Catalogue généré le 10/06/2024 à 00:59:29 avec Ant Movie Catalog - Total: 44 films.

Liste des films à voir par genre et titre


Action | Animation | Aventure | Comédie | Comédie dramatique | Documentaire | Drame | Fantastique | Horreur | Policier | Science-fiction | Thriller

Action Ip Man 4 : Le dernier combat Yip Man 4 Chine/Hong-Kong 2019 105 [Disponible]
Animation 9 vies de Fritz le chat (les) The Nine Lives of Fritz the Cat USA 1974 76 [Disponible]
Animation Astérix et les Vikings Astérix et les Vikings France 2006 78 [Disponible]
Animation Fritz le chat Fritz the Cat USA 1972 80 [Disponible]
Animation Vice-Versa 2 Inside Out 2 USA 2024 0 [A charger]
Aventure Apocalypto Apocalypto USA 2006 138 [Disponible]
Aventure Dakini Honeygiver Among the Dogs ++ Autres 2018 118 [A charger]
Aventure Livre de la jungle (le) The Jungle Book USA 2016 106 [Disponible]
Aventure Odyssée de Pi (l') Life of Pi USA 2012 125 [Disponible]
Aventure Zen Zen Japon 2009 127 [Disponible]
Comédie Bottle Rocket Bottle Rocket USA 1996 92 [Disponible]
Comédie Brooklyn Boogie Blue in the Face USA 1995 85 [Disponible]
Comédie Kika Kika Espagne 1993 114 [Disponible]
Comédie Prof pas comme les autres 2 (un) Fack ju Göhte 2 ++ Autres 2015 115 [Disponible]
Comédie Prof pas comme les autres 3 (un) Fack ju Göhte 3 ++ Autres 2017 120 [Disponible]
Comédie Rushmore Rushmore USA 1998 89 [Disponible]
Comédie Tuche 2 (les) - Le rêve américain Tuche 2 (les) - Le rêve américain France 2015 94 [Disponible]
Comédie Woody et les Robots Sleeper USA 1973 88 [Disponible]
Comédie dramatique Folle journée de Ferris Buelle (la) Ferris Bueller's Day Off USA 1986 102 [Disponible]
Comédie dramatique Mr. Ove En Man Som Heter Ove ++ Autres 2015 116 [Disponible]
Comédie dramatique Printemps, été, automne, hiver... et printemps Bom yeoreum gaeul gyeoul geurigo bom Corée du Sud 2003 103 [Disponible]
Documentaire Notre révolution intérieure Notre révolution intérieure France 2016 75 [A charger]
Documentaire Paris Est Une Fête - Un film en 18 vagues Paris Est Une Fête France 2017 95 [A charger]
Drame Cria Cuervos Cria Cuervos Espagne 1976 112 [Disponible]
Drame Tourbillon de la vie (le) Tourbillon de la vie (le) France 2022 121 [A charger]
Drame Whiplash Whiplash USA 2014 107 [Disponible]
Fantastique Alice de l'autre côté du miroir Alice in Wonderland 2: Through the Looking Glass USA 2016 110 [Disponible]
Fantastique Revenants (les) Revenants (les) France 2004 106 [Disponible]
Fantastique Seigneur des anneaux (le) : la communauté de l'anneau (I) The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring USA 2001 165 [Disponible]
Fantastique Seigneur des anneaux (le) : le retour du roi (III) The Lord of the Rings: The Return of the King USA 2003 200 [Disponible]
Fantastique Seigneur des anneaux (le) : les deux tours (II) The Lord of the Rings: The Two Towers USA 2002 178 [Disponible]
Horreur Carrie 2 : la haine The Rage: Carrie 2 USA 1999 104 [Disponible]
Horreur Carrie au bal du diable Carrie USA 1976 98 [Disponible]
Horreur Halloween, La Nuit des masques Halloween USA 1978 91 [A charger]
Horreur Mimic Mimic USA 1997 102 [Disponible]
Horreur Nuit des morts-vivants (la) The Night of the Living Dead USA 1968 96 [Disponible]
Horreur Wishmaster Wishmaster USA 1997 87 [Disponible]
Policier Amityville, la maison du diable The Amityville Horror USA 1979 114 [Disponible]
Policier Zen Noir Zen Noir USA 2004 71 [A charger]
Science-fiction Excellente Aventure de Bill et Ted (l') Bill & Ted's Excellent Adventure USA 1989 90 [Disponible]
Science-fiction New-Age New-Age France 2015 78 [A charger]
Science-fiction Solaris Solaris ++ Autres 1972 165 [Disponible]
Thriller Glass Glass USA 2019 129 [Disponible]
Thriller The Game The Game USA 1997 128 [Disponible]

 

Détail des films

Titre traduit (Titre original)
Affiche
Genre Pays Année Durée
Réalisateur Acteurs
Adresse Web
Synopsis
Critique
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Ip Man 4 : Le dernier combat (Yip Man 4)

1420
Action Chine/Hong-Kong 2019 105 min.
Wilson Yip Donnie Yen, Scott Adkins, Danny Kwok-Kwan Chan, Vanness Wu, Yue Wu, Chris Collins (LV), Jim Liu, Kent Cheng
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250664.html
Synopsis :

Dans le dernier opus de la saga mythique, Ip Man se rend aux Etats-Unis à la demande de Bruce Lee afin d'apaiser les tensions entre les maîtres locaux du Kung-fu et son protégé. Il se retrouve très vite impliqué dans un différend raciste entre les forces armées locales et une école d'arts martiaux chinoise établie dans le quartier de Chinatown à San Francisco. Dans une apothéose de combats ultra-maîtrisés, avec la grâce et la sérénité qui le caractérisent, Donnie Yen donne vie, pour la première fois sur grand écran en France, au légendaire maître chinois de Wing Chun. 
Critique :

Parce qu’il apporte une conclusion épique et techniquement aboutie à une des plus spectaculaires et attachantes sagas martiales de ces dernières décennies, "Ip Man 4 : Le Dernier Combat" est appelé à rester comme l’un des grands spectacles de 2020, à ne rater sous aucun prétexte.
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9 vies de Fritz le chat (les) (The Nine Lives of Fritz the Cat)

964
Animation USA 1974 76 min.
Robert Taylor Skip Hinnant, Reva Rose
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Nine_Lives_of_Fritz_the_Cat
Synopsis :

It is the 1970s; Fritz the Cat is now married, on welfare, and has a child named Ralphie, who casually masturbates. As his wife screams at him for being an irresponsible father and husband, Fritz sits on the couch, staring off into space, smoking a joint. Tired of listening to his wife nag at him, he fades off into his own little world, imagining what life would be like for him if things were different
Critique :


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Astérix et les Vikings (Astérix et les Vikings)

907
Animation France 2006 78 min.
Stefan Fjeldmark, Jesper Møller Roger Carel, Jacques Frantz, Lorànt Deutsch, Sara Forestier, Pierre Palmade, Pierre Tchernia, Bernard Alane, Marc Alfos
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54220.html
Synopsis :

C'est l'événement ! Le petit village gaulois accueille Goudurix, le neveu du chef, et Astérix et Obélix sont chargés d'en faire un homme, un vrai. Sous ses airs arrogants, cet ado qui arrive de Lutèce n'est qu'un gros froussard et l'entraînement de choc qu'il va subir risque de ne pas y changer grand-chose...Au même moment, les Vikings débarquent en Gaule, décidés à trouver un "champion de la peur" qui pourra, comme l'a promis leur mage, leur apprendre à voler, puisque, selon lui, "la peur donne des ailes"...Lorsque Goudurix est enlevé par les Vikings, c'est la catastrophe ! Astérix et Obélix doivent tout faire pour le retrouver. Pendant qu'ils se lancent à sa recherche jusque dans le Grand Nord, leur jeune protégé, embarqué malgré lui dans un infâme complot, va découvrir la belleet intrépide Abba et s'apercevoir que l'amour fait parfois l'effet d'un coup de poing...D'après l'oeuvre de René Goscinny et Albert Uderzo. Droits d'adaptation : les Editions Albert René.
Critique :

Trempez l'album d'Astérix et les Normands dans une potion numérique, vous verrez apparaître une colombe voyageuse baptisée SMS, un Viking bas du casque sosie de Schwarzenegger, une donzelle sans cervelle pseudo-féministe, une boîte de nuit où l'on se déhanche sur du funk et du rap... Innovations inutiles qui ne perturbent pas les deux héros de la célèbre BD de Goscinny et d'Uderzo, dont les gauloiseries d'usage restent fidèles à leur réputation. En résumé : quand ils sont là, on s'amuse, quand ils s'éclipsent, on se crispe
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Fritz le chat (Fritz the Cat)

963
Animation USA 1972 80 min.
Ralph Bakshi Skip Hinnant, Rosetta LeNoire, John McCurry, Judy Engles, Ralph Bakshi
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=38835.html
Synopsis :

Les errances de Fritz the Cat, etudiant contestataire a la recherche du plaisir sexuel. Un personnage d'une B.D. underground, chef de file de la contre-culture americaine des annees soixante
Critique :

Incroyable qu'un cartoon soit aussi subversif, et pourtant, c'est le cas. Sorte de mélange en version dessin animé de "Orange mécanique" et de "If...", mélangé à du porno, "Fritz The Cat" est u ndes plus grands dessins animés de l'histoire. A mettre, absolument, hos de portée des moins de 18 ans, même si je l'ai vu, pour la première fois, à l'âge de 12 ans et me suis bien marré à l'époque quand même.
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Vice-Versa 2 (Inside Out 2)

1421
Animation USA 2024 0 min.
Kelsey Mann Amy Poehler, Phyllis Smith, Lewis Black, Tony Hale, Liza Lapira, Maya Hawke, Diane Lane
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=307991.html
Synopsis :

Fraichement diplômée, Riley est désormais une adolescente, ce qui n’est pas sans déclencher un chamboulement majeur au sein du quartier général qui doit faire face à quelque chose d’inattendu : l’arrivée de nouvelles émotions ! Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût - qui ont longtemps fonctionné avec succès - ne savent pas trop comment réagir lorsqu’Anxiété débarque. Et il semble qu'elle ne soit pas la seule...
Critique :


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Apocalypto (Apocalypto)

806
Aventure USA 2006 138 min.
Mel Gibson Rudy Youngblood, Raoul Trujillo, Dalia Hernández, Jonathan Brewer, Morris Birdyellowhead, Carlos Emilio Baez, Ramirez Amilcar, Israel Contreras
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61676.html
Synopsis :

Dans les temps turbulents précédant la chute de la légendaire civilisation Maya.Jeune père porteur de grandes espérances, chef de son petit village, Patte de Jaguar vit une existence idyllique brusquement perturbée par une violente invasion. Capturé et emmené lors d'un périlleux voyage à travers la jungle pour être offert en sacrifice aux Dieux de la Cité Maya, il découvre un monde régi par la peur et l'oppression, dans lequel une fin déchirante l'attend inéluctablement. Poussé par l'amour qu'il porte à sa femme, à sa famille et à son peuple, il devra affronter ses plus grandes peurs en une tentative désespérée pour retourner chez lui et tenter de sauver ce qui lui tient le plus à coeur.
Critique :

« Liik’sa wo’ol, tukle’e yaan a muuk ». Ainsi s’exprimaient les Mayas. Si le nom de Maya n’évoque pour vous rien d’autre qu’une petite abeille espiègle et colorée passez votre chemin car loin d’adapter la BD de Waldemar Bonsels, Mel Gibson nous emmène à la découverte d’une civilisation cinq fois millénaire. Si l’on passe facilement outre l’intrigue plutôt quelconque, la découverte de cette culture ancestrale est une première au cinéma. Impossible de ne pas savourer le dépaysement, de se dire qu’on n’a jamais rien vu de tel. Bien sûr, les dialogues en langue maya y sont pour quelque chose, mais la peinture d’ensemble donne une coloration unique au film. Ce voyage vers un ailleurs sauvage et sanglant a, malgré de nombreux défauts, des atouts pour séduire.
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Dakini (Honeygiver Among the Dogs)

1028
Aventure ++ Autres 2018 118 min.
Dechen Roder Jamyang Jamtsho Wangchuk (Kinley), Sonam Tashi Choden (Choden), Chencho Dorji (Norbu), Kunga Dorji (Chef Wangdi)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=252681.html
Synopsis :

Le détective Kinley enquête sur la disparition d'une nonne bouddhiste. Il forme une alliance houleuse avec la principale suspecte, Choden, une femme séduisante considérée par les villageois comme une “démone".Au fil des histoires que lui raconte Choden sur les Dakinis passées (des femmes éveillées, bouddhistes de pouvoir et de sagesse), Kinley croit entrevoir la résolution de l'enquête. Il devra cependant succomber aux charmes de Choden et à ses croyances surnaturelles.
Critique :

La déesse

C’est ce à quoi ressemblent les comètes : il faut se pincer pour croire que Dakini est le premier long métrage d’une jeune réalisatrice venue du Bouthan et qui semble sortie de nulle part. Son film est un thriller qui emprunte volontiers les voies du merveilleux. Dakini détourne les codes du film noir avec ses détectives en perdition, ses femmes fatales, ses flics pourris, ses énigmes nébuleuses… et déplace le décor des trottoirs de la ville occidentale aux forêts hantées du Bhoutan. Dechen Roder a visiblement de l’ambition à revendre et s’en donne les moyens pendant une bonne partie du long métrage.

Si le décor est inédit, c’est également le cas de ce ton à part. Dakini s’ouvre sur quelques gentils et mignons miaou de chats. Mais le film va vite prendre une tournure mystique. Kinley, flic, doit enquêter sur un crime lugubre et plus particulièrement sur une suspecte, trop belle pour être honnête, et que les villageois ont tôt fait de désigner comme une sorcière. L’un et l’autre s’aventurent dans des bois magiques et la séance d’hypnose débute. De conte en conte, de légende en légende, l’imaginaire se déploie et certains moments sont visuellement à couper le souffle.

Porté par une grâce assez surnaturelle, Dakini pourrait n’être que ça, un étrange poème qui envoûte comme son héros est envoûté par la beauté, le mystère et ses vertiges. Roder se concentre davantage sur la résolution dans la seconde partie du film – avec plus de difficultés narratives et nettement moins de rythme. Mais malgré les défauts évidents qui sèmeront probablement une partie du public, il y a un premier essai débordant d’envie, qui ne ressemble à pas grande chose d’autre, et qui a le pouvoir ici ou là de nous emmener où il veut. A n’en pas douter, une révélation à suivre.

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Livre de la jungle (le) (The Jungle Book)

843
Aventure USA 2016 106 min.
Jon Favreau Neel Sethi, Ben Kingsley, Bill Murray, Idris Elba, Scarlett Johansson, Christopher Walken, Lupita Nyong'o, Giancarlo Esposito, Emjay Anthony, Lambert Wilson, Leïla Bekhti, Eddy Mitchell, Cécile de France
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222692.html
Synopsis :

Les aventures de Mowgli, un petit homme élevé dans la jungle par une famille de loups. Mais Mowgli n’est plus le bienvenu dans la jungle depuis que le redoutable tigre Shere Khan, qui porte les cicatrices des hommes, promet d’éliminer celui qu’il considère comme une menace. Poussé à abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli se lance dans un voyage captivant, à la découverte de soi, guidé par son mentor la panthère Bagheera et l’ours Baloo. Sur le chemin, Mowgli rencontre des créatures comme Kaa, un pyton à la voix séduisante et au regard hypnotique et le Roi Louie, qui tente de contraindre Mowgli à lui révéler le secret de la fleur rouge et insaisissable : le feu.
Critique :


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Odyssée de Pi (l') (Life of Pi)

1058
Aventure USA 2012 125 min.
Ang Lee Suraj Sharma, Irrfan Khan, Adil Hussain, Tabu, Rafe Spall, Gérard Depardieu, Ayush Tandon, Gautam Belur
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54343.html
Synopsis :

Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.
Critique :

Le réalisateur Ang Lee réussit un tour de force numérique en adaptant le roman de Yann Martel.

Au début de ce film enchanteur et incomplet, on voit un zoo, en relief - puisque le film tout entier se voit avec des lunettes. Les plans de flamants roses qui se détachent parfaitement sur la mare, de phacochères (ou de babiroussa) dont les verrues jaillissent, ramènent aux émerveillements primitifs.

Ces vues stéréoscopiques sont artificielles et ravissantes. On se retrouve dans la peau d'un spectateur du XVIIIe siècle qui découvre la lanterne magique ou dans celle d'un bambin à qui l'on a donné une visionneuse à diapositives.

Ang Lee, cinéaste complexe jusqu'à l'incohérence, aime, entre deux études sur la noirceur de l'âme humaine, retrouver ce regard d'enfant. C'était le cas dans Tigre et dragon (2000) qui relevait autant du conte de fées que du film de sabre.

En adaptant le roman de Yann Martel, L'Histoire de Pi (Folio, 2005, rééd. 2012), il a trouvé un matériau à bien des points de vue idéal. L'histoire de Piscine Patel (Suraj Sharma), né à Pondichéry, ainsi nommé parce qu'un oncle avait effleuré le paradis en nageant dans la piscine Molitor à Paris, n'est pas faite pour être prise au pied de la lettre.

Martel a imaginé qu'elle est recueillie au Canada, par un écrivain en mal d'inspiration. Un universitaire du nom de Pi Patel lui raconte comment il a survécu au naufrage qui a emporté sa famille et les animaux du zoo que celle-ci gérait à Pondichéry.

Quittant l'Inde pour le Canada, les Patel avaient emmené avec eux les créatures qui les avaient fait vivre, jusque-là dans l'idée de les vendre en Amérique. Mais les courants et les vents firent que Pi se retrouva seul sur un canot de sauvetage avec une hyène, un zèbre et un tigre nommé Richard Parker.

La véracité de cette odyssée n'est qu'une question subsidiaire. Le livre en fait un enjeu philosophique que le scénario de David Magee tente de transposer à l'écran : Pi et Richard Parker incarnent la dualité du monde vivant, l'esprit qui lui donne forme et la chair et l'énergie qui l'animent.

A la partition New Age de Mychael Danna répond une espèce de bande intellectuelle qui accompagne les péripéties fantastiques : l'humain ne peut exister contre la nature, nous sommes une partie inséparable d'un grand tout (leçon récemment dispensée, sous une autre forme, dans Les Bêtes du Sud sauvage, de Benh Zeitlin).

Cette version considérablement allégée de quelques philosophies et religions orientales est administrée avec une maladresse qui contraste avec la magnificence très légèrement kitsch des êtres et des éléments agitant l'écran.

L'Odyssée de Pi est un film merveilleux. Parce qu'il montre des merveilles qu'on n'aurait jamais crues à portée de regard : un tigre qui nage au milieu de l'océan Pacifique, filmé depuis le fond de l'eau ; une baleine qui brise l'eau phosphorescente pour illuminer un garçon et un grand félin ; une île flottante de palétuviers peuplée de suricates qui dérive sur la mer...

Ang Lee manie les outils numériques (images générées par ordinateur, relief, etc.) avec la virtuosité légèrement exhibitionniste d'un magicien de cirque.

Que l'on attende les péripéties parce qu'on a lu le livre (la réponse à la question "mais comment va-t-il faire pour... ?" est ainsi toujours époustouflante) ou que l'on aille de surprise en surprise, L'Odyssée de Pi est une flânerie exquise, d'autant que le rythme du récit est ample, jamais forcé.

On sympathisera avec le guide, le jeune acteur Suraj Sharma, parfait dans le registre de l'étonnement, au point de ne pas remarquer la gaucherie des séquences qui mettent aux prises le personnage de l'écrivain et Pi Patel adulte (incarné par Irrfan Khan) ou les explications superfétatoires de la voix off décryptant les symboles qui se déploient sur l'immensité de l'océan numérique.

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Zen (Zen)

938
Aventure Japon 2009 127 min.
Banmei Takahashi Kankurô Nakamura, Yuki Uchida, Ryushin Tei
http://www.imdb.com/title/tt1156470/combined
Synopsis :

Le film raconte l'histoire vraie du jeune moine japonais Dogen qui s'initia au bouddhisme zen en Chine au XIIIe siècle et l'importa au Japon.
Critique :

The story is about the life and times of the great (perhaps the greatest) zen monk in Japanese history: Dogen.

Dogen's origin is not well known, but what he's become in his later life is part of the Japanese history and culture. The movie is an attempt to portray his life. I'm not sure how much of this story is based on fact. Dogen is the founder of Japanese Soto zen sect which he brought back from China. None of these background information are elaborated in this movie which I think makes this movie miss its point.

It's based on a biographical novel of Dogen by Tetsuo Ootani who himself is a Soto zen monk. I don't know anything about the novel, but since it's supposed to be the life story of Dogen, I believe this movie should reflect that also. However, perhaps the producers have bit off more than they can chew because I find this movie very incomplete whether looking from Buddhistic point of view, or biographic point of view.

How did Dogen arrive at his view of zen Buddhism should at least be highlighted, but none of that is shown in this movie. I believe that the producers didn't know anything about the subject that they were putting on the big screen. It shows on the choppy way the story advances.

The producers, and also the actors were not the caliber that could describe a story of this magnitude.

