré tout de donner Zero Theorem à un autre réalisateur et garde son scénario sous le coude, en attendant que Gilliam soit libre et puisse reprendre le projet en main. En juin 2012, Don Quichotte est temporairement mis de côté, victime de sa célèbre malédiction, et le réalisateur peut enfin récupérer un scénario alors vieux de 12 ans.

L'amour de son art
Si Gilliam n'a pas écrit le scénario, il a cependant proposé plusieurs retouches de celui-ci pour l'adapter au mieux à son univers si particulier. C'est le script, qui d'emblée, le convainquit qu'il y avait un film à construire qui collerait avec son style : "D'entrée de jeu, le script m'a plu. Il était très bien écrit, et les dialogues et les personnages étaient très convaincants. D'ailleurs, je me suis senti en terrain connu dès la première lecture. Certaines parties me rappelaient L'armée des douze singes et certains autres de mes films". Le fait que le personnage principal attende le coup de fil qui donne un sens à la vie peut ainsi rappeler le film datant de l'époque où le réalisateur travaillait encore avec les Monty Python, The Meaning of Life.

La patte du maître
Le scénario original n'est pas disponible mais il apparaîtrait que c'est Terry Gilliam lui-même qui lui donna son aspect final, redéfinissant certaines scènes, précisant des éléments et donnant véritablement vie aux personnages. Le scénariste collabora avec lui sur nombre de passages : "par exemple, j'avais écrit une scène de fête, qui était assez banale. Terry en a fait une soirée à thème – l'Afrique en l'occurrence – qui a lieu dans une vieille maison dont l'un des occupants déménage, si bien qu'il y a des cartons un peu partout. Je me suis dit que c'était vraiment malin, car dès lors, il n'avait pas besoin de meubler l'espace. Je suis peut-être capable d'écrire une scène de fête, mais Terry, lui, sait faire la fête !", raconte-t-il notamment sur leur travail en commun.

Zéro référence ?
Bob, joué par Lucas Hedges, fait un clin d'oeil appuyé à Matrix lors d'une scène où il décrit Qohen comme "the One" (ou "l'Elu" en VF) dont avait parlé l'Oracle, bien que Qohen semble ne pas se soucier de ces allusions. Zero Theorem est par ailleurs considéré par son réalisateur comme le successeur spirituel de Brazil, dont il récupère certaines thématiques et une forte inspiration.

Caméos cachés
Le scénariste Pat Rushin et sa femme Mary apparaissent dans un court caméo lors d'une des scènes de Zero Theorem. En effet, on peut les apercevoir un instant à l'arrière-plan, assis sur un banc dans un parc, Mary lisant le journal et Pat en train d'écrire en s'appuyant sur sa serviette. Il est en réalité en train de noter des messages lisibles dans les affiches défilantes "Mancom motivation" repérables tout au long du film.

Le théorème du casting
Très vite, le réalisateur pensa à proposer le rôle de Qohen à Christoph Waltz. "C'est vraiment un film d'acteurs. Et Christoph est tout bonnement stupéfiant. Il a un charme hypnotique et on peut le regarder jouer pendant des heures", explique le cinéaste qui fut gré au comédien d'enrichir son personnage et même de suggérer plusieurs cadrages et effets de mise en scène. David Thewlis, que connaissait déjà Gilliam, n'a eu que six jours de tournage mais le réalisateur refit plusieurs fois les scènes dans lesquelles il apparaissait pour le simple plaisir de voir les pistes de jeu qu'allait explorer l'acteur.

Thierry Theorem
Mélanie Thierry incarne dans le film Bainsley, une jeune femme qui tente d'avoir des relations sexuelles avec Qohen via les nouvelles technologies. Elle rappelle au réalisateur Judy Holliday et Marilyn Monroe du fait qu'elle s'illumine devant la caméra, selon les termes de Terry Gilliam. Pour le producteur Nicolas Chartier, l'actrice française n'est autre que la révélation du film, qui fera selon lui décoller sa carrière internationale.

Gilliam à l'assaut des acteurs
Pour Matt Damon et Tilda Swinton, Terry Gilliam n'a même pas eu à leur faire lire le scénario. L'actrice explique que "quand c'est Terry Gilliam qui vous sollicite, ça ne se refuse pas", tout comme l'acteur, qui accepta le rôle de Management au seul nom du cinéaste. Swinton dut se grimer et s'enlaidir pour le rôle comme elle l'avait récemment fait pour The Grand Budapest Hotel et Snowpiercer. Elle n'avait qu'une journée de tournage, mais elle en garde un souvenir vivace.

Décors Warren
C'est le chef décorateur David Warren qui se chargea de la création des décors de Zero Theorem. Il avait auparavant travaillé avec Terry Gilliam sur son précédent film, L'Imaginarium du Docteur Parnassus, pour lequel il avait été nominé aux Oscars. Avant cela, le réalisateur étudia l'oeuvre du peintre contemporain Neo Rauch, qu'il donna comme modèle à l'équipe décoration. Ukelele Ike vint également s'ajouter aux inspirations artistiques. Ne pouvant joindre Rauch pour lui demander conseil, les décorateurs s'inspirèrent assez librement de ses toiles.

A Contre-courant de la contre-utopie
David Warren explique que le réalisateur voulait vraiment se placer à l'opposé des images futuristes qui ressortent fréquemment au cinéma. "À l'heure actuelle, beaucoup de films de science-fiction dépeignent l'avenir comme une époque élégante, design, et ultra-futuriste. Les décors y sont monochromes, géométriques et intègrent de l'acier et du verre. Mais Terry n'en voulait pas. Il voulait un futur qui soit inventif sur le plan chromatique. Quelqu'un m'a dit que le style relevait de la 'contre-utopie pop' parce qu'il y a énormément de rose, d'orange et de rouge vif dans le film". Probablement pense-t-il à des longs-métrages comme Oblivion ou Elysium, qui ont le plus récemment marqué le paysage cinématographique de la SF, ou encore aux futures sorties du genre, qu'il s'agisse d'Edge of Tomorrow ou de Transcendance.

From Roumanie with love
Le tournage, qui eut lieu dans les studios de Bucarest, en Roumanie, dut attendre que l'importante chapelle qu'habite Qohen dans le film, soit construite sur un unique plateau. Elle nécessita neuf semaines de travail et fut inspirée pour son plan intérieur des églises orthodoxes que l'on peut trouver sur place, alors que son plan d'ensemble, orgue et maître-autel compris, est typique des églises anglicanes américaines. Quant au Mancom, le puissant ordinateur central, Terry Gilliam voulait tourner les séquences qui l'impliquaient dans un site de hauts fourneaux de Calarasi, dans le sud de la Roumanie, datant de l'époque de Ceausescu. Cela fut impossible mais le lieu resta une importante inspiration pour les décorateurs. Ainsi, au lieu d'être miniaturisé et virtuel, le Mancom est massif, fonctionne à la vapeur et est tout de fer et de béton.

Costume sur mesure
Le chef costumier italien Carlo Poggioli avait déjà travaillé avec Terry Gilliam sur Les Aventures du Baron de Münchausen et Les frères Grimm, alors qu'il était assistant de Gabriella Pescucci. Pour Zero Theorem, il suivit les conseils du réalisateur qui voulait que tous, sauf Qohen, soient habillés de couleurs vives parce qu'heureux. Le cinéaste voulait qu'on ait l'impression d'assister à "Qohen au pays des merveilles" en découvrant les tenues flashy des personnages. Puisque le film se passe dans un monde futuriste, le chef costumier voulut utiliser des matières plastiques au lieu de tissus classiques pour confectionner les costumes, ce qui explique pour certains leur inconfort. Ceux de Bainsley demandèrent un effort particulier parce que plus nombreux et diversifiées.

Tournage en décalage
Le tournage de Zero Theorem prévoyait 28 jours de travail en studio et 8 jours en décors naturels. Ce fut le tournage le plus court de Terry Gilliam depuis Monty Python Sacré Graal, qui fut fulgurant et décalé parce que sans le sou. Au moment des préparatifs, il déclarait : "On va voir si un vieux briscard comme moi peut encore faire comme s'il s'agissait de son premier film". Comme un retour aux sources, le film fut tourné non pas en caméra numérique mais en argentique, afin de rendre au mieux sans retouche les couleurs et les lumières travaillées par l'équipe du film.

Tu flottes ou tu coules
Mélanie Thierry fut terrifiée par une scène qu'elle devait tourner sous l'eau, la séquence mettant en scène un plan sous-marin au bord d'une plage virtuelle. La piscine du studio fut utilisée à ce profit mais l'actrice n'était pas pour autant rassurée : "Je déteste l'eau. Je sais nager, mais je n'avais encore jamais plongé la tête sous l'eau dans une piscine, ou même dans une baignoire – et encore moins dans la mer ! Et lorsque je n'ai pas pied, je panique. J'ai dû aller sous l'eau, ouvrir les yeux, dire mon texte, sans agiter mes bras ou mes jambes, faire semblant que tout allait bien, et nue par-dessus le marché ! Le plus injuste, c'est que Christoph, lui, était parfaitement à l'aise, très détendu, et totalement serein".

Home, future home
Les 8 jours de tournage en décors naturels se déroulèrent intégralement à Bucarest, sur neuf sites différents. L'un, l'Athenaeum, est la plus grande salle de concert de la ville. Le Parc Carol fut quant à lui transformé en "immense mémorial de guerre, datant de l'époque communiste, qu'on a équipé d'arches et de pointes gonflables, de couleur bleue. On a demandé à des hommes efféminés de se balader dans le parc, à un type de s'habiller en clown et de tenir un énorme stand de hot-dogs, et Dieu sait quoi encore !" raconte le chef décorateur David Warren. La scène où Qohen est interrogé par les médecins fut filmée au centre d'essais électriques ICPE, situé dans le parc d'activités technologiques de Bucarest, site choisi pour la taille imposante de ses machines, très rétro-futuristes.

Zero cordes ?
Le compositeur George Fenton chercha à écrire une musique qui touche à la vision que le réalisateur avait du scénario : "Visuellement, le film est un mélange extraordinaire de gothique, de high-tech, de steampunk et de style années 80, tout en portant la marque inimitable de Terry" explique-t-il. Il opta pour une bande originale majoritairement composée de rythmes électro. Elle est également inspirée de la musique de Kurt Weill du fait de l'aspect iconoclaste du film qui lui donne un côté légèrement brechtien. Fenton enregistra lui-même les éléments électroniques de la partition sur un synthé, mais il se servit tout de même, pour certaines scènes, d'instruments plus traditionnels, notamment de tout un orchestre de cordes.

Zéro "Theorem" pour Billy Bob Thornton
Initialement pressenti pour tenir le rôle principal, alors que le projet n'en était qu'à ses balbutiements Billy Bob Thornton s'est finalement désengagé. Pas pour des raisons de salaire ou d'emploi du temps, non : l'acteur a quitté le film à cause d'une... peur des objets anciens, comme l'a révélé Terry Gilliam.
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5ème vague (la) (The 5th Wave)

813 3/4
Science-fiction USA 2016 112 min.
J Blakeson Chloë Grace Moretz, Nick Robinson, Alex Roe, Liev Schreiber, Ron Livingston, Maggie Siff, Maria Bello, Maika Monroe
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=204646.html
Synopsis :

Cassie Sullivan, une adolescente américaine de 17 ans, essaie de survivre dans un monde en proie à une invasion extraterrestre sans précédent. « Les Autres », nom que les humains ont attribué à ces extraterrestres, ont pour projet de s'approprier la Terre. Cassie a été séparée de son petit frère, Sammy Sullivan, lors d'une opération de l'armée. Elle part donc à sa recherche et fera tout pour le retrouver.

Les « Vagues » font références aux différentes étapes du plan d'invasion mené par les « Autres ». La première vague est une impulsion électromagnétique qui détruit toute source électrique et les composants électroniques. La deuxième vague consiste en un gigantesque tremblement de terre, provoquant des tsunamis sur toute la Terre, qui détruit les infrastructures et les villes. La troisième vague est une épidémie mondiale inguérissable dérivée de la grippe aviaire. La quatrième vague est l'invasion des « Autres » sur la Terre.
Critique :

D'étranges et puissants envahisseurs s'attaquent à la Terre en cinq vagues successives : coupure générale de toute forme d'énergie, catastrophes géologiques, épidémies... Alors que la majorité des humains disparaît, une jeune fille ordinaire, Cassie, résiste seule dans les bois pour tenter de retrouver son frère enlevé par les « autres ».

Ce qui va l'amener à sauver la planète... Il n'était pas évident de réussir l'adaptation de « la 5 ème Vague », brillante trilogie littéraire à succès pour ados. Pari réussi, grâce à des effets spéciaux spectaculaires, un récit qui respecte globalement l'ambiance sombre — à l'exception de rares scènes un peu mièvres — du roman. Et surtout grâce à l'interprétation de Chloë Grace Moretz, qui campe avec brio cette jeune survivante qui va être poussée à se dépasser et à aller au bout d'elle-même.
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Arès (Arès)

949 3/4
Science-fiction France 2016 80 min.
Jean-Patrick Benes Ola Rapace, Micha Lescot, Thierry Hancisse
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=234386.html
Synopsis :

Dans un futur proche, l'ordre mondial a changé. Avec ses 10 millions de chômeurs, la France fait désormais partie des pays pauvres. La population oscille entre révolte et résignation et trouve un exutoire dans des combats télévisés ultra violents où les participants sont dopés en toute légalité et où tous les coups sont permis. Reda, dit Arès, est un ancien combattant qui vit de petits boulots de gros bras pour la police. Tout va changer lorsque sa soeur se fait arrêter et qu'il doit tout mettre en oeuvre pour les sauver : elle et ses filles.
Critique :

Le réalisateur et son équipe ont l'intelligence de miser sur l'ambiance et non sur la technologie : des tentes de sans-abris un peu partout, une lumière poisseuse, des panneaux publicitaires géants sur la tour Eiffel, et nous voilà dans le Paris de 2035, d'autant plus effrayant que vraisemblable, proche du New York décrit par Richard Fleischer dans Soleil vert... Les combats télévisés entre monstres bodybuildés sont devenus la distraction favorite des dix millions de chômeurs, et comme toutes les drogues ont été légalisées, les laboratoires pharmaceutiques ont remplacé un Etat défaillant. Un produit toxique porté par un champion spectaculaire assure une pub et des ventes monstrueuses. Après avoir (secrètement) fait mourir plus de trois cents cobayes, un groupe a trouvé le « patient zéro » : le seul à pouvoir résister à la substance qu'il a inventée. Pour sauver sa soeur, Arès, combattant déchu devenu flic, accepte de remonter sur le ring, au risque de sa vie...

On ne sait pas faire ce genre de films en France, dit-on. Mais si ! A condition d'avoir la passion du film de genre, le sens du rythme et une vraie habileté à mêler stéréotypes et petits cailloux cinéphiliques (Arès se nomme Kowalski, comme Marlon Brando dans Un tramway nommé Désir, Clint Eastwood dans Gran Torino et un des personnages de Blade Runner)... D'ailleurs, sous l'apparence d'un polar moderne et violent se cache un beau vieux mélo, avec ses personnages caractéristiques : le héros faussement salaud, les deux soeurs orphelines et le super traître. Sans oublier quelques seconds rôles comme on savait les écrire, jadis, remis au goût du jour : la flic androgyne et sexy (Hélène Fillières), le travelo généreux qui court après des « mercis » qu'on lui refuse (Micha Lescot)... C'est fait aux petits oignons. — Pierre Murat
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Bird Box (Bird Box)

1256 3/4
Science-fiction USA 2018 117 min.
Susanne Bier Sandra Bullock, Trevante Rhodes, Sarah Paulson, John Malkovich, Jacki Weaver, Lil Rel Howery, Rosa Salazar, Danielle Macdonald
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222801.html
Synopsis :

Alors qu'une mystérieuse force décime la population mondiale, une seule chose est sûre : ceux qui ont gardé les yeux ouverts ont perdu la vie. Malgré la situation, Malorie trouve l'amour, l'espoir et un nouveau départ avant de tout voir s'envoler. Désormais, elle doit prendre la fuite avec ses deux enfants, suivre une rivière périlleuse jusqu'au seul endroit où ils peuvent encore se réfugier. Mais pour survivre, ils devront entreprendre ce voyage difficile les yeux bandés.
Critique :

Dans le genre survival apocalyptique en mode minimaliste, Bird Box ne réinvente rien et se contente de bouffer un peu à tous les râteliers (L'Armée des morts, The Mist, The Crazies, The Divide) prétextant une vague menace surnaturelle à connotation biblique (une pandémie de folie suicidaire pompée sur la "phénoménale" purge de Shyamalan) pour enfermer une poignée de protagonistes apeurés en vase clos. De même que dans Sans un bruit, il s'agira alors de poser l'enjeu sur un des sens des personnages, lesquels doivent éviter par dessus tout de regarder à l'extérieur au risque d'y apercevoir l'entité et de perdre la raison.
Mystère, défiance et parano demeurent au programme d'une intrigue ponctuée de quelques bonnes idées (l'entité qu'il ne faut pas regarder, l'immunité des psychotiques), à la tension bien entretenue (le trajet en voiture, l'attaque du taré en costard, le passage dans les rapides) mais qui élude constamment ses péripéties et s'achemine un peu trop vite vers une résolution attendue. La mécanique narrative reste bien rodée et donc prévisible, et on se prend très vite à essayer de deviner quel sera le prochain personnage à y passer.
Rien de très passionnant au bout du compte mais reste le plaisir de retrouver quelques acteurs de qualité dans un genre qui leur est inhabituel, Sandra Bullock et John Malkovich couvrant le haut de l'affiche dans des rôles à contre-emploi. Le film s'apprécie aussi pour ce portrait de femme courage, dénuée de fibre maternelle et renfermée sur elle-même. Bird Box s'ouvre ainsi sur le pitch d'une Sandra Bullock étonnamment autoritaire, engueulant des petits bouts de 5 ans a priori sans raison, et se ferme sur une protagoniste épuisée, acceptant enfin son rôle de mère dans la sécurité d'un refuge. Une trajectoire intéressante qui participe à l'intérêt de cette petite péloche, gros carton sur Netflix, et pourtant sans grande prétention.
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Clones (Surrogates)

515 3/4
Science-fiction USA 2009 85 min.
Jonathan Mostow Bruce Willis (Agent Greer), Radha Mitchell (Agent Peters), Rosamund Pike (Maggie Greer), Boris Kodjoe (Andrew Stone, Superviseur Du Fbi), James Francis Ginty (Canter (Jeune)), James Cromwell (Le Docteur Lionel Canter), Ving Rhames (Le Prophète), Michael Cudlitz (Le Colonel Brendon), Jack Noseworthy (Miles Strickland), Michael O (Hirosuke), Helena Mattsson (Jj), Valerie Azlynn (Bridget), Devin Ratray (Bobby Saunders), Jordan Belfi (Victor Welch), Trevor Donovan (Tommy), Rachel Sterling (Vivian), Ella Thomas (Lisa), Nicholas Purcell (Pulaski), Rick Malambri (Clark, L'Employé De Bureau), David Conley (Miller), Jonathan Arthur (L'Officier De Police De Boston), Chad Williams (Le Vendeur), Derrick Tedford (Le Surrogate Parfait), Eamon Brooks (La Recrue Du Fbi), Ian Novick (André), Bruce-Robert Serafin (Bud), Jeffrey De Serrano (Armando), Shane Dzicek (Jarid Canter), Keith Kirkwood (Docteur David), Taylor Cole (Employée Service Juridique), Ned Vaughn (Acteur), Roger Dillingham Jr. (Dread), Dorothy Brodesser (Dread Woman With Shotgun), Robert Masiello (Human), Patrick Canty (Surrogate), Vincent J. Earnshaw (Funeral Dread), Anya Monzikova (Beautiful Surrogate), Rob W. Gray (Dread), Olivia Cawley (Baseball Kid), Declan Mulvey (Boston Police Officer), Jason Mulcahy (Handsome Surrie), Stream (Actrice), Brian A. Parrish (Hard Hat), Cody Christian (Young Canter).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127136.html
Synopsis :

Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d'un étudiant, qui semble lié à l'homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s'est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d'eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile. Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d'apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ?
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3431 notes : 10 % de *****, 22 % de ****, 39 % de ***, 11 % de **, 19 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 997 124 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Adaptation
Clones est l'adaptation du comic book "Surrogates" (titre original du film), créé par Robert Venditti et Brett Weldele. En 2009, un second volume titré "Surrogates: Flesh and Bone" retraçant les évènements antérieurs au premier ouvrage fut publié peu de temps avant la sortie américaine du long métrage.

Note d'intention du réalisateur
Jonathan Mostow explique : "L'idée de base est que les clones ont envahi le monde exactement comme l'ont fait les ordinateurs et les téléphones portables. Cette révolution technologique offre aux gens la possibilité de vivre indirectement, sans quitter le confort et la sécurité de leur foyer. Dans notre film, les clones représentent la liberté ultime. Il n'y a plus de souffrance physique ni mentale, plus d'ennui. Il suffit de se connecter pour vivre dans un monde parfait.". Le réalisateur de Clones poursuit : "Pour certains cependant, les clones sont un renoncement à notre humanité. Dans un monde où les vrais contacts physiques deviennent de plus en plus rares, la notion d'amour risquet-elle de perdre tout son sens ? C'est une des questions que nous explorons dans notre film".

Des machines et des hommes...
Jonathan Mostow serait-il un expert en mécanique ? En réalisant en 2003 Terminator 3 : Le Soulèvement des machines, puis Clones en 2009, le metteur en scène américain montre un vrai intérêt pour les robots qui ressemblent beaucoup aux humains et qui, dans un cas comme dans l'autre, sont là pour les remplacer (mais plus ou moins violemment).

Quand la réalité rattrape la fiction
Afin d'illustrer la première séquence et d'inclure le film Clones dans un futur proche tangible, Jonathan Mostow a récupéré des images de véritables expériences robotiques d'aujourd'hui. Le scientifique japonais Hiroshi Ishiguro, qui utilise une version en plastique de lui-même pour donner des conférences partout dans le monde sans avoir à quitter son bureau à Osaka, se retrouve dans les flashbacks d'introduction, ainsi qu'un singe de Caroline du Nord dont le cerveau a été truffé d'électrodes qui lui permettent de faire fonctionner un robot à Kyoto par la seule force de sa pensée.

Des scénaristes "terminés" !
Michael Ferris et John Brancato, les scénaristes chargés de l'adaptation pour le film Clones, se sont aussi occupé de ceux du troisième et du quatrième opus de la saga robotique Terminator, dont Le Soulèvement des machines fut mis en scène par Jonathan Mostow, réalisateur de Clones.

Docteur James Cromwell !
Dans Clones, l'acteur James Cromwell joue le rôle du docteur Lionel Canter, l'inventeur des fameux clones appelés "surrogates". Ce n'est pas son premier rôle de pionnier dans la technologie avanacée. Il est aussi le docteur Alfred Lanning à l'origine du robot Nestor dans le I, Robot d'Alex Proyas en 2004 et le premier homme à voyager à vitesse hyper-exponentielle et a effectuer le "premier contact" avec les Vulcains dans le huitième film Star Trek, réalisé par Jonathan Frakes en 1997.
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Contagion (Contagion)

1122 3/4
Science-fiction USA 2011 106 min.
Steven Soderbergh Marion Cotillard, Matt Damon, Laurence Fishburne, Jude Law, Kate Winslet, Bryan Cranston, Jennifer Ehle, Gwyneth Paltrow
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178091.html
Synopsis :

Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter. Le Sous-Directeur Cheever, confronté à un vent de panique collective, est obligé d’exposer la vie d’une jeune et courageuse doctoresse. Tandis que les grands groupes pharmaceutiques se livrent une bataille acharnée pour la mise au point d’un vaccin, le Dr. Leonora Orantes, de l’OMS, s’efforce de remonter aux sources du fléau. Les cas mortels se multiplient, jusqu’à mettre en péril les fondements de la société, et un blogueur militant suscite une panique aussi dangereuse que le virus en déclarant qu’on "cache la vérité" à la population…
Critique :

Si Soderbergh est toujours à deux doigts d'enfoncer des portes ouvertes, reconnaissons-lui le mérite d'avoir sorti la fin du monde du champ SF pour l'ancrer dans une réalité contemporaine et effroyablement familière.
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Dans la brume (Dans la brume)

1034 3/4
Science-fiction France 2018 89 min.
Daniel Roby Romain Duris (Mathieu), Olga Kurylenko (Anna), Fantine Harduin (Sarah), Michel Robin (Lucien), Anna Gaylor (Colette), Réphaël Ghrenassia (Noé)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253853.html
Synopsis :

Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
Critique :

Sous ses allures de The Mist à la française, Dans la Brume s'affiche comme une excellente et efficace série B fantastique. Une remarquable surprise made in France que l'on attendait vraiment pas.
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District 9 (District 9)

686 3/4
Science-fiction USA 2009 110 min.
Neill Blomkamp Sharlto Copley (Wikus van der Merwe), Jason Cope (Grey Bradnam, le correspondant de l'UKNR), Nathalie Boltt (Sarah Livingstone), William Allen Young (Dirk Michaels), Robert Hobbs (Ross Pienaar), Kenneth Nkosi (Thomas), Nick Blake (Francois Moraneu), Jed Brophy (James Hope), Vanessa Haywood (Tania Van De Merwe), Louis Minnaar (Piet Smit), Marian Hooman (Sandra Van De Merwe), Vittorio Leonardi (Michael Bloemstein), Mandla Gaduka (Fundiswa Mhlanga), Johan Van Schoor (Nicolas Van De Merwe), Stella Steenkamp (Phyllis Sinderson), Tim Gordon (Clive Henderson), Jonathan Taylor (MNU Doctor), Norman Anstey (MNU Lead Medical Technician), Mike Huff (MNU Doctor), David Dukas (MNU Mercenary), Anthony Bishop (Auxiliaire médical), Craig Jackson (MNU Guard), John Ellis (MNU Medical Student), Greg Melvill-Smith (Interviewer), Sonni Chidiebere (MNU Mercenary), Nick Boraine (Craig Weldon), David Clatworthy (MNU Doctor), Anthony Fridjohn (MNU Executive), Andre Odendaal (Mike Van Kerland), Sibulele Gcilitshana (Ü Günters Woman), Matt Stern (MNU Mercenary), Daniel Hadebe (MNU Guard), Siphiwe Mbuko (Soweto Resident), Norman Thabalala (Soweto Resident), Kuda Rusike (Soweto Resident), Leigh Mashupye (Nigerian Hooker), Donalson Rabisi (Gangster nigérian), Zephania Sibanda (Gangster nigérian), Mfazwe Sekobane (Gangster nigérian), Siyabonga Radebe (Obesandjo's Lieutenant), Wisani Mbokota (MNU Guard), Yashik Maharaj (MNU Office Worker), Mzwandile Nqoba (Interviewee), Melt Sieberhagen (Anton Grobler), Monthandazo Thomo (Soweto Resident), Absalom Dikane (Soweto Resident), Ntombi Nkuua (Soweto Resident), Mpho Molao (Soweto Resident), Morena Setatsa (Soweto Resident), Nkiyase Mondlana (Nigerian Hooker), Jeffries Simelane (Gangster nigérian), David Mikhethi (Gangster nigérian), Mdu Mthabela (Gangster nigérian), Gideon Thodane (Gangster nigérian), Saint Gregory Nwokedi (Gangster nigérian), Nicholas Ratlou (Gangster nigérian), Mashabela Galane (Gangster nigérian), Simo Mogwaza (MNU Mercenary), Brandon Auret (MNU Mercenary), Ryan Whittal (MNU Office Worker), Billy Somagaca (MNU Office Worker), Hlengiwe Madlala (Sangoma), Mampho Brescia (Journaliste), Themba Nkosi (Interviewee), Sylvaine Strike (Dr Katrina McKenzie), Bongo Mbutuma (Gangster nigérian), Alan Glauber (MNU Operating Room Doctor), Antony Sarak (MNU Office Worker), Barry Strydom (Interviewee), Beauty Setai (Nigerian Hooker), Claudine Bennent (MNU Office Worker), Danny Datnow (MNU Mercenary), Den Antonakas (MNU Guard), Elizabeth Mkandawie (Interviewee), Phillip Mathebula (Acteur), Nicolas Herbstein (Acteur), David James (Acteur), Mahendra Raghunath (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=143026.html
Synopsis :

Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l'ADN extraterrestre. La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsque le MNU commence à évacuer les non-humains du District 9 vers un nouveau camp, en envoyant des agents de terrain s'occuper de leur transfert. L'un de ces agents, Wikus van der Merwe, contracte un virus extraterrestre qui se met à modifier son ADN. Wikus est à présent l'homme le plus recherché de la planète, celui qui vaut plus qu'une fortune : il est la clé qui permettra de percer le secret de la technologie alien.Repoussé, isolé, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 18 103 notes : 35% de *****, 36% de ****, 8% de ***, 8% de **, 6% de *, 8% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 16 nominations
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 1 110 198 entrées
Année de production : 2009
Budget : 30 000 000 $
Date de sortie DVD : 20 janvier 2010
Langue : 02 Anglais, Afrikaans, Zulu, Sotho
Date de sortie Blu-ray : 20 janvier 2010
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

A la place de "Halo"...
District 9 est le premier long-métrage de Neill Blomkamp. Supporté par Peter Jackson (Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau), qui agit ici en tant que producteur, ce jeune réalisateur devait à l'origine adapter le jeu vidéo Halo avant que le projet ne soit abandonné. Il obtint finalement un budget de 30 millions de dollars pour réaliser son premier film. Somme qui fut rentabilisée aux Etats-Unis dès le premier week-end d'exploitation.

Le Nigéria en colère
Dans le film, un gang de Nigérians fait régner la terreur au sein de District 9 et parmi les aliens, qu'ils rendent dociles avec de la pâté pour chat. Une vision que n'a pas apprécié le gouvernement nigérian, qui a demandé à ses exploitants de salles de boycotter la diffusion du film de Neill Blomkamp. "Nous sommes vraiment en colère parce que le film dénigre clairement l'image du Nigéria, en nous dépeignant comme des cannibales, comme des criminels" a déclaré le ministre de l'information Dora Akunyili; "même le nom de notre ancien président est clairement identifié comme étant le chef du gang". L'acteur malien qui incarne ce chef, Eugene Khumbanyiwa, porte en effet le surnom de Obasanjo dans le film, qui était le nom de famille de l'ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo.

Du court au long
En 2005, après s'être fait un nom dans le domaine de la publicité et des effets visuels, Neill Blomkamp réalisa son premier court métrage : Alive in Joburg. A l'instar de District 9, Alive in Joburg plongeait le spectateur dans un Johannesburg fictif, en proie aux problèmes d'intégration d'extraterrestres. On pouvait déjà y apercevoir Sharlto Copley (Wikus dans District 9), qui agissait à l'époque également en tant que producteur.

Entre insectes et de crustacés
Pour développer les créatures de District 9, Neill Blomkamp a fait appel aux artistes de WETA Workshop (Le Seigneur des anneaux

En chair et en numérique
Pour créer les extraterrestres, l'équipe du film a utilisé autant d'effets visuels que d'effets spéciaux physiques. Certaines parties de leur corps, comme leur taille très fine et leurs jambes coudées ne pouvaient être animées que grâce aux ordinateurs.

Brouiller les repères
Le réalisateur revient sur la forme si particulière du film, entre fiction et documentaire : "Le film imite les dépêches dont les chaînes de télévision, Internet et d'autres sources d'information nous inondent en continu. C'est un peu comme si vous découvriez une seule et même histoire au travers de plusieurs médias. Autrefois, on découvrait un sujet dans un seul journal. Aujourd'hui, les images et les écrans sont partout, et nous nous sommes habitués à vivre avec cette profusion. De plus, l'avènement de la téléréalité a encore davantage brouillé la frontière entre la réalité et le divertissement."

De véritables images d'archives
Si Neill Blomkamp a mis en scène la majeure partie des séquences du film, il a également utilisé des images tournées par la South African Broadcasting Corporation, Reuters, et d'autres agences de presse.

Johannesburg, pollution et crasse
Originaire d'Afrique du Sud, Neill Blomkamp tenait à tourner dans la ville de Johannesburg : "Nous n'aurions jamais pu reproduire ailleurs tout ce que nous avons à Johannesburg. Il y a trop de détails visuels ici, la poussière, les barbelés, la mauvaise herbe, c'est très riche sur le plan visuel. Pour qu'un film comme celui-ci fonctionne, je pense qu'il faut un certain degré de réalisme, de pollution et de crasse."

Un paysage désolé
Le tournage s'est déroulé pendant l'hiver car, à cette période, l'atmosphère particulièrement sèche rend les lieux presque désertiques (à l'inverse de l'été où la végétation est bien plus luxuriante). Neill Blomkamp : "Nous avons filmé en hiver parce que je voulais un décor aride, une sorte de paysage urbain à l'abandon. En hiver, quand vous regardez autour de vous, il y a des feux, des cendres et de la poussière partout, et la pollution vous empêche de voir l'horizon. C'était exactement ce que je voulais."

Des lieux bien réels
Le tournage s'est déroulé dans de véritables environnements de la banlieue de Soweto, à Tshiawelo. Les cabanes existaient avant que l'équipe n'y pose ses caméras. "En fait, nous avons acheté tout ce qui restait des cabanes détruites, explique le chef décorateur Philip Ivey, et nous les avons reconstruites avec tous ces matériaux. Cela nous a évité d'avoir à les vieillir nous-mêmes. Nous avons ainsi gagné beaucoup de temps et les décors étaient bien plus authentiques."

Un homme, dix rôles
Jason Cope, qui interprète l'extraterrestre Christopher Johnson, a aussi prêté son corps à une dizaine de personnages différents. "Ma mère était très excitée quand j'ai eu le rôle, raconte-t-il. Quand elle m'a demandé ce que j'allais jouer, j'ai répondu : "Une communauté d'extraterrestres dans un township". Il lui a fallu du temps pour comprendre."
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Divergente (Divergent)

681 3/4
Science-fiction USA 2014 139 min.
Neil Burger Shailene Woodley (Beatrice ''Tris'' Prior), Theo James (Quatre), Kate Winslet (Jeanine Matthews), Zoë Kravitz (Christina), Ansel Elgort (Caleb Prior), Miles Teller (Peter), Jai Courtney (Eric), Maggie Q (Tori), Ben Lloyd-Hughes (Will), Ray Stevenson (Marcus Eaton), Ashley Judd (Natalie Prior), Tony Goldwyn (Andrew Prior), Mekhi Phifer (Max), Christian Madsen (Al), Casimere Jollette (Claire Sutron), Justine Wachsberger (Lauren), Ben Lamb (V) (Edward), Amy Newbold (Molly Atwood), Parker Mack (Sam Robertson), Kendyl Lynch (Citoyen érudit), Will Blagrove (Patrouilleur Audacieux), Blythe Baird (Erin Quinn), Presley Cole Carlson (Acteur), Ana Corbi (Fille sans-faction), Joseph Aviel (Capitaine - Audacieux), Christopher Kahler (Audacieux), Lucas Ross (Garçon tyrolienne Chris Hayes Audacieux), Brandon Bowens (Audacieux), Ben Bloom (Audacieux), Weston Ford (II) (Enfant), Hudson Ford (Enfant), Vince Tolentino (Adolescent), Austin Lyon (Garçon tyrolienne n°1), Christine Ames (Femme érudit), Jennifer Sall (Aide de Jeanine), Matt Philliben (Garde du corps de Jeanine), Janet Ulrich Brooks (Professeur EruditClara Burger), Kitsy Smith (Adolescente), Michael James Bell (Scientifique Érudit n°1), Kevin Wayne Berger (Abnegation), Ryan Browning Johnson (Adulte érudit), Stephen J. Branagan (Candor), Lisa Marie Austin (Adulte), Evan MacHendrick (Technicien Audacieux), Clara Burger (Petite fille altruiste), Anthony Fleming (Garde), Ryan Carr (Homme Audacieux), Alex Hashioka (Garde Érudit), Rotimi (Ezra), Michael Sherry (Garçon Altruiste maltraité), Lukas Burger (Jonathan Ziegler), Renee Puente (Fille tyrolienne), Chris Hayes (Instructeur Audacieux), Eric Kaldor (Homme sans-faction n°1), Alice Bowden (Sans-faction n°2), Cleo Anthony (Patrouille Audacieux n°1), Alice Rietveld (Patrouille Audacieux n°2), Brad Greiner (Patrouille Audacieux n°3), Yasmine Aker (Patrouille Audacieux n°4), Bob Rumnock (Homme âgé Altruiste), Elyse Cole (Tris à 10 ans), Efe McWorter (Juge Sincère), Christopher Weir (Avocat Sincère), Doyle Brand (Témoin Sincère), Faye Jackson (Femme Altruiste), Scott Roberts (III) (Homme Altruiste), Sophia Marzocchi (Avocat Sincère n°2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195022.html
Synopsis :

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.
Critique :

Note de la presse : 2,5/5
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 7 569 notes : 20% de *****, 34% de ****, 22% de ***, 14% de **, 7% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Distributeur : SND
Box Office France : 1 492 110 entrées
Année de production : 2014
Budget : 85 000 000 $
Date de sortie DVD : 20 août 2014
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 20 août 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 139383

Secrets de tournage :

Dystopie mania
Divergente est produit par le studio à l’origine des lucratives sagas Twilight et Hunger Games qui sont elles-mêmes des univers basés sur une dystopie, soit l'inverse d'une utopie. Ces trois films sont par ailleurs tous issus de trilogies littéraires écrites pour la jeunesse par trois femmes écrivains américaines, dont deux, Veronica Roth et Stephenie Meyer, sont originaires de la ville d'Hartford dans le Connecticut.

Un casting masculin emberlificoté
Neil Burger est un réalisateur exigeant. Il l'a prouvé au travers de ses longues auditions pour trouver des partenaires masculins pouvant faire face à l'actrice Shailene Woodley. Ainsi, Lucas Till, Alex Pettyfer, Jack Reynor, Alexander Ludwig, Luke Bracey et Brenton Thwaites ont postulé pour les principaux rôles, sans succès. Finalement, ce sont Theo James, Jai Courtney et Miles Teller qui sont parvenus à retenir l'attention des producteurs et du cinéaste.

Un casting de mutants
Les jeunes acteurs de Divergente n'ont pas tous une filmographie équivalente. Certains, comme Ansel Elgort, qui n'a actuellement joué "que" dans Carrie, la vengeance et Nos étoiles contraires, n'ont que peu d'expériences et découvrent un genre qui leur est inconnu. D'autres, comme Zoë Kravitz, qu'on avait pu voir dans X-Men: Le commencement et dans After Earth, sont presque des habitués de la SF et du fantastique.

Retrouvailles et continuation
Si Miles Teller fut choisi par le réalisateur de Limitless pour accompagner Tris dans ses aventures, on avait déjà pu le voir aux côtés de Shailene Woodley dans le remarqué The Spectacular Now, de James Ponsoldt. On pourra par ailleurs les retrouver dans la suite de la saga, Insurgent, dont la sortie est prévue pour mars 2015 aux Etats-Unis. Ce ne sera plus Neil Burger mais Robert Schwentke, à qui on doit notamment RED et RIPD qui sera chargé de mettre en scène les aventures de nos deux héros.

Oh le vilain inceste
Shailene Woodley et Ansel Elgort avaient précédemment joué ensemble dans Nos étoiles contraires, de Josh Boone, où ils incarnaient un couple. Ils se retrouvent pour Divergente mais campent cette fois-ci un frère et une soeur.

Alien sur le tournage
Comme Pénélope Cruz sur le tournage de Pirates des Caraïbes - La fontaine de jouvence, Kate Winslet était enceinte sur celui de Divergente. Mais, contrairement à l'actrice espagnole, elle n'a pas dû se faire doubler par l'une de ses soeurs, Beth Winslet ou Anna Winslet. On dut cependant camoufler son ventre rond pendant ses quatre semaines de tournage (elle en était à son cinquième mois) en cadrant à partir de la poitrine et en lui faisant porter tablette et dossier pour les plans rapprochés.

Le chat-oiseau
Pour ne pas avoir à faire face aux fuites dues au public, le réalisateur et son équipe utilisèrent le nom de code "Catbird" lors des scènes tournées en espace publique.

Des girouettes et un indécis
Miles Teller avait d'abord auditionné pour le rôle de Four mais il ne parvint pas à l'obtenir. Quelques mois plus tard, les producteurs le rappelèrent après avoir vu sa prestation dans The Spectacular Now et lui offrirent le rôle d'Eric, censé être en désaccord avec Four, que devait finalement jouer Theo James. Teller refusa le rôle, ne se sentant pas capable d'être intimidant et en compétition avec James. On lui proposa alors le personnage de Pierre qu'il accepta à la demande de son amie Shailene Woodley qui voulait de nouveau jouer avec lui.

Changement de dernière minute
Jeremy Irvine devait initialement interpréter Four mais il dut refuser le rôle à cause d'un problème d'emploi du temps. En effet, il était déjà prévu pour le tournage de A Night in Old Mexico et The Railway Man. C'est au final Theo James qui hérita du personnage.

Un original littéraire
Divergente n'est pas un scénario original puisqu'il découle du roman écrit par Veronica Roth en 2011. Il prend place dans la ville natale de l'écrivain, Chicago, et s'inspire d'une étude menée par cette dernière alors qu'elle était en première année de psychologie à l'université. Il s'agissait d'un travail sur une thérapie consistant à faire affronter aux patients leur phobie jusqu'à ce qu'ils la remettent en cause. Elle a transposé cette étude dans une dystopie où la société serait menée et organisée selon les différentes peurs de ses citoyens.

Ecriture assurée
Si Veronica Roth n'a pas participé à l'adaptation de son roman pour le grand écran, le scénario fut malgré tout entre de bonnes mains puisqu' Evan Daugherty, le scénariste de Blanche-neige et le chasseur, et Vanessa Taylor, à qui l'on doit plusieurs épisodes de Game of Thrones, se sont chargés de transposer l'univers littéraire en une version plus cinématographique.

Une soundtrack utopique
Nombre de groupes et chanteurs contemporains ont été sollicités pour la bande originale de Divergente. Aucune chanson ne fut spécifiquement écrite pour le film mais on y retrouvera tout de même des morceaux de Snow Patrol, Ellie Goulding, Zedd, Woodkid et Skrillex (entre autres). C'est par ailleurs au compositeur Junkie XL qu'a échu la BO du film : on pourra également, en cette année 2014, écouter ses compositions dans 300 : La Naissance d'un empire.

La vérité vraie
Pour une campagne de publicité autour du film, on utilisa une citation de Shailene Woodley touchant à son personnage dans Divergente : "Personne n'est juste un nerd, personne n'est juste une fille cool, personne n'est juste timide ou populaire".

Un humain sans trucages
Shailene Woodley, Theo James et Miles Teller exécutent eux-mêmes leurs cascades durant le film. Ils sont bien entendu surprotégés et le montage permet de rendre plus spectaculaires certains sauts ou combats, mais ils ne sont doublés que dans quelques rares scènes spécifiques. Theo James est, par ailleurs, un véritable combattant depuis qu'il s'essaya au combat pour Underworld : Nouvelle ère (2012).

Un peu de tout et on assaisonne
Neil Burger n'avait jamais, jusqu'ici, touché au film de SF. Il s'était déjà attaché à la magie, dans L'Illusionniste (2006), mais l'univers du film était réaliste et les tours véritablement réalisés par Edward Norton. Limitless (2011) touchait également légèrement au fantastique par les capacités et les trips provoqués par la pilule qu'avalait Bradley Cooper, mais n'offrait pas de possibilité d'évasion narrative. Quant à The Lucky Ones (2008) et Interview with the Assassin (2002), ils restaient strictement dans le cadre du réel, voire de l'historique. Divergente est aussi son premier film qui prend les adolescents pour cible et pour acteurs principaux.