Good attempt but fail of a production from the aforementioned reasons.
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Bottle Rocket (Bottle Rocket)

885
Comédie USA 1996 92 min.
Wes Anderson Owen Wilson, Luke Wilson, Rob Lowe, Andrew Wilson, James Caan, Teddy Wilson, Janie Tooley, Lumi Cavazos
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=39496.html
Synopsis :

A peine sortie de l'hôpital où il était traité pour dépression, Anthony rejoint son ami Dignan. Les deux hommes imaginent un plan de casse. Ils décident d'aller demander l'aide de Mr. Henry.
Critique :

On retrouve dans cette œuvre de jeunesse de Wes Anderson son goût pour les excentriques socialement ineptes, son regard plein de bienveillance pour ses personnages et sa vision très "zen" des aléas de l'existence. Tous ces éléments font de Bottle Rockett une expérience cinématographique pleine d'authenticité et de charme. En revanche, sur le plan technique, ce premier long-métrage n'est pas aussi travaillé que ces successeurs et souffre d'un rythme placide qui ne plaira pas à tous les spectateurs. Cela n'en reste pas moins une comédie touchante, doublée d'une belle réflexion sur l'amour et l'amitié.
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Brooklyn Boogie (Blue in the Face)

1127
Comédie USA 1995 85 min.
Wayne Wang Harvey Keitel (VF : Bernard-Pierre Donnadieu) : Auggie Wren
Victor Argo (VF : Michel Fortin) : Vinnie
Giancarlo Esposito (VF : Greg Germain) : Tommy Finelli
Lou Reed (VF : Michel Papineschi) : L'homme aux étranges lunettes
Mel Gorham : Violet
Jim Jarmusch : Bob
Roseanne Barr (VF : Monique Thierry) : Dot
Jared Harris : Jimmy Rose
Malik Yoba (VF : Emmanuel Jacomy) : Le vendeur de montres
Stephen Gevedon : Dennis
José Zúñiga : Jerry
Michael J. Fox (VF : Vincent Violette) : Pete Maloney
Peggy Gormley : Sue
Lily Tomlin : La mangeuse de gaufres
Madonna (VF : Marie-Christine Darah) : Le télégramme chantant
Mira Sorvino (VF : Rafaele Moutier) : La jeune femme volée
Keith David : Jackie Robinson
RuPaul : Le danseur dans la rue
Sharif Rashed : Le gamin voleur de sac
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brooklyn_Boogie
Synopsis :

Se situant dans la continuité immédiate de Smoke, Brooklyn Boogie n'en constitue pas véritablement la suite. Ce film se présente comme un défilé de personnages hauts en couleurs (et parfois très connus), à l'intérieur du débit de tabac tenu par Auggie Wren (voir Smoke). Tourné en quelques jours, il est cependant le résultat de plusieurs mois de montage, et reflète l'affection particulière de l'écrivain américain Paul Auster pour le quartier de Brooklyn et ses habitants.
Critique :

Entre fiction et documentaire, Brooklyn Boogie est un hommage au plus grand quartier de New York. C'est aussi un film très drôle, grâce aux personnages loufoques qui vont et viennent dans le bureau de tabac d'Auggie, toujours brillamment interprété par Harvey Keitel. C'est un pur chef d'oeuvre, qui rend de bonne humeur et qu'il faut regarder détendu, en se passant de réflexion...
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Kika (Kika)

446
Comédie Espagne 1993 114 min.
Pedro Almodóvar Veronica Forque (Kika), Victoria Abril (Andrea Caracortada), Peter Coyote (Nicholas), Rossy De Palma (Juana), Alex Casanovas (Ramón), Santiago Lajusticia (Pablo), Anabel Alonso (Amparo), Bibiana Fernández (Susana), Manuel Bandera (Chico Carretera), Charo Lopez (Rafaela), Francisca Caballero (Doña Paquita).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9113.html
Synopsis :

Galerie de personnages contradictoires dont Kika, naïve ingénue sans la moindre once d'orthodoxie est le personnage central.
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 289 notes : 10 % de *****, 28 % de ****, 31 % de ***, 3 % de **, 28 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol
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Prof pas comme les autres 2 (un) (Fack ju Göhte 2)

1149
Comédie ++ Autres 2015 115 min.
Bora Dagtekin Elyas M'Barek, Karoline Herfurth, Katja Riemann, Jana Pallaske, Volker Bruch, Alwara Höfels, Jella Haase, Lena Klenke
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226145.html
Synopsis :

Zeki Müller (Elyas M'barek) est toujours prof au Lycée Goethe et toujours amoureux d'Elisabeth "lisi" Shnabelstedt (Karoline Herfurth). Gudrun, la proviseur, (Katja Riemann) est en concurrence avec Erika, la proviseur du lycée Shiller. Toutes deux veulent gagner la campagne de "Lehrer Werden" traduit littéralement par "Devenir Enseignant" qui ferait un gros coup de pub pour le lycée gagnant. Pour honorer son image, Schiller envoie des dons pour des petits Thaïlandais et soutient une école partenaire. Un jour Zeki apprend la mort d'un de ses complices lors du casse qu'il a fait 14 mois plus tôt. Le défunt avait laissé une lettre pour Zeki :

"Au cas où je ne sortirais pas vivant d'ici sache que le butin est dans ton réservoir."

Zeki prend donc le butin, mais il doit attendre que les 3ème B passent leur BAC et après il pourra avoir son bar qu'il veut s’offrir. En attendant il décide de cacher les diamants dans la mascotte du lycée qui comporte une fermeture à l'arrière. Lisi va alors prendre toutes les peluches pour les mettre dans le conteneur en direction de la Thaïlande. Zeki va donc vouloir organiser un voyage en Thaïlande pour récupérer son magot.
Critique :

«Un prof pas comme les autres» ayant connu le succès en Allemagne, pas étonnant donc que les producteurs et l'équipe aient rapidement mis une suite en chantier. Zeki Müller, le truand devenu professeur, est donc de retour, dans une comédie du même niveau que le premier opus. Quelques gags font en effet mouche, mais le tout n'est guère marquant.
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Prof pas comme les autres 3 (un) (Fack ju Göhte 3)

1150
Comédie ++ Autres 2017 120 min.
Bora Dagtekin Elyas M'Barek, Jella Haase, Sandra Hüller, Katja Riemann, Max von der Groeben, Gizem Emre, Aram Arami, Lena Klenke
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=248091.html
Synopsis :

Depuis sa sortie de prison, Zeki Müller, un ancien braqueur devenu professeur par un étrange concours de circonstances, travaille au lycée Goethe, dirigé par l'excentrique proviseur Gudrun Gerster. Cette année, il est bien décidé à faire passer le bac à tous ses élèves. Mais la tâche s'annonce particulièrement ardue pour cet enseignant pas comme les autres. D'autant que ses méthodes peu conventionnelles ne sont pas du goût de sa nouvelle collègue Biggi Enzberger et que certains de ses élèves semblent plus intéressés par leur vie amoureuse que les cours.
Critique :

Le troisième volet d'une série de comédies potaches ayant rencontré un beau succès en Allemagne. Divertissant, mais le concept commence à s'essouffler.
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Rushmore (Rushmore)

884
Comédie USA 1998 89 min.
Wes Anderson Jason Schwartzman, Bill Murray, Olivia Williams, Seymour Cassel, Brian Cox, Mason Gamble, Connie Nielsen, Luke Wilson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21344.html
Synopsis :

Les mésaventures de Max Fischer, élève de la Rushmore Academy. Personnage hors normes, génie fougueux et brouillon, Max ne peut fournir qu'un minimum d'efforts à ses études et s'est résigné à devenir l'un des pires cancres de son établissement. En dépit de ses échecs scolaires et des admonestations répétées de son directeur, Rushmore n'en reste pas moins à ses yeux un paradis et un sanctuaire idéal pour exercer en toute liberté son inlassable créativité.
Critique :

Blazer bleu marine, lunettes d'intello et frange noire, Max Fisher a tout de l'écolier modèle. Mais ce n'en est pas un. Un cancre, peut-être ? Pas tout à fait, Max est bien trop sérieux... La première qualité de Rushmore, situé en grande partie dans un lycée américain de prestige, c'est de balayer élégamment les stéréotypes. Ni génie précoce ni glandeur invétéré, Max Fisher est un garçon curieux, difficile à cerner. Un phénomène avec lequel on va petit à petit faire connaissance. Sans qu'au final on ne soit jamais sûr de ce qu'il est. D'origine modeste, débordant d'imagination et obstiné, Max ne fait rien en classe, mais il anime avec fougue une bonne dizaine de clubs (ball-trap, aviation, kung-fu...), écrit des pièces de théâtre et cause aux femmes comme un adulte. Au fil du récit, son portrait de loser exalté s'étoffe, puis cède la place à un triangle amoureux original qui réunit notre jouvenceau, Mr Blume (Bill Murray), un industriel neurasthénique tombé sous son charme, et miss Cross, professeur gracieuse qui chavire leur coeur. L'amitié et la trahison, l'amour et la jalousie, tous ces thèmes éculés sont ici réactivés par le biais de deux excentriques lunaires et d'une muse : trois solitaires qui cachent leurs blessures avec classe. Fable lycéenne, roman d'apprentissage sentimental, comédie douce-amère... on serait bien en mal de classer ce film coloré, qui a le charme d'une rêverie mélancolique. Plus d'une fois, on se croirait dans les années 60. De fait, rien ne dit que l'action se situe réellement aujourd'hui. Rushmore est un drôle de film intemporel. Collage d'instantanés façon pop art, cadrages originaux, BO épatante (des Kinks aux Who, en passant par Yves Montand !), tout concourt au bain de jouvence. On n'est pas loin du clip, mais un clip nouvelle manière, romantique et mystérieux... Jason Schwartzman, véritable révélation, mélange de Dustin Hoffman jeunot et de chanteur pop, ne sourit jamais ; Bill Murray, burlesque dans un registre totalement impassible (un grand acteur, on ne le dira jamais assez), non plus. Et si c'était ça le secret du film : faire la gueule en beauté. Jacques Morice.
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Tuche 2 (les) - Le rêve américain (Tuche 2 (les) - Le rêve américain)

995
Comédie France 2015 94 min.
Olivier Baroux Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Claire Nadeau, Sarah Stern, Pierre Lottin, Théo Fernandez, Ken Samuels, Susan Almgren
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231178.html
Synopsis :

À l’occasion de l’anniversaire de « coin-coin », le benjamin de la fratrie, la famille Tuche part le retrouver aux États-Unis : les choses ne vont pas se passer comme prévu, mais alors pas du tout.
Critique :

Le cinéma français, a fortiori comique, en goguette aux States ? Ça n'a pas toujours donné de bons résultats : naufrage des Visiteurs en Amérique, exil inutile de Jamel et Foresti dans Hollywood. A chaque fois, la conquête des collines de L.A. prend des airs de vacances dorées et/ou de coûteux caprices. J'oubliais Nous York, épisode trop « friendly » de Géraldine Nakache, comme une mauvaise copie.

Faut-il remonter au Gendarme à New York, l'un des meilleurs de la série, et sa belle parodie de West side story pour trouver un voyage réussi ? Ah oui, Restons groupés, de Jean-Paul « Unifrance » Salomé, comédie de mœurs un peu plus ambitieuse que les précédents titres cités, ne s'en sortait pas mal en satire des Voyages Fram. Et Les Tuche ? Dans son genre – soyons précis, pesons nos mots –, la suite américaine des aventures de nos Ch'nords toujours mise scène par Olivier Baroux est assez savoureuse. Sans doute parce que l'Amérique qu'on y voit est celle où se côtoient tous les particularismes, toutes les excentricités, et que, là-bas, les Tuche font un peu moins taches.

Vous n'avez pas vu le n°1 – 1,5 million d'entrés en 2011 ? On vous résume : sur la lancée du triomphe des Ch'tis, une autre communauté voisine de l'Escaut s'étale sur nos écrans : les Tuche ont gagné au loto et montrent l'étendue de leur ignorance/particularisme jusqu'aux rivages dorés du rocher monégasque. Carabistouilles en pagaille suivent. L'opus 2 les montre de retour au bercail, profitant des 100 millions délivrés par la Française des Jeux (et qui, ce sera peut-être l'épisode 3, ne dureront pas éternellement) avec un vrai sens de la philantropie (le père Tuche a racheté l'entreprise du coin pour en faire une coopérative) et de la feignantise (interdiction d'arriver à l'heure au travail) qu'on ne peut qu'applaudir. Puisque le cadet est en séjour linguistique aux Etats-Unis, pourquoi ne pas aller le rejoindre ?

On se fiche de l'histoire, prétexte à enfiler les gags. Car, les compositions sont savoureuses : Jean-Paul Rouve est vraiment fort en Jeff Tuche, chevelure et syntaxe à la Tony Vairelles, l'ex-attaquant du RC Lens, parce qu'il tient sa caricature, mêle idiotie profonde et vraie humanité ; mais Isabelle Nanty, Cathy Tuche, n'est pas mal non plus, dans un registre plus classique. Et Claire Nadeau, en Mamie « Suze », perpétuellement bourrée, parlant un sabir que seuls les derniers Sioux finiront par comprendre, est irrésistible...

Bien sûr, rien n'est très neuf : Dany Boon et les Deschiens sont passés par là, plusieurs gags sur les « différences culturelles » sont attendus, mais tout cela est fait avec suffisamment de joie et d'esprit, moqueur et tendre à la fois, pour qu'on rie franchement. A l'image du coming out inattendu du fils Tuche, personnage qui se veut rappeur et s'est donc rebaptisé Tuche Daddy (c'est bête mais c'est drôle), vaguement sosie d'un autre footeux (Florian Thauvin, encore en activité, celui-ci), et joué avec une voix de nez par Pierre Lottin.

Sa romance avec le fils du jardiner mexicain, débutée par une amusante séquence façon clip rap homoérotique, est l'ultime rebondissement d'un rigolo road trip. Qui apprend aux Tuche que l'Amérique n'est pas pour eux : le pays qui glorifie l'enrichissement par le travail, eux qui préfèrent l'enrichissement par le rien-faire ? Non merci. J'étais de bonne humeur, ce matin-là, au Gaumont Opéra ? Sans doute, et que ce court papier ne vous prive pas de ce film d'art et d'essai bulgare que vous lorgnez avec délice. Carton annoncé, Les Tuche 2, le rêve américain n'ont pas besoin de vous. Mais si vous les croisez, ne les discriminez pas.

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Woody et les Robots (Sleeper)

581
Comédie USA 1973 88 min.
Woody Allen Woody Allen (Miles Monroe), Diane Keaton (Luna Schlosser), John Beck (Erno Windt), Mary Gregory (Le Docteur Melik), Don Keefer (Le Docteur Tryon), John Mcliam (Le Docteur Aragon), Bartlett Robinson (Le Docteur Orva), Chris Forbes (Rainer Krebs), Mews Small (Dr. Nero), Peter Hobbs (Dr. Dean), Susan Miller (Ellen Pogrebin), Lou Picetti (M.C.).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1899.html
Synopsis :

En 2173, un homme congelé est ramené à la vie par des chirurgiens révolutionnaires. Arrêté, il se débat dans une société gadgetisée dont la vie est reglée par des robots.
Critique :


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 269 notes : )

Fiche technique :

Budget : 3 millions de $
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

4ème film de Woody
Quatrième réalisation de Woody Allen après Prends l'oseille et tire-toi (1969), Bananas (1971) et Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe... sans jamais oser le demander (1972) (Lily la tigresse, 1966, étant un film Japonais de Senkichi Taniguchi qu'Allen remonta avec de nouveaux dialogues), Woody et les robots fut tourné à Denver. Le réalisateur avait en effet repéré, dans une revue d'architecture, la photo d'une maison au style avnt-gardiste se trouvant dans cette ville.

En parodiant 2001...
La voix de l'ordinateur est celle de Douglas Rain, qui parodie ainsi un de ses propres rôles : celui - vocal - de l'ordinateur HAL 9000 de 2001 : l'odyssée de l'espace.
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Folle journée de Ferris Buelle (la) (Ferris Bueller's Day Off)

1057
Comédie dramatique USA 1986 102 min.
John Hughes Matthew Broderick, Alan Ruck, Mia Sara, Jeffrey Jones, Jennifer Grey, Cindy Pickett, Lyman Ward, Edie McClurg
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46543.html
Synopsis :

Un cancre invétéré, Ferris Bueller, convainc sa petite amie et son meilleur ami hypocondriaque (dont le père a une Ferrari) de sécher les cours pour aller passer la journée à Chicago. Pendant qu'ils font les 400 coups dans la grande ville, le proviseur et la soeur de Ferris tente, chacun de leurs côtés, de prouver aux parents que leur fils est un cancre et qu'il a séché.
Critique :

Prototype (trop) souvent copié mais jamais égalé du teen-movie à l’américaine, Ferris Bueller’day off a su marquer toute une génération et imposer par la même les stéréotypes de telles comédies. Avec son discours désinvolte et son interaction avec la caméra, le personnage est d’autant plus attachant que le film est, comme savait si bien le faire John Hughes, parfaitement ancré dans l’esprit des années 80, jouant sur l’image et le rythme. Matthew Broderick, même s’il a depuis été relégué au rang d’acteur de seconde zone pour nanars, était pourtant irrésistible dans ce rôle mythique de cancre plein de bonnes idées pour manipuler tout le monde, aussi bien ses parents que le serveur du restaurant. Parmi ses victimes, le proviseur retors qu’incarne Jeffrey Jones est lui-aussi particulièrement hilarant. Le scénario, aussi astucieux que son héros, et la mise en scène survoltée et tout aussi ingénieuse permettent à cette comédie de référence de cumuler des situations surprenantes, comme le caméo de Charlie Sheen, et même des extraits cultes comme le fameux "twist and shout" collectif.
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Mr. Ove (En Man Som Heter Ove)

1017
Comédie dramatique ++ Autres 2015 116 min.
Hannes Holm Rolf Lassgård, Bahar Pars, Ida Engvoll, Filip Berg, Stefan Gödicke, Chatarina Larsson, Börje Lundberg, Tobias Almborg
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=232806.html
Synopsis :

Depuis le décès de sa femme et son licenciement, Ove se sent vieux et terriblement inutile. À longueur de journée, il erre dans sa maison comme une âme en peine. Pour s’occuper, il multiplie les rondes de sécurité dans sa copropriété et harcèle ses voisins pour le moindre manquement au règlement intérieur… À 59 ans, grincheux et dépressif, Ove n’attend plus qu’une seule chose de la vie : la mort ! Il décide donc d’en finir… mais ses tentatives de suicide échouent lamentablement. La situation se corse lorsque de nouveaux voisins emménagent, affreusement sympathiques : Parvaneh, une jeune Iranienne, son mari et leurs charmants enfants. Sans cesse importuné, Ove n’a plus un instant à lui pour se pendre tranquillement. Pire : à force de nouvelles rencontres et d’amitiés improbables, il se pourrait bien qu’Ove reprenne goût à la vie…
Critique :



Dans le rôle, Rolf Lassgård, qui a incarné neuf fois à la télé le bourru inspecteur Wallander de Mankell, fait merveille. En prime, dans cette comédie grinçante, une charge salutaire contre les "cravateux", un dilemme exclusivement suédois : faut-il être Volvo ou Saab ? un éloge des chats de gouttière, et une méthode pour converser avec les victimes d’AVC.

L’histoire d’amour, en flash-back, du jeune ouvrier Ove et de sa belle et cultivée Sonja, ne s’imposait guère, mais elle n’empêche pas le film d’atteindre son but : essuyer les larmes avec le sourire. J.G.
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Printemps, été, automne, hiver... et printemps (Bom yeoreum gaeul gyeoul geurigo bom)

1120
Comédie dramatique Corée du Sud 2003 103 min.
Kim Ki-duk Kim Ki-duk, Young-Min Kim, Yeong-Su Oh, Jae-kyeong Seo, Seo Jae-Kyung, Yeo-jin Ha, Dae-Han Ji, Ji-a Park
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53773.html
Synopsis :

Un maître zen et son disciple vivent au coeur d'un temple bouddhiste en bois : au fil des saisons, leurs sentiments évoluent...
Critique :

Kim redonne (...) ses lettres de noblesse à l'art du repérage. le premier gage de réussite de ce chef-d'oeuvre fut d'avoir trouvé ce paysage édénique de lacs et de collines et d'avoir pris le temps d'en explorer tous les recoins, toutes les richesses, pendant quatre saisons entières (...). La beauté de ces paysages vous éblouira, mais n'oubliez pas de tendre également l'oreille, le pinceau de Kim est aussi sonore.
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Notre révolution intérieure (Notre révolution intérieure)

958
Documentaire France 2016 75 min.
Alex Ferrini
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243355.html
Synopsis :

Remettant en cause le monde qu'ils ont connu jusqu'à aujourd'hui, trois jeunes délaissent leur quotidien et leurs habitudes pour partir en voyage. Cette recherche de la connaissance va changer leur regard mais surtout les amener à découvrir la possibilité d'une autre existence. Une invitation à reprendre les commandes de nos propres vies...
Critique :

Des jeunes gens décident de fuir notre société malade et prennent le large pour gagner Ushuaïa. Forts de la lecture de trois livres, nos altermondialistes philosophent allègrement et dénoncent les citadins abrutis qui n'ont pas su trouver la voie de « Mère nature ». Des illuminés guère lumineux, hélas. Serait-ce un documentaire sur un hôpital psychiatrique à ciel ouvert ? Le doute est permis.
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Paris Est Une Fête - Un film en 18 vagues (Paris Est Une Fête)

1055
Documentaire France 2017 95 min.
Sylvain George
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253479.html
Synopsis :

Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’Etat, un chant révolutionnaire,  le silence, et la joie…, rien que la joie.
Critique :

Paris est une fête- Un film en 18 vagues est un film documentaire expérimental français réalisé par Sylvain George en 2017. Il a été distribué dans les salles de cinéma en 2017 en France.

Il s'agit du cinquième long métrage du cinéaste Sylvain George, qui poursuit son travail sur les politiques migratoires européennes et les mouvements sociaux, en s'intéressant plus particulièrement après les Indignés en Espagne (Vers Madrid-the burning bright), au mouvement "Nuit Debout".

Ce film extrêmement poétique et politique, prend à bras le corps des questions cruciales qui ont traversé la France et l'Europe, développant tout à la fois une esthétique et un propos fort et très personnel.
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Cria Cuervos (Cria Cuervos)

456
Drame Espagne 1976 112 min.
Carlos Saura Géraldine Chaplin (La Mère D'Ana Et Ana Adulte), Ana Torrent (Ana), Conchita Perez (Irène), Mayte Sanchez (Juana), Monica Randall (Paulina), Florinda Chico (Rosa), Hector Alterio (Anselmo), Josefina Diaz (La Grand-Mère), German Cobos (Nicolas Garontes), Mirta Miller (Amelia Garontes).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=160.html
Synopsis :

Ana, 9 ans, ne dort plus la nuit dans la grande maison madrilène familiale. Ses parents sont morts récemment. Sa mère s'est éteinte de chagrin et de dépit amoureux, son père a succombé à une maîtresse vengeresse.Témoin de ces deux morts malgré elle, Ana refuse le monde des adultes et s'invente son univers. Elle s'accroche à ses rêves et ses souvenirs pour faire revivre sa mère et retrouver son amour. Elle remplit son quotidien de jeux qu'elle partage avec ses soeurs.
Critique :

Récompensé à Cannes
Cria Cuervos a obtenu le Grand Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes en 1976.