Une saga à succès
"Les éditeurs voyaient le livre comme un croisement entre Hunger Games et Matrix, et le succès a tout de suite été au rendez-vous. On parlait de Divergente partout, notamment sur Twitter. Le roman a immédiatement intégré la liste des best-sellers du New York Times et atteint la 8e position dès la première semaine", raconte le producteur Pouya Shahbazian, qui travaille au département cinéma d'Harper Collins, la maison d'édition qui édita Divergente. Trois mois avant la sortie du roman, sans même attendre la réaction du public cible, Summit Entertainment en acheta les droits et chercha un cinéaste pour réaliser l'adaptation. Le choix se porta vite sur Neil Burger alors qu'il finissait le tournage de Limitless.

L'arme fatale
Neil Burger fut la carte secrète et maîtresse de la production, Douglas Wick et Lucy Fisher, deux des principaux producteurs du film, ayant recourt au cinéaste à chaque doute quant à un potentiel participant, qu'il s'agisse d'un acteur ou d'un chef de projet. Celui-ci est parvenu à convaincre chaque intervenant et à diriger la quinzaine d'acteurs principaux qui composent le casting de Divergente.

La cible Burger
Le réalisateur Neil Burger ne considère pas que Divergente, dans sa version cinématographique, ne s'adresse qu'aux adolescents, pourtant lecteurs majoritaires du roman et personnages centres de l'intrigue. "Veronica était très jeune lorsqu’elle a écrit son roman, mais les émotions de son héroïne sont d’une incroyable justesse. Cependant, cette histoire ne s’adresse pas uniquement aux adolescents : les sujets évoqués nous touchent tous, sans distinction d’âge. Les thèmes de Divergente sont universels, ils interrogent notre appartenance et notre identité, mais également le fonctionnement de la société". Son adaptation se veut plus large, à destination d'un public plus diversifié que l'oeuvre originelle.

Teenage Predator
Shailene Woodley est rapidement devenue la favorite de la production et du réalisateur pour incarner Tris, l'héroïne de Divergente. Neil Burger commente : "J’ai été époustouflé par le mélange de vulnérabilité, de rébellion et d’arrogance qu’elle exprimait dans The Descendants. C’était exactement ce que nous recherchions pour Tris". Ils ont par la suite appris que la jeune fille s'intéressait au mode de vie survivaliste, savait chasser, se servir d'une arme et se débrouiller pour se nourrir en pleine nature, ce qui correspondait au personnage qu'elle devait incarner à l'écran.

La méchante rose
Hitchcock pensait qu'un film ne valait que par son méchant. Or, Neil Burger a construit ce personnage, Jeanine Matthews, comme un génie du gabarit de Steve Jobs. Il fut pourtant difficile de trouver une actrice qui corresponde à l'idée de puissance, de prestance et d'autorité qu'y voyait le réalisateur, d'autant plus qu'il s'agit d'un personnage peu décrit dans le roman. C'est finalement Kate Winslet qui est réclamée, bien qu'elle soit plus habituée aux rôles tout en sentiments qu'à des personnages bad-ass et manipulateurs : "Je n’avais jamais interprété quelqu’un comme elle auparavant, mais ça a été fascinant de me glisser dans la peau de cet Hitler au féminin. (...) C’est difficile d’interpréter quelqu’un qui nourrit de telles pensées".

Bastooooon
Le fait que les acteurs effectuent eux-mêmes la plupart de leurs cascades et combats a fini de convaincre Miles Teller d'accepter le rôle de Peter, alors qu'il avait auparavant décliné plusieurs autres personnages. "J’étais très enthousiaste à l’idée de tourner ce film parce que je n’avais jamais eu à m’entraîner physiquement pour un rôle, mais ça a été assez intense. Nous avons été supervisés par un professionnel des sports de combat et un champion du monde de boxe thaï. J’ai pris beaucoup de plaisir à apprendre à me battre, et j’ai découvert que j’étais très doué pour le lancer de couteaux".

Le casting qui venait du casting
Amy Newbold, qui incarne l'ultime recrue des Audacieux, Molly, n'est pas actrice de profession. Assistante au sein de l'équipe chargée du casting à Chicago, elle fut repérée et fit un bout d'essai qui a convaincu la production. Elle avait déjà travaillé pour le casting de Man of Steel et de Contagion, mais il s'agit, en tant que comédienne, de son premier rôle dans un long-métrage.

Direction-action
Ashley Judd et Tony Goldwyn, qui avaient travaillé l'une sous la direction de l'autre dans Attraction animale, se retrouvent tous deux acteurs et même mari et femme dans Divergente. En incluant Kate Winslet, ce sont les trois comédiens que la romancière Veronica Roth s'attendait le moins à trouver dans l'adaptation cinématographique de son récit.

Seconds rôles à perpétuité
Trois autres Audacieux seront également au générique du prochain volet de la saga, Insurgent. Il s’agit d’Eric, incarné par Jai Courtney, qui entraîne les recrues avec Quatre ; Tori, une tatoueuse interprétée par Maggie Q, et Max, le leader des Audacieux, joué par Mekhi Phifer.

Made in Burger
Le tournage de Divergente a réellement eu lieu à Chicago, là où se déroule le film. Le réalisateur fit le choix de ne pas trop s'appuyer sur les effets visuels et préféra filmer d'immenses décors dans les véritables rues de la métropole : "dans le futur, Chicago est toujours Chicago. Je tenais à ce que les personnages marchent dans des rues goudronnées, ensoleillés et balayées par le vent où s’étendent les ombres des buildings, comme c’est le cas aujourd’hui". Le tournage a débuté le 8 avril 2013 : acteurs et cascadeurs suivaient un entraînement intensif pour être prêts au premier shooting. Pendant ce temps, des milliers de costumes étaient fabriqués dans quatre pays différents pour les centaines de figurants et personnages du film.

Décor en apesanteur
Pour réaliser une dystopie qui tienne la route, qui reflète une réalité seulement un peu intensifiée et non artificielle, la production engagea en premier lieu le chef décorateur Andy Nicholson, qui venait de finir son travail sur Gravity, d’Alfonso Cuarón, pour lequel il fut nominé aux Oscars 2014. C'est lui qui trouva le design des décors et supervisa toute la construction du village des Altruistes et de la Fosse. Il arriva sept semaines avant le début du tournage et comprit de suite, avec Neil Burger, l'intérêt de filmer à Chicago. Ils partirent faire des repérages ensemble et en ramenèrent tout un portfolio d'images inédites, pour la plupart récupérées dans les séquences de Divergente.

Un village à Windy City
Chicago, fréquemment surnommée Windy City du fait du vent constant qui balaie la ville, a dû se plier aux volontés du réalisateur et de son chef décorateur quant à leur choix de lieux de tournage. L'immeuble des Erudits est ainsi la Willis Tower, alors que le village des Altruistes fut construit dans un espace vert au sud de la ville. John J. Kelly, l'un des producteurs exécutifs, se souvient : "ce terrain au coin de Harrison Street et Wells Street a donc accueilli 16 structures de 6 mètres de haut, que nous avons construites au milieu de ces gratte-ciel parmi les plus hauts du monde. Cela offrait un arrière-plan extraordinaire pour notre décor du village".

Studios en devenir
Les intérieurs du film, ainsi que la Fosse, furent installés aux studios Cinespace qui accueillirent, avec Divergente, leur première superproduction hollywoodienne depuis leur ouverture en 2011. Ils sont destinés à devenir un contrepoids à Hollywood du point de vue des studios de tournage et des installations de décors, sur un terrain de 14 hectares. C'est ici que l'équipe du film a pu reconstituer, tout en matières, sans peinture ou raccourcis numériques, les décors intérieurs des Altruistes. Quant à la Fosse, elle constitue l'un des plus grands décors jamais construits à Chicago, dont la mise en place nécessita douze semaines de travail.

Les Audacieux prennent l'eau
Le réfectoire des Audacieux fut installé au sous-sol du Defender Building, bâtiment du siècle dernier, abandonné depuis une quinzaine d'années. Il a fallu que l'équipe technique se lance dans quelques réparations avant de pouvoir y tourner quoi que ce soit, mais il s'est vite avéré que la logistique serait cauchemardesque, selon les termes d'Andy Nicholson. Il était totalement impossible de tourner en temps de pluie. Or, lors de la seule semaine de tournage sur ce décor, Chicago connut l'une des pires tempêtes de ces trois dernières années. Le tournage fut une course contre la montre.

Camp d'entraînement ou plateau de tournage ?
Garrett Warren, le coordinateur des cascades, reconnut la difficulté d'apprendre à 300 personnes, tous les Audacieux donc, qu'ils soient figurants ou personnages principaux, comment bouger et se déplacer. Avant même que Shailene Woodley ne soit confirmée dans le rôle de Tris, le coordinateur des combats J.J. Perry évalua ses capacités physiques dans un club de sport de Los Angeles. Dans le film, c'est elle qui réalise ses sit-ups et ses tractions, qui tire au revolver et qui lance au couteau. Si la plupart des autres acteurs durent survivre à trois semaines d'entraînement avant le début du tournage, Woodley s'est quant à elle entraînée pendant six semaines afin d'être physiquement prête pour son rôle.

Cascadeur né
Theo James avait déjà travaillé avec J.J. Perry sur Underworld : nouvelle ère et le coordinateur des combats avait déjà pu apprécier son mental et ses capacités physiques de cascadeur. "Theo est venu s’entraîner tous les jours, et il continuait seul lorsque les autres comédiens s’en allaient. Après le punching-ball, il rejoignait souvent son coach personnel pour parfaire sa boxe thaï", confirme Garrett Warren. Quant au comédien, il voulait faire de son personnage l'équivalent, selon ses dires, d'une légende ninja, bien supérieur aux autres Audacieux qu'il entraînait : "J’ai intégré au personnage ma propre expérience de boxeur, la manière de se mouvoir, afin de rendre Quatre aussi naturel et crédible que possible".

Tchou tchou !
Les scènes de train du film furent en partie tournées sur le véritable métro aérien de Chicago, le "El". Les wagons furent construits à Cinespace puis amenés sur les différents lieux de tournage. Ainsi, la séquence de train après la cérémonie du choix fut filmée dans six endroits différents à travers la ville. Shailene Woodley et Theo James courent réellement comme des dératés après la rame pour la rattraper et finalement sauter dans le train. Pas de triche chez Neil Burger. Des cascadeurs furent malgré tout utilisés pour les scènes très dangereuses, comme lorsqu'il s'agissait de franchir un mur, à 2.40m du train qui roulait à 19km/h. Seuls huit cascadeurs, champions du monde de Parkour, sur les douze prévus, réussirent cet exploit.

Saut dans le vide
A leur arrivée chez les Audacieux, les novices doivent prouver leur courage en sautant du haut d'un toit d'une hauteur de 20m pour atterrir au fond d'un trou. Ce n'est pas Shailene Woodley qui effectue cette cascade, le saut pouvant être dangereux à cause de la profondeur du trou et des changements de direction du vent. Mais, malgré son vertige, c'est bien elle qui se tient au bord du gouffre, juste avant de sauter. Sa doublure Alicia Vela-Bailey n'avait quant à elle jamais ainsi plongé de plus de neuf mètres. Elle répéta la scène en amont du tournage, augmentant petit à petit la chute pour finalement réellement sauter comme on le voit dans le film.

Ça tourne
L'une des scènes les plus plébiscitées par les fans du roman est celle de l'escalade de la grande roue du Navy Pier par Tris et Quatre. On y découvre la peur que peut ressentir ce dernier, peur que ne ressent pas l'adolescente. Ce passage fut inspiré à la romancière par un épisode vécu dans son enfance : "Lorsque j’avais 6 ou 7 ans, mon père m’a emmenée avec mes frères et soeurs voir la Grande Roue de Navy Pier. À cet instant, j’ai compris ce qu’était la terreur du vertige. Je dois aussi avouer que je n’étais pas davantage fan de la nacelle qui tangue…" Lors du tournage, Shailene Woodley et Theo James ont grimpé, encablé, jusqu'au sommet de la grande roue, haute de 23m ! L'actrice raconte : "l’expérience était amusante et magnifique, parce que cette nuit-là, c’était la pleine lune suivie par la première éclipse de lune de l’année. C’était magique de vivre ça en pleine scène d’escalade !"

Chicago hand made
Outre la Willis Tower, on retrouve au fil de Divergente plusieurs bâtiments phares de Chicago, tels que la Mansueto Library de l’université de la ville dont la superficie et l'impressionnant dôme de verre elliptique de 73 m de long servit de décor pour les Erudits. On peut également apercevoir dans le film le Basic Cable and Wire, le IIT Student Center, la Goose Lake Prairie et le Spertus Institute, ainsi que la US Steel, une ancienne aciérie où fut construite la barrière protectrice qui entoure la ville dans le film.

La saison apocalypse-hiver
Le chef costumier Carlo Poggioli a dû pour la première fois de sa carrière entièrement inventer les costumes des personnages et des figurants pour Divergente. Chaque faction possède un style et une teinte prédominante, mais il fallait que chacun ait une tenue différente et non un uniforme. Plus de 46 000 mètres de tissus furent utilisés pour constituer les costumes dans des ateliers à Rome, Budapest, Bucarest, Chicago et Los Angeles. On décompta plus de 13 000 essayages pour le film. Ainsi, les Altruistes, auxquels appartient à l'origine Tris, portent des tenues grises, beiges, à coupe droite, dans des tissus simples et sans finesse, alors que les Audacieux sont habillés de tissus "de haute technologie pour des tenues fonctionnelles variant les nuances de noir avec des touches de bordeaux, de rouille et de prune", explique le chef costumier.

Tattoo audacieux
Les Audacieux sont souvent des personnages aux nombreux piercings et tatouages. Ils se chiffrent en tout à plusieurs milliers car même les figurants en portent. Dessinés par le département artistique, leur application s'avéra plus compliquée que prévue, notamment pour celui que porte Theo James dans le dos. Le chef maquilleur Brad Wilder précise : "ce tatouage se composait de 40 éléments distincts, numérotés sur une carte et formant comme un puzzle géant à assembler. Ces 40 pièces avaient une durée de vie limitée et pouvaient déteindre notamment lors de scènes d’action, nécessitant alors une nouvelle intervention des maquilleurs". Son application totale demanda à chaque fois trois à quatre heures de travail à trois spécialistes du maquillage.

Des détails révélateurs
Divergente n'est que le premier volet de ce qui fut immédiatement prévu comme une trilogie. Il fallait donc introduire des éléments mineurs dans cette première partie, mais qui prendraient de l'importance par la suite. Neil Burger raconte : "il fallait donner suffisamment d’informations au spectateur pour qu’il comprenne la logique des événements, sans pour autant révéler ce qui allait se passer dans le roman ou le film suivant". Exercice d'autant plus difficile que Veronica Roth n'avait pas terminé l'écriture du troisième tome, Allegiant ; lorsque le tournage débuta, il n'avait alors pas même de titre. Son succès postérieur en librairie rassura le réalisateur qui n'avait cessé de réclamer des détails à la romancière pour construire l'univers de Divergente.

A quand la suite ?
Veronica Roth a d'ores et déjà terminé sa trilogie et sera présente sur les deux suites de Divergente comme pour le tournage de ce dernier. A la fois témoin privilégié et observatrice extérieure, elle fut un acteur à part entière de la création du long-métrage et explique l'évolution que prendra celui-ci dans le deuxième volet : "Divergente évoque la découverte d’un monde nouveau et le plaisir des expériences inédites. La suite, Insurgent, montre les conséquences des événements survenus dans le premier volet. La route sera longue et semée d’embûches pour Tris..."

Des natures à l'écran
Shailene Woodley interprète un personnage qui, dans Divergente, évolue dans un monde futuriste, axé sur l'écologie et la bonne gestion des ressources. Tris vient de la faction des Altruistes qui pensent à leur prochain avant eux-mêmes. Or, l'actrice a créé en 2010 une association, avec sa mère, nommée "All It Takes", dont la volonté tourne autour des améliorations des conditions de vie et d'environnement pour l'homme. Ashley Judd, la mère de Tris dans le film, qui est également une Altruiste, est, parallèlement à sa carrière d'actrice, porte-parole des organisations "Defenders for Wildlife" contre la chasse aérienne au loup et "The Sierra Club" contre les exploitations minières en haute montagne.
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Don’t Look Up: Déni cosmique (Don’t Look Up)

1289 3/4
Science-fiction France/USA 2021 142 min.
Adam McKay Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett, Rob Morgan (IV), Jonah Hill, Mark Rylance, Tyler Perry
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=281330.html
Synopsis :

Deux piètres astronomes s'embarquent dans une gigantesque tournée médiatique pour prévenir l'humanité qu'une comète se dirige vers la Terre et s'apprête à la détruire.
Critique :

Farce volontairement exagérée sur l’absurdité de notre monde moderne, « Don’t Look Up » multiplie les références aux médias et aux réseaux sociaux, à la vitesse de propagation de l’actualité sur Internet, aux fake news et au complotisme, et fait mouche en nous partageant sans cesse entre crises de rire et sèche amertume.
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Equilibrium (Equilibrium)

998 3/4
Science-fiction USA 2002 107 min.
Kurt Wimmer Christian Bale, Emily Watson, Taye Diggs, Angus Macfadyen, Sean Bean, William Fichtner, Oliver Brandl, Francesco Calabras
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26865.html
Synopsis :

Dans les années 2070, dans la citadelle de Libria, les émotions n'existent plus, supprimées par l'absorption quotidienne de Prozium. Cette drogue anti-anxiété rend les gens plus heureux et plus productifs. Les individus ont ainsi accepté de mettre de côté leur liberté pour vivre en harmonie avec leur dirigeant spirituel connu sous le nom de Père. Les personnes qui refusent de prendre leur dose sont considérées comme des rebelles et vivent en retrait de la ville. S'ils sont pris à jeun, c'est la peine de mort assurée. John Preston travaille au service de Père et applique la loi à la lettre. Un jour, celui-ci brise le flacon de sa dose et n'a pas le temps de s'en procurer une de rechange. Il est alors submergé par toute une gamme d'émotions. Victime d'un revirement spirituel qui le confronte à ses supérieurs hiérarchiques, il mène l'enquête sur ce nouvel état de vie.
Critique :

Un bon voir très bon film d'anticipation, posant les bases d'un débat existentiel : exister sans éprouver de sentiments, est-ce exister, est-ce rentable? C'est dommage que l'aspect résistance n'est pas été très développé en terme de temps. Les scènes où le héros se pose des questions sont justes parfaites, Christian Bale est encore une fois au top. Le scénario tient la route sans aucun problème, il y a la bonne dose de scène d'action. Un film à voir pour tous, immanquable pour les amateurs de SF.
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Extinction (Extinction)

1243 3/4
Science-fiction USA 2018 95 min.
Ben Young Michael Peña, Lizzy Caplan, Israel Broussard, Tom Riley, Mike Colter, Emma Booth, Erica Tremblay (III), Lex Shrapnel
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226245.html
Synopsis :

Un père hanté par l'idée de perdre sa famille voit son pire cauchemar se réaliser quand une puissance destructrice venue d'une autre planète débarque sur Terre. Alors qu'il lutte pour leur survie, il se découvre une force inconnue pour protéger sa famille du danger.
Critique :

Évidemment on s'attend au titre du film à un classique du genre SF. Alors on se prépare.
Les couleurs, la musique, le jeu des acteurs à certains moments emmènent le film plus loin. Oui les effets sont mesurés certainement le budget y est pour quelque chose.
L'intrigue nous permet plusieurs niveaux de lecture. Ce qu'un film doit pouvoir laisser faire au spectateur.
Le scénario nous laisse nous poser certaines questions à qui veut bien se les poser.
Avec différents niveaux de lectures, il y en a pour tous les goûts !
Bon film !
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Fahrenheit 451 (2018) (Fahrenheit 451 (2018))

1173 3/4
Science-fiction USA 2018 100 min.
Ramin Bahrani Michael B. Jordan, Michael Shannon, Sofia Boutella, Lilly Singh, Laura Harrier, Martin Donovan, Andy McQueen, Dylan Taylor
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130316.html
Synopsis :

Dans un monde dystopique, la lecture est prohibée et les livres brûlés par les pompiers. Guy Montag est justement de ceux-là, et exécute ses missions sans aucun état d’âme. Mais un jour, il tombe sur un ouvrage, et décide inexplicablement de le garder et le cacher. Guy devient alors un hors la loi.
Critique :

Remake du film de Truffaut, adapté du roman éponyme, une vision dystopique d'une société qui bannit le livre et les écrits afin de manipuler les cerveaux de la population, dès sa plus jeune enfance. Flippant, Michael Shannon est comme d'habitude excellent et cela fait du bien de voir Sofia Boutella avec son vrai visage. Si la fin est un peu décevante, le développement est passionnant et ne me donne qu'une envie, enfin regarder le film de Truffaut afin de comparer encore mieux. Ce qui est sûr, c'est que cette version Netflix est une réussite par son ambiance noire et sa réalisation.
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Feuilles mortes (Feuilles mortes)

875 3/4
Science-fiction Canada 2016 103 min.
Thierry Bouffard, Carnior, Edouard Tremblay Roy Dupuis, Noémie O'Farrell, Audrey Rancourt-Lessard, Philippe Racine, Mélody Minville, Marie-Ginette Guay, Jacques Laroche, Eliot Laprise, Serge Bonin, Éric Leblanc, Louis Tremblay, Martin Laroche, Lucien Ratio, Charles-Étienne Beauline, Jean-Michel Girouard
https://voir.ca/cinema/2016/07/28/feuilles-mortes-lart-du-western-quebecois/
Synopsis :

L'intrigue se déroule dans un Québec rural en faillite. Les villages se sont refermés sur eux-mêmes, les fermiers défendent leurs terres à la pointe de leurs fusils et les routes sont hantées par des bandes brigands sans foi ni loi. Nous suivons trois personnages dont les destins sont liés les uns aux autres. Bob, vagabond solitaire à la recherche de son frère, Léon et son gang de charognards et Marianne, qui cherche refuge dans un village après que sa famille ait été décimée par un groupe de bandits de grands chemin. À deux pas de l'hiver, dans un univers hostile, tous devront sacrifier leur humanité au prix de leur survie. Ils sont: les feuilles mortes.
Critique :

Feuilles mortes: l’art du western québécois

Le cinéma de genre n’est pas l’affaire des Québécois, dit-on. C’est de moins en moins vrai. Après le succès de Turbo Kid l’an dernier, le festival Fantasia mise entre autres cet été sur Feuilles mortes, un western post-apocalyptique rural tourné à Québec par un trio de réalisateurs aguerris, qui sera d’emblée disponible en VSD pour les cinéphiles de toute la province.

On les connaît notamment comme membres du collectif Phylactère Cola, qui avaient brillamment fait le pont entre la BD et la télé au début des années 2000 sur les ondes de Télé-Québec. Mais Edouard Tremblay, Carnior (alias Steve Landry) et Thierry Bouffard sont aussi des cinéastes qui se sont fait les dents en court métrage et en publicité: trois réalisateurs bien enracinés dans la ville de Québec et habitués de travailler ensemble sur différents plateaux. Ceci explique cela: ils n’ont pas hésité à s’unir pour réaliser ensemble leur premier long métrage, construisant chacun un bout de scénario et réalisant leur film en trois chapitres unis par une même cohérence stylistique et scénaristique.

Feuilles mortes imagine un Québec décimé par une crise économique et sociale sans précédent, une province assombrie et redevenue rurale et sauvage. Un monde où l’homme doit défendre son avoir et son territoire de manière souvent rude, utilisant fusils de chasse et bas instincts pour ce faire. Bref, un western.

«Au Québec, disent-ils, on ne tourne pas vraiment de westerns, mais pourtant on a un gros bagage de récits folkloriques et de légendes qui mettent en scène le coureur des bois. La figure du chasseur, de l’homme de la forêt, fait puissamment partie de notre imaginaire collectif. C’est en s’appuyant sur cette idée qu’on a eu envie de faire ce film. Mais il faut l’avouer, c’est aussi parce qu’on est des gros fans de films de genre de toutes sortes, à commencer par Robocop et Mad Max, qui ont nourri notre imaginaire d’hommes de la génération X qui ont grandi dans les années 1980.»

Et pour cause. Edouard et Carnior ont aussi organisé à Québec pendant quelques glorieuses années le festival Vitesse lumière, petit frère de Fantasia qui faisait rayonner la science-fiction, l’horreur et le cinéma fantastique dans la Vieille Capitale. Comme cinéastes, on les sent prêts, d’ailleurs, à oser bientôt le fantastique ou le psychotronique. «Mais, précise le producteur Charles Gaudreau, le western post-apocalyptique leur a semblé le meilleur filon pour un premier film à très petit budget (250 000$ au total), en raison de son ancrage dans le réel.»

En quête de soi

Dans le Québec désœuvré qu’ils ont inventé se dessinent les quêtes de trois personnages. Il y a Bob (Roy Dupuis), le loup solitaire qui ne laisse personne faire dévier sa route. Il y a Léon (Philippe Racine), le dévoué compagnon du chef d’une bande de «charognards». Et il y a Marianne (Noémie O’Farrell), la femme blessée et abandonnée qui cherche refuge dans le village où vit sa tante.

«Quand on écrit, on parle de ce qu’on connaît, dit Carnior. Le personnage de Bob est vaguement inspiré de recherches que j’ai faites sur ma propre famille et mes ancêtres, qui ont été coureurs des bois et qui avaient des origines métisses. Y a de ce genre de folklore dans notre film de manière assumée: Bob porte notamment la ceinture fléchée et on a eu un plaisir à fouiller la vraie signification de ce symbole riche, qui est aujourd’hui strictement associé au Carnaval de Québec, de manière vraiment réductrice. J’ai notamment réalisé ces recherches avec un ami qui enseigne la culture autochtone.»

C’est ainsi un western aux textures très locales – une volonté forte des réalisateurs de raconter le Québec d’antan, mais aussi le Québec d’ici maintenant. «Ce n’est pas un film pamphlétaire, dit Edouard Tremblay, mais en tant qu’artistes, on ne peut pas s’empêcher de porter un regard sur ce qui nous entoure. C’est certain qu’en imaginant un monde rural et sauvage, sans lois, on dépeint un Québec qui va mal, qui n’a plus de structures sociales fortes. On est dans une ère du temps où les cinéastes sont pessimistes, où tout est précaire: ce n’est pas innocent, c’est une expression d’une inquiétude réelle par rapport à notre société. Sur le tournage, tout le monde avait l’impression que notre film n’est pas si loin que ça d’une réalité possible.»

«Mais, précise Carnior, on n’est pas des évangélistes ni des alarmistes: on voulait surtout s’éclater dans un genre cinématographique trippant. N’empêche que le film d’anticipation reste une bonne manière de réfléchir à notre monde, à l’idée notamment qu’on est une société qui manque de ciment social, qui n’a plus de collectif. Tout le long du film, c’est du chacun pour soi. On montre l’humain dans son plus vil. Mais y a quand même une note d’espoir dans ce film, vous verrez.»

Tension, angoisse et grisaille

Tourné au cœur de l’automne québécois, Feuilles mortes offre un regard sur une nature sauvage aux atours inquiétants (au moins autant que les bas-fonds de l’humanité explorés par le film). Une photographie grisâtre et brumeuse, dans une atmosphère anxiogène et tendue. «Dans le temps de nos grands-parents, expliquent les gars, l’hiver était un vrai enjeu; il y avait une vraie notion de survie. Alors on a choisi l’automne parce qu’on voulait sentir que l’hiver arrive, créer une tension par rapport à cet hiver qui est sur le point de se manifester et qui génère une grande inquiétude dans un contexte extrême de survie. Pis l’automne à Québec, c’est beau!»

Tourner des longs métrages à Québec, d’ailleurs, avec des équipes 100% locales, c’est possible et de plus en plus fréquent. «Il s’en tournait trois en même temps cet automne-là», précise Edouard Tremblay, non sans une once de fierté. Et comme à Québec on ne fait jamais les choses comme tout le monde, la production a aussi fait le pari d’abandonner la sortie du film en salle pour l’offrir directement en VSD, tout de suite après la première à Fantasia. En pleine crise de la diffusion du cinéma québécois, alors que tout le monde cherche de nouvelles manières de faire, l’équipe de Feuilles mortes espère toucher un vaste public directement sur le web et sur les diverses plateformes de vidéo sur demande, ainsi que sur Super Écran. Qu’il en soit ainsi.
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Il était temps (About Time)

1178 3/4
Science-fiction UK 2013 123 min.
Richard Curtis Domhnall Gleeson, Bill Nighy, Rachel McAdams, Lydia Wilson, Margot Robbie, Lindsay Duncan, Richard Cordery, Josh McGuire
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=201760.html
Synopsis :

À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage intertemporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle et fragile Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre. C’est ainsi qu’au fil de ses innombrables voyages temporels il n’a de cesse de ruser avec le destin afin de la rencontrer pour la première fois, encore et encore, jusqu’à ce qu’il arrive à gagner son coeur. Tim se sert alors de son pouvoir afin de créer les conditions idéales pour la demande en mariage parfaite, pour sauver la cérémonie à venir du discours catastrophique du pire des garçons d’honneur imaginable mais aussi pour épargner à son meilleur ami un désastre professionnel. Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs.
Critique :

Comédie futée, enlevée, empreinte d’une certaine gravité, "Il était temps" ne manque pas d’atouts, et se révèle un divertissement non dénoué de fond et sachant poser de cruciales questions (...) avec le sourire.
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In My Room (In My Room)

1040 3/4
Science-fiction ++ Autres 2018 120 min.
Ulrich Köhler Hans Löw, Elena Radonicich, Michael Wittenborn, Ruth Bickelhaupt, Emma Bading, Katharina Linder, Felix Knopp, Kathrin Resetarits
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250228.html
Synopsis :

Armin vogue d’échecs professionnels en déceptions sentimentales. Il n’est pas vraiment heureux, mais ne peut pas s’imaginer vivre autrement. Un matin il se réveille : si le monde semble inchangé, tous les êtres humains se sont volatilisés. Robinson Crusoé des temps modernes, Armin prend alors un nouveau départ. Cette liberté totale lui donne des ailes, mais tout ne se passe pas comme prévu…
Critique :

Amin, trentenaire loser qui veille sa mère mourante, se réveille un matin dans sa ville désertée. Il reste encore des animaux, mais plus aucune trace d’humains. Alors que s’annonce une dystopie pessimiste, c’est plutôt du côté de l’utopie vécue, rousseauiste, que tend le film. Car le survivant rejoint la campagne, où il se construit une nouvelle vie en Robinson Crusoé, avant qu’une femme ne fasse son apparition. Cinéaste allemand remarqué (Montag, Bungalow), Ulrich Köhler inquiète, déroute, séduit par son histoire réaliste, parfois crue, dans le cadre d’une fable qui réfléchit sur le bonheur, le besoin des autres ou non. Malgré quelques longueurs, In my room harmonise de manière singulière la vie rudimentaire en autarcie et en accord avec la nature.
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Invasion (The Invasion)

1267 3/4
Science-fiction USA 2007 98 min.
Oliver Hirschbiegel, James McTeigue Nicole Kidman, Daniel Craig, Jeremy Northam, Jeffrey Wright, Jackson Bond, Veronica Cartwright, Alexis Raben, Celia Weston
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61764.html
Synopsis :

Une immense explosion embrase le ciel, de Dallas à Washington, répandant sur des milliers de kilomètres carrés les restes de la navette spatiale Patriot. Les autorités prennent rapidement la situation en main, mais d'étranges rumeurs ne tardent pas à circuler : on aurait trouvé, collée aux fragments de l'engin, une matière inconnue, hautement toxique, capable de résister à des températures extrêmes. Et les premiers à entrer en contact avec elle n'auraient plus d'humain que l'apparence... Mais pas question de déclencher la panique pour autant.
Quelque temps après le crash, Carol assiste à une vague de phénomènes aberrants. Une de ses patientes se plaint, par exemple, qu'on lui a "changé" son mari. Simple délire ? Mais pourquoi tant de gens à travers le pays en sont-ils affectés ? Et pourquoi les rues des villes sont-elles devenues si paisibles, comme si personne n'osait plus s'énerver ? Plus inquiétant : Oliver, le jeune fils de Carol, ramène le jour d'Halloween un sucre d'orge enduit d'une matière inconnue... et vivante !
Critique :

L'intrigue, centrée sur une psychiatre (Nicole Kidman, parfaite) dont le fils a été enlevé par les extraterrestres, est bien ficelée. Et les effets spéciaux pas trop envahissants.
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Je Suis Une Légende (I Am Legend)

377 3/4
Science-fiction USA 2007 100 min.
Francis Lawrence Salli Richardson, Alice Braga, Paradox Pollack, Will Smith
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=105557.html
Synopsis :

Il y a 3 ans, la plupart des humains ont péri à cause d’un virus crée par l’homme, une erreur humaine. Seul le Dr Robert Neville a survécu. Ceux qui ne sont pas morts de suite sont devenus les Infectés, une race sanguinaire cannibale qui craint la lumière du soleil. Neville reste à New York, là où tout a commencé. Il est seul avec son chien, joue au golf sur un porte-avion, roule en voiture de sport dans les rues désertes. Il espère trouver une antidote au virus. Robert voudrait aussi rencontrer quelqu’un de sain, qui lui redonnera goût à vivre… Il serait temps, Neville est au bout du rouleau. Le dernier homme sur terre a le blues.
Critique :

L'avis de la rédaction

SEUL AU MONDE
L’amateur de Science-fiction aura toujours une vraie tendresse pour le film de Boris Sagal, LE SURVIVANT, où un Charlton Heston hagard se baladait dans un Los Angeles désertique. L’annonce d’une nouvelle adaptation du chef d’œuvre du romancier Richard Matheson excitait et rendait anxieux à la fois : après dix ans de développement, voici enfin JE SUIS UNE LEGENDE. Surprise : la nouvelle version du script ne retient pas certaines scènes mythiques du film des années 70 et préfère créer sa propre mythologie. Tant mieux. Will Smith est omniprésent à l’écran et tient sans doute ici un de ses meilleurs rôles, le moins cabotin possible, le plus silencieux aussi. La réalisation sert avant tout l’histoire, mais on est sans cesse sidéré par la direction artistique : comment ont-ils pu tourner autant de scènes dans de tels décors naturels ? L’image du dernier homme sur terre, avec son chien (clin d’œil évident à un autre film culte des années 70, APOCALYPSE 2024) dans un New York en friche collera longtemps à la rétine. A la fin du film, on est surpris de la concision de l’ensemble, à peine 1h40 pour un tel sujet, à une époque où les grosses machines dépassent toujours les 2h15, et son efficacité. A ne pas manquer, surtout sur grand écran.
Jean-Christophe Derrien
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Jupiter : Le destin de l'Univers (Jupiter Ascending)

735 3/4
Science-fiction USA 2015 127 min.
Andy Wachowski, Lana Wachowski Channing Tatum (Caine), Mila Kunis (Jupiter), Sean Bean (Stinger), Eddie Redmayne (Balem), Douglas Booth (Titus), Tuppence Middleton (Kalique), Gugu Mbatha-Raw (Famulus), Doona Bae (Razo), Tim Pigott-Smith (Malidictes), James d'Arcy (Maximilian Jones), Terry Gilliam (Seal and Signet Minister), Jo Osmond (Droid), Vanessa Kirby (Katharine Dunlevy), Maria Doyle Kennedy (Aleksa), Kick Gurry (Vladie), Spencer Wilding (Falque), David Ajala (Ibis), Christina Cole (Gemma Chatterjee), Nikki Amuka-Bird (Diomika Tsing), Jeremy Swift (Vasilliy Bolodnikov), Neil Fingleton (Sargon / Greegan), Tamela D'Amico (Plinth), Charlotte Beaumont (Kiza), Ancuta Breaban (Commonwealth), Charlotte Rickard (Synth), Kara Lily Hayworth (Titus Handmaiden), Edd Osmond (Droïde), Hazel D'Jan (Shiro Miku), Tim Connolly (Trigger), Luke Neal (Garde royal), Ariyon Bakare (Greeghan), Eric Ian (Zoe), Andy Ahrens (Dante Rothemere), Frog Stone (Tante Nino), Thomas Gaitsch (Walker Dunlevy), Vander McLeod (Technicien génétique), Sarah Campbell (III) (Infirmière), Alexandra Fraser (Peacock Hybrid), Dilyana Bouklieva (Sujet test), Yusei (Commonwealth), Sharon Coleman (Piéton), Karen Anderson (Droid), Georgia Winters (Servante), Elina Alminas (Robot serveur), Rimmel Daniel (Garde), Olia Klein (Réfugié russe), Kenny Knight (Sujet test), Nicholas A. Newman (Nesh), Oleg Nasobin (Zeno), Katherine Cunningham (Debutante).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=198721.html
Synopsis :

Née sous un ciel étoilé, Jupiter Jones est promise à un destin hors du commun. Devenue adulte, elle a la tête dans les étoiles, mais enchaîne les coups durs et n'a d'autre perspective que de gagner sa vie en nettoyant des toilettes. Ce n'est que lorsque Caine, ancien chasseur militaire génétiquement modifié, débarque sur Terre pour retrouver sa trace que Jupiter commence à entrevoir le destin qui l'attend depuis toujours : grâce à son empreinte génétique, elle doit bénéficier d'un héritage extraordinaire qui pourrait bien bouleverser l'équilibre du cosmos…
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 4 241 notes : 7% de *****, 18% de ****, 25% de ***, 23% de **, 16% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Box Office France : 617 278 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : 175 000 000 $
Année de production : 2015
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 24 juin 2015
Date de sortie Blu-ray : 24 juin 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 139979

Secrets de tournage :

Elles ont gravité autour de Jupiter
Les actrices Natalie Portman et Rooney Mara ont un temps été pressenties pour incarner le rôle principal de Jupiter Jones. C'est finalement Mila Kunis qui a été choisie par Andy Wachowski et Lana Wachowski.

Une ascension en trois dimensions
Jupiter: Le destin de l'Univers est le premier film qu'Andy Wachowski et Lana Wachowski tournent en 3D. C'est également le premier film que réalise entièrement Lana en tant que femme, son opération ayant eu lieu durant la production de Cloud Atlas. Il s'agit en tout de leur septième long-métrage commun.

Des nuages à Jupiter
L'actrice sud-coréenne Doona Bae et l'acteur britannique James D’Arcy tournent pour la deuxième fois sous la direction des Wachowski après Cloud Atlas en 2013.

Au fin fond de la voie lactée
Joseph Gordon-Levitt, tout comme Ondra Zelary, furent un temps considérés pour des rôles qui restèrent mystérieux puisqu'ils ne furent de toute façon pas retenus.

En avance sur son temps
Bien avant la sortie du film, Channing Tatum a reçu, aux côtés de Mark Wahlberg, le prix du Pionnier (Trailblazer Award) aux MTV Movie Awards pour son interprétation dans Jupiter: Le destin de l'Univers. Son collègue fut quant à lui récompensé du Generation Award, signe de l'importance qu'il a eu sur la génération MTV.

Des étoiles pour l'Angleterre
Les principales séquences du film commencèrent à être tournées en avril 2013 aux studios Leavesden de la Warner Bros. dans le sud de l'Angleterre. Certaines scènes furent également réalisées à l'Ely Cathedral, lieu de tournage récurrent au cinéma que l'on retrouve notamment dans Le Discours d'un roi, Elizabeth : l'âge d'or et dans l'adaptation cinématographique à venir de MacBeth. Le tournage se déplaça par la suite à Chicago, ainsi qu'à Londres et à Bilbao.

Sortie repoussée
Le film devait originellement sortir durant l’été 2014 mais la sortie fut repoussée de huit mois pour donner à l’équipe le temps de peaufiner la post-production.

Transformation physique
Pour le rôle de Caine, Channing Tatum a dû porter une prothèse qui changeait la forme de sa mâchoire. Cette prothèse l’empêchait de fermer complètement la bouche et lui posait des problèmes pour s’exprimer.

Tonalité différente
Le scénario, qui faisait plus de 600 pages selon les réalisateurs Andy et Lana Wachowski, contient de nombreux éléments comiques. Une première pour les deux réalisateurs qui nous avaient habitués à des films à la tonalité plus sombre.

Retrouvailles
Pour Jupiter : Le destin de l’Univers, les Wachowski retrouvent certains de leurs anciens collaborateurs. La bande originale est composée par Michael Giacchino qui s’est déjà chargé de la musique de Speed Racer sorti en 2008. John Toll, chef opérateur de Cloud Atlas, se charge ici de la photographie et Alexander Berner, monteur de Cloud Atlas, s’occupe du montage.

Inspiration
Pour le design de l’environnement spatial, les Wachowski et leur chef décorateur Hugh Bateup ont voulu se différencier du design habituel des films de science-fiction en s’inspirant davantage de l’architecture des villes d’Europe. Ainsi, l’univers du film est inspiré de l’architecture de la Renaissance, de l’art gothique et d’éléments modernes.

Hommage
Le réalisateur Terry Gilliam fait une apparition dans le film dans une scène qui rend hommage à son chef-d’œuvre de la science-fiction : Brazil.

Mélange des genres
Comme à leurs habitudes, les réalisateurs Andy et Lana Wachowski mélangent ici les genres. Œuvre de science-fiction, Jupiter : Le destin de l’Univers contient également des éléments d’action, de thriller mais se présente aussi comme une histoire d’amour impossible entre deux êtres venus de planètes différentes.

Ordre social établi
Les Wachowski, cinéastes connus pour leur imagination et leur innovation, ont imaginé un ordre social planétaire dans lequel la Terre ne serait qu’un élément parmi tant d’autres. Dans le film, la Terre est d’ailleurs mise sous la tutelle d’une redoutable dynastie nommée les Abrasax, incarnation d’une civilisation plus avancée que la nôtre et qui considère les terriens comme du bétail. Jupiter, le personnage incarné par Mila Kunis, se doit donc d’assumer son héritage et sauver la planète Terre.

Foyer, voyage et quête d'identité
Parmi ses influences, Lana Wachowski cite l’Odyssée d’Homère et Le Magicien d’Oz. La réalisatrice explique que la notion de « foyer » est la même dans les deux œuvres, c’est-à-dire qu’il est un centre de gravité dans lequel l’individu revient après un voyage où il réalise à quel point il a changé et à quel point il est resté le même. Dans Jupiter : Le destin de l’Univers, comme dans les deux œuvres citées précédemment, le voyage est aussi décrit comme une aventure nécessaire pour la quête d’identité.

Créature hybride
Le personnage du soldat Caine, interprété par Channing Tatum, est humain presque à 100% mais son corps contient une minuscule dose d’ADN de loup qui décuple certaines de ses facultés pour la chasse et la traque. Néanmoins, la personne qui l’a conçu s’est trompée dans ses calculs et lui a ajouté une certaine dose d’insoumission...

Mentor et ami
Le personnage de Sean Bean, Stinger Apini, est un ancien commandant de la Légion qui a combattu aux côtés de Caine pendant de longues années. Il a été un mentor pour Caine et un ami très cher. Néanmoins, après que Caine ait agressé une personne de sang royal, Stinger a défendu son ami et s’est vu destitué de son rang et envoyé sur Terre. Le destin va à nouveau les réunir quand Caine débarque sur Terre pour capturer Jupiter Jones. Stinger est également un humain génétiquement modifié, mais avec un soupçon d’ADN d’abeille, ce qui lui confère une hypersensibilité aux changements atmosphériques.

Antagoniste
Le principal antagoniste de Jupiter Jones est Balem Abrasax, aîné de la dynastie du même nom. Sa légitimité est en effet mise à mal par l’existence de Jupiter qui se révèle être le digne successeur de l’ancienne gouvernante Seraphi Abrasax. L’acteur Eddie Redmayne qui campe Balem explique : "C'est vraiment un type perturbé et profondément malveillant qui semble totalement instable au début du film, et dont l'état ne fait qu'empirer".

Univers visuel du film
Les différents univers du film ont entièrement été imaginés par les Wachowski. Chacun possède ses propres caractéristiques en termes de structure et de style. Le producteur Grant Hill précise : "Une des premières choses que j’ai faites a été de rassembler une grande équipe dédiée au design. (…) Si on doit créer des univers entiers et tout inventer, il faut que ceux-ci aient leur propre logique ; il faut réfléchir à la façon dont les gens construisent, vivent, se déplacent, s’habillent". Un travail immense a donc été effectué en amont pour rendre chacun de ces univers crédible. Il est également important de noter que les Wachowski collaborent ici à nouveau avec le célèbre concepteur d’effets spéciaux John Gaeta, dont le travail sur la trilogie Matrix lui a valu un Oscar.

Séquence d'action teintée de romantisme
La première séquence d’action est une course-poursuite spectaculaire entre les gratte-ciels et les ponts de Chicago, ville natale d’Andy et Lana Wachowski. Les réalisateurs voulaient que cette séquence se déroule durant le moment qu’ils considèrent comme le plus majestueux d’une journée d’été à Chicago : "En été, il y a ce moment magique juste avant le coucher du soleil, quand la lumière se reflète dans le lac et que les lumières de la ville scintillent : cela crée une aura lumineuse très rare qui teinte le ciel de violet, d'indigo et d'or". Choix audacieux de la part des réalisateurs car ce genre de cadre bucolique est traditionnellement réservé aux séquences romantiques plutôt qu’aux scènes d’action. Ce choix n’a néanmoins rien de fortuit puisque cette séquence correspond selon Lana Wachowski au moment où Jupiter et Caine commencent véritablement à se sentir proches l’un de l’autre.

Prestigieuse doublure cascade
Dans le film, le personnage de Caine est doté de bottes équipées de propulseurs, ce qui lui permet littéralement de surfer dans les airs. En réalité, Channing Tatum portait des rollers sur le tournage, dont les roues ont été effacées en post-production. Pour assister l'acteur, certains des meilleurs patineurs du monde étaient présents sur le tournage. Le célèbre patineur français Taïg Khris a d’ailleurs doublé Channing Tatum pour certaines des séquences les plus spectaculaires.

Esthétique des vaisseaux spatiaux
Pour les vaisseaux spatiaux du film, ils ont tous, à l’exception de celui de Titus qui ressemble à un palace volant, une esthétique inédite dans une œuvre de science-fiction. En effet, ils ont un style à la fois épuré et fonctionnel qui s’inspire de différents insectes et oiseaux de proie. En outre, ils possèdent certaines particularités surprenantes telles que des voiles, des ailes ou des épées.

Séquence clé
La scène de la course-poursuite à Chicago a été l’une des plus compliquées à mettre en place. Le tournage des prises de vues aériennes a nécessité huit mois de planification. Certaines rues de Chicago ont dû être évacuées et trois hélicoptères ont été réquisitionnés pour filmer et transporter les acteurs et cascadeurs. "Quatre équipes placées sur les toits tout le long de leur parcours ont permis d’augmenter le nombre de prises tournées par la caméra de l’hélicoptère", complète le directeur de la photographie John Toll.

Robe somptueuse
Le plus beau costume du film est la somptueuse robe blanche de Jupiter Jones quand elle est à bord du vaisseau de Titus. La chef-costumière Kym Barrett explique : "La robe est parsemée de centaines de fleurs fabriquées à la main, mises en valeur par des gouttes de cristal de la maison Swarovski cousues à même le tissu, et le tout est orné par une coiffe magnifique de fleurs de rubis et de cristaux scintillants."

Parlons argent !
Bénéficiant d'un budget de 175 millions de dollars, Jupiter : Le destin de l'Univers est à ce jour le film le plus cher des Wachowski, devant The Matrix Reloaded et The Matrix Revolutions qui ont chacun coûté 150 millions. C'est aussi le film le plus coûteux dans lequel Channing Tatum s'est illustré.
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Le Gardien des mondes (Chernovik)

1137 3/4
Science-fiction ++ Autres 2018 116 min.
Sergeiy Mokritskiy Nikita Volkov, Severija Janusauskaite, Yuliya Peresild, Evgeniy Tsyganov, Irina Gorbacheva, Evgeniy Tkachuk, Andrey Merzlikin, Nikita Tarasov
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261274.html
Synopsis :

Kirill, game designer en vogue, retrouve son appartement occupé par une femme mystérieuse nommée Renata. Son existence paraît avoir été effacée de la mémoire de tous. Renata est une “fonctionnelle”, agissant pour une organisation qui a désigné Kirill gardien des mondes, celui qui est chargé d’ouvrir les portes donnant accès à plusieurs mondes parallèles, dont le légendaire Arkan où semble résider la clé du mystère. Quand sa fiancée Anna est menacée par les tortionnaires d’Arkan, Kirill va tenter d’échapper à la puissance qui le manipule. Réussira-t-il à sauver Anna et à retrouver son identité ?
Critique :

Ce film russe nous propose une histoire singulière et intéressante qui se perd et nous perd dans les méandres de mondes parallèles... Même si le scénario ne donne pas toutes les clés, qu'on ne comprend pas tous les tenants et les aboutissants de cette histoire, que la fin s'ouvre pour une suite qui n'arrivera sans doute pas, il faut reconnaître un certain style et des effets spéciaux plus que corrects... Divertissant...
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Livre D'Eli (le) (The Book Of Eli)

541 3/4
Science-fiction USA 2009 109 min.
Albert Hughes Denzel Washington (Eli), Mila Kunis (Solara), Gary Oldman (Carnegie), Jennifer Beals (Claudia), Ray Stevenson (Redrige), Evan Jones (Martz), Michael Gambon (George), Malcolm Mcdowell (Lombardi), Tom Waits (L'Ingénieur), Frances De La Tour (Martha), Chris Browning (Le Chef Des Pirates), Lora Cunningham (La Jeune Pirate), Don Tai (Le Pirate #2), Lateef Crowder (Le Pirate #3), Scott Michael Morgan (Le Pirate Du Chantier), Joe Pingue (Hoyt), Luis Bordonada (Rico), Flora Martinez (Young Woman Hijacker).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128955.html
Synopsis :

Dans un futur proche, l'Amérique n'est plus qu'une terre désolée dont les villes sont des ruines et les routes autant de pièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Eli voyage seul, se protégeant des attaques et se battant pour trouver de quoi survivre. Lorsqu'il arrive dans ce qui fut autrefois la Californie, Eli se heurte au redoutable Carnegie, un homme qui ne recule devant rien pour imposer sa volonté à la petite communauté qu'il contrôle. Eli fait aussi la connaissance de la très belle Solara et découvre que Carnegie compte bien étendre sa sombre domination à toute la région. Eli parvient à échapper de Carnegie, mais Solara l'a suivi... Même s'il est décidé à poursuivre sa route en solitaire, Eli comprend qu'il ne peut abandonner la jeune femme. Pour elle, il va prendre des risques qu'il n'a jamais pris pour lui-même. Mais Carnegie est sur leurs traces et alors que se profile l'inéluctable affrontement, Eli va prendre conscience qu'il a le pouvoir de faire bien plus que sauver une femme et sa propre vie : son destin est de redonner l'espoir, de sauver le futur en soufflant sur les braises d'une humanité qui n'attend que l'étincelle...
Critique :

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2881 notes : 23 % de *****, 19 % de ****, 29 % de ***, 7 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 519 117 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Désert numérique
Les réalisateurs ayant souhaité un environnement complètement nu et dépouillé, les images tournées en extérieur (au Nouvea-Mexique) ont du être retravaillées numériquement, du premier plan à l'horizon, pour effacer la sauge, ou les buissons d'herbe sèche qui roulaient dans le vent.

Un style très graphique
Pour définir le style visuel du film, Albert et Allen Hughes ont fait appel à plusieurs dessinateurs de bande dessinée, de façon à pouvoir établir l'équivalent du scénario en images.

A la dure bis
Pour son premier scénario, Gary Whitta a participé à un stage de survie pendant 2 jours, se servant de ce qu'il avait appris pour écrire le script : "La première chose que vous devez savoir, c'est que ce n'est pas agréable. Dans ce genre de situation, vous êtes obligé de boire ou de manger des choses auxquelles vous ne penseriez jamais en temps normal, tout simplement parce que votre instinct de survie vous pousse à le faire pour rester en vie", raconte le scénariste.

Carnegie par Gary Oldman
"Carnegie est un dictateur. Il a construit cette ville grâce à la violence et au contrôle de l'eau, denrée rare entre toutes, parce qu'il se souvient où en trouver", explique Gary Oldman. "Il est aussi très intelligent, il a une certaine philosophie. Il connaît le livre d'Eli parce qu'il fait partie de son histoire,de son enfance, et il sait ce qu'il pourrait faire avec. Il le cherche depuis des années. Ces deux hommes sont tous les deux obsédés par ce livre, mais l'un oeuvre pour le bien et l'autre pour le mal."

Qui est Eli ?
"Eli est un guerrier solitaire et énigmatique, presqu'un héros mythique", résume le réalisateur Allen Hughes. "On sait qu'il a vécu énormément de choses, mais son passé devait rester mystérieux, et Denzel [Washington] s'est appliqué à travers son interprétation à livrer quelques indices qui éclairent son parcours sans tout dévoiler. Il a par exemple eu l'idée de porter une cicatrice de brûlure dans le dos qui laisse imaginer la catastrophe à laquelle Eli a survécu. Il était très bon pour créer ce genre de détails qui ajoutent encore au mystère du personnage."

L'enthousiasme de Denzel Washington
"C'est un voyage et un parcours humain très intéressant. Eli poursuit depuis très longtemps une mission de la plus haute importance. Quand il apparaît pour la première fois à l'écran, il approche de son but, mais il lui reste encore à vivre les épreuves les plus difficiles", explique Denzel Washington.

Deux sorciers dans l'apocalypse
Dans la peau du couple formé par George et Martha, on retrouve deux comédiens qui s'étaient autrefois croisés à Poudlard : Michael Gambon et Frances de la Tour, tous deux au casting d'Harry Potter et la Coupe de Feu.

A la dure
Pour sa première collaboration avec Albert et Allen Hughes, Denzel Washington n'a pas fait les choses à moitié : en plus de produire Le Livre d'Eli, le comédien s'est entraîné aux arts martiaux avec le protégé de Bruce Lee, Dan Inosanto, et a assuré lui-même toutes ses cascades lors des combats au corps-à-corps.

Exit Kristen, bonjour Mila
Le rôle de Solara aurait pu être tenu par Kristen Stewart, qui s'est vue contrainte de décliner l'offre à cause du tournage de Twilight - Chapitre 2 : Tentation, et de laisser sa place à Mila Kunis.

5x2
Le Livre d'Eli est le cinquième long métrage réalisé par les jumeaux Albert et Allen Hughes, et le premier depuis From Hell, en 2001.
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Matrix Reloaded (II) (The Matrix reloaded)

72 3/4
Science-fiction USA 2003 138 min.
Andy Wachowski, Larry Wachowski Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving, Matt McColm, Jada Pinkett Smith
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28540.html
Synopsis :

Six mois après la révélation de Neo, qui découvre être l'Elu, un nombre grandissant de personnes sont réveillées dans le vrai monde. Les rebelles continuent de se battre contre les machines qui réduisent la race humaine à l'état d'esclavage dans la matrice. Mais elles menacent désormais la cité de Zion, seul vestige de l'ancien monde. Il reste 72 heures avant que les 250.000 sondes envoyées par la matrice ne découvrent la ville et ne la détruisent. Dans le même temps, Neo doit trouver comment sauver la belle Trinité, dont il entrevoit le destin tragique dans ses rêves.
Critique :


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Matrix Resurrections (IV) (Matrix Resurrections)

1297 3/4
Science-fiction USA 2021 148 min.
Lana Wachowski Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Yahya Abdul-Mateen II, Jonathan Groff (II), Jessica Henwick, Neil Patrick Harris, Jada Pinkett Smith, Priyanka Chopra Jonas
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254560.html
Synopsis :

Thomas A. Anderson (alias Neo) ne se souvient plus de rien et mène une vie d'apparence normale à San Francisco. Il est le créateur d'une trilogie de jeux vidéo à succès... Matrix. Mais c'est un homme perturbé par d'étranges visions. Il se rend régulièrement chez un psychiatre à qui il raconte ses rêves étranges et qui lui prescrit des pilules bleues. Après la réapparition de visages familiers et en quête de réponses, Neo repart à la recherche du lapin blanc. Il rencontre un certain Morpheus, qui lui offre le choix entre rester dans la Matrice et prendre son envol.
Critique :

Blockbuster cérébral sur le capitalisme numérique porté par une folie formelle et bavarde sans équivalent, fable-labyrinthe de nos temps virtuels… Vingt ans après le premier film, Lana Wachowski fait, sans sa sœur, son auto-analyse dans l’ultime opus de sa saga mythique
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Mr. Nobody (Mr. Nobody)

750 3/4
Science-fiction France 2009 141 min.
Jaco van Dormael Jared Leto (Nemo Nobody), Sarah Polley (Elise), Diane Kruger (Anna, la troisième épouse de Nemo), Linh-Dan Pham (Jeanne, la première épouse de Nemo), Rhys Ifans (Le père de Nemo), Natasha Little (Nemo's Mother), Toby Regbo (Nemo à 16 ans), Juno Temple (Anna - 15 ans), Clare Stone (Elise - Age 16), Thomas Byrne (Nemo - Age 9), Pascal Duquenne (Henry), Chiara Caselli (Clara), Ben Mansfield (Stefano), Audrey Giacomini (Jeanne - Age 15), Laura Brumagne (Anna - Age 9), Allan Corduner (Dr Feldheim), Daniel Mays (Le journaliste), Michael Riley (le présentateur TV), Emily Tilson (Eve), Roline Skehan (Joyce), Anders Morris (Noah), Noa De Constanzo (Nemo à 5 ans), Harold P. Manning (Journaliste de la télévision), Sandrine Laroche (Actrice), Jan Hammenecker (Acteur), Serge Larivière (Acteur), Christelle Cornil (Actrice), Didier de Neck (Acteur), David Schaal (Thug 1), Virginie Bordes (Continuity Girl), Laurent Capelluto (Acteur), Nicholas Beveney (Man At Airport), Carlo Mestroni (Un policier), Valentijn Dhaenens (Julian), Daniel Brochu (Peter), Nenad Lucic (Motard), Alexander Türk (Anna's Son), Katharina Pejcic (Actrice), Thamea Winterfeld (Fille), Aaron Landt (Acteur), Louise Sophia Engel (Actrice), Pierre Chaves (Acteur), Tanya Trombetta (Actrice), Valentina Dolla (Actrice), Joel Cross (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130128.html
Synopsis :

Un enfant sur le quai d'une gare. Le train va partir. Doit-il monter avec sa mère ou rester avec son père ? Une multitude de vies possibles découlent de ce choix. Tant qu'il n'a pas choisi, tout reste possible. Toutes les vies méritent d'être vécues.
Critique :

Note de la presse : 2,8/5
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 5 286 notes : 34% de *****, 27% de ****, 12% de ***, 13% de **, 6% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 4 nominations
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 142 620 entrées
Année de production : 2009
Budget : 33 000 000 €
Date de sortie DVD : 21 juillet 2010
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 5 janvier 2011
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 112536

Secrets de tournage :

Une absence de 13 ans
Nous n'avions pas vu Jaco van Dormael à l'oeuvre depuis Le Huitième jour sorti sur les écrans en 1996. Le réalisateur s'est entre temps consacré à l'enseignement et l'écriture de ce nouveau film. Jaco van Dormael : "Au final, le scénario m'a pris sept ans, tous les jours, de 10h à 15h30, heure à laquelle finissait l'école de mes enfants."

L'infinité des possibilités
Jaco revient sur la genèse du film et explique comment son idée de départ a évoluée : "J'ai pris comme point de départ un court métrage de douze minutes que j'avais réalisé en 1982 : E pericoloso sporgersi. Un gamin court derrière un train avec deux choix possibles : partir avec sa mère ou avec son père. A partir de là, on suit les deux avenirs possibles. J'ai entamé une première version basée sur le fait qu'une femme prenne ou ne prenne pas un train. Et puis Pile et face de Peter Howitt est sorti, suivi de Lola rennt de Tom Tykwer. J'ai dû chercher autre chose. Et c'est là que je me suis rendu compte que je ne cherchais pas à raconter quelque chose de binaire mais que j'étais avant tout intéressé par la multiplicité et la complexité des choix. Quand on doit faire un choix, il n'y a jamais seulement deux options possibles mais une infinité qui découlent des deux premières. C'est une arborescence. Avec ce scénario, j'avais envie de faire sentir ce gouffre né de l'infinité des possibilités."

Présenté et récompensé à la Mostra de Venise
Le film a été sélectionné à la 66ème Mostra de Venise où il a gagné le prix de la meilleure contribution technique et artistique en distinguant le travail sur les décors de Sylvie Olive.

Représenter différentes vies
Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne compte plus de 30 films à son actif passant de films comme Les Anges gardiens jusqu'à Peindre ou faire l'amour. Pour les besoins de Mr. Nobody , lui et Jaco van Dormael ont beaucoup travaillé sur les images afin de rendre des styles visuels varié et ainsi offrir une perception différentes du personnage principal et ses différentes vies : "J'ai voulu donner à chaque vie de Mr. Nobody une grammaire différente," explique le réalisateur. "Et utiliser la caméra de manière spécifique pour que dès le premier plan d'une scène, on sache dans quelle vie on est. La vie avec Anna (Diane Kruger) est filmée comme l'adolescence : je reprenais avec Nemo et Anna adultes les mises en place que j'avais faites avec les adolescents, pour que les deux charges amoureuses fusionnent à l'écran. La vie avec élise (Sarah Polley) joue sur la distance entre elle et Nemo, avec un des deux personnages flous, et une caméra à l'épaule, réaliste. La vie avec Jeanne (Linh-Dan Pham) joue sur le hors champ. Les pieds entrent dans l'image avant le visage. L'essentiel est toujours hors du cadre, comme si on n'y prêtait pas attention. La vie de l'adolescent dans le coma est entièrement floue. La vie du veuf est faite de mouvements de caméraindépendants, contemplatifs, sans rapport avec les mouvements du personnage. La vie de "celui-qui-n'est-jamais-né" est en aplat, irréelle, tout y est net."

Un tournage ambitieux
Il s'agit de l'un des projets européenes les plus ambitieux de ces dernières années. Le film a coûté plus de 33 millions d'euros et a demandé 6 mois de tournage entre la Belgique, le Canada et l'Allemagne. Il bénéficie d'un casting international avec des acteurs comme Jared Leto ,Sarah Polley , Linh-Dan Pham , Diane Kruger.

Une équipe "Recherche et développement" au montage
Outre les deux monteurs principaux, le cinéaste a souhaité créer une équipe Recherche et développement de jeunes monteurs afin de les aider à percer dans ce métier. L'objectif étant de leur donner quelques séquences à monter afin d'aller au bout de la matière et connaître toutes les possibilités de montage. En tout, le montage du film aura duré près d'un an.

Rencontre
La première rencontre entre Jaco van Dormael et Jared Leto a eu lieu à Utrecht au Pays-Bas. Jared Leto y donnait alors un de ses concerts.

Transformation
L'acteur Jared Leto est un adepte des transformations physiques dans ses films. Si certaines scènes le présente ainsi en vieillard, dans Chapitre 27, où il incarnait l'assassin de John Lennon, il avait alors pris 28 kg pour le rôle.

Deux frères
C'est Pierre Van Dormael, le frère de Jaco, qui a composé la musique du film, comme pour chacun des précédents longs métrages du réalisateur.

Caméo
On peut apercevoir dans le film Pascal Duquenne, révélé dans Le Huitième jour de Jaco van Dormael.
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Nos amis les terriens (Nos amis les terriens)

381 3/4
Science-fiction France 2007 85 min.
Bernard Werber Pierre Arditi, Boris Ventura, Thomas Le Douarec, Sellig, Audrey Dana
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109257.html
Synopsis :

Dans une galaxie lointaine, vivent des martiens très intelligents. Ils décident de jeter un petit coup d’œil sur ce qui se passe sur la Terre en étudiant ses habitants. Plusieurs spécimen sont séquestrés dans une cage et soumis à différentes expériences. Les martiens apprennent ainsi que le terrien, en tant qu’aliment, n’a pas bon goût, qu’il ne peut vivre que dans un rapport de force dominant/dominé, qu’il ne sait pas voler, qu’il aime se compliquer la vie. Toutes ces choses puériles que les extra-terrestres ont dépassé. Sommes-nous véritablement leurs amis ?
Critique :

L'avis de la rédaction

PAUVRE GENRE HUMAIN
Ne faisons pas mentir Bernard Werber et ayons le courage d’aller jusqu’au bout de son raisonnement : NOS AMIS LES TERRIENS s’adresse uniquement… aux martiens. Et encore, à ceux qui sont au niveau maternel de leur éducation. En effet, que dire de cette divagation interminable sur le genre humain, du point de vue d’un soi-disant martien hyper ultra évolué ? Les clichés défilent, assénés avec un sérieux incroyable. Force est de constater que la faculté d’analyse de notre extra-terrestre est bien limitée !! Si l’on prend ce film comme un exercice de style, un format court aurait sans doute été plus adapté. Et quand l’auteur fait de l’humour, ça donne par exemple ceci : le martien s’étonne que les pauvres humains s’amusent à jeter, au lieu de bien tout recycler. On voit des compressions de détritus. Et le martien n’est pas au bout de ses surprises lorsqu’il s’aperçoit qu’une ordure compressée et recouverte d’or peut faire plaisir à un humain lorsqu’elle lui est remise comme trophée. L’auteur fait bien sûr référence à un César… En fait le film donne envie de louer un télescope pour admirer les ballets des constellations, des étoiles, des planètes. Et rêver, en silence.
Arnaud Lefranc
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Okja (Okja)

1063 3/4
Science-fiction Corée du Sud 2017 118 min.
Bong Joon-Ho Seo-Hyun Ahn, Tilda Swinton, Jake Gyllenhaal, Paul Dano, Steven Yeun, Lily Collins, Daniel Henshall, Devon Bostick
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241477.html
Synopsis :

Pendant dix années idylliques, la jeune Mija s'est occupée sans relâche d'Okja, un énorme animal au grand cœur, auquel elle a tenu compagnie au beau milieu des montagnes de Corée du Sud. Mais la situation évolue quand une multinationale familiale capture Okja et transporte l'animal jusqu'à New York où Lucy Mirando, la directrice narcissique et égocentrique de l'entreprise, a de grands projets pour le cher ami de la jeune fille. Sans tactique particulière, mais fixée sur son objectif, Mija se lance dans une véritable mission de sauvetage. Son périple éreintant se complique lorsqu'elle croise la route de différents groupes de capitalistes, démonstrateurs et consommateurs déterminés à s'emparer du destin d'Okja, tandis que la jeune Mija tente de ramener son ami en Corée.
Critique :

Inventée par Bong Joon-ho, la super-truie génétiquement modifiée se révèle l’allégorie subversive à la fois d’un monde obnubilé par le profit et du film lui-même, magistral et produit par Netflix.

Dans le roman Infinite Jest de David Foster Wallace, il est question d’un film portant le même titre, et qui a la particularité d’être si divertissant («entertaining») qu’il captive son spectateur au point de ne lui laisser aucune porte de sortie, aucun dehors, et de l’enfermer dans un pur plaisir entraînant la mort. Œuvre fatale (et perdue, introuvable) où culmine le point de rencontre maximal entre capitalisme et cinéma, liés dès l’invention du second par un évident et profond rapport. Cette connivence semble repensée à chaque étape aussi bien par les financiers que par les cinéastes. Une polémique entoure ces temps-ci la production et la distribution d’un film - parce qu’attendu, honoré d’une sélection à Cannes, puis acclamé - par l’entreprise Netflix, qui exclut a priori de son circuit la salle de cinéma au profit de sa très compétitive plateforme de vidéo accessible sur abonnement (SVoD). Cette polémique ne pouvait pas rencontrer de meilleur objet qu’Okja, du Coréen Bong Joon-ho. Car le film est lui-même, d’avance et de façon délibérée, cette dispute : il se l’intègre et joue avec, la rejoue à chaque plan, la déchaîne et la désamorce à chaque scène.
Militants antispécistes

D’une part, Okja est infiniment divertissant : c’est sans doute la condition de la liberté que ses financiers, selon les récits brandis lors de sa présentation, auraient accordée à son auteur, avec les dizaines de millions de dollars alloués au projet. Quelque chose du mythe hollywoodien primitif - où l’entrepreneur et le créateur s’alliaient pour faire naître une industrie qui allait être aussi un art - se rejoue ici, à la conquête d’autres supports sur le marché de l’attention. Okja est captivant, par sa forme et par son contenu emportés par son rythme : il captivera sur un écran de cinéma, sur une télévision, un ordinateur, une tablette, sur un téléphone, peu importe la taille de l’image ou la dynamique du son. Il est fait pour ça, et semble avoir intégré dans sa forme trépidante et absolument nette la multiplication indifférente des formats et des lieux, où le temps (peut-être celui de cerveau humain disponible, selon la vieille expression) a enfin gagné sur l’espace.

D’autre part, Okja est encore un film, et il raconte une histoire - peut-être la même histoire, l’histoire même de sa condition de divertissement infini et innovant. Okja, l’éponyme et principal personnage du film, est une femelle «super-cochon», née d’une nouvelle espèce animale créée par la multinationale Mirando, un géant de l’agro-alimentaire. Cet investissement biotechnologique destiné à révolutionner le marché de la viande s’accompagne d’une grande opération marketing, où des prototypes de la nouvelle espèce sont envoyés pour être élevés aux quatre coins du monde - dans l’attente d’une compétition qui scellera l’alliance du concours agricole et de l’émission de télé-réalité. Des années plus tard, l’une de ces créatures, Okja, vit dans les montagnes de Corée du Sud avec un vieil homme et sa petite-fille. Une grande amitié l’unit à la jeune Mija, bientôt menacée par son retour forcé sur les podiums de Mirando, qui compte enfin lancer la viande de super-cochon sur le marché mondial. Le film d’action commence : Mija se lance à la poursuite d’Okja pour la sauver, bientôt rejointe dans cette mission par un groupe de militants antispécistes très déterminés.

C’est là le début du film, qui prend ensuite son ampleur spectaculaire au long de péripéties toujours plus explosives et toujours plus allégoriques, puisqu’il s’agit d’une pure parabole. Okja décrit intégralement notre monde au cours d’un récit empreint de moralité, porteur d’un enseignement clairement subversif. Son pur message, puisqu’il a l’audace d’en délivrer un de façon distincte - et si consciemment accordée à sa diffusion «de masse» - pourra être reçu sur son versant antispéciste, marxiste, radicalement humaniste, ou tout cela ensemble, et il aura toujours raison : il se livre totalement à l’interprétation.
Perversité brillante

Il n’est pas non plus en reste sur un autre versant, celui de sa réflexivité : portant le même nom que l’animal qu’il est donc, Okja n’est personne d’autre qu’Okja. Si Mirando est la transposition directe et transparente de la fameuse multinationale exterminatrice Monsanto, Mirando pourrait bien être aussi Netflix, si décrié dans un autre domaine : cochon et film sont les créatures de l’un et de l’autre, qui président à leur naissance et à leur destin, les liant à eux et à ce qu’ils représentent par un lien profond et insécable. Au prix d’en révéler trop sur l’intrigue (attention, spoiler), on notera que la libération finale d’Okja ne sera pas en dernier lieu le résultat d’une action directe par la violence révolutionnaire ou d’une empathie retrouvée, mais celui d’une transaction en or massif. Un cochon de métal précieux en échange d’un cochon de chair sensible : soit la transaction du cinéma, monnaie vivante du réel - et désormais capable d’inflation par images de synthèse puisque, jusqu’à preuve du contraire, les super-cochons n’existent pas, bien qu’ici ils en aient tout l’air.

Or Mirando, c’est quelqu’un : Lucy Mirando (Tilda Swinton), PDG au look ultra contemporain décidée à redorer l’image de la firme familiale, à grand renfort de communication agressive et de capitalisme vert, à l’ère du bio et des réseaux sociaux. Et c’est aussi sa jumelle, Nancy, évincée de l’entreprise et jouée par la même, qui incarne la version précédente du Mal, d’abord visuellement (c’est l’idée) : un traité de thatchérisme vestimentaire. Quand Lucy échoue, son double, Nancy, réapparaît à côté d’elle pour la remplacer, le temps d’une cigarette partagée. D’un Capital l’autre : le même, c’est bien compris. Ici, la plus prothétique des actrices ne joue rien d’autre que l’allégorie du Déguisement. Ou bien celle du Divertissement : c’est là qu’Okja est d’une perversité brillante, se dénonçant lui-même comme spectacle, n’étant jamais plus lui-même que lorsqu’à l’écran son cadre coïncide avec celui des publicités Mirando - ces images séduisantes, dont le mirage recouvre une réalité sanglante que le film dépeindra largement. Tout est surface, publicité ou propagande, image lisse et mobile, omniprésente par écrans portables interposés, mais produite avec des dollars et de la douleur : Okja ne prétend pas y déroger mais s’exhibe comme tel, allant jusqu’à nous avertir en creux de ne pas prendre sa parabole subversive pour argent comptant.

Snowpiercer (2013), le précédent de Bong Joon-ho, avec son ciné-train filant à travers l’ère glaciaire, était déjà un grand film-capitalisme, décrivant une révolution trahie. De ce modèle horizontal (qui réfutait la verticalité du pouvoir pour montrer la lutte déployée sur un seul plancher, un même plan dont tout et tous étaient captifs), Okja passe à un modèle superficiel, en inclinant ce plan comme une paroi : il apparaît comme un jeu de surfaces qu’un doigt ferait défiler, film-tablette tactile agi par quelque main invisible. Infinite Jest, le film perdu, tuait son spectateur d’un plaisir sans extérieur. Okja choisit de nous laisser la vie sauve, et s’il ne nous indique pas la sortie, il sait nous en faire espérer une, qui serait quelque part hors de lui.

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Perfect Sense (Perfect Sense)

694 3/4
Science-fiction UK 2011 92 min.
David Mackenzie Ewan McGregor (Michael), Eva Green (Susan), Ewen Bremner (James), Connie Nielsen (Jenny), Stephen Dillane (Samuel), Denis Lawson (Détective), Anamaria Marinca (Artiste de rue), James Watson (Le chauffeur de bus), Liz Strange (Une jolie fille), Richard Mack (IV) (L'apprenti cuisinier), Caroline Paterson (La femme d'un patient), Shabana Akhtar Bakhsh (L'infirmière), Duncan Airlie James (Un gymnaste), Adam Smith (XVI) (Un technicien virologue), Malcolm Shields (Un patient), Alastair Mackenzie (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=172758.html
Synopsis :

Au milieu d'un monde frappé par une étrange épidémie qui détruit progressivement les cinq sens, un cuisinier et une brillante chercheuse tombent amoureux...
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3,7/5 (Pour 1 841 notes : 18% de *****, 28% de ****, 30% de ***, 12% de **, 7% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 nominations
Distributeur : Pretty Pictures
Box Office France : 25 668 entrées
Année de production : 2011
Date de sortie DVD : 7 août 2012
Langue : 02 Anglais, Langue des signes
Date de sortie Blu-ray : 7 août 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SRD
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
N° de Visa : 132274

Secrets de tournage :

La fin d'une ère ?
Après Contagion, montrant la planète décimée par une pandémie mondiale, voici Perfect Sense, qui fait l'état d'un monde ravagé par un étrange virus faisant perde aux gens leurs perceptions sensorielles. Face à la récurrence de ces thèmes apocalyptiques dans le cinéma contemporain, le réalisateur David MacKenzie constate : "Je crois que l’humanité est arrivée à un carrefour, un point de rupture (...) Les cinéastes peuvent difficilement passer à côté de ce sujet."

La métaphore du capitalisme
Selon David MacKenzie, cette impression de dégénérescence de nos sociétés que véhicule actuellement le cinéma serait la métaphore des ravages du système capitaliste. Le monde ne sait plus où il va. A ce sujet, le cinéaste déclare : "Aujourd’hui, avec la crise bancaire il n’y a qu’une accélération des choses, mais on ne sait pas vers quoi, si ce n’est un inévitable changement."

Fleur bleue ?
Alors que le réalisateur a toujours raconté des histoires centrées sur un amour torturé dans ses précédents films, pour Perfect Sense, il s'est laissé aller à plus de romantisme. Loin du mélo, son film retrace une idylle "fleur bleue". David MacKenzie explique ce changement par sa récente paternité : "C’est seulement depuis peu, depuis que je suis devenu père que j’ai réalisé que l’amour pouvait être quelque chose de bon en soi", s'émeut-il.

Le sexe, une "collision"
Selon le réalisateur britannique, les scènes de sexe au cinéma sont souvent malhonnêtes, trop sensuelles et charnelles pour représenter la réalité. MacKenzie affiche le parti pris de montrer l'acte sexuel de manière plus crue, comme une "collision entre deux êtres". Selon lui, ce traitement est plus pertinent et permet d'introduire des enjeux narratifs pour la suite de l'histoire.

Trouver l'équilibre
En plus d'être un film romantique, Perfect Sense ne fait pas que se focaliser sur deux êtres, mais dépeint aussi la propagation d'un virus à l'échelle d'une population toute entière. Pour trouver l'équilibre entre microcosme et macrocosme, David MacKenzie confesse s'être inspiré de Titanic. Selon lui, le traitement de James Cameron allie parfaitement la romance intime avec le drame qui se joue plus largement sur le bateau.

Un blockbuster ? Surtout pas !
Loin de David MacKenzie l'idée de réaliser un blockbuster : "Tous ceux qui ont travaillé sur ce film étaient conscients qu’on était pas dans le registre du blockbuster mais de quelque chose de plus subtil, métaphorique. La part de science-fiction de Perfect Sense se devait d’être discrète pour rester plausible, donner l’air de se passer dans un futur très proche (...) Plus les films hollywoodiens en font des caisses, plus je les trouve creux, sans substance", précise le metteur en scène.

Un Glasgow méconnaissable
L’identité européenne est un facteur non négligeable dans Perfect Sense. En plus des choix de mise en scène minimalistes, David MacKenzie est allé tourner en Ecosse, comme il l'explique : "On a tourné à Glasgow, mais en essayant de la rendre méconnaissable, qu’elle devienne une ville contemporaine typique : urbaine et cosmopolite". Par ailleurs, le réalisateur admet avoir été influencé par trois films européens pour réaliser ce long-métrage, à savoir La Jetée, Alphaville et Radio On.

"Déglamouriser"
Habituée aux rôles glamours comme dans Kingdom of Heaven ou Casino Royale, l'ancienne "James Bond girl" Eva Green a été "déglamourisée" pour les besoins de Perfect Sense. Elle a troqué ses talons hauts, son maquillage charbonneux et ses robes au profit de vêtements épais et larges. David MacKenzie voulait ainsi lui donner des allures de scientifique revêche.

Scientifique, mais pas trop
Plutôt que de passer des heures à filmer des scènes dans des laboratoires médicaux et à montrer des chercheurs en blouses blanches en train d'enquêter sur le virus, le cinéaste a préféré établir le postulat d'une contagion sans trop s'orienter vers le domaine purement scientifique. Ceci étant, il a tout de même soumis le scénario à plusieurs professionnels (spécialistes des épidémies, etc.) pour évaluer la crédibilité de son intrigue avant de se lancer dans le projet.

Un feu d’artifice d’émotions
Comme le soutient David MacKenzie, "l’être humain n’est pas qu’un corps, mais aussi la combinaison de ses émotions". C'est en ce sens que le metteur en scène a voulu que les symptômes de la pandémie s'illustrent également sur le plan émotionnel de tout un chacun, entraînant "une sorte de feu d'artifice d'émotions".

Un conte de fées pour nihilistes
Même si Perfect Sense raconte comment la propagation d'un virus décime la population, le cinéaste David MacKenzie se veut optimiste. Selon lui, son film montre surtout la capacité d'adaptation de l'être humain à toute épreuve. Même dans les pires contextes demeure un espoir de survie. Pour lui, son histoire rend compte de cette "magie" inhérente à l'espèce humaine, et peut se lire comme un conte de fées pour nihilistes !
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Peut-Être (Peut-Être)

253 3/4
Science-fiction France 1999 109 min.
Cédric Klapisch Jean-Paul Belmondo (Ako), Emmanuelle Devos (Juliette), Géraldine Pailhas (Lucie), Romain Duris (Arthur), Bass Dhem (Achille), Julie Depardieu (Nathalie), Lorant Deutsch (Prince Fur), Hélène Fillières (Rosemonde), Jean-Pierre Bacri (le père réveillon), Cédric Klapisch (l'épicier), Olivier Gourmet (Jean-Claude), Vincent Elbaz (Philippe), Olivier Py (L'homme en vert), Léa Drucker (Clotilde), Zinedine Soualem (Kader), Renée Le Calm (La voisine)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21025.html
Synopsis :

Le soir du réveillon de l'an 2000 Lucie demande a Arthur de lui faire un enfant. Lui ne se sent pas prêt à être père. Au cours de la soirée quand la fete bat son plein, Arthur vit une experience troublante. Il se retrouve transporté soixante-dix ans plus tard dans un paris ensablé. Il fait alors la rencontre d'un vieux monsieur chevelu qui affirme être son fils. Ce patriarche de soixante-dix ans s'efforce alors de convaincre son géniteur de revenir dans le présent et de faire un enfant à Lucie, afin qu'il ne disparaisse pas.
Critique :

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 12,23 millions d'euros
Box Office France : 655 340 entrées
N° de visa : 82987
Couleur
Format du son : Dolby stéréo
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

L'ombre de L'Auberge espagnole
Ni pour ni contre (bien au contraire) aurait dû être réalisé après Peut-être. Mais le tournage de son film policier ayant été retardé de quatre mois, Cédric Klapish profita de l'intervalle pour achever l'écriture et le tournage de L'Auberge espagnole, énorme succès français de l'année 2002. Ce dernier s'est donc fait beaucoup plus vite, alors que l'écriture de Ni pour ni contre (bien au contraire) aura pris deux ans.Le metteur en scène a enchaîné les deux tournages, pour ensuite assurer les montages successifs des deux films. Il explique : "Depuis le début, ces deux films sont liés et j'ai cherché sciemment à cultiver leur différence".


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Planète des Singes (la) (Planet of the Apes)

624 3/4
Science-fiction USA 2001 120 min.
Tim Burton Mark Wahlberg (Leo Davidson), Tim Roth (Le général Thade), Helena Bonham Carter (Ari), Estella Warren (Daena), Michael Clarke Duncan (comme Michael Duncan) (Attar), Kris Kristofferson (Karubi), Paul Giamatti (Limbo), David Warner (Sandar), Lisa Marie (Nova), Cary-Hiroyuki Tagawa (Krull), Erick Avari (Tival), Luke Eberl (Birn), Evan Parke (Gunnar), Glenn Shadix (Le sénateur Nado), Freda Foh Shen (Bon), Chris Ellis (Le lieutenant Karl Vasich), Anne Ramsay (Le lieutenant Grace Alexander), Andrea Grano (Major Maria Cooper), Michael Jace (Major Frank Santos), Michael Wiseman (Hansen), Eileen Weisinger (Leeta), Deep Roy (Le petit singe), Charlton Heston (Le père de Thade), Linda Harrison (Une femme dans la carriole), Nils Allen Stewart (Scar), Martin Klebba (Acteur), Rick Baker (Old Ape #2), Philip Tan (2nd Ape Teenager/Gossiping Male Ape), John Alexander (Ape Dinner Guest/Old Man Servant/Old Ape #1), Eddie Adams (Ami à la fête de léo), Kevin Grevioux (Limbo's 1st Handler/Ape Commander/2nd Appe Soldier), Howard Berger (Gorilla), Mark Christopher Lawrence (Ami à la fête de léo), Elizabeth Lackey (Ami à la fête de léo), Todd Babcock (Ami à la fête de léo), Shonda Farr (Ami à la fête de léo), Jim Holmes (Ami à la fête de léo), Kam Heskin (Ami à la fête de léo), Melody Perkins (Ami à la fête de léo), Allie Habberstad (Girl Pet), Jay Caputo (1st Ape Teenager/2nd Ape Soldier), Todd Kimsey (Ami à la fête de léo), Joanna Krupa (Ami à la fête de léo), Jonna Giovanna (Ami à la fête de léo), Candace Kroslak (Ami à la fête de léo), Chad Bannon (Red Ape Soldier/Man Hunt Ape), Shane Habberstad (Ape Soccer Kid), Lorenzo Callender (Ami à la fête de léo), Tate Taylor (Ami à la fête de léo), Quincy Taylor (Ape Soldier), Brett Smrz (Human Kid #1), Callie Croughwell (Little Human Girl), Cameron Croughwell (Ape Soccer Kid), Chet Zar (Fruit Vendor), Isaac C. Singleton Jr. (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29284.html
Synopsis :

En 2029, un groupe d'astronautes entraîne sur la station orbitale Oberon des singes pour remplacer l'homme dans des explorations spatiales à haut risque.
Suite à la réception d'étranges signaux, les astronautes envoient le chimpanzé Pericles afin d'en connaître l'origine. Toutes les communications entre le primate et la station sont subitement interrompues et le vaisseau disparaît des radars. Désobéissant à ses supérieurs, Leo Davidson embarque dans un des vaisseaux expérimentaux pour aller porter secours à Pericles.
Tout comme lui, il perd le contrôle des commandes et s'écrase dans les marais d'une forêt tropicale. L'intrépide pilote voit alors un groupe d'humains affolés foncer droit sur lui, et se fait capturer par des chimpanzés parlants. Qu'est-il arrivé sur cette planète pour que des singes en viennent à dominer la race humaine ?
Critique :

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 12102 notes : 5% de *****, 18% de ****, 17% de ***, 29% de **, 20% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Distributeur : UFD
Box Office France : 3 854 020 entrées
Année de production : 2001
Budget : 100 000 000 $
Remake de : La Planète des singes
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 16 octobre 2012
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 16 octobre 2012
Format audio : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

D'un film à l'autre
Outre le fait qu'ils s'inspirent tous deux du roman de Pierre Boulle, La Planète des singes de Tim Burton (2001) et le film originel de Franklin J. Schaffner (1967) partagent deux acteurs : Charlton Heston, qui joue le père agonisant de Thade, et Linda Harrison, qui fait une brève apparition parmi les fugitifs humains capturés par les singes.

Une collaboration durable
Les décors exotiques de La Planète des singes sont dus au chef décorateur Rick Heinrichs. Celui-ci est un collaborateur fidèle du réalisateur Tim Burton : il a travaillé sur absolument tous ses films. Les deux hommes sont en fait amis depuis leurs études universitaires.

Les singes et le Lake Powell
Certaines scènes d'extérieur de La Planète des singes furent filmées au Lac Powell, dans l'Utah. Clin d'oeil/hommage, l'équipe de La Planète des singes version Tim Burton retourna sur les lieux pour y filmer une séquence en 2001.

Charlton Heston et la planète des singes
Héros majeur et inoubliable de la saga La Planète des singes, Charlton Heston fera une très courte apparition dans le second volet : Le Secret de la planète des singes. Fermement opposé à une suite, il accepta pourtant de revenir par fidélité envers le producteur Richard D. Zanuck, qui avait pris le risque de faire le premier film. Refusant toutefois de toucher un cachet pour ce petit rôle, il reversera l'argent à l'école de son fils. Pour "boucler la boucle", le comédien fera une autre apparition clin d'oeil, mais cette fois-ci grimé en singe, dans La Planète des singes de Tim Burton en 2001, où il incarne le père mourant de Tim Roth.