Porque te vas
Composée en 1974 par Jose Luis Perales, la chanson Porque te vas ne connaitra le succès populaire que grâce à son utilisation dans le film. Interprétée par la chanteuse Jeanette, elle devint rapidement l'une des chanons les plus célèbres du Septième Art.

Nourris les corbeaux...
Le titre du film provient du proverbe espagnol "Cria cuervos que te sacaran los ojos" qui signifie "Nourris les crobeaux, ils te crèveront les yeux".

Le refuge d'Ana
Le réalisateur Carlos Saura évoque le personnage d'Ana : "Anne est une petite fille sensible et particulièrement réceptive ; face à l'agression du monde des adultes, elle s'est fabriqué un univers personnel à part pù seuls trouvent place des êtes conformes à ce qu'elle attend d'eux. Dans cet univers, la réalité englove des souvenirs qui ont la présence de l'actualité, des désirs et des hallucinations qui se confondent avec le quotidient."
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Tourbillon de la vie (le) (Tourbillon de la vie (le))

1364
Drame France 2022 121 min.
Olivier Treiner Lou de Laâge, Raphaël Personnaz, Isabelle Carré, Grégory Gadebois, Esther Garrel, Sébastien Pouderoux, Denis Podalydès, Aliocha Schneider
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=288544.html
Synopsis :

Les grands tournants de notre existence sont parfois dus à de petits hasards. Si Julia n’avait pas fait tomber son livre ce jour-là, aurait-elle croisé Paul ? Ou sa vie aurait-elle pris une toute autre direction ?
Nos vies sont faites d’infinies possibilités. Pour Julia, il suffit d’un petit rien tellement de fois ; tous ces chemins qu’elle aurait pu suivre, toutes ces femmes qu’elle aurait pu être…
Choisit-on son destin ? A quoi tiennent l’amour ou le bonheur ?
Critique :

On se laisse prendre à ce vertige, à cette rêverie sur les éternelles questions du hasard, du destin et du libre arbitre.
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Whiplash (Whiplash)

714
Drame USA 2014 107 min.
Damien Chazelle Miles Teller (Andrew Neyman), J.K. Simmons (Terence Fletcher), Paul Reiser (Le père d'Andrew), Melissa Benoist (Nicole), Jayson Blair (Travis), Austin Stowell (Ryan), Chris Mulkey (Oncle Frank), Damon Gupton (Mr. Kramer), Nate Lang (Carl Tanner), Suanne Spoke (Tante Emma), Charlie Ian (Dustin), Kofi Siriboe (Le bassiste), Kavita Patil (Sophie), C.J. Vana (Metz), Max Kasch (Voisin du dortoir), Tarik Lowe (Terrence le pianiste), Calvin C. Winbush (Saxophoniste), Tyler Kimball (Saxophoniste #2), Rogelio Douglas Jr. (Trompettiste), Adrian Burks (Trompettiste #2), Joseph Bruno (Technicien), Michael D. Cohen (Le machiniste Dunellen), Jocelyn Ayanna (Passant), Keenan Henson (Conducteur de camion), Janet Joskins (Passant), April Grace (Rachel Bornholdt), Clifton Eddie (Batteur), Marcus Henderson (Un bassiste), Tony Baker (Machiniste), Henry G. Sanders (Red Henderson), Sam Campisi (Andrew à 8 ans), Jimmie Kirkpatrick (Trompettiste # 2), Tian Wang (JVC Pianiste), Keenan Allen (Membre #1), Ayinde Vaughn (Membre #2), Shai Golan (Membre #3), Yancey Wells (Membre #4), Candice Roberge (Etudiant #1), Krista Kilber (Etudiant #2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225953.html
Synopsis :

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...
Critique :

Note de la presse : 4,1/5
Note des spectateurs : 4,4/5 (Pour 3 905 notes : 31% de *****, 45% de ****, 13% de ***, 5% de **, 4% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 9 prix et 14 nominations
Distributeur : Ad Vitam
Box Office France : 332 903 entrées
Année de production : 2014
Budget : 3 300 000 $
Date de sortie DVD : 7 mai 2015
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 7 mai 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 141166

Secrets de tournage :

Second film
Whiplash est le second film de Damien Chazelle après Guy and Madeline on a Park Bench (2009). Il le réalisa alors qu’il n’était encore qu’un étudiant à Harvard, et le film fut nommé « meilleur film de l’année 2009 » par le NY Times et par plusieurs autres critiques.

Du court au long
Ne trouvant pas de financement pour Whiplash, Damien Chazelle en fit un court-métrage qu'il présenta au Festival du film de Sundance en 2013. Il remporta le prix du Jury du court-métrage, ce qui permit au réalisateur d'avoir les fonds suffisants pour en faire un long métrage.

Filmer chaque concert comme s’il était le dernier
Damien Chazelle sait à quel point le métier de batteur est difficile. Il tenait à ce que chacun le comprenne et a ainsi voulu filmer chaque concert comme s’il était crucial, comme s’il n’y avait rien de plus important que l’excellence de la prestation. Il rajoute : "Pour rendre compte des émotions que je ressentais pendant mes années en tant que batteur, je voulais filmer chaque concert comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort, une course-poursuite ou disons un braquage de banque. Je voulais capturer tous les détails dont je me souvenais, tous les efforts pour parvenir à l’interprétation d’un morceau de musique. Les boules Quiès, les baguettes cassées, les ampoules, les coupures, le bruit du métronome, la sueur et la fatigue."

Tournage express
Whiplash a été tourné en seulement dix-neuf jours en Californie à Santa Clarita.

Damien Chazelle, un homme apeuré par son chef d’orchestre
Le réalisateur a vécu des années compliquées au Conservatoire, et a, avec Whiplash, pu retranscrire ses expériences à l’écran en étant le plus réaliste possible. Il commente : "Il existe beaucoup de films sur la joie que procure la musique. Mais en tant que jeune batteur d’un orchestre de jazz dans un conservatoire, je ressentais bien plus souvent de la peur. La peur de rater une mesure, de perdre le tempo. Et surtout, la peur de mon chef d’orchestre. Avec Whiplash, je voulais réaliser un film qui ressemble à un film de guerre ou de gangsters – un film dans lequel les instruments de musique remplacent les armes à feu et où l’action ne se déroule pas sur un champ de bataille, mais dans une salle de répétition ou sur une scène de concert."

Le coup de baguette
Bien que Miles Teller soit batteur depuis ses quinze ans, il a dû prendre des cours à raison de quatre heures par jour, trois fois par semaine, pour parfaire sa technique. Malgré cela, il n'a réalisé "que" 70% des prestations du film, le reste ayant été doublé par son professeur. Comme son personnage, la performance du jeune comédien lui a provoqué des saignements et nombreuses cloques...

Un batteur expérimenté
Damien Chazelle a lui-même été batteur dans un conservatoire de jazz durant quatre ans, avant de se consacrer au cinéma.

Oui Chef !
Le réalisateur confie s'être inspiré des films de guerre, de trafic de drogue ou encore de sport lors de l'écriture du scénario, bien que ce soit un milieu musical que Whiplash dépeint. C'est notamment au travers de la relation du professeur à l'élève que l'on peut apercevoir un sentiment d'addiction et la dureté de l'apprentissage militaire.

Un film rythmé
Damien Chazelle a fait du montage un véritable jeu de baguette, dans le sens où celui-ci devait être rapide, punchy et rythmé, comme peut l'être la musique d'un batteur.

Thématique proche
Miles Teller, acteur principal de Whiplash, figure au casting du prochain long métrage de Damien Chazelle, La La Land, aux côtés d’Emma Watson. Le film est actuellement en pré-production, et est attendu pour 2015. Il racontera l’histoire d’une actrice débutante et d’un pianiste de jazz tombant amoureux à Los Angeles.

Un film très remarqué à Deauville et à Sundance en 2014
Damien Chazelle a reçu le Grand Prix et le Prix du public à Deauville, et Whiplash le Grand Prix du jury et le Prix du public à Sundance.

Un drame présenté à Cannes
Whiplash a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2014.

J.K. Simmons, un passionné de musique
Après avoir été diplômé de l’Université du Montana, J.K. Simmons se destinait au métier de compositeur. Damien Chazelle lui offre donc un rôle le rapprochant de son premier amour, la musique.
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Alice de l'autre côté du miroir (Alice in Wonderland 2: Through the Looking Glass)

856
Fantastique USA 2016 110 min.
James Bobin Mia Wasikowsky, Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Sacha Baron Cohen, Anne Hathaway, Rhys Ifans, Matt Lucas, Ed Speleers, Stephen Fry, Toby Jones, Alan Rickman, Michael Sheen, Timothy Spall, Paul Whitehouse, Barbara Windsor
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221904.html
Synopsis :

Après son retour de Chine, Alice reçoit la visite d'un mystérieux papillon bleu. Elle devine tout de suite qu'il s’agit d'Absolem. Lui faisant confiance, elle le suit a travers sa maison, et c'est grâce à lui qu'elle traverse un miroir. De l'autre coté, Absolem fait savoir à Alice que le Chapelier Fou, le grand ami de cette dernière, est en danger. Sans hésiter, Alice rejoint vite la demeure du Chapelier, qu'elle trouve mourant. D'après la Reine Blanche, Mirana, le seul moyen de le sauver est de remonter le temps. La mission d’Alice est donc de sauver le Chapelier en essayant de ne pas se faire attraper par le Temps, qui a collaboré avec la perfide Reine Rouge, Iracebeth, la sœur de Mirana.
Critique :

Je vais commencer cette critique directement sans vous faire passer par la phrase d'accroche que l'on met une demi heure à trouver et qui est censée être drôle, ou bien vous faire accrocher, ou bien vous faire détaler.
Ah et, je le répète au cas ou, mais cet avis n'est que mon avis, je n'ai pas la science infuse ou je ne sais quoi.

J'aime bien le premier Alice. Le film. Et je suis sérieuse. Il a certes, des défauts évidents, mais une bonne ambiance, est un bon divertissement et ça me suffit amplement.
Donc il était bien sûr normal d'attendre ce deuxième volet. En tout cas, les bandes annonces annonçaient un truc acidulé, un peu foufou, enfin, un bon petit Pays des Merveilles.
Héhéhé. Le pouvoir des bandes annonces.

J'ai envie de commencer par le visuel donc c'est ce que je vais faire.
C'est joli. Il y a une bonne maitrise des couleurs, ça n'attaque jamais les yeux, enfin c'est sympa.
Les décors le sont aussi. Je pense notamment à l'horloge géante, qui est foutrement bien foutue.
Les textures des CGI sont belles. Il y a du détail, les poils sont bien faits, enfin bref.
Mais les mouvements sont à vomir.
Je m'y attendais un peu suite aux trailers. Il y avait un truc qui clochait dans les mouvements du bestiaire. Et ça n'a pas rater.
Je ne sais même pas quoi en dire. J'ai halluciné au moment où l'on voit de près le Lièvre et Mali. C'est tellement... cgrmlgr. Et pas seulement pour les CGI, la plupart des choses en mouvement étaient pas géniaux à regarder.
Enfin je ne sais pas, dans le premier, les mouvements étaient lents, simples, réalistes ! Là non, il faut aller à 200 à l'heure.

Et d'ailleurs, ceci est une belle transition pour passer à la partie suivante.
J'ai attendu quasiment tout le film avant que celui-ci ne démarre.
Le film veut faire tellement qu'il va trop vite et qu'il n'y a aucun moyen de se plonger dedans.

On commence avec une scène à la Pirates des Caraïbes, puis on arrive à Londres, ils veulent acheter le bateau, pourquoi ?, non tais-toi, oh Absolem coucou, ah sympa le miroir, bonjour Humty, ah tu es une omelette, attention à la marche, Alice de retour, le Chapelier ne va pas bien, sa famille est peut être en vie, il faut aller voir le Temps par une horloge, pourquoi cette horloge-ci ? Chuuuut, bonjour le Temps...

Pause ! Attendez, on ne peut pas assimiler les ¾ des trucs qu'ils sont déjà terminés !
Et tout ça passe tellement vite que j'ai fini dans un brouillard ennuyant. J'ai donc attendu que le film ne passe, hein puisqu'on ne peut pas faire autrement...
Mais ce n'est même pas tout. Puisque le scénario souffre de tellement de facilités scénaristiques, de faux raccords et j'en passe, que je me demandais toutes les 5 minutes si le film faisait exprès de rendre tout ça loufoque pour que ça colle au Pays des Merveilles, alors que les choses sont bien trop organisées pour qu'elles en soient ainsi.
Et je ne parle pas des scènes d'actions inutiles ou des dialogues et paroles creux à tout bout de champs...

Le véritable moment où je suis rentré dans le film est sa fin. La course contre la montre (choisissez si cette phrase est un jeu de mot ou non) était assez sympa et très jolie.

Je ne dirai pas grand chose des personnages, ils sont trop peu développés ou trop développés justement. On sait déjà tout d'Alice depuis le premier film, mais on nous ressort les mêmes trucs, le Chapelier, bah c'est le Chapelier quoi, on aime, on aime pas... Par contre, c'est plutôt bien d'avoir supprimé le manichéisme.
Les acteurs font leur boulot, Mia Wasikowska s'est grandement améliorée.

Ah si, un truc : Wilkins, il était censé être drôle ? Faire rire ? J'ai un peu de mal à voir à quoi il servait vraiment.

Sinon niveau musique, rien à redire, c'est aussi bien que pour le 1er. Il y a de beaux morceaux dans le lot, et heureusement, parce que sinon j'aurai bien plus décroché.

En bref : c'est bordélique (comme cette critique), c'est joli mais il vaut mieux que ça reste fixe, et c'est sympa à écouter.
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Revenants (les) (Revenants (les))

805
Fantastique France 2004 106 min.
Robin Campillo Géraldine Pailhas, Jonathan Zaccaï, Frédéric Pierrot, Victor Garrivier, Catherine Samie, Djemel Barek, Marie Matheron, Saady Delas
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53374.html
Synopsis :

Les morts sont revenus en masse. Dans le monde, des milliers de personnes décédées ont quitté les cimetières pour investir les villes. Puis le phénomène s'est arrêté, comme si les portes du monde s'étaient de nouveau refermées. On est entré maintenant dans une nouvelle phase particulièrement délicate : la réinsertion des morts dans leurs familles.
Critique :

Je mets 4 étoiles en n'en pensant que 3. Mais laisser un film pareil avec une moyenne à 2 étoiles me parait absurde. C'est français, donc c'est effectivement plus lent qu'un blockbuster américain: mais ça n'est jamais ennuyeux. Les revenants est en fait terriblement réaliste: tourné pour l'essentiel à Tours, choisie pou représenter une ville ordinaire, avec des morts ordinaires, des familles ordinaires. C'est peut-être ce côté ordinaire qui en a dérangé plus d'un: pour ceux là, on a tourné Dallas et autres daubes, avec des paillettes et des grosses fortunes à chaque coin de personnage. "Les revenants" est selon moi très proche de la vie bien plan-plan de la plupart des français, et c'est ce qui rend le film crédible. Le jeu des acteurs est homogène avec le concept du film: ça rappelle un peu les téléfilms, mais surtout, ce jeu neutre et lisse (que beaucoup ont pris pour du "néant") amplifie l'impression de malaise général. Bref, c'est un film intelligent, assez esthétique, et qui exploite bien l'idée de départ: la situation est anormale, inexplicable, dérangeante. La société fait au mieux pour réintégrer ces "revenus", mais l'ordre des choses reprend le dessus, sans qu'il y ait besoin d'explication ni de cause. Il va alors sans dire que si vous êtes du genre fou de dieu, ce film ne vous plaira pas (je ne vise personne, mais allez faire un tour du côté des 0 étoile ;=)
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Seigneur des anneaux (le) : la communauté de l'anneau (I) (The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring)

708
Fantastique USA 2001 165 min.
Peter Jackson Elijah Wood (Frodon Sacquet), Sean Astin (Sam), Ian McKellen (Gandalf), Sala Baker (Sauron), Viggo Mortensen (Aragorn), Christopher Lee (Saroumane), Ian Holm (Bilbon Sacquet), John Rhys-Davies (Gimli), Sean Bean (Boromir), Hugo Weaving (Elrond), Liv Tyler (Arwen), Cate Blanchett (Galadriel), Orlando Bloom (Legolas), Dominic Monaghan (Merry), Billy Boyd (Pippin), Marton Csokas (Celeborn), Lawrence Makoare (Lurtz), Craig Parker (Haldir), Mark Ferguson (Gil-Galad), Peter McKenzie (Elendil), Harry Sinclair (Isildur), Sarah McLeod (Rosie), Billy Jackson (un petit garçon Hobbit), Katie Jackson (une petite fille Hobbit), Peter Jackson (Villageois à Bree), Martyn Sanderson (Gardien de l'Enceinte), Ian Mune (Prosper Poire de Beurre), Megan Edwards (Madame Fierpied), David Weatherley (Barliman Butterbur), Brent McIntyre (Le Spectre), Cameron Rhodes (Le Père Maggot), Michael Elsworth (L'archiviste du Gondor), Elizabeth Moody (Lobelia Sacquet), Alan Lee (Un Roi des Hommes), Noel Appleby (Everard Fierpied), Norman Forsey (Gaffer Gamgee (extended edition)), Bill Johnson (Old Noakes (extended edition)), Ben Price (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Brian Sergent (Ted Sandyman (extended edition)), Philip Grieve (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Lori Dungey (Mrs. Bracegirdle (extended edition)), Sam La Hood (Hero Orcs, Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Peter Corrigan (Otho (extended edition)), Jono Manks (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Paul Bryson (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Clinton Ulyatt (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Jonathan Jordan (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Victoria Beynon-Cole (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Lance Fabian Kemp (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Chris Streeter (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Lee Hartley (Orc / Gobelin / Ourouk-haï), Semi Kuresa (Orc / Gobelin / Ourouk-haï), Andy Serkis (Gollum / Witch-king), Alan Howard (Voice of the Ring), Peter Jackson (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de), Andrew Jack (Dialoguiste), Roisin Carty (Dialoguiste), David Salo (Dialoguiste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27070.html
Synopsis :

Dans ce chapitre de la trilogie, le jeune et timide Hobbit, Frodon Sacquet, hérite d'un anneau. Bien loin d'être une simple babiole, il s'agit de l'Anneau Unique, un instrument de pouvoir absolu qui permettrait à Sauron, le Seigneur des ténèbres, de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. À moins que Frodon, aidé d'une Compagnie constituée de Hobbits, d'Hommes, d'un Magicien, d'un Nain, et d'un Elfe, ne parvienne à emporter l'Anneau à travers la Terre du Milieu jusqu'à la Crevasse du Destin, lieu où il a été forgé, et à le détruire pour toujours. Un tel périple signifie s'aventurer très loin en Mordor, les terres du Seigneur des ténèbres, où est rassemblée son armée d'Orques maléfiques... La Compagnie doit non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et l'influence corruptrice qu'exerce l'Anneau lui-même.L'issue de l'histoire à venir est intimement liée au sort de la Compagnie.
Critique :

Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 4,5/5 (Pour 58 405 notes : 69% de *****, 21% de ****, 4% de ***, 4% de **, 1% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 prix et 22 nominations
Box Office France : 6 827 834 entrées
Budget : 90 000 000 $
Année de production : 2001
Date de reprise : 3 décembre 2003
Remake de : Le Seigneur des anneaux
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 18 janvier 2011
Date de sortie Blu-ray : 28 juin 2011
Colorimétrie : Couleur
N° de Visa : 104293
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau
Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.

"Le Seigneur des anneaux" sur grand écran
Comme l'oeuvre littéraire de J.R.R. Tolkien, la saga du Seigneur des anneaux a été divisée en trois volets pour son passage sur grand écran, sous la direction de Peter Jackson. Entamée avec Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau en décembre 2001, elle est suivie par Le Seigneur des anneaux : les deux tours en décembre 2002, et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi en décembre 2003, les version longues et définitives des films sortant à chaque fois un an plus tard environ, au format DVD. Une autre adaptation avait précédemment vu le jour en 1978 : Le Seigneur des anneaux de Ralph Bakshi, un film d'animation initialement prévu en deux parties, avant qu'un échec commercial ne condamne la deuxième partie du projet. Deux téléfilms animés, The Hobbit en 1978 et The Return of the king en 1980, ont également vu le jour.

La saga des anneaux en chiffres
860 millions de dollars de recettes dans le monde (313 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,8 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau910 millions de dollars de recettes dans le monde (337 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,9 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours300 millions de dollars de budget pour la trilogie100 millions de lecteurs dans le monde12 millions d'anneaux posés à la main pour les cotes de maille915 000 mètres de pellicule utilisée90 000 photos de tournage48 000 pièces d'armes et d'armures fabriquées20 602 participations de figurants au total20 000 dollars par costume pour la garde-robe d'Arwen (Liv Tyler)19 000 costumes15 000 éléments de costumes10 000 masques6 000 m² de surface pour les studios de Weta Workshop2 400 techniciens au total2 000 armes1 600 paires de pieds de Hobbits800 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : les deux toursJusqu'à 700 acteurs sur certaines scènes600 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau550 heures de making-of400 pages de scénario filmées350 décors construits et plus de 100 lieux de tournage274 jours de prises de vues principalesJusqu'à 250 chevaux pour une scène200 masques d'orques180 infographistes159 prothèse de nez pour Gandalf (Ian McKellen)150 costumes crées pour chaque civilisationUne équipe technique allant jusqu'à 148 personnes sur certaines scènes114 rôles parlés45 techniciens de décors40 tailleurs, designers, cordonniers, brodeuses et bijoutiers (Département costumes)30 à 40 costumes par hobbit30 lieux vierges visités par l'équipe durant le tournage24h/24 de mise en marche des fours à latex durant 3 ans et demi, 365 jours par an, pour fabriquer tous les masques et prothèses dans les temps15 mois de tournage13 nominations aux Oscars et 4 statuettes (Meilleure musique, Meilleurs effets visuels, Meilleurs maquillages et Meilleurs photographie) pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau6 nominations aux Oscars et 2 statuettes (Meilleurs effets visuels et Meilleur montage sonore) pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours7 ans de développement5 équipes de prises de vue4 versions par épée (une version gros plan avec épée forgée à la main avec poignée sculptée et gravée, une version à l'échelle hobbit ou humaine, une version légère en aluminium, une version en caoutchouc pour les cascades)4 taille pour l'Anneau Unique (petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, anneau de 10 cm pour les très gros plans)3 films tournés simultanément2 forgerons1 Anneau, pour les gouverner tous...

Avant-propos de Peter Jackson
Le dossier de presse du Seigneur des anneaux : le retour du roi s'ouvre sur ces mots du cinéaste Peter Jackson :"J'ai consacré ces sept dernières année de ma vie à écrire, réaliser et produire la Trilogie du Seigneur des anneaux. ce fut une odyssée épuisante, finalement assez proche de celle de nos personnages, Frodon et Sam, avec peu de sommeil, une vie qui n'a plus rien de normal et de nombreux moments où l'on se demande si on arrivera un jour au bout...Aux deux années de préproduction ont succédé 274 jours de tournage, eux-mêmes suivis par trois ans de post-production. Chaque étape du processus de création apportait son lot de défis, pour lesquels le plus souvent, la solution était à inventer. Régulièrement, une question me revenait : n'aurait-il pas été préférable de faire autre chose que Le Seigneur des anneaux ?La réponse a toujours été non. D'abord parce que j'ai eu la chance de travailler avec certains des acteurs et des techniciens les plus talentueux que l'on puisse trouver dans le monde. Pendant toutes ces années, chaque jour m'a prouvé que nous partagions une véritable passion pour l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. Cet amour nous a donné l'énergie, le courage de tout surmonter ; il nous a poussés à donner le meilleur de nous-mêmes pour ces films. Je serai éternellement reconnaissant à New Line Cinema de m'avoir offert la chance de porter à l'écarn ma vision du Seigneur des anneaux.Le professeur Tolkien a dit autrefois que 'la marmite de soupe, le choudaron de l'histoire a toujours bouillonné, et qu'y ont été continuellement ajoutés de nouveaux ingrédients, délicats ou moins raffinés'. A présent, je suis heureux de laisser ces films vivre leur vie dans ce monde et devenir ce que cette génération, ou les prochaines, voudront faire d'eux. Que ma contribution soit en fin de compte jugée 'délicate ou moins raffinée' n'est pas essentiel pour moi. désormais, elle existe. La Trilogie ne m'appartient plus, elle est maintenant entre les mains de ceux pour qui ces films ont été faits : les gens qui aiment ces livres et ont toujours aimé le cinéma".

Multiples retours en Terre du Milieu pour l'équipe du film
Dès la préparation du projet, Peter Jackson avait demandé à disposer d'un budget pour retourner certaines scènes entre chaque film de la saga. il pouvait ainsi modifier et améliorer certaines prises de vues des différentes équipes de tournage, et ainsi affiner sa vision de l'histoire et des personnages. on estime ainsi que 20 % du Retour du Roi ont été refilmés par ses soins durant l'année 2003. Ces retours en Terre du Milieu étaient également l'occasion pour les comédiens et les techniciens de retrouver cette équipe devenue presque une famille...

"Approved P.J."
Durant la pré-production, un tampon spécial "Approved P.J." ("Approuvé par Peter Jackson") fut crée, afin d'être appliqué sur les dessins et designs acceptés par le cinéaste. Chaque designer et artiste n'attendait qu'une seul chose : que leur dernière création soit tamponnée "Approved P.J." !

Une distribution française onéreuse
La distribution française de la trilogie réalisée par Peter Jackson a coûté très cher. Metropolitan FilmExport a en effet acquis les droits de distribution des trois films pour la modique somme de 100 millions de francs.

Une cassette pour les gouverner tous...
A l'origine, Elijah Wood n'avait que peu de chance de participer à l'aventure du Seigneur des anneaux : en effet, Peter Jackson souhaitait engager des comédiens britanniques pour incarner les Hobbits. L'acteur, américain, désirait tellement incarner Frodon qu'il travailla en conséquence pour modifier son accent. Et pour convaincre le réalisateur de ses qualités, il lui envoya un bout d'essai, filmé par son ami et cinéaste George Huang, dans lequel, vêtu à la Hobbit, il arpentait les collines dans la peau de Frodon. Des efforts qui portèrent leurs fruits : Peter Jackson avait trouvé son Porteur de l'Anneau.

La naissance du projet
C'est en 1994 que l'idée vient à Peter Jackson d'adapter Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Un pari osé qu'il défend bec et ongles : après avoir refusé l'offre de Miramax qui voulait en faire un seul et unique film, le réalisateur présente son projet à la maison de production Fine Line et au distributeur New Line. En leur dévoilant un petit film en images de synthèse basé sur la trilogie, il parvient à les convaincre du potentiel d'un tel défi. C'est le début d'une grande aventure.

Un casting très particulier
Parallèlement au casting des comédiens principaux, déjà loin d'être aisé, la production a du se pencher sur le casting des figurants, qui a demandé énormément d'efforts. Les personnes recherchées devaient en effet correspondre à des profils bien définis, chacun devant correspondre à une civilisation précise du monde de Tolkien (Hobbit, Nain, Elfe...).

Parler le language elfique...
Le tournage de la trilogie n'a pas seulement été éprouvant physiquement pour les comédiens. Ceux-ci ont, en plus, été amenés à parler le langage elfique, jamais utilisé oralement. Pour ce faire, ils ont disposé de l'aide d'Andrew Jack, un répétiteur dialectes et langues inventées qui leur a enseigné la phonétique pour donner vie à cette langue bien étrangère pour eux.

Un couple inséparable
Peter Jackson a toujours travaillé en collaboration avec sa femme. Depuis Meet the Feebles, Frances Walsh, la compagne du néo-zélandais, agit en tant que co-scénariste de tous ses films. Après avoir été productrice exécutive de Fantômes contre fantômes, elle se charge également de co-produire Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Inséparables, on vous dit...

Peter Jackson : une seconde adaptation
Peter Jackson n'est pas le premier à se lancer dans le pari fou d'adapter la trilogie du Seigneur des Anneaux. Avant lui, en 1978, Ralph Bakshi avait tenté l'expérience, mais sous la forme d'un dessin animé. Le résultat n'avait pas convaincu les puristes, accusant le film d'animation de ne pas véritablement rendre justice à l'oeuvre de Tolkien. A noter que dans ce dessin animé, l'acteur John Hurt prête sa voix au personnage d'Aragorn.

Stuart Townsend évincé
Le comédien irlandais Stuart Townsend ne connaîtra pas la sensation de jouer dans la trilogie. Premier choix de Peter Jackson pour incarner le personnage d'Aragorn, il est rapidement et sans ménagement écarté du projet en raison de "divergences artistiques", selon New Line. C'est Viggo Mortensen qui sera finalement Aragorn, fils d'Arathorn, alias Grand-Pas. Un rôle qui lui fut proposé alors que le tournage avait déjà commencé, et qu'il accepta sans aucune préparation, persuadé par henry, son fils de 12 ans, qu'il devait participer à cette aventure unique...

26 minutes pour patienter
L'attente autour de la trilogie étant énorme, la production a souhaité, en amont, proposer un montage de 26 minutes à des journalistes privilégiés, cela afin de mettre intelligemment l'eau à la bouche à la planète cinéma. Ce montage, impressionnant, a été projeté pour la première fois en 2001, lors du Festival du Film de Cannes.

Christopher Lee et son rôle...
Le légendaire comédien Christopher Lee incarne le personnage du magicien Saroumane dans la trilogie. Mais à l'origine, il manifestait plutôt l'envie d'incarner l'autre magicien, Gandalf. Les cascades effectuées par ce dernier ont cependant contraints Christopher Lee, trop âgé, a renoncer à son désir initial. Une satisfaction pour Peter Jackson, qui ne voyait que lui pour interpréter Saroumane.

Des "caméos" pour Peter Jackson
Peter Jackson a l'habitude de faire une petite apparition clin d'oeil dans chacun de ses films. Ainsi, dans La Communauté de l'anneau, on l'aperçoit furtivement dans le rôle d'un habitant du village de Bree. Dans Les Deux tours, il incarne un soldat défendant le gouffre de Helm lors d'une bataille épique. Saurez-vous le reconnaître ?

Deux projets avortés...
A en croire l'acteur Christopher Lee, Peter Jackson n'est pas le seul à avoir voulu porter la trilogie de J.R.R. Tolkien sur grand écran. Le chanteur Sting et le metteur en scène John Boorman auraient en effet été un temps intéressés par l'aventure.

Un Frodon peut en cacher un autre !
C'est Elijah Wood qui le dit : à l'origine, ce n'est pas lui qui devait incarner Frodon, le personnage central de la trilogie sur grand écran, mais Dominic Monaghan. Quand Peter Jackson a visionné la cassette vidéo envoyée par Elijah Wood, la révélation a cependant été immédiate : celui-ci EST Frodon. Dominic Monaghan n'a, lui, pas trop perdu au change, puisqu'il a hérité au final du rôle de Merry, camarade hobbit de Frodon.

Hobbits = "Beatles" ?
Durant le tournage du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, Peter Jackson a donné un surnom bien particulier aux quatre acteurs qui incarnent les hobbits. Grand fan des Beatles, il leur a en effet donné à chacun le nom de l'un des membres du groupe ! Pour l'anniversaire de Peter Jackson, les quatres acteurs lui ont rendu la pareille en lui offrant une photo d'eux déguisés en Beatles !

Un tournage épuisant
Le tournage de la trilogie a été particulièrement éprouvant pour les comédiens. Certaines des journées de travail pouvaient durer jusqu'à plus de 16 heures et pour les hobbits, la pose des prothèses en latex à leurs pieds durait plus d'une heure. Sean Astin, qui incarne Sam, est ainsi ressorti épuisé du tournage à la fin duquel il a perdu une douzaine de kilos.

3 films en simultanés !
Si Robert Zemeckis avait tourné deux épisodes de la saga Retour vers le futur en même temps, Peter Jackson est le seul cinéaste à avoir tourné trois films de manière simultanée, avec l'aide de pas moins de cinq équipes. C'était selon lui l'unique moyen de mener à terme, au niveau économique, cet ambitieux projet.

Une amitié qui dépasse le cadre du film...
Non contents d'être deux amis inséparables dans Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, où ils incarnent respectivement Frodon et Sam, les comédiens Elijah Wood et Sean Astin sont aujourd'hui, paraît-il, les meilleurs amis du monde en dehors des plateaux. Un parallèle bien sympathique...

Un Viggo Mortensen déchaîné!
Le moins que l'on puisse dire est que Viggo Mortensen a pris très à coeur son rôle d'Aragorn dans Le Seigneur des anneaux. Il a lui-même effectué toutes ses cascades et s'est cassé une dent lors d'un coup d'épée malheureux. Pas troublé pour un sou, le comédien a immédiatement demandé de la glue pour recoller sa dent cassée et reprendre le tournage aussi vite que possible ! Autre témoignage de l'importance qu'il accordait au film et de sa méthode pour s'imprégner de son rôle, le comédien ememnait son épée partout avec lui (au restaurant, en voiture...) et dormait même avec ! Il lui est même arrivé de dormir avec son cheval...

Un génie qui accouche d'un succès colossal...
C'est en 1892 que naît J.R.R. Tolkien, en Afrique du Sud. Ce britannique exerce d'abord en tant que lexicographe pour un dictionnaire puis devient professeur de langue et de littérature anglaise aux universités de Leeds et d'Oxford. Spécialisé dans les dialectes anglo-saxons, J.R.R. Tolkien est aussi passionné par les langages nordiques et les langues imaginaires. Il sera d'ailleurs le créateur de deux langue complètes : le Quenya et le Sindarin, parlers elfiques que l'ont peut entendre dans le film. C'est en cherchant un cadre historique pour ces langues qu'il invente la Terre du Milieu.En 1937, il publie Bilbo le Hobbit, premier roman qu'il destine aux enfants. Mais c'est en 1954 et 1955 que J.R.R. Tolkien entre dans la légende avec la publication de la suite de Bilbo, l'immensément long et beaucoup plus sombre Seigneur des Anneaux. Avec ce livre, il entendait doter d'un grand ensemble mythologique son pays, qui en était dépourvu. Les Anglais ne sont d'ailleurs pas des ingrats puisqu'ils ont élu son livre meilleure oeuvre du 20e siècle. Près de 200 millions de lecteurs dans le monde ont vibré à la lecture de ce classique au confluent de la littérature (pour ses procédés narratifs) et du mythe (pour sa façon de parler à l'inconscient collectif à travers des symboles universels).

La rencontre de Christopher Lee et Tolkien
De tous ceux qui ont participé à l'aventure cinématographique du Seigneur des Anneaux, Christopher Lee est le seul à avoir rencontré l'auteur de la saga J.R.R. Tolkien, avec qui il a pu partager quelques mots. Un privilège pour le comédien qui avoue également avoir acheté la trilogie littéraire dès sa parution en 1954 et 1955.

Un tatouage sous le signe des Elfes
Afin de marquer la fin d'un tournage marathon et d'immortaliser à jamais une période importante de leur vie, tous les acteurs du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau se sont livrés à une petite fantaisie corporelle. Chacun s'est en effet tatoué le chiffre "9" sur le corps, avec cependant une particularité propre à l'univers de Tolkien puisqu'il était inscrit en langage Elfe.

Elijah Wood et l'Anneau unique
C'est Elijah Wood, interprète du Porteur de l'Anneau Frodon Sacquet, qui a hérité de l'"Anneau unique". Peter Jackson et sa femme et collaboratrice Fran Walsh lui ont remis ce cadeau lors d'une séances d'enregistrement de dialogues additionnels. Plusieurs exemplaires du maléfique artefact étaient bien entendu utilisés lors du tournage de la trilogie, mais le bijou dont a hérité le comédien est l'anneau majoritairement employé sur les plateaux. Un cadeau unique et magique.

Sean Connery écarté
Dès l'annonce de la mise en chantier de la trilogie, le nom de Sean Connery a immédiatement été murmuré par de nombreux fans de la saga pour le rôle de Gandalf. Le comédien a d'ailleurs proposé ses services à Peter Jackson en vue d'interpréter le puissant magicien. Le cinéaste repoussa pourtant l'idée, préférant un comédien moins connu. C'est Ian McKellen qui fut jugé le plus apte à capturer l'essence de ce personnage essentiel de la Communauté de l'Anneau.

Modifier les tailles
Pour illustrer à l'écran les différences de taille entre les Hobbits et leurs homologues humains, elfes et magiciens, l'équipe utilisa des perspectives forcées, plaçant les personnages les plus grands près de l'objectif de la caméra pour les faire paraître plus imposants que les semi-hommes. Autres astuces : un système de plates-formes et de poulies permettant aux comédiens de bouger en même temps que la caméra pour maintenir cette perspective forcée, la construction du décor à différentes échelles, l'utilisation d'images composites, de comédiens sur échasses ou de géants et de personnes de petite taille engagés comme doublure et portant pour certains des masques à l'effigie des héros du film...

Le souci du détail
Peter Jackson a parsemé son film de références à l'oeuvre de J.R.R. Tolkien et de petits détails peremttant à la Terre du Milieu d'apparaître plus réaliste. Les passionnés reconnaîtront ainsi les trois Trolls transformés en statues, lors d'une halte d'Aragorn et des Hobbits dans leur fuite vers Fondcombe. Autres clins d'oeil : les chants de Bilbon et Gandalf, la carte du Mont Solitaire de Bilbon (référence au roman Bilbo le hobbit), les présents de Galadriel (capes elfiques, broches et armes) ou encore la grâce des Elfes (Legolas ne s'enfonçant pas dans la neige sur les flancs du Mont Caradhras entre autres).

Du sang noir pour la censure
Afin d'éviter une classification trop sévère défavorable à la carrière de sa trilogie, Peter Jackson a opté pour une solution efficace : écarter l'idée d'un sang rouge et donner du sang noir aux créatures maléfiques de Sauron et Saroumane (Orcs, Gobelins et autres Uruk-Haï). De sorte que les violents combats des trois films (dont la bataille du Gouffre du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours) soient moins "sanglants" visuellement et ne s'attirent pas les foudres des censeurs...

De la moquette pour respecter la nature
Des kilomètres de moquette furent utilisés par l'équipe du film pour ne pas détériorer la nature dans des endroits immaculés et vierges de toute civilisation où furent tournées certaines scènes du film.

Gollum : plus qu'un personnage numérique
Créer le personnage de Gollum, ancien Hobbit rongé par l'Anneau pour devenir une créature difforme, à la fois menaçante et pathétique, fut l'un des défis de la trilogie du Seigneur des anneaux. Crée via des logiciels d'animation de synthèse de pointe, ce personnage devait avant tout être le plus crédible possible, notamment de par ses nombreuses interactions avec Frodon (Elijah Wood) et Sam (Sean Astin). Une réussite, qui tient pour beaucoup à la performance d'Andy Serkis. Tournant avec les autres acteurs dans un costume bleu/vert/blanc ensuite effacé au montage, il retourna ensuite toutes ses scènes en studio, couvert de capteurs de mouvements, puis les reprit une nouvelle fois derrière le micro pour doubler la créature et numériser ses expressions faciales : de nombreuses heures de travail, qui font de lui l'acteur ayant fourni le plus gros travail sur la trilogie du Seigneur des anneaux !Outre sa gestuelle, son apport fut essentiel au niveau de la voix de Gollum : "Je me sens lié à ce son sur le plan émotionnel. Pour moi, la voix de Gollum laisse transparaître sa douleur cachée. Ses souvenirs, ses émotions sont prisonniers quelque part dans sa gorge. Rien qu'en faisant sa voix, je suis entré immédiatement dans la dimension physique de Gollum, et j'ai incarné le rôle comme si je jouais réellement à l'image", explique Andy Serkis. Une performance saluée par Peter Jackson-"Gollum est probablement le personnage virtuel le plus ‘humain' qui ait jamais vu le jour dans un film. Il est né de l'acteur"-, mais également par le studio New Line qui souhaite obtenir une nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle en 2003 ! Une première pour un personnage numérique...

Massive : la vrai magie du "Seigneur des anneaux"
La transposition au cinéma de la trilogie du Seigneur des anneaux n'aurait pas été possible sans un logiciel d'animation capable de transposer à l'écran les gigantesques scènes de batailles imaginées par J.R.R. Tolkien. Ainsi, les techniciens du studio Weta Workshop ont mis au point le logiciel Massive, qui offre à Peter Jackson la possibilité de créer d'innombrables entités numériques, chacune dotée de sa propre personnalité et de sa propre indépendance. En résultent des scènes de combat incroyablement réalistes, où les combattants artificiels ne répètent plus des mouvements préprogrammés mais agissent et réagissent en fonction de leur environnement. Dévoilé dans le prologue du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, Massive fut l'un des outils essentiels sur Le Seigneur des anneaux : les deux tours et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi, notamment lors de la scène du Gouffre de Helm."J'ai mis au point ce programme en l'imaginant comme une vie artificielle, et non en la considérant comme un système d'animation de foule", explique le concepteur du programme Stephen Regelous. "Massive travaille en créant des agents qui possèdent leurs propres caractéristiques aléatoires et ont la capacité de prendre leurs propres décisions dans une situation de foule. Pour que ces agents réagissent naturellement à leur environnement, il fallait qu'ils disposent des même sens que nous, humains, pour l'appréhender. Ils sont donc dotés de la vision, de l'audition, du toucher –ils entrent en collision avec les autres agents. Ils perçoivent leur environnement. Chaque agent est en outre doté de ses propres traits de caractère : l'agressivité, l'audace, la lâcheté... Il faut y ajouter les paramètres qui définissent quel est leur degré de saleté, leur taille, leur fatigue. Il y a d'innombrables paramètres qui entrent en jeu pour déterminer comment ces agents se comportent. Ce sont des entités uniques"."Chacun de ces agents a une cerveau, une intelligence artificielle", reprend le directeur technique de Massive Geoff Tobin. "Une partie du cerveau de ces agents décide quelle action à accomplir selon le contexte, l'instant, et l'autre partie transmet des informations sur le type de terrain, les ennemis qui l'environnent, les alliés, les déplacements. D'une certaine manière, ils ne sont pas si différents de vrais figurants !"Pour Richard Taylor, responsable de Weta, "chacun de ces personnages possède son propre éventail de mouvements militaires, son répertoire d'action. Tous ces éléments ont été intégrés aux personnages. Chaque personnage numérique a été crée dans les moindres détails : il devait donner l'impression de posséder sa propre volonté, sa propre détermination, pour compléter le jeu des acteurs réels. On ne devait absolument pas déceler la différence. (...) Certaines des scènes que l'on voit au Gouffre de Helm défient l'entendement : ces batailles titanesques créées par massive avec des dizaines de milliers de soldats qui s'agitent dans une atmosphère de colère et de mort, et tout cela a été crée numériquement..."

Fran Walsh : le cri des spectres
Etonnement, c'est la scénariste et femme de Peter Jackson Fran Walsh qui prête sa voix au cri inhumain des spectres de l'anneau (les cavaliers noirs). Ne parvenant pas à trouver de son assez effrayant, les bruiteurs "jetèrent leur dévolu" sur Fran Walsh sur les conseils de Peter Jackson. Un pari gagnant...

L'étalonnage numérique
Très tôt, Peter Jackson et ses producteurs décidèrent d'utiliser l'étalonnage numérique sur la trilogie. Cette technique consiste à numériser le film, puis revoir chaque scène et modifier leur éclairage pour obtenir une photo unifiée, et finalement retransposer le long métrage sur pellicule. La trilogie du Seigneur des anneaux mêlant prises de vues réelles, miniatures, images de synthèses et images composites, cette technique était essentielle pour donner à la saga une unité de ton et de couleurs.

Un premier montage de 5 heures pour le premier film
Le premier montage de La Communauté de l'anneau durait environ cinq heures ! Peter Jackson dut donc se résoudre à de nombreuses coupes et sdécida, avec ses collaborateurs, de recentrer l'histoire sur la quête de Frodon. La durée du film fut ainsi réduite à un peu moins de trois heures. Une version longue du film, proposée en DVD, comporte près de trente minutes de scènes supplémentaires.

Quand Boromir a le vertige...
Effrayé par la perspective de reprendre l'hélicoptère après un premier voyage mouvementé, Sean Bean, interprète de Boromir dans La Communauté de l'anneau, refusa de remonter dans l'un des appareils nécessaire pour transporter les comédiens sur un lieu de tournage inaccessible. Il prit donc sa voiture et termina le trajet à pied, escaladant deux heures durant les collines pour rejoindre ses partenaires !