La saga "La Planète des singes"
La Planète des singes engendra de nombreuses suites et films dérivés. Réalisé en 1968, le film fut suivi du Secret de la planète des singes (1970), Les Evadés de la planète des singes (1971), La Conquête de la planète des singes (1972) et La Bataille de la planète des singes (1973). Deux séries télévisées, en 1974 et en 1975/1976, furent également produites ainsi qu'un téléfilm (Back to the planet of the apes en 1981) . Enfin, en 2001, Tim Burton mit en chantier une nouvelle version du film original, qui se voulait plus comme une nouvelle vision du roman que comme un véritable remake.
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Planète des singes : l'affrontement (l') (Dawn of the Planet of the Apes)

696 3/4
Science-fiction USA 2014 131 min.
Matt Reeves Andy Serkis (César), Jason Clarke (Malcolm), Gary Oldman (Dreyfus), Keri Russell (Ellie), Toby Kebbell (Koba), Kodi Smit-McPhee (Alexander), Judy Greer (Cornelia), Jocko Sims (Werner), Kirk Acevedo (Carver), Kevin Rankin (McVeigh), Keir O'Donnell (Finney), J.D. Evermore (Sniper), Terry Notary (Rocket), Karin Konoval (Maurice), Larramie Doc Shaw (Ash), Nick Thurston (River), Enrique Murciano (Acteur), Lucky Johnson (Rationer), Richard King (Stoned), Angela Kerecz (Humaine capturée), Christopher Berry (Gun Clutching Man), Steven Wiig (Survivant d'une colonie humaine), Bobby Kerecz (Humain capturé), John L. Armijo (Officier de Dreyfus), Lee Ross (Grey), Lombardo Boyar (Terry), Matthew James (Homme en colère), Jon Arthur (Officier de Dreyfus), Deneen Tyler (Femme 1), Michelle DeVito (Colon humain), Tina Gilton (Colon de l'hôtel de ville), Al Vicente (Manone), Mustafa Harris (Officier), Jazzy Ellis (Colon humain), Connie Jo Sechrist (Colon de l'hôtel de ville), Carl Schreiber (Colon humain), Timothy Wyant (Colon d'attaque), Elton LeBlanc (Colon humain), Rebekah Jean Morgan (Membre de la colonie), Mahal Montoya (Colon de l'hôtel de ville), John R. Mangus (Officier de Dreyfus), Cynthia LeBlanc (Colon humain), Timothy Pickles (Membre de la colonie humaine), Chase Boltin (Recrue), Joseph Fischer (Homme de Dreyfus), Anthony A. Kung (Membre de la colonie), Joseph Uzzell (Colon humain armé), Santana Draper (Membre de la colonie humaine), Edward J. Clare (Prisonnier), Monica Rene'e Anderson (Humain capturé), Jearl Vinot (Colon humain), Kevonte MacDonald (Humain), Alaine Huntington (Colon humain), Ken Massey (Survivant de colonie), Kerry Sims (Officier de Dreyfus), Monica R. Harris (Colon humain), Scott Lang (Luca), Ahmed Zakzouk (Humain), Blake Nelson Boyd (Survivant de la colonie humaine), Jimmy Sweetwater (Colon humain), Kurt Cotton (Survivant de la colonie), Jason Watson (Humain capturé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206986.html
Synopsis :

Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
Critique :

Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 8 811 notes : 15% de *****, 42% de ****, 24% de ***, 12% de **, 5% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Twentieth Century Fox France
Box Office France : 3 680 079 entrées
Année de production : 2014
Budget : 170 000 000 $
Date de sortie DVD : 30 novembre 2014
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 30 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 139884

Secrets de tournage :

Suite logique
La Planète des singes : l'affrontement débute là où Les Origines s'était arrêté. À la fin du volet précédent, les singes se libéraient de leur captivité au moment où un virus mortel créé par les humains se répandait dans le monde. César, leader bienveillant des singes, a conduit les siens en sécurité à Muir Woods, non loin de San Francisco. Hors de cette enclave, une pandémie, la grippe simienne, a décimé la plus grande partie de l’espèce humaine. La civilisation a décliné peu à peu, et l’humanité a pratiquement disparu.

Chimpanzophile
Le mari de l'actrice Judy Greer, qui joue Cornélia dans le film, est un très grand fan de La Planète des singes (1968). Elle raconta, lors d'une interview, qu'à leur mariage, le gâteau était en forme de chimpanzé, et que le film original ainsi que La Planète des singes : les origines (2011) étaient diffusés au bar sur deux écrans distincts alors que les invités étaient servis en cocktails.

Tabernacle !
Le tournage a eu lieu, comme une partie du premier volet, au Canada, en Colombie-Britannique. C'est pour la diversité de ses sites, et notamment ses forêts, que le lieu fut choisi, ainsi que pour son isolement relatif : les scènes furent en effet tournées sur l'île de Vancouver et à Campbell River. Certaines séquences supplémentaires furent également filmées à la Nouvelle-Orléans.

Réalisateur de peu
Le réalisateur original du prequel de La Planète des singes ne reprend pas la tête de ce second volet. En effet, Rupert Wyatt avait entre-temps prévu de porter à l'écran un remake du Flambeur, de Karel Reisz. C'est alors Matt Reeves qui récupère le projet, alors que celui-ci a déjà, sur ses quatre longs-métrages réalisés, un précédent dans le domaine de la science-fiction. S'il a d'abord touché à la comédie en 1996 avec Le Porteur de cercueil, il est également le réalisateur de Cloverfield, qui fait appel au mythe de Cthulhu et à un univers de science-fiction. La Planète des singes : l'affrontement n'est donc pas sa première incursion dans un monde dévasté et fantastique.

L'affrontement de l'immortel
Spécialisé dans les suites et remake contestés, Mark Bomback s'est chargé d'écrire la version finale du scénario de La Planète des singes : l'affrontement. Il avait déjà à son actif les récents et controversés (par les fans et la critique) Wolverine : le combat de l'immortel avec Hugh Jackman et Total Recall, avec Colin Farell. Il signe avec ce second opus simiesque un nouveau scénario centré sur l'action, ayant également écrit ceux de Unstoppable et de Die Hard 4.

Dernier né de la portée
La Planète des singes : l'affrontement fut produit lors des 50 ans de l'oeuvre originale, écrite par Pierre Boulle, à qui l'on doit également le roman Le Pont de la rivière Kwai. Depuis sa publication en 1963, le récit s'est vu adapté huit fois au cinéma (en comptant cette version-ci) et connut également deux séries télés et plusieurs BD. La première adaptation, La Planète des singes, est réalisée par Franklin J. Schaffner en 1968 et suit fidèlement l'histoire originale. Charlton Heston jouera aussi dans la suite du film, Le Secret de la Planète des singes (1970). Les trois films suivants sont des suites directes alors que la version de Tim Burton en 2001 est un reboot sans lien avec les premiers films. Enfin, La Planète des singes : les origines et le nouveau volet sont des prequels à l'oeuvre d'origine.

Evolution rapide
La Planète des Singes : L'Affrontement n'est pas encore sorti qu'en janvier 2014, le producteur Peter Chernin précise que Matt Reeves réalisera et coécrira la suite du prequel avec Mark Bomback, qui signa le scénario final de ce deuxième opus. Le film, encore sans titre, est prévu pour juillet 2016, si Reeves ne quitte pas le projet comme l'avait fait son prédécesseur Rupert Wyatt, considérant que les délais de production étaient trop courts pour que le film sorte en mai 2014.

Singes handicapés
Judy Greer et Toby Kebbell durent apprendre, avant de pouvoir incarner leur personnage simiesque, à se déplacer et à se comporter physiquement comme des chimpanzés, de façon à rendre leur alter-ego numérique ultra réaliste à l'écran. Ils furent personnellement coachés pendant plusieurs semaines et utilisèrent notamment des béquilles, pour simuler la longueur de leurs bras dont ils devaient se servir différemment, surtout pour marcher. Greer considérait qu'elle devait se mouvoir instinctivement, et ne pas trop réfléchir à son jeu d'actrice pour entrer au mieux dans la peau du personnage, encore plus intuitif que réfléchi.

Come-back du ground zero
Le personnage joué James Franco, qui n'a pas repris son rôle dans ce second prequel, victime de l'épidémie qui décima l'humanité, fera pourtant un caméo dans le film durant un flashback centré autour du passé de César. Les images utilisées provenant de La Planète des singes : les origines, l'acteur n'est pas crédité au générique et n'a pas eu à apparaître sur le plateau de cette suite.

Décalage dans le temps
A cause de la mort de Paul Walker durant la production de Fast and Furious 7, la sortie de ce dernier fut repoussée. C'est pourquoi La Planète des singes : l'affrontement, qui devait à l'origine sortir le 18 juin aux Etats-Unis, sera visible sur les écrans américains dès le 11 juin, pour remplir le vide laissé par le film de James Wan.

Dérivés simiesques
La Planète des singes : l'affrontement passe à l'écrit ! L'auteur Alex Irvine a été chargé d'adapter le film en roman, alors que l'écrivain Greg Keyes écrivit une prequel littéraire du film temporellement située entre ce dernier et La Planète des singes : les origines. Les deux ouvrages sortent entre mai et juillet 2014 et sont suivis de la publication d'un art book unique dédié aux deux préquels, au premier de Rupert Wyatt et au second de Matt Reeves.

Andy Serkis, l'homme invisible
Ces dernières années, très peu de films affichant Andy Serkis sous sa véritable apparence ont été recensés. Comme pour éviter qu'on le reconnaisse, le comédien aux mille visages a privilégié les rôles demandant une "performance capture". Gollum dans Le Seigneur des anneaux, Capitaine Haddock dans Les Aventures de Tintin: Le secret de la licorne, ou encore King Kong, dans la version de Peter Jackson, c'était lui ! Et ce nouvel épisode de La Planète des Singes ne déroge pas à la règle.

Entre 3D et décors réels
Le réalisateur Matt Reeves s'est inspiré de son expérience sur le tournage de Cloverfield, pour apporter une touche de réalisme et de dynamisme à La Planète des singes : l'affrontement. Un réalisme d'autant plus renforcé par le choix de la production de tourner en extérieur, contrairement au premier épisode, qui a majoritairement été filmé en intérieur. Ainsi, plus de 85 % du film a été tourné dans les forêts de Vancouver et dans la région de La Nouvelle-Orléans, au moyen de caméras 3D. Les acteurs ont quant à eux apprécié l'expérience, notamment Keri Russel qui ajoute : "Nous étions vraiment coupés de la civilisation. Sur le tournage, c’était calme, magnifique, mais en même temps on était aussi une grosse production. Même en ayant tout ça sous les yeux, il était difficile de croire qu’ils avaient réussi à amener ces énormes caméras 3D en plein cœur de la forêt, avec tout ce que comprend le tournage d’un gros film, en empruntant ces petits sentiers entre les arbres…"

Dispositif spécial
Les "singes" étant incarnés par de véritables acteurs grâce à la technologie de capture de mouvement, un dispositif important a été mis en place pour suivre les déplacements des comédiens. 35 personnes étaient affectées dans chaque équipe, une cinquantaine de caméras mo-cap et huit caméras témoins tournaient constamment pour filmer tout ce qui touchait aux personnages-singes. Pour Joe Letteri, superviseur senior des effets visuels, "cette technologie de pointe ne doit jamais primer sur l’histoire et le jeu des acteurs, mais au contraire se mettre à leur service. Pouvoir filmer la performance capture sur site et travailler avec tous les autres acteurs permet d’obtenir une interprétation plus cohérente."

Langue des singes
Pour le scénariste Mark Bomback, donner une voix aux primates a soulevé deux principales difficultés. La première était de trouver un moyen de dépeindre la manière dont les singes communiquent entre eux puis de déterminer comment ils s’expriment verbalement, tout en restant plausible. La seconde était de trouver une raison valable aux singes de privilégier le langage humain, au détriment du simiesque.
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Planète Sauvage (la) (Planète Sauvage (la))

314 3/4
Science-fiction France 1973 72 min.
René Laloux les voix de Jennifer Drake (Tiwa), Eric Baugin (Terr), Jean Topart (Maître Sinh), Jean Valmont (Terr adulte, le commentateur)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=99637.html
Synopsis :

Les Draags, humanoïdes de douze mètres de haut, vivent sur la planète Vgam. Ayant atteint les plus hauts sommets de la connaissance, ils mènent une existence de loisirs et de méditation. Ils possèdent de minuscules animaux familiers humanoïdes, les Oms qu'ils ont ramenés d'une planète dévastée. Un jour Tiwa, fille du Grand Edile, adopte un bébé Om qu'elle baptise Terr et décide de l'éduquer. L'accès de Terr à la connaissance aura des conséquences inattendues pour les Draags. Terr n'aura bientôt plus qu'une seule idée : être libre. Il prend la fuite et rejoint bientôt d'autres Oms vivant à l'état sauvage. Les Draags, inquiets de la prolifération des Oms sauvages, décident de les exterminer. Terr insufflera le désir de se révolter aux survivants. Leur dernière chance étant peut être d'atteindre la Planète sauvage et de découvrir le secret des Draags ?
Critique :


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Premier contact (Arrival)

934 3/4
Science-fiction USA 2016 116 min.
Denis Villeneuve Amy Adams (Louise Banks) , Jeremy Renner (Ian Donnelly) , Forest Whitaker (le colonel Weber)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226509.html
Synopsis :

Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks afin de tenter de comprendre leurs intentions.
Face à l’énigme que constituent leur présence et leurs messages mystérieux, les réactions dans le monde sont extrêmes et l’humanité se retrouve bientôt au bord d’une guerre absolue. Louise Banks et son équipe n’ont que très peu de temps pour trouver des réponses. Pour les obtenir, la jeune femme va prendre un risque qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais détruire le genre humain…
Critique :

Le monde est en alerte maximale : des extraterrestres ont débarqué. L'information circule partout dans les médias. Ce genre d'entrée en matière, on connaît. Tout, ici, est pourtant revisité, régénéré. D'abord, il y a ces étranges vaisseaux noirs, ovoïdes, suspendus au-dessus du sol, en douze points du globe. Leurs occupants, dont on ne sait s'ils sont là en amis ou en ennemis, n'en descendent pas. Ils attendent. Quoi donc ? Mystère. Avant même de comprendre les motivations des arrivants, il faut déjà les comprendre tout court. La tâche est complexe : ils émettent des sons incompréhensibles. L'armée américaine dépêche donc une linguiste universitaire accomplie, Louise, marquée par la mort récente de sa fille, pour établir un premier contact avec eux.

Un camp de base est installé au pied d'un des vaisseaux. On déploie un arsenal de précautions militaires et scientifiques — un physicien réputé (Jeremy Renner) fait aussi partie de la délégation qui entoure Louise. L'approche, plastiquement fascinante, est un suspense en soi. Denis Villeneuve, le cinéaste québécois décidément très talentueux de Prisoners et de Sicario, recycle le motif central du décodage langagier de Rencontres du troisième type, de Spielberg, en le croisant avec l'univers visuel de 2001 : l'Odyssée de l'espace, de Kubrick. Ce mélange crée une expérience forte d'immersion sensorielle, qui n'est pas sans rappeler certaines installations d'artistes contemporains, de Bill Viola ou de James Turrell. La lente progression dans le vaisseau ressemblant à une ­caverne ou à un temple, l'apparition des aliens (masses nébuleuses, entre la baleine, l'araignée géante et l'éléphant), leur moyen d'expression — des logogram­mes tracés à jets d'encre sur un écran —, tout cela tient d'une lente cérémonie, invitation à la pure contemplation. Un cas rare dans le cadre d'un blockbuster de science-fiction.

Une fois le contact établi, la méfiance chez les puissants ne retombe pas. Des divisions surgissent. Parce qu'un terme reste incertain dans sa traduction (les extraterrestres ont-ils parlé d'« outil » ou d'« arme » ?), la planète s'affole, surtout les Chinois et les Russes qui font front commun contre ce qu'ils estiment être une déclaration de guerre. On retrouve là un thème ­déjà vu, mais tiré vers le haut. Car le film traite finement de l'obsession dévorante du contrôle absolu, de la méfiance vis-à-vis de ce qui est étranger, étrange. Comme tout conte, celui-ci est ouvert à plusieurs pistes de lecture (sur nos rapports aux migrants, aux animaux, aux défunts...).

S'opposant au repli sur soi des bellicistes, l'émérite philologue qu'est Louise (Amy Adams, émouvante, recueillie, tout absorbée dans l'écoute et l'observation) s'aventure le plus loin possible. L'originalité de Premier Contact est de montrer comment le langage qu'elle décrypte avec difficulté finit peu à peu par l'imprégner, par façonner sa perception, sa pensée, ses rêves. On savait que toute langue était porteuse d'une culture. Ici, le langage découvert ouvre sur un bouleversement intérieur vertigineux.

Malgré sa fin un peu confuse et boursouflée à la fois, Premier Contact a le mérite d'appartenir pleinement à un genre (la science-fiction) tout en s'adressant à un public qui peut ne pas y être sensible. Car il brasse large, le très grand (la géopolitique et l'au-delà) comme l'intime (le deuil d'une mère). Il mêle le frisson et la soif insatiable de savoir. L'avancée vers l'inconnu et la connaissance. — Jacques Morice

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Renaissances (Self/less)

766 3/4
Science-fiction USA 2015 118 min.
Tarsem Singh Ryan Reynolds (Damian (jeune)), Ben Kingsley (Damian), Natalie Martinez (Madeline), Matthew Goode (Albright), Michelle Dockery (Claire), Melora Hardin (Judy), Victor Garber (Martin), Sam Page (Carl), Derek Luke (Anton), Mariana Paola Vicente (Leah), Elizabeth Caroline Branch (La femme magnifique), Jessica Ahlberg (La femme magnifique #1), Steffie Grote (La serveuse du club de Jazz), Teri Wyble (Andrea), Christopher Heskey (Le secouriste), Kristin Erickson (Le portier), Emily Tremaine (Le subalterne 1), Griff Furst (EMT), Sandra Ellis Lafferty (Phyllis Jensen), Brendan McCarthy (III) (Second Anton), Hannah Jelinovic (La femme magnifique #3), John L. Armijo (Le pompier), Tom Bui (Le docteur), Marcus Lyle Brown (Le technicien), Jesse Yarborough (Le pompier #2), Anna Dudnik (La fille branchée), Jimmy Gonzales (Le mercenaire), Jon Arthur (L'agent de la TSA), Claire McReynolds (L'enfant du parc), Patrick Kearns (III) (Le pompier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221081.html
Synopsis :

Que feriez-vous si on vous proposait de vivre éternellement ? Damian Hale, un richissime homme d’affaire new yorkais atteint d’une maladie incurable, se voit proposer une opération révolutionnaire par le mystérieux groupe Phénix : transférer son esprit dans un corps de substitution, « une enveloppe vide », un nouveau corps jeune et athlétique pour prolonger sa vie. Comment résister à une telle proposition ? Damian Hale procède au transfert et redécouvre les joies de la jeunesse, du luxe et des femmes dans son nouveau corps. Jusqu’au jour où Damian découvre un terrible secret sur l’opération. Un secret pour lequel Phénix est prêt à tuer.
Critique :

Né en Inde, formé en Californie, Tarsem Singh n’est jamais là où on l’attend. Lorsque le réalisateur fait un polar, c’est un film de survie dans le paysage mental halluciné d’un tueur en série (The Cell). Lorsqu’il fait de la mythologie, c’est en nouveau Midas, donnant moins de génie à dire l’histoire qu’à dorer ses combattants à la feuille (Les Immortels). Lorsqu’il fait un conte, c’est une dépression qui se cache dans un chant d’amour au cinéma d’Hollywood et du monde pour distraire une petite fille (The Fall), ou une conversion des Frères Grimm aux joies de Bollywood et des défilés de mode qui ne disent pas leur nom (Blanche-Neige). On n’est jamais trop sûr de ce que ses films racontent : c’est un visionnaire, au sens propre et même pathologique. Il ne voit pas des scènes, mais des vagues de couleurs, matières précieuses, formes géométriques, qu’il orchestre en tableaux monstres où les molles délicatesses peintes d’un François Boucher se font parfois surprendre en costumes SM, ou sous les ors rutilants volés à Klimt.

Que pouvait-il bien inventer avec Renaissances, thriller de science-fiction contant l’histoire de Damian Hale, riche vieillard (Ben Kingsley) qui se paie le luxe d’une seconde vie dans le corps d’un jeune homme (Ryan Reynolds) ? Pas grand-chose qui corresponde à ses excentricités habituelles. Il a décidé cette fois de surprendre par son refus de le faire : Tarsem Singh, avec Renaissances, est pour la première fois de sa carrière dans les clous et les codes du genre. On y court beaucoup, les choses n’y sont pas ce qu’elles semblent être, le méchant l’est vraiment et l’amour court derrière le héros, qui en est vraiment un.
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Route (la) (The Road)

442 3/4
Science-fiction USA 2009 119 min.
John Hillcoat Viggo Mortensen (Le Père), Kodi Smit-Mcphee (Le Fils), Guy Pearce (Le Vétéran), Charlize Theron (La Femme), Robert Duvall (Le Vieil Homme), Garret Dillahunt (Un Membre Du Gang), Michael K. Williams (Le Voleur), Bob Jennings (Un Cannibale), Molly Parker (La Femme Du Vétéran), Brenna Roth (Le Chef Du Gang De La Route), Jack Erdie (Un Cannibale), Shawn Rolly (Un Menbre Du Gang De La Route), Buddy Sosthand (Archer), Agnes Herrmann (Femme De L'Archer), Shawn Rolly (Un Membre Du Gang De La Route), Kyle Quinn (Militant #1), Aaron Bernard (Militant), David August Lindauer (Amputee Man #1 In Cellar), Nick Pasqual (Militant #2), Jeremy Ambler (Man In Cellar), Cerise Weidner (Woman In Cellar), Kacey Byrne-Houser (Woman In Cellar), Mark Tierno (Baby Eater), Amy Caroline (Woman In Cellar), Matt Reese (Acteur), Jared Pfennigwerth (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127661.html
Synopsis :

Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire desrencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3859 notes : 35 % de *****, 23 % de ****, 22 % de ***, 5 % de **, 15 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 503 083 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Une route qui mène à Venise
La Route a été présenté en Sélection officielle, en compétition, à la Mostra de Venise.

Feuille de "Route"
En se lançant dans le projet, John Hillcoat a écrit plusieurs pages pour présenter sa vision des choses à l'ensemble de l'équipe. Il y a notamment écrit : "Le film fonctionnera sur plusieurs niveaux, il pourra être lu comme le voyage métaphorique d'une âme, une fable, un conte de fées pour adulte sur la transmission des valeurs d'une génération à une autre, une histoire sur le caractère inéluctable de la mort et sur la plus grande peur des parents : la culpabilité et la douleur de laisser un enfant derrière eux (et par extension la peur que ressent n'importe qui à l'idée de se retrouver seul et abandonné). Ce sera aussi un avertissement, un conte moral sur la nécessité de faire prévaloir sur toute chose la bonté, la confiance, l'espoir et la foi face à l'horreur et la destruction imminente. Sur un autre niveau, le film pourra être vu comme une aventure épique, sombre, terriblement réaliste et viscéralement pleine de peur et de tendresse. Nous sommes tous les témoins d'une nouvelle époque de violents conflits mondiaux, et nous sommes tous hantés par le spectre d'une catastrophe environnementale à l'échelle globale qui entraînerait la fin de notre monde. La Route résonne donc dans notre psyché collective avec la force d'un cauchemar universel."

Un best seller
La Route est l'adaptation du roman éponyme de Cormac McCarthy. Le livre fut un succès mondial, avec notamment plus de deux millions d'exemplaires vendus aux Etats-Unis. Célébré par la critique, objetde culte pour de nombreux lecteurs, La Route a obtenu le prix Pulitzer 2007. Ce n'est pas la première fois qu'un de ses romans est porté à l'écran : citons De si jolis chevaux de Billy Bob Thornton et bien sûr No Country for Old Men des frères Coen.

Un père et manques
Viggo Mortensen explique pourquoi il a eu envie de participer à cette aventure : "Quand on m'a proposé le rôle, je sortais d'une période où j'avais beaucoup tourné et je pensais prendre des vacances. Mais quand j'ai lu le scénario et le roman, j'ai compris que je ne pouvais pas ne pas faire ce film (...) C'est une histoire universelle. Tous les parents qui se soucient de leur enfant éprouvent ces sentiments, ces doutes, ces peurs et ces inquiétudes. Que va-t-il lui arriver quand je ne serai plus là ? Est-ce qu'il ira bien ? S'il tombe malade, que va-t-il devenir ? Tout cela peut se résumer en une seule question : que se passera-t-il quand je ne serai plus là pour le protéger ? Toutes ces inquiétudes sont poussées à leur paroxysme dans cette histoire parce qu'elle se déroule dans un monde désolé où toutes les certitudes humaines ont disparu (...) En préparant mon rôle, j'ai réalisé que j'avais tout cela en moi et que je n'avais qu'à puiser en moi-même pour jouer le père."

Et de quatre !
Avec La Route, le cinéaste John Hillcoat signe son quatrième long métrage. Il débute en 1998 en réalisant Ghosts... of the Civil Dead, un drame autour de criminels enfermés dans une prison ultra-moderne construite au beau milieu du désert australien. En 1996, John Hillcoat met en scène To Have and to Hold, un drame dans lequel un homme retient une femme captive dans l'espoir de remplacer son épouse décédée. Neuf ans plus tard, le cinéaste s'attaque au western avec The Proposition où deux hommes situés aux deux extrémités de la loi passent un marché secret et décisif.

Atmosphère, atmosphère...
Le tournage en extérieurs a duré 60 jours, dans plus de 50 décors différents. A la différence de la plupart des tournages, l'équipe cherchait des lieux en ruines, abandonnées, et surtout pas accueillants. De scènes d'incendies ont ainsi été tournées dans un très vieux parc à thèmes de Conneaut, qui ne reçoit plus de visiteurs. Et comme La Route a pour cadre une planète privée de soleil, le film a été tourné dans des conditions climatiques difficiles. "Le soleil est notre ennemi", tel était l'un des leitmotivs du chef-opérateur de renom Javier Aguirresarobe (Vicky Cristina Barcelona, Twilight - Chapitre 2...)

De sinistre mémoire
John Hillcoat et son chef décorateur Chris Kennedy avaient à l'esprit certains paysages défigurés : "Nous nous sommes beaucoup documentés sur les sinistres provoqués par l'homme et les catastrophes naturelles, et cela nous a poussés à nous intéresser à La Nouvelle-Orléans après le passage de Katrina, au volcan Mount St. Helens dans l'Etat de Washington, et aux bassins miniers du centre de la Pennsylvanie et autour de Pittsburgh où le paysage a été complètement ravagé par l'industrie minière. Nous avons ensuite fait un mélange de tout ce que nous avons vu, c'était un peu comme reconstituer un immense puzzle."

SF et SDF
"Nous voulions éviter de créer un univers "à la Mad Max" parce que tout le monde connaît ce film qui a défini le genre post-apocalyptique", explique John Hillcoat à propos de la façon de représenter la fin du monde."Nous avons donc repensé à ce qui était dans le livre, et ce qui en ressortait : les chariots de supermarché, les blousons de ski, la crasse, les sacs plastiques... Cela nous a tout de suite évoqué les SDF qu'on peut voir dans toutes les grandes villes. D'une certaine façon, ces parias vivent déjà dans ce monde post-apocalyptique, chaque jour ils essayent de survivre dans les rues sans argent ni nourriture. Les SDF ont donc été notre principale source d'inspiration (...) C'est de là que viennent les doublures en plastique dans les manteaux des personnages, c'est un moyen très efficace pour se protéger du froid."

Viggo vu par...
John Hillcoat parle de son acteur : "Si un homme pouvait survivre dans un monde postapocalyptique, ce serait Viggo (...) Pour beaucoup d'acteurs, se montrer si tendre et si sensible avec un enfant tout en étant capable d'affronter des situations souvent périlleuses et d'accomplir des choses exigeantes physiquement aurait été comme faire le grand écart. Ce n'était pas un problème pour Viggo parce qu'en plus d'être très intense, il a dans le regard quelque chose de triste et vulnérable, et c'est un trait important du père. C'est un homme hanté par le suicide de sa femme bien-aimée, et il s'est donné pour mission de protéger son fils envers et contre tout. C'est une histoire d'amour, et dans ce monde désolé où la survie est un combat de chaque instant, Viggo a fait de son personnage d'homme ordinaire un père extraordinaire."

Dégourdi Kodi
L'enfant est interprété par Kodi Smit-McPhee, qui, malgré son jeune âg (il est né en 1996), n'en est pas à son premier rôle, puisqu'il a déjà entre autres donné la réplique à Eric Bana dans Romulus, my father, un film pour lequel il a remporté plusieurs récompenses en Australie.

Glaçant...
Le producteur Rudd Simmons revient sur le tournage d'une scène particulièrement délicate : "Le père tire sur un membre d'une bande de vagabonds pour protéger son fils, et comme le garçon est éclaboussé par son sang il l'emmène à un ruisseau pour lui laver les cheveux. C'est un ruisseau alimenté par la fonte des neiges, l'eau est donc très froide, probablement dans les 6 ou 7 degrés. Le père prend son fils dans ses bras, trempe sa tête dans l'eau, et avec la plus grande douceur, fait disparaître tout le sang, et le garçon revient à la vie. C'était ce qui était écrit dans le scénario. Quand Viggo a pris Kodi et a trempé sa tête dans l'eau, celle-ci était si froide que cela a été un véritable choc pour le pauvre garçon. C'était tellement douloureux qu'il s'est mis à pleurer sans plus pouvoir s'arrêter. Viggo l'a alors pris dans ses bras pour le bercer, et Kodi s'est calmé. Il a repris ses esprits, il est revenu à la vie, exactement comme son personnage. C'était bouleversant. Après cela, Viggo l'a porté jusqu'à une clairière ensoleillée juste à côté du ruisseau où il a continué de le bercer en le serrant dans ses bras."

Fidélité
Nick Cave, célèbre musicien australien mais aussi écrivain, a travaillé avec John Hillcoat sur l'ensemble de ses long-métrages. Non seulement, il a co-signé les bandes originales de ses quatre films, mais il a également participé à l'écriture du scénario de Ghosts... of the Civil Dead et a entièrement écrit The Proposition. Ajoutons que le rôle du vétéran est tenu par Guy Pearce, déjà à l'affiche de The Proposition.

Un an après...
Dans un premier temps, La Route était annoncé aux Etats-Unis pour novembre 2008. Mais la production a soudain décidé de reporter la sortie du film à 2009, afin que le film puisse bénéficier d'une période de post-production plus longue et d'un calendrier plus propice. Une nouvelle date est alors annoncée : le 26 octobre 2009. Cependant, environ un mois avant la sortie, The Weinstein Company décide de repousser à nouveau le film jusqu'au 25 novembre 2009, soit un an après la première date annoncée.
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Seuls (Seuls)

988 3/4
Science-fiction France 2016 90 min.
David Moreau Sofia Lesaffre, Stéphane Bak, Jean-Stan du Pac, Paul Scarfoglio, Kim Lockhart, Thomas Doret, Renan Madelpuech, Renan Prévot
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229867.html
Synopsis :

Leïla, 16 ans, se réveille en retard comme tous les matins. Sauf qu'aujourd'hui, il n'y a personne pour la presser. Où sont ses parents ? Elle prend son vélo et traverse son quartier, vide. Tout le monde a disparu. Se pensant l'unique survivante d'une catastrophe inexpliquée, elle finit par croiser quatre autres jeunes: Dodji, Yvan, Camille et Terry. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui est arrivé, apprendre à survivre dans leur monde devenu hostile… Mais sont-ils vraiment seuls ?
Critique :

L'adaptation cinéma de la BD culte est une vraie réussite.

L'adaptation de BD franco-belge en live action est un sacré bon filon : les succès des Profs (et de sa suite), de Boule et Bill (bientôt une suite), de L'Elève Ducobu (deux films aussi), et on aura bientôt Spirou et Fantasio, Le Petit Spirou et Gaston Lagaffe. Des films doudous, qui essaient au maximum de reproduire les visuels des œuvres d'origine, leurs couleurs pétantes et leurs formes simples. Ca ne marche pas bien souvent (Tintin peut fonctionner en film d'animation mais pas en live car il s'agit d'une forme simple sur laquelle les lecteurs se projettent). C'est la bonne idée de cinéma de l'adaptation de Seuls. Plutôt que de copier la ligne claire et les couleurs tranchées des planches de Bruno Gazzotti, le réalisateur David Moreau (Ils, The Eye avec Jessica Alba) a fait le choix d'une photo sombre, utilisant principalement des noirs, des bleus et des violets, en écho à la violence du script -qui condense les cinq premiers tomes de la BD en les modifiant profondément, pour rendre le tout cinématographique. Un matin, cinq adolescents se réveillent dans leur ville où tout le monde semble avoir disparu. Au loin, un orage gronde et une créature bizarre rôde dans les ombres...

On n'en dira pas plus car Seuls fonctionne évidemment sur le mystère, l'angoisse et la surprise, mais que les fans de la BD soient rassurés : si l’esthétique originelle est transformée pour devenir une vraie esthétique de cinéma, l'esprit est totalement conservé. Notamment grâce à l'effet spécial du "brouillard", aussi ambitieux que vraiment maîtrisé. Narrativement, le film fait également sens en traitant -à l'instar du premier Labyrinthe, meilleure réussite du genre young adult jusqu'à présent- de phénomènes adolescents brutaux, et principalement le fait d'abandonner malgré soi son enfance pour être propulsé dans le monde adulte. Le personnage principal du film, Leïla (Sofia Lesaffre), jeune fille forcée de devenir forte pour protéger sa nouvelle bande, incarne cette idée avec évidence, en contrepoint de Dodji (Stéphane Bak), figure surgie de l'ombre d'un commissariat tel un personnage de John Carpenter. C'est une des grosses références de Moreau (le score synthétique de Rob est aussi dans cette lignée) mais il ne se réduit pas à cette simple référence, et le film de construire sa propre et solide dramaturgie jusqu'à un final aussi frappant que culotté. Dans le paysage du film pour ados (souvent rejeté par les exploitants de salles par peur du public qu'il attire) et dans celui du cinoche français en général, Seuls a décidément une sacrée gueule.
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Super 8 (Super 8)

586 3/4
Science-fiction USA 2011 110 min.
J.J. Abrams Kyle Chandler (Jackson Lamb), Joel Courtney (Joe Lamb), Elle Fanning (Alice Dainard), Riley Griffiths (Charles Kaznyk), Ryan Lee (Carey), Gabriel Basso (Martin), Zach Mills (Preston), Ron Eldard (Louis Dainard), Joel Mckinnon Miller (Mr. Kaznyk), Jessica Tuck (Mme Kaznyk), Amanda Michalka (Jen Kaznyk), Andrew Miller (Ii) (Jumeau Kaznyk), Jakob Miller (Jumeau Kaznyk), Jade Griffiths (Benji Kaznyk), Britt Flatmo (Peg Kaznyk), Glynn Turman (Dr. Woodward), Noah Emmerich (Colonel Nelec), Richard T. Jones (Overmyer), Amanda Foreman (Lydia Connors), David Gallagher (Donny), Brett Rice (Shérif Pruitt), Michael Giacchino (Shérif Crawford), Beau Knapp (Breen), Bruce Greenwood (Cooper), Dale Dickey (Edie), Jack Axelrod (Mr. Blakely), Dan Castellaneta (Izzy), Ben Gavin (Shérif Milner), Jay Scully (Shérif Skadden), Michael Hitchcock (Shérif Rosko), James Hebert (Shérif Talley), Thomas F. Duffy (Rooney), Teri Clark (Mmelle Babbitt), Andrew Constantini (Garde National), Bradley Bingham (Acteur), Mason Steel Davis (Adolescent), Tom Quinn (Mr. Mccandless), Katherine Yerves (La Femme Dans Le Bureau), Caitriona Balfe (Elizabeth Lamb), Koa Melvin (Bébé Joe), Tom Williams (Ii) (Lanceur De Flammes), Bingo O'Malley (Mr. Harkin), Tony Guma (Sergent Walters), Robert B. Quiroz (L'Enfant Dans L'Evac), Jason Brooks (Sécurité Air Force), Tim Griffin (Commando), Marco Sanchez (Hernandez), Emerson Brooks (Chauffeur Du Bus Militaire), Jonathan Dixon (Aviateur), Patrick St. Esprit (Commandant), Greg Grunberg (Acteur De Sitcom), Katie Lowes (Tina), Johnny Otto (Photographe), Graham Clarke (Aviateur De L'Air Force), Bella Perryman (Elève).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181541.html
Synopsis :

Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 7291 notes : 15% de *****, 28% de ****, 25% de ***, 16% de **, 9% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Paramount Pictures France
Année de production : 2011
Box Office France : 1 506 877 entrées
Budget : 45 000 000 $
Date de sortie DVD : 3 décembre 2011
Date de sortie Blu-ray : 3 décembre 2011
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : Dolby Digital EX
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :

Un producteur de prestige
Le producteur de Super 8 n'est autre que Steven Spielberg, qui s'est personnellement impliqué dans l'écriture et dans la préparation du film.

Entre SF et oeuvre personnelle
Le projet du film est né de l'association de plusieurs idées. La première velléité de J.J. Abrams et de Steven Spielberg a été d'imaginer un hommage au cinéma tourné en Super 8. Très vite, ils ont écrit une intrigue dans laquelle des adolescents réalisent un film avec ce format. J.J. Abrams a souhaité installer le récit dans une petite ville traditionnelle d'Amérique, soudainement frappée par des événements inattendus et terrifiants. Enfin, le réalisateur a pensé à l'idée d'un train qui ferait la navette avec la Zone 51, la base militaire du Nevada classée top-secret où serait conservée la carcasse d'un OVNI et d'autres preuves sur des formes de vie extraterrestres. Spielberg affirme d'ailleurs que Super 8 est "un film sur les cinéastes amateurs des années 70 et sur le cinéma qu’ils ont enfanté".

Super 8 : une pellicule de légende
Le titre du film est une référence rétrospective. Si le Super 8 est une pellicule aujourd'hui dépassée par les technologies numériques, force est constater qu'elle a eu son heure de gloire. Il y a une quarantaine d'années, c'était un matériau utilisé par la plupart des cinéastes amateurs. Dès l'âge de 8 ans, J.J. Abrams réalisait ses premiers courts métrages avec du Super 8. Steven Spielberg, lui, tournait avec du 8 mm pendant son adolescence. J.J. Abrams note d'ailleurs que "aujourd’hui, les cinéastes en herbe ont une technologie et un matériel que notre génération ne pouvait même pas imaginer. Tout le monde a une caméra numérique mais en 1979, avoir une caméra était une chose exceptionnelle pour un enfant. Aujourd’hui elles sont partout, il y en a même sur les téléphones portables."

A l'origine de leur rencontre
Il faut savoir que le Super 8 est aussi à l'origine de la première rencontre entre J.J. Abrams et Steven Spielberg. Abrams et son ami d'enfance Matt Reeves (le cinéaste de Cloverfield) ont présenté leurs réalisations dans le cadre d'un festival de films en super 8. Les deux garçons d'une quinzaine d'années se font remarquer au point de faire l'objet d'un article dans le Los Angeles Times. Ils attirent l'attention de Kathleen Kennedy, l'assistante de Steven Spielberg, et se voient proposés de restaurer les tous premiers films en super 8 réalisés par le célèbre cinéaste durant son enfance. J.J. Abrams et Matt Reeves ne se sont pas faits prier et ont réorganisé le montage des films amateurs de Spielberg.

Deux concepts, deux enjeux
J.J. Abrams a construit son film autour de deux éléments-moteurs. Le premier constitue ce qu'il nomme la "Boîte Mystère", en ce sens qu'un mystère entoure le film sans qu'il ne soit possible de le déceler. Ce concept joue sur l'attente du spectateur, qui ne peut absolument pas prévoir ce qui va surgir au cours du film. La seconde idée concerne les films faits en super 8 par les personnages de Super 8. Abrams a cherché à mettre l'accent à la fois sur l'esprit de liberté et sur l'aspect très artisanal de ces films dans le film. De ce fait, il s'en est retourné à ses premiers émois et à l'énergie qui l'animait lorsqu'il était jeune cinéaste amateur.

Le film dans le film
Le film réalisé par les enfants dans Super 8 n'a pas été écrit par avance. J.J. Abrams a demandé aux jeunes acteurs d'utiliser leur imagination et de la mettre au service de leur propre film. Il espère ainsi que le film tourné en super 8 sera une source de stimulation pour les jeunes spectateurs d'aujourd'hui. "L’époque de la super 8 était magique parce que tout ce dont vous aviez besoin pour faire un film était de convaincre vos amis de passer leur été à vous aider", observe Bryan Burk. Le producteur du film de J.J. Abrams ajoute: "Je pense qu'Abrams va donner ce virus aux gens quand ils verront qu’ils n’ont besoin que d’une caméra, d’un groupe d’amis et d’une idée pour faire de grandes choses."

Un secret bien gardé
L'intrigue de Super 8 est restée secrète le plus longtemps possible comme ce fut le cas pour Cloverfield, produit par J.J. Abrams. A noter que les acteurs ont dû signer une close de confidentialité.

Un prestidigitateur nommé Abrams
Si J.J. Abrams sait aussi bien créer du mystère, ce n'est pas par hasard. C'est Noah Emmerich qui l'affirme. En effet, l'acteur précise qu'Abrams a pratiqué la magie quand il était enfant. Il a donc conservé "cette capacité à intriguer et à susciter l'émerveillement", comme tout prestidigitateur qui se respecte.

D'essence autobiographique
J.J. Abrams a voulu glisser au travers de Super 8 un véritable contenu émotionnel. Le cinéaste avoue d'ailleurs que cette oeuvre contient une essence autobiographique : "Malgré toutes les choses complètement folles qui arrivent dans l’histoire, c’est le premier de mes films qui soit aussi intimement lié à ma propre vie."

Comme des amis d'enfance
J.J. Abrams et son équipe de production ont procédé à des recherches fouillées pour dénicher les jeunes acteurs qui joueraient dans Super 8. Parmi les adolescents retenus, certains avaient déjà de l'expérience professionnelle, d'autres jouaient pour la première fois de leur vie devant une caméra. Le réalisateur du film a fait en sorte qu'ils forment tous un groupe soudé, de façon à créer une véritable alchimie, la même que celle qui unit des amis durant leur jeunesse.

Une autre Fanning
Elle Fanning, vue dans Babel et dans L'Étrange histoire de Benjamin Button, est la petite soeur de Dakota Fanning, elle aussi habituée à la science fiction, puisqu'elle était la fille de Tom Cruise dans La Guerre des Mondes de Steven Spielberg.

Du football américain à la science fiction
Kyle Chandler, est plus connu des amateurs de séries pour son rôle dans la série américaine Friday Night Lights, dans laquelle il a interprété cinq saisons durant un entraineur de football américain. Il a aussi joué dans la série Demain à la Une.

Aux basques du réalisateur
Notons le fait que J.J. Abrams n'a pas souhaité que le personnage principal de Super 8 soit celui qui réalise des films amateurs, mais un garçon qui le suit de très près. Sur le tournage du film, Riley Griffiths, le comédien qui interprète le cinéaste en herbe, a passé son temps à observer Abrams pour s'imprégner de ses méthodes de direction. Grâce à cette minutieuse étude, Griffiths a reproduit les gestes et comportements du metteur en scène dans le cadre de son interprétation. Abrams a également livré de précieux conseils sur l'utilisation de la caméra Super 8, lui qui en possédait une identique.

Fong, l'ami de toujours
Pour diriger la lumière de Super 8, J.J. Abrams a fait appel à un ami d'enfance avec qui il a tourné des films à l'époque du super 8. Démarche logique et sans doute pleine de nostalgie. Habituel collaborateur de Zack Snyder (il a été chef opérateur sur tous ses films, de 300 à Sucker Punch en passant par Watchmen), Larry Fong a donc endossé cette responsabilité. Il était déjà intervenu sur plusieurs épisodes de séries télévisées qu'Abrams dirigeait, dont Lost, les disparus.

Accessoires des 70's
Les accessoires aperçus dans Super 8 sont d'authentiques objets des années 70 : tourne-disques, magnétophones à bandes 8 pistes, films Kodachrome, flashs en cubes... Matériel qui passerait presque pour préhistorique à l'heure d'aujourd'hui.

Des décors traditionnels
Martin Whist, le chef décorateur de Super 8, a décidé d'utiliser une petite commune sidérurgique en Virginie Occidentale, dans laquelle avaient été tournées plusieurs séquences de Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino, comme lieu de tournage. Lillian, où se déroulent les événements de Super 8, est une ville industrielle américaine dans tout ce qu'elle a de plus traditionnel, folklorique et tangible. Les couleurs en vogue dans les années 70, à l'instar du vert olive ou de l'orange, investissent l'espace visuel du film. Le public peut ainsi plus facilement s'identifier à la vie quotidienne de ce comté, avant que "les éléments fantastiques deviennent une réalité inquiétante qui plane au-dessus de cet univers familier", dixit le décorateur.

Des riverains pour la figuration
Les figurants qui apparaissent dans certains séquences de Super 8 ne sont autres que les habitants de la petite municipalité où le film a été en partie tourné.

Des costumes d'époque
Ha Nguyen, la chef costumière de Super 8, a utilisé des magazines et catalogues des années 70 comme références pour l'élaboration des costumes. Une documentation fournie lui a permis d'observer les modes vestimentaires des Américains du Midwest. Nguyen a pu concevoir avec plus de précisions le look spécifique de chacun des six personnages principaux, des couleurs de vêtements à leurs motifs. Elle a été épaulée par N. Edward Fincher, un costumier militaire, pour l'ensemble des séquences où l'Armée fait son apparition.

Un oscarisé à la baguette
Compositeur de renom, Michael Giacchino a décroché l'oscar de la meilleure musique pour Là-haut, le film d'animation produit par Disney. Il a collaboré sur chacun des films de J.J. Abrams depuis Mission: Impossible III. Pour la partition de Super 8, le musicien a décidé d'alterner des plages toniques et pétillantes des années 70 et des morceaux plus angoissants dignes d'un véritable thriller fantastique.

Séquence de la collision
Pour les besoins du tournage de Super 8, une vaste caverne a été construite en studio et des wagons de taille réelle ont été utilisés pour la séquence de la catastrophe ferroviaire. Il a fallu recourir à des grues pour les disposer un par un dans le décor. Ces wagons ont ensuite été réduits en pièces avec du matériel lourd pour créer l'effet d'une véritable collision. Tout a été soigneusement filmé dans le plus grand secret, à l'abri des regards curieux.

Des créateurs visuels de choc
Steven Spielberg et J.J. Abrams ont sorti l'artillerie lourde en ce qui concerne la création des effets visuels. Neville Page, qui avait déjà collaboré sur Cloverfield de Matt Reeves, a été recruté, de même que Dennis Muren, le dépositaire des effets spéciaux pour les films de Steven Spielberg. Oscarisé à six reprises, il a été le maître d'orfèvre sur E.T. l'extra-terrestre, Indiana Jones et le Temple maudit, Jurassic Park, La Guerre des Mondes... Il a également travaillé sur plusieurs épisodes de la saga Star Wars.
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Terminator (Terminator (The))

65 3/4
Science-fiction USA 1984 106 min.
James Cameron Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn, Linda Hamilton, Lance Henriksen, Paul Winfield, Bill Paxton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=309.html
Synopsis :

Deux personnages nus comme des vers surgissent presque simultanément à Los Angeles en 1984. Le premier, un colosse, se procure un arsenal redoutable, élimine ceux qui se dressent en travers de son chemin et assassine deux femmes nommées Sarah Connor. Une serveuse portant le même nom comprend bientôt qu'elle aussi est menacée; son amie Ginger est abattue chez elle à sa place.

Le tueur tente de l'éliminer dans une boîte de nuit et provoque un massacre, mais Sarah a un ange gardien en la personne de Kyle Reese, l'homme apparu dans les mêmes conditions que l'assassin. L'ayant sauvée, il explique à Sarah incrédule qu'il vient de l'an 2029, d'un futur postnucléaire où les machines livrent aux derniers humains une guerre sans merci. Le colosse est un cyborg, mi-homme, mi-robot, véritable machine à tuer hypersophistiquée : le Terminator, programmé pour tuer Sarah afin d'assurer la victoire des machines. En effet, Sarah doit engendrer un garçon qui deviendra le chef victorieux des rebelles. Terminator doit donc éliminer la future mère du héros et Reese protéger celle dont dépend le sort de l'humanité.

Le cyborg traque le couple sans relâche, dans un commissariat où il extermine les policiers, puis dans un motel où les deux fugitifs se sont cachés et se sont avoués leur amour. Ayant successivement survécu à une chute de moto, au passage sous un camion-citerne et à l'explosion de celui-ci, l'indestructible Terminator, réduit à l'état de squelette métallique, continue de poursuivre le couple, qui se réfugie dans une usine automatisée. Reese meurt en faisant exploser son ennemi qui, bien que sectionné en deux, pourchasse encore Sarah. Celle-ci en vient enfin à bout en l'écrasant sous une presse pneumatique. Enceinte de Kyle, Sarah accouchera d'un petit John qui deviendra un héros aux côtés de son futur père...
Critique :


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Terminator 5 : Terminator Genisys (Terminator 5 - Terminator Genisys)

756 3/4
Science-fiction USA 2015 126 min.
Alan Taylor Arnold Schwarzenegger (Terminator), Jason Clarke (John Connor), Emilia Clarke (Sarah Connor), Jai Courtney (Kyle Reese), Byung-Hun Lee (T-1000), Matt Smith (IV) (Tim), J.K. Simmons (Détective O'Brien), Dayo Okeniyi (Danny Dyson), Courtney B. Vance (Miles Dyson), Michael Gladis (Lieutenant Matias), Gregory Alan Williams (Détective Harding), Aaron V. Williamson (T-800), Thomas Francis Murphy (Derelict), Sandrine Holt (Detective Cheung), Douglas Smith (Acteur), Teri Wyble (Mariam), Griff Furst (Burke), Bryant Prince (Kyle Reese jeune), Matty Ferraro (Agent Janssen), Terry Dale Parks (Policier), Anthony Michael Frederick (Policier), Kerry O'Malley (Mère de Kyle), Starlette Miariaunii (Détenu révolté), Benjamin Wood (Soldat), Brandon Stacy (Officier de police), John L. Armijo (Policier de San Francisco), Joshua Mikel (Conducteur en colère), Kerry Cahill (Lt. Whitley), Tina Gilton (Tiburon Hiker), Douglas M. Griffin (Garber), Kyle Russell Clements (Commandant Piker Sumner), Brett Azar (Terminator jeune), Nolan Gross (Skynet), Moses Munoz (Ramirez), Mark Adam (Père de Kyle), Johnny La (Harry Lu), Gus Rhodes (Employé de Cyberdine), Douglas M Griffin (Garber), Wayne Bastrup (O'Brien jeune), Jerome Andries (Officier Fischer), Bill Rainey (Un docteur), Joshua Tran (Policier sous couverture), Grinnell Morris (Père de Sarah), Nathan O'Neil Smith (Officier Schanker), James Moses Black (Un garde), Gregory Scott Bedford (Un motard), Taylor Lissarrague (Un prisonnier de guerre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141609.html
Synopsis :

Le leader de la résistance John Connor envoie le sergent Kyle Reese dans le passé pour protéger sa mère, Sarah Connor et préserver l'avenir de l’humanité. Des événements inattendus provoquent une fracture temporelle et Sarah et Kyle se retrouvent dans une nouvelle version du passé. Ils y découvrent un allié inattendu : le Guardian. Ensemble, ils doivent faire face à un nouvel ennemi. La menace a changé de visage.
Critique :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 2,5/5
Note des spectateurs : 3,6/5 (Pour 4 829 notes : 11% de *****, 31% de ****, 27% de ***, 16% de **, 10% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Paramount Pictures France
Année de production : 2015
Box Office France : 1 420 602 entrées
Budget : 170 000 000 $
Date de sortie DVD : 23 novembre 2015
Date de sortie Blu-ray : 23 novembre 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 142355

Secrets de tournage :

Les candidats à la réalisation
Avant que le choix ne s'arrête sur Alan Taylor, plusieurs réalisateurs avaient été pressentis par la production : Ang Lee, Denis Villeneuve et Rian Johnson figuraient ainsi parmi les candidats au poste.

Bane vs T800
Tom Hardy était pressenti pour le rôle de John Connor mais c'est finalement Jason Clarke qui fut choisi. Hardy est parti travailler sur le nouveau Mad Max: Fury Road. James Cameron, créateur et réalisateur du premier Terminator, a cité Mad Max 2 parmi ses sources d'inspiration.

Papynator
En raison de l’âge de Schwarzenegger (67 ans), il fut décidé qu’à la place des effets-spéciaux censés le rendre plus jeune de 30 ans, son vieillissement serait intégré au scénario. De fait, le tissu de peau recouvrant son corps de robot vieillit comme n’importe quel humain. C’est pour cette raison que le T-101 aperçu dans la bande-annonce arbore une couleur de cheveux grisonnante. Pour l'anecdote, ce sont les vrais cheveux du gouvernator.

Question de temps
La Paramount a donné son feu vert pour la mise en chantier de deux suites car même si Genysis est un succès ou un flop retentissant, les droits d'auteurs de la franchise retourneront à James Cameron en 2019.

Stratégie
Cet opus est conçu pour poser les bases d'une nouvelle trilogie.

On a failli attendre
C'est la première fois en 12 ans que Schwarzenegger reprend le tôle de Terminator depuis Terminator 3. Il fut remplacé par une version digitale dans Terminator Renaissance. Cette durée coïncide avec celle entre Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991) et Le Soulèvement des Machines (2003).

Héritage préservé
Il s’agit du premier film de la franchise à ne pas utiliser de Terminator animatronique créé par Stan Winston, un maître des effets spéciaux. Ce grand ami de Schwarzenegger est décédé en 2008. En guise de subterfuge, les animatroniques ont été créés grâce à des effets spéciaux dans le studio Legacy Effects, qui est composé d’anciens collègues de Winston.

Lieux de tournage
Le film a été tourné entre la Nouvelle Orléans, San Francisco et Los Angeles. Il s'est étalé sur une durée de cinq mois.

2 Actrices pour 1 rôle
Emilia Clarke, désormais célèbre grâce à la série Game Of Thrones, redonne vie à Sarah Connor, un personnage emblématique qu'incarnait déjà Lena Headey (alias Cersei Lannister) dans la série Terminator: Les Chroniques de Sarah Connor. La jeune actrice a indiqué qu'elle s'est inspirée de Daenerys plutôt que des précédentes versions cinématographiques.

Éternel
Pour recréer l’imposant Terminator du premier film, la tête d’Arnold Schwarzenegger a été incrustée en post-production sur le corps de Brett Azar, un jeune acteur et bodybuilder. Schwarzy a toujours été un grand fan du jeune sportif et pour le remercier, il lui a même offert des cigares et plusieurs magazines après son premier jour de tournage.

Short list
Taylor Kitsch et Nicholas Hoult faisaient partie des finalistes pour le rôle de Kyle Reese, mais ce sont Boyd Holdbrook et Jai Courtney qui ont été les derniers à être envisagés.

Derrière le titre
Si l’on s’attarde sur l’étymologie du titre, on comprend qu’outre la signification de commencement (ou en l’occurrence, de recommencement), il fait référence au jargon informatique “sys” qui signifie « système » en 02 Anglais, ou à un fichier crucial dont le système dépend pour fonctionner normalement. Dans le film, "Genysis" est le nom d'une application introduite par Cyberdine System censée révolutionner la technologie, mais qui sera responsable du lancement des missiles nucléaires sur Terre.

Se donner le mot
La réplique "Viens avec moi si tu veux vivre" a été prononcée dans chaque film de la saga, d'abord par Kyle Reese, puis par le T-800, ensuite par John Connor et encore une fois par Kyle Reese. Cameron Phillips alias Summer Glau n'a pas dérogé à cette règle et a honoré la tradition dans la série TV Terminator. Cette fois, c'est au tour de Sarah Connor de la dire. L'autre réplique culte "I'll be back", ou "Je reviendrai" en français, sera une nouvelle fois déclamée par Schwarzy.

Une première
Terminator Genisys est le premier film de la franchise tourné avec des lentilles anamorphiques.

Terminator liquide mais faillible
Robert Patrick a décliné l’offre des studios qui souhaitaient le voir revenir en T-1000. Selon lui, sa condition physique et ses problèmes de hanche en particulier ne lui permettaient pas d’assurer les scènes d’action qu’il jugeait éprouvantes. Malgré tout, il fait un caméo pendant l’affrontement entre les deux Terminators à l’hôpital.

Et si...
Brett Ratner aurait pu réaliser le film mais il a préféré se consacrer entièrement à Hercules, sorti en 2014.

Référence
Lors de la rencontre entre le Terminator et Kyle Reese du second trailer, le robot adresse un large sourire accompagné d’un « ravi de vous rencontrer ». Sarah ajoute qu’elle lui enseigne les coutumes des humains pour faciliter son intégration. Ce passage est une référence à une scène coupée de Terminator 2 où John apprend à Schwarzenneger à sourire. Le robot répond en imitant un homme au téléphone arborant une mimique peu convaincante, c’est alors que le jeune garçon insiste pour que le Terminator pratique devant un miroir.

2 Acteurs pour 1 rôle
John Connor a été interprété successivement par deux acteurs, Christian Bale en 2009 et Jason Clarke en 2015, qui ont tous deux partagé l’affiche de Public Enemies en 2009.

Rôle mystère
Absent des bandes-annonces, le rôle tenu par Matt Smith demeure indéterminé, la production souhaitant garder le mystère. Tout ce que l'on sait est qu'il sera un allié de John Connor. De nombreuses théories circulent à ce sujet mais aucune n'a été confirmée.

La SF avant tout
On peut dire que la coscénariste Laeta Kalogridis commence à avoir de la bouteille. Avant de s’attaquer à Terminator, la dame a travaillé en tant que productrice déléguée sur le classique instantané de James Cameron, Avatar. Ce n’est pas tout, elle a participé à l'écriture d'un autre projet du maître d’Hollywood, Battle Angel. Outre le réalisateur et le genre, ces deux œuvres partagent de nombreuses similitudes. Battle Angel peut être décrit comme un film de cyborg épique, ça vous rappelle quelque chose ? Kalogris était également de l’équipe de Bionic Woman, une série datant de 2007. Elle planche actuellement sur un autre film de science-fiction, "Carbone modifié". Celui-ci se déroule dans un futur ou il est question d’altération entre l’Homme et la machine. Tout est lié.

Cycle
Kyle Reese débarque à Los Angeles dans le passé non seulement dénudé, mais en plein milieu de l’autoroute ! Certains y verront une connexion à l’épisode pilote de la série Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor et l’entrée en scène mémorable de Cameron Phillips (Summer Glau) qui, elle aussi, est nue sur l’autoroute.

Déjà été fait
La décision de ramener Arnold Schwarzenegger dans ce reboot a été fortement influencée par Star Trek dans lequel Spock, Leonard Nimoy, passe dans une temporalité alternative où il rencontre une version rajeunit de lui-même, sous les traits de Zachary Quinto.

Incarnation de la loi
Le récemment oscarisé J.K Simmons incarne un détective alcoolique qui mène l’enquête sur Sarah Connor pour tenter d'élucider l'affaire autour des robots. Lors des évènements du film, cela fait près de trois décennies qu'il travaille sur ce mystère. D'abord réticent, il finit par prêter main forte à la jeune femme.

Bientôt la fin
Arnold Schwarzenegger a officiellement annoncé que Genysis serait l'avant-dernier film de la franchise auquel il participerait.

Relief
Genysis sera le premier film de la saga à être projeté en 3D. La seule propriété Terminator à avoir bénéficié de ce format est une attraction des Universal Studios, inspirée du second volet.

Kezako ?
Terminator: Genysis est le cinquième volet de la franchise. Suite ? Reboot ou remake ? La réponse se trouve dans la question puisque ce film est tout ça à la fois. Il reprend sensiblement la même intrigue que le premier, à savoir : dans le futur, John Connor (Jason Clarke) envoie un soldat (Kyle Reese) sauver sa mère (Sarah Connor) de l'attaque d'un robot tueur qui cherche à empêcher la rébellion. Néanmoins, les cartes sont rebattues car en arrivant dans le passé, la menace (le T-800) a déjà été écartée (grâce à un Schwarzy du futur) et une autre (le T-1000) va prendre sa place. Tout un programme !

Parlons argent !
Le budget du film est de 170 millions de dollars, ce qui est plus que Terminator (6.4 millions) et Terminator 2 (100 millions) mais moins que Terminator 3 (170 millions) et Terminator Renaissance (200 millions).

Les droits se balladent
Pour produire ce film, Skydance a racheté les droits de la saga Terminator après que la MGM les ait perdu. En 2019, c'est James Cameron, le créateur original, qui les récupérera.

Goût du détail
Les producteurs se sont appuyés sur leurs connaissances pour reconstituer avec soin la séquence initiale dans laquelle Kyle Reese apparait en 1984, jusqu'à redonner vie au clochard et au chien que l'on aperçoit en arrière plan dans la ruelle. C'est à partir de cet univers familier que des grands bouleversements prennent place, dont l'entrée en scène d'un T-1000.

Robot bûcheron
La scénariste Laeta Kalogridis associe le personnage joué par Arnold Schwarzenegger au bûcheron en fer blanc du Magicien d'Oz, qui se plaint de ne pas avoir de coeur. Pourtant, il incarne la pierre angulaire du film. L'enveloppe corporelle du T-800 a bien vieilli et son esprit a acquis de l'expérience vis-à-vis des humains, ce qui est inédit dans la franchise.

Plusieurs Governator
Les producteurs ont fait appel aux services de Jason Matthews en ce qui concerne les effets spéciaux du film, qui a travaillé chez Legacy effect, une société créée par Stan Winston qui a mis au point les effets des premiers Terminator. Matthews a dû créer une réplique en silicone d'Arnold Schwarzenegger, parée d'une armature en acier et d'articulations réalistes d'un point de vue physiologique. Il a eu recours à des mesures et des plâtres de l'acteur datant de 1984. Cette réplique a été utilisée lorsque le risque encouru par l'acteur était trop grand ou quand Arnold plus âgé rencontre son alter ego plus jeune. Un double en mousse a d'ailleurs été construit pour les cascades périlleuses.

Demande à la poussière
Pour accessoiriser les combattants de la résistance humaine, l'équipe du film a imaginé des costumes à partir de plaques d'immatriculation et de pneus. Pour qu'ils aient un aspect réaliste, les costumes ont été recouverts de poussières et passés à la bétonneuse.
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The Man From Earth (Jerome Bixby's Man from Earth)

977 3/4
Science-fiction USA 2007 87 min.
Richard Schenkman David Lee Smith, John Billingsley, Ellen Crawford, William Katt, Annika Peterson, Richard Riehle, Alexis Thorpe, Tony Todd
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133466.html
Synopsis :

Un scientifique à l'aube de la retraite dévoile sa véritable identité : il est un immortel âgé de plus de 14 000 ans. Une révélation qui va remettre en cause toutes les croyances de son assistance...
Critique :

Passionnant. Original. Intelligent. Simple. Sans aucune fioriture. A voir ! Ce film est un must pour tout amateur de science-fiction désireux d'explorer une facette inédite du genre. Le spectateur fait parti d'un public écoutant un homme qui prétend être né 14 000 ans auparavant. Quitte aux autres de le croire, il n'a en tout cas d'autres preuves que ses histoires contées autour du feu... histoires très bien renseignées et habilement construites, personnages scientifiques crédibles, l'auteur de ce film a bien étudié la question avec des références historiques nombreuses: joli travail ! et surtout, crédibilité à la clé... Pour le reste, il n'y a rien rien à regarder dans ce film si ce n'est une cabane et des gros plans sur des acteurs filmés sous tous les angles. On pourrait presque en écouter la cassette audio ! Bien que tout cela soit pertinent étant donné le style de l’œuvre et son but (et peut être son budget?), une belle attractivité visuelle en aurait fait un chef d’œuvre à mon sens. Mais on tient tout de même ici quelque chose d'admirable, surtout très original. Œuvre de science fiction virant presque au thriller psychologique, c'est un film de niche car il ne ravi ni l’œil, ni l'oreille d'ailleurs (pas de musique!). Il n'aurait aucun avantage à être vu au cinéma. Mais il est réellement à voir si on aime se questionner des possibilités biologiques et même théologiques que peut offrir la vie.
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Total Recall (Total Recall)

623 3/4
Science-fiction USA 1990 113 min.
Paul Verhoeven Arnold Schwarzenegger (Douglas Quaid / Howser / Brubaker), Rachel Ticotin (Melina), Sharon Stone (Lori Quaid), Ronny Cox (Vilos Cohaagen), Michael Ironside (Richter), Marshall Bell (George / Kuato), Mel Johnson Jr. (Benny), Michael Champion (Helm), Roy Brocksmith (le docteur Edgemar), Ray Baker (Bob McClane), Robert Costanzo (Harry), Rosemary Dunsmore (le docteur Renada Lull), Dean Norris (Tony), Debbie Lee Carrington (Thumbelina).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6079.html
Synopsis :

2048. Doug Quaid rêve chaque nuit qu'il est sur la planete Mars à la recherche de la belle Melina. Sa femme, Lori, s'efforce de dissiper ce fantasme. Doug va bientot s'apercevoir que son rêve était artificiel et que sa femme est une espionne chargée de veiller à son reconditionnement mental. Il se souvient d'un séjour réel sur Mars, à l'epoque où il était l'agent le plus redouté du cruel Coohagen. Il decide de s'envoler sur Mars à la recherche de son enigmatique passé.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note des spectateurs : 3,7/5 (Pour 9840 notes : 33% de *****, 37% de ****, 17% de ***, 9% de **, 4% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 nominations
Distributeur : Columbia TriStar Films
Box Office France : 2 362 915 entrées
Année de production : 1990
Budget : 65 000 000 $
Date de sortie DVD : 7 avril 2009
A inspiré la série : Total Recall 2070
Date de sortie Blu-ray : 1 août 2012
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Lieu de tournage
Le film fut tourné en extérieur à Mexico pour les séquences terrestres, et dans les studios Churubusco de cette même ville pour les séquences martiennes.

Changement de réalisateur
Le film aurait pu être réalisé par David Cronenberg : celui-ci avait même écrit les premiers jets du script avant que le choix ne fut reporté sur Paul Verhoeven.

Clin d'oeil pour cinéphiles
Le personnage d'Arnold Schwarzenegger, Doug Quaid, prend pour nom d'emprunt "Brubaker" quand il remplit sa fiche d'hôtel. Il s'agit là du nom du capitaine qui aurait du être le premier homme envoyé sur Mars dans le film Capricorn One (Peter Hyams, 1978).

Un hommage littéraire
Certains éléments de Total Recall ne sont pas sans parenté avec la célèbre et farfelue "trilogie littéraire en cinq volumes" de Douglas Adams, Le Guide du Routard Galactique. On peut notamment citer l'idée du robot excessivement poli et prévenant, le fait de nouer une serviette autour de sa tête pour se cacher, ou encore la prostituée à trois seins.

Tiré d'une nouvelle
Total Recall est librement adapté de la nouvelle We can remember it for you wholesale, de Philippe K. Dick.

Un projet de longue date
Ronald Shusett caressait ce projet dès 1975, mais ce n'est qu'après le succès d'Alien (Ridley Scott, 1979), dont il écrivit le scénario avec Dan O'Bannon, qu'il en eut les moyens.

Le vrai Johnny Taxi
Pour créer le personnage de Johnny Taxi, Rob Bottin, le responsable du maquillage, a moulé le visage du comédien Robert Picardo. Les deux hommes s'étaient rencontrés sur le film Legends de Ridley Scott. Robert Picardo interprétait la sorcière des marais Meg Mucklebones.
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Valérian et la Cité des mille planètes (Valerian and the City of a Thousand Planets)

1011 3/4
Science-fiction France 2017 137 min.
Luc Besson Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen, Rihanna, Ethan Hawke, Kris Wu, Sam Spruell, Alain Chabat,
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237821.html
Synopsis :

Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d'agents spatio-temporels chargés de maintenir l'ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha - une métropole en constante expansion où des espèces venues de l'univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d'Alpha, une force obscure qui menace l'existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l'avenir de l'univers.
Critique :

Le spectacle est hors du commun : décors, espèces galactiques, effets spéciaux, poursuites à travers les systèmes solaires, tout étonne et ébouriffe, à commencer par le Big Market, cette ville hypermarché invisible dans le désert, et qui n'apparaît aux touristes clients dans sa folle dimension que lorsqu'ils chaussent des lunettes spéciales.
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Waterworld (Waterworld)

632 3/4
Science-fiction USA 1995 136 min.
Kevin Reynolds Kevin Costner (Mariner), Jeanne Tripplehorn (Helen), Dennis Hopper (Deacon), Michael Jeter (Le Vieux Gregor), Tina Majorino (Enola), Jack Black (un pilote), Rick Aviles (Gatesman), Zakes Mokae (Priam), Robert Joy (Ledger Guy), John Fleck (Doctor), Kim Coates (Drifter), John Toles-Bey (Plane Gunner), Sab Shimono (Elder), R.D. Call (Enforcer), Zitto Kazann (Elder / Survivor), Gerard Murphy (Nord).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13247.html
Synopsis :

A la suite d'une catastrophe écologique, la Terre est recouverte par les océans. Les rares survivants vivent sur des atolls artificiels, rêvant d'une contrée mythique, Dryland, recouverte de vastes forêts et de profondes vallées.
Critique :

Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 6570 notes : 18% de *****, 27% de ****, 20% de ***, 21% de **, 8% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : United International Pictures (UIP)
Box Office France : 2 202 820 entrées
Année de production : 1995
Budget : 175 millions de $
Date de sortie DVD : 4 décembre 2007
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 8 décembre 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1
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Bone Collector (The Bone Collector)

1262 3/4
Thriller USA 1999 118 min.
Phillip Noyce Angelina Jolie, Denzel Washington, Queen Latifah, Michael Rooker, Luis Guzmán, Ed O'Neill, Leland Orser, John Benjamin Hickey
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22329.html
Synopsis :

Lyncoln Rhyme, ex-brillant criminologue paralysé à vie suite à un accident, se retrouve mêlé, bien malgré lui, à une nouvelle affaire de meurtres. Aidé dans sa tâche par Amelia Donaghy, une jeune recrue qui devient pour les besoins de l'enquête ses yeux et ses jambes, il doit à tout prix examiner chaque indice laissé par l'assassin pour pouvoir prédire où et quand se produiront les prochains crimes...
Critique :

Un bon thriller policier avec un duo inattendu qui fonctionne incroyablement bien. On ne s’ennuie pas un seul instant, c’est rythmé, entraînant, intelligent avec une chasse aux indices réfléchis. Bref, un bon policier, malgré une fin assez conventionnelle.
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Class 1984 (Class of 1984)

388 3/4
Thriller Canada 1982 95 min.
Mark L. Lester Perry King, Merrie Lynn Ross, Timothy Van Patten, Roddy McDowall, Stefan Arngrim, Michael J. Fox, Keith Knight, Lisa Langlois
http://www.dvdfr.com/dvd/f32281-class-1984.html
Synopsis :

Andy Norris est nommé professeur de musique dans un établissement scolaire terrorisé par un gang d'élèves. Revente de drogue, brutalité, racket, menaces sont le pain quotidien de ceux qui y étudient ou y enseignent. L'attitude ouverte mais ferme d'Andy envers le gang ne sert à rien. Au contraire, elle engendre de nouvelles provocations. L'affrontement n'est plus très loin et il s'annonce sanglant.
Critique :

L'un des films les plus contestés des années 80. La jeunesse y est dépeinte comme violente à l'extrême, sans foi ni loi, ce qui provoqua des remous en son temps. Lorsque l'on observe la jeunesse actuelle, on peut considérer Lester comme un visionnaire et ce film comme un documentaire sur les années 2000...
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Diable, tout le temps (le) (The Devil All The Time)

1279 3/4
Thriller USA 2020 138 min.
Antonio Campos Tom Holland, Robert Pattinson, Haley Bennett, Harry Melling, Bill Skarsgård, Riley Keough, Sebastian Stan, Mia Wasikowska
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262861.html
Synopsis :

Knockemstiff, Ohio. Face à sa femme mourante, un homme désespéré, Willard Russell, tente le tout pour le tout. Il se tourne vers la religion. Ses prières vont petit à petit s'apparenter à des sacrifices dont Arvin, le fils du couple, pourrait être l'offrande ultime...
Critique :

Antonio Campos filme cette quasi-fresque d'après-guerre avec un grand classicisme, mettant l'émotion au premier plan, annonçant l'horreur avant qu'elle n'advienne sans qu'elle n'en perde la moindre force, et nous laisse pantelants devant ce triste spectacle où la mort et le diable sont partout, tout le temps.
Serial killers, prédicateur fou, prêtre prédateur, shérif corrompu, fanatiques religieux… tous les travers de l'Amérique ont rendez-vous dans ce film horrifique.
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Lignes courbes de Dieu (les) (Los renglones torcidos de Dios)

1363 3/4
Thriller Espagne 2022 155 min.
Oriol Paulo Bárbara Lennie, Eduard Fernández, Loreto Mauleón, Javier Beltrán, Pablo Derqui, Federico Aguado, Adelfa Calvo, Antonio Buil
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=286631.html
Synopsis :

Une détective privée qui prétend souffrir de paranoïa se fait interner dans un hôpital psychiatrique afin d'enquêter sur la mort mystérieuse d'un autre patient.
Critique :

Excellent thriller porté par la comédienne Bárbara Lennie qui, en blonde, campe une parfaite héroïne hitchcockienne. Le suspense ne faiblit pas une minute au cours des deux heures trente-cinq de durée de ce film surprenant. On peut classer ce thriller parmi les meilleurs de ceux qui se déroulent dans l'univers des hôpitaux psychiatriques. On s'étonne juste, et on peut regretter, que la seule allusion faite au changement de régime en Espagne soit le remplacement du portrait de Franco par celui de Juan Carlos. Car on peut supposer que la fin du régime franquiste a eu des répercussions dans ce milieu. Mais ce n'est visiblement pas le sujet que Oriol Paulo a voulu traiter...
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Nuit du chasseur (la) (The Night of the Hunter)

53 3/4
Thriller USA 1955 93 min.
Charles Laughton Robert Mitchum, Shelley Winters, Lillian Gish, Evelyn Varden, Peter Graves, Billy Chapin
Synopsis :

La Vallée de l'Ohio (West Virginia), en 1930. Harry Powell, un "prêcheur" itinérant et fanatique, qui porte tatoués les mots "love" (amour) sur la main droite et "hate" (haine) sur la main gauche, a déjà plusieurs meurtres à son actif : de riches veuves dont il s'est approprié la fortune. Arrêté pour un simple vol, il partage la cellule de Ben Harper, un condamné à mort qui a tué un homme en dérobant dix mille dollars dans une banque. Pas plus que la police, Powell ne parvient à lui faire avouer où il a dissimulé son butin. C'est un secret que John et Pearl, les deux enfants de Ben, sont les seuls à connaître.

Après l'exécution de Harper, Powell, libéré, se rend chez Willa, sa veuve et après l'avoir épousée, cherche – en vain – où le trésor est caché. Il use de menaces envers les enfants mais, démasqué par Willa, il la tue et fait disparaître son corps dans le fleuve Ohio.

Pour sauver la vie de John, Pearl révèle à Powell la cachette de l'argent : dans la poupée dont elle ne se sépare jamais... Poursuivis par Powell, les enfants parviennent à s'enfuir à bord d'une barque qui descend le fleuve.

Ils vont trouver refuge auprès de la bonne Rachel qui, en ces temps difficiles, a déjà recueilli plusieurs autres enfants abandonnés. Mais Powell, obstiné, a fini par découvrir leur retraite. Il fait le siège de la maison où Rachel s'est retranchée avec les enfants. Celle-ci, en dépit des menaces proférées par le "prêcheur", parviendra à le faire arrêter. Jugé. Harry Powell sera condamné à la pendaison.
Critique :


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Pluie sans fin (Une) (Bao xue jiang zhi (The Looming Storm))

1022 3/4
Thriller Chine/Hong-Kong 2017 119 min.
Dong Yue
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263303.html
Synopsis :

À quelques mois de la rétrocession de Hong-Kong, la Chine va vivre de grands changements… Yu Guowei, le chef de la sécurité d’une vieille usine, dans le Sud du pays, enquête sur une série de meurtres commis sur des jeunes femmes. Alors que la police piétine, cette enquête va très vite devenir une véritable obsession pour Yu… puis sa raison de vivre.
Critique :

Son nom est Yu Guowei : Yu comme vestige, Guo comme nation et Wei comme glorieux. Mais, à la fonctionnaire pénitentiaire qui lui demande de préciser quel est son patronyme parmi les trois, il répond « Yu comme inutile ». Ce quadragénaire banal au regard triste et à la petite moustache peu fournie sort de prison et son passé lui revient brutalement en mémoire… 1997, quelques mois avant la rétrocession de Hong Kong à la Chine. Ce jour-là, le ciel est, comme d’habitude, gris charbon et son side-car tombe en panne sur la route mouillée d’un site industriel. Yu le pousse tant bien que mal pour arriver au plus vite sur le lieu du crime. Il est tellement fier d’avoir été appelé, lui, le simple vigile d’une usine, pour aider la police, qu’il ne peut s’empêcher de photographier discrètement le cadavre ensanglanté de cette jeune femme dans l’herbe, troisième victime d’un tueur en série. Sur son lieu de travail, parce qu’il fait bien son boulot de surveillant, tout le monde l’appelle « Détective Yu ». Alors, cette enquête, il va la faire sienne. Jusqu’à l’obsession. Jusqu’à provoquer des morts en série…

C’est, donc, l’histoire d’un « employé modèle », un type zélé qui trottine, puis court sans fin, les pieds dans la boue, dans un pays où tout le monde s’appelle encore « camarade » pour quelque temps. S’il reconstitue les scènes de crime, s’il lui faut trouver les coupables, c’est pour « donner un sens à sa vie », comme il l’explique à un commissaire las et proche de la retraite. Mais dans ce coin de la Chine où les usines ferment, où même le ciel menace de vous tomber sur la tête, qu’est-ce que le sens de la vie ?

Devant son ampleur, ses influences et son romantisme, on peine à croire que ce film noir chinois soit un premier long métrage. La mise en scène de cet ancien chef opérateur est superbe : plans larges et lents, où l’horizon n’est que brouillard à perte de vue, où les ouvriers, filmés en contre-plongée, en blouse terne ou en ciré, deviennent une foule interchangeable. Le réalisateur multiplie les brusques ruptures de rythme : il filme, soudain, une folle course-poursuite le long d’une voie ferrée, ou une femme qui tombe d’un pont, comme dans un vieux film noir façon Alfred Hitchcock, avec un décor qui semble être une transparence… Même le temps se pare d’artifices dans ce film où la nuit est trouée de néons roses qui se reflètent sur les vitres dégoulinantes d’un salon de coiffure sans clients ou d’une gargote où Yu boit en guettant sa proie… On pense beaucoup au grand cinéma sud-coréen, particulièrement à Memories of murder, de Bong Joon-ho, mais sans son humour salvateur. Tourné dans la province du Hunan, à Hengyang, site industriel majeur du sud de la Chine devenu un no man’s land à la fin des années 1990, Une pluie sans fin est une désespérante et emballante peinture des « vestiges inutiles d’une nation glorieuse », comme Yu Guowei, qui rêvent à des âmes mortes et en oublient de vivre une possible histoire d’amour.

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Reservoir Dogs (Reservoir Dogs)

396 3/4
Thriller USA 1992 99 min.
Quentin Tarantino Lawrence Tierney (Joe Cabot), Harvey Keitel (Mr. White), Michael Madsen (Mr. Blonde), Tim Roth (Mr. Orange), Steve Buscemi (Mr. Pink), Chris Penn (Eddie Cabot), Quentin Tarantino (Mr. Brown), Edward Bunker (Mr. Blue), Lawrence Bender (Young Cop), Lawrence Bender (Le Jeune Policier), Robert Ruth (Le Policié Tué), Linda Kaye (La Femme Choquée), David Steen (Shérif N°2), Stevo Polyi (Shérif N°4), Rich Turner (Shérif N°1), Suzanne Celeste (La Femme Tuée), Tony Cosmo (Shérif N°3), Kirk Baltz (Marvin Nash), Randy Brooks (Holdaway), Steven Wright (K-Billy Dj), Michael Sottile (Teddy), Burr Steers (Voice On Radio).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7524.html
Synopsis :

Après un hold-up manqué, des cambrioleurs de haut vol font leurs comptes dans une confrontation violente, pour découvrir lequel d'entre eux les a trahis.
Critique :

Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 3/4
Note des spectateurs : 4/4 (Pour 13644 notes : 70 % de ****, 19 % de ***, 6 % de **, 3 % de *, 3 % de °)

Fiche technique :

Budget : 1 200 000 $
N° de visa : 81041
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : Super 35mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Des acteurs fidèles à Tarantino
Quentin Tarantino dirige ici trois acteurs qui lui seront fidèles par la suite : Harvey Keitel et Tim Roth, qui joueront dans Pulp fiction, ainsi que Michael Madsen, présent au générique de Kill Bill.

James Woods pressenti
Au départ, Quentin Tarantino souhaitait avoir James Woods dans le rôle de Mr. Orange, mais l'agent de ce dernier ne donna pas son accord en raison du faible cachet proposé par le réalisateur. Lorsque le principal intéressé apprit la nouvelle, il changea aussitôt d'agent.

Un film en noir et blanc ?
Quentin Tarantino avait d'abord prévu de tourner le film en noir et blanc avec des amis en guise d'acteurs.

Des références asiatiques
Les costumes en noir et blanc portés par les gangsters font référence à ceux portés par les criminels du Syndicat du crime 2 de John Woo. Par ailleurs, on a souvent reproché à Quentin Tarantino la similitude de certaines scènes avec celles de City on fire de Ringo Lam.

Robert Forster à la place de Lawrence Tierney
Concernant le rôle de Joe Cabot, Quentin Tarantino pensa d'abord à l'attribuer à Robert Forster. Finalement, c'est Lawrence Tierney qui fut retenu, mais Robert Forster put tourner par la suite sous la direction de Quentin Tarantino dans Jackie Brown.

Lawrence Tierney au générique
Quentin Tarantino a voulu rendre hommage aux films de gangsters des années quarante et cinquante en ajoutant au casting la présence du vétéran Lawrence Tierney. Ce dernier a notamment joué le rôle-titre de Dillinger et s'est spécialisé dans les personnages de criminel à travers La Ville des sans-loi, Né pour tuer ou encore Bodyguard.

Michael Madsen retrouve Tarantino
Le diptyque Kill Bill : volume 1 / Kill Bill : volume 2 marque la seconde collaboration entre Michael Madsen avec Quentin Tarantino, pour qui le comédien avait incarné le célèbre Mister Blonde de Reservoir dogs.

Edward Bunker, ancien gangster
Le personnage de Mr. Blue est interprété par Edward Bunker, un écrivain ancien cambrioleur dans les années soixante. Celui-ci fut l'auteur du roman Straight time sur lequel est basé Le Récidiviste d'Ulu Grosbard.

Les sources d'inspiration
Pour la réalisation de ce film noir, Quentin Tarantino s'est inspiré de ses grandes idoles : John Huston, Jean-Pierre Melville, Jean-Luc Godard ou encore Stanley Kubrick, dont il apprécie tout particulièrement L'Ultime razzia.

Une référence aux Pirates du métro
Pour l'appellation des bandits (noms de couleur) dans Reservoir dogs, Quentin Tarantino s'est librement inspiré des Pirates du métro de Joseph Sargent.

La famille Vega
Mr. Blond, le personnage interprété par Michael Madsen, s'appelle en réalité Vic Vega. Drôle de coïncidence lorsqu'on sait que John Travolta, dans Pulp fiction, porte le même nom de famille.

Alabama cf True romance
La scène où Joe Cabot et Mr. White parlent d'une femme nommée Alabama n'est pas innocente. Ce prénom a en fait déjà été utilisé par Quentin Tarantino pour le personnage interprété par Patricia Arquette dans True romance, dont il a écrit le scénario.

Le grand retour de Harvey Keitel
Reservoir dogs, tout comme Bad lieutenant sorti la même année, marque le grand retour de Harvey Keitel au cinéma. En tête d'affiche de ses deux films salués par la critique, cet acteur sortait d'une période un peu trouble, où se mêlaient toxicomanie et apparitions dans des séries B passées inaperçues.

Tarantino dans ses films
Reservoir dogs, premier film de Quentin Tarantino, permet au cinéaste de se mettre en scène. Ici, il interprète Mr. Brown. Il renouvellera l'expérience dans son deuxième long métrage, Pulp fiction, où il incarnera Jimmie.

Quentin Tarantino en Mr. Pink ?
A l'origine, Quentin Tarantino écrivit le personnage de Mr. Pink pour lui-même.

Burr Steers, voix de l'animateur radio
C'est Burr Steers, alias Roger dans Pulp fiction et réalisateur de la comédie Igby, qui prête sa voix à l'animateur de l'émission radio sur les chansons des seventies.

Echange de bons procédés
Robert Kurtzman s'occupa gratuitement des maquillages de Reservoir dogs en échange de quoi Quentin Tarantino l'aida à écrire le scénario de Une nuit en enfer.

La Scagnetti connection
Autre trace du passage de Quentin Tarantino dans le script de Tueurs nés, le nom du personnage de Tom Sizemore, Jack Scagnetti, ressemble étrangement à celui de l'officier de probation de Vic Vega (Michael Madsen) dans Reservoir dogs, nommé Seymour Scagnetti. Parmi les victimes de Mickey et Mallory se trouve par ailleurs un policier nommé Gerald Nash. Celui-ci aurait-il un lien de parenté avec l'infortuné agent de police Marvin Nash torturé lors d'une scène mémorable de Reservoir dogs ?

Présenté dans plusieurs festivals
En 1992, Reservoir dogs a été présenté dans différents festivals : ceux de Cannes, Toronto et Sundance.

Buscemi aux Independent Spirit Awards
Pour sa prestation de Mr. Pink, Steve Buscemi a reçu l'Independent Spirit Award 1993 du meilleur acteur dans un second rôle.

"Reservoir dogs" par Tony Scott ?
A l'origine, Tony Scott envisageait de diriger et True romance, et Reservoir dogs ! Quentin Tarantino finira par le convaincre de lui laisser mettre en scène le second...

1ère collaboration Tarantino / Avary
Reservoir dogs marque la première collaboration de Quentin Tarantino avec le scénariste Roger Avary, qui s'est occupé d'écrire les répliques de l'animateur radio. Les deux hommes travailleront à nouveau ensemble sur Pulp fiction.