1er jour de tournage
Le premier jour de tournage officiel de la trilogie fut celui de la scène de La Communauté de l'anneau où les quatre hobbits doivent se cacher sous une souche pour échapper au sinistre Cavalier noir sur le chemin dans la forêt.

Sean Astin, l'ange gardien d'Elijah Wood
Comme son personnage de Sam dans la trilogie, Sean Astin fut un véritable ange gardien pour Elijah Wood (Frodon). Sans cesse sur le qui-vive concernant la sécurité de son partenaire, il l'aidait à résoudre tous ses problèmes, comme notamment le jour où ce dernier oublia ses clés dans son appartement. Sean Astin prit toute l'opération en main, appelant le serrurier et s'occupant de toutes les démarches à faire, pour que son collègue et ami puissent garder l'esprit tranquille...

L'Anneau unique = l'alliance du producteur
Crée par une équipe spéciale de joaillier, l'Anneau unique fut forgé dans quatre tailles différentes : petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, ainsi qu'une version de 10 centimètres de diamètre pour les très gros plans. Sa forme est notamment basée sur celle de l'Alliance du producteur Rick Porras.

Créer Hobbitebourg
Hobbitebourg était essentiel à l'histoire : il devait témoigner du "paradis" pour lequel se bat Frodon. Le village des Hobbits fut donc créer largement en amont du tournage, basé sur les croquis de John Howe et Alan Lee. Les plantes, fleurs, arbres et potagers furent plantés un an avant le début du tournage, pour donner à ce décor naturel une véritable authenticité et un air de vécu.

Peter Jackson dans le rôle de Bilbon !
Un mois avant le début du tournage, Peter Jackson et quelques collaborateurs répétèrent la scène de dialogue entre Bilbon (Ian Holm) et Gandalf (Ian McKellen) dans le décors de Hobbitebourg, afin de préparer leurs angles de prise de vue. Peter Jackson en personne se glissa dans la peau de Bilbon et livra une très bonne performance, tandis qu'un technicien muni d'un masque incarnait Gandalf. Quant au producteur Rick Porras, il jouait le rôle de Frodon.

Une aide de George Lucas
Utilisant la technique dite de "Prévisualisation" pour visualiser en amont du tournage les scènes difficiles du film (requérant notamment de nombreux effets visuels), l'équipe de Peter Jackson reçut une aide bienvenue en la personne de George Lucas et son producteur Rick McCallum. Ces derniers les invitèrent même au légendaire Skywalker Ranch afin de partager leurs informations sur cette technologie, et de visionner au passage les premières images de Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones...

L'importance des story-boards
Afin d'entreprendre le tournage simultané de trois films, le travail de préparation en amont de la production fut évidemment essentiel. Peter Jackson et son équipe travaillèrent donc d'arrache-pied sur les story-boards du film durant 4 à 5 ans !

Christopher Lee et Tolkien
Le seul acteur de la saga à avoir rencontré J.R.R. Tolkien (l'auteur des livres du Seigneur des Anneaux) n'est autre que Christopher Lee, qui interprète Saroumane.

Kylie Minogue pour Galadriel
La chanteuse Kylie Minogue a postulé pour avoir le rôle de Galadriel, mais en vain. D'après Elijah Wood, Peter Jackson refusa qu'elle incarne Galadriel car elle était trop petite.

Le clan hobbit
Au début du tournage, seuls les 4 interprètes des Hobbits furent convoqués sur le plateau. Ces derniers sont restés 2 mois ensemble sans le reste du casting. L'idée de Peter Jackson était alors de créer un groupe uni bien que les acteurs ne se connaissaient pas avant le début de l'aventure.

Attention les yeux
John Rhys-Davies a vécu un vrai calvaire dans la peau de Gmili. Obligé de porter des prothèses au visage pour incarner le nain, l'acteur s'est révélé allergique à ces appendices qui lui provoquaient de l'eczéma et finissaient par lui faire gonfler les yeux.

La femme est l'avenir du Hobbit
Billy Boyd (Pippin) était doublé par une fille pour les plans d'ensemble notamment, une jeune thaïlandaise qui rêvait de devenir cascadeuse.

Pas le pied ce film
Tourner avec des prothèses présente d'énormes contraintes pour les acteurs. Pour incarner les Hobbits, Sean Astin, Elijah Wood, Billy Boyd et Dominic Monaghan devaient se lever aux aurores vers 4h30-5h du matin afin de se faire poser leurs différents appendices. Pas moins de 2h étaient nécessaires pour fixer les prothèses des pieds, notamment. La contrainte était telle que Sean Astin a compté le nombre de jours où il fut obligé d'enfiler ces prothèses sans que l'on aperçoive ses pieds à l'écran. L'acteur en a ainsi totalisé 50 sur les 274 jours de tournage qui auront été nécessaires pour boucler cette épopée.

Pipin en rythme
Lors de la grande fête célébrant les 111 ans de Bilbon, on peut voir Billy Boyd à 2 endroits en même temps. Si Pippin est occupé à lancer des feux d'artifices en compagnie de Merry, l'acteur apparaît également parmi les musiciens de la fête avec une mandoline entre les mains. Concernant cette scène, d’ailleurs, si la préparation de l'anniversaire a été filmée en extérieur dans un champ de Matamata, la réception, en elle-même, a été tournée en studio.

La crue du Roi
A l'origine, Peter Jackson et ses équipes souhaitaient tourner les 3 films dans l'ordre. S'ils commencèrent par les séquences de La Communauté de
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Seigneur des anneaux (le) : le retour du roi (III) (The Lord of the Rings: The Return of the King)

710
Fantastique USA 2003 200 min.
Peter Jackson Elijah Wood (Frodon Sacquet), Sean Astin (Sam), Viggo Mortensen (Aragorn), Ian McKellen (Gandalf), Liv Tyler (Arwen), Orlando Bloom (Legolas), Billy Boyd (Pippin), Dominic Monaghan (Merry), Andy Serkis (Gollum / Sméagol), Bernard Hill (le roi Théoden de Rohan), Miranda Otto (Eowyn de Rohan), Karl Urban (Eomer), Bruce Hopkins (Gamelin), David Wenham (Faramir), John Noble (Denethor, Intendant du Gondor), Hugo Weaving (Elrond), Cate Blanchett (Galadriel), Marton Csokas (Celeborn), Ian Holm (Bilbon Sacquet), Lawrence Makoare (Le Roi Sorcier), Paul Norell (le Roi des Morts), Sarah McLeod (Rosie), Alexandra Astin (Elanor Gamgee), Thomas Robins (Déagol), Noel Appleby (Everard Proudfoot), Christopher Lee (Saroumane (version longue)), Brad Dourif (Grima Langue-de-Serpent (version longue)), Bruce Spence (la bouche de Sauron (version longue)), Royd Tolkien (un soldat du Gondor), Peter Jackson (Chef des corsaires), Sean Bean (Boromir (scène tirée de 'La Communauté de l'Anneau')), Harry Sinclair (Isildur (scène tirée de 'La Communauté de l'Anneau)), John Rhys-Davies (Gimli), Pete Smith (II) (Orc), Jed Brophy (Orc), Alistair Browning (Damrod), John Bach (Madril), Sala Baker (Orc/Sauron), Ian Hughes (Irolas), David Aston (Gondorian Soldier 3), Billy Jackson (Enfant), Katie Jackson (Enfant), Robert Pollock (Orc), Joel Tobeck (Orc Lieutenant 1), Shane Rangi (Harad Leader 2), Bruce Phillips (Grimbold), Bret McKenzie (Elf Escort), Stephen Ure (Gorbag), Ross Duncan (Orc), Peter Tait (Shagrat), Sadwyn Brophy (Eldarion), Richard Edge (Gondor Soldier), Todd Rippon (Acteur), Jason Fitch (Acteur), Maisy McLeod-Riera (Actrice), John Rhys-Davies (Gimli), Alan Howard (Voice of the Ring), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de), Andrew Jack (Dialoguiste), Roisin Carty (Dialoguiste), David Salo (Dialoguiste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=39187.html
Synopsis :

Les armées de Sauron ont attaqué Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce royaume autrefois puissant n'a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn trouvera-t-il en lui la volonté d'accomplir sa destinée ?
Tandis que Gandalf s'efforce de soutenir les forces brisées de Gondor, Théoden exhorte les guerriers de Rohan à se joindre au combat. Mais malgré leur courage et leur loyauté, les forces des Hommes ne sont pas de taille à lutter contre les innombrables légions d'ennemis qui s'abattent sur le royaume...
Chaque victoire se paye d'immenses sacrifices. Malgré ses pertes, la Communauté se jette dans la bataille pour la vie, ses membres faisant tout pour détourner l'attention de Sauron afin de donner à Frodon une chance d'accomplir sa quête.
Voyageant à travers les terres ennemies, ce dernier doit se reposer sur Sam et Gollum, tandis que l'Anneau continue de le tenter...
Critique :

Note de la presse : 3,8/5
Note des spectateurs : 4,5/5 (Pour 71 367 notes : 79% de *****, 14% de ****, 2% de ***, 3% de **, 2% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 22 prix et 9 nominations
Box Office France : 7 256 353 entrées
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget : 94 000 000 $
Année de production : 2003
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 18 janvier 2011
Date de sortie Blu-ray : 6 avril 2010
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 109443

Secrets de tournage :

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau
Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.

"Le Seigneur des anneaux" sur grand écran
Comme l'oeuvre littéraire de J.R.R. Tolkien, la saga du Seigneur des anneaux a été divisée en trois volets pour son passage sur grand écran, sous la direction de Peter Jackson. Entamée avec Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau en décembre 2001, elle est suivie par Le Seigneur des anneaux : les deux tours en décembre 2002, et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi en décembre 2003, les version longues et définitives des films sortant à chaque fois un an plus tard environ, au format DVD. Une autre adaptation avait précédemment vu le jour en 1978 : Le Seigneur des anneaux de Ralph Bakshi, un film d'animation initialement prévu en deux parties, avant qu'un échec commercial ne condamne la deuxième partie du projet. Deux téléfilms animés, The Hobbit en 1978 et The Return of the king en 1980, ont également vu le jour.

La saga des anneaux en chiffres
860 millions de dollars de recettes dans le monde (313 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,8 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau910 millions de dollars de recettes dans le monde (337 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,9 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours300 millions de dollars de budget pour la trilogie100 millions de lecteurs dans le monde12 millions d'anneaux posés à la main pour les cotes de maille915 000 mètres de pellicule utilisée90 000 photos de tournage48 000 pièces d'armes et d'armures fabriquées20 602 participations de figurants au total20 000 dollars par costume pour la garde-robe d'Arwen (Liv Tyler)19 000 costumes15 000 éléments de costumes10 000 masques6 000 m² de surface pour les studios de Weta Workshop2 400 techniciens au total2 000 armes1 600 paires de pieds de Hobbits800 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : les deux toursJusqu'à 700 acteurs sur certaines scènes600 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau550 heures de making-of400 pages de scénario filmées350 décors construits et plus de 100 lieux de tournage274 jours de prises de vues principalesJusqu'à 250 chevaux pour une scène200 masques d'orques180 infographistes159 prothèse de nez pour Gandalf (Ian McKellen)150 costumes crées pour chaque civilisationUne équipe technique allant jusqu'à 148 personnes sur certaines scènes114 rôles parlés45 techniciens de décors40 tailleurs, designers, cordonniers, brodeuses et bijoutiers (Département costumes)30 à 40 costumes par hobbit30 lieux vierges visités par l'équipe durant le tournage24h/24 de mise en marche des fours à latex durant 3 ans et demi, 365 jours par an, pour fabriquer tous les masques et prothèses dans les temps15 mois de tournage13 nominations aux Oscars et 4 statuettes (Meilleure musique, Meilleurs effets visuels, Meilleurs maquillages et Meilleurs photographie) pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau6 nominations aux Oscars et 2 statuettes (Meilleurs effets visuels et Meilleur montage sonore) pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours7 ans de développement5 équipes de prises de vue4 versions par épée (une version gros plan avec épée forgée à la main avec poignée sculptée et gravée, une version à l'échelle hobbit ou humaine, une version légère en aluminium, une version en caoutchouc pour les cascades)4 taille pour l'Anneau Unique (petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, anneau de 10 cm pour les très gros plans)3 films tournés simultanément2 forgerons1 Anneau, pour les gouverner tous...

Avant-propos de Peter Jackson
Le dossier de presse du Seigneur des anneaux : le retour du roi s'ouvre sur ces mots du cinéaste Peter Jackson :"J'ai consacré ces sept dernières année de ma vie à écrire, réaliser et produire la Trilogie du Seigneur des anneaux. ce fut une odyssée épuisante, finalement assez proche de celle de nos personnages, Frodon et Sam, avec peu de sommeil, une vie qui n'a plus rien de normal et de nombreux moments où l'on se demande si on arrivera un jour au bout...Aux deux années de préproduction ont succédé 274 jours de tournage, eux-mêmes suivis par trois ans de post-production. Chaque étape du processus de création apportait son lot de défis, pour lesquels le plus souvent, la solution était à inventer. Régulièrement, une question me revenait : n'aurait-il pas été préférable de faire autre chose que Le Seigneur des anneaux ?La réponse a toujours été non. D'abord parce que j'ai eu la chance de travailler avec certains des acteurs et des techniciens les plus talentueux que l'on puisse trouver dans le monde. Pendant toutes ces années, chaque jour m'a prouvé que nous partagions une véritable passion pour l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. Cet amour nous a donné l'énergie, le courage de tout surmonter ; il nous a poussés à donner le meilleur de nous-mêmes pour ces films. Je serai éternellement reconnaissant à New Line Cinema de m'avoir offert la chance de porter à l'écarn ma vision du Seigneur des anneaux.Le professeur Tolkien a dit autrefois que 'la marmite de soupe, le choudaron de l'histoire a toujours bouillonné, et qu'y ont été continuellement ajoutés de nouveaux ingrédients, délicats ou moins raffinés'. A présent, je suis heureux de laisser ces films vivre leur vie dans ce monde et devenir ce que cette génération, ou les prochaines, voudront faire d'eux. Que ma contribution soit en fin de compte jugée 'délicate ou moins raffinée' n'est pas essentiel pour moi. désormais, elle existe. La Trilogie ne m'appartient plus, elle est maintenant entre les mains de ceux pour qui ces films ont été faits : les gens qui aiment ces livres et ont toujours aimé le cinéma".

Un descendant de Tolkien à l'écran
Petit-fils de J.R.R. Tolkien, Royd Tolkien, 34 ans, fait une apparition à l'écran dans le rôle d'un chevalier du Gondor.

L'origine de Gollum
La scène d'ouverture du Retour du roi met en scène la créature Gollum sous sa forme de Hobbit -alors prénommé Sméagol- et sa découverte de l'Anneau unique en compagnie de son cousin Déagol. Dirigée par Frances Walsh, scénariste de la saga et épouse de Peter Jackson, cette séquence dévoile le vrai visage d'Andy Serkis, interprète de Gollum jusqu'alors remplacé par le personnage numérique.

Cinq morts pour Saroumane ?
Selon la rumeur, cinq morts différentes auraient été filmées pour le personnage de Saroumane (Christopher Lee). Toutefois, le sombre magicien n'apparaîtra que dans la version longue du Retour du roi, Peter Jackson ayant jugé que ses scènes (d'une durée de 7 minutes tout de même) n'étaient pas forcément nécessaire à la version cinéma de son film, dont la durée excède déjà les trois heures.

Une araignée très attendue
Le combat opposant Sam et Frodon à la monstrueuse araignée Shelob/Arachne était assurément l'une des scènes les plus attendus de la trilogie. Initialement placé dans le second livre de la saga, cette séquence a pourtant éta décalée dans Le Retour du roi au cinéma, afin d'équilibrer les scènes des diférents personnages.Monstre très attendu par les fans, Shelob/Arachne découle directement de l'arachnophobie de Peter Jackson : "J'avais l'habitude de jouer dans la cave de mes parents quand j'étais plus jeune, là où ces Atrax Robustus (une espèce d'araignée australienne) avaient leurs nids. Chaque fois, je voulais jouer mais j'étais terrifié d'en croiser une et de la toucher par mégarde, ce que j'ai d'ailleurs fait à plusieurs occasions. Donc ma revanche était de baser Shelob sur cette araignée... (...) Ce que je trouve terrifiant chez les araignées, c'est leur façon de bouger rapidement, de se jeter sur quelque chose, de redémarrer puis de s'arrêter. C'est ce que je voulais retranscrire avec Shelob. J'ai donc donné des instructions aux animateurs de Weta pour que le monstre se déplace très rapidement, d'une façon étonnamment rapide pour sa taille. Et les scènes avec Shelob me terrifient véritablement !".

Le retour de Bruce Spence
Relativement peu connu, le comédien australien Bruce Spence fait en 2003 un retour impressionnant sur le devant de la scène, en apparaissant dans Le Seigneur des anneaux : le retour du roi et Matrix revolutions après avoir tourné dans Star wars : épisode 3 durant l'été. Avec la trilogie des Mad Max, l'acteur aura ainsi participé à quatre des plus grandes sagas fantastiques de l'histoire... Il n'apparaît toutefois que dans la version longue du Le Seigneur des anneaux : le retour du roi.

Tel père...
Alexandra Astin, la prpore fille du comédien Sean Astin, incarne sa fille dans le film.

Multiples retours en Terre du Milieu pour l'équipe du film
Dès la préparation du projet, Peter Jackson avait demandé à disposer d'un budget pour retourner certaines scènes entre chaque film de la saga. il pouvait ainsi modifier et améliorer certaines prises de vues des différentes équipes de tournage, et ainsi affiner sa vision de l'histoire et des personnages. on estime ainsi que 20 % du Retour du Roi ont été refilmés par ses soins durant l'année 2003. Ces retours en Terre du Milieu étaient également l'occasion pour les comédiens et les techniciens de retrouver cette équipe devenue presque une famille...

"Approved P.J."
Durant la pré-production, un tampon spécial "Approved P.J." ("Approuvé par Peter Jackson") fut crée, afin d'être appliqué sur les dessins et designs acceptés par le cinéaste. Chaque designer et artiste n'attendait qu'une seul chose : que leur dernière création soit tamponnée "Approved P.J." !

Une distribution française onéreuse
La distribution française de la trilogie réalisée par Peter Jackson a coûté très cher. Metropolitan FilmExport a en effet acquis les droits de distribution des trois films pour la modique somme de 100 millions de francs.

Une cassette pour les gouverner tous...
A l'origine, Elijah Wood n'avait que peu de chance de participer à l'aventure du Seigneur des anneaux : en effet, Peter Jackson souhaitait engager des comédiens britanniques pour incarner les Hobbits. L'acteur, américain, désirait tellement incarner Frodon qu'il travailla en conséquence pour modifier son accent. Et pour convaincre le réalisateur de ses qualités, il lui envoya un bout d'essai, filmé par son ami et cinéaste George Huang, dans lequel, vêtu à la Hobbit, il arpentait les collines dans la peau de Frodon. Des efforts qui portèrent leurs fruits : Peter Jackson avait trouvé son Porteur de l'Anneau.

La naissance du projet
C'est en 1994 que l'idée vient à Peter Jackson d'adapter Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Un pari osé qu'il défend bec et ongles : après avoir refusé l'offre de Miramax qui voulait en faire un seul et unique film, le réalisateur présente son projet à la maison de production Fine Line et au distributeur New Line. En leur dévoilant un petit film en images de synthèse basé sur la trilogie, il parvient à les convaincre du potentiel d'un tel défi. C'est le début d'une grande aventure.

Un casting très particulier
Parallèlement au casting des comédiens principaux, déjà loin d'être aisé, la production a du se pencher sur le casting des figurants, qui a demandé énormément d'efforts. Les personnes recherchées devaient en effet correspondre à des profils bien définis, chacun devant correspondre à une civilisation précise du monde de Tolkien (Hobbit, Nain, Elfe...).

Parler le language elfique...
Le tournage de la trilogie n'a pas seulement été éprouvant physiquement pour les comédiens. Ceux-ci ont, en plus, été amenés à parler le langage elfique, jamais utilisé oralement. Pour ce faire, ils ont disposé de l'aide d'Andrew Jack, un répétiteur dialectes et langues inventées qui leur a enseigné la phonétique pour donner vie à cette langue bien étrangère pour eux.

Un couple inséparable
Peter Jackson a toujours travaillé en collaboration avec sa femme. Depuis Meet the Feebles, Frances Walsh, la compagne du néo-zélandais, agit en tant que co-scénariste de tous ses films. Après avoir été productrice exécutive de Fantômes contre fantômes, elle se charge également de co-produire Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Inséparables, on vous dit...

Peter Jackson : une seconde adaptation
Peter Jackson n'est pas le premier à se lancer dans le pari fou d'adapter la trilogie du Seigneur des Anneaux. Avant lui, en 1978, Ralph Bakshi avait tenté l'expérience, mais sous la forme d'un dessin animé. Le résultat n'avait pas convaincu les puristes, accusant le film d'animation de ne pas véritablement rendre justice à l'oeuvre de Tolkien. A noter que dans ce dessin animé, l'acteur John Hurt prête sa voix au personnage d'Aragorn.

Stuart Townsend évincé
Le comédien irlandais Stuart Townsend ne connaîtra pas la sensation de jouer dans la trilogie. Premier choix de Peter Jackson pour incarner le personnage d'Aragorn, il est rapidement et sans ménagement écarté du projet en raison de "divergences artistiques", selon New Line. C'est Viggo Mortensen qui sera finalement Aragorn, fils d'Arathorn, alias Grand-Pas. Un rôle qui lui fut proposé alors que le tournage avait déjà commencé, et qu'il accepta sans aucune préparation, persuadé par henry, son fils de 12 ans, qu'il devait participer à cette aventure unique...

Christopher Lee et son rôle...
Le légendaire comédien Christopher Lee incarne le personnage du magicien Saroumane dans la trilogie. Mais à l'origine, il manifestait plutôt l'envie d'incarner l'autre magicien, Gandalf. Les cascades effectuées par ce dernier ont cependant contraints Christopher Lee, trop âgé, a renoncer à son désir initial. Une satisfaction pour Peter Jackson, qui ne voyait que lui pour interpréter Saroumane.

Des "caméos" pour Peter Jackson
Peter Jackson a l'habitude de faire une petite apparition clin d'oeil dans chacun de ses films. Ainsi, dans La Communauté de l'anneau, on l'aperçoit furtivement dans le rôle d'un habitant du village de Bree. Dans Les Deux tours, il incarne un soldat défendant le gouffre de Helm lors d'une bataille épique. Saurez-vous le reconnaître ?