Lawrence Bender en policier
Au débur du film, Mr. Pink (Steve Buscemi) raconte à Mr. White (Harvey Keitel) comment il a reussi à rejoindre le point de rendez-vous. Il raconte qu'il a reussi à prendre la fuite avec les diamants malgré les trois policiers qui le poursuivaientt. Un des trois policiers est joué par Lawrence Bender, producteur de l'ensemble des films de Quentin Tarantino, excepté "Death Proof". C'est le dernier policier à poursuivre Mr. Pink quand ce dernier est en voiture.

Reservoir Dogs - origine
Le titre de Reservoir Dogs a pour origine deux titres de films : le film Au revoir les enfants, de Louis Malle, que Quentin Tarantino prononçait Reservoir le film Straw Dogs de Sam Peckinpah

Max Cady, presque un dog !
Avant de jouer dans "Jackie Brown", Robert Forster avait passé le casting de "Reservoir Dogs" pour le rôle de Joe Cabot, finalement attribué à Lawrence Tierney.

George Clooney refusé
La participation de George Clooney à Reservoir Dogs a été refusée.

Le jeu vidéo
En 2006, un jeu vidéo inspiré du film Reservoir Dogs est sorti.

Monte Hellman pressenti
Au départ, c'est Monte Hellman qui devait réaliser Reservoir Dogs. Mais Quentin Tarantino venait de vendre le script de True Romance et ne voulait plus voir un autre de ses scénarios réalisé par un autre. Bon joueur, Monte Hellman est devenu producteur du film aux côtés d'Harvey Keitel.

Reservoir Dogs, autre origine
L'étrange titre du film a eu droit à son lot de théories pour tenter de l'expliquer. L'une d'elles prétendrait que Reservoir Dogs est un hommage à la scène du chenil dans The Thing de John Carpenter !

Sergio Leone présent chez Tarantino
La scène du braquage à la mexicaine de la fin entre les protagonistes est en réalité inspirée du film "Le bon, la brute et le truand" de Sergio Leone.

Des erreurs dans le script
Lorsque l'on voit Mr. White et Mr. Orange entrer dans l'entrepôt, on peut apercevoir un bus et deux hommes de la production à l'extérieur. On peut aussi voir que quand Mr. Pink court dans la rue pour échapper à la police, on aperçoit les reflets du caméraman et du perchiste dans les vitrines.

Reservoir cat
La scène où Michael Madsen coupe l'oreille du policier dans un entrepôt a été parodié dans un épisode "d'Itchy et Scratchy" de la huitième saison des "Simpson" intitulé "Shary Bobbins". On peut y voir Tarantino y faisant une apparition avant de se faire décapiter par Scratchy.


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Shutter Island (Shutter Island)

563 3/4
Thriller USA 2010 137 min.
Martin Scorsese Leonardo Dicaprio (Teddy Daniels), Mark Ruffalo (Le Marshal Chuck Aule), Ben Kingsley (Psychiatre En Chef), Michelle Williams (Dolores Chanal), Emily Mortimer (Rachel Solando), Jackie Earle Haley (George Noyce), Max Von Sydow (Dr. Jeremiah Naehring), Ted Levine (Le Directeur), Patricia Clarkson (Ethel Barton), Ruby Jerins (La Petite Fille), Drew Beasley (Henry), Ken Cheeseman (Le Docteur #1), Curtiss Cook (Trey Washington), Christopher Denham (Peter Breene), Gary Galone (Le Garde À La Porte), Tom Kemp (Le Garde Du Pavillon C), Elias Koteas (Andrew Laeddis), Dennis Lynch (L'Homme Roux), John Carroll Lynch (Le Député Warden Mcpherson), Robert Masiello (Le Docteur), Joseph Mckenna (Billings), Aidan Cole Mitchell (Teddy Jr.), Nellie Sciutto (L'Infirmière Marino), Gregory Seymore (Le Soldat #1), Joseph Sikora (Glen Miga), Damian Zuk (Elijah Tookey), Jeffrey Corazzini (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132039.html
Synopsis :

En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?
Critique :

On pense à Hitchcock pour la mécanique du suspense mais aussi à Lynch pour l'art de traduire brillamment les méandres d'un esprit névrosé. Et si la bande-annonce promet le grand frisson, c'est surtout parce qu'il brise le coeur que Shutter Island hante le spectateur longtemps après la projection.
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The Chaser (The Chaser)

916 3/4
Thriller Corée du Sud 2008 123 min.
Na Hong-jin Kim Yoon-seok (Eom Joong-ho), Ha Jeong-woo (Ji Young-Min), Seo Yeong-hie (Kim Mi-jin), Park Hyo-joo (l'inspecteur Oh Eun-shil), Jeong In-gi (l'inspecteur Lee Gil-woo), Kim Yoo-jeong (Eun-ji, la fille de Mi-jin), Koo Bon-woong (Oh-jot), Kim Yeong-seon), Son Hee-seon), Choi Jeong-woo
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Chaser_(film,_2008)
Synopsis :

Jung-ho, un ex-flic devenu proxénète sans foi ni loi, retrouve ses talents d'enquêteur quand il apprend qu'une de "ses filles", Mi-jin, a disparu, comme trois autres avant elle. Au début il pense qu'il a affaire à un autre proxénète qui aurait vendu "ses filles" puis il comprend que c'est plus grave. Il se lance alors dans une véritable chasse à l'homme pour retrouver Mi-Jin et faire emprisonner le tueur, Yeong-Min, qui, arrêté à la suite d'un banal accrochage en voiture, a avoué les meurtres d'autres jeunes femmes elles aussi disparues. La police, incompétente, incrédule, brouillonne, ridicule, ne comprend pas qu'elle tient un tueur en série. Celui-ci est relâché ; Jung-Ho veut d'autant plus retrouver Mi-Jin qu'il a rencontré sa fillette de 9 ans et que peu à peu il comprend le mal qu'il fait aux femmes qu'il exploite sans pitié. Yeong-Min tue encore, achève Mi-Jin avant d'être retrouvé par Jung-Ho qui se rend ensuite auprès de la fillette.
Critique :

Attention, chef d'oeuvre. Premier long métrage de Na Hong-Jin, The Chaser captive par un scénario d'une rare densité thématique servi par une maîtrise formelle étourdissante et une interprétation remarquable (Kim Yun-Seok, bluffant, face à un Ha Jung-Woo glaçant). Aussi percutant que pessimiste dans son propos, ce polar violent et réaliste qui dévoile un visage peu flatteur de la société coréenne s'agrémente d'un humour mordant, tout en faisant surgir sans crier garde une véritable charge émotionnelle. Une réussite sur tous les tableaux qui révèle un cinéaste talentueux au regard acéré.

Grand succès dans son pays où il a attiré plus de 5 millions de spectateurs, The Chaser recevait aussi l'honneur d'une projection au Festival de Cannes 2008 en séance de minuit. Autant dire que le réalisateur Na Hong-Jin frappe très fort avec ce tout premier long métrage réalisé avec un budget modeste et sans aucune tête d'affiche, dans une industrie sud-coréenne où l'argent et le star system sont rois. Il est vrai que le cinéma du Pays du Matin Calme a su développer en une dizaine d'années à peine un savoir-faire impressionnant en matière de polar. Citons parmi les œuvres récentes devenues des références le décalé Memories of Murder (Bong Joon-Ho, 2003), le film noir A Bittersweet Life (Kim Jee-Woon, 2005), mais aussi quelques thrillers d'action tels que Public Enemy (Kang Woo-Suk, 2002) ou encore Running Wild (Kim Sung-Su, 2006). Au point que le genre est en phase de devenir le domaine d'excellence d'une industrie qui connaissait jusqu'alors quelques difficultés à imposer sa marque de fabrique à l'étranger. Avec The Chaser, Na Hong-Jin prouve une fois de plus que le polar à la coréenne a encore de belles années devant lui et n'a pas fini d'inspirer le cinéma occidental - un remake américain qui devrait mettre en vedette Leonardo DiCaprio est d'ailleurs déjà prévu.

Loin de reposer sur une classique opposition entre flics et gangsters, The Chaser fait de son personnage principal un anti-héros à l'état pur. Ancien policier reconverti en proxénète, Eom Joon-Ho (Kim Yun-Seok) ne possède a priori aucun trait de caractère susceptible d'inspirer la sympathie puisqu'il exploite sans scrupule la misère de jeunes femmes. Pourtant, c'est bel et bien la disparition de plusieurs de ses "protégées" et plus particulièrement de l'une d'entre elles, Mi-Jin (Seo Yeong-Hie), qui va faire basculer la vie de Joon-Ho et le plonger dans une véritable course contre la montre. Si la plupart des films du genre auraient centré l'intrigue autour de la recherche de l'identité du tueur, The Chaser prend le contre-pied du schéma attendu en cassant immédiatement le mystère sur ce sujet puisque le coupable agit à visage découvert devant la caméra et ne tarde pas à être identifié par Joon-Ho, trahi par son numéro de portable. Le duel psychologique qui oppose les deux hommes tient bien entendu une place importante dans l'histoire, mais à mesure que le scénario se déploie dans toute sa richesse, il devient évident que Na Hong-Jin veut attirer l'attention sur autre chose. A la manière du Memories of Murder de Bong Joon-Ho qui s'inspirait lui aussi d'une histoire vraie, The Chaser utilise cette sombre histoire de meurtres en série pour révéler la société coréenne sous un jour peu avantageux à travers l'incompétence consternante des forces policières, voire leur fumisterie face à la disparition d'une personne socialement désarmée. Quand les préoccupations médiatiques d'une poignée de notables prennent le pas sur la protection du citoyen, les chances de survie des plus démunis s'amenuisent d'heure en heure.

Percutant mais jamais caricatural, le propos de Na Hong-Jin est assaisonné d'un humour particulièrement incisif, très coréen dans sa manière de pointer le caractère grotesque des situations avec une ironie à froid, de faire surgir le rire en pleine tragédie. Plongée nocturne dans les méandres d'une ville qui cannibalise les plus faibles, The Chaser fait jallir une violence sèche, terre-à-terre et dénuée de tout caractère spectaculaire. Jamais gratuite ni complaisante, tour à tour comique et tragique, cette violence vient nourrir le sentiment d'urgence de plus en plus intense qui gouverne Joon-Ho, celui de retrouver cette jeune femme séquestrée en se livrant à ce jeu du chat et de la souris improbable à travers la ville. The Chaser est à ce titre servi par une qualité d'interprétation remarquable. La révélation du film n'est autre que l'acteur Kim Yun-Seok, jusqu'alors relégué aux rôles de seconds couteaux (dans Running Wild, notamment) et qui fait exploser ici toute l'étendue de son talent. Joon-Ho suscite une empathie permanente dans sa révolte et son acharnement à vouloir retrouver Mi-Jin, face à un tueur aussi insaisissable que glaçant interprété par le toujours très bon Ha Jung-Woo (Time, Souffle). Le plus étonnant, c'est que l'on ressort non seulement éprouvé mais aussi extrêmement ému de cette lutte impitoyable pour la survie d'un seul être humain. Rarement un film de serial killer aura fait ressentir de manière aussi poignante la valeur de la vie d'une victime, une raison de plus pour que The Chaser mérite l'estime au plus haut point. Un coup de maître.

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The Chaser (The Chaser)

1215 3/4
Thriller Corée du Sud 2017 110 min.
Hong-seon Kim Seong-woo Bae, Dong-il Sung, Young-nam Jang
https://www.senscritique.com/film/The_Chase/31113467
Synopsis :

Alors qu'un tueur en série sévit en ville, un propriétaire grincheux reçoit la visite d'un homme évoquant des meurtres non résolus commis 30 ans auparavant.
Critique :

Une découverte très étonnante ! Un film indéfinissable entre thriller et parfois comédie. Des situations totalement décalées et pourtant on est pris par le scénario. La fin est d'ailleurs incroyable.
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The Circle (The Circle)

1002 3/4
Thriller USA 2017 110 min.
James Ponsoldt Emma Watson, Tom Hanks, John Boyega, Karen Gillan, Ellar Coltrane, Patton Oswalt, Glenne Headly, Bill Paxton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=234164.html
Synopsis :

Les Etats-Unis, dans un futur proche. Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…
Critique :

Le scénario de The Circle part d’un constat certes lucide mais difficile à admettre : l’Homme, de tout temps, a toujours réussi l’exploit douteux de gâcher ses plus belles créations. C’est ainsi qu’une bonne idée, censée améliorer la vie du terrien lambda, devient une bombe à retardement dès qu’elle est dans les mains de l’homme providentiel chargé d’en tirer le maximum d’avantages. Ainsi, si Internet est à n’en pas douter une invention de premier ordre (ce n’est pas à la rédaction d’un site comme le nôtre que nous dirons le contraire) force est de reconnaître qu’il n’a pas résisté longtemps aux pires dérives. Terrorisme, pédopornographique, harcèlement en ligne…le pire de l’être humain a trouvé en la toile une complice involontaire qui aide à son épanouissement. Quelle sera la suite ?
Dans le monde de The Circle, une entreprise qui se situe entre Google et Facebook, tenue par un Tom Hanks énigmatique, les réseaux sociaux ont franchi le pas sans complexe. La vie privée n’existe plus et vos moindres faits et gestes sont observés par des millions de personnes. Bientôt, les portables seront inutiles puisque la peau elle-même sera connectée. Au mépris de l’individualité, de ce qui fait l’essence même de votre personnalité, détruite au profit du sacro-saint sens commun. Oubliez donc votre âme : le réseau vous obligera peu à peu à vous accommoder à ses exigences. Et avec votre consentement, qui plus est ! Serait-ce une vision improbable de l’avenir ? Peut-être pas tant que ça…

Grâce à une mise en scène efficace qui fait du spectateur un voyeur et du grand écran une reproduction à grande échelle de nos portables et ordinateurs, The Circle est d’un réalisme à toute épreuve. Il faut au moins ça pour faire oublier un sacré manque de rythme. La description détaillée de l’univers de l’entreprise qui, comme Google, offre l’opportunité à ses plus modestes collaborateurs d’avoir l’esprit « corporate », est certes intéressante et nécessaire mais beaucoup trop longue. S’il s’agit avant tout de montrer l’ascension du personnage campé par Emma Watson, qui passe du poste de secrétaire à celui d’associée d’une entreprise milliardaire, force est de reconnaître que le rythme trop tranquille aura tendance à en lasser plus d’un. Tout comme le traitement réservé aux personnages secondaires, voire même à l’ensemble du casting. Ou quand les acteurs disparaissent au profit du réseau, rendant impossible toute tentative pour se projeter dans cette vie future.

C’est le choix déroutant qu’a fait le réalisateur James Ponsoldt : privilégier le réseau social, principal acteur du film, au détriment des personnages. Si Emma Watson a la chance d’avoir assez de temps d’antenne pour proposer une vraie composition, ses comparses restent dans l’ombre, voyant leurs rôles réduits à l’ébauche, là où l’on attend un minimum de détails. Ainsi, John Boyega, Karen Gillan et Tom Hanks lui-même voient leurs personnages disparaître au profit d’un média imaginaire qui, en monopolisant l’attention, devient vite agaçant. Si le passage de témoin, assez symbolique, entre l’ancienne et la nouvelle génération d’acteurs peut sembler prometteur (tout le marketing autour du film repose d’ailleurs là-dessus), le long-métrage ne remplit pas assez sa mission et le scénario est trop bancal pour que The Circle marque vraiment les esprits.
Pire encore : il s’agit du rôle de trop pour Emma Watson. Certes, elle est toujours aussi convaincante, mais reste une nouvelle fois dans sa zone de confort. Tous les personnages que l’actrice interprète sont le reflet d’un caractère que le monde entier connait : elle est intelligente, bibliophile, féministe…Il serait peut-être temps pour elle de se mettre en danger car, rapidement, son aura risque d’en pâtir.

Efficace malgré tout, The Circle n’entraînera malheureusement pas la prise de conscience que son réalisateur pouvait espérer. Oui, la vie privée est menacée par Internet les réseaux sociaux. Mais en évoquant plus les avantages que les inconvénients et en misant sur une fin décevante, le film se perd, étouffé par ses bonnes intentions. Ce n’est pas cela qui va empêcher un monde ultra-connecté d’évoluer . Au dépend de la vie privée ? Il est peut-être déjà trop tard.
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The Exception (The Exception)

1185 3/4
Thriller ++ Autres 2019 115 min.
Jesper W. Nielsen Danica Curcic, Sidse Babett Knudsen, Amanda Collin, Lene Maria Christensen, Olaf Johannessen, Magnus Krepper, Simon Sears, Borut Veselko
https://www.programme-tv.net/cinema/19278498-the-exception/
Synopsis :

A Copenhague, quatre femmes sont employées par le centre danois d'information sur le génocide, une organisation qui collecte des données sur les crimes de masse. Un jour, deux d'entre elles reçoivent des menaces de mort. Elles commencent par soupçonner un criminel de guerre serbe puis, lentement, le doute s'insinue. Et si les messages émanaient de l'une d'entre elles ? Ainsi, la méfiance puis la paranoïa s'installent, et leurs conditions de travail se dégradent peu à peu...
Critique :


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7h58 ce samedi-là (Before the Devil Knows You Are Dead)

1227 3/4
Thriller USA 2007 116 min.
Sidney Lumet Philip Seymour Hoffman, Ethan Hawke, Marisa Tomei, Albert Finney, Aleksa Palladino, Michael Shannon, Amy Ryan, Sarah Livingston
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111819.html
Synopsis :

Ce samedi matin-là, dans la banlieue de New York, tout semble normal dans la vie des Hanson. Alors que Charles, le père, passe un test de conduite, sa femme Nanette ouvre la bijouterie familiale. Leur fils aîné, Andy, s'inquiète pour le contrôle fiscal qui débute lundi. Et comme d'habitude, Hank, son frère cadet, se noie dans ses problèmes d'argent.
Mais à 7h58, ce samedi-là, tout va basculer dans la vie des Hanson.
Critique :

Plus le film avance, plus l'horreur absolue s'installe, jusqu'à une conclusion d'une rare noirceur. Le huis clos est son lieu d'excellence. Dans "7h58", il adopte des points de vue différents pour le même événement : ici, les âmes étouffent.
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A History of Violence (A History of Violence)

992 3/4
Thriller USA 2005 95 min.
David Cronenberg Viggo Mortensen, Maria Bello, Ed Harris, William Hurt, Ashton Holmes, Greg Bryk, Stephen McHattie, Peter MacNeill
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55982.html
Synopsis :

Tom Stall, un père de famille à la vie paisiblement tranquille, abat dans un réflexe de légitime défense son agresseur dans un restaurant. Il devient alors un personnage médiatique, dont l'existence est dorénavant connue du grand public...
Critique :

Dès la scène d'ouverture (...) le projet de David Cronenberg devient évident : démonter les clichés de l'american way of life en utilisant lui-même des clichés. Procédé dangereux, certes dont il se sort avec sa maestria coutumière.
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Antitrust (Antitrust)

34 3/4
Thriller USA 2001 104 min.
Peter Howitt Ryan Phillippe, Rachael Leigh Cook, Claire Forlani, Tim Robbins, Douglas McFerran
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27062.html
Synopsis :

Jeune idéaliste et véritable génie informatique, Milo Hoffmann (Ryan Philippe) partage sa vie avec Alice Poulson (Claire Forlani), sa petite amie. Un bel avenir s'ouvre devant lui : il veut devenir l'artisan de la convergence numérique. Bientôt, grâce à ses recherches, tous les instruments numériques pourront se comprendre et être associés.

Il a créé dans son garage sa propre start-up avec son grand copain Teddy Chin (Yee Jee Tso), lorsqu'il reçoit une offre alléchante de N.U.R.V. Corp., une très grande compagnie de Silicon Valley spécialisée dans l'informatique. A sa direction se trouve Gary Winston (Tim Robbins), un grand magnat qui lui a servi de modèle.

Milo ne veut pas décevoir son ami, mais Gary a besoin de lui et de son savoir-faire pour rester leader sur son marché. Le jeune premier concrétise donc son rêve en travaillant chez N.U.R.V.. Excité par son nouvel emploi et sa nouvelle vie, Milo se voit assister par Lisa (Rachael Leigh Cook), une jeune fille séduisante et ambiguë.

Mais lorsqu'un de ses proches est victime d'un crime étrange, il comprend très vite que la compagnie est prête à tout pour parvenir à ses fins, quitte à employer les méthodes les plus inavouables.

Ce thriller informatique dans la lignée de La Firme est signé Peter Howitt.
Critique :


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Babel (Babel)

458 3/4
Thriller France/USA 2005 135 min.
Alejandro González Inárritu Brad Pitt (Richard), Cate Blanchett (Susan), Gael García Bernal (Santiago), Koji Yakusho (Yasujiro), Adriana Barraza (Amelia), Rinko Kikuchi (Chieko), Saïd Tarchani (Ahmed), Boubker Ait El Caid (Yussef), Elle Fanning (Debbie), Nathan Gamble (Mike), Mohamed Akhzam (Anwar), Peter Wight (Tom), Abdelkader Bara (Hassan), Mustapha Rachidi (Abdullah), Driss Roukhe (Alarid), Clifton Collins Jr. (L'Officier De L'Immigration), Robert Esquivel (Luis), Michael Peña (Le Patrouilleur À La Frontière), Yuko Murata (Mitsu), Satoshi Nikaido (Kenji), Mahima Chaudhry (Sonia Sehgal), Jamie Mcbride (Bill), Lynsey Beauchamp (Isabel), Paul Terrell Clayton (2ème Policier), Fernandez Mattos Dulce (La Femme De Walter), Charlie Matsuo (Homme À L'Extérieur De L'Hôtel), James Melody (Acteur), Ivor Shier (Acteur), Barbarella Pardo (1ère Fille), Aaron D. Spears (Officier Lance).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20151.html
Synopsis :

En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 10428 notes : 46 % de *****, 26 % de ****, 14 % de ***, 1 % de **, 13 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 737 603 entrées
Budget : 25 000 000 $
N° de visa : 116556
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Espagnol, Arabe, Autre, Japonais

Secrets de tournage :

Une grande tour et un titre...
Le titre du film fait référence à la tour de Babel, épisode biblique situé dans la Génèse. Les fils de Noé voulurent élever à Babel (nom hébreu de Babylone) une grande tour pour atteindre le ciel. Dieu, pour punir les hommes, aurait alors anéanti ces efforts, par la création de différentes langues pour les peuples vivant sur terre. Alejandro González Inárritu explique qu'il voulait "englober toute l'idée de la communication humaine, ses ambitions, sa beauté et ses problèmes, en un seul mot". Il a envisagé beaucoup de titres différents, sans résultat. Il s'est alors inspiré de la Génèse, ce fut une révélation : "C'était comme une métaphore pour le film. chacun de nous parle sa propre langue, différente des autres, mais nous partageons tous la même structure spirituelle".

La fin d'une trilogie
Avec Babel, le réalisateur Alejandro González Inárritu termine une trilogie entamée six ans plus tôt avec Amours chiennes qui raconte le destin de trois hommes réunis par un tragique accident de voiture. En 2004, le second volet 21 grammes repose sur le même principe que son premier film, à savoir les destins croisés de plusieurs personnages réunis par la mort. Sean Penn, Benicio Del Toro, Naomi Watts, Charlotte Gainsbourg constituaient le casting quatre étoiles de ce drame.

Présenté à Cannes
Babel a été présenté en compétition au 59ème Festival de Cannes. C'est la première fois que le réalisateur Alejandro González Inárritu était en compétition. Son premier film Amours chiennes avait été présenté au Festival de Cannes en 2000 dans la Section parallèle. Babel a valu au metteur en scène le Prix de la mise en scène et le Prix du Jury Oecuménique.

Les lieux de tournage
Le tournage de Babel commencé en mai 2005 au Maroc s'est déplacé ensuite au Mexique, puis à Tokyo au Japon. Ces trois pays ont joué un rôle dans la vie de Alejandro González Inárritu. Ainsi, son voyage au Maroc à l'âge de 17 ans, la vision du désert et des montagnes lui ont donné envie d'y réaliser un film. Durant la promotion de 21 grammes, il s'est rendu au pays du soleil levant et a visité l'endroit d'Hakone, frappant pour sa montagne et ses eaux thermales chaudes. C'est sur ce site qu'il vit une scène qui inspira une des trois histoires de son film : un vieillard s'occupait d'une adolescente mentalement retardée. Enfin, le réalisateur a immigré de son Mexique natal aux Etats-Unis, il voulait qu'une des histoires se déroule dans le contexte de la frontière américano-mexicaine.

Tokyo, un tournage éprouvant...
La capitale du Japon étant le seul lieu urbanisé qui a servi de décor au film, les difficultés de tournage n'ont pas été moindres. Alejandro González Inárritu explique les problèmes qu'il a rencontrés durant la période de tournage au pays du soleil levant : "Tokyo a été une expérience aussi merveilleuse qu'éprouvante. Les choses vont très lentement là-bas et il n'existe pas de commission du film pour vous aider. Il n'y a pas de permission pour tourner, il faut donc constamment échapper à la police. Il a fallu braver tout ça et travailler dans un esprit un peu guerilla, être prêts à improviser, à se déplacer vite...".

Un casting haut de gamme et non-professionnel
Pour son troisième film, Alejandro González Inárritu a réuni autour de lui Brad Pitt, Cate Blanchett et Gael Garcia Bernal. A coté de ces stars, le réalisateur mexicain a, pour la première fois, décidé de faire appel à un casting non-professionnel, une décision pas facile à prendre, il s'en explique : "Travailler avec des non-acteurs a été un vrai challenge, mais cela a aussi rendu tout plus réel. Lorsque nous avons commencé le casting, je me suis rendu compte que les acteurs professionnels au Maroc ne ressemblaient pas à des habitants du désert, parce que leur peau était trop douce, leur look trop travaillé". Le département du casting a dû choisir soigneusement des charpentiers, des programmateurs informatiques. Les annonces de casting étaient passées grâce aux haut-parleurs des mosquées dans les petits villages du Sahara. L'apport de non-professionnels était "la meilleure décision du film", selon le réalisateur.

Retrouvailles Alejandro Gonzalez Inarritu/Gael Garcia Bernal
Le réalisateur mexicain dirige pour la seconde fois Gael Garcia Bernal après Amours chiennes. C'est lui qui l'avait révélé aux yeux du monde en lui offrant le rôle d'Octavio dans son premier film. Alejandro González Inárritu déclare à son sujet : "J'ai gardé Gael à l'esprit depuis le premier moment où j'ai pensé à cette histoire. Je ne pouvais pas achever cette trilogie sans lui... Il est l'un des acteurs que je préfère au monde".

Brad Pitt/Cate Blanchett
Le duo composé de Brad Pitt et Cate Blanchett est enfin réuni à l'écran pour Babel d'Alejandro González Inárritu. Les deux acteurs auraient dû initialement se retrouver à l'affiche de The Fountain de Darren Aronofsky, cependant des différends artistiques avec le réalisateur les ont contraint à quitter le projet. Les deux acteurs se retrouveront à l'affiche du prochain film de David Fincher, The Curious case of Benjamin Button.
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Beau-père (le) (The Stepfather)

1328 3/4
Thriller USA 2009 101 min.
Nelson McCormick Dylan Walsh, Penn Badgley, Sela Ward, Amber Heard, Sherry Stringfield, Braeden Lemasters, Andrew Fiscella, Kara Briola
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=112090.html
Synopsis :

Après avoir terminé son école militaire, Michael rentre à la maison. Il y découvre sa mère en pleine histoire d'amour avec son nouveau petit-ami David Harris. Alors que les deux hommes commencent à se connaître, Michael devient de plus en plus suspicieux : son beau-père a toujours été là pour rendre service, mais ne serait-ce pas un leurre pour cacher ses pires travers ? Le jeune homme décide alors de mener l'enquête avec de quelques amis et ne tarde pas à découvrir que ce "gentil homme" est un serial killer qui aurait déjà éliminé plusieurs familles... Déjà, dans le quartier, les quelques personnes ayant remarqué les incohérences du récit de David Harris commencent à mystérieusement disparaître. Michael doit rapidement mettre ses proches en sécurité.
Critique :

Remake d'un film éponyme datant de 1987, ce thriller hitchcockien, très démonstratif, manque d'originalité. Mais reste efficace grâce à la mise en scène qui privilégie le hors champ et à l'interprétation de Dylan Walsh.
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Black Island (Schwarze Insel)

1292 3/4
Thriller ++ Autres 2021 104 min.
Miguel Alexandre Philip Froissant, Alice Dwyer, Hanns Zischler, Mercedes Müller, Sammy Scheuritzel, Lieselotte Voss, Katharina Schütz, Jodie Leslie Ahlborn
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=289783.html
Synopsis :

Les sombres secrets d'une île aux apparences paisibles risquent d'engloutir un lycéen orphelin quand il se rapproche d'une mystérieuse enseignante nouvellement arrivée.
Critique :

Un film très agréable à visionner avec des splendides paysages et des acteurs très crédibles. Le thème est relativement classique mais le scénario bien construit. Le suspense psychologique est constant jusqu'au dénouement du mystère. De plus, bien qu'il mette en scène une classe d'élèves, jamais ce film ne tombe dans les travers démagogique des teen movies. Bref, on y croit.
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Borgman (Borgman)

1199 3/4
Thriller ++ Autres 2013 113 min.
Alex Van Warmerdam Jan Bijvoet, Hadewych Minis, Jeroen Perceval, Alex Van Warmerdam, Tom Dewispelaere, Sara Hjort Ditlevsen, Eva van de Wijdeven, Annet Malherbe
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=220803.html
Synopsis :

Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l’incarnation bien réelle de nos peurs ?
Critique :

Cette comédie fantastique à l’humour corrosif était en compétition au dernier Festival de Cannes. Le cinéaste aurait largement mérité le prix du scénario (...). Insolite, aussi tendu qu’un thriller et chargé d’une cruauté burlesque, « Borgman » exhale sa magie noire avec les couleurs d’un arc-en-ciel.
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Colère divine (La ira de Dios)

1329 3/4
Thriller ++ Autres 2022 97 min.
Sebastián Schindel Macarena Achaga, Juan Minujin, Diego Peretti
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=302696.html
Synopsis :

Sûre que la mort de ses proches a été orchestrée par le romancier connu pour qui elle avait travaillé, Luciana demande à un journaliste de l'aider à élucider ce mystère.
Critique :

Une oeuvre surprenante par son machiavélisme. La chute de l'histoire n'est pas inattendue même si on la trouve immorale, la manipulation de l'un provoquant la folie de l'autre. "Oeil pour oeil et dent pour dent" dans son interprétation la plus terrible
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Da Vinci Code (The Da Vinci Code)

288 3/4
Thriller USA 2005 152 min.
Ron Howard Tom Hanks (Robert Langdon), Audrey Tautou (Sophie Neveu), Jean Reno (Bezu Fache), Ian McKellen (Sir Leigh Teabing), Alfred Molina (l'Evêque Aringarosa), Paul Bettany (Silas), Jean-Pierre Marielle (Jacques Saunière), Etienne Chicot (Lieutenant Collet)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54226.html
Synopsis :

Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, est appelé d'urgence au Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais avant de mourir, il a laissé de mystérieux symboles...
Avec l'aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l'enquête et découvrir des signes dissimulés dans les oeuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable de détruire un dogme deux fois millénaire...

De Paris à Londres, puis en Ecosse, Langdon et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes de l'humanité...
Critique :

Interdit aux mineurs aux Philippines
Fiche technique :

Budget : 125 00 000 $
Box Office France : 4 189 465 entrées
N° de visa : 113651
Couleur : Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Les responsables de le censure aux Philippines ont décidé d'interdire le Da Vinci Code aux moins de 18 ans. Consoliza Laguardia a déclaré que les hypothèses énoncées par le film, et en particulier l'idée selon laquelle Jésus et Marie-Madeleine auraient conçu une descendance, exigeaient un regard mature.


Dans un numéro de l'hebdomadaire Newsweek, le metteur en scène Ron Howard et le producteur Brian Grazer ont expliqué s'être entretenus pendant près d'une heure avec le Président Jacques Chirac en décembre 2004, période durant laquelle ils se trouvaient à Paris afin d'auditionner des actrices pour le rôle de Sophie Neveu . Au cours de cette rencontre, le Chef d'Etat français aurait offert son aide aux deux hommes pour qu'ils obtiennent les autorisations nécessaires au tournage à l'intérieur du musée du Louvre, en leur suggérant de recruter une comédienne "meilleure amie de sa fille", l'influente Claude Chirac, responsable de la communication de son père. "Il s'est demandé tout haut, à moitié sérieusement, si Jean Reno, qui interprète le détective français Bezu Fache, pourrait être un peu mieux payé, a ajouté Ron Howard, cité dans Newsweek. C'était hilarant. Heureusement, le contrat était déjà bouclé." L'entourage du Président a toutefois tenu à démentir ces propos.


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Dans les angles morts (Things Heard And Seen)

1268 3/4
Thriller USA 2021 119 min.
Robert Pulcini, Shari Springer Berman James Norton, Amanda Seyfried, Ana Sophia Heger, Alex Neustaedter, Jack Gore, Natalia Dyer, F. Murray Abraham, Karen Allen
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=277924.html
Synopsis :

Un couple de Manhattan s’installe dans un hameau historique de la vallée de l’Hudson. Ils vont bientôt découvrir l'histoire sombre qui a eu lieu dans leur nouvelle maison et qui fait étrangement écho à celle qu'ils sont en train de vivre...
Critique :

Sous ses allures de ghost story classique à la "Shining" baignant dans une ambiance raisonnablement gothique, "Dans les angles morts" part un peu dans tous les sens mais réserve quelques surprises en termes de hantise.
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De chair et d'os (Legado en los huesos)

1248 3/4
Thriller Espagne 2019 121 min.
Fernando González Molina Marta Etura, Nene, Leonardo Sbaraglia, Elvira Minguez, Imanol Arias, Ana Wagener, Susi Sánchez, Itziar Aizpuru
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246203.html
Synopsis :

Un an après avoir résolu une série de meurtres, Amaia est touchée de près par un mystère lié à sa précédente enquête. Deuxième partie de la trilogie du Baztan.
Critique :

Toujours la même ambiance sombre, et le surnaturelle qui s'invite encore plus dans cette histoire, on suit l'héroïne au bout de la nuit, dans ces cauchemars, dans ces doutes et ses peurs. Comme le premier film, une ambiance, une histoire, et un climat.
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Dead Again ()

1192 3/4
Thriller USA 1991 107 min.
Kenneth Branagh Kenneth Branagh, Emma Thompson, Andy Garcia, Hanna Schygulla, Derek Jacobi, Robin Williams, Wayne Knight, Campbell Scott
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=560.html
Synopsis :

Le détective privé Mike Church enquête sur les personnes disparues. Appelé par les sœurs d'un couvent de Los Angeles, il accepte d'aider Grace, une jeune femme amnésique, à retrouver sa famille. Son enquête le mène jusqu'à Franklyn Madson, un antiquaire-hypnotiseur, grâce auquel il découvre que les cauchemars de Grace se réfèrent à l'assassinat de la pianiste Margaret Strauss par son mari en 1949.
Critique :

Un très joli film sans avoir besoin de croire aux vies antérieures pour apprécier le sujet et l'histoire. Un casting admirable pour une ambiance suspicieuse.
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Délivre-nous du mal (Deliver Us From Evil)

1311 3/4
Thriller USA 2014 119 min.
Scott Derrickson Eric Bana, Édgar Ramírez, Olivia Munn, Sean Harris, Chris Coy, Dorian Missick, Joel McHale, Mike Houston
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=212263.html
Synopsis :

La violence et la noirceur, le sergent Ralph Sarchie connaît bien. Flic dans le Bronx, il est chaque jour témoin du pire de la nature humaine. Ce qu’il endure a même fini par affecter sa relation avec sa femme, Jen, et leur petite fille, Christina. Pourtant, rien ne l’avait préparé à l’affaire que lui et son partenaire Butler vont découvrir. Dépassé, Sarchie va devoir s’allier à un prêtre renégat dont la foi a souvent vacillé, qui tente de le convaincre que les horribles événements qui se multiplient sont liés à des possessions démoniaques… Ensemble, le policier et le prêtre accumulent les preuves que le Mal est à l’œuvre, et Sarchie est forcé de remettre en cause tout ce en quoi il a toujours cru pour combattre les puissances occultes qui menacent la ville et sa famille…
Critique :

Polar d'horreur très efficace, très angoissant, même sanguinolent dans la dernière partie où le réalisateur s'en donne à coeur joie dans un improbable remake de "L'Exorciste" (frissons garantis).
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Double face (Het Tweede Gelaat)

1220 3/4
Thriller ++ Autres 2017 121 min.
Jan Verheyen Koen De Bouw, Werner de Smedt, Greg Timmermans, Marcel Hensema, Hendrik Aerts, Ikram Aoulad L'Ahcem, Jurgen Delnaet, Chris van den Durpel
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=257149.html
Synopsis :

A Anvers, l'amitié inconditionnelle entre les inspecteurs Vincke et Verstuyj est sérieusement mise à mal quand ils se trouvent confrontés à une série de meurtres macabres de jeunes femmes.
Les choses ne font qu'empirer entre eux quand Verstuyj tombe sous le charme d'une survivante.
Le tueur en série à quant à lui une nouvelle proie dans son collimateur...
Critique :

Un excellent policier qui n'a rien à envier aux film américains de ce genre. Une intrigue très bien construite avec rebondissements, des personnages prenants, des fausses pistes, tout y est pour un film à succès.
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Enquêtes du Département V (I) : Miséricorde (les) (Kvinden I buret)

1139 3/4
Thriller ++ Autres 2013 97 min.
Mikkel Norgaard Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Sonja Richter, Mikkel Boe Folsgaard, Soren Pilmark, Troels Lyby, Peter Plaugborg, Rasmus Botoft
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=214175.html
Synopsis :

Après une bavure qui coûte la vie à l’un de ses collègues et laisse son meilleur ami paralysé, l’inspecteur Carl Mørck a presque tout perdu. Mis sur la touche, privé du droit d’enquêter, il est chargé d’archiver les vieux dossiers du commissariat avec Hafez el Assad, l’assistant d’origine syrienne qui lui est imposé. Mais très vite, les deux policiers désobéissent à leur supérieur et rouvrent une enquête jamais résolue, la disparition mystérieuse d’une jeune politicienne prometteuse survenue cinq ans auparavant.  C’est la naissance du Département V et sa première enquête ...
Critique :

Un film scandinave qui constitue le premier volet d’une saga adaptée d’une série de romans policiers danois à succès. La réalisation nous plonge au cœur du « Département V », spécialisé dans les crimes non résolus, aux côtés de l’inspecteur Carl Mørck et de son assistant d’origine syrienne, Assad ; un duo de personnages bien travaillés et charismatiques, aux caractères forts et diamétralement opposés. Un thriller implacable qui bénéficie d’un scénario sombre, captivant et surprenant et d’une ambiance et mise en scène nordiques, froides et âpres. Un polar noir haletant et bien rythmé qui nous livre une enquête des plus prenantes !
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Enquêtes du Département V (II) : Profanation (les) (Fasandræberne)

1140 3/4
Thriller ++ Autres 2015 119 min.
Mikkel Norgaard Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Pilou Asbæk
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224608.html
Synopsis :

En 1994, un double-meurtre défraye la chronique. Malgré les soupçons qui pèsent sur un groupe de pensionnaires d’un internat, la police classe l’affaire, faute de preuve…
Jusqu'à l'intervention, plus de 20 ans après, du Département V : l’inspecteur Carl Mørck, et Assad, son assistant d’origine syrienne, spécialisés dans les crimes non résolus.
Ensemble, ils rouvrent l’affaire qui les amène à enquêter sur un des notables les plus puissants du Danemark.
Critique :

Deuxième adaptation d'un thriller du Danois Jussi Adler-Olsen, « Profanation » plonge dans les mêmes eaux troubles et mortifères de la société suédoise que « Millénium » avant lui. Kimmie est une jeune fille traumatisée par un viol et un double crime commis par ses copains alors qu'elle était collégienne dans un pensionnat fréquenté par les enfants de la bourgeoisie. Vingt ans plus tard, hantée par son passé, devenue SDF et menacée par les tueurs, elle se terre, jusqu'à ce que le commissaire Carl Mock et ses collègues du département V, le service des affaires classées, décident de rouvrir ce vieux dossier.

Thriller bien ficelé, et bien interprété, notamment par Pilou Asbæk, vu dans la série « Borgen », « Profanation » sort sur les écrans deux semaines après la sortie du premier volet, « Miséricorde », sorti directement en VOD. Une stratégie sur Internet développée par le distributeur Wild Bunch depuis le fameux « Welcome to New York » sur l'affaire DSK, avec Gérard Depardieu. Mais on peut savourer ce deuxième volet sur grand écran sans avoir vu le premier.
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Enquêtes du Département V (III) : Délivrance (les) (Flaskepost fra P)

838 3/4
Thriller ++ Autres 2016 0 min.
Hans Petter Moland Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Pål Sverre Valheim Hagen, Jakob Oftebro, Jakob Ulrik Lohmann, Johanne Louise Schmidt, Soren Pilmark, Lotte Andersen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237833.html
Synopsis :

Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands. A l’intérieur, un appel au secours écrit en lettres de sang et en danois. Lorsque le message échoue au Département V de la police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé... L’imprévisible Carl Mørck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, leur secrétaire, vont-ils prendre au sérieux ce SOS ?
Critique :

Troisième adaptation des Enquêtes du Département V après deux premiers épisodes réussis, ce Délivrance est aussi de bonne facture. On retrouve avec plaisir les personnages et notamment le duo charismatique des deux premiers films, cette fois-ci, plongé dans un enquête sur des enlèvements et de meurtres d'enfants dans une atmosphère de religion et de sectarisme. Si le film reste captivant de bout en bout, c'est plus grâce à sa réalisation rythmée et efficace que grâce à son scénario assez imparfait, en tout cas moins abouti que pour les précédents films. En effet, la narration prend le parti de dévoiler le coupable assez rapidement pour se focaliser sur le déroulement de l’enquête sur son identité et son arrestation. Et c'est là que se situe le défaut principal : l'enquête manque de profondeur. Beaucoup d'éléments sont mal voir pas ou peu expliqués et le déroulement des investigations semble parfois un peu flou. Le réalisateur a plus voulu se concentrer sur les scènes d'actions ou de tension que sur l'enquête en elle-même qui donne l'impression d'être un peu expédiée. De la même façon, le thème religieux au centre du récit est abordé d'une façon trop superficielle ce qui déçoit au vu du potentiel qu'il pouvait apporter. Ce troisième volet reste donc de bonne facture et divertissant de bout en bout mais laisse un peu sur la faim, comme une impression de ne pas avoir exploité toutes les possibilités du récit. Peut-être le moins bon des trois !
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Enquêtes du Département V (IV) : Dossier 64 (les) (Journal 64)

1138 3/4
Thriller ++ Autres 2018 118 min.
Christoffer Boe Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Johanne Louise Schmidt, Soren Pilmark, Nicolas Bro, Anders Hove, Fanny Bornedal, Clara Rosager
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=271282.html
Synopsis :

Alors que le Département V est sous tension avant le départ annoncé d'Assad, partenaire de l'inspecteur Carl Mørck, ces derniers se lancent dans une nouvelle enquête qui pourrait bien être leur dernière. Suite à la découverte de trois squelettes cachés derrière la tapisserie d'un vieil appartement, les deux enquêteurs et leur assistante Rose doivent exhumer une macabre affaire datant des années 1950 : sur la petite île de Sprogø, des femmes étaient internées et stérilisées de force sous la direction du docteur Curt Wad...
Critique :

Quelle noirceur ! Film sombre, dur, oppressant, et réaliste. Ce climat si spécial des films de cette série "Les Enquêtes du Département V" (adaptation des romans de l'auteur danois Jussi Alder-Olsen), qui provoque un malaise dont on veut se libérer par le dénouement. C'est pour cela que l'on ne voit pas les 2h s'écouler. Les personnages des deux détectives peuvent paraître caricaturaux, les rebondissements prévisibles, mais peu importe. C'est un film d'ambiance, et qui secoue pas mal.
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Feux Rouges (Feux Rouges)

1123 3/4
Thriller France 2003 106 min.
Cédric Kahn Jean-Pierre Darroussin, Carole Bouquet, Vincent Deniard, Charline Paul, Jean-Pierre Gos, Igor Skreblin, Eric Moreau
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51336.html
Synopsis :

Paris, l'été, un week-end de grand départ. Antoine se réjouit de retrouver sa femme Hélène pour partir chercher leurs enfants en colonie de vacances dans le sud de la France. Elle est en retard, il boit en l'attendant. Dans la voiture, exaspéré par la chaleur et les embouteillages, Antoine décide de quitter l'autoroute et s'arrête encore dans un bar. Sous l'excitation de l'alcool, il se met à conduire de plus en plus dangereusement. Le couple se dispute violemment. Hélène décide de partir à pied, seule dans la nuit. La police est à la poursuite d'un criminel en cavale. Antoine, à la recherche de sa femme, croise la route d'un étrange individu...
Critique :

Un road-movie aride et angoissant où Cédric Kahn confirme la maîtrise de ses derniers films. Flirtant avec les genres, il signe un grand film d'auteur, ambigu à souhait, en s'appuyant sur un remarquable Jean-Pierre Darrousin.
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Fléau de Breslau (le) (Plagi Breslau)

1270 3/4
Thriller ++ Autres 2020 93 min.
Patryk Vega Jacek Beler, Iwona Bielska, Malgorzata Kozuchowska
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=269147.html
Synopsis :

Après la découverte d'un cadavre cousu dans une peau de vache, une policière de Breslau enquête sur un tueur qui exécute ses victimes comme au 18e siècle.
Critique :

L'atmosphère est sombre, les prises de vue impressionantes, dans l'action, sans concession avec des scènes inattendues... jusqu'au gore (interdit au moins de 18 et ca se comprend). Un vrai thriller bien noir qui rappelle l'ambiance des Rivières Pourpres ou de Seven.
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Fred (Fred)

646 3/4
Thriller France 1997 85 min.
Pierre Jolivet Vincent Lindon (Fred), Clotilde Courau (Lisa), François Berléand (Barrère), Stéphane Jobert (Michel), Roschdy Zem (Nouchi), Albert Dray (Yvan), Francis Frappat (Jacquart), Laura Favali (Jeanne), Catherine Hiegel (Madame Mandor), Atmen Kélif (Ali), Sylvie Salmon (la femme d'Yvan), Jean Jolivet (Père de Kevin), Joël Chapron (un flic), David Marouani (Le caissier de la station-service), Frédéric Bourboulon (un flic).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14477.html
Synopsis :

Fred, la trentaine, est un grutier au chomage. Il vit dans une ville nouvelle avec Lisa, plus jeune que lui, mère d'un petit garcon et standardiste dans un laboratoire d'analyses médicales. L'inactivité forcée lui pèse chaque jour davantage et seul son amour pour Lisa le maintient à flot. Il y a aussi son voisin et ami, Michel, chauffeur routier. Une nuit Fred est réveillé par le bruit d'un semi-remorque. Le lendemain Michel lui demande un service. Fred s'exécute sans poser de questions mais flaire une affaire louche.
Critique :

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 46 notes : 20% de *****, 40% de ****, 10% de ***, 30% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1997
Date de sortie DVD : 5 octobre 2010
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Les collaborateurs de Pierre Jolivet
Outre les acteurs, Pierre Jolivet s'est entouré de fidèles collaborateurs. En premier lieu le producteur Frédéric Bourboulon qui avait déjà financé Fred et Ma Petite entreprise mais aussi le scénariste Simon Michaël déjà présent sur Ma petite entreprise .
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Gardien invisible (le) (El Guardián Invisible)

1247 3/4
Thriller Espagne 2017 129 min.
Fernando González Molina Marta Etura, Elvira Minguez, Francesc Orella, Itziar Aizpuru, Nene, Benn Northover, Patricia López Arnaiz, Miquel Fernández
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235823.html
Synopsis :

Une policière formée au FBI retourne dans sa petite bourgade de Navarre pour mettre la main sur un tueur en série. Elle doit aussi y vaincre les démons de son passé.
Critique :

Un très bon polard, avec une pointe de surnaturel. L'intrigue est très bien ficelée. Les décors obscurs et sous la pluie donne crédibilité à l'histoire.
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Hackers (Hackers)

625 3/4
Thriller USA 1995 107 min.
Iain Softley Jonny Lee Miller (Dade Murphy), Angelina Jolie (Kate Libby), Jesse Bradford (Joey), Matthew Lillard (Emmanuel Goldstein), Lorraine Bracco (Margo), Laurence Mason (Paul Cook), Renoly Santiago (Ramon Sanchez), Fisher Stevens (Eugene Belford), Alberta Watson (Lauren Murphy), Darren Lee (Razor), Felicity Huffman (L'avocate commise d'office), Marc Anthony (Agent Ray).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45062.html
Synopsis :

Dade Murphy, un adolescent, est arrêté par les services secrets pour avoir créé un virus informatique et est condamné à ne plus utiliser un ordinateur jusqu'à son dix-huitième anniversaire. Quelques années plus tard, lui et ses amis découvrent qu'un virus très dangereux est en passe de se propager sur tout le réseau. Ils vont tenter de stopper son extension.
Critique :

Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 337 notes : 20% de *****, 15% de ****, 8% de ***, 22% de **, 22% de *, 12% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1995
Date de sortie DVD : 30 novembre 1999
Langue : 02 Anglais, Italien, Japonais, Russe
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Hors de Contrôle (Edge Of Darkness)

419 3/4
Thriller UK/USA 2009 117 min.
Martin Campbell Mel Gibson (Thomas Craven), Ray Winstone (Darius Jedburgh), Danny Huston (Jack Bennett), Bojana Novakovic (Emma Craven), Shawn Roberts (Burnham), David Aaron Baker (Millroy), Jay O. Sanders (Whitehouse), Denis O (Moore), Damian Young (Sénateur Jim Pine), Caterina Scorsone (Melissa Conway), Frank Grillo (Agent N°1), Wayne Duvall (Le Chef De La Police), Gbenga Akinnagbe (Inspecteur Darcy Jones), Gabrielle Popa (Emma Jeune), Paul Sparks (L'Inspecteur De Northampton), Christy Scott Cashman (Inspectrice Vicki Hurd), Dossy Peabody (Annie), Peter Epstein (Agent N°2), Tom Kemp (Paul Honeywell), Rick Avery (Robinson Jr), Peter Hermann (L'Homme À La Ponceuse), Elizabeth Dings (Mrs Bennett), Frank Ridley (Automatic Weapons Cop), Scott Winters (Northmoor Doctor).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136018.html
Synopsis :

Thomas Craven est un inspecteur vétéran de la brigade criminelle de Boston. Il élève seul sa fille de vingt-cinq ans. Lorsque celle-ci est retrouvée assassinée sur les marches de sa propre maison, personne n'a de doute : c'est lui qui était visé. Pour découvrir qui a tué sa fille, l'inspecteur Craven va devoir s'aventurer dans les milieux troubles où les affaires côtoient la politique. Il va aussi devoir découvrir les secrets de celle qu'il croyait connaître. Dans cet univers où chaque intérêt est supérieur, où chaque information vaut plusieurs vies, face à l'éminence grise du gouvernement envoyée pour effacer les preuves, la quête solitaire de Craven va le conduire au-delà de la pire enquête de sa vie, face à ses propres démons...
Critique :

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1207 notes : 10 % de *****, 16 % de ****, 33 % de ***, 13 % de **, 28 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 330 301 entrées
Budget : 60 000 000 $
N° de visa : 124 755
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Mel à la baguette
La chanson du générique de fin, "Say My Name", a été écrite par Mel Gibson et sa compagne Oksana Grigorieva. cette dernière interprète d'ailleurs le morceau.

Du petit au grand écran...
Hors de contrôle est adapté d'une mini-série britannique de six heures, diffusée en 1986 sur l'antenne de la BBC, déjà réalisée à l'époque par Martin Campbell et scénarisée par Troy Kennedy-Martin. Le succès de cette mini-série avait poussé BBC Films à entamer le développement d'une version cinéma. C'est Martin Campbell qui a parlé du projet à Graham King - qui, avec Tim Headington, a produit le film sous la bannière GK Films. Le réalisateur se souvient : " Il y a cinq ans, quelqu'un a suggéré d'adapter la série au cinéma. Je me suis dit que c'était une bonne idée parce que j'ai toujours pensé que c'était une histoire très forte : un homme perd sa fille et essaye de découvrir qui l'a tuée et pourquoi, mais aussi qui elle était vraiment. Il aimait sa fille et pensait la connaître, mais son enquête va lui apprendre qu'elle vivait dans un monde dont il ne sait rien. "

Travail de réactualisation
Pour transformer la série de six épisodes écrite par Troy Kennedy-Martin en un film de deux heures, Martin Campbell s'est d'abord tourné vers le scénariste australien primé Andrew Bovell. Celui-ci se souvient : " J'avais adoré la mini-série quand elle était passée à la télévision. Troy Kennedy-Martin était vraiment en avance sur son temps. Il lançait un avertissement sur les connexions dangereuses entre les industriels et les opérations secrètes du gouvernement, un avertissement qui reste aussi valable aujourd'hui qu'il l'était en 1985. Que Martin Campbell me propose de travailler sur l'adaptation de cette série au cinéma est une des offres les plus excitantes qu'on m'ait jamais faites. " Martin Campbell raconte pour sa part : " C'est Andrew qui a eu l'idée de transposer l'histoire à Boston, une ville qui a des racines 02 Anglaises et irlandaises très fortes. Dans la série, Thomas Craven était originaire du nord de l'Angleterre, près de Leeds ; il nous a donc semblé normal, dans un film américain, de lui donner des origines irlandaises. "

Equipe technique au top
Parmi les personnes entourant Martin Campbell à la réalisation, figurent des pointures dans leurs domaines respectifs : le directeur de la photographie Phil Meheux, qui a travaillé sur Casino Royale; le chef décorateur Tom Sanders, cité aux Oscars pour son travail sur Il faut sauver le soldat Ryan; Stuart Baird, cité à l'Oscar pour son travail de montage de Gorilles dans la brume; le compositeur oscarisé Howard Shore, ou encore Lindy Hemming, oscarisée pour la création des costumes du film Topsy-Turvy.

De Niro sur les rails
A l'origine, Robert De Niro devait incarner l'agent de la CIA Darius Jedburgh. Après quelques jours passés sur le plateau, il abandonna le tournage pour cause de divergence artistique. Le rôle fut alors confié à Ray Winstone.

Dates et lieux de tournage
Hors de contrôle a été tourné du 18 août à décembre 2008 à Boston et dans sa région, dans le quartier historique de Back Bay ; dans les parcs de Boston Common et Public Garden ; dans un superbe manoir de style Tudor de Manchester ; à Charlestown ; Newburyport ; Lincoln ; Merrimac et Rockport. Les intérieurs de la maison de Thomas Craven et de l'appartement d'Emma ont quant à eux été filmés dans les studios de Chelsea. Les cinéastes ont également tourné dans l'ouest du Massachusetts, dans les villes pittoresques de Northampton et Amherst, et sur le mont Sugarloaf en automne.

"Hors de contrôle" vu par Mel Gibson
Mel Gibson considère l'intrigue de Hors de contrôle comme très humaine. "Les personnages et la façon dont ils réagissent à ce qui leur arrive sont passionnants, raconte l'acteur. C'est aussi une histoire et une enquête qui parlent d'un monde et de problèmes dont nous ne savons presque rien. Et pour beaucoup de gens, l'inconnu est quelque chose de terriblement effrayant. "

Craven... et son imperméable...
Un élément emblématique de la mini-série de 1985 a traversé le temps jusque dans le film : l'imperméable de Craven. La chef costumière se souvient : " Martin Campbell voulait vraiment conserver cet imperméable que Craven enfile quand Emma est assassinée, et qu'il porte quand il est à côté d'elle, complètement dévasté. Il garde cet imperméable pendant presque tout le film. D'une certaine façon, cela fait de lui un être isolé et différent dans ce monde où la plupart des gens sont en costume ou en uniforme de policier. Il est souvent le seul à porter un vieil imper usé. Nous avons fait faire vingt-cinq imperméables ordinaires et identiques pour Craven. Plus il avance dans l'histoire, plus ils sont abîmés et reflètent l'usure du personnage. "

Le complexe de Northmoor
Pour le complexe de Northmoor, le chef décorateur Tom Sanders a fait construire à Amherst un décor à l'extérieur du centre stratégique militaire aérien où se trouvait le bouton de la bombe nucléaire dans les années 60. " Nous avons modernisé l'endroit pour en faire le siège d'une entreprise située au sommet du mont Sugarloaf ", raconte-t-il.
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I Came By (I Came By)

1355 3/4
Thriller UK 2022 110 min.
Babak Anvari Hugh Bonneville, George MacKay, Kelly Macdonald, Varada Sethu, Antonio Aakeel, Percelle Ascott, Peter Bramhill, Paddy Wallace
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=294690.html
Synopsis :

Un jeune graffeur rebelle qui s'attaque aux demeures de l'élite londonienne tombe sur un sombre secret qui va le mettre en danger, ainsi que ses proches.
Critique :

Voilà un film qui explore le monde des serial killer avec un grand suspens. Jusqu'au dernier moment, on ne sait pas vraiment si ça "finira bien", ou en tout cas du mieux possible. Un magistrat commet des meurtres tout en étant protégé par son statut, son réseau, etc. Des jeunes disparaissent sans laisser de trace, et une mère va tout faire pour essayer de retrouver la trace de son fils. Ce qui est dur c'est qu'elle va y arriver, mais dans quel état ? C'est bien ficelé tout de même.
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Ils (Ils)

1091 3/4
Thriller France 2006 78 min.
Xavier Palud Olivia Bonamy, Michaël Cohen, Alexandru Boghiu, Horia Ioan, George Iulian, Emanuel Stefanuc, Stefan Cornic, Camelia Maxim
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60833.html
Synopsis :

Lucas et Clémentine, un couple trentenaire expatrié en Roumanie, habite depuis peu une maison isolée en banlieue de Bucarest.Elle, professeur de Français, lui, romancier, vivent un bonheur paisible...Pourtant, un soir, dans leur maison, tout va basculer...La pluie battante fait rage à l'extérieur...Le téléphone retentit, des voix lointaines au bout du fil... incompréhensibles.Le couple n'est pas seul... Le cauchemar commence...ILS sont là...
Critique :

Pas une goutte da sang dans ce film implacable inspiré d'un fait divers, mais une tension immédiate (...)
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Jusqu’au déclin (Jusqu’au déclin)

1231 3/4
Thriller Canada 2020 83 min.
Patrice Laliberté Guillaume Laurin, Réal Bossé, Marc-André Grondin, Marie-Evelyne Lessard, Marilyn Castonguay, Marc Beaupré, Guillaume Cyr, Isabelle Giroux
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=281062.html
Synopsis :

Un jeune homme, Antoine, désire suivre une formation en survivalisme dans un coin reculé de la forêt dans le nord québécois.
Critique :

Superbe survival qui nous vient tout droit du grand nord québécois !! Alors ça commence doucement tout en intrigant bien bien fort et soudain la chasse à l'homme se met en place et on ne décroche pas les yeux de l'écran une seule seconde ! C'est prenant, angoissant et bien réalisé ! Encore un grand coup de chapeau à nos amis outre atlantique pour ce magnifique thriller !!
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Lucky Strike (Beasts Clawing at Straws)

1195 3/4
Thriller Corée du Sud 2020 108 min.
Yong-hoon Kim Jeon Do-Yeon, Woo-Sung Jung, Seong-woo Bae, Yuh Jung Youn, Man-Sik Jeong, Hyun-Bin Shin, Ga-ram Jung, Kyung Jin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=282031.html
Synopsis :

Un corps retrouvé sur une plage, un employé de sauna, un douanier peu scrupuleux, un prêteur sur gage et une hôtesse de bar qui n’auraient jamais dû se croiser. Mais le sort en a décidé autrement en plaçant sur leur route un sac rempli de billets, qui bouleversera leur destin. Arnaques, trahisons et meurtres : tous les coups sont permis pour qui rêve de nouveaux départs…
Critique :

Polar poisseux, sombre, sanglant, à la maîtrise scénaristique imparable, sans formalisme écrasant, "Lucky Strike" oscille entre film noir, satire sociale et farce grand-guignol, dans un registre cocasse et absurde
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Marathon Man (Marathon Man)

1093 3/4
Thriller USA 1976 125 min.
John Schlesinger Dustin Hoffman, Laurence Olivier, Roy Scheider, William Devane, Marthe Keller, Fritz Weaver, Richard Bright, Tito Goya
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8172.html
Synopsis :

Babe, étudiant en histoire, s'entraîne dans Central Park pour le marathon de New York. Son frère Doc, membre d'une organisation gouvernementale secrète, est assassiné sous ses yeux. On apprend que le Dr Szell, un criminel de guerre nazi, serait venu récupérer un trésor de guerre qu'il avait confié autrefois à son frère...
Critique :

Un thriller captivant qui mêle petite et grande Histoire, et met en scène juifs et criminels de guerre nazis dans l’Amérique des années 1970. Un film bien travaillé et rondement mené, au rythme étrange, qui bénéficie d’une bonne tension et qui repose entièrement sur l’ambiance, plongeant le personnage principal ainsi que le spectateur dans le plus grand trouble. 7 ans après "Macadam Cowboy", John Schlesinger s’associe de nouveau à Dustin Hoffman, lequel livre encore ici une prestation incroyable. Une réalisation haletante qui constitue un digne représentant du meilleur cinéma américain des années 1970 !
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Mille Milliards De Dollars (Mille Milliards De Dollars)

470 3/4
Thriller France 1981 132 min.
Henri Verneuil Patrick Dewaere (Paul Kerjean), Caroline Cellier (Hélène Kerjean), Anny Duperey (Laura Weber), Jeanne Moreau (Mme Benoît-Lambert), Fernand Ledoux (M. Guérande, ''le Vieux''), Michel Auclair (Michel Saint-Claude), Charles Denner (Walter), Mel Ferrer (Cornelius A. Woeagen), Jean Mercure (Holstein), Jacques François (Fred Great), Jean-Pierre Kalfon (L'Informateur), Jean-Laurent Cochet (Hartmann), André Falcon (Pierre Bayen), Claude Marcault (La Secrétaire De Kerjean), Jacques Maury (Jack Sleiter), Jacqueline Doyen (Arlène Robert), Marc Eyraud (Sylvestre), Robert Party (Jacques Benoît-Ambert), Jean Claudio (Vittorio Orta), Hans Verner (Kurt Von Schroeder), Claude Vernier (Dr Kramer), Edith Scob (Mme Bronsky), Marie-Pierre Casey (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=37191.html
Synopsis :

Paul Kerjean dénonce dans les colonnes de La Tribune, le journal pour lequel il travaille, un homme politique corrompu. Ne supportant pas ces accusations, le politicien, innocent, se suicide. Kerjean, pris de remords, approfondit ses recherches et découvre que les services secrets américains sont impliqués dans l'affaire...
Critique :

Comme dans son précédent film I... comme Icare, Henri Verneuil raconte l'histoire d'un homme que son métier met aux prises avec une affaire qui le dépasse. Ici, le ressort n'est pas politique, mais économique : le journaliste Paul Kerjean, travaillant pour le quotidien La Tribune, démêle les mailles d'un imbroglio dans lequel GTI, une multinationale américaine, cherche à prendre le contrôle d'une société d'électronique française pour distribuer ses produits à un pays tiers (on ne saura jamais lequel) avec lequel les firmes américaines n'ont pas le droit de traiter. L'enquête de Kerjean l'amènera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et des révélations peu flatteuses sur le passé de GTI.

Henri Verneuil dénonce avant tout les dangers de la mondialisation, propice à l'apparition de sociétés aussi tentaculaires qu'inhumaines, dans lesquelles chacun n'est qu'un pion jetable à volonté, obligé de faire sans cesse du profit pour espérer survivre, au gré — et malgré — des gouvernements qui se succèdent ici et là.

À ce titre, les paroles du président de GTI, qui désire voir graver sur sa tombe le cours de l'action GTI le jour de sa mort, trouvent leur écho dans l'inquiétude du journaliste qui constate avec fascination que les 30 premières entreprises mondiales font, à elles seules, le chiffre d'affaires annuel colossal de mille milliards de dollars...
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Millénium (I) (Män som hatar kvinnor)

1141 3/4
Thriller ++ Autres 2009 152 min.
Niels Arden Oplev Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre, Sven-Bertil Taube, Peter Haber, Peter Andersson, Marika Lagercrantz, Ingvar Hirdwall
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140296.html
Synopsis :

Mikael Blomkvist est journaliste économique dans le magazine Millenium. Condamné pour diffamation, il décide de prendre de la distance avec sa vie et son métier. Mais Henrik Vanger, grande figure de l'industrie suédoise, fait appel à lui afin d'enquêter sur une disparition non élucidée, celui d'Harriet Vanger, nièce du grand homme et disparue à l'âge de seize ans. Au cours de ses recherches, Blomkvist se rend compte que La famille Vanger semble cacher bien des haines et des secrets. Dans le cadre de son enquête, le journaliste est amené à rencontrer Lisbeth Salander. La jeune femme de vingt-quatre ans possède un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer...
Critique :

A sa façon d'imbriquer des scènes de violences fortes, mais sans complaisance, à la beauté des paysages nordiques, le réalisateur danois réussit un condensé osé du polar phénomène de Stieg Larsson. Mais son véritable coup de génie est d'avoir déniché une jeune actrice inconnue, Noomi Rapace, littéralement stupéfiante. [...] Au cinéma, deux heures et demie, c'est souvent intenable : pas ici.
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Millénium (II) : La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette (Flickan som lekte med elden)

1142 3/4
Thriller ++ Autres 2009 129 min.
Daniel Alfredson Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre, Peter Andersson, Per Oscarsson, Annika Hallin, Sofia Ledarp, Jacob Ericksson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=145223.html
Synopsis :

Traquée, prise au piège d'une manipulation manifestement très planifiée... Lisbeth va devoir affronter son passé. Elle pourra compter sur l'amitié infaillible de Mikael Blomkvist, qui fera tout pour prouver qu'elle n'est pas la tueuse en série que les médias et la police dépeignent.
Critique :

Millenium 2 réaffirme le style visuel épuré du premier volet (...). Noomi Rapace, alias Lisbeth Salander, l'héroïne tragique et punk, en est toujours le joyau rebelle. Violent, tendu et oppressant.
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Millénium (III) : La Reine dans le palais des courants d'air (Luftslottet som sprängdes)

1143 3/4
Thriller ++ Autres 147 min.
Daniel Alfredson Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=145222.html
Synopsis :

Après avoir échappé de peu à la mort, Lisbeth Salander se retrouve immobilisée à l'hôpital, dans l'incapacité d'agir... De nombreux chefs d'accusation pèsent toujours sur elle et la font placer en isolement par la police, dans une chambre jouxtant celle de son père, qui la hait et qui n'est guère en meilleur état qu'elle... A l'extérieur, Mikael Blomkvist continue de mener l'enquête sans pouvoir avoir le moindre contact avec Lisbeth. Il ne tarde pas à mettre à jour certaines activités souterraines menées par les services secrets. Ce qui pourrait déstabiliser les hautes sphères de l'État mais surtout blanchir Lisbeth une bonne fois pour toutes.
Critique :

Cet ultime épisode paraît le plus fragile et le moins bon. Il n'en reste pas moins que cet aboutissement délivre quelques passages virtuoses lors de scènes en huis clos juridique.
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Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (The Girl With The Dragon Tattoo)

1144 3/4
Thriller ++ Autres 2011 158 min.
David Fincher Rooney Mara, Daniel Craig, Christopher Plummer, Stellan Skarsgård, Steven Berkoff, Robin Wright, Yorick Van Wageningen, Joely Richardson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178974.html
Synopsis :

Mikael Blomkvist, brillant journaliste d’investigation, est engagé par un des plus puissants industriels de Suède, Henrik Vanger, pour enquêter sur la disparition de sa nièce, Harriet, survenue des années auparavant. Vanger est convaincu qu’elle a été assassinée par un membre de sa propre famille. Lisbeth Salander, jeune femme rebelle mais enquêtrice exceptionnelle, est chargée de se renseigner sur Blomkvist, ce qui va finalement la conduire à travailler avec lui.Entre la jeune femme perturbée qui se méfie de tout le monde et le journaliste tenace, un lien de confiance fragile va se nouer tandis qu’ils suivent la piste de plusieurs meurtres. Ils se retrouvent bientôt plongés au cœur des secrets et des haines familiales, des scandales financiers et des crimes les plus barbares…
Critique :

[Un] remake impeccable de l'adaptation à l'écran du best-seller suédois. (...) Dans ce thriller sombre, angoissant, d'un suspense haletant, on découvre, et c'est une bonne surprise, un excellent Daniel Craig.

Comme tout bon thriller, Millénium est captivant et troublant. Mais il suscite quelque chose en plus, de spécifique à Fincher. A peine vu, il donne aussitôt envie de le revoir. (...) Signe qu'on est bien ­accro.
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Mirage (Durante la Tormenta)

1239 3/4
Thriller Espagne 2018 128 min.
Oriol Paulo Adriana Ugarte, Chino Darín, Javier Gutiérrez, Álvaro Morte, Nora Navas, Miquel Fernández, Clara Segura, Francesc Orella
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=268235.html
Synopsis :

Projetée dans le passé suite à une rupture du continuum de l'espace-temps, Vera sauve la vie d'un jeune garçon, mais perd alors sa propre fille. La retrouvera-t-elle ?
 
Critique :

Thriller espagnol non sans rappeler le culte Fréquence Interdite qui mêle thriller psychologique, polar et SF reposant sur un scénario détaillé et précis. Malgré quelques incohérences et quelques longueurs, le suspens est omniprésent et oppresse le spectateur. Une belle pléiade d’acteurs pour un résultant étonnant et réussi.
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Morke (Morke)

1288 3/4
Thriller ++ Autres 2005 124 min.
Jannik Johansen Nikolaj Lie Kaas, Nicolas Bro, Laerke Winther Andersen, Laura Drasbæk, Lotte Bergstrøm, Anne Sophie Byder, Morten Lützhøft, Hother Bøndorff
https://www.senscritique.com/film/Morke/8863485
Synopsis :

Jacob, journaliste, enquête sur la mort mystérieuse de sa soeur handicapée, Julie, survenue pendant la nuit de noces de cette dernière. Il suit son ex-fiancé dans le village danois de Mørke. En le rencontrant, il découvre qu'il va épouser une autre femme handicapée. Suite à ces révélations, Jacob cherche à savoir si l'ex-fiancé de Julie assassine vraiment des femmes handicapées
Critique :

Mørke (« ténèbres » en danois ; mais aussi le nom de la petite ville où Anker s’est installé après le suicide de Julie) est Hitchcockien en diable (on pourra donc le ranger entre Kaosu d’Hideo Nakata et Stoker de Park Chan-Wook). Loin des habituels effets du cinéma à suspense, Jannik Johansen explore la lente descente aux enfers d’un homme qui ignore s’il devient fou ou s’il a vraiment trouvé quelque chose, une piste criminelle. Comme chez Hitchock, le spectateur à un coup d’avance sur Jacob.

L’eau, la noyade, le passage de la vie vers la mort à travers une surface liquide, sont des thèmes récurrents du film, aussi bien sur le plan esthétique que symbolique.

Assez long (2h04), mais d’une maîtrise totale, Mørke marque aussi par son refus du sensationnalisme et de la surenchère
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Mother (Mother)

1064 3/4
Thriller Corée du Sud 2009 130 min.
Bong Joon-Ho Kim Hye-Ja, Won Bin, Ku Jin, Yoon Jae-Moon, Mi-seon Jeon, Mun-hee Na, Bok-dong Mun, Seung-hyeon Lee
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=135521.html
Synopsis :

Une veuve élève son fils unique Do-joon qui est sa seule raison d'être.A 28 ans, il est loin d'être indépendant et sa naïveté le conduit à se comporter parfois bêtement et dangereusement ce qui rend sa mère anxieuse.Un jour, une fille est retrouvée morte et Do-joon est accusé de ce meurtre.Afin de sauver son fils, sa mère remue ciel et terre mais l'avocat incompétent qu'elle a choisi ne lui apporte guère d'aide. La police classe très vite l'affaire.Comptant sur son seul instinc maternel , ne se fiant à personne, la mère part elle-même à la recherche du meurtrier, prête à tout pour prouver l'innocence de son fils...
Critique :

Monstre . «Mother», quatrième film du prodige sud-coréen Bong Joon-ho («The Host»), décrit la relation entre une mère possessive et son fils idiot, accusé de meurtre. Un drame puissant.

Dans leur palmarès des dix films les plus importants des années 2000, les Cahiers du cinéma, livraison de janvier, retiennent The Host de Bong Joon-ho dans le quinté de tête (le premier de la liste étant le Mulholland Drive de David Lynch). The Host («Gwoemul», en VO), sorti en 2006, film à gros budget, a été un énorme succès surprise en Corée du Sud, pays du cinéaste né à Séoul en 1969, avec quelque 13 millions de spectateurs. C’est une histoire de monstre fou et mutant bondissant hors de la rivière Han (qui coupe la capitale coréenne en deux) pour semer la panique dans la ville, s’attaquant en particulier à une famille pauvre tenant une gargotte au bord de l’eau. Les agissements de la créature et le combat des hommes pour s’en débarrasser ne se déploient pas dans le cadre du simple entertainment d’un cinéma fantastique de plus en plus décérébré mais au cœur d’une forme explosive, saturée, contenant tout à la fois une galerie de portraits attachants, une satire politique et sociale des plus féroces et une parodie des thèmes paranoïaques américains (la présence US sur le sol coréen reste un enjeu polémique depuis la partition d’après-guerre).

La famille représentée dans The Host n’avait pas de mère et c’est le père, à la fois courageux et immature, qui focalisait toute l’attention. Cette fois, dans Mother («Maedo»), la figure paternelle est donnée comme manquante pour laisser place à une mère veuve tendue dans une relation passionnelle, monomane, à son fils unique. C’est en fait à nouveau un film de monstre(s), mais tout chez Bong Joon-ho est sans cesse ainsi frappé du sceau de l’anomalie et de l’exagération. Son inspiration lui fait fabriquer à partir d’une observation des simples drames humains des fictions qui échappent à la norme. Il réinvestit les genres (cette fois le mélodrame familial) pour mieux les dissoudre et faire surgir à la place une entité composite, tout à la fois grandiose et grotesque, amalgamant des ingrédients a priori incompatibles. Dans une note d’intention, le réalisateur explique : «Je voulais faire un film qui creuse au plus profond de ce qui est brûlant et puissant, comme au cœur d’une boule de feu.» Un feu qui ferait fondre un sirop de névroses caramélisées sur un feuilleté de scènes scandaleuses ou burlesques. Autour de la table, on placera en guise de convives ravis Ingmar Bergman, Shoei Imamura, Blake Edwards et David Fincher.

Masure. Une veuve, tenant une herboristerie dans une petite ville de province, élève seule son fils, Do-joon (Won Bin), 27 ans, déficient mental. Une nuit, le fils ne rentre pas, il est allé dans un bar pour retrouver un ami qui ne vient pas, espérer coucher avec une fille qui n’est pas là non plus. Il se saoule et, quand il titube, vaincu et exaspéré en direction de sa maison à travers les ruelles du village, il voit une écolière en uniforme bleu et blanc. Elle entre dans une masure délabrée, il jette une pierre en direction de la porte d’entrée béante, la pierre lui revient. Cut. Le lendemain, l’adolescente est retrouvée morte, le corps étrangement penché à un balcon, et les soupçons ne tardent pas à se diriger sur Do-joon, jeté en prison après des aveux plus ou moins extorqués.

En réalité, pas plus que nous, le pauvre Do-joon ne sait ce qui s’est passé quand l’écran est devenu noir. L’intrigue du film repose sur cette pièce manquante du récit. La mère, catastrophée, va alors tout mettre en œuvre pour disculper son fils qu’elle sait, d’instinct, innocent. Elle engage un avocat (qui se fout d’elle), elle mène l’enquête (en faisant un peu n’importe quoi) mais, à force d’entêtement, quitte à se ridiculiser ou se ruiner, elle trouve une piste. Le spectateur suit ce suspens avec le même plaisir horrifié qu’à l’époque du formidable Memories of Murder (2003), deuxième long métrage du cinéaste qui relatait les exactions du premier serial-killer coréen, qui avait terrorisé la population dans les années 80 (et qui ne fut jamais arrêté). La peinture des relations de la mère et de son fils - amour fou, amour vache - est plongée d’entrée dans une atmosphère criminelle qui ne se démentira plus.

Quand, lors de son passage à Paris, on a demandé à Bong Joon-ho s’il était un lecteur de Freud, il a répondu que ça l’avait plutôt intéressé au lycée avant d’ajouter : «Je ne crois pas que Mother repose sur des schémas freudiens, bien que tout ici découle d’une immense frustration sexuelle qui amène les personnages à une hystérie collective. C’est surtout la mère ménopausée, en fait, qui est en manque de relation sexuelle depuis des années et qui essaie en compensation de contrôler l’énergie sexuelle divagante de son propre rejeton. Son fils occupe pour elle la place de fils, de mari et d’amant. Une relation très spéciale.» Ce n’est pas vraiment perceptible pour un spectateur occidental mais l’actrice principale, et tout à fait géniale, qui joue le rôle titre, Kim Hye-ja, est une star de la télévision coréenne. Elle a à son actif quarante ans de sitcoms et téléfilms où elle incarne un idéal de mère protectrice et responsable. «Dans mon pays, quand une femme a un enfant, elle abandonne aussitôt tout projet individuel, tout désir personnel pour se consacrer exclusivement à son rôle de mère, assure le cinéaste. Kim Hye-ja, je la connais par la télévision depuis que je suis enfant. Je la voyais jouer les femmes vertueuses et déjà, à l’époque, je me disais qu’elle devait contenir intérieurement une folie qu’on ne l’autorisait pas à exprimer. Quand j’ai fini par la rencontrer en 2004, elle a été tout de suite enthousiasmée par mon idée. Elle a été une figure d’ange pour la société coréenne, un emblème consensuel, et je voulais que, dans mon film, du sang lui éclabousse la figure. Les spectateurs coréens sont vraiment très choqués de la voir dans un tel rôle.»

Cette volonté de profaner une personnalité apparemment intouchable contamine l’intégralité du film. Le personnage du jeune ami de Do-joon, voyou au charisme érotique de petit film karaté, est montré torse nu donnant des ordres à la mère, qu’il rackette, avant de devenir son bras armé dans la vengeance. De même, la jeune fille victime, proie d’un destin macabre, révèle au gré des révélations une courte existence d’érotomane autodestructrice. C’est bientôt, de proche en proche, arpenté dans ses moindres recoins pourris par la mère aux allures de sorcière hagarde, tout le village qui pue le stupre et la mort.

«Mélange». Le cinéma est arrivé très tôt dans la vie de Bong Joon-ho, qui passe son enfance à regarder des films à la télévision, les productions de la Hammer et surtout de John Carpenter, qui impriment violemment son jeune esprit influençable. Son père travaille dans le design, et lui va souvent dans la bibliothèque regarder les livres de photos et de dessins. Il dessine lui-même des BD. Il fait pourtant des études de sociologie avant d’intégrer, au début des années 90, la Korean Academy of Film Arts où il se fait remarquer avec ses courts métrages. Il est étudiant durant les années de manifestations contre le régime militaire et, même s’il dit n’avoir pas été un militant gauchiste très impliqué, Bong Joon-ho est politisé et aide ses camarades en dessinant des affiches et des tracts appelant à la destitution du général Chun Doo-hwan, homme lige des Etats-Unis, qui a promulgué la loi martiale dans le pays depuis 1980.

A la même époque, il crée Cineclick, un groupe qui réfléchit au pouvoir de la communication de masse et de l’influence des médias. Il gardera de ce cursus sociologique une capacité d’analyse de la société et de l’histoire coréennes contemporaines, qu’il saisit à travers des raccourcis fulgurants. En 2006, il déclarait ainsi : «La société coréenne est très particulière, il y a à tous les niveaux ce mélange de réussite, de parfait, de propre, et de raté, de sale, d’inabouti.» Bong Joon-ho aborde chaque scène comme le reflet de ces contrastes tant il semble qu’il malaxe de plus en plus vite, et avec une intensité croissante, les sentiments, les ambiances et les styles : «Je ne sais pas à quel point mon monde est bizarre, mais j’ai l’impression parfois d’être une sorte de pervers. Je parle souvent de choses très sérieuses sur un ton léger tandis que des sujets débiles prennent soudain pour moi une importance cruciale. Mon regard ne cesse de coulisser, si je m’approche, la situation semble drôle, si je prends du recul, elle devient triste.» Le sentiment de virtuosité que produisent ses films provient de cet art baroque du changement d’échelle à vue, art des disproportions et du renversement de perspective. On ne sait jamais sur quel pied danser ni quelle est la signification exacte des événements et, s’il y a une morale, elle est en équilibre sur une tête d’épingle.

Turbulent. Quand on voit Mother, on se dit que personne ne peut montrer autant de liberté, d’inventions et d’énergie dans le traitement d’un cliché aussi éculé que celui de la mère-courage. Pourtant, est-ce par superstition ou coquetterie, celui que l’on nomme l’enfant-prodige et turbulent du cinéma asiatique, fort de ces deux succès internationaux qu’ont été Memories of Murder et The Host, continue d’être rongé de doutes : «Je suis quelqu’un des très angoissé et stressé. Est-ce que j’ai du talent ? Je ne sais pas, je suis très heureux pendant les tournages. Je sais seulement à partir de ça que j’aime le cinéma, mais je ne sais pas si en retour, le cinéma, lui, m’aime.» Bong Joon-ho travaille actuellement à l’adaptation d’une bande dessinée française, le Transperceneige de Lob et Rochette, dans lequel une poignée d’individus survit dans un train roulant à vive allure au milieu d’un paysage de neige et de désolation.

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Ne le dis à personne (Ne le dis à personne)

1049 3/4
Thriller France 2006 131 min.
Guillaume Canet François Cluzet, Marie-Josée Croze, André Dussollier, Kristin Scott Thomas, Nathalie Baye, François Berléand, Jean Rochefort, Guillaume Canet
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60722.html
Synopsis :

Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu.Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image... le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...
Critique :

Il y a déjà eu, au cinéma, quelques façons remarquables de raconter une histoire d'amour alliant force, pudeur et dignité. En voici une inédite. C'est une bonne nouvelle.
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Nouveaux sauvages (Relatos salvajes (les))

728 3/4
Thriller ++ Autres 2014 122 min.
Damián Szifron Ricardo Darín (Simon Fisher (segment ''Bombita'')), Oscar Martinez (Mauricio (segment ''La propuesta'')), Leonardo Sbaraglia (Diego Iturralde (segment ''El más fuerte'')), Erica Rivas (Romina (segment ''Hasta que la muerte nos separe'')), Dario Grandinetti (Salgado (segment ''Pasternak'')), Julieta Zylberberg (Moza (segment ''Las ratas'')), Rita Cortese (La cuisinière), María Marull (Isabel (segment ''Pasternak'')), Mónica Villa (Professeur Leguizamo), Cesar Bordon (Cuenca (segment ''Las ratas'')), Walter Donado (Mario (segment ''El más fuerte'')), Nancy Dupláa (Victoria (segment ''Bombita'')), Maria Onetto (Helena (segment ''La propuesta'')), Alan Daicz (Santiago (segment ''La propuesta'')), Osmar Núñez (L'avocat), Germán De Silva (Casero (segment ''La propuesta'')), Diego Gentile (Ariel (segment ''Hasta que la muerte nos separe'')), Liliana Ackerman (Tante Ariel), Alejandro Angelini (Vendeur de journal), Luis Manuel Altamirano García (L'aide-soignant), Damián Benítez (Assistant du DJ), Cristina Blanco (Contrevenante), Gustavo Bonfigli (DJ), Pabl Bricker (Chroniqueur), María Laura Caccamo (Employée de l'aéroport), Camila Sofía Casas (La fille de Simon), Pablo Chao (Conrôleur du transit), Juan Pablo Colombo (Jeune technicien), Gustavo Curchio (Photographe), Diana Deglauy (Chroniqueur 2), Claudio Delan (Bocha), Miguel Di Lemme (L'ami d'Ariel), Héctor Drachtman (Père de Pasternak), Graciela Fodrini (Marga), Camila Franco (Mili), Marcelo Frasca (Gérant de la maison de la tante), Ángel Frega (Caméraman), Andrea Garrote (L'avocate de Victoria), Lucrecia Gelardi (Femme 1), Martín Gervasoni (Salgado), Paula Grinszpan (L'amie de Romina), Silvina La Morte (Chroniqueur 3), Juan Santiago Linari (Alexis), Federico Liss (Employé du Playon), Pablo Machado (Homme 1), Lucila Mangone (Azafata), Luis Mazzeo (Pêcheur), Daniel Merwicer (Conducteur), Margarita Molfino (Lourdes), Pablo Moseinco (Avocat de Simon), Carlos Moya (Conducteur de remorque), Horacio Nin Uria (Maître), María Rosa López Ottonello (La mère de Pasternak), Javier Pedersoli (L'unique ami), Fiorella Pedrazzini (Réceptionniste de la compagnie Minera), Miguel Ángel Platinado Grando (Comissaire), Marcelo Pozzi (Cuisinier), Victoria Roland (Pastelera), Noemí Ron (Médiatrice), Mariano Sigman (Famille de la victime), Emilio Soler (L'oncle de Ariel), Diego Starosta ramiro Starosta (Ignacio Fontana), Ricardo Truppel (Homme élégant), Abian Vain (Isidoro), Carlos Alberto Vavassori (Víctor Jensen), Horacio Vay (Homme 2), Ramiro Vayo (Mari de la victime), Diego Velázquez (Fiscal), Liliana Weimer (Cuca).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221270.html
Synopsis :

L'inégalité, l'injustice et l'exigence auxquelles nous expose le monde où l'on vit provoquent du stress et des dépressions chez beaucoup de gens. Certains craquent. Les Nouveaux sauvages est un film sur eux.

Vulnérables face à une réalité qui soudain change et devient imprévisible, les héros des Nouveaux sauvages franchissent l'étroite frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Une trahison amour, le retour d'un passé refoulé, la violence enfermée dans un détail quotidien, sont autant de prétextes qui les entraînent dans un vertige où ils perdent les pédales et éprouve l'indéniable plaisir du pétage de plombs.
Critique :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 3,5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 2 846 notes : 13% de *****, 50% de ****, 26% de ***, 8% de **, 1% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 15 nominations
Box Office France : 326 082 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2014
Langue : Espagnol
Date de sortie DVD : 27 mai 2015
Date de sortie Blu-ray : 27 mai 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 140230

Secrets de tournage :

Film à sketches
Les Nouveaux sauvages remet au goût du jour les films à sketches que l'on pouvait voir dans les années 60, notamment en Italie (Parlons femmes).

Cannes 2014
Les Nouveaux sauvages a fait partie de la Compétition du 67ème Festival de Cannes en 2014.Fait intéressant, le festival n’avait sélectionné aucun film à sketch depuis Le Sens de la vie des Monty Python, qui obtint le grand prix spécial du jury en 1983.

Une production El Deseo
Les frères Almodóvar, Pedro et Agustín ont produit Les Nouveaux sauvages. Ce n'est pas un hasard quand on sait qu'ils ont des prédispositions à réaliser pour l'un et à soutenir pour l'autre des scénarios présentant les moeurs humaines.