Deux projets avortés...
A en croire l'acteur Christopher Lee, Peter Jackson n'est pas le seul à avoir voulu porter la trilogie de J.R.R. Tolkien sur grand écran. Le chanteur Sting et le metteur en scène John Boorman auraient en effet été un temps intéressés par l'aventure.

Un Frodon peut en cacher un autre !
C'est Elijah Wood qui le dit : à l'origine, ce n'est pas lui qui devait incarner Frodon, le personnage central de la trilogie sur grand écran, mais Dominic Monaghan. Quand Peter Jackson a visionné la cassette vidéo envoyée par Elijah Wood, la révélation a cependant été immédiate : celui-ci EST Frodon. Dominic Monaghan n'a, lui, pas trop perdu au change, puisqu'il a hérité au final du rôle de Merry, camarade hobbit de Frodon.

Hobbits = "Beatles" ?
Durant le tournage du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, Peter Jackson a donné un surnom bien particulier aux quatre acteurs qui incarnent les hobbits. Grand fan des Beatles, il leur a en effet donné à chacun le nom de l'un des membres du groupe ! Pour l'anniversaire de Peter Jackson, les quatres acteurs lui ont rendu la pareille en lui offrant une photo d'eux déguisés en Beatles !

Un tournage épuisant
Le tournage de la trilogie a été particulièrement éprouvant pour les comédiens. Certaines des journées de travail pouvaient durer jusqu'à plus de 16 heures et pour les hobbits, la pose des prothèses en latex à leurs pieds durait plus d'une heure. Sean Astin, qui incarne Sam, est ainsi ressorti épuisé du tournage à la fin duquel il a perdu une douzaine de kilos.

3 films en simultanés !
Si Robert Zemeckis avait tourné deux épisodes de la saga Retour vers le futur en même temps, Peter Jackson est le seul cinéaste à avoir tourné trois films de manière simultanée, avec l'aide de pas moins de cinq équipes. C'était selon lui l'unique moyen de mener à terme, au niveau économique, cet ambitieux projet.

Une amitié qui dépasse le cadre du film...
Non contents d'être deux amis inséparables dans Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, où ils incarnent respectivement Frodon et Sam, les comédiens Elijah Wood et Sean Astin sont aujourd'hui, paraît-il, les meilleurs amis du monde en dehors des plateaux. Un parallèle bien sympathique...

Un Viggo Mortensen déchaîné!
Le moins que l'on puisse dire est que Viggo Mortensen a pris très à coeur son rôle d'Aragorn dans Le Seigneur des anneaux. Il a lui-même effectué toutes ses cascades et s'est cassé une dent lors d'un coup d'épée malheureux. Pas troublé pour un sou, le comédien a immédiatement demandé de la glue pour recoller sa dent cassée et reprendre le tournage aussi vite que possible ! Autre témoignage de l'importance qu'il accordait au film et de sa méthode pour s'imprégner de son rôle, le comédien ememnait son épée partout avec lui (au restaurant, en voiture...) et dormait même avec ! Il lui est même arrivé de dormir avec son cheval...

Un génie qui accouche d'un succès colossal...
C'est en 1892 que naît J.R.R. Tolkien, en Afrique du Sud. Ce britannique exerce d'abord en tant que lexicographe pour un dictionnaire puis devient professeur de langue et de littérature anglaise aux universités de Leeds et d'Oxford. Spécialisé dans les dialectes anglo-saxons, J.R.R. Tolkien est aussi passionné par les langages nordiques et les langues imaginaires. Il sera d'ailleurs le créateur de deux langue complètes : le Quenya et le Sindarin, parlers elfiques que l'ont peut entendre dans le film. C'est en cherchant un cadre historique pour ces langues qu'il invente la Terre du Milieu.En 1937, il publie Bilbo le Hobbit, premier roman qu'il destine aux enfants. Mais c'est en 1954 et 1955 que J.R.R. Tolkien entre dans la légende avec la publication de la suite de Bilbo, l'immensément long et beaucoup plus sombre Seigneur des Anneaux. Avec ce livre, il entendait doter d'un grand ensemble mythologique son pays, qui en était dépourvu. Les Anglais ne sont d'ailleurs pas des ingrats puisqu'ils ont élu son livre meilleure oeuvre du 20e siècle. Près de 200 millions de lecteurs dans le monde ont vibré à la lecture de ce classique au confluent de la littérature (pour ses procédés narratifs) et du mythe (pour sa façon de parler à l'inconscient collectif à travers des symboles universels).

La rencontre de Christopher Lee et Tolkien
De tous ceux qui ont participé à l'aventure cinématographique du Seigneur des Anneaux, Christopher Lee est le seul à avoir rencontré l'auteur de la saga J.R.R. Tolkien, avec qui il a pu partager quelques mots. Un privilège pour le comédien qui avoue également avoir acheté la trilogie littéraire dès sa parution en 1954 et 1955.

Un tatouage sous le signe des Elfes
Afin de marquer la fin d'un tournage marathon et d'immortaliser à jamais une période importante de leur vie, tous les acteurs du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau se sont livrés à une petite fantaisie corporelle. Chacun s'est en effet tatoué le chiffre "9" sur le corps, avec cependant une particularité propre à l'univers de Tolkien puisqu'il était inscrit en langage Elfe.

Elijah Wood et l'Anneau unique
C'est Elijah Wood, interprète du Porteur de l'Anneau Frodon Sacquet, qui a hérité de l'"Anneau unique". Peter Jackson et sa femme et collaboratrice Fran Walsh lui ont remis ce cadeau lors d'une séances d'enregistrement de dialogues additionnels. Plusieurs exemplaires du maléfique artefact étaient bien entendu utilisés lors du tournage de la trilogie, mais le bijou dont a hérité le comédien est l'anneau majoritairement employé sur les plateaux. Un cadeau unique et magique.

Sean Connery écarté
Dès l'annonce de la mise en chantier de la trilogie, le nom de Sean Connery a immédiatement été murmuré par de nombreux fans de la saga pour le rôle de Gandalf. Le comédien a d'ailleurs proposé ses services à Peter Jackson en vue d'interpréter le puissant magicien. Le cinéaste repoussa pourtant l'idée, préférant un comédien moins connu. C'est Ian McKellen qui fut jugé le plus apte à capturer l'essence de ce personnage essentiel de la Communauté de l'Anneau.

Modifier les tailles
Pour illustrer à l'écran les différences de taille entre les Hobbits et leurs homologues humains, elfes et magiciens, l'équipe utilisa des perspectives forcées, plaçant les personnages les plus grands près de l'objectif de la caméra pour les faire paraître plus imposants que les semi-hommes. Autres astuces : un système de plates-formes et de poulies permettant aux comédiens de bouger en même temps que la caméra pour maintenir cette perspective forcée, la construction du décor à différentes échelles, l'utilisation d'images composites, de comédiens sur échasses ou de géants et de personnes de petite taille engagés comme doublure et portant pour certains des masques à l'effigie des héros du film...

Du sang noir pour la censure
Afin d'éviter une classification trop sévère défavorable à la carrière de sa trilogie, Peter Jackson a opté pour une solution efficace : écarter l'idée d'un sang rouge et donner du sang noir aux créatures maléfiques de Sauron et Saroumane (Orcs, Gobelins et autres Uruk-Haï). De sorte que les violents combats des trois films (dont la bataille du Gouffre du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours) soient moins "sanglants" visuellement et ne s'attirent pas les foudres des censeurs...

De la moquette pour respecter la nature
Des kilomètres de moquette furent utilisés par l'équipe du film pour ne pas détériorer la nature dans des endroits immaculés et vierges de toute civilisation où furent tournées certaines scènes du film.

Gollum : plus qu'un personnage numérique
Créer le personnage de Gollum, ancien Hobbit rongé par l'Anneau pour devenir une créature difforme, à la fois menaçante et pathétique, fut l'un des défis de la trilogie du Seigneur des anneaux. Crée via des logiciels d'animation de synthèse de pointe, ce personnage devait avant tout être le plus crédible possible, notamment de par ses nombreuses interactions avec Frodon (Elijah Wood) et Sam (Sean Astin). Une réussite, qui tient pour beaucoup à la performance d'Andy Serkis. Tournant avec les autres acteurs dans un costume bleu/vert/blanc ensuite effacé au montage, il retourna ensuite toutes ses scènes en studio, couvert de capteurs de mouvements, puis les reprit une nouvelle fois derrière le micro pour doubler la créature et numériser ses expressions faciales : de nombreuses heures de travail, qui font de lui l'acteur ayant fourni le plus gros travail sur la trilogie du Seigneur des anneaux !Outre sa gestuelle, son apport fut essentiel au niveau de la voix de Gollum : "Je me sens lié à ce son sur le plan émotionnel. Pour moi, la voix de Gollum laisse transparaître sa douleur cachée. Ses souvenirs, ses émotions sont prisonniers quelque part dans sa gorge. Rien qu'en faisant sa voix, je suis entré immédiatement dans la dimension physique de Gollum, et j'ai incarné le rôle comme si je jouais réellement à l'image", explique Andy Serkis. Une performance saluée par Peter Jackson-"Gollum est probablement le personnage virtuel le plus ‘humain' qui ait jamais vu le jour dans un film. Il est né de l'acteur"-, mais également par le studio New Line qui souhaite obtenir une nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle en 2003 ! Une première pour un personnage numérique...

Massive : la vrai magie du "Seigneur des anneaux"
La transposition au cinéma de la trilogie du Seigneur des anneaux n'aurait pas été possible sans un logiciel d'animation capable de transposer à l'écran les gigantesques scènes de batailles imaginées par J.R.R. Tolkien. Ainsi, les techniciens du studio Weta Workshop ont mis au point le logiciel Massive, qui offre à Peter Jackson la possibilité de créer d'innombrables entités numériques, chacune dotée de sa propre personnalité et de sa propre indépendance. En résultent des scènes de combat incroyablement réalistes, où les combattants artificiels ne répètent plus des mouvements préprogrammés mais agissent et réagissent en fonction de leur environnement. Dévoilé dans le prologue du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, Massive fut l'un des outils essentiels sur Le Seigneur des anneaux : les deux tours et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi, notamment lors de la scène du Gouffre de Helm."J'ai mis au point ce programme en l'imaginant comme une vie artificielle, et non en la considérant comme un système d'animation de foule", explique le concepteur du programme Stephen Regelous. "Massive travaille en créant des agents qui possèdent leurs propres caractéristiques aléatoires et ont la capacité de prendre leurs propres décisions dans une situation de foule. Pour que ces agents réagissent naturellement à leur environnement, il fallait qu'ils disposent des même sens que nous, humains, pour l'appréhender. Ils sont donc dotés de la vision, de l'audition, du toucher –ils entrent en collision avec les autres agents. Ils perçoivent leur environnement. Chaque agent est en outre doté de ses propres traits de caractère : l'agressivité, l'audace, la lâcheté... Il faut y ajouter les paramètres qui définissent quel est leur degré de saleté, leur taille, leur fatigue. Il y a d'innombrables paramètres qui entrent en jeu pour déterminer comment ces agents se comportent. Ce sont des entités uniques"."Chacun de ces agents a une cerveau, une intelligence artificielle", reprend le directeur technique de Massive Geoff Tobin. "Une partie du cerveau de ces agents décide quelle action à accomplir selon le contexte, l'instant, et l'autre partie transmet des informations sur le type de terrain, les ennemis qui l'environnent, les alliés, les déplacements. D'une certaine manière, ils ne sont pas si différents de vrais figurants !"Pour Richard Taylor, responsable de Weta, "chacun de ces personnages possède son propre éventail de mouvements militaires, son répertoire d'action. Tous ces éléments ont été intégrés aux personnages. Chaque personnage numérique a été crée dans les moindres détails : il devait donner l'impression de posséder sa propre volonté, sa propre détermination, pour compléter le jeu des acteurs réels. On ne devait absolument pas déceler la différence. (...) Certaines des scènes que l'on voit au Gouffre de Helm défient l'entendement : ces batailles titanesques créées par massive avec des dizaines de milliers de soldats qui s'agitent dans une atmosphère de colère et de mort, et tout cela a été crée numériquement..."

Fran Walsh : le cri des spectres
Etonnement, c'est la scénariste et femme de Peter Jackson Fran Walsh qui prête sa voix au cri inhumain des spectres de l'anneau (les cavaliers noirs). Ne parvenant pas à trouver de son assez effrayant, les bruiteurs "jetèrent leur dévolu" sur Fran Walsh sur les conseils de Peter Jackson. Un pari gagnant...

L'étalonnage numérique
Très tôt, Peter Jackson et ses producteurs décidèrent d'utiliser l'étalonnage numérique sur la trilogie. Cette technique consiste à numériser le film, puis revoir chaque scène et modifier leur éclairage pour obtenir une photo unifiée, et finalement retransposer le long métrage sur pellicule. La trilogie du Seigneur des anneaux mêlant prises de vues réelles, miniatures, images de synthèses et images composites, cette technique était essentielle pour donner à la saga une unité de ton et de couleurs.

1er jour de tournage
Le premier jour de tournage officiel de la trilogie fut celui de la scène de La Communauté de l'anneau où les quatre hobbits doivent se cacher sous une souche pour échapper au sinistre Cavalier noir sur le chemin dans la forêt.

Sean Astin, l'ange gardien d'Elijah Wood
Comme son personnage de Sam dans la trilogie, Sean Astin fut un véritable ange gardien pour Elijah Wood (Frodon). Sans cesse sur le qui-vive concernant la sécurité de son partenaire, il l'aidait à résoudre tous ses problèmes, comme notamment le jour où ce dernier oublia ses clés dans son appartement. Sean Astin prit toute l'opération en main, appelant le serrurier et s'occupant de toutes les démarches à faire, pour que son collègue et ami puissent garder l'esprit tranquille...

L'Anneau unique = l'alliance du producteur
Crée par une équipe spéciale de joaillier, l'Anneau unique fut forgé dans quatre tailles différentes : petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, ainsi qu'une version de 10 centimètres de diamètre pour les très gros plans. Sa forme est notamment basée sur celle de l'Alliance du producteur Rick Porras.

Une aide de George Lucas
Utilisant la technique dite de "Prévisualisation" pour visualiser en amont du tournage les scènes difficiles du film (requérant notamment de nombreux effets visuels), l'équipe de Peter Jackson reçut une aide bienvenue en la personne de George Lucas et son producteur Rick McCallum. Ces derniers les invitèrent même au légendaire Skywalker Ranch afin de partager leurs informations sur cette technologie, et de visionner au passage les premières images de Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones...

L'importance des story-boards
Afin d'entreprendre le tournage simultané de trois films, le travail de préparation en amont de la production fut évidemment essentiel. Peter Jackson et son équipe travaillèrent donc d'arrache-pied sur les story-boards du film durant 4 à 5 ans !

Un décor déjà vu
Le décor naturel servant à la scène où Aragorn, Legolas et Gimli quittent le camp Rohirims pour s'aventurer dans le chemin dans la montagne menant au tombeau des morts est le même que dans la scène d'ouverture de "Braindead" (1992) : une scène que Peter Jackson situe d'ailleurs à Skull Island, la fameuse île de King Kong.

Face à Arachne
Sean Astin n'est pas le seul à avoir fait face à Arachne. Dans cette séquence, Sam entre dans le champ de dos avec son bras en amorce. Le membre qui apparaît à l'écran n'est, en réalité, pas celui de l'acteur mais celui de Peter Jackson. En effet, la scène a été tournée alors que Sean Astin était absent et c'est donc le réalisateur qui a payé de sa personne pour affronter cette araignée géante. Un acte courageux pour l'arachnophobe Jackson.

La danse de l'amour
Dans Le Retour du Roi, les grands battements qu'effectuent Dominic Monaghan et Billy Boyd, lors des célébrations de la victoire à Edoras, sont un hommage de ce dernier à sa petite amie. Danseuse de ballets, celle-ci a dû réaliser les mêmes mouvements durant son apprentissage de la danse quand elle était jeune.

Je veux jouer !
Peter Jackson n'est pas le seul, de l'équipe technique, à apparaître dans Le Retour du Roi. Ainsi, le directeur de la photographie (Andrew Lesnie) mais aussi le superviseur des prothèses Gino Acevedo, le coproducteur Rick Porras ou le dirigeant de Weta (effets spéciaux) Richard Taylor accompagnent Jackson dans l'équipage des pirates qu'accostent Aragorn, Legolas et Gmili.

Les militaires dans les rangs
L'ultime bataille devant la Porte Noire du Mordor a été tournée dans une zone militaire où l'armée néo-zélandaise effectue ses essais. Aussi, le tournage a été spécialement encadré par les militaires afin d'éviter que les acteurs ne rencontrent une mine ou tout autre débris armés. En outre, plusieurs soldats ont également pris part au film, en gonflant les rangs de l'armée constituée par les hommes du Gondor et du Rohan et emmenée par Aragorn.

Deux baisers en un
Viggo Mortensen et Billy Boyd étaient présents sur le plateau lors du tournage du mariage de Sam et Rosie. Les deux acteurs ont joué les convives hors caméra au moment où Sean Astin et sa partenaire s'embrassent afin de les aider en rendant la scène plus authentique.  Il faut savoir que lors d'une des prises, Viggo s'est saisi de Billy et l'a goulument embrassé, à
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Seigneur des anneaux (le) : les deux tours (II) (The Lord of the Rings: The Two Towers)

709
Fantastique USA 2002 178 min.
Peter Jackson Elijah Wood (Frodon Sacquet), Sean Astin (Sam Gamegie), Viggo Mortensen (Aragorn), Ian McKellen (Gandalf), Christopher Lee (Saroumane), Orlando Bloom (Legolas), Liv Tyler (Arwen), Cate Blanchett (Galadriel), Hugo Weaving (Elrond), Bernard Hill (Théoden de Rohan), Miranda Otto (Eowyn de Rohan), Karl Urban (Eomer), Brad Dourif (Grima Langue-de-Serpent), David Wenham (Faramir), Andy Serkis (Gollum / Sméagol), Craig Parker (Haldir), Bruce Hopkins (Gamelin), Sean Bean (Boromir (version longue)), Peter Jackson (Soldat défendant le Gouffre de Helm), Alan Lee (un réfugié au Gouffre de Helm), Billy Boyd (Pippin), Dominic Monaghan (Merry), John Noble (Denethor (version longue)), John Rhys-Davies (Gimli/Voice of Treebeard), Jed Brophy (Sharku/Snaga), John Bach (Madril), Sala Baker (Man Flesh Uruk), Billy Jackson (Cute Rohan Refugee Child), Katie Jackson (Cute Rohan Refugee Child), Robert Pollock (Mordor Orc), Nathaniel Lees (Uglúk), John Leigh (Háma), Robyn Malcolm (Morwen), Bruce Allpress (Aldor), Bruce Phillips (Rohan Soldier), Philip Grieve (Hero Orc), Stephen Ure (Grishnákh), Calum Gittins (Haleth), Victoria Beynon-Cole (Hero Orc), Robbie Magasiva (Mauhur), Olivia Tennet (Freda), Paris Howe Strewe (Theored), Ray Trickett (Bereg), Sam Comery (Eothain), John Rhys-Davies (Gimli/Voice of Treebeard), Alan Howard (Voice of the Ring), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Stephen Sinclair (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de), Andrew Jack (Dialoguiste), Roisin Carty (Dialoguiste), David Salo (Dialoguiste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=39186.html
Synopsis :

Après la mort de Boromir et la disparition de Gandalf, la Communauté s'est scindée en trois. Perdus dans les collines d'Emyn Muil, Frodon et Sam découvrent qu'ils sont suivis par Gollum, une créature versatile corrompue par l'Anneau. Celui-ci promet de conduire les Hobbits jusqu'à la Porte Noire du Mordor. A travers la Terre du Milieu, Aragorn, Legolas et Gimli font route vers le Rohan, le royaume assiégé de Theoden. Cet ancien grand roi, manipulé par l'espion de Saroumane, le sinistre Langue de Serpent, est désormais tombé sous la coupe du malfaisant Magicien. Eowyn, la nièce du Roi, reconnaît en Aragorn un meneur d'hommes. Entretemps, les Hobbits Merry et Pippin, prisonniers des Uruk-hai, se sont échappés et ont découvert dans la mystérieuse Forêt de Fangorn un allié inattendu : Sylvebarbe, gardien des arbres, représentant d'un ancien peuple végétal dont Saroumane a décimé la forêt...
Critique :

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4,5/5 (Pour 56 814 notes : 68% de *****, 23% de ****, 4% de ***, 4% de **, 1% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 prix et 14 nominations
Box Office France : 7 069 149 entrées
Budget : 94 000 000 $
Année de production : 2002
Date de reprise : 10 décembre 2003
Remake de : Le Seigneur des anneaux
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 18 janvier 2011
Date de sortie Blu-ray : 6 avril 2010
Colorimétrie : Couleur
N° de Visa : 106824
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau
Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.

"Le Seigneur des anneaux" sur grand écran
Comme l'oeuvre littéraire de J.R.R. Tolkien, la saga du Seigneur des anneaux a été divisée en trois volets pour son passage sur grand écran, sous la direction de Peter Jackson. Entamée avec Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau en décembre 2001, elle est suivie par Le Seigneur des anneaux : les deux tours en décembre 2002, et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi en décembre 2003, les version longues et définitives des films sortant à chaque fois un an plus tard environ, au format DVD. Une autre adaptation avait précédemment vu le jour en 1978 : Le Seigneur des anneaux de Ralph Bakshi, un film d'animation initialement prévu en deux parties, avant qu'un échec commercial ne condamne la deuxième partie du projet. Deux téléfilms animés, The Hobbit en 1978 et The Return of the king en 1980, ont également vu le jour.