Un démarrage canon en Argentine
Pour son premier week-end d'exploitation en Argentine, Relatos Salvajes (le titre original) a attiré 450 000 spectateurs, soit des recettes de 2,5 millions de dollars. Il s'agit tout simplement d'un nouveau record pour un film argentin et du meilleur lancement de l'année 2014 dans ce pays d'Amérique du Sud.

Nomination
Le film Les Nouveaux sauvages est nommé dans la catégorie du Meilleur film étranger aux Oscars 2015.

Un plat qui se mange froid
Tous les sketchs des Nouveaux sauvages ont un thème commun : celui du "pétage de plomb" qui passe par la vengeance, la catharsis ou la destruction. Le réalisateur est en quelque sorte également passé par ces étapes lors de la fabrication de son film.

Melting pot
Les acteurs des Nouveaux sauvages sont tous en provenance de milieux différents et ont été réunis pour la première fois par Damián Szifron dans le film. Ainsi, certains viennent du cinéma indépendant, d'autres du cinéma underground ou encore de la télévision.
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Old Boy (Old Boy)

286 3/4
Thriller Corée du Sud 2003 119 min.
Park Chan-Wook Choi Min-sik (Oh Dae-Soo), Yoo Ji-tae (Lee Woo-Jin), Kang Hye-Jeong (Mido)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54137.html
Synopsis :

A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquéstré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meutre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.
Critique :

Interdit aux moins de 16 ans

Fiche technique :

Box Office France : 141 031 entrées
Box Office Paris : 66 284 entrées
N° de visa : 111221
Interdiction : Interdit aux moins de 16 ans
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Coréen

Secrets de tournage :


Présenté en 2004 au Festival de Cannes, Old boy y a décroché le Grand Prix, la plus prestigieuse récompense après la Palme d'or. Lors de la conférence de presse qui a suivi l'annonce des résultats, le Président du jury Quentin Tarantino confiait que le film avait failli obtenir la Palme d'or, mais que le jury lui avait finalement préféré, "à deux voix près", le documentaire Fahrenheit 9/11 de Michael Moore.


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Paranoiak (Disturbia)

1257 3/4
Thriller USA 2007 105 min.
D.J. Caruso Shia LaBeouf, Carrie-Anne Moss, David Morse, Sarah Roemer, Matt Craven, Cathy Immordino, Amanda Walsh, Jose Pablo Cantillo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111640.html
Synopsis :

Kale, 17 ans, habite une de ces banlieues paradisiaques où il ne se passe jamais rien, jusqu'au jour où... Seul chez lui, maître de son temps, ses journées se passent à surfer sur le web, à regarder la télé, à jouer sur sa console, à se gaver de pizzas, à reluquer en douce la fille canon qui vient d'emménager dans la maison voisine.
Une vie de rêve ? Pas tout à fait... Car Kale n'a pas le droit de sortir de chez lui. Placé sous contrôle judiciaire à la suite d'une algarade, il doit purger sa peine à domicile, et trouve chaque jour plus étouffante cette contrainte. Son seul exutoire : épier ses voisins à la jumelle, observer leurs habitudes, leurs déplacements, leurs incongruités, tenter d'en déduire leurs petits et leurs grands secrets. Et Kate, jamais à court d'imagination, prend à ce petit jeu un plaisir considérable. Mais le jeu prend soudain une tournure inquiétante, lorsque Kale et sa nouvelle copine découvrent qu'un de leurs voisins, l'énigmatique Mr. Turner, pourrait bien être... un tueur en série...
Critique :

Ce "Fenêtre sur cour" pour ados est un produit archi calibré mais plutôt bien fait. Un mélange des genres intéressant entre teen movie et thriller, bien interprété et qui tient en haleine.
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Peau de Bax (la) (Schneider vs. Bax)

1160 3/4
Thriller Canada 2015 100 min.
Alex Van Warmerdam Tom Dewispelaere, Alex Van Warmerdam, Maria Kraakman, Gene Bervoets, Annet Malherbe, Eva van de Wijdeven, Pierre Bokma, Henri Garcin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237820.html
Synopsis :

Le matin de son anniversaire, Schneider, tueur à gages et père de famille dévoué, est missionné pour abattre Ramon Bax. Écrivain solitaire vivant au milieu des marécages, c’est une cible facile. Schneider accepte, il sera rentré pour dîner. Mais la tâche se révèle plus compliquée que prévue. 
Critique :

Imaginez une comédie débridée d’Almodóvar jouée par des acteurs qui font la gueule : c’est à peu près l’impression que donne le nouveau film d’Alex Van Warmerdam (Borgman, 2013), un thriller aux airs de western (l’attente, les silences), qui fait preuve de cette ironie grinçante propre au cinéaste batave. Comme toujours chez lui, la mise en scène est géométrique, le rire métaphysique et l’émotion viscérale. Il n’est en définitive pas simple de définir La Peau de Bax, où l’on croise aussi une grande dépressive et une prostituée dans un sous-bois protecteur, autant d’éléments qui viennent parasiter l’intrigue principale et la tirent vers le mélo familial, la tragédie humaine et le conte fantastique. Ne vous méprenez pas, c’est très plaisant.
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Perdida (Perdida)

1254 3/4
Thriller ++ Autres 2018 103 min.
Alejandro Montiel Luisana Lopilato, Amaia Salamanca, Pedro Casablanc, Rafael Spregelburd, Carlos Alcántara, Juan Ignacio Cane, Nicolás Furtado, Cristóbal Pinto
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=259564.html
Synopsis :

Une policière dont l'amie d'enfance a disparue en Patagonie des années auparavant entreprend de nouvelles recherches en quête de réponses... au péril de sa vie.
Critique :

Ce film aurait pu être un grand thriller si ce n'était un mauvais montage et des rebondissements confus de l'intrigue. Cinq amis adolescents partent en voyage mais seulement quatre reviennent. Une des filles devient flic et tente de rouvrir l'affaire. Jusqu'à présent l'intrigue est plutôt intéressante mais elle se transforme plus tard en un désordre confus. Comment Cornelia a-t-elle été enlevée alors qu'Ariel était la seule personne présente. Ses parents faisaient peut-être partie du réseau mais cela n'est jamais expliqué. Quel est le lien entre Ariel et l'Égyptien encore une fois aucune explication. Pourquoi ce type chauve a-t-il aidé Cornelia alors qu'il était censé la tuer. Comment le patron de Pipa était-il impliqué. Il y a trop de détails à régler c'est dommage car le jeu des acteurs et la photographie étaient très bons...
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Piège en eaux troubles (Striking Distance)

1336 3/4
Thriller USA 1993 102 min.
Rowdy Herrington Bruce Willis, Sarah Jessica Parker, Dennis Farina, Tom Sizemore, Robert Pastorelli, Brion James, Timothy Busfield, John Mahoney
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9088.html
Synopsis :

Tom Hardy et son père, tous deux dans la police, repèrent un soir un serial killer qui accumule les victimes. La poursuite se termine mal et le père de Tom est tué. Tom déclare alors que le tueur fait partie de la police.
Critique :

Une intrigue prévisible mais efficace avec de nombreux rebondissements aussi invraisemblables les uns que les autres. Un bon divertissement des années 90.
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Plage (la) (The Beach)

491 3/4
Thriller UK/USA 1999 119 min.
Danny Boyle Leonardo Dicaprio (Richard), Virginie Ledoyen (Francoise), Guillaume Canet (Etienne), Tilda Swinton (Sal), Robert Carlyle (Daffy), Hélène De Fougerolles (Une Jeune Fille), Samuel Gough (Le Guitariste), Paterson Joseph (Keaty), Lars Arentz-Hansen (Bugs), Peter Youngblood Hills (Zeph), Jerry Swindall (Sammy), Zelda Tinska (Sonja), Daniel Caltagirone (Unhygienix), Peter Gevisser (Gregorio), Lidija Zovkic (Mirjana), Daniel York (Hustler), Victoria Smurfit (Weathergirl), Jukka Hiltunen (Karl), Saskia Mulder (Hilda), Josh Cole (Beach Community Member), Somchai Santitharangkul (Fermier), Sian Martin (Beach Community Member), Isabella Seibert (Beach Community Member), Gunilla Karlson (Beach Community Member), Myriam Acharki (Beach Community Member), Staffan Kihlbom (Christo), Seng Kawee (Fermier), Somboon Phutaroth (Cleaning Woman), Patcharawan Patarakijjanon (Réceptionniste Hôtel), Raweeporn 'Non' Srimonju (Sumet), Kaneung 'Nueng' Kenia (Fermier), Sanya 'Gai' Cheunjit (Fermier), Abhijati 'Meuk' Jusakul (Senior Farmer), Weeratham 'Norman' Wichairaksakui (Détective), Bindu De Stoppani (Beach Community Member), Andrew Carmichael (Beach Community Member), Elizabeth Thomas (Actrice), Magnus Lindgren (Acteur), Krongthong Thampradith (Actrice), Simone Huber (Actrice), Jak Boon (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22696.html
Synopsis :

Richard, jeune Américain, amateur de sensations inédites a choisi l'Asie comme terrain d'élection, dans l'espoir d'y vivre des aventures fortes et exaltantes. Dans un hôtel miteux de Bangkok boudé par les touristes, il fait la connaissance d'un couple de Francais, Françoise et Etienne. Dans la nuit, un homme au regard halluciné fait irruption dans sa chambre et évoque une île secrète, une plage paradisiaque, où il aurait vécu plusieurs années au sein d'une petite communauté d'esprits libres. Le lendemain, Richard retrouve une carte de l'île et le cadavre de Daffy.
Critique :

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 5674 notes : 24 % de *****, 26 % de ****, 25 % de ***, 6 % de **, 20 % de *)

Fiche technique :

Budget : 50 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Français

Secrets de tournage :

Adapté d'un roman
Paru en 1996 et vendu à plus de cinq millions d'exemplaires, La Plage est le premier livre de son auteur, Alex Garland. En 1999, il a publié son deuxième roman, " The Tesseract ".

Danny Boyle évoque le livre d'Alex Garland :
« Ce livre est une parabole sur la vie moderne et le respect dû à la Nature. Il ne traite pas du primitivisme car ses héros évoluent dans un univers sophistiqué. La violence ne découle pas ici d'une pulsion primaire, mais de stimuli complexes et élaborés, qui nous conditionnent jusque dans les paradis tropicaux. »

Andrew McDonald, le producteur, a trouvé le Paradis :
« Nous étions en quête d'un paradis insulaire possédant toutes les caractéristiques dont rêvent les amateurs d'exotisme, mais qui aurait échappé à la curiosité des touristes. Durant notre séjour, nous avons redécouvert Phi Phi Le, une petite île au large de Plunket. Sa plage de sable fin était protégée par les falaises, et son lagon d'une beauté spectaculaire. C'était le site idéal. »Après quelques modifications du paysage (notamment l'adjonction d'une centaine de cocotiers), le décor a réellement été considéré comme idéal.

Danny Boyle, réalisateur :
Consacré dès son premier film, Petits Meurtres Entre Amis (1994), Danny Boyle a réalisé son deuxième long métrage, Transpotting, en 1996.Un an plus tard, en 1997, il met en scène Une Vie Moins Ordinaire (avec Holly Hunter, Ewan McGregor et Cameron Diaz).La Plage est le quatrième film de Danny Boyle.

Un casting peu orthodoxe :
Danny Boyle a une méthode bien à lui de préparer ses films.Il rassemble tous les documents et les photos qui traduisent l'atmosphère du film qu'il prépare.Parmi les photos qu'il avait sélectionnées pour La Plage, se trouvait un cliché de Virginie Ledoyen. C'est ainsi que la comédienne a été choisie pour le rôle de Françoise.

Leonardo DiCaprio (Richard) :
Il est apparu sur les écrans français dès 1993, l'année de Blessures Secrètes (Michael Caton-Jones) et de Gilbert Grape (Lasse Hallström).Léonardo DiCaprio a ensuite enchaîné, entre 1994 et 1997, Basketball Diaries (Scott Kalvert), Mort ou Vif (Sam Raimi), Rimbaud et Verlaine (Agnieszka Holland), Roméo et Juliette (Baz Luhrmann) et Simplets Secrets (Jerry Zaks).Titanic marque un tournant dans sa carrière. L'immense succès du film de James Cameron l'élève au rang de star.En 1998, il interprète un double rôle dans L'Homme au Masque de Fer (Randall Wallace), et participe à Celebrity (Woody Allen).

Virginie Ledoyen (Françoise) :
Avant de connaître la consécration dans le rôle dans Jeanne et le Garçon Formidable d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau (1998), Virginie Ledoyen était déjà apparue dans une dizaine de films, parmi lesquels Mima (Philomène Esposito, 1991), Le Voleur d'Enfants (Christian de Chalonge, id.), L'Eau Froide (Olivier Assayas, 1993), La Cérémonie (Claude Chabrol, 1995), La Fille Seule (Benoît Jacquot, id.), et En Plein Cœur (Pierre Jolivet, 1998).En 1999, elle retrouve Olivier Assayas pour Fin Août, Début Septembre et joue sous la direction de James Ivory (La Fille d'un Soldat ne Pleure Jamais).

Guillaume Canet (Etienne) :
Révélé par Barracuda de Philippe Haïm (1996), Guillaume Canet a joué dans Ceux qui m'aiment Prendront le Train (Patrice Chéreau, 1997) et Je règle mon pas sur le pas de mon père (Rémi Waterhouse, 1999).La Plage permet à Guillaume Canet de retrouver Virginie Ledoyen. Tous les deux partageaient déjà l'affiche de En Plein Cœur de Pierre Jolivet (1998).

Darius Khondji, directeur de la photographie
Les spectateurs ont pu remarquer la précision et la rigueur de son travail dans Delicatessen (Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, 1991), La Cité des Enfants Perdus (id., 1995), Seven (David Fincher, 1996) ou Alien-The Resurrection (Jean-Pierre Jeunet, 1997).Il a également mis en lumière Beauté Volée (Bernardo Bertolucci, 1996), Evita (Alan Parker, 1996) et La Neuvième Porte (Roman Polanski, 1999).

Angelo Badalamenti, compositeur :
Compositeur attitré de David Lynch depuis Blue Velvet (1986), Angelo Badalamenti a signé les scores de Sailor et Lula (1989), Twin Peaks, Lost Highway et Une Histoire Vraie.Auparavant, Angelo Badalamenti avait composé la bande originale du feuilleton « Mystères à Twin Peaks ».Il a également écrit les partitions des Vrais Durs Ne Dansent Pas (Norman Mailer, 1987), de La Cité des Enfants Perdus (Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, 1997) et de Holy Smoke (Jane Campion, 1999).

Le role de DiCaprio aurait du revenir à... Ewan McGregor!
Acteur fétiche de Danny Boyle depuis "Petits meurtres entre amis", Ewan McGregor devait à l'origine incarner le personnage principal du film qui avait été en partie écrit pour lui. Mais devant la pression des studios qui produisaient cette adaptation du livre d'Alex Garland, Boyle a dû confier le role de Richard à la star montante du moment, Léonardo DiCaprio. Embarrassé par la situation, le réalisateur n'appela pas McGrégor pour lui annoncer sa décision, ce que l'acteur considéra comme une trahison. Et malgrs de nombreuses déclarations élogieuses l'un pour l'autre, les deux hommes ne se sont jamais reparlés depuis...
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Prisoners (Prisoners)

786 3/4
Thriller USA 2013 153 min.
Denis Villeneuve Hugh Jackman, Jake Gyllenhaal, Viola Davis, Maria Bello, Terrence Howard, Melissa Leo, Paul Dano, Dylan Minnette
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=180887.html
Synopsis :

Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent…
Critique :

Avant que Denis Villeneuve (Incendies) ne s’en empare pour en faire le thriller policier le plus dérangeant depuis Le Silence des agneaux, le script d’Aaron Guzikowski a été très convoité en raison de son intrigue dense et imprévisible, qui vous prend pour ne plus vous lâcher. À l’évidence, le film est un héritier direct de Seven et de Zodiac, dont il rappelle l’ambiguïté morale, la fascination pour le mal et jusqu’au détective obsessionnel interprété par Jake Gyllenhaal. Dans le fond, Prisoners traite de la complexité des apparences et de la difficulté de juger malgré les présomptions. Hugh Jackman, dans ce qui est à ce jour son meilleur rôle, incarne cette ambivalence en jouant un père de famille borderline, à la fois héros et salaud, victime de sa colère aggravée par son fanatisme religieux. Convaincu que le suspect relâché par la police sait où est sa fille, il l’enlève et le torture sous prétexte que « ce n’est plus un être humain ». En franchissant cette limite, il appelle le même jugement à son égard. La mise en scène trouve la distance idéale vis-à-vis des personnages, laissant au spectateur la proximité nécessaire pour compatir et le recul suffisant pour ne pas penser de façon binaire. L’information est dispensée avec un sens de la retenue diabolique, alternant scènes dialoguées et rebondissements inattendus, sur un rythme tel que l’on ne voit pas passer les deux heures et demie de projection. La photo hivernale de Roger Deakins achève de donner à l’ensemble une classe au-dessus de l’ordinaire.
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Searching - Portée disparue (Searching)

1290 3/4
Thriller USA 2018 102 min.
Aneesh Chaganty John Cho, Debra Messing, Michelle La, Joseph Lee (II), Sara Sohn, Dominic Hoffman, Connor McRaith, Briana McLean, Colin Woodell, Ashley Edner, Melissa Disney, Ben J. Pierce, Joseph John Schirle, Brad Abrell, Reed Buck, Julie Nathanson
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261667.html
Synopsis :

Alors que Margot, 16 ans, a disparu, l’enquête ouverte ne donne rien et malgré les heures décisives qui s’écoulent, l’inspectrice chargée de l’affaire n’a pas le moindre indice. Le père, David, décide alors de mener ses propres recherches, en commençant par là où personne n’a encore regardé : l’ordinateur de sa fille.
Critique :

Un super thriller ! Au goût à du jour, film qui se base sur les technologies les plus utilisés aujourd'hui par tout le monde et qui montre les dangers des réseaux sociaux... Idée qui n'est plus si innovente avec "unfriend" par exemple mais histoire bien menée !
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Security (Security)

1283 3/4
Thriller Italie 2021 118 min.
Peter Chelsom Marco D'Amore, Maya Sansa, Silvio Muccino, Valeria Bilello, Ludovica Martino, Giulio Pranno
https://www.cineserie.com/movies/4260536/
Synopsis :

Dans un quartier ultra sécurisé vidéo surveillé, la femme du responsable de l’entreprise de surveillance aspire à devenir maire de la ville jusqu’au jour, ou ils découvriront par l’intermédiaire de la fille d’un résident que l’un de ses richissimes supporters est impliqué dans une sombre affaire de mœurs …
La réalisation faite en partie de plans filmés sur les écrans de l’entreprise de gardiennage permettra de suivre toute l’histoire pour découvrir la vérité sur cette histoire pseudo compliquée … !
Critique :

En été, Forte dei Marmi est une ville tranquille, un petit coin de paradis pour ses citoyens aisés. En hiver, les journées raccourcissent, les nuits s’allongent et les villas deviennent de petites forteresses gardées par des circuits sophistiqués de caméras de sécurité. C’est une histoire d’hiver, une histoire qui bouleverse la vie de ses personnages et les change à jamais. Lorsque la peur habite à l’intérieur des maisons et des gens, quel est le prix de la sécurité?
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Sin Nombre (Sin Nombre)

565 3/4
Thriller USA 2009 96 min.
Cary Fukunaga Edgar Flores (Casper / Willy), Paulina Gaitan (Sayra), Kristian Ferrer (Smiley), Tenoch Huerta (Lil Mago), Gerardo Taracena (Le Père De Sayra), Guillermo Villegas (Orlando, L'Oncle De Sayra), Diana Garcia (Martha Marlene), Damayanti Quintanar (Clarissa), Catalina López (Tante Toña), Ariel Galvan (Immigrante 1), Héctor Jiménez (Wounded Man), David Serrano (El Smokey), Felipe Castro (Marero), Luis Fernando Peña (El Sol), Gabino Rodriguez (El Scarface), Harold Torres (El Pícaro), Giovanni Florido (El Sipe), Silverio Menchaque Zárate (Barrio 18), Marco Tolio Durand Martínez (Barrio 18), José Luis Montiel Luna (Barrio 18), Luis Angel Paz Flores (Barrio 18), Noé Velazquez (El Happy), Andrés Valdéz (Policía Judicial), Iván Rafael (El Bomba), Jose Miguel Moctezuma (Marero), Emilio Miranda (Otro Marero), Jesús Lira (Marero), Noe Hernandez (Resistol), Ignacio Gonzalez (Marero), Marcela Feregrino (Kimberly), Rosalba Quintana Cruz (Tierra Blanca Mujer), Rosalba Belén Barrón (Niño #2), Juan Pablo Arias Barrón (Niño #3), Karla Cecilia Alvarado (Marera), Marco Antonio Aguirre (Big Lips), Mary Paz Mata (Abuela Saira), Liliana Martínez (Marera), Gabriela Garibaldi (Diana), Benny Manuel (Niño #1), Tulio Villavicencio (Acteur), Lilibeth Flores (Actrice), Emir Meza (Acteur), Max Valencia Zúñiga (Acteur), Fernando Manzano (Acteur), Esperanza Molina (Actrice), Hector Anzaldua (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142467.html
Synopsis :

Au Honduras, la jeune Sayra retrouve son père après une longue séparation. Elle va enfin réaliser son rêve, émigrer avec lui et son oncle aux Etats-Unis.Au Mexique, Casper est membre de la '' Mara '', l'un des terribles gangs d'Amérique Centrale. Pour venger la mort de sa fiancée, il tue un chef de bande et prend la fuite. Sur le toit du train qui file vers le Nord, entourés de centaines de candidats à l'émigration, Sayra et Casper se rencontrent. Il fuit son passé criminel, elle espère un avenir meilleur: parviendront-ils à échapper ensemble à leur destin et à franchir la frontière ?
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 877 notes : 37 % de *****, 38 % de ****, 20 % de ***, 3 % de **, 3 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 126 560 entrées
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Prix du Jury à Deauville
Sin Nombre a reçu, ex-aequo avec Precious de Lee Daniels, le Prix du Jury lors de la 35ème édition du Festival de Deauville.

Récompensé aussi à Sundance
Le film a obtenu les prix de la meilleure réalisation et de la meilleure direction artistique dans la catégorie film dramatique au Festival du Film Indépendant de Sundance 2009.

Un jeune cinéaste touche-à-tout
Sin Nombre est le premier long métrage de Cary Fukunaga. Celui-ci a par ailleurs déjà réalisé deux courts métrages : Victoria para chino qui a obtenu le prix du meilleur court métrage au Festival de Sundance 2005 et Kofi en 2003. Avant de mettre en scène, le cinéaste a également joué les directeurs de la photographie sur différents tournages.

A l'aventure
Durant l'été 2005, le réalisateur et son équipe se sont rendus au Chiapas et à Tapachula pour se rendre compte des conditions de vie des immigrés : "Nous avons rencontré des immigrés dans des gares, des dépôts, des foyers, explique-t-il, dont un qui est réservé à ceux qui ont été blessés dans les trains : des gamins de 16 ans qui ont perdu leurs deux jambes, par exemple. Ces gens-là étaient en route vers le Nord, vers une vie nouvelle pour eux et leur famille et ils se retrouvent immobilisés et blessés, loin de tout." Pour peaufiner le scénario, Il a également effectué trois voyages en train qui ne furent pas de tout repos puisqu'il a subit des attaques de bandits, tout comme dans le film. Il est aussi allé à la rencontre de gangs qui ont participé au trafic clandestin d'immigrés.

Tournage
Cary Fukunaga : "On avait prévu de partir du Honduras et d'aller jusqu'au Texas. Mais c'était beaucoup trop cher et on ne pouvait pas filmer tout le long de la traversée. On a choisi des décors naturels magnifiques, mais sans vraiment pouvoir en profiter parce qu'il fallait déjà passer au décor suivant. On ne pouvait pas rester plus de trois jours dans un même endroit. Généralement on ne restait même qu'une journée. Par chance, on avait une deuxième équipe qui filmait ce qu'on ne pouvait filmer."

Débuts d'actrice
Paulina Gaitan, qui joue le rôle de Sayra, a fait ses débuts dans des téléfilms. Après Sin nombre, elle sera prochainement à l'affiche d'une comédie d'Antonio Zavala.
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Sixième Sens (le) (Manhunter)

1085 3/4
Thriller USA 1986 118 min.
Michael Mann William L. Petersen, Kim Greist, Joan Allen, Brian Cox, Dennis Farina, Stephen Lang, Tom Noonan, David Seaman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2543.html
Synopsis :

Will Graham est un des experts-légistes les plus habiles du F.B.I. Il excelle dans l'art de reconstituer à partir d'éléments quasiment inexistants le profil d'un assassin. Mais son "sixième sens" lui a valu de frôler plusieurs fois la mort. Alors qu'il est retiré depuis trois ans, un ancien collègue, Crawford, vient le relancer pour une affaire qui s'annonce complexe : deux paisibles familles de Birminghan et Atlanta ont été, à un mois d'intervalle, sauvagement massacrées par un "tueur de la pleine lune".
Critique :

Michael Mann soigne les décors et les éclairages pour créer un climat auquel les personnages ni les acteurs ne peuvent échapper. Chaque image est un choc, chaque lieu est une surprise, chaque scène crée l’étonnement
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Strangled - Fausse piste (A martfui rém)

1104 3/4
Thriller ++ Autres 2016 118 min.
Árpád Sopsits Károly Hajduk, Mónika Balsai, Peter Barnai, Eszter Csépai, Zsolt Anger, Zsolt Trill
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254487.html
Synopsis :

La Hongrie, dans les années 1960. Suite à une série de meurtres atroces, la petite bourgade de Martfu est sous le choc. Tandis qu’un innocent, accusé à tort, est condamné pour des crimes qu’il n’a pu objectivement commettre, un tueur psychotique rôde dans les environs et continue d’assassiner d’autres jeunes femmes. Obsédé par cette affaire, l’inspecteur chargé de l’enquête subit la pression du procureur qui souhaite voir l’auteur de ces meurtres rapidement pendu.Inspirée de faits réels, cette histoire dérangeante aux ramifications complexes a pour toile de fond l’univers non moins étouffant de la Hongrie sous l’ère communiste.
Critique :

Árpád Sopsits s'est intéressé à un fait divers qui a secoué son pays et plus précisément la ville de Martfu avec un tueur en série qui s'en prenait à des femmes. Le réalisateur met autant l'accent sur cette enquête difficile que sur le tueur. Il découpe son histoire en trois parties qui n'ont pas le même point de vue ni le même but. La première est très bonne, car sombre et sordide par contre il y a un petit moment de flottement à partir du moment où l'on nous dévoile l'identité du tueur, mais très vite l'intrigue se remet sur les bons rails pour nous offrir une solide dernière partie même si le dénouement est trop rapidement expédie. Entre le climat politique sensible, le cadre bien reconstitué, la mise en scène efficace et la superbe photographie, le film a une enveloppe solide que l'intrigue ne vient que bonifier. Le réalisateur cherche un peu trop à choquer, il abuse de certaines scènes qui bien que sordides finissent par être redondantes. Malgré quelques baisses de rythme, c'est un bon thriller sombre et efficace qui tient en haleine jusqu'au bout.
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Suspicions (Exposed)

923 3/4
Thriller USA 2016 102 min.
Declan Dale Keanu Reeves, Ana de Armas, Mira Sorvino
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231603.html
Synopsis :

Alors qu'un détective privé enquête sur la mort de son partenaire, une jeune femme latino est témoin d'étranges phénomènes.
Critique :

Le film commence par raconter 2 histoires en parallèle, on se doute qu'il y a un lien. L'intrigue est pas mal mais facilement prévisible si on prête attention aux différents indices. Pensez que le film n'est pas qualifié de Fantastique malgré les différentes apparitions. L’interprétation de Keanu est plutôt moyenne car le personnage n'est pas assez attachant, la relation avec son fils suite à la mort de sa femme est je trouve mal traité. Pas sur que ce film fasse des étincelles au cinéma (s'il sort un jour). Un petit plaisir de revoir la très belle Ana de Knock knock
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Terriblement heureux (Frygtelig lykkelig)

1245 3/4
Thriller ++ Autres 2008 90 min.
Henrik Ruben Genz Jakob Cedergren, Kim Bodnia, Lene Maria Christensen, Lars Brygmann, Anders Hove
https://www.avoir-alire.com/terriblement-heureux-henrik-ruben-genz
Synopsis :

Robert, un policier de Copenhague qui a commis une faute professionnelle, est temporairement réaffecté dans une petite ville de province. En apprenant petit à petit les coutumes locales, il découvre que les habitants de ce village à l'apparente tranquillité.
Critique :

Ce polar danois s’appuie sur de nombreux codes habituellement utilisés dans les westerns : une petite ville isolée, des rues vides, le bureau de police déserté, le magasin général et l’unique débit de boissons toujours peuplé des mêmes hommes, à l’air patibulaire. Tout de suite, Robert Hansen, le jeune flic suscite la méfiance. Les habitants semblent tous liés par des secrets inavouables et ne tiennent pas à les partager. L’un d’eux, Jørgen Buhl (Kim Bodnia), facilement violent et encore plus mal embouché que les autres, semble régner sur ce petit monde clos. A mots à peine couverts, il invite Robert à ne pas se mêler de leurs affaires. La femme de Jørgen, Ingerlise (Lene Maria Christensen) elle, ne semble pas insensible au nouveau venu.

La mise en scène confère un aspect excessivement fiévreux et dépressif à l’ensemble, sans réelle justification. Les décors participent au marasme ambiant : papier peint d’un autre temps, mobilier défraîchi, le tout dans les tons marronnasses et jaunes. Il est tout de même difficile de comprendre pourquoi ce policier, déjà rétrogradé pour une faute grave, se retrouve personnellement impliqué dans une affaire criminelle, qui génère une suite d’événements frôlant le grand-guignol. Les rebondissements sont à la fois attendus et peu vraisemblables.
L’acteur Jacob Cedergren tire son épingle du jeu dans son rôle de policier paumé, torturé par son passé, mais étonnamment naïf.
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The Bittersweet (The Bittersweet)

1213 3/4
Thriller Chine/Hong-Kong 2017 96 min.
D. Ho Zhu Xuan, Lee Tae-ri
https://www.senscritique.com/film/The_Bittersweet/28450464
Synopsis :

Tandis qu'un tueur déambule dans les rues, un jeune livreur rencontre une chirurgienne qui ressemble étrangement à sa sœur disparue depuis son enfance...
Critique :

L'histoire aurait pu faire un chef d'oeuvre du glauque et du malsain avec une réalisation à la mode coréenne par exemple.
Mais ici nous allons rester dans une espèce de flou sentimentale avec deux personnages manquant singulièrement de charisme.
Nous avons d'un coté un jeune homme qui a perdu sa soeur, et qui en jour en sauvant une jeune fille rencontre une jeune chirurgienne en qui il reconnait sa soeur disparue.
De l'autre nous avons cette chirurgienne qui se retrouve dans plusieurs histoire de sa vie un peu compliquée et que son charme ne laisse indifférent personne.
Enfin autour de toute cette sirupeuse histoire nous avons des crimes,
et donc une enquête policière qui en fait n'existera jamais dans ce film, ce qui est d'ailleurs très étrange.
The bittersweet ne décolle donc jamais, et la réalisation autour de cette étrange amour inconnu avec des relents malsains semble t'il entrevus dans des flash back qui n'apporte rien au film,
s'avère beaucoup trop paresseuse pour que l'on puisse se passionner pour ce film.
Finalement on sent bien que tout est essayé, le suspense, la perversité, l'amour interdit, l'amour inconnu, la vengeance, le secret, bref que d'atout pour faire un grand film, mais aussi que d'atout pour faire un film très moyen si le scénario ne réussit pas à faire un lien cohérent.
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The Dark Valley (Das Finstere Tal)

800 3/4
Thriller ++ Autres 2014 100 min.
Andreas Prochaska Sam Riley, Paula Beer, Tobias Moretti, Clemens Schick, Martin Leutgeb, Johannes Nikolussi, Florian Brückner, Hans-Michael Rehberg
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=212028.html
Synopsis :

Un étranger arrive dans un petit village de montagne reculé en Europe, où il est autorisé par les habitants à passer le rude hiver. Il se présente comme un photographe venant des Etats-Unis, mais personne ne se doute qu’il est là pour prendre une terrible revanche.
Critique :

L'atmosphère est sordide, l'image est belle et on n'en demande pas plus ! Très beau esthétiquement, il respecte à la lettre les règles du western classique malgré une touche originale de froideur : un duel final somptueux, des méchants répugnants dont on ne demande qu'une chose c'est qu'ils soient criblés de plomb, des femmes très marginalisées comme dans le western classique... L'attente est parfaitement maîtrisée et l'on ne prend pas conscience du temps qui passe, tout simplement parce que c'est beau. L'innovation climatique est très réussie, et ça évite au réalisateur de tomber dans un film déjà vu. La bande son est osée mais s'intègre tout à fait au film et nous montre que modernisme et classicisme se mélangent à merveille. Et enfin, j'ai trouvé le jeu de Sam Riley très adroit, même si je ne le connais pas pour d'autres films, il s'est collé parfaitement dans la peau du traqueur nostalgique et déterminé. Seul petit bémol, on se rend compte peut-être à la fin qu'il ne s'est "pas vraiment" passé grand chose. Il aurait été intéressant de développer un peu plus et de s'inspirer du chef d'oeuvre Il était une fois dans l'ouest pour nous en raconter un peu plus, puisque le film tient une même cadence lente et contemplative que son aîné.
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The Strangers (Goksung)

915 3/4
Thriller Corée du Sud 2016 156 min.
Na Hong-jin Kwak Do-Won (Jong-Goo), Hwang Jeong-min (Il-Gwang), Chun Woo-hee (Moo-Myeong), Jun Kunimura (L'étranger)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230868.html
Synopsis :

La vie d’un village coréen est bouleversée par une série de meurtres, aussi sauvages qu’inexpliqués, qui frappe au hasard la petite communauté rurale. La présence, récente, d’un vieil étranger qui vit en ermite dans les bois attise rumeurs et superstitions. Face à l’incompétence de la police pour trouver l’assassin ou une explication sensée, certains villageois demandent l’aide d’un chaman. Pour Jong-gu aussi , un policier dont la famille est directement menacée, il est de plus en plus évident que ces crimes ont un fondement surnaturel…
Critique :



Le Coréen Na Hong-jin n'a peur de rien. Et surtout pas des excès. Après avoir en­traîné le polar vers des sommets de violence graphique avec The Chaser (2008), puis The Murderer (2011), le cinéaste applique le même traitement de choc au cinéma fantastique. Toujours un cran plus loin dans la pro­fusion (des personnages, des rebondissements), la fureur et la virtuosité de la mise en scène.

Difficile de résumer l'intrigue foisonnante de The Strangers. Tout part d'une série de meurtres barbares dans un village de montagne. Pendant l'enquête, Jong-gu, inspecteur benêt et un peu couard (comme tous les policiers dans les films de l'auteur), va être confronté à une succession de phénomènes inexplicables. Une épidémie de fièvre et de pustules purulentes frappe les habitants ; la forêt est hantée par un homme aux yeux rouges assoiffé de sang ; une mystérieuse jeune femme erre la nuit ; et, surtout, la propre fille de Jong-gu semble touchée par une malédiction : l'adorable gamine au visage d'ange se métamorphose en une furie ordurière, comme si elle était possédée par une entité maléfique...

Entre morts-vivants à la George A. Romero et fantôme féminin aux cheveux longs digne du fameux Ring, ce melting-pot surnaturel fait craindre la surchauffe. Mais Na Hong-jin ne se laisse jamais déborder par ses influ­ences tous azimuts et son imagination délirante. Au contraire, il les canalise par une manipulation diabolique du spectateur qui, pendant près dedeux heures quarante, ne sait pas à quel saint (ou, plutôt, à quel démon) se vouer. Fidèle à son style outrancier, le réalisateur passe sans prévenir du thriller campagnard au mélodrame familial, de la satire sociale à l'épouvante pure, avant de fusionner tous ces genres en un maelström explosif. Une attaque, terrifiante, d'un zombie cannibale se transforme ainsi en un grand moment de burlesque gore. Et deux séances de désenvoûtement feraient presque ­passer L'Exorciste de William Friedkin, pour une bluette. Ici, le chasseur de diable n'est pas un prêtre au visage grave, mais un chaman juvénile habillé comme un proxénète de Harlem. Le réalisateur filme son rituel d'exorcisme dans la durée, long crescendo qui culmine en une transe assourdissante. On en ressort groggy, mais ravi.

Comme d'habitude, Na Hong-jin fait un peu trop durer le plaisir, au point de proposer deux épilogues pour le prix d'un. Mais il termine par le plus fort, le plus « raccord », aussi, avec la noirceur croissante du film. Comme si les ténèbres envahissaient le monde pour de bon... — Samuel Douhaire

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Une Offrande à la tempête (Ofrenda a la tormenta)

1249 3/4
Thriller Espagne 2020 139 min.
Fernando González Molina Leonardo Sbaraglia, Marta Etura, Álvaro Cervantes, Paco Tous, Pedro Casablanc, Marta Larralde, Ana Wagener, Elvira Minguez
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246204.html
Synopsis :

Dans ce troisième volet de la trilogie du Baztán, Amaia enquête sur d'horribles rituels et des décès suspects d'enfants, tandis que son entourage court un grave danger.
Critique :

Un troisième et dernier volet qui cloture de très belle manière cette trilogie. L'atmosphère envoutante est toujours bien présente, le scénario est bien construit et ménage le suspense jusqu'au bout. En outre le casting est excellent. Du très bon cinéma de genre.
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Vanilla sky (Vanilla sky)

31 3/4
Thriller USA 2001 135 min.
Cameron Crowe Tom Cruise, Penelope Cruz, Kurt Russell, Cameron Diaz, Jason Lee, Noah Taylor, Timothy Spall
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29260.html
Synopsis :

Dans une prison, David Aames raconte son histoire au docteur McCabe. Homme comblé, il était à la tête d’une importante maison d’édition new-yorkaise – malgré la surveillance des membres du Conseil d’administration, « Les 7 Nains ». Beau gosse et séducteur, il volait de conquête en conquête. Avec Julie Gianni, il vivait le parfait amour… tant qu’elle restait sa « copine de baise ». Cette veine insolente agaçait gentiment son meilleur copain, l’écrivain Brian Shelby. À l’occasion de la soirée d’anniversaire de David, Brian arriva avec Sofia, dont il venait tout juste de faire la connaissance. David n’eut d’yeux que pour elle. Julie, qui s’était invitée, joua de ses charmes, mais il la délaissa. Il voulut séduire sa future conquête, un jeu que pratiqua aussi Sofia. Au terme d’une nuit platonique, David partit pour le travail. Jalouse, Julie l’attendait. Elle le conduisit en voiture et lui fit une scène. Sur un pont, le véhicule fit une embardée et tomba quelques mètres plus bas. Julie mourut. David s’en sortit, mais handicapé et défiguré.

Dans une boîte, il retrouve Sofia et Brian. Les règles ne sont plus les mêmes, il boit. Au petit matin, c’est Sofia qui le réveille, cuvant sur le trottoir. Une nouvelle vie commence pour David ; d’autant plus qu’un chirurgien lui refait le visage.

Tout semble aller pour le mieux avec Sofia. Mais une nuit, il fait l’amour avec elle et se réveille avec Julie à ses côtés. Il la frappe. Réalité ? Rêve ? Complot des « 7 Nains » ? Dans un bar, David croise Edmund Ventura, qui dit l’avoir rencontré par Internet… Au lit, un nouveau cauchemar et deux visages, deux corps, le hantent. Il étouffe Julie… ou Sofia ? David est accusé du meurtre de Sofia, mais il nie toute responsabilité devant McCabe. Une publicité à la télévision provoque en lui un choc. McCabe accepte de le conduire au siège de Life Extension, une société spécialisée dans la cryogénisation. Avec l’aide d’Edmund, son assistant technique, David apprend la vérité. Au lendemain de sa nuit d’ivresse, il n’a jamais revu Sofia. Il s’est replié sur lui-même. Par hasard, il s’est connecté sur le site d’I.L. acceptant de signer un contrat avec la société. Cryogénisé après sa mort par suicide, il a choisi une option qui lui a permis de vivre avec Sofia. Mais des cauchemars sont venus perturber son rêve. Après son dernier souhait, revoir Sofia, David accepte le risque de revenir – bien des années plus tard et sans celle qu’il aime véritablement – dans le monde réel.
Critique :

Avec cette relecture romantique de OUVRE LES YEUX, Cameron Crowe réussit un étonnant hybride entre spectaculaire hollywoodien et film intimiste, presque à l'européenne.

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The Nightingale (The Nightingale)

1190 3/4
Thriller, Drame, Historique ++ Autres 2018 136 min.
Jennifer Kent Aisling Franciosi, Sam Claflin, Baykali Ganambarr, Damon Herriman, Ewen Leslie, Harry Greenwood, Magnolia Maymuru, Charlie Shotwell
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254561.html
Synopsis :

En 1825, alors que l'Australie est en pleine colonisation. Clare, une prisonnière irlandaise de 21 ans, sert une garnison de l'armée britannique. Un soir, alors qu'elle vient quémander une lettre pour obtenir sa libération et celle de sa famille, l'officier Hawkins abuse d'elle, puis trois soldats assassinent son mari et leur enfant sous les yeux de la jeune femme. Clare se lance aux trousses des militaires, partis à travers le bush. Elle fait appel à Billy, un aborigène, pour la guider dans la forêt tasmanienne pleine de dangers. La tension ne faiblit jamais dans ce deuxième film très sombre de Jennifer Kent qui a remporté le prix spécial du jury lors de la 75e Mostra de Venise en 2018
Critique :

Ce film montre de manière violente les exactions de la colonisation Anglaise en Tasmanie au XIXeme siècle, les esclaves irlandais déracinés ne valant pas plus que les aborigènes autochtones. Une histoire très poignante, des acteurs convaincants une mise en scène et une photographie très bien réalisées font de ce film une réussite. A voir sans aucun doute...
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Ballade de Buster Scruggs (la) (The Ballad of Buster Scruggs)

1345 3/4
Western USA 2018 133 min.
Joel Coen, Ethan Coen Tim Blake Nelson, James Franco, Liam Neeson, David Krumholtz, Brendan Gleeson, Zoe Kazan, Stephen Root, Harry Melling
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Ballade_de_Buster_Scruggs
Synopsis :

La Ballade de Buster Scruggs est un western d'anthologie en six volets mettant en scène les légendes du Far West. Chaque chapitre est consacré à une histoire différente de l'Ouest américain.
Critique :

J'ai regardé "The Ballad of Buster Scruggs" des Frères Coen sur Netflix, et j'ai adoré ! Du très grand cinéma ! Ça part sur une note burlesque et blagueuse (les deux premiers épisodes), et ensuite ça se poursuit avec énormément d'émotion et de mélancolie. L'interprétation est royale - avec notamment l'immense Tom Waits. Les paysages, les récits, la mise en scène, tout est maîtrisé, pointu, traversé d'un lyrisme et d'un éclat qui m'ont beaucoup touché. Et cette idée de plaquer six histoires dans un format de long-métrage, ce travail sur la concision, sur la note parfaite, ce refus d'étirer les histoires en longueur comme cela se fait trop souvent dans l'univers des séries, c'est un sacré pied-de-nez que donnent les frères Coen à l'intention de la plateforme même qui leur a commandé le projet. Génial ! Je vous recommande vivement cette pure jouissance de cinéphile.
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