La saga des anneaux en chiffres
860 millions de dollars de recettes dans le monde (313 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,8 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau910 millions de dollars de recettes dans le monde (337 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,9 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours300 millions de dollars de budget pour la trilogie100 millions de lecteurs dans le monde12 millions d'anneaux posés à la main pour les cotes de maille915 000 mètres de pellicule utilisée90 000 photos de tournage48 000 pièces d'armes et d'armures fabriquées20 602 participations de figurants au total20 000 dollars par costume pour la garde-robe d'Arwen (Liv Tyler)19 000 costumes15 000 éléments de costumes10 000 masques6 000 m² de surface pour les studios de Weta Workshop2 400 techniciens au total2 000 armes1 600 paires de pieds de Hobbits800 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : les deux toursJusqu'à 700 acteurs sur certaines scènes600 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau550 heures de making-of400 pages de scénario filmées350 décors construits et plus de 100 lieux de tournage274 jours de prises de vues principalesJusqu'à 250 chevaux pour une scène200 masques d'orques180 infographistes159 prothèse de nez pour Gandalf (Ian McKellen)150 costumes crées pour chaque civilisationUne équipe technique allant jusqu'à 148 personnes sur certaines scènes114 rôles parlés45 techniciens de décors40 tailleurs, designers, cordonniers, brodeuses et bijoutiers (Département costumes)30 à 40 costumes par hobbit30 lieux vierges visités par l'équipe durant le tournage24h/24 de mise en marche des fours à latex durant 3 ans et demi, 365 jours par an, pour fabriquer tous les masques et prothèses dans les temps15 mois de tournage13 nominations aux Oscars et 4 statuettes (Meilleure musique, Meilleurs effets visuels, Meilleurs maquillages et Meilleurs photographie) pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau6 nominations aux Oscars et 2 statuettes (Meilleurs effets visuels et Meilleur montage sonore) pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours7 ans de développement5 équipes de prises de vue4 versions par épée (une version gros plan avec épée forgée à la main avec poignée sculptée et gravée, une version à l'échelle hobbit ou humaine, une version légère en aluminium, une version en caoutchouc pour les cascades)4 taille pour l'Anneau Unique (petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, anneau de 10 cm pour les très gros plans)3 films tournés simultanément2 forgerons1 Anneau, pour les gouverner tous...

Avant-propos de Peter Jackson
Le dossier de presse du Seigneur des anneaux : le retour du roi s'ouvre sur ces mots du cinéaste Peter Jackson :"J'ai consacré ces sept dernières année de ma vie à écrire, réaliser et produire la Trilogie du Seigneur des anneaux. ce fut une odyssée épuisante, finalement assez proche de celle de nos personnages, Frodon et Sam, avec peu de sommeil, une vie qui n'a plus rien de normal et de nombreux moments où l'on se demande si on arrivera un jour au bout...Aux deux années de préproduction ont succédé 274 jours de tournage, eux-mêmes suivis par trois ans de post-production. Chaque étape du processus de création apportait son lot de défis, pour lesquels le plus souvent, la solution était à inventer. Régulièrement, une question me revenait : n'aurait-il pas été préférable de faire autre chose que Le Seigneur des anneaux ?La réponse a toujours été non. D'abord parce que j'ai eu la chance de travailler avec certains des acteurs et des techniciens les plus talentueux que l'on puisse trouver dans le monde. Pendant toutes ces années, chaque jour m'a prouvé que nous partagions une véritable passion pour l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. Cet amour nous a donné l'énergie, le courage de tout surmonter ; il nous a poussés à donner le meilleur de nous-mêmes pour ces films. Je serai éternellement reconnaissant à New Line Cinema de m'avoir offert la chance de porter à l'écarn ma vision du Seigneur des anneaux.Le professeur Tolkien a dit autrefois que 'la marmite de soupe, le choudaron de l'histoire a toujours bouillonné, et qu'y ont été continuellement ajoutés de nouveaux ingrédients, délicats ou moins raffinés'. A présent, je suis heureux de laisser ces films vivre leur vie dans ce monde et devenir ce que cette génération, ou les prochaines, voudront faire d'eux. Que ma contribution soit en fin de compte jugée 'délicate ou moins raffinée' n'est pas essentiel pour moi. désormais, elle existe. La Trilogie ne m'appartient plus, elle est maintenant entre les mains de ceux pour qui ces films ont été faits : les gens qui aiment ces livres et ont toujours aimé le cinéma".

Multiples retours en Terre du Milieu pour l'équipe du film
Dès la préparation du projet, Peter Jackson avait demandé à disposer d'un budget pour retourner certaines scènes entre chaque film de la saga. il pouvait ainsi modifier et améliorer certaines prises de vues des différentes équipes de tournage, et ainsi affiner sa vision de l'histoire et des personnages. on estime ainsi que 20 % du Retour du Roi ont été refilmés par ses soins durant l'année 2003. Ces retours en Terre du Milieu étaient également l'occasion pour les comédiens et les techniciens de retrouver cette équipe devenue presque une famille...

"Approved P.J."
Durant la pré-production, un tampon spécial "Approved P.J." ("Approuvé par Peter Jackson") fut crée, afin d'être appliqué sur les dessins et designs acceptés par le cinéaste. Chaque designer et artiste n'attendait qu'une seul chose : que leur dernière création soit tamponnée "Approved P.J." !

Une distribution française onéreuse
La distribution française de la trilogie réalisée par Peter Jackson a coûté très cher. Metropolitan FilmExport a en effet acquis les droits de distribution des trois films pour la modique somme de 100 millions de francs.

Une cassette pour les gouverner tous...
A l'origine, Elijah Wood n'avait que peu de chance de participer à l'aventure du Seigneur des anneaux : en effet, Peter Jackson souhaitait engager des comédiens britanniques pour incarner les Hobbits. L'acteur, américain, désirait tellement incarner Frodon qu'il travailla en conséquence pour modifier son accent. Et pour convaincre le réalisateur de ses qualités, il lui envoya un bout d'essai, filmé par son ami et cinéaste George Huang, dans lequel, vêtu à la Hobbit, il arpentait les collines dans la peau de Frodon. Des efforts qui portèrent leurs fruits : Peter Jackson avait trouvé son Porteur de l'Anneau.

La naissance du projet
C'est en 1994 que l'idée vient à Peter Jackson d'adapter Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Un pari osé qu'il défend bec et ongles : après avoir refusé l'offre de Miramax qui voulait en faire un seul et unique film, le réalisateur présente son projet à la maison de production Fine Line et au distributeur New Line. En leur dévoilant un petit film en images de synthèse basé sur la trilogie, il parvient à les convaincre du potentiel d'un tel défi. C'est le début d'une grande aventure.

Un casting très particulier
Parallèlement au casting des comédiens principaux, déjà loin d'être aisé, la production a du se pencher sur le casting des figurants, qui a demandé énormément d'efforts. Les personnes recherchées devaient en effet correspondre à des profils bien définis, chacun devant correspondre à une civilisation précise du monde de Tolkien (Hobbit, Nain, Elfe...).

Parler le language elfique...
Le tournage de la trilogie n'a pas seulement été éprouvant physiquement pour les comédiens. Ceux-ci ont, en plus, été amenés à parler le langage elfique, jamais utilisé oralement. Pour ce faire, ils ont disposé de l'aide d'Andrew Jack, un répétiteur dialectes et langues inventées qui leur a enseigné la phonétique pour donner vie à cette langue bien étrangère pour eux.

Un couple inséparable
Peter Jackson a toujours travaillé en collaboration avec sa femme. Depuis Meet the Feebles, Frances Walsh, la compagne du néo-zélandais, agit en tant que co-scénariste de tous ses films. Après avoir été productrice exécutive de Fantômes contre fantômes, elle se charge également de co-produire Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Inséparables, on vous dit...

Peter Jackson : une seconde adaptation
Peter Jackson n'est pas le premier à se lancer dans le pari fou d'adapter la trilogie du Seigneur des Anneaux. Avant lui, en 1978, Ralph Bakshi avait tenté l'expérience, mais sous la forme d'un dessin animé. Le résultat n'avait pas convaincu les puristes, accusant le film d'animation de ne pas véritablement rendre justice à l'oeuvre de Tolkien. A noter que dans ce dessin animé, l'acteur John Hurt prête sa voix au personnage d'Aragorn.

Stuart Townsend évincé
Le comédien irlandais Stuart Townsend ne connaîtra pas la sensation de jouer dans la trilogie. Premier choix de Peter Jackson pour incarner le personnage d'Aragorn, il est rapidement et sans ménagement écarté du projet en raison de "divergences artistiques", selon New Line. C'est Viggo Mortensen qui sera finalement Aragorn, fils d'Arathorn, alias Grand-Pas. Un rôle qui lui fut proposé alors que le tournage avait déjà commencé, et qu'il accepta sans aucune préparation, persuadé par henry, son fils de 12 ans, qu'il devait participer à cette aventure unique...

Christopher Lee et son rôle...
Le légendaire comédien Christopher Lee incarne le personnage du magicien Saroumane dans la trilogie. Mais à l'origine, il manifestait plutôt l'envie d'incarner l'autre magicien, Gandalf. Les cascades effectuées par ce dernier ont cependant contraints Christopher Lee, trop âgé, a renoncer à son désir initial. Une satisfaction pour Peter Jackson, qui ne voyait que lui pour interpréter Saroumane.

Des "caméos" pour Peter Jackson
Peter Jackson a l'habitude de faire une petite apparition clin d'oeil dans chacun de ses films. Ainsi, dans La Communauté de l'anneau, on l'aperçoit furtivement dans le rôle d'un habitant du village de Bree. Dans Les Deux tours, il incarne un soldat défendant le gouffre de Helm lors d'une bataille épique. Saurez-vous le reconnaître ?

Deux projets avortés...
A en croire l'acteur Christopher Lee, Peter Jackson n'est pas le seul à avoir voulu porter la trilogie de J.R.R. Tolkien sur grand écran. Le chanteur Sting et le metteur en scène John Boorman auraient en effet été un temps intéressés par l'aventure.

Un Frodon peut en cacher un autre !
C'est Elijah Wood qui le dit : à l'origine, ce n'est pas lui qui devait incarner Frodon, le personnage central de la trilogie sur grand écran, mais Dominic Monaghan. Quand Peter Jackson a visionné la cassette vidéo envoyée par Elijah Wood, la révélation a cependant été immédiate : celui-ci EST Frodon. Dominic Monaghan n'a, lui, pas trop perdu au change, puisqu'il a hérité au final du rôle de Merry, camarade hobbit de Frodon.

Hobbits = "Beatles" ?
Durant le tournage du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, Peter Jackson a donné un surnom bien particulier aux quatre acteurs qui incarnent les hobbits. Grand fan des Beatles, il leur a en effet donné à chacun le nom de l'un des membres du groupe ! Pour l'anniversaire de Peter Jackson, les quatres acteurs lui ont rendu la pareille en lui offrant une photo d'eux déguisés en Beatles !

Un tournage épuisant
Le tournage de la trilogie a été particulièrement éprouvant pour les comédiens. Certaines des journées de travail pouvaient durer jusqu'à plus de 16 heures et pour les hobbits, la pose des prothèses en latex à leurs pieds durait plus d'une heure. Sean Astin, qui incarne Sam, est ainsi ressorti épuisé du tournage à la fin duquel il a perdu une douzaine de kilos.

3 films en simultanés !
Si Robert Zemeckis avait tourné deux épisodes de la saga Retour vers le futur en même temps, Peter Jackson est le seul cinéaste à avoir tourné trois films de manière simultanée, avec l'aide de pas moins de cinq équipes. C'était selon lui l'unique moyen de mener à terme, au niveau économique, cet ambitieux projet.

Une amitié qui dépasse le cadre du film...
Non contents d'être deux amis inséparables dans Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, où ils incarnent respectivement Frodon et Sam, les comédiens Elijah Wood et Sean Astin sont aujourd'hui, paraît-il, les meilleurs amis du monde en dehors des plateaux. Un parallèle bien sympathique...

Un Viggo Mortensen déchaîné!
Le moins que l'on puisse dire est que Viggo Mortensen a pris très à coeur son rôle d'Aragorn dans Le Seigneur des anneaux. Il a lui-même effectué toutes ses cascades et s'est cassé une dent lors d'un coup d'épée malheureux. Pas troublé pour un sou, le comédien a immédiatement demandé de la glue pour recoller sa dent cassée et reprendre le tournage aussi vite que possible ! Autre témoignage de l'importance qu'il accordait au film et de sa méthode pour s'imprégner de son rôle, le comédien ememnait son épée partout avec lui (au restaurant, en voiture...) et dormait même avec ! Il lui est même arrivé de dormir avec son cheval...

Un génie qui accouche d'un succès colossal...
C'est en 1892 que naît J.R.R. Tolkien, en Afrique du Sud. Ce britannique exerce d'abord en tant que lexicographe pour un dictionnaire puis devient professeur de langue et de littérature anglaise aux universités de Leeds et d'Oxford. Spécialisé dans les dialectes anglo-saxons, J.R.R. Tolkien est aussi passionné par les langages nordiques et les langues imaginaires. Il sera d'ailleurs le créateur de deux langue complètes : le Quenya et le Sindarin, parlers elfiques que l'ont peut entendre dans le film. C'est en cherchant un cadre historique pour ces langues qu'il invente la Terre du Milieu.En 1937, il publie Bilbo le Hobbit, premier roman qu'il destine aux enfants. Mais c'est en 1954 et 1955 que J.R.R. Tolkien entre dans la légende avec la publication de la suite de Bilbo, l'immensément long et beaucoup plus sombre Seigneur des Anneaux. Avec ce livre, il entendait doter d'un grand ensemble mythologique son pays, qui en était dépourvu. Les Anglais ne sont d'ailleurs pas des ingrats puisqu'ils ont élu son livre meilleure oeuvre du 20e siècle. Près de 200 millions de lecteurs dans le monde ont vibré à la lecture de ce classique au confluent de la littérature (pour ses procédés narratifs) et du mythe (pour sa façon de parler à l'inconscient collectif à travers des symboles universels).

La rencontre de Christopher Lee et Tolkien
De tous ceux qui ont participé à l'aventure cinématographique du Seigneur des Anneaux, Christopher Lee est le seul à avoir rencontré l'auteur de la saga J.R.R. Tolkien, avec qui il a pu partager quelques mots. Un privilège pour le comédien qui avoue également avoir acheté la trilogie littéraire dès sa parution en 1954 et 1955.

Un tatouage sous le signe des Elfes
Afin de marquer la fin d'un tournage marathon et d'immortaliser à jamais une période importante de leur vie, tous les acteurs du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau se sont livrés à une petite fantaisie corporelle. Chacun s'est en effet tatoué le chiffre "9" sur le corps, avec cependant une particularité propre à l'univers de Tolkien puisqu'il était inscrit en langage Elfe.

Elijah Wood et l'Anneau unique
C'est Elijah Wood, interprète du Porteur de l'Anneau Frodon Sacquet, qui a hérité de l'"Anneau unique". Peter Jackson et sa femme et collaboratrice Fran Walsh lui ont remis ce cadeau lors d'une séances d'enregistrement de dialogues additionnels. Plusieurs exemplaires du maléfique artefact étaient bien entendu utilisés lors du tournage de la trilogie, mais le bijou dont a hérité le comédien est l'anneau majoritairement employé sur les plateaux. Un cadeau unique et magique.

Sean Connery écarté
Dès l'annonce de la mise en chantier de la trilogie, le nom de Sean Connery a immédiatement été murmuré par de nombreux fans de la saga pour le rôle de Gandalf. Le comédien a d'ailleurs proposé ses services à Peter Jackson en vue d'interpréter le puissant magicien. Le cinéaste repoussa pourtant l'idée, préférant un comédien moins connu. C'est Ian McKellen qui fut jugé le plus apte à capturer l'essence de ce personnage essentiel de la Communauté de l'Anneau.

Modifier les tailles
Pour illustrer à l'écran les différences de taille entre les Hobbits et leurs homologues humains, elfes et magiciens, l'équipe utilisa des perspectives forcées, plaçant les personnages les plus grands près de l'objectif de la caméra pour les faire paraître plus imposants que les semi-hommes. Autres astuces : un système de plates-formes et de poulies permettant aux comédiens de bouger en même temps que la caméra pour maintenir cette perspective forcée, la construction du décor à différentes échelles, l'utilisation d'images composites, de comédiens sur échasses ou de géants et de personnes de petite taille engagés comme doublure et portant pour certains des masques à l'effigie des héros du film...

Du sang noir pour la censure
Afin d'éviter une classification trop sévère défavorable à la carrière de sa trilogie, Peter Jackson a opté pour une solution efficace : écarter l'idée d'un sang rouge et donner du sang noir aux créatures maléfiques de Sauron et Saroumane (Orcs, Gobelins et autres Uruk-Haï). De sorte que les violents combats des trois films (dont la bataille du Gouffre du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours) soient moins "sanglants" visuellement et ne s'attirent pas les foudres des censeurs...

Un match de cricket pour une bataille
Peter Jackson et son équipe technique se sont rendus à Wellington en février 2002 pour assister à un important match de cricket opposant la Nouvelle-Zélande à l'Angleterre. Le but de la manoeuvre : enregistrer les bruits et autres clameurs de la foule afin de simuler les cris de guerre et sons des Orcs au combat pour la séquence de la bataille du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours. A la mi-temps, les 25 000 spectateurs se sont prêtés au jeu sous la baguette de Peter Jackson, et ont notamment simulé une armée en marche en frappant du pied contre les gradins ou se cognant la poitrine en cadence, avant d'entonner un chant de guerre orc dont les paroles étaient diffusées sur écran géant. Les spectateurs ont ensuite été mis à contribution pour simuler des chuchotements pour les scènes de la forêt de Fangorn.

Bâtir Edoras
Edoras, la capitale de Rohan, fut l'un des décors majeurs de la trilogie. Erigés au sommet de Mount Sunday, colline de 600 mètres de hauteur à une heure de toute civilisation, cette ville demanda également la construction de routes et pont provisoire, pour transporter hommes et matériel, l'équipe technique et les acteurs étant amené sur les lieux chaque matin et ramenés chaque soir. Ce décor, fortifié pour résister à des vents de 130 kilomètres/heure, demanda six mois de construction et six mois de "déconstruction" pour rendre au paysage son aspect originel.

De la moquette pour respecter la nature
Des kilomètres de moquette furent utilisés par l'équipe du film pour ne pas détériorer la nature dans des endroits immaculés et vierges de toute civilisation où furent tournées certaines scènes du film.

Sylvebarbe : l'homme arbre
Matérialiser les Ents, le peuple végétal et gardien de la forêt mêlant caractéristiques humaines et végétales, fut l'un des autres défis de l'équipe des effets spéciaux. Ils choisirent d'illustrer leur chef, le vénérable Sylverbarbe (Treebeard en version originale), en mêlant images de synthèse et modèles animatroniques de 4,50 mètres de hauteur. C'est John Rhys-Davies, déjà interprète du Nain Gimli, qui prête sa voix à ce personnage étrange...Eric Sainden, responsable de l'animation des Ents, revient sur les difficultés à donner la vie à ces créatures : "La première difficulté des ces personnages est que les arbres ne sont pas des créatures imaginaires : tout le monde sait à quoi ils ressemblent... Les Ents ont été vraiment très difficiles à créer parce qu'il y a énormément d'interaction entre les branches, les feuilles, les racines qui poussent dans le sol même quand ils marchent... Ils interagissent également avec les personnages réels. Il y a des écorces qui bougent, qui s'entrechoquent, sur les joues, les yeux. Les arbres devaient prendre vie". Pour Joe Letteri, également technicien sur les Ents, "Sylverbarbe est une créature fantastique. Le grand défi avec lui a été d'unir le personnage numérique et la maquette réelle sans que l'on puisse dire où finit l'un et où commence l'autre".

Helm : tournage épique pour bataille légendaire
"Morceau de bravoure" du Seigneur des anneaux : les deux tours, la bataille du Gouffre de Helm a nécessité pas moins de quatorze semaines de tournage à l'équipe du film, de nuit et sous la pluie. Les prises de vues ont eu lieu dans une carrière transformée proche de Wellington en Nouvelle-Zélande, et mêlent images réelles, images de synthèse, miniatures et maquettes. Au final, la bataille est l'une des plus impressionnantes jamais tournées, et s'étale sur plus de quarante minutes.

Gollum : plus qu'un personnage numérique
Créer le personnage de Gollum, ancien Hobbit rongé par l'Anneau pour devenir une créature difforme, à la fois menaçante et pathétique, fut l'un des défis de la trilogie du Seigneur des anneaux. Crée via des logiciels d'animation de synthèse de pointe, ce personnage devait avant tout être le plus crédible possible, notamment de par ses nombreuses interactions avec Frodon (Elijah Wood) et Sam (Sean Astin). Une réussite, qui tient pour beaucoup à la performance d'Andy Serkis. Tournant avec les autres acteurs dans un costume bleu/vert/blanc ensuite effacé au montage, il retourna ensuite toutes ses scènes en studio, couvert de capteurs de mouvements, puis les reprit une nouvelle fois derrière le micro pour doubler la créature et numériser ses expressions faciales : de nombreuses heures de travail, qui font de lui l'acteur ayant fourni le plus gros travail sur la trilogie du Seigneur des anneaux !Outre sa gestuelle, son apport fut essentiel au niveau de la voix de Gollum : "Je me sens lié à ce son sur le plan émotionnel. Pour moi, la voix de Gollum laisse transparaître sa douleur cachée. Ses souvenirs, ses émotions sont prisonniers quelque part dans sa gorge. Rien qu'en faisant sa voix, je suis entré immédiatement dans la dimension physique de Gollum, et j'ai incarné le rôle comme si je jouais réellement à l'image", explique Andy Serkis. Une performance saluée par Peter Jackson-"Gollum est probablement le personnage virtuel le plus ‘humain' qui ait jamais vu le jour dans un film. Il est né de l'acteur"-, mais également par le studio New Line qui souhaite obtenir une nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle en 2003 ! Une première pour un personnage numérique...

Massive : la vrai magie du "Seigneur des anneaux"
La transposition au cinéma de la trilogie du Seigneur des anneaux n'aurait pas été possible sans un logiciel d'animation capable de transposer à l'écran les gigantesques scènes de batailles imaginées par J.R.R. Tolkien. Ainsi, les techniciens du studio Weta Workshop ont mis au point le logiciel Massive, qui offre à Peter Jackson la possibilité de créer d'innombrables entités numériques, chacune dotée de sa propre personnalité et de sa propre indépendance. En résultent des scènes de combat incroyablement réalistes, où les combattants artificiels ne répètent plus des mouvements préprogrammés mais agissent et réagissent en fonction de leur environnement. Dévoilé dans le prologue du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, Massive fut l'un des outils essentiels sur Le Seigneur des anneaux : les deux tours et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi, notamment lors de la scène du Gouffre de Helm."J'ai mis au point ce programme en l'imaginant comme une vie artificielle, et non en la considérant comme un système d'animation de foule", explique le concepteur du programme Stephen Regelous. "Massive travaille en créant des agents qui possèdent leurs propres caractéristiques aléatoires et ont la capacité de prendre leurs propres décisions dans une situation de foule. Pour que ces agents réagissent naturellement à leur environnement, il fallait qu'ils disposent des même sens que nous, humains, pour l'appréhender. Ils sont donc dotés de la vision, de l'audition, du toucher –ils entrent en collision avec les autres agents. Ils perçoivent leur environnement. Chaque agent est en outre doté de ses propres traits de caractère : l'agressivité, l'audace, la lâcheté... Il faut y ajouter les paramètres qui définissent quel est leur degré de saleté, leur taille, leur fatigue. Il y a d'innombrables paramètres qui entrent en jeu pour déterminer comment ces agents se comportent. Ce sont des entités uniques"."Chacun de ces agents a une cerveau, une intelligence artificielle", reprend le directeur technique de Massive Geoff Tobin. "Une partie du cerveau de ces agents décide quelle action à accomplir selon le contexte, l'instant, et l'autre partie transmet des informations sur le type de terrain, les ennemis qui l'environnent, les alliés, les déplacements. D'une certaine manière, ils ne sont pas si différents de vrais figurants !"Pour Richard Taylor, responsable de Weta, "chacun de ces personnages possède son propre éventail de mouvements militaires, son répertoire d'action. Tous ces éléments ont été intégrés aux personnages. Chaque personnage numérique a été crée dans les moindres détails : il devait donner l'impression de posséder sa propre volonté, sa propre détermination, pour compléter le jeu des acteurs réels. On ne devait absolument pas déceler la différence. (...) Certaines des scènes que l'on voit au Gouffre de Helm défient l'entendement : ces batailles titanesques créées par massive avec des dizaines de milliers de soldats qui s'agitent dans une atmosphère de colère et de mort, et tout cela a été crée numériquement..."

Fran Walsh : le cri des spectres
Etonnement, c'est la scénariste et femme de Peter Jackson Fran Walsh qui prête sa voix au cri inhumain des spectres de l'anneau (les cavaliers noirs). Ne parvenant pas à trouver de son assez effrayant, les bruiteurs "jetèrent leur dévolu" sur Fran Walsh sur les conseils de Peter Jackson. Un pari gagnant...

L'étalonnage numérique
Très tôt, Peter Jackson et ses producteurs décidèrent d'utiliser l'étalonnage numérique sur la trilogie. Cette technique consiste à numériser le film, puis revoir chaque scène et modifier leur éclairage pour obtenir une photo unifiée, et finalement retransposer le long métrage sur pellicule. La trilogie du Seigneur des anneaux mêlant prises de vues réelles, miniatures, images de synthèses et images composites, cette technique était essentielle pour donner à la saga une unité de ton et de couleurs.

1er jour de tournage
Le premier jour de tournage officiel de la trilogie fut celui de la scène de La Communauté de l'anneau où les quatre hobbits doivent se cacher sous une souche pour échapper au sinistre Cavalier noir sur le chemin dans la forêt.

Sean Astin, l'ange gardien d'Elijah Wood
Comme son personnage de Sam dans la trilogie, Sean Astin fut un véritable ange gardien pour Elijah Wood (Frodon). Sans cesse sur le qui-vive concernant la sécurité de son partenaire, il l'aidait à résoudre tous ses problèmes, comme notamment le jour où ce dernier oublia ses clés dans son appartement. Sean Astin prit toute l'opération en main, appelant le serrurier et s'occupant de toutes les démarches à faire, pour que son collègue et ami puissent garder l'esprit tranquille...

L'Anneau unique = l'alliance du producteur
Crée par une équipe spéciale de joaillier, l'Anneau unique fut forgé dans quatre tailles différentes : petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, ainsi qu'une version de 10 centimètres de diamètre pour les très gros plans. Sa forme est notamment basée sur celle de l'Alliance du producteur Rick Porras.

Une aide de George Lucas
Utilisant la technique dite de "Prévisualisation" pour visualiser en amont du tournage les scènes difficiles du film (requérant notamment de nombreux effets visuels), l'équipe de Peter Jackson reçut une aide bienvenue en la personne de George Lucas et son producteur Rick McCallum. Ces derniers les invitèrent même au légendaire Skywalker Ranch afin de partager leurs informations sur cette technologie, et de visionner au passage les premières images de Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones...

L'importance des story-boards
Afin d'entreprendre le tournage simultané de trois films, le travail de préparation en amont de la production fut évidemment essentiel. Peter Jackson et son équipe travaillèrent donc d'arrache-pied sur les story-boards du film durant 4 à 5 ans !

Un acteur prête sa voix
Un des acteurs de la saga prête sa voix à un personnage. En effet, John Rhys-Davies, qui incarne Gimli, prête aussi sa voix à Sylvebarbe, l'Ent qui recueille Merry et Pippin.

Nuits bien arrosées
Quatre mois ont été nécessaires pour tourner la bataille du Gouffre de Helm. Un enregistrement qui s'est effectué pour les ¾ (3 mois) de nuit et sous une pluie tantôt naturelle, tantôt artificielle.

Par-delà la douleur
Dans Les Deux Tours, Viggo Mortensen, Orlando Bloom et Brett Beattie (doublure de Gimli) ont fait preuve d'une volonté et d'un sens du sacrifice certains. Ainsi, c'est blessé que les trois acteurs ont assuré la course poursuite menée par leurs personnages aux Uruk hai. Le premier nommé s'était fracturé 2 orteils en shootant dans un casque lors du tournage d'une autre scène à la lisière de la Forêt de Fangorn, quand le second s'était brisé une côte suite à une chute de cheval ou la doublure de Gimli lui retomba dessus. De son coté, Beattie s'était démis le genou. Le tournage de la scène fut donc un véritable calvaire pour les 3 hommes qui ne pouvaient être doublés en raison des plans serrés nécessaires pour le film. Un calvaire qui s'étala sur 2 longues journées.

Un mois pour un jour
Edoras est sans doute l'un des décors ayant nécessité le plus de temps de construction pour un faible temps de tournage. Alors que la capitale du Rohan fut édifiée en 8 mois, les équipes de Peter Jackson n'y tournèrent que 8 jours.

Le clan hobbit
Au début du tournage, seuls les 4 interprètes des Hobbits furent convoqués sur le plateau. Ces derniers sont restés 2 mois ensemble sans le reste du casting. L'idée de Peter Jackson était alors de créer un groupe uni bien que les acteurs ne se connaissaient pas avant le début de l'aventure.

Attention les yeux
John Rhys-Davies a vécu un vrai calvaire dans la peau de Gmili. Obligé de porter des prothèses au visag
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Carrie 2 : la haine (The Rage: Carrie 2)

656
Horreur USA 1999 104 min.
Katt Shea Emily Bergl (Rachael Lang), Amy Irving (Sue Snell), Jason London (Jesse Ryan), J. Smith-Cameron (comme J. Smith Cameron) (Barbara Lang), Dylan Bruno (Mark Bing), Zachery Ty Bryan (Eric Stark), Mena Suvari (Lisa Parker), Gordon Clapp (Mr Stark), Rachel Blanchard (Monica), Eddie Kaye Thomas (Arnie).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20354.html
Synopsis :

Parce qu'elle est differente, secrete et renfermee, Rachel Lang subit les moqueries de ses camarades de lycee. Privee de l'affection de sa mere, internee depuis de longues annees pour schizophrenie, Rachel n'a pas trouve de reconfort aupres de sa famille adoptive. En outre, la jeune fille est troublee par d'etranges facultes de telekinesie dont elle ignore l'origine. Quand Lisa, sa meilleure amie, se suicide, abusee par un joueur de l'equipe de football, l'univers fragile de Rachel bascule. Piegee et humiliee, Rachel laisse alors exploser le pouvoir devastateur de sa colere
Critique :

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,3/5

Fiche technique :

Distributeur : United International Pictures (UIP)
Année de production : 1999
Budget : 21 millions de $
Date de sortie DVD : 5 septembre 2006
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur et N&B
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1
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Carrie au bal du diable (Carrie)

662
Horreur USA 1976 98 min.
Brian De Palma Sissy Spacek (Carrie White), Piper Laurie (Margaret White), Amy Irving (Sue Snell), William Katt (Tommy Ross), John Travolta (Billy Nolan), Nancy Allen (Chris Hargenson), Betty Buckley (Miss Collins), P.J. Soles (Norma Watson), Priscilla Pointer (Madame Snell), Sidney Lassick (M. Fromm), Stefan Gierasch (Le principal Morton), Cameron De Palma (Le garçon sur le vélo), Edie McClurg (Helen), Michael Talbott (Freddy), Doug Cox (The Beak), Noelle North (Freida), Anson Downes (Ernest).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2352.html
Synopsis :

Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n'est pas rose pour Carrie. D'autant plus qu'elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu'à ce qu'elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.
Critique :

Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 4,3/5

Fiche technique :

Récompenses : 2 nominations
Budget : 1 800 000 $
Année de production : 1976
Date de reprise : 4 avril 2001
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 17 juin 2003
Format de production : 35 mm
Format audio : Mono
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Halloween, La Nuit des masques (Halloween)

1304
Horreur USA 1978 91 min.
John Carpenter Jamie Lee Curtis, Donald Pleasence, Nancy Kyes, P.J. Soles, Brian Andrews, Kyle Richards, Charles Cyphers, Tony Moran
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9434.html
Synopsis :

La nuit d'Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s'échappe de l'hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s'en prend alors aux adolescents de la ville.
Critique :

Grand classique du cinéma d'épouvante qui a posé les codes du slasher, "Halloween, la nuit des masques" est un incontournable du genre et l'une des meilleurs oeuvres de John Carpenter. La patron du cinéma d'horreur américain imprime à son long-métrage une atmosphère unique qui fait à mon sens toute sa saveur.

Halloween est une œuvre fondatrice qui a grandement participé à l'élaboration des codes de l'épouvante et, surtout, elle est à l'origine de la grande vague de slashers qui va déferler dans les années 80.


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Mimic (Mimic)

1321
Horreur USA 1997 102 min.
Guillermo del Toro Mira Sorvino, Jeremy Northam, Giancarlo Giannini, Josh Brolin, Charles S. Dutton, Alix Koromzay, F. Murray Abraham, Alexander Goodwin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10370.html
Synopsis :

Pour juguler une épidémie propagée par des insectes, le docteur Susan Tyler et son mari Peter Mann manipulent le code génétique des petites bêtes, créant ainsi une génération de clones qui détruit ses congénères. Trois ans plus tard, le remède a donné vie à une espèce mutante qui habite dans les sous-sols de la ville. Ces insectes ont maintenant la taille de l'homme et sont dotés d'un système de camouflage naturel, le mimetisme.
Critique :

Voilà un film qui par bien des aspects pourra sembler très classique. Pourtant, la perspicacité de sa narration très sobre et surtout la force de pénétration de son atmosphère savent transformer cette banale histoire en remarquable conte horrifique. Un film qui vaut le détour.
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Nuit des morts-vivants (la) (The Night of the Living Dead)

1303
Horreur USA 1968 96 min.
George A. Romero Duane Jones, Judith O'Dea, Karl Hardman, Marilyn Eastman, Keith Wayne, Judith Ridley, Kyra Schon, Charles Craig
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1133.html
Synopsis :

Chaque année, Barbara et Johnny vont fleurir la tombe de leur père. La route est longue, les environs du cimetière déserts. Peu enclin à prier, Johnny se souvient du temps où il était enfant et où il s'amusait à effrayer sa soeur en répétant d'une voix grave : "Ils arrivent pour te chercher, Barbara."
La nuit tombe. Soudain, un homme étrange apparaît. Il s'approche de Barbara puis attaque Johnny, qui tombe et est laissé pour mort. Terrorisée, Barbara s'enfuit et se réfugie dans une maison de campagne. Elle y trouve Ben, ainsi que d'autres fugitifs. La radio leur apprend alors la terrible nouvelle : des morts s'attaquent aux vivants.
Critique :

Un des chefs-d'oeuvre du film d'horreur : la vision apocalyptique de Romero s'inscrit dans le contexte politique et racial des années 60 avec une mordante évidence. Saignant.
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Wishmaster (Wishmaster)

1433
Horreur USA 1997 87 min.
Robert Kurtzman Tammy Lauren, Andrew Divoff, Robert Englund, Chris Lemmon, Richard Assad, Kane Hodder, Verne Troyer, Joseph Pilato
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=17865.html
Synopsis :

Au XIIe siècle, au terme d'un terrifiant massacre, le Djinn, entité diabolique et collectionneuse d'âmes, née avant le monde, a été emprisonné dans une opale de feu. Mais après huit cents ans de sommeil voilà qu'il réapparaît à Los Angeles sous les traits du suave et sophistiqué Nathaniel Demarest. Il part à la recherche d'Alexandra Amberson, scientifique qui l'a délivré malgré elle. Il rêve d'ajouter son âme à sa collection.
Critique :

Brrr ce film est vachement gore pour l'époque ; ça commence vraiment fort et le monstre est vraiment démoniaque. Film est à voir. La fin est bien pensée.
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Amityville, la maison du diable (The Amityville Horror)

1204
Policier USA 1979 114 min.
Stuart Rosenberg James Brolin, Margot Kidder, Rod Steiger, Don Stroud, Murray Hamilton, John Larch, Natasha Ryan, K.C. Martel
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43268.html
Synopsis :

Amityville, 13 novembre 1974. Dans une maison bourgeoise, un jeune homme, dans un accès de deémence, massacre ses parents, ses frères et ses soeurs. Quelque temps plus tard, cette maison est mise en vente à un prix défiant toute concurrence. La famille Lutz l'achète sans connaître la tragédie qui s'y est déroulée.
Critique :

Un "classique" du film d'épouvante qui s'inscrit dans la lignée des Exorciste et Shining. Margot Kidder est sublime et la réalisation est impeccable.Alors oui les "effets spéciaux" ont vieilli mais ce film reste la référence dans le genre.
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Zen Noir (Zen Noir)

939
Policier USA 2004 71 min.
Marc Rosenbush Kim Chan, Duane Sharp, Ezra Buzzington, Debra Miller, Jennifer Siebel
http://www.imdb.com/title/tt0407337/
Synopsis :

A nameless 'noir' detective, still mourning the loss of his wife, investigates a mysterious death in a Buddhist temple, but his logical, left-brained crime-solving skills are useless in the intuitive, non-linear world of Zen.
Critique :


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Excellente Aventure de Bill et Ted (l') (Bill & Ted's Excellent Adventure)

1009
Science-fiction USA 1989 90 min.
Stephen Herek Keanu Reeves, Alex Winter, George Carlin, Tony Steedman, Dan Shor, Terry Camilleri, Diane Franklin, Kimberley Kates
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32762.html
Synopsis :

Bill et Ted sont des cancres au collège. Mais avec l'aide de Rufus, ils ont mis au point une machine à voyager dans le temps sous la forme d'une cabine téléphonique. Ils naviguent ainsi dans l'histoire et le futur à la rencontre d'embûches et aventures diverses. Mais toujours ils arrivent à survivre grâce leur talent d'explorateurs.
Critique :

Film très con mais très bon. Drôle, bien rythmé et réalisé, on s'impressionne à chaque instant du budget laissé à une telle connerie (dans le bon sens du terme!) : voyez les batailles napoléoniennes et autres décors! Keanu Reeves trouve ici son meilleur rôle : et oui son regard vide lui sert enfin à quelque chose : il joue le rôle d'un demeuré !
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New-Age (New-Age)

959
Science-fiction France 2015 78 min.
Rashed Mdini
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243114.html
Synopsis :

New Age est un film qui nous transporte dans un avenir proche soit en l’an 2030. Le réalisateur a voulu montrer l’importance de la nature à travers son film et la place de l’Homme dans ce vaste monde qu’est notre planète Terre. L’évolution de la Science et de la condition humaine y prennent une place essentielle.
Critique :

Un vrai chef d'oeuvre ce film, , vus dans une salle en avant première a La Flèche avec son réalisateur , Ce Film ne laisse pas indifférent, inventif et ludique, le film est un cocktail western ,Il y avait longtemps qu’on n’avait senti une telle nécessité à faire exister un film sur la nature et le devenir de l'homme sur cette terre.
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Solaris (Solaris)

1025
Science-fiction ++ Autres 1972 165 min.
Andreï Tarkovski Natalya Bondarchuk (Khari), Donatas Banionis (Kris Kelvin), Jüri Järvet (Dr. Snaut), Anatoli Solonitsyne (Dr. Sartorius), Nikolai Grinko (Le père de Kelvin), Olga Barnet (La mère de Kelvin), Tamara Ogorodnikova (Tante Anna), Georgi Tejkh (Professeur Messenger)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1414.html
Synopsis :

La planète Solaris, recouverte d'un océan, a longtemps intrigué les chercheurs qui y ont installé une station. Faute de résultats concluants, le docteur Kris Kelvin, un homme bouleversé par le suicide de sa femme, y est envoyé afin de définir s'il faut fermer la station ou non. Sur place, il découvre l'équipe du laboratoire spatial pris par une folie à laquelle il risque de succomber lui-même.
Critique :

Souvent considéré comme l'une des plus importantes œuvres de science-fiction avec "2001 : l'odyssée de l'espace" de Kubrick (bien que les deux films soient différents), cette adaptation du livre de Stanislas Lem, "Solaris"par Andreï Tarkovski nous fait suivre un savant envoyé sur une énigmatique planète "Solaris" dont les expéditions passés ont mal tournées. Divisé en deux parties et commençant sur terre, démarre plutôt lentement, mais c'est d'ailleurs ce rythme lent (sans longueur inutile) qui permet de créer une fascination qui s'intensifie plus le récit avance. Peu à peu Tarkovski instaure un climat mystérieux, de plus en plus obsédant et troublant, notamment et surtout dans la deuxième partie où il joue avec les images, les rêves et la frontière du vrai et du faux. Il braque sa caméra sur le personnage de Kris Kelvin, à l'image du film très bien écrit, explorant ses doutes, sa mémoire ou encore son subconscient, montrant son évolution morale et psychologique. Il le rend attachant et à travers lui donne une dimension mélancolique avec un passé qui ne le quitte jamais, qui l'obsède et qui inconsciemment influe sur ses décisions et ses pensées. Il cherchera notamment à retrouver et réapprendre l'amour qui l'avait quitter et de la même manière, réapprendre la souffrance. Si le film est aussi fascinant et de plus en plus captivant, c'est aussi grâce à la superbe mise en scène, les décors et reconstitution assez froid ou encore cette musique obsédante, d'ailleurs, la maitrise de tous ses élément de la part de Tarkovski permet de nous offrir de magnifiques scènes. Donatas Banionis nous livre une intense composition, rajoutant une dimension émotionnelle à son personnage et le rendant attachant, notamment dans les scènes avec sa femme, interprété avec brio par Natalya Bondarchuk. Tarkovski nous livre une superbe œuvre de science-fiction qui, tout en nous donnant à réfléchir à l'image de cette ultime séquence sur différent thèmes aussi varié que la psychologie humaine, l'amour, la nature ou encore l'humanité, s'avère aussi fascinante que captivante.
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Glass (Glass)

1037
Thriller USA 2019 129 min.
M. Night Shyamalan James McAvoy, Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Sarah Paulson, Anya Taylor-Joy, Spencer Treat Clark, Charlayne Woodard, Luke Kirby
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253849.html
Synopsis :

Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn - l’homme incassable - poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb depuis qu’on le sait capable d’endosser 23 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…
Critique :

«Glass», inclassable
Par Camille Nevers — 15 janvier 2019 à 19:56
Après «Split», M. Night Shyamalan parachève une trilogie aux allures de série B entamée il y a vingt ans avec «Incassable». Entre anti-film de super-héros et fable brute, une vision désenchantée où les protagonistes végètent dans le dédale d’un asile psychiatrique.

Le twist, c’est toujours la loi qui ment. Dès lors qu’il faut faire mentir : dénoncer, désobéir, lutter, transgresser. Ce qui est twisted, tordu, il reste à le retordre, en prenant le mensonge à son propre jeu. Le twist est cette histoire de révolte qui couve, de révolution qui gronde, sur fond de question de la révélation, du dessillement du héros, donc du ménagement ou non de sa croyance. Glass raconte ça, encore, dans cette patiente et reconduite partie de construction-déconstruction-reconstruction qu’est le cinéma de M. Night Shyamalan.
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The Game (The Game)

655
Thriller USA 1997 128 min.
David Fincher Michael Douglas (Nicholas Van Orton), Sean Penn (Conrad Van Orton), Deborah Kara Unger (Christine), James Rebhorn (Jim Feingold), Peter Donat (Samuel Sutherland), Carroll Baker (Ilsa), Spike Jonze (Airbag EMT Beltran), Armin Mueller-Stahl (Anson Baer), Elizabeth Dennehy (Maria), Anna Katarina (Elizabeth), Charles Martinet (Nicholas' Father), Scott Hunter McGuire (Young Nicholas), Florentine Mocanu (Nicholas' Mother), Caroline Barclay (Maggie), Daniel Schorr (Himself), John Aprea (Power Executive), Harrison Young (Obsequious Executive), Kimberly Russell (Cynthia, CRS Receptionist), James Brooks (II) (James), Gerry Becker (Ted), Jarion Monroe (Victor), Kathyjean Harris (Rattle Gatherer), John Cassini (L'homme dans l'aéroport), Victor Talmadge (Leonard), Christopher John Fields (Détective Boyle), George Maguire (II) (Le gérant de Sheraton).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9325.html
Synopsis :

Nicholas Van Orton, homme d'affaires avisé, reçoit le jour de son anniversaire un étrange cadeau que lui offre son frère Conrad. Il s'agit d'un jeu. Nicholas découvre peu à peu que les enjeux en sont très élevés, bien qu'il ne soit certain ni des règles, ni même de l'objectif réel. Il prend peu à peu conscience qu'il est manipulé jusque dans sa propre maison par des conspirateurs inconnus qui semblent vouloir faire voler sa vie en eclats.
Critique :

Note de la presse : 3,5/5

Fiche technique :

Année de production : 1997
Box Office France : 1 211 413 entrées
Budget : 50 000 000 $
Date de sortie DVD : 4 décembre 2007
Date de sortie Blu-ray : 1 septembre 2010
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